Marchés immobiliers en régions Lille - 31 mars 2015 Le tour de France de l’immobilier par le Crédit Foncier Plan de la présentation Le baromètre Crédit Foncier/CSA sur le moral des professionnels de l’immobilier dans votre région Marché du crédit Marchés résidentiels en 2014 et 2015 Marchés de l’immobilier d’entreprise en 2014 et 2015 ** Film sur les marchés immobiliers européens L’évolution du pouvoir d’achat immobilier selon l’âge des ménages à Lille Le baromètre Crédit Foncier/CSA sur le moral des professionnels de l’immobilier en région Nord-Est Nicolas Pécourt, Directeur de la communication externe & RSE, Crédit Foncier Méthodologie du baromètre du Moral des Professionnels de l’Immobilier Un baromètre pour prendre le pouls du marché du logement et dégager les tendances à venir Cible interrogée par téléphone 402 professionnels de l’immobilier* dont : Réalisé avec l’institut de sondage CSA, ce baromètre lancé par le Crédit Foncier début 2015 mesure le moral des professionnels de l’immobilier sur la base d’un échantillon représentatif de 400 professionnels (répartition ci-contre). 4 catégories de répondants Agents immobiliers, Commercialisateurs Lotisseurs, Promoteurs Constructeurs de maisons individuelles Gestionnaires de patrimoine, Réseaux de défiscalisation 100 100 100 102 Ce baromètre, qui sera réalisé avec une fréquence quadrimestrielle, est organisé en trois parties : 5 régions (découpage de la France en 5 ensembles) Ile-de-France 80 Nord-Est 82 Nord-Ouest 80 Sud-Ouest 80 Sud-Est 80 Vue rétrospective : quelle perception ont les professionnels du marché du logement des 4 mois écoulés (fin 2014 pour la 1ère édition) Vue prospective : quelle devrait être l’évolution des prix et des transactions dans le neuf et l’ancien pour les douze prochains mois (2015 pour la 1ère édition) Dates de terrain Moral des professionnels de l’immobilier pour les douze prochains mois. du lundi 17 au mardi 25 novembre 2014 * L’échantillon a été raisonné afin de disposer d’une base solide d’interviews par région et pouvoir ainsi identifier les spécificités régionales. Nous avons ensuite redonné à chaque région son poids réel (selon la répartition des ménages dans les régions) afin d’obtenir un échantillon total représentatif de la France métropolitaine. 5 1er enseignement : Prévisions pour l’année 2015 Les professionnels de l’immobilier du Nord-Est sont les plus pessimistes sur l’avenir du marché du logement France entière Moral des professionnels 2 principales raisons quant à l’avenir du marché du logement d’optimisme / de pessimisme 35% Optimistes 80% Evolution taux d'intérêt 58% Evolution prix de l'immobilier 64% Pessimistes 96% Contexte économique 79% Evolution pouvoir d’achat des ménages 64% Nord-Est Moral des professionnels 2 principales raisons quant à l’avenir du marché du logement d’optimisme/de pessimisme 40% 27% Optimistes 73% Pessimistes 98% Contexte économique 75% Evolution pouvoir d’achat des ménages 6 2ème enseignement : Prévisions pour l’année 2015 En région Nord-Est : baisse des prix dans l’ancien et stabilité dans le neuf, comme pour la France entière France entière ANCIEN NEUF Du nombre de transactions Des prix 13% 10% = 57% 12% des répondants = 40% 39% 28% Du nombre de transactions 3% des répondants des répondants = Des prix 35% des répondants = 48% 30% 52% 35% 64% Nord-Est ANCIEN NEUF Des prix Du nombre de transactions 5% 55% 35% = Du nombre de transactions 10% 4% 6% des répondants des répondants des répondants des répondants = Des prix = 44% 28% 63% 42% 7 = 51% 30% Marché du crédit 2014 : des conditions de