Culture et patrimoine scientifiques

Avril 2015 - n°30
Culture et patrimoine
scientifiques
n°30
p.04
Le dossier........................................
Culture et patrimoine scientifiques : chercheurs dans la cité....
La vie des Conseils...........................
Décisions des conseils......................................................................
Au cœur des campus........................
p.04
p.04
p.17
p.17
p.22
Le Grand séminaire international de la Maison de la
recherche............................................................................................
p.22
Métiers............................................
p.24
Un référent fluides pour des consommations d’énergies
p.22
maitrisées.............................................................................................
p.24
À l’honneur......................................
p.26
Jean-Paul Moatti .............................................................................
p.26
Didier Raoult ....................................................................................
p.27
La vie des labos...............................
p.28
Publication de M.Habib, C. Lardy, T. Desiles, C. Commeiras, J.
Chobert, M. Besson ............................................................................
p.28
Publication de J. Socorro, S. Gligorovski, H. Wortham, E. Quivet . p.29
Publication de T. Curt, L. Borgniet, T. Ibanez, V. Moron, C. Hély p.30
Publication de H. Gherari ...............................................................
L a s c i e n c e p o u r t o u s.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mallabar étudie les molécules marines.........................................
Ensemble.........................................
Salon des masters une organisation transversale bien huilée....
P a r o l e s d ’ e x p e r t s .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
p.31
p.32
p.32
p.34
p.34
p.35
« Esprit d’entreprendre » donne aux étudiants les clés de la
gestion d’entreprise ...........................................................................
p.35
Brèves.............................................
p.37
p.32
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Rédactrices en chef : Delphine BUCQUET, Aude CASTILLE / Conseiller : José SAMPOL
Rédaction : Claudie GALNON, Caroline SIMUNDZA /
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logistique - Pilotage des systèmes d’impression - Franck Esménard
p.37
Aix-Marseille Université - 58 bd Charles Livon - 13284 Marseille Cedex 07
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l’auteur ou de ses représentants est illicite (art. A du Code de la Propriété Intellectuelle).
La lettre d’AMU n°30
Constance Hammond
Vice-présidente Diffusion de la culture scientifique et technique
La diffusion de la culture scientifique et technique est une nécessité et un enjeu majeur. Les
sujets de science et société tels que thérapie génique, assistance médicale à la procréation,
organismes génétiquement modifiés, énergie nucléaire, rayonnement électromagnétique
de la téléphonie mobile, occupent une part importante du débat public et politique alors
que l’avenir des recherches sur ces sujets est en danger du fait de la désaffection des
jeunes pour les études scientifiques supérieures et les métiers de science. Il est nécessaire
de combler cet écart croissant entre le rôle que jouent les sciences et techniques dans
le monde contemporain et la place qui est faite à la compréhension de la science et de
ses applications. Combler cet écart, c’est permettre à notre société d’innover grâce à ses
nombreux chercheurs et ingénieurs, et c’est donner aux citoyens les moyens de comprendre
et de choisir en toute autonomie.
Mais pourquoi la science éprouve-t-elle tant de difficultés à parler aux jeunes et aux moins
jeunes ? Il est vrai que l’idéologie de l’immédiat, du retour sur investissement à flux tendu,
de la culture du divertissement, de l’effervescence hédoniste et ludique ne préparent pas
spontanément à la formation de l’esprit scientifique qui suppose, lui, apprentissage, lenteur,
doute, tâtonnement…
Ce constat émis, que faire ? Mon intime conviction est que nous devons, nous chercheurs,
raconter notre recherche et non pas uniquement les résultats de notre recherche. Si nous
arrivons à énoncer clairement la question que nous nous sommes posée et son contexte
historique, les obstacles et échecs rencontrés dans nos expériences, les premiers résultats
obtenus, si nous arrivons à faire vivre notre patrimoine scientifique, et tout cela avec des
mots compréhensibles par tous, alors nous donnerons au public la capacité de comprendre
la démarche scientifique et de raisonner sur des faits observés et établis.
Donner envie aux jeunes de s’investir dans une carrière scientifique, former des citoyens aptes
à débattre des choix cruciaux qui sont devant eux au-delà des peurs et des croyances :
voilà le défi.
La lettre d’AMU n°30
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Chercheurs dans la cité
La mission de « Diffusion de la
culture et l’information scientifique et technique » est une des six
missions universitaires attribuées
par le MESR. Afin de remplir cette
mission, la cellule de la culture et
du patrimoine scientifiques (CST)
d’AMU est rattachée à la direction de la recherche et de la
valorisation (DRV) et coordonnée
par une Vice-présidente déléguée, Constance Hammond.
La CST comprend deux chargées de médiation scientifique,
Isabelle Galvez et Hannah Robin
et une gestionnaire administrative
et financière, Hélène Dugourd.
Les chargées de médiation scientifique créent et organisent des
événements culturels qui font se
rencontrer chercheurs et publics.
De plus, elles coordonnent, soutiennent et rendent visibles les
actions de diffusion issues des
laboratoires d’AMU. Enfin, elles
forment les doctorants à la
médiation scientifique.
La mission « patrimoine scientifique » compte un chargé de
mission patrimoine, Bruno Vila,
maitre de conférences, et une
adjointe technique, Françoise
Blanc. Le chargé de mission
patrimoine assure, avec les
responsables de collection, la
conservation, l’archivage et l’inventaire sur des bases nationales
et internationales des collections
de l’université.
Le chercheur au
cœur de la culture
scientifique
Ce sont les chercheurs, hors de
tout intermédiaire, qui non seulement sont les plus légitimes mais
aussi les plus aptes à parler de
science car ils créent les résultats
de science. Ils sont le mieux à
même de faire sentir et partager
la passion de la connaissance,
moteur de leur vie professionnelle.
Dans une société qui fait majoritairement confiance à ses chercheurs (toutes les études d’opinion
sur le sujet le démontrent), ce
contact direct est plébiscité par
le public qui apprécie de recueillir
le savoir scientifique « à la source »
et de questionner ceux qui le
produisent.
Par ailleurs, la pratique de vulgarisation scientifique est utile
pour les chercheurs eux-mêmes.
S’entraîner à communiquer, synthétiser et mettre en perspective ses travaux de recherche au
regard d’autres disciplines que
la sienne et dans des enjeux de
société, sont des compétences de
plus en plus demandées aux chercheurs. Contrairement à ce que
l’on pense, l’activité de médiation est corrélée avec le nombre
de citations de publications du
chercheur impliqué. Il s’agit donc
d’une activité intéressante pour
les chercheurs qui peuvent s’investir en culture scientifique tout
en continuant de mener à bien
leur recherche.
Quel que soit le type de médiation utilisé (des exposés d’une
heure, de treize minutes ou 180
secondes, des ateliers, des stands,
des visites de laboratoire...), quel
que soit l’habillage événementiel
de la médiation (en extérieur, en
intérieur, le jour, la nuit...), force est
de constater qu’il y a toujours au
centre du dispositif un chercheur
qui explique sa recherche.
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Audrey Janssens, Hélène Dugourd, Isabelle Galvez et Hannah Robin
La lettre d’AMU n°30
Chiffres-clés :
70
référents de culture scientifique
des laboratoires AMU
3 000
élèves en ateliers
85
journées événements
25
doctorants formés
+ de
10 000
participants aux événements
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La lettre d’AMU n°30
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À la rencontre du
plus grand nombre
Si nous voulons une communication scientifique grand
public, il faut constamment la
réinventer en diversifiant les
disciplines, les espaces et le
temps de médiation.
aspects. Dans certains
ateliers de la CST, les écoliers travaillent le même sujet
sous le prisme de deux disciplines, par exemple l’une en
sciences
expérimentales
et l’autre en sciences
humaines et sociales.
Diversifier les sciences
Comprendre un phénomène, c’est souvent l’étudier
sous
plusieurs
chercheurs
en projet). De
plus,
le
numérique,
espace de cohésion sociale
et de communication permet
de rapprocher virtuellement des
espaces éloignés : vidéos clips,
visites virtuelles de nos collections
universitaires (en cours).
Diversifier
les
espaces
6
Les rencontres entre
publics et chercheurs se font grâce
aux ateliers d’AMU, aux stands
en extérieur, en ville et en zones
rurales (Souks des sciences, Fête de
la science), aux visites de laboratoires (Labos si j’y suis), au parcours
scientifique (Echos des labos), aux
rencontres de nuit (Journées européennes du patrimoine et Nuits de
Diversifier le temps
À côté des temps très courts et
ludiques (Treize minutes, Ma thèse
en 180 s, FameLab), des temps de
rencontre nettement plus longs
donnent au public le temps de s’approprier un raisonnement grâce aux
cycles de rencontres (les mercredis
du patrimoine), aux parcours (Echo
des labos, RDV au Parc urbain des
papillons) et aux ateliers d’AMU qui
courent sur plusieurs semaines (BD
sciences, Reporters de sciences,
Fab Lab, UniverCités…).