financement très favorables pour les marchés immobiliers Philippe BARREAU, Directeur régional Nord-Est, Crédit Foncier Les volumes de crédits à l’immobilier résidentiel devraient rester limités Prêts immobiliers (y compris prêts travaux) hors rachats et renégociations Montants engagés Volumes de crédits à l'habitat (Mds€) 170 169 162 141 130 129 120 2007 2008 2009 119 2010 2011 Source : Crédit Foncier Immobilier 9 2012 119 2013 2014 EST. 2015 PRÉV. 2014 La baisse de la durée des crédits est-elle stoppée ? Durées moyennes des prêts en mois (prêts bancaires seuls) 18 ans et 9 mois 225 17 ans et 7 mois 214 212 211 210 209 204 Source : Crédit Logement / CSA 10 209 205 La baisse des taux d’intérêt est relative, compte tenu de l’inflation Depuis 2010, le taux déflaté tend à remonter Le taux déflaté atteint 2,67% en janvier 2015, contre 1,6% au T4 2011 6 Taux d'intérêt moyen en % 5,07 5 4,64 (seuls prêts du secteur bancaire) Ensemble du marché 4,1 3,8 3,5 4,2 4 3,0 2,9 2,1 1,7 2,9 2,67 3 2,4 2,29 2 1 0 -1 T3-04 T2-05 T1-06 T4-06 T3-07 T2-08 Taux d'inflation* T1-09 T4-09 Taux d'intérêt Source : Crédit Logement / CSA * Taux sur 12 mois glissants, Insee 11 T3-10 T2-11 T1-12 T4-12 Taux d'intérêt déflaté T3-13 T2-14 janv-15 Persistance pour 2015 de taux de crédit immobilier très favorables Taux d'intérêt moyen en % (prêts bancaires seuls hors assurance) Ensemble du marché secteur concurrentiel 5,5 5,0 Niveau de taux record de 2,29% en janvier 2015 (contre 2,38 % en déc. 2014) Une solvabilité accrue : le passage d'un taux de 4,50 % à 2,40 % sur une durée de 20 ans apporte pour une même mensualité un gain de 20 % de pouvoir d'achat immobilier ! 5,07 4,52 4,5 4,0 3,5 3,92 3,83 3,44 3,9 3,27 3,27 2,94 3,0 3,08 2,85 2,65 2,38 2,5 2,0 Source : Crédit Logement / CSA – prévision Crédit Foncier Immobilier 12 2,29 2,20 Marchés résidentiels en 2014 et 2015 Gérard RUL, Directeur général adjoint, Crédit Foncier Expertise Damien LEGER, Directeur régional des expertises, Crédit Foncier Expertise Marché national 2014 : des conditions de financement favorables sans effets visibles sur les marchés immobiliers 2015 : une timide reprise au bout du tunnel ? Marché du neuf résidentiel 2014 Le Clos Sainte-Anne, Lomme – Commercialisé par Crédit Foncier Immobilier Activité de promotion : la production au plus bas Évolution sur un an : Logements commencés -11,6 % Permis de construire -8,2 % (en milliers d'unités) Nombre de logements cumulés sur 1 an glissant 550.000 500.000 450.000 400.000 374 500 Permis de construire 352 900 Logements commencés 350.000 300.000 250.000 août-09 janv.-10 juin-10 nov.-10 avr.-11 sept.-11 févr.-12 juil.-12 Sources : SOeS, Sit@del2 (janv. 2015), Crédit Foncier Immobilier 16 déc.-12 mai-13 oct.-13 mars-14 août-14 janv.-15 353 000 logements construits en 2014 Vers un redémarrage lent de la construction de logements en 2015 Recul en 1 an (2013/2014) de plus de 11 % Recul en 7 ans (2007/2014) de près de 28 % Recul en 7 ans (2007/2014) de 39 % pour l’accession à la propriété En milliers 489 500 399 402 353 347 400 350 423 415 399 450 370 297 257 300 196 250 238 205 223 105 100 95 74 63 2011 2012 227 208 182 200 150 100 50 0 2007 80 67 68 58 2008 locatif privé 80 98 44 61 2009 2010 locatif social accession Sources : Panorama du financement / Crédit Foncier Immobilier, Sitadel II, DAEI/SES/AEREL, modèle FANIE Y compris résidences secondaires 17 97 47 44 2013 2014 total logements 100 48 2015 prév. Résidentiel neuf : malgré une légère décrue, le volume des stocks demeure élevé Environ 85 800 ventes réalisées par la promotion immobilière