La lettre d’AMU n°30
Pierre Gravier
Professeur émérite
« Amuser, surprendre, étonner avec la science »
Il y a une vingtaine d’années, constatant la diminution régulière du nombre d’étudiants en
sciences, je pris conscience qu’il fallait agir en amont. L’idée était d’amuser, surprendre et étonner avec la science et, à cette fin, de mettre au point une série d’expériences captivantes susceptibles d’être présentées dans les collèges et les lycées. Je pus obtenir quelques crédits pour
commencer à acheter du matériel mais, il faut bien reconnaître que les instances universitaires
qui m’aidèrent à l’époque le firent plus par amitié que par conviction profonde. Heureusement la
toute nouvelle Fête de la science (Science en Fête) apporta un soutien à ma démarche. Ma nomination à la direction du Service de Physique expérimentale qui couvrait tous les travaux pratiques
de physique (un millier d’étudiants à l’époque) me procura un support logistique. Je créais alors
une entité spécifique dédiée à la diffusion des sciences : l’Espace Sciences de la Matière. Il fut en
un premier temps jumelé avec un café des sciences animé par de jeunes collègues et accessible
aussi aux étudiants de St Charles. À l’époque, cette démarche était novatrice et n’avait pas à
ma connaissance d’équivalent en France. En 2002, je fus nommé Chargé de mission à la diffusion
de la Culture. L’idée nouvelle fut de faire venir collégiens et lycéens à l’université. Nous avons
alors entrepris de créer un lieu dédié à l’accueil des classes au sein de la faculté permettant aux
élèves de découvrir le site universitaire et d’utiliser dans le cadre d’ateliers captivants du matériel de laboratoire qu’ils n’avaient pas dans leurs établissements. Ayant sauvegardé pendant des
années des instruments scientifiques historiques de la faculté des sciences, j’ai pu alors créer dans
le même bâtiment, l’Espace muséal Charles Fabry inauguré en 2011 pour les cent ans de la pose
de la première pierre de la faculté St Charles. Je constate avec plaisir que, maintenant, la diffusion scientifique est l’une des missions officielles des universités françaises et que ces actions, qui
permettent à tous et notamment aux plus jeunes de « vivre et toucher » la science, perdurent au
sein d’Aix-Marseille Université.
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La lettre d’AMU n°30
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En réseau pour innover
La cellule de culture scientifique
s’appuie sur les réseaux qu’elle a
construits depuis 2011. Les deux
réseaux les plus emblématiques
sont le réseau des référents de
culture scientifique AMU et celui
des Vice-présidents et chargés de
mission culture scientifique et technique des universités françaises.
Le réseau des référents de culture
scientifique et technique est interne
à AMU, constitué de plus de 70
chercheurs et/ou chargés de communication des laboratoires et
composantes. Les référents font le
lien entre la cellule de culture scientifique et les laboratoires. Ils participent à la construction des actions
de diffusion et recherchent des
chercheurs intervenants. Le comité
se réunit deux fois par an depuis
2013.
Le réseau inter-universités a été initié
par AMU en juin 2014 dans le but de
se connaître et travailler ensemble
autour de problématiques communes. La rencontre a permis à une
trentaine de structures de se retrouver pour faire l’inventaire des projets
de culture scientifique et technique
dans les universités, et pour échanger sur les pratiques, la mutualisation des ressources, la réflexion sur
l’évaluation des actions et la participation à des projets européens.
L’université de Lorraine prolonge
cette initiative en organisant une
deuxième rencontre du réseau en
ouverture du congrès international
Science & You qui se déroulera le
2 juin 2015 à Nancy, en partenariat
avec la CPU.
Aix-Marseille Université, via la cellule
de culture scientifique et technique
est administratrice de l’Association
des musées et centres de sciences
pour le développement de la
culture scientifique technique et
industrielle (AMCSTI). Cette association fédère l’ensemble des
acteurs français agissant en culture
scientifique et technique. Elle est
force de proposition auprès des instances décisionnelles, notamment
le Ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche, afin
de faire reconnaître la médiation
scientifique comme un véritable
média au cœur des enjeux de
société.
La création et le développement
des actions de la cellule de culture
scientifique se font en synergie
avec de nombreux acteurs du territoire : Rectorat, EPST (établissement
public à caractère scientifique),
associations culturelles, artistes…
c.f. p.16 : intervention des partenaires
universitaires
Alexandre Escarguel
Maître de conférences PIIM
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J’ai succédé à Pierre Gravier comme chargé de mission « culture scientifique et technique » auprès du
président à partir de 2009 jusqu’à fin 2011. Fort du soutien de la direction de l’université et des collectivités locales (Conseil Régional PACA, Conseil Général des Bouches-du-Rhône), nous avons créé une
structure chargée de mener à bien les actions de diffusion de la culture scientifique, composée de
deux personnes. Elles ont permis le développement d’actions originales (collaborations avec le lycée
Victor-Hugo, le British Council, le Palais de la découverte, …) et l’accompagnement des laboratoires
de recherches impliqués dans cette démarche d’ouverture vers la société. La période 2009-2011 fut
marquée par la montée en puissance de nos actions avec plusieurs milliers de collégiens et de lycéens
rencontrant chaque année des chercheurs autour de sujets d’actualité : nanosciences, sociologie,
énergies renouvelables, optique, écosystèmes... C’est cette structure qui a permis, lors de la fusion des
trois universités d’Aix-Marseille de pérenniser un service au sein de la direction de la recherche et de
la valorisation d’AMU.
La lettre d’AMU n°30
Classe en visite au parc urbain des Papillons, à Marseille, dans le cadre d’atelier d’AMU
Les actions
Rencontrer les chercheurs
•Causeries pendant la Fête de la science et les Souks des sciences
•Visites des laboratoires « Labos si j’y suis »
•Parcours sonore scientifique « Echos des labos »
•Treize minutes Marseille
•Journées européennes du patrimoine
Expérimenter les sciences
•Ateliers d’AMU (scolaires et centres sociaux)
•Concours Faites de la science (scolaires)
•Stands Fête de la science et Souks des sciences
•RDV au Parc urbain des papillons
Former à la médiation scientifique
•Experimentarium (doctorants)
•Ma thèse en 180 s (doctorants), avec le collège doctoral
•FameLab (jeunes chercheurs, ingénieurs, doctorants), avec le British Council
•Master Médiation scientifique, Licence Plurisciences, IUT Chimie
Créer et diffuser des ressources
•P’tite question du mois : publiée dans la Lettre d’AMU, la réponse en quelques lignes à une question de recherche émanant des laboratoires AMU
•Doc’ en clip : portraits-vidéos de doctorants sur leur sujet de thèse
•Vidéos des Treize minutes : les interventions des chercheurs
•Expositions itinérantes : Effervesciences, Objets & histoires de sciences, hologrammes
La lettre d’AMU n°30
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Laurianne Bonnet
doctorante en mission complémentaire CST
Après ma licence de biologie cellulaire et mon master en pathologie humaine où j’ai suivi l’option
nutrition, j’ai décroché une bourse du Ministère pour financer ma thèse et poursuivre mes études dans
le laboratoire de recherche NORT (Nutrition, Obésité et Risque Thrombotique) situé sur le site de la
Timone à Marseille. Il y a quelques mois, j’ai été retenue en tant que doctorante en mission de diffusion
de la culture scientifique c’est-à-dire que j’anime des ateliers autour de la nutrition et de la biologie pour essayer de faire découvrir mon travail aux scolaires. Par exemple, je leur pose une question
comme « est-ce que l’on mange de l’ADN ? », il y a débat autour de cette question qui est suivi par
l’extraction de l’ADN de la banane elle-même ! C’est un réel plaisir que j’ai d’animer ces ateliers. Ils
m’ont permis de revenir aux bases de ma formation (la nutrition) et surtout, j’ai appris à m’adapter à
mon public ! Cette mission m’a confortée dans mon choix d’orientation et de carrière puisque j’aimerais devenir par la suite maître de conférences.
Gerlind Sulzenbacher
Ingénieur de recherche à l’AFMB
10
J’ai participé à mes premières actions de culture scientifique à l’occasion de la Fête de la science.
Nous avions organisé des visites du laboratoire pour des classes scolaires.
Je considère que la participation à des actions de culture scientifique est un devoir civique. La
société a besoin de savoir pourquoi nous faisons de la recherche, quels sont les sujets de nos
recherches. Il s’agit d’enlever la peur et le flou qui rendent le citoyen inquiet envers les questions
de sciences.
Avec les plus jeunes, on vise plutôt le souvenir ludique. Les ateliers d’animation cherchent à laisser
aux enfants des traces de sciences, des traces positives bien sûr !
Pour moi, c’est un exercice très enrichissant ; en expliquant à d’autres, on comprend mieux ce
que l’on fait ! C’est également très stimulant. Trouver le bon discours, continuellement le retravailler, l’adapter... J’ai notamment beaucoup apprécié le Souk des sciences de Belsunce où le public
est extrêmement varié.
La lettre d’AMU n°30
Promotion 2013-2014 d’étudiants en formation Experimentarium
La formation Experimentarium
La formation des doctorants est inscrite dans un réseau national « Experimentarium » avec les universités de Bourgogne, Normandie et Franche Comté dans le cadre des Investissements d’avenir pour les
années 2015-2018. Elle accompagne le doctorant dans la création d’une animation sur son sujet de
thèse et sur sa démarche de recherche. Elle se déroule en plusieurs temps : une rencontre individuelle
avec le doctorant dans son laboratoire, une session collective de répétitions des animations et enfin
la rencontre avec des collégiens.
La lettre d’AMU n°30
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Aix-Marseille
Université, un
patrimoine scientifique
insoupçonné
Aix-Marseille Université dispose
d’une des plus importantes collections régionales. Elle détient
800 000 et 1 000 0000 échantillons
de sciences naturelles et plusieurs
milliers d’instruments dont certains
très rares remontent au 17e siècle.