en 2014 Baisse des ventes : -3,9 % par rapport à 2013 Le stock de logements neufs se réduit à un peu plus de 103 000 logements, stable sur un an Ce qui revient à 13 mois de commercialisation (au rythme de la fin 2014) 23 21 112 481 22,1 115.000 Stock en volume 109 397 105.000 19 103 303 17 15 95.000 15,5 85.000 13 Stock en mois de commercialisation 11 9 75.000 65.000 7 5 13,0 7,1 6,3 59 334 55.000 Sources : ECLN, Crédit Foncier Immobilier 18 Maisons individuelles en secteur diffus : une baisse de 46 % en 7 ans (2007-2014) La contraction du marché de la maison individuelle, violente en 2013, se ralentit progressivement Le repli affecte surtout l’Ouest et le Sud-Est, mais a épargné le Nord, l’Ile-de-France et l’Est Evolution des ventes de maisons individuelles en secteur diffus 200.000 182 500 160 600 180.000 143 700 160.000 -20% entre 2012 et 2013 143 300 140 800 128 100 140.000 120.000 -3,5% 102 600 99 000 100.000 80.000 60.000 40.000 20.000 2007 2008 2009 2010 2011 Sources : Crédit Foncier Immobilier / U.M.F / Markemetron 19 2012 2013 2014 2014 (estimations) Mais les prix du neuf restent élevés et amplifient la crise de la demande Des efforts consentis en fin d’année ? Evolution des prix de vente des logements neufs (prix moyen à la réservation) 310.000 € 4.100 € 3.900 € 3 837 € / m² 290.000 € 3.700 € 270.000 € - 0,8 % 3.500 € 250.000 € 3.300 € 3.100 € 230.000 € 2.900 € 210.000 € 2.700 € 190.000 € 2.500 € Prix de vente des maisons en secteur groupé Prix de vente des appartements Source : SOeS, ECLN T4 2014 20 246 908€ - 2,0 % Marché de l’ancien en 2014 Le niveau de transactions dans l’ancien en dessous des niveaux d’avant crise Une légère progression du volume de transactions possible dans l’ancien en 2015 700 000 transactions actées à fin 2014 soit une correction légère de 3 % du volume d’activité par rapport à 2013 mais une activité inférieure de 14 % à la moyenne observée dans les années d'avant crise Activité du marché de l'ancien 829 000 820 000 810 000 780 000 802 000 673 000 704 000 723 000 2012 2013 700 000 740 000 594 000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Source : Estimation notaires – INSEE Prévision Crédit Foncier Immobilier 22 2011 2014 (prov.) 2014 2015 (est.) Partout en France, les prix accentuent leur érosion dans l’immobilier ancien Immobilier ancien : variation des prix à fin décembre 2014 Prix Moyen T4 2014 Variation sur 12 mois PARIS appartements 7 960€ -2,1% GDE COURONNE appartements 2 950€ -2,9% 271 600€ -2,1% Prix Moyen T4 2014 Variation sur 12 mois PROVINCE appartements nd -2,7% PROVINCE maisons nd -2,1% GDE COURONNE maisons Immobilier ancien : variation des prix à fin décembre 2014 Sources : Crédit Foncier Immobilier / Notaires IDF / Notaires de France 23 70.000 60.000 50.000 40.000 30.000 64 610 20.000 10.000 - mars-12 avr.-12 mai-12 juin-12 juil.-12 août-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 janv.-14 févr.-14 mars-14 avr.-14 mai-14 juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14 janv.-15 févr.-15 210.000 Montant de l'acquisition 195.000 - 2,2% 203 000 250.000 Montant de l'acquisition 200.000 Montant des intérêts sur la durée du prêt - 48,7% 34 799 - 24 mars-12 avr.-12 mai-12 juin-12 juil.-12 août-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 janv.-14 févr.-14 mars-14 avr.-14 mai-14 juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14 janv.-15 févr.-15 200.000 janv.-12 févr.-12 mars-12 avr.-12 mai-12 juin-12 juil.-12 août-12 sept.-12 oct.-12 nov.-12 déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13 janv.-14 févr.-14 mars-14 avr.