Parmi ses collections, figurent des
herbiers (environ 400 000), des
squelettes et des animaux naturalisés ou conservés en fluides (plusieurs milliers d’échantillons), des
roches, des minéraux et des fossiles (350 000). Ces collections renferment aussi des instruments de
la recherche quotidienne et des
instruments plus emblématiques
qui ont contribué à de grandes
découvertes scientifiques. On
peut citer le cercle répétiteur
de Borda-Lenoir en astronomie,
à l’origine des mesures qui ont
permis de définir le mètre, unité
de mesure aujourd’hui internationale, ou bien l’interféromètre qui
permit de prouver l’existence de
la couche d’ozone et de mesurer
son épaisseur.
A l’origine, les collections ont été
constituées par des chercheurs et
des enseignants-chercheurs qui
ont collecté, prélevé, fabriqué
ou reçu en legs ou dons de nombreux objets rassemblés à des fins
d’études scientifiques ou pédagogiques. Au fil des siècles, d’exceptionnelles collections de sciences
naturelles, d’instruments ou d’arts
ont été constituées. C’est toujours
de cette manière que les chercheurs alimentent les collections.
Ainsi, pendant longtemps, les
collections universitaires sont restées organisées par grandes disciplines et gérées au sein des unités
par des enseignants-chercheurs
bénévoles. Cependant, devant
l’ampleur des collections constituées (nombre d’échantillons et
volumes occupés), la nécessité
de gérer ces fonds de manière
plus professionnelle (meilleure
conservation) et de les rendre
accessibles au plus grand nombre
(inventaire, prêts, consultations
des échantillons), de nombreuses
universités ont organisé leurs collections en service.
C’est en ce sens, qu’AMU soucieuse de conserver ce patrimoine,
de
grande
valeur
patrimoniale, et, parfois, de
renommée internationale, a instauré une gestion transversale aux
laboratoires et aux composantes.
Aujourd’hui, se pose la question
de rassembler ces collections
éparpillées sur une dizaine de sites
universitaires pour constituer des
pôles patrimoniaux permettant
une véritable gestion et conservation des collections.
Les collections, un outil pour la recherche et l’enseignement
12
Les collections de sciences naturelles d’AMU sont référencées au sein de plusieurs bases nationales et
internationales relatives à la biodiversité : Global Biodiversity Information Facility (http://www.gbif.fr/) ;
Transtyfipal (http://transtyfipal.u-bourgogne.fr/) et E-RecolNat (http://recolnat.org/). Les collections
d’instruments d’AMU sont référencées au sein de deux bases nationales : Palissy (http://www.culture.
gouv.fr/culture/inventai/patrimoine/) et PATSTEC (http://www.patstec.fr/).
Par ailleurs, chaque année, les collections sont mobilisées dans 23 unités d’enseignement notamment
en botanique, paléontologie et zoologie mais également en physique. Ainsi, les collections entrent
directement dans le cursus de formation de plus de 2500 étudiants par an.
La lettre d’AMU n°30
Chiffres-clés :
150 000
macro-fossiles
15 000
cellules de micro-paléontologie
250 000
échantillons de roches
480 000
échantillons d’herbiers
2 000
spécimens de zoologie
511
échantillons du Musée Colonial
642
instruments de Physique
160
instruments d’astronomie classés
(sur plusieurs centaines d’instruments)
13
Visite d’un chercheur de Kew (herbier international)
pour l’étude des palmiers de Madagascar, en 2014
La lettre d’AMU n°30
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Le patrimoine des universités, parfois considérable, est largement
méconnu. Faire connaitre et
reconnaitre le patrimoine d’AMU
nécessite de le rendre visible en
l’intégrant dans des réseaux de
recherche, d’enseignements et
de diffusion des savoirs à différentes échelles.
A l’échelle régionale, en organisant une Journée d’études en
avril 2014 sur le site St-Charles et
en nous rapprochant des professionnels du patrimoine comme la
Direction Régionale des Affaires
Culturelle et d’autres grandes
institutions possédant du patrimoine (Musées et Muséums,
Archives municipales…), nous
avons non seulement replacé
le patrimoine universitaire dans
le paysage régional mais également constitué un important
réseau. A l’échelle nationale,
nous avons établi des collaborations avec le Muséum national
d’Histoire Naturelle (Réseau des
herbiers, Programme E-Recolnat)
et le Musée National des Arts et
Métiers (convention Patstec) ainsi
que des services du patrimoine
de plusieurs universités française
(Programme Transtyfipal). Enfin, au
niveau international, nous avons
inscrit Aix-Marseille Université à
l’échelle européenne en participant de manière active au
Réseau Européen du Patrimoine
Universitaire (UNIVERSEUM) dans
lequel les universités françaises
sont très peu représentées.
Françoise Blanc
Technicienne Gestion des collections
14
Depuis 2012, je suis technicienne au sein de la cellule patrimoine scientifique où j’assure la gestion des collections de botanique et de zoologie sur le site St-Charles. Afin que les collections
soient conservées correctement puis utilisables, je réalise leur reconditionnement, je surveille et je
traite préventivement les éventuelles attaques parasitaires. Mais mon activité principale consiste
à classer et à ranger les collections : c’est la conservation des collections. Je facilite également
l’accessibilité des collections aux chercheurs, aux enseignants et au public : c’est la valorisation
des collections. Pour cela, je réalise des inventaires que l’on peut consulter sur des bases via le net.
Je prépare les échantillons lorsque des chercheurs viennent les consulter ou lorsqu’ils sont envoyés
en prêts ; enfin, je mets à disposition les collections patrimoniales dont certaines sont toujours utilisées en Travaux Pratiques. Seule une partie des collections a pu être inventoriée pour le moment
étant donné l’ampleur de l’accumulation des échantillons depuis ces 30 dernières années. Les
collections sont vivantes, je prends plaisir à découvrir et à faire découvrir le potentiel de recherche
et d’enseignement qui se cache derrière chaque échantillon. Aujourd’hui, je mesure l’importance
de ces collections, patrimoine scientifique et historique irremplaçable et si fragile.
La lettre d’AMU n°30
Echantillon support-témoin du nombre chromosomique d’une espèce de
Campanulacée récoltée par J. Contandriopoulos en Iran en 1977.
Informations afférentes consultables sur la base internationale du GBIF.
Herbier de Cytogénétique - MARS herbarium - Aix-Marseille Université
Bruno Vila
Chargé de mission « Patrimoine scientifique »
Je suis Maître de Conférences au sein d’Aix-Marseille Université depuis 11 ans où j’enseigne l’écologie et la botanique. Très tôt, par mes activités de recherche qui trouvent au sein des collections un support d’étude, j’ai été sensibilisé à leur conservation. Peu à peu, j’ai découvert et pris
conscience du formidable patrimoine de l’université. Je me suis rapidement impliqué dans la
gestion d’un des herbiers et en interagissant avec mes homologues au sein des collections de
Paléontologie et d’Astronomie.
En 2012, avec la fusion des universités, le Président Yvon Berland m’a nommé Chargé de mission
du Patrimoine scientifique d’AMU. Responsable de l’ensemble des collections, je dois définir une
politique de gestion du patrimoine universitaire c’est-à-dire de conservation et de valorisation des
collections sous l’autorité du Vice-président Recherche et de la Vice-présidente déléguée à la
culture scientifique. En 2013, j’ai validé mon expérience et mes compétences dans la gestion du
patrimoine en passant une équivalence de Conservateur du Patrimoine Scientifique Technique et
Naturel.
En tant que Chargé de mission du Patrimoine, j’ai plusieurs objectifs : fédérer le patrimoine, définir
les lieux les plus appropriés pour la conservation des collections et mettre en place les actions à
mener pour leur valorisation patrimoniale, scientifique et pédagogique. Pour ce faire, j’ai constitué un groupe de travail avec les référents scientifiques de l’ensemble des collections. Plusieurs
actions comme des inventaires et leur publication au sein de bases nationales ou internationales,
l’inscription de collections au titre de Monuments historiques ou la mise en place d’événements
vers le grand public traduisent l’intérêt pour ces collections et la nécessité de mettre en place un
service structuré. Il reste encore beaucoup à faire pour la plus importante des collections de la
région PACA.
La lettre d’AMU n°30
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Quels ont été pour vous les
avantages et les retours
du premier workshop
organisé en 2014 par la
cellule de CST d’ AMU ?
QUESTIONS
à Michel Robert
Vice-président-CVU (Conseil de
la Vie Universitaire) de l’université
de Lorraine en charge de la
culture scientifique et technique
et Nicolas Beck
16
Responsable de l’équipe CST
de l’université de Lorraine,
organisateurs du deuxième
workshop de culture scientifique
réunissant les Vice-présidents
et chargés de mission CST des
universités
Il était important de se rencontrer pour se connaitre, avoir une
idée des actions des uns et des
autres, et enrichir nos pratiques,
notamment à l’aide de futures
collaborations via des réseaux et
partenariats.
Dans le contexte varié du paysage de la CST des universités
françaises, il était également
intéressant de découvrir et de
comprendre les différents types
de rattachement de la CST suivant les établissements. En fait,
la CST est tantôt rattachée à la
vice-présidence Recherche et
à la Direction de la recherche
et de la valorisation et tantôt à
la vice-présidence CVU et à la
Direction de la vie universitaire et
de la culture. Cela a probablement des conséquences sur le
degré de transversalité des projets de CST, entre sciences et arts
par exemple.