-14 mai-14 juin-14 juil.-14 août-14 sept.-14 oct.-14 nov.-14 déc.-14 janv.-15 févr.-15 Baisse de 12,2% du coût total moyen d’une opération immobilière entre 2012 et 2014 Appartement dans l’ancien T3 70 m² environ à Lille 205.000 207 576 Montant acquisition + intérêts 300.000 Montant de l'acquisition - 12,2% 150.000 100.000 50.000 Montant des intérêts sur la durée du prêt Montant des intérêts sur la durée du prêt Sources : Crédit Logement CSA / Observatoire LPI / Crédit Foncier Immobilier 24 Les différences régionales persistent Prix* actuels au m² d'un appartement T3 ancien ou récent : Lille 2 650 € Évolution 12 mois Le Havre 1 800 € + 3% et au-delà 0% à +3% Le Mans 1 600 € PARIS 8 000 € Reims 2 000 € Strasbourg 2 400 € Dijon 2 200 € Angers 2 000 € Nantes 2 700 € de 0% à -3% Clermont-Ferrand 1 800 € Bordeaux 3 150 € -3% et au-delà Toulouse 2 650 € St-Etienne 1 200 € Montpellier 2 600 € Grenoble 2 400 € Marseille 2 600 € Chiffres source LPI – Ecarts sur 12 mois estimés, source Crédit Foncier Immobilier 25 Relevé sur les mutations récentes d’un appartement de 3 pièces. Lyon 3 500 € Nîmes 1 800 € *Prix à fin 2014 Nice 3 600 € Toulon 2 600 € Une érosion des prix des logements anciens au plan national Base 100 au 1er trimestre 2010 - Série brute 125 120 119,5 118,9 117,0 115 114,9 -2,5% 110 105 -2,2% 100 -2% 95 France métropolitaine Ile-de-France Sources : indices Notaires-Insee des prix des logements anciens, CFI Etudes 26 Province Marché résidentiel en région Nord-Pas-De-Calais Le contexte régional 28 Indicateurs démographiques (1/2) Taux de croissance de la population Nord - Pas-de-Calais France métropolitaine 0,8% 0,71% 0,67% 0,76% 0,6% 0,64% 0,72% 0,70% 0,53% 0,49% 0,55% 0,4% 0,48% 0,48% 0,22% 0,2% 0,11% 0,07% 0,08% 0,05% 0,22% 0,12% 0,10% 0,13% 0,0% 0,08% 0,08% 2005 2006 2007 2008 2009 2010 -0,2% Sources : INSEE / Etudes - Crédit Foncier Immobilier 29 2011 2012 2013 2014 2015 Indicateurs démographiques (2/2) Densité et répartition de la population régionale Sources : INSEE / Etudes - Crédit Foncier Immobilier 30 Indicateur économique Revenus moyens des ménages Sources : INSEE / Etudes - Crédit Foncier Immobilier 31 Quelques repères sur le marché du neuf en France 941 4 607 Sur 22 régions : 10 régions ont recensé plus de 500 ventes de logements sur le 4ème trimestre 2014. Sur 103 303 logements (maisons en groupé et appartements) proposés à la vente en France métropolitaine fin décembre 2014 : 7 régions ont totalisé plus de 1 000 ventes de logements, représentant 77% réservations signées dans le trimestre. 6,7% des logements sont construits 37,3% sont en cours de construction 56% sont en projet 32 des Cartographie du marché du neuf par EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) Taux de croissance ou de renouvellement du parc de logements par EPCI Nombre de logements mis en chantier par EPCI Sources : Sit@del2 / Etudes - Crédit Foncier Immobilier 33 Activité des marchés de logements anciens Appartements anciens Maisons anciennes Source : Etudes Crédit Foncier Immobilier 34 Prix moyens par département dans l’ancien 2. Prix des appartements anciens 3. Prix des maisons anciennes Sources : Perval Notaires de France/www.immoprix.com Dans l’ancien, ce sont les centres villes des grandes agglomérations qui sont les plus attractifs, et donc où se constatent le plus de transactions. Les prix dans l’ancien y sont globalement stables. Par contre, pour les secteurs plus ruraux, les corrections de prix se poursuivent de manière plus ou moins forte. 35 Focus sur Lille Structure du parc de logements par type d’occupation Lille 1% 2% Métropole Européenne de Lille 1% 1% 6% 7% 26% 20% 44% Résidences principales occupées par les propriétaires Résidences principales occupées par les locataires secteur privé Résidences principales occupées par les locataires secteur HLM Résidences principales vacantes Résidences secondaires ou de vacances Autres Par rapport à la Métropole Européenne de Lille : - la part des propriétaires-occupants est largement plus faible à Lille, - celle des locataires en secteur privé est largement plus forte à Lille, - et celle des logements sociaux est légèrement plus faible à Lille. 37 21% 47% 24% Marché du neuf Les niveaux de prix sont stables sur Lille, stables en secteur recherché et en baisse en secteur courant. Appartements neufs / prix au m² 6.000 € 5 100 € 5.000 € 4 400 € 3 900 € 4.000 € 3 500 € 3 200 € 2 800 € 3.000 € 3 000 € 3 000 € 2 300 € 2.000 € 1.000 € 0€ Valeurs Minimales Valeurs Maximales Centre-Ville Valeurs Dominantes Valeurs Minimales Valeurs Maximales Valeurs Dominantes Périphérie/ secteur courant Source : Crédit Foncier/ marche-immo.com 38 Valeurs Minimales Valeurs Maximales Valeurs Dominantes Périphérie/ secteur recherché Prix moyens par secteurs dans l’ancien Prix des appartements Prix des maisons Sources : Perval Notaires de France/www.immoprix.com/ 2014 aura confirmé l’attrait des secteurs phares de Lille, qui sont le Vieux Lille, le quartier Centre ainsi que Vauban-Esquesmes, où les prix se maintiennent. Autour, le constat est plus mitigé : malgré l’arrivée de constructions neuves, Lille-sud souffre d’un manque d’image et donc d’une légère baisse de prix. Le secteur, quant à lui, se maintient grâce à des prix attractifs. 39 Marchés de l’immobilier d’entreprise en 2014 et 2015 Marché national Immobilier d’entreprise : un contraste entre location et investissement Marché locatif tertiaire 2014 Tour Eqho (Icade) – La Défense Une reprise très modérée de la demande locative de bureaux en Ile-de-France, le stock tertiaire francilien atteint un niveau historiquement élevé Offre immédiate en Ile-de-France : Demande placée en Ile-de-France : +15 % en 2014 par rapport à 2013 - 9 % par référence à la moyenne décennale +3 % à fin 2014 sur un an +27 % par rapport à la moyenne décennale L’équivalent de 2 années de placement locatif 2,3 2,1 1,85 2,2 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 En millions de m² placés par an - prévision Crédit Foncier Immobilier 43 Des loyers faciaux globalement stables mais l’écart entre loyers faciaux et réels s’accentue Analyse statistique des baux tertiaires les plus récents étudiés par Crédit Foncier Expertise (Bureaux > 1 000 m²) Source : Crédit Foncier Immobilier Carte réalisée avec Cartes & Données - © Articque 44 Marché de l’investissement en immobilier d’entreprise 2014 Tour de Lille et Lilleurope L’écart de taux est de plus en plus favorable à l’investissement en immobilier d’entreprise Malgré une pression baissière sur les taux de rendement, la prime de risque immobilier s’élève au chiffre jamais vu de 300 points de base pour les produits core. Ecart en PB Taux OAT TEC à 10 ans, moyenne calculée à partir des taux quotidiens (données : sources AFT, BDF) Taux de rendement "prime" Paris Q.C.A. (Source : Crédit Foncier Immobilier) 6,0 5,5 5,0 1,65 0,76 4,5 4,0 1,09 1,85 0,51 1,63 -0,51 3,5 3,60 % 1,39 1,71 2,05 1,99 3,0 2,11 2,5 2,56 2,49 2,97 % 2,0 Evolution de spread (taux en %) OAT 10 ans et taux de rendement immobilier "prime" Paris Q.C.A. 1,5 1,0 0,5 0,0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 46 2012 2013 T1 2014 T2 2014 T3 2014 