Qu’attendez-vous du
prochain workshop
qui aura lieu le 2 juin
2015 à Nancy ?
L’initiative de cette rencontre des
responsables universitaires de la
CST est maintenant appuyée et
soutenue par la Conférence des
Présidents d’Université. Nous désirons en faire un moment de rencontre qui pourra déboucher sur
des groupes de travail et, pourquoi pas, un comité de pilotage.
Il nous a aussi semblé intéressant
d’associer d’autres partenaires
comme l’AMCSTI (association des
musées et centres pour le développement de la culture scientifique technique et industrielle),
l’OCIM (l’office de coopération
et d’information muséales) et
A+U+C (Art + Université + Culture)
que nous avons invitées.
Le 2 juin, une table ronde permettra à l’ensemble des participants
de discuter du rôle du réseau, de
son organisation et des relations
avec les futures régions, alors
que l’après-midi sera réservé
à l’échange sur des actions et
projets phares de CST, chacune
exposée en un format court (3
min) qui permet un aperçu global
et n’empêche pas les conversations informelles par la suite.
La lettre d’AMU n°30
Le dossier > La vie des Conseils > Au cœur des campus > Les directions > Métiers > À l’honneur >
La vie des labos > La science pour tous > Innovation > Ensemble > Paroles d’experts > Brèves >
Retrouvez les procès-verbaux des conseils dans leur intégralité sur : www.univ-amu.fr
(Rubrique Université/Instances)
Conseil d'Administration
24 février 2015
Ordre du jour
• Approbation du procès-verbal
du Conseil d’Administration du 27
janvier 2015
• Actualités
• Plan d’audit pour 2015 présenté
par Monsieur Philippe Djambazian
• Plan de reconstitution du fonds
de roulement présenté par le
Président
• Présentation du projet de Gestion
budgétaire et comptable
publique par Mesdames
Carpentier et Leclercq
• DEVE
>> Diplômes en partenariat à
l’international 2015/2016 :
-Création
et renouvellement
>> Modifications de l’offre de
formation
>> Convention cadre CPGE
>> Organisation de l’année
universitaire : bornage (principe)
et définition des périodes
d’inscriptions administratives et
pédagogiques 2015/2016
• DRH
>> Remise gracieuse
>> Campagne d’emplois BIATSS
2015 : modification
• DCP
>> Politique d’achat de
l’université : Adoption du
référentiel NACRES abrogeant le
référentiel Inter-EPST
>> Liste des marchés publics
conclus en 2014
•
•
•
•
•
>> Liste des conventions de
groupement de commande
établies en application de l’article
8 du code des marchés publics
DAJI
>> Modifications des statuts d’AMU
>> Concessions de logement
DRV
>> Critères d’attribution de
l’éméritat pour les MCF-HDR
>> Propositions de nomination au
grade de Docteur Honoris Causa
– campagne 2015
SCASC
>> Remise de chèques cadeaux
SCD
>> Modifications du règlement
intérieur
Questions diverses
Relevé de décisions
Approbations :
• La campagne de création et
renouvellement de Diplômes en
partenariat international (DPI).
• Les demandes de modifications des structures d’enseignement concernant des diplômes
nationaux.
• La convention cadre fixant les
conditions de coopération entre
l’université et les lycées publics à
classes préparatoires aux grandes
écoles (CPGE) de l’académie
d’Aix-Marseille.
• Les périodes et modalités d’inscription des étudiants pour l’année
universitaire 2015/2016.
La lettre d’AMU n°30
• La demande de remise gracieuse
d’un montant de 13461,40 euros
pour un agent d’Aix-Marseille
Université.
• La modification de la campagne
d’emplois 2015.
• L’adoption du référentiel NACRES
abrogeant le référentiel Inter-EPST.
• Les modifications apportées aux
statuts d’Aix-Marseille Université.
• Les attributions de concessions de
logement (nécessité absolue de
service jusqu’au 31 août 2015) à
Messieurs Brochard, Likion, Kock et
Mme Mancilla.
• Les critères d’attribution de l’éméritat pour les maitres de confé-
rences habilités à diriger des
recherches.
• Les propositions de nomination au
grade de Docteur Honoris Causa
pour la campagne 2015.
• La remise de chèques cadeaux
pour l’année 2015 :
>> d’une valeur de 20 € par enfant
(âgés de 0 à 12 ans),
>> d’une valeur de 70 € par agent
retraité.
• Les modifications apportées au
Règlement intérieur du Service
commun de la documentation.
17
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Conseil Académique
Commission de la Recherche
17 février 2015
Ordre du jour
Relevé de décisions
•
•
•
•
Modification de la note sur les
missions complémentaires hors
enseignement pouvant être réalisées
par les doctorants contractuels
Il a été proposé aux membres de la
Commission Recherche d’amender
la précédente version de la note sur
les missions complémentaires hors
enseignement pouvant être réalisées
par les doctorants contractuels en
précisant toutes les missions éligibles.
Outre les missions d’expertises, sont
ajoutées désormais les missions de
diffusion de la culture scientifique et
technique ainsi que celles de la valorisation des résultats de la recherche
scientifique et technique. Cette
actualisation permet d’actualiser
les dispositions relatives au calcul du
montant de la contribution versée
par le partenaire bénéficiaire de la
prestation du doctorant. La nouvelle
rédaction a été validée à l’unanimité
par les membres de la Commission
présents ou représentés.
•
•
•
•
•
•
Informations
Approbation de procès-verbaux
Point sur les travaux du COS
Modification de la note sur les
missions complémentaires hors
enseignement pouvant être
réalisées par les doctorants
contractuels
Règlement intérieur du Centre
de physique théorique (CPT UMR
7346)
Participation d’AMU à 2
Groupements de recherche
(GDR)
Aspects financiers
Demandes de dispenses de
master
Demandes de cotutelles de thèse
Questions diverses
Règlement intérieur du Centre de
physique théorique (CPT UMR 7346)
Le Centre de physique théorique (CPT
UMR 7346) s’est doté d’un nouveau
règlement intérieur. Il l’a présenté à
la DRV et au service des affaires juridiques pour expertise. La Commission
Recherche a voté à l’unanimité cette
nouvelle rédaction.
18
Participation d’AMU à 2 GDR
La DRV a reçu deux demandes de
renouvellement de la participation d’AMU à des Groupements de
recherche. La première concerne le
Groupement de recherche d’analyse multifractale (GDR AM 3475) et
est portée par l’I2M (UMR 7373). La
seconde demande concerne le GDR
analyse fonctionnelle, harmonique et
probabilités (GDR AFHP 2753) porté
également par l’I2M.
• Analyse multifractale (GDR AM
3475)
Le GDR analyse multifractale a été
créé en 2011 mais est entré en fonction en janvier 2012. Il regroupe 15
équipes de recherche. L’objet de ce
GDR est de promouvoir et structurer la
recherche autour de l’analyse multifractale tant en mathématiques que
dans différents domaines d’applications : physique, traitement du signal
et de l’image, sciences de la vie,
météorologie, géographie humaine.
Le renouvellement du GDR AM est
validé par un vote à l’unanimité des
membres de la Commission assorti de
la recommandation de participation
d’AMU au Comité Scientifique du
GDR.
• Analyse fonctionnelle, harmonique et probabilités (GDR AFHP
2753)
Le GDR analyse fonctionnelle, harmonique et probabilités a été créé
en l’an 2000. Il regroupe 18 équipes
de recherche. L’objet de ce GDR est
double :
>> insérer les doctorants et postdoctorants dans la communauté
mathématique,
>> favoriser et fédérer les interactions entre les divers aspects de
l’analyse fonctionnelle, de l’analyse harmonique et des probabilités, ainsi que le développement
de nouvelles passerelles vers
d’autres domaines comme celui
La lettre d’AMU n°30
de la théorie géométrique des
groupes.
Le renouvellement de la participation
d’AMU au GDR AFHP est validé par
un vote unanime de la Commission
Recherche.
résidant en Allemagne, docteur
en histoire de l’art.
La Commission Recherche a validé
la transmission de ces 2 dossiers de
demande de subvention au Conseil
Général des Bouches-du-Rhône.
Aspects financiers
Deux demandes de subvention ont
été présentées.
La première concerne une demande
de subvention dont le principe a déjà
été validé en CR du mois de janvier
2015 : Les rencontres du LID2MS « Droit
& Arts» ». Le plan de financement de
ce cycle de conférences sur le droit
et les arts a été revu à la demande
du Conseil Général des Bouches-duRhône et doit faire l’objet d’un vote
formel dans sa version définitive.
La seconde concerne le programme
de recherche de la Fondation IMéRA
autour de 3 opérations :
• 1. “Affirmative Action and the End
of Empires: “Integration” in France
(1955-1962)”
Todd
Shepard,
Chercheur senior américain, historien, professeur à la Johns Hopkins
University
• 2. « Across Oceans, Time Zones,
Languages,
and
Bacterial
Membranes A Transdisciplinary
Collaboration on Pilus Assembly
and Bacterial » Katrina Forest,
Chercheur senior américaine, professeur de bactériologie à l’université de Wisconsin-Madison
• 3.“Corps étranger : une étude
multidisciplinaire des représentations de femmes migrantes âgées
dans leur société d’accueil” Ilana
Salama Ortar, artiste israélienne
Demandes de dispenses de master
La
Commission
Recherche
a
approuvé à l’unanimité les 10
demandes de dispenses de master 2
présentées par :
• l’ED 62 (Sciences de la vie et de la
santé de Marseille) pour le laboratoire URMITE -UMR 7278.