T4 2014 T1 2015 Un marché de l’investissement en immobilier d’entreprise banalisé* toujours bien orienté au début 2015 Allocation géographique : +50 % en 2014 par rapport à 2013 Belle progression des volumes en 2014, encore plus en régions +41 % par référence à la moyenne décennale (16 milliards €) 25 28,5 Ile-de-France Régions 20 24,4 22,5 15 17,5 15 15 12 3,1 2,4 3,9 10 14,5 13 6,2 24 16,3 11,2 5 8,5 11,9 12,1 11,1 2011 2012 2013 0 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Source : Crédit Foncier Immobilier * bureaux, commerces, entrepôts, locaux d’activités 47 2015 2014 Quelles allocations d’actifs en 2014 ? Typologie d’actifs : forte progression des volumes en commerces, recul de la logistique et des activités 2014 2013 4% 10% 24% Bureaux 66% 32% 64% Commerces Logistique/Activités 48 Taux de rendement : des écarts qui s’accroissent Source : Crédit Foncier Immobilier 49 Marché régional Immobilier d’entreprise : - Marché locatif tertiaire - Marché de l’investissement Marché locatif de Lille : un marché sauvé par les comptes propres mais un stock croissant Demande placée en bureaux : 165 000 m² Evolution 2014 / 2013 : -3,31 % 51 Marché locatif de Lille : un marché sauvé par les comptes propres mais un stock croissant Quelques opérations significatives : - ROQUETTE FRERES 2 300 m² à la Madeleine, secteur Euralille. Immeuble neuf. - BNP PARIBAS 4 000 m² à la Madeleine, secteur Grands Boulevards. Immeuble neuf. - PAGES JAUNES 2 600 m² à Roubaix. Immeuble neuf. Perspectives 2015 : Les principales interrogations concernent le stock disponible Les données les plus pessimistes évoquent un stock de près de 300 000 m², marqué par la part importante des produits de seconde main peu qualitatif (70 % de l’offre disponible). 52 Marché de l’investissement : pénurie de produits prime proposés Montants investis en 2014 : environ 200 M€ Quelques opérations significatives : - Opéra Faidherbe à Lille 8 300 m² Apple Store et bureaux aux étages AEW EUROPE - Les Arcuriales à Lille 15 400 m² de bureaux (plus de 40 M€) - L'Irisium à Lille 9 800 m² de bureaux (plus de 20 M€) Evolution par rapport à 2013 et perspectives pour 2015 : + 38 % (144 M€ en 2013). 53 Taux de rendement sur l’immobilier régional * Perspective estimée à fin d’année source Crédit Foncier Immobilier 54 Film : les marchés immobiliers européens L’évolution du pouvoir d’achat immobilier selon l’âge des ménages à Lille Nicolas Pécourt, Directeur de la communication externe & RSE, Crédit Foncier Capacim : un baromètre développé par le Crédit Foncier et l’Université Paris-Dauphine Capacim mesure l’évolution du pouvoir d’achat immobilier selon l’âge des ménages. Trois années d’observation (enquête patrimoine INSEE) ont été retenues : 1998, 2004 et 2010. Capacim repose sur une mise en perspective de l’offre et de la demande : – la demande est qualifiée en fonction de la structure des ménages (les besoins d’un célibataire ne sont pas ceux d'une famille avec trois enfants), des revenus et du patrimoine ; – puis, analysée ville par ville par rapport aux prix des différents types de biens correspondants aux besoins des ménages, c’est-à-dire un logement adapté à la structure familiale. Cette méthode permet de calculer le pourcentage de ménages capables d’acheter un bien immobilier pour se loger et adapté à leurs besoins (i.e. à la structure familiale). Capacim porte sur Paris, 12 métropoles de Province et 12 communes franciliennes (marché des appartements dans l’ancien). La population de référence est la population française prise dans son ensemble. Capacim est donc un indicateur exhaustif et local qui mesure au plus près des besoins la capacité réelle des ménages en matière immobilière Ces travaux de recherche ont bénéficié du support de la chaire de la Fondation Paris-Dauphine « Ville et Immobilier » soutenue par le Crédit Foncier. 57 3 enseignements nationaux : Une baisse du pouvoir d’achat immobilier entre 1998 et 2010 Des clivages importants entre générations Ces clivages se sont accentués entre 1998 et 2010 1er enseignement national : une baisse générale du pouvoir d’achat immobilier entre 1998 et 2010 Paris (-39 %) et Marseille (-42 %) enregistrent les plus fortes baisses de pouvoir d’achat immobilier. De façon générale, les agglomérations affichent une baisse comprise entre 15 à 25 % : Dijon (-16 %), Rouen (-17 %), Toulouse (-20 %), Nantes (-20 %), Lyon (-22 %), Bordeaux (-24 %) et Lille (-25 %). Quatre métropoles affichent une baisse autour de 10 % : Strasbourg, Reims, Nancy et Rennes. Dans chacune de ces villes, six ménages sur dix ou plus étaient encore en capacité d’acheter un logement en 2010. Cette baisse s’explique par une très forte hausse des prix, non compensée par celle des revenus, alors que les taux d’intérêt ont baissé et que la durée des crédits s’est allongée durant cette période. 59 Villes 1998/2010 Marseille -42 % Paris -39% Lille -25% Bordeaux -24% Lyon -22% Nantes -20% Toulouse -20% Rouen -17% Dijon -16% Rennes -11% Nancy -10% Reims -10% Strasbourg -10% 1er enseignement national : une baisse générale du pouvoir d’achat immobilier entre 1998 et 2010 Après Marseille (-42 %) et Paris (-39 %), Lille est une des villes où la baisse de pouvoir d’achat immobilier est significative (-25 %). Capacim toutes générations confondues 74% -25% 77% 75% 74% 70% 74% 70% 69% 74% 72% 71% 66% 66% 62% 62% 62% 60% 60% 59% 59% 58% 55% 54% 44% 44% 27% 1998 2010 60 2ème enseignement national : des clivages importants entre générations Quelle que soit l’année d’observation, les quinquagénaires disposent du pouvoir d’achat immobilier le plus important. Cela correspond à une tranche d’âge où revenus et patrimoine sont significativement plus élevés ; Les trois quarts des quinquagénaires sont propriétaires de leur habitation principale ; Si l’on fait abstraction des moins de 30 ans, ce sont les trentenaires qui ont le plus de mal à devenir propriétaires ; dans les principales métropoles régionales, seulement la moitié d’entre eux peuvent acquérir un bien correspondant à leur besoin. 90% 79% 80% 72% 68% 70% 64% 64% 55% 42% 40% 31% 51% 45% 43% 32% 70% 63% 64% 59% 49% 50% 72% 71% 57% 60% 46% Nancy 53% Lille 43% Marseille Paris 30% 33% 20% 0% 71% 80% 64% 60% 10% 68% 82% 27% 25% 7% 2% 1% 20-25 ans 16% 6% 7% 8% 25-30 ans 30-35 ans 35-40 ans 12% 40-45 ans 45-50 ans 61 50-55 ans 55-60 ans 60-65 ans >65 ans 3ème enseignement national : ces clivages se sont accentués Evolution du pouvoir d’achat immobilier entre 1998 et 2010 Des 30-35 ans 62 3ème enseignement national : ces clivages se sont accentués Evolution du pouvoir d’achat immobilier entre 1998 et 2010 Des 50-55 ans 63 3ème enseignement national : ces clivages se sont accentués Les 20-25 ans : La baisse du pouvoir d’achat immobilier touche particulièrement les plus jeunes ; Villes 1998 2010 Nancy 44% 31% Entre 1998 et 2010, le pouvoir d’achat immobilier des 20-25 ans a été divisé par 2 dans les principales métropoles régionales ; Lille 42% 7% Il est devenu quasiment nul à Paris. Marseille 45% 2% Paris 20% 1% Villes 1998 Nancy 73% 70% Ceux qui étaient déjà propriétaires en 1998 ont vu leur patrimoine immobilier augmenter donc leur capacité