• l’ED 251 (Sciences de l’environnement) pour le laboratoire IMBE
(UMR 7263).
• l’ED 352 (Physique et sciences
de la matière) pour les laboratoires CINaM (UMR 7325) et Institut
Fresnel (UMR 7249).
• l’ED 354 (Langues, lettres et arts)
pour les laboratoires LESA –EA 3274
- (3 dossiers), CIELAM (EA 4235) et
LPL (UMR 7309).
• l’ED 356 (Cognition, langage, éducation) pour les laboratoires IHP
(EA 3276), LPS (EA 849) et ADEF (EA
4671).
• l’ED 372 (Sciences économiques
et de gestion) pour le laboratoire
GREQAM (UMR 7316).
Demandes de cotutelles de thèses
La
Commission
Recherche
a
approuvé à l’unanimité 11 des 12
demandes de co-tutelle internationales de thèses entre Aix-Marseille
Université et :
• L’Ecole polytechnique de Montréal
(Canada) pour le LBA (UMR_T 24) :
•
•
•
•
•
« 
Comment les variations posturales, géométriques et mécaniques influencent-elles la mobilité
du rachis et sa vulnérabilité en
condition de traumatisme ? » ;
La faculté des lettres et des
sciences
humaines
de
Sfax
(Tunisie) pour le LAMES (UMR
7305) : « La prostitution clandestine
à Sfax : migration, santé et économie informelle » ;
La faculté des sciences de Tunis
(Tunisie) pour URMITE (UM 63) :
« Déterminisme du support moléculaire et de l’épidémiologie de la
résistance aux antibiotiques chez
des BNG d’origine clinique » ;
La Kaohsiung Medical University
de Taïwan (Chine) pour le CINaM
(UMR
7325) :
« Biodegradable
poly(aminoester) dendrimers for
nucleic acid delivery in cancer
gene therapy » ;
l’Università degli studi della Tuscia
(Italie) pour TELEMME (UMR 7303) :
« Quitter la France pour la Rome
fasciste. Les « borgate » pour
rapatriés Trullo e Tufello : parcours
migratoires, réseaux transnationaux, phénomènes circulatoires »
et pour l’ISM2 (7313) : « Molecular
mechanisms underlying wheat
resistance to Fusarium Head Blight
and role of mycotoxins during the
infection process » ;
L’université
autonome
de
Barcelone (Espagne) pour le CPPM
(UMR 7346) : « Recherche de la
désintégration en deux quarks
bottom du boson de Higgs produit
en association avec deux quarks
19
La lettre d’AMU n°30
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•
•
•
•
top dans les données du Run 2 du
LHC avec l’expérience ATLAS » ;
L’université de Cape Town (Afrique
du Sud) pour le LAM (UMR 7326) :
« Distribution de la matière baryonique et non baryonique dans les
galaxies spirales et irrégulières » ;
L’université de Sydney (Australie)
pour l’Institut Fresnel (UMR 7249) :
« Controlling
emission
with
Metamaterial » et pour l’Institut
Fresnel (UMR 7249) : « Antennes
optiques » ;
L’université
Shahid
Beheshti
(Iran) pour l’IMBE (UMR 7263) :
« Changements hydroclimatiques
et dynamiques de végétation
dans les bassins des lacs Arjan et
Maharlou dans le sud-ouest d’Iran
au cours de l’Holocène basés sur
les analyses sédimentologiques,
géochimiques et pollinique ».
La demande de co-tutelle avec
l’Ecole supérieure des beaux-arts
de Tunis a été différée pour permettre aux porteurs de développer plus longuement les travaux
de recherche envisagés.
Questions diverses
Deux questions diverses ont été soumises à la validation de la Commission
Recherche : la validation du renouvellement de la convention de partenariat IFSTTAR-AMU pour le LBA et la
transmission du dossier de demande
de financement des « Doctoriales »
aux collectivités territoriales.
• Renouvellement de la convention
de partenariat entre l’IFSTTAR et
AMU pour le Laboratoire de bio-
mécanique appliquée (LBA UMR_T
24)
Cette proposition de renouvellement de la convention de partenariat AMU-IFSTTAR pour le compte du
Laboratoire de biomécanique appliquée (LBA UMR_T 24) a pour objet de
définir les dispositions générales de la
collaboration entre l’IFSTTAR et AMU :
• les rattachements et missions de
l’UMR,
• les modalités de fonctionnement
de l’UMR,
• les moyens financiers, humains,
matériels et immobiliers de l’UMR,
• la gestion des personnels de l’UMR,
• la santé et la sécurité des personnels de l’UMR,
• les activités contractuelles,
• la propriété intellectuelle, les
transferts de technologie et la
valorisation,
• les modalités de publications et de
communication,
• les modalités de l’évaluation de
l’UMR.
La convention est établie pour une
durée de quatre ans à compter
du 1er janvier 2012. La Commission
Recherche a proposé à l’unanimité
un avis favorable à sa signature.
• Transmission
du
dossier
de
demande de subvention de la
manifestation « Doctoriales 2015 »
aux collectivités territoriales
La demande de financement relative
à la manifestation récurrente destinée à l’insertion professionnelle des
jeunes doctorants « les Doctoriales »
porté par le collège Doctoral a été
examinée en Commission Recherche.
La session 2015 aura lieu du 8 au 12
juin 2015 à La Baume-les-Aix. Cette
manifestation de 4 jours est organisée comme un temps unique de rencontres entre de jeunes chercheurs
d’AMU et les acteurs du monde socioéconomique avec pour objectifs de :
• Renforcer l’action d’AMU au sein
du territoire en diversifiant les partenariats et les modes d’action
entre les mondes académique et
socio-économique le plus largement possible.
• Être un vecteur médiatique complémentaire de reconnaissance
de l’image professionnelle d’AMU
• Promouvoir l’insertion de nos doctorants dans le marché de l’emploi
tendu.
• Transmettre aux doctorants une
dimension « d’entrepreneur » en
développant « l’esprit d’entreprendre » qui leur fait parfois
défaut.
• Prendre en compte de nouvelles
contraintes financières.
• Une centaine de participants est
attendue à laquelle il faut ajouter les intervenants entreprises. La
participation d’AMU aux recettes
s’élève à 10 000€ et le montant global du projet proposé à
la validation de la Commission
Recherche est porté à 76 600€.
La Commission Recherche a
validé la transmission du dossier de
demande de subvention du projet
Doctoriales aux collectivités territoriales concernées.
20
La lettre d’AMU n°30
Commission de la Formation et de la Vie Universitaire
12 février 2015
Ordre du jour
• Bilan des politiques formation et vie
étudiante 2013/2014
• Diplômes en partenariat à
l’international 2015/2016 : créations
/ renouvellements
• Modifications de l’offre de
formation
• Cursus étudiants CPGE
• Année universitaire 2015/2016 :
bornage et périodes d’inscriptions
administratives et pédagogiques
• Appel à projets Région 2015 :
examen des candidatures
• Avis de la commission FSDIE projets
du 29 janvier 2015
Relevé de décisions
Bilan des politiques formation et vie
étudiante 2013/2014
Un bilan des politiques menées par
AMU en 2013/2014 en matière de
formation et de vie étudiante a été
exposé en séance. Les échanges
consécutifs à cette présentation
ont plus particulièrement porté sur
l’importance des enquêtes d’insertion professionnelle, qui pourraient
avantageusement s’articuler avec
la construction de réseaux d’anciens
étudiants.
Diplômes en partenariat à
l’international 2015/2016 : créations /
renouvellements
La CFVU a émis un avis favorable aux
créations / renouvellements de trois
diplômes en partenariat à l’international pour 2015/2016.
La lettre d’AMU n°30
Modifications de l’offre de formation
La CFVU a émis un avis favorable à
deux types de demandes de modifications de l’offre de formation.
Des modifications dont la validation
dépend de la compétence décisionnelle de la DGESIP ont d’une part été
étudiées ; des modifications relevant
de l’autonomie pédagogique de
l’établissement ont d’autre part été
discutées.
Ces opérations s’inscrivent pleinement dans la perspective d’un
pilotage rationalisé de l’offre de formation qui permette de proposer
aux usagers des conditions d’études
optimales.
Cursus étudiants CPGE
La CFVU s’est prononcée en faveur
du projet de convention-cadre fixant
les conditions de coopération pédagogique entre les universités et les
lycées publics à classes préparatoires
aux grandes écoles (CPGE) de l’académie d’Aix-Marseille.
Parallèlement,
la
Commission
Formation a approuvé l’institution
d’un régime spécial d’études au
bénéfice des étudiants inscrits simultanément à AMU et en CPGE.
Année universitaire 2015/2016 :
bornage et périodes d’inscriptions
administratives et pédagogiques
En préparation de la rentrée universitaire 2015, la CFVU a émis un avis
favorable au projet de bornage et
de périodes d’inscriptions administratives et pédagogiques propres
à l’année 2015/2016. Ces éléments
de cadrage visent une harmonisation maximale des pratiques, tout en
laissant aux composantes la latitude
nécessaire à une prise en compte de
leurs spécificités. Ces mesures garantiront une rentrée pédagogique des
étudiants réalisée dans les meilleures
conditions.
Appel à projets Région 2015 :
examen des candidatures
La CFVU a validé les demandes de
subventions formulées par les composantes auprès de la Région PACA
dans le cadre de l’appel à projets Vie
étudiante 2015.
Une réflexion a été menée en séance
sur les modalités d’une diffusion élargie de ce type d’appel à projets au
sein de l’établissement. Afin de permettre aux composantes d’optimiser
l’ingénierie du montage des candidatures, une explicitation des critères
pris en considération par les financeurs a également été sollicitée.
Avis de la commission FSDIE projets
du 29 janvier 2015
La CFVU a approuvé les propositions
de financement de la commission
FSDIE projets du 29 janvier 2015.
21
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ALLSH
Le Grand séminaire international
de la Maison de la recherche
Créée en 2013 à l’entrée du site
Schuman de la faculté ALLSH, la
Maison de la recherche fédère
11 unités de recherche en arts,
lettres, langues, philosophie et
psychologie. Elle offre à ses doctorants et à ses chercheurs, des
espaces de travail et d’expérimentation communs, ainsi qu’un
service de gestion mutualisé.
Cette infrastructure nouvelle a
permis aux unités de recherche
de se lancer dans une programmation scientifique ambitieuse,
à la fois ouverte aux interdisciplinarités les plus originales et
soucieuse de toucher un public
élargi.
C’est ainsi qu’est né, à l’automne
2014, le Grand séminaire de la
Maison de la recherche. Son
objectif est d’accueillir chercheurs, philosophes, artistes, écri-
vains et intellectuels de renom,
afin qu’ils puissent y présenter
leur œuvre et nourrir le débat
sur la place des humanités dans
la cité. Situé au rez-de-chaussée
du pôle Multimédia, le séminaire
est ouvert à l’ensemble de la
communauté universitaire durant
l’année universitaire.
Le programme 2014-2015 était
centré sur Esthétique et politique
de la modernité. Il s’agissait d’interroger la réflexion, ou le repli,
esthétique comme instruments
pour penser la place et les enjeux
du politique dans le monde
contemporain : quelle place
aujourd’hui pour le Beau ? Dans
quel monde ? Et comment hériter
de la haine, de l’horreur, de l’antisémitisme dans notre culture ?
Le séminaire a été inauguré le 26
novembre par un entretien avec
Gao Xingjian, prix Nobel de littérature, et la projection de son film
Le Deuil de la beauté.
Le 18 février, Jan Miernowski, professeur à l’université du Wisconsin,
Madison, a présenté son livre La
Beauté de la haine (Droz, 2014),
avec une conférence intitulée
« Des guerres de religion aux
guerres de religion – XVIe-XXIe
siècles »
Le 22 avril, Peter Trawny, éditeur
des Cahiers noirs de Heidegger,
s’est interrogé avec Gérard
Bensoussan, professeur à l’université de Strasbourg, sur la possibilité pour notre culture d’hériter
de la philosophie de Heidegger
malgré son antisémitisme.
Le cycle 2015-2016 du Grand
séminaire portera sur le thème de
La Valeur.
Les journées portes ouvertes
de la Maison de la recherche
22
Les journées portes ouvertes de la Maison de la recherche sont pilotées par les unités de recherche.
Cette année, l’initiative a été donnée aux doctorants, qui ont choisi pour thème Perception, expression, interaction. Les communications ont été sélectionnées à partir de propositions émanant de
l’ensemble des laboratoires, en privilégiant les projets collectifs et transversaux. Les journées se sont
achevées par une table-ronde sur l’avenir professionnel des futurs docteurs.
Plus d’informations : http://allsh.univ-amu.fr/maison-recherche
Web-magazine de la Maison de la recherche : http://allsh.univ-amu.fr/maison-recherche/magazine
La lettre d’AMU n°30
Le grand séminaire de la Maison de la recherche
est né en 2014 dans le but d’accueillir des
intellectuels et artistes de renom afin de nourrir le
débat sur la place des humanités dans la cité.
23
Bâtiment de la Maison de la Recherche
La lettre d’AMU n°30
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Un référent fluides
pour des consommations d’énergies maitrisées
Rattaché à la direction d’exploitation du patrimoine immobilier et logistique (DEPIL), le poste
de référent fluides, occupé par
Aurélien Bertin, a été créé dans le
cadre de la nouvelle organisation
administrative et technique des
services de l’université. Il assure
ses fonctions au sein de l’équipe
du pôle maintenance et exploitation, sous la responsabilité hiérarchique du directeur de pôle,
Patrice Nerozzi, et en étroite collaboration avec la direction du
développement durable.
Il s’agit d’un métier récent et de
fonctions dites « émergeantes »
dans les établissements publics
possédant un grand patrimoine
immobilier. Le référent énergies
fluides répond à une préoccupation d’ordre économique et un
enjeu environnemental.
24
La principale mission est de maîtriser et d’analyser les consommations d’énergie (électricité, gaz,
réseau de chaleur, fioul) et d’eau
liées au patrimoine immobilier et
au fonctionnement d’AMU.
Le
référent
« fluides »
est
I’interlocuteur des prestataires
et fournisseurs d’énergie d’AMU.
Depuis janvier 2015, un budget
unique « fluides » permet de suivre
au plus près les dépenses d’énergies. Cela représente 10 M€
annuels. Le potentiel d’économie
est réel, en intervenant sur trois
principaux champs d’actions :
•La communication et la sensibilisation des usagers et personnels de l’université, par des
retours réguliers d’information
de l’état des consommations et
de leur évolution. Par exemple
à l’université de Barcelone,
une étude a démontré que la
communication auprès des
usagers a permis de diminuer
les dépenses d’énergies. A AixMarseille Université, un réseau
de correspondants fluides présent sur chaque site d’AMU va
être mis en place. Ils seront le
point d’entrée d’une communication périodique de l’évolution
des
consommations
d’énergie et d’eau de leur site.
Et très vite via la Lettre d’AMU
un encart sera réservé trimestriellement pour informer et
conseiller les bonnes pratiques
et éco gestes au quotidien,
sans pour autant porter atteinte
au confort des usagers. Il s’agit
de développer un dialogue
constructif.
•L’adaptation
au
contexte
réglementaire,
avec
les
échéances de fin des tarifs
réglementés d’achat de gaz
en 2015 et d’électricité en
2016, et les appels d’offres qui
en découlent (Loi Nome du 7
décembre 2010). C’est l’occasion de définir les stratégies
d’achat énergétiques.
•Aurélien Bertin : « Afin de
répondre aux obligations régle-
mentaires, AMU a lancé un
marché d’achat de gaz en
collaboration avec la direction
de la commande publique, le
service achats et avec l’aide
d’un bureau d’étude spécialisé dans l’achat d’énergie.
Les achats de gaz se feront
tous les deux ans sur le marché
ouvert de fourniture de gaz.
En ce qui concerne l’achat
d’électricité, AMU travaille
avec le SAE (Service Achat de
l’Etat) qui dépend du ministère
des finances. Le SAE établira
l’appel d’offres sur la base de
nos profils de consommations.
Actuellement nous avons en
charge la définition de notre
profil de consommations pour
chacun des points de livraison.
Nous avons consolidé une base
de données conséquente avec
l’historique des consommations
en volume et en valeur ».
•Un suivi budgétaire et des
consommations en temps réel
au moyen de différents outils,
indicateurs et tableaux de bord
permettant de repérer les surconsommations et les économies possibles sur les 58 sites (par
exemple due à des fuites ou à
des problèmes techniques).
Ce métier implique également de
suivre les évolutions techniques
dans le domaine de l’énergie et
des matériels de chauffe et rafraîchissement des locaux.
Ses missions consistant majoritai-
La lettre d’AMU n°26
Patrice Nerozzi et Aurélien Bertin
rement à informer et conseiller, le
référent fluide doit posséder d’excellentes capacités relationnelles
et d’écoute.
Un plan d’action d’économie
d’énergie, validé par la gouvernance, a été mis en place depuis
le début de l’année. Les premiers
effets seront visibles dès 2015 et
s’accéléreront en 2016. Dès sa
constitution en 2012, AMU s’est
engagé dans une démarche
maîtrisée de ses dépenses énergétiques à travers la mise en
œuvre de son schéma énergétique et patrimonial, piloté par
la direction du développement
durable. Il s’agit d’une analyse
de l’ensemble des dépenses de
consommations des bâtiments
en adéquation avec le patrimoine bâti et nuancé à l’aléa
climatique. Après avoir comparé
sur trois ans ces consommations,
un classement des bâtiments
a été fait et des actions ont pu
être menées telles que l’application de nouvelles régulations,
accompagner le changement
des comportements des usagers,
ou encore proposer une nouvelle solution d’éclairage. Ainsi,
la décision a été prise d’installer dans les prochains mois des
détecteurs de présence dans
tous les lieux de circulation et les
sanitaires, les éclairages publics
des locaux représentant 18 % des
5,4 M€ dépensés en électricité.
L’économie sera conséquente.
La lettre d’AMU n°30
Le référent fluide participe également à l’accompagnement
de certains sites de composantes
vers des certifications de performances énergétiques (ISO 50001).
Les réseaux :
Aurélien Bertin participe à un
réseau de référents fluides des
collectivités et autres établissements publics, les échanges et
retours d’expérience de chacun
sont réguliers.