à acheter un bien correspondant à leur besoin est resté stable ; Lille 72% 63% Marseille 75% 53% En revanche, ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la hausse des prix immobiliers des années 2000 ont plus de difficultés à le devenir. Paris 57% 43% Les + 65 ans : La baisse du pouvoir d’achat immobilier touche moins les plus de 65 ans ; Entre 1998 et 2010, le pouvoir d’achat immobilier des +65 ans a été diminué de 10 % en moyenne en province et de 25 % à Paris ; 2010 64 64 3ème enseignement national : ces clivages se sont accentués Des écarts très significatifs en Province entre primo et secundo-accédants âgés entre 35 et 40 ans : Marseille, Lille et Lyon affichent l’écart le plus important entre primo et secundo-accédant. Ce constat qui illustre la « logique » selon laquelle les secundo-accédants résistent mieux à la flambée des prix que les primo-accédants, notamment grâce à l’évolution favorable de leur capacité d’apport personnel. A Lille, le pouvoir d’achat immobilier des secundo-accédants est quatre fois plus important que celui des primoaccédants. Capacim 2010 pour les 35-40 ans 85% 79% 88% 84% 84% 80% 77% 80% 83% 91% 84% x2 x2 x2,5 x2,5 x2 x2,5 55% x2,5 x4 x2,5 x2,5 x3 x5,5 45% 37% 31% 31% 31% 32% 25% 20% 10% 65 33% 37% 38% primo-accédant secundo-accédant Le pouvoir d’achat immobilier à Lille entre 1998 et 2010 1er enseignement régional : Lille, une des villes de Province où le pouvoir d’achat immobilier a fortement diminué De 1998 à 2010, à Lille, le pouvoir d’achat immobilier de chaque tranche d’âge a diminué : En 1998, 72 % des ménages entre 30 et 35 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins ; ils n’étaient plus que 42 % en 2010. En 1998, 87 % des ménages entre 50 et 55 ans étaient en mesure d’acquérir un bien immobilier correspondant à leurs besoins ; ils étaient 71 % en 2010. Evolutions observées par âge à Lille 86% 90% 80% 71% 72% 74% 87% 85% 79% 75% 72% 70% 68% 60% 50% 71% 71% 64% 63% 57% 42% 1998 49% 40% 2010 42% 30% 32% 20% 10% 7% 0% 20-25 ans 25-30 ans 30-35 ans 35-40 ans 40-45 ans 45-50 ans 50-55 ans 55-60 ans 60-65 ans >65 ans 67 67 2ème enseignement régional : Lille : le pouvoir d’achat des primo-accédants a baissé de plus de 50 % entre 1998 et 2010 A Lille, ceux qui ne sont pas devenus propriétaires avant la hausse des prix des années 2000 ont plus de difficultés à le devenir ; En 2010, 28 % des 45-50 ans et 29 % des 50-55 ans pouvaient devenir propriétaires (contre 70 % pour les 45-50 ans et 68 % pour les 50-55 ans en 1998). Capacim 1998-2010 par tranches d’âges : primo-accédants 80% 69% 70% 67% 70% 64% 68% 64% 56% 60% 50% 41% 1998 40% 28% 30% 22% 23% 25-30 ans 30-35 ans 20% 21% 35-40 ans 40-45 ans 2010 29% 24% 20% 10% 5% 0% 20-25 ans 45-50 ans 50-55 ans 55-60 ans 68 68 3ème enseignement régional : Lille : le pouvoir d’achat des secundo-accédants de plus de 35 ans est resté globalement identique entre 1998 et 2010 A Lille, ceux qui étaient déjà propriétaires en 1998, lors du cycle bas des prix immobiliers, ont ensuite profité de la régulière appréciation de la valeur de leur patrimoine ; Leur capacité à acheter un nouveau bien pour se loger est donc restée significative ; Ils ont pu acheter un logement avec une pièce en plus pour accompagner par exemple l’arrivée d’un enfant. Capacim 1998-2010 par tranches d’âges : secundo-accédants 98% 100% 99% 98% 92% 95% 86% 90% 81% 81% 97% 95% 88% 80% 79% 70% 62% 1998 70% 60% 2010 63% 50% 40% 39% 30% 20-25 ans 25-30 ans 30-35 ans 35-40 ans 40-45 ans 45-50 ans 50-55 ans 55-60 ans 69 69 Merci de votre attention !
© Copyright 2024