AMU a intégré en mars 2015 le premier réseau pour la performance
énergétique
de
partenaires
publics en PACA. La philosophie
de ce réseau est d’accélérer la
démarche de performance énergétique. Le réseau est constitué
des hôpitaux de Toulon, Allauch
et Montfavet, de la RTM, des villes
d’Istres et de Toulon. Ce réseau
propose l’expertise de professionnels et un partage d’expérience.
turation regroupée par campus
permet un traitement plus rapide
des factures : 6 factures mensuelles en remplacent 120 en
électricité et à compter de juin,
6 factures mensuelles en remplaceront 56 pour le gaz. Il en résulte
un gain de temps considérable,
et une limitation évidente de frais
éventuels de retard de traitement.
Le référent énergie fluide exerce
un métier relativement jeune, qui
se positionne au centre des problématiques actuelles environnementales et économiques. Ce
management d’énergie sera porteur d’une économie de l’ordre
de 5% par an des consommations
d’énergie. Un bilan régulier pour
acter les bénéfices de cette organisation sera effectué.
Résultats et
perspectives :
Certains contrats optimisés et
adaptés depuis le début d’année, ont déjà généré des économies. Les marchés gaz de 2015
vont permettre d’économiser
un gain de 10% sur la facture de
gaz ce qui représente une économie de 290 000 euros annuels.
Au niveau administratif, la mise
en place d’un système de fac-
25
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Jean-Paul Moatti nommé
Président-directeur général
de l’IRD
Jean-Paul
Moatti
Jean-Paul Moatti, professeur d’économie à AMU et jusqu’alors directeur
de l’UMR IRD/Inserm/AMU SESSTIM,
a été nommé, le 11 mars 2015 en
Conseil des Ministres, Présidentdirecteur général de l’Institut de
recherche pour le développement
(IRD), succédant ainsi au professeur
Michel Laurent. Il présidera également le Conseil d’Administration de
l’institut.
26
Depuis le début de sa carrière, le
Professeur Moatti a exercé de nombreuses responsabilités scientifiques :
directeur de l’Institut thématique
(ISP) de l’Alliance des sciences de la
vie et de la santé (Aviesan), membre
du comité national du CNRS et du
Conseil d’Administration d’Aix-Marseille Université, Vice-président du
Conseil Scientifique de l’Inserm,
Président du Conseil Scientifique de
l’Institut national de prévention et
d’éducation pour la santé (INPES)
et du Comité Scientifique sectoriel «Recherches en santé publique,
sciences de l’homme et de la société»
de l’Agence nationale de recherche
sur le sida et les hépatites (ANRS). Il
est actuellement membre du Conseil
Scientifique de l’Institut de radiopro-
multi-organismes de santé publique
tection et de sûreté nucléaire (IRSN)
et de l’Ecole des hautes études en
santé publique (EHESP).
Dès les années 1990, ses travaux de
recherche se concentrent sur les pays
en développement, en particulier
pour la lutte contre les grandes pandémies de VIH/Sida et de paludisme,
pour l’accès aux médicaments essentiels, le renforcement des systèmes de
santé et la réduction des inégalités
socio-sanitaires. Auteur de plus de 350
articles dans les revues et ouvrages
scientifiques relevant des sciences
économiques et sociales, des disciplines biomédicales et de santé
publique, le Professeur Moatti est
aussi l’auteur de plusieurs ouvrages.
Basé à Marseille, l’IRD étudie depuis
soixante-cinq ans les relations entre
l’homme et son environnement dans
plus de cinquante pays en Afrique,
Méditerranée, Amérique latine, Asie
et dans l’Outre-Mer tropical français
La lettre d’AMU n°30
Didier Raoult reçoit
le Grand prix scientifique de la
Fondation Louis D 2015
Le Professeur Didier Raoult a reçu
le Grand Prix Scientifique de la
Fondation Louis D 2015 qui sera remis
par l’Académie des Sciences, destiné
à aider des recherches portant sur le
thème : « L’étude du monde microbien : nouveaux concepts, nouvelles
approches ».
En 1984, le Professeur Raoult a créé
une unité de recherche en microbiologie portant sur les bactéries intracellulaires, les rickettsies. Cette unité de
recherche sur les Maladies Tropicales
et Infectieuses Emergentes, URMITE,
(CNRS-INSERM-IRD-AMU) est devenue Centre National de Référence
pour les rickettsies en 1987 et Centre
collaborateur de l’OMS en 1988. Elle
compte aujourd’hui 432 personnels et
a été labellisée IHU en 2012.
Didier Raoult est le microbiologiste le
plus productif et le plus cité dans le
La lettre d’AMU n°30
Didier
Raoult
monde. En 2012, il a créé la Fondation
Méditerranée Infection développant un pôle d’excellence dans le
domaine des maladies infectieuses
; elle a bénéficié de la plus importante subvention pour un projet de
recherche médicale en France. Ces
recherches ont permis la description
de très nombreuses nouvelles bactéries dont Rickettsia felis (une des bactéries pathogènes les plus communes
en zone tropicale).
L’unité URMITE a ensuite créé une
nouvelle stratégie de culture permettant d’isoler et de décrire plus d’es-
pèces bactériennes du tube digestif
que tous les laboratoires du reste du
monde réunis mais également d’isoler les plus grands virus, bactéries, et
archae isolés chez l’homme.
La prochaine étape est la découverte
de produits antibactériens naturels
parmi les bactéries, les Archae, et les
microeucaryotes. Des produits d’intérêt, efficaces sur les bactéries multirésistantes, seront analysés de façon à
les identifier au niveau moléculaire,
et éventuellement les produire et les
proposer comme stratégie thérapeutique nouvelle.
27
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Bases neuroscientifiques de l’utilisation de
la musique dans la prise en charge des enfants dyslexiques
Il existe dans la littérature neuroscientifique récente des arguments de plus
en plus fournis pour justifier l’utilisation
d’un entraînement musical comme
outil thérapeutique à part entière
au sein de l’arsenal dont disposent
Michel Habib
déjà les orthophonistes pour traiter les
enfants souffrant de dyslexie.
Parmi les diverses hypothèses sous-jacentes à cet
effet de la musique, l’une d’entre elles est que la
pratique régulière de la musique pourrait contribuer à renforcer les mêmes connexions qui ont
été retrouvées anormalement sous-développées
dans les études d’imagerie cérébrale chez les
dyslexiques. Partant de cette hypothèse, nous
avons mis au point un protocole thérapeutique dit
« cognitivo-musical » basé sur le principe de l’intermodalité, c’est-à-dire visant autant que possible à
solliciter de façon conjointe et simultanée les systèmes sensoriels (visuel, auditif, somesthésique) et
moteur en utilisant des exercices musicaux.
Les résultats préliminaires obtenus dans deux
études distinctes menées auprès de populations
de dyslexiques sévères ayant bénéficié d’un
entraînement de ce type durant une durée totale
de 18h montrent une amélioration significative
de divers processus cognitifs réputés altérés chez
le dyslexique, et la persistance de cet effet 6
semaines après la fin de l’entraînement. Au-delà
de ce seul effet rééducatif, cette étude incite à
ré-envisager la part qu’offrent actuellement les
programmes scolaires aux activités musicales, en
particulier pour les enfants souffrant de troubles
d’apprentissage.
Music and dyslexia: testing efficacy of a “Cognitive-Musical Training” for treating specific
learning disorders ; sous presse, 2015
M.Habib, C. Lardy, T. Desiles, C. Commeiras, J. Chobert, M. Besson
Frontiers in Psychology
CONTACT
Michel Habib, PU-PH, HDR, Laboratoire de neurosciences
cognitives, CNRS
[email protected]
28
La lettre d’AMU n°30
Les pesticides sont-ils persistants
dans l’atmosphère ?
Joanna Socorro
Saso Gligorovski
Henri Wortham
Etienne Quivet
La prise de conscience de la communauté scientifique et du grand public vis-à-vis des impacts
sanitaires et environnementaux des pesticides en
fait un sujet d’actualité récurrent en France, 1er
consommateur européen. Une fois épandus, 30
à 90% des pesticides se retrouvent dans l’atmosphère. Leur devenir est alors conditionné par des
phénomènes de transport et des processus de
transformation photochimique. Beaucoup d’incertitudes subsistent encore sur ces processus ce qui
interdit d’établir un bilan du devenir atmosphérique de ces composés.
Les pesticides actuellement utilisés se partagent
entre les fractions gazeuse et particulaire de l’atmosphère, aussi les auteurs ont étudié la réactivité
de plusieurs pesticides adsorbés sur des particules
vis-à-vis de l’ozone, un des principaux oxydants
atmosphériques. Les temps de vie atmosphérique
varient d’une à plusieurs semaines montrant leur
persistance dans l’atmosphère et leur capacité à
être transportés loin de leur lieu d’épandage. Ces
résultats complètent les données disponibles pour
la phase gazeuse, et sont utiles à la réflexion et à la
mise en place des plans de réduction de la contamination de l’air par les pesticides.
Heterogeneous reactions of ozone with commonly used pesticides adsorbed on silica particles.
J. Socorro, S. Gligorovski, H. Wortham, E. Quivet
Atmospheric Environment, 2015, 100, 66-73
CONTACT
Etienne Quivet, Laboratoire de chimie de l’environnement
[email protected]
29
La lettre d’AMU n°30
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Comprendre la variabilité
des feux et leurs forçages
afin d’établir une gestion durable des hotspots
de biodiversité en Nouvelle Calédonie
La Nouvelle Calédonie est un
«hotspot» mondial de biodiversité.
Les feux y constituent donc un
risque majeur. Cette étude analyse
la variabilité spatio-temporelle des
feux, identifiés par satellite (Landsat,
Vincent Moron
MODIS), sur la période 1999-2011. Les
différents facteurs sont analysés grâce à des arbres
de régression. L’ignition est clairement influencée par des facteurs anthropiques avec une fréquence anormalement élevée à proximité des
villages et des routes, à des altitudes assez basses,
mais aussi avec des conditions météorologiques
favorables (températures élevées, vent fort, air
sec). Les conditions climatiques sont importantes à
l’échelle interannuelle, avec des surfaces brûlées
maximales à la fin des saisons sèches, synchrones
d’un événement chaud dans le Pacifique central
(El Niño). Les feux se propagent préférentiellement
au sein de mosaïques, incluant notamment des
espaces de forêt sèche et de maquis de haute
valeur biologique, alors que les forêts pluviales sont
généralement épargnées. Notre étude a permis
d’identifier clairement les espaces combinant une
forte vulnérabilité et une forte valeur biologique,
donc ceux à préférentiellement protéger.
Understanding fire patterns and fire drivers for setting a sustainable management policy of
the New-Caledonian biodiversity hotspot
T. Curt, L. Borgniet, T. Ibanez, V. Moron, C. Hély
Forest Ecology and Management, 2015, 337, 48-60
CONTACT
Vincent Moron - Pôle SGAE, faculté ALLSH, AMU,
CEREGE, UMR 7330 CNRS
[email protected]
30
La lettre d’AMU n°30
Les dérèglements économiques
internationaux :
crise du droit ou droit des crises ?
La crise économique apparue en
2007-2008 a soulevé quantité de problèmes relatifs à la régulation économique mondiale. Cette crise frappe
par sa très grande ampleur : ne
serait-elle pas la plus grave depuis la
Habib Gherari
fin de la Seconde Guerre mondiale ?
Presque autant que celle de 1929 ?
C’est précisément ce qui a nourri la problématique des journées internationales du CERIC des
21 et 22 mars 2013. La réflexion a porté notamment sur la résilience du droit, des institutions, des
acteurs et des règles économiques face à ces
perturbations. Quel rôle a joué cet ensemble, et
quelles éventuelles mutations a-t-il connues ? Le
droit applicable a-t-il propagé ou freiné (ou à tout
le moins atténué) les effets de cette crise ? A-t-il
été un rempart ou au contraire dévoilé ses propres
faiblesses face à des difficultés tantôt conjoncturelles, tantôt structurelles ? Les questions analysées ont concerné successivement (i) les dérives
monétaires et financières (la crise de l’euro n’a
bien évidemment pas été oubliée), (ii) l’impact
sur les échanges et le cycle de négociations commerciales multilatérales lancé par l’OMC, et (iii) la
gouvernance avec notamment les interrogations
sur le rôle et la place des anciens et des nouveaux
acteurs de la scène économique internationale.
Les dérèglements économiques internationaux : crise du droit ou droit des crises ?
Collectif, sous la direction scientifique de H. Gherari
Paris, Pedone, 2014, p. 286
CONTACT
Habib Gherari, CERIC
[email protected]
31
La lettre d’AMU n°30
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Mallabar étudie les molécules marines
L’Institut
Méditerranéen
de
Biodiversité et d’Ecologie marine
et continentale (IMBE) de l’OSU
Institut
Pythéas
(Aix-Marseille
Université, CNRS, IRD) a mis en
place MALLABAR, un nouveau
plateau technique mutualisé
avec des laboratoires de Toulon
et de Nice, et installé à la Station
Marine d’Endoume, à Marseille.
Mallabar, pour « Métabolomique
Appliquée à L’étude de LA
Biodiversité mARine » est, en
France, le seul plateau de ce
type dédié à l’étude de l’écologie chimique marine. Ce plateau
étudie toute la diversité chimique
contenue dans un individu
(algues, éponges, bactéries) pour
essayer de comprendre comment celui-ci s’adapte à un changement environnemental, tel
qu’une anomalie climatique, une
pollution ou encore une invasion
biologique. La machine permet
de détecter et caractériser ces
molécules qui peuvent conférer
des capacités adaptives.
32
S’il existait d’autres procédures,
l’innovation tient à la sensibilité et
à la résolution de cette machine.
Cet outil permet aussi d’analyser et de comparer de grandes
quantités d’échantillons très complexes. Sur l’écran, apparaissent
uniquement des ions avec des
masses précises, l’identification
de la molécule ne se faisant pas
directement. Mais, il est possible
de comparer ce que l’on appelle
des empreintes métabolomiques
qui représentent une image instantanée de la diversité des molécules présentes dans chacun des
échantillons.
A partir de la masse très précise, il
est possible de proposer la formule
des composés chimiques détectés. Les échantillons proviennent
de l’environnement marin ou
bien d’aquarium où ils subissent
différents traitements permettant
d’étudier les réponses aux perturbations à l’échelle des individus
ou de comprendre à l’échelle
d’un
écosystème
comment
ces composés agissent et structurent la biodiversité. Pour cela,
il est nécessaire d’apprendre à
détecter ces composés lorsqu’ils
sont diffusés dans l’eau de mer.
Comment ces molécules circulent entre les organismes, comment elles constituent le bouquet
odorant spécifique d’une communauté d’espèces et comment
ces « odeurs » / médiateurs des
interactions chimiques en milieu
marin contribuent au fonctionnement global de l’écosystème
marin ? Répondre à ces questions
n’est pas encore évident, car le
signal chimique à détecter est
extrêmement dilué dans le milieu.
Détecter des concentrations
infimes de composés chimiques
est donc un autre défi du plateau
MALLABAR.
Les
études
actuellement
conduites portent sur des échantillons prélevés dans tous les
océans. A titre d’exemple, un travail se termine actuellement sur
des algues invasives provenant
de la région marseillaise, mais
aussi du Portugal, d’Espagne,
d’Algérie, de Tahiti, de Nouvelle
Calédonie et de Guadeloupe
(Programme
ERA-NET
Biome
SEAPROLIF). Dans ce cadre,
MALLABAR aide notamment à
déterminer quelles sont les molécules chimiques caractéristiques
des différentes identités génétiques de l’algue invasive et
quelles sont celles qui permettent
de gagner la compétition pour
l’espace avec des organismes
autochtones.
MALLABAR permettra donc de
mieux comprendre le fonctionnement des organismes marins,
et de prédire vers quoi ils vont
tendre dans le contexte de
changement global : Comment
vont-ils s’adapter ? Comment le
climat en particulier va affecter
leur métabolisme ? Quelles seront
les répercussions sur l’ensemble
des écosystèmes marins et des
services fournis aux sociétés
humaines ?
La lettre d’AMU n°30
Le plateau technique Mallabar, situé à Malmousque
Le Plateau Mallabar est en
place depuis juillet 2014. Il a été
inauguré en janvier 2015 dans
le cadre d’une journée scientifique. L’installation de ce plateau unique en France dans un
laboratoire d’écologie a pu être
La lettre d’AMU n°30
réalisée dans le cadre d’une collaboration scientifique pérenne
avec deux autres équipes des
universités de Nice (Institut de
Chimie de Nice) et de Toulon
(MAPIEM), et grâce aux soutiens
de la Région PACA, du CNRS,
de l’ANR (SecPrime²) et de la
Fondation TOTAL.
CONTACT :
Thierry Perez , Chercheur
04 91 04 16 29 - [email protected]
33
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Salon des masters
une organisation transversale bien huilée
Aix-Marseille Université a organisé
le 2 avril le Salon des masters pour
la sixième année consécutive
sur Aix-en-Provence et Marseille,
avec le soutien de l’académie d’Aix-Marseille et de la
Communauté du Pays d’Aix. Ce
rendez-vous est l’occasion pour
tous les étudiants de l’académie
de découvrir l’ensemble des masters proposés, soit plus de 300 spécialités dans tous les domaines de
formation : arts, lettres, langues,
sciences humaines et sociales,
droit et sciences politiques, économie et gestion, santé, sciences
et technologies, métiers de
l’enseignement.
Particularité
de cette édition, le salon a été
exclusivement conçu en interne,
au sein des campus.
Une collaboration entre le service
universitaire d’insertion et d’orientation (SUIO), la direction de la
communication et les services de
la DEPIL a permis d’assurer dans
les délais cet événement impor-
tant, en lien étroit avec toutes les
composantes : coordination du
travail du standiste pour habiller
les halls des trois sites ; recrutement des étudiants afin d’assurer
l’accueil du public sur chacun
des sites ; distribution de flyers
sur l’ensemble des campus ; élaboration d’un questionnaire de
satisfaction soumis aux étudiants
visiteurs.
Après définition du plan de communication et de la charte graphique 2015, tous les supports ont
été créés et largement diffusés en
interne et en externe : impression
des affiches, banderoles, flyers,
signalétique, badges, bâches,
bandeau web, tee-shirts, stylos,
fiches ROF, et offres de formation
par domaine. Cela ne représente
pas moins de 27 700 documents !
Tout a été organisé, conçu et
imprimé en interne. Et le succès
a été là. Les étudiants se sont
rendus autant sur les sites d’Aix
(750 visiteurs) que sur le site de
Marseille (350 visiteurs).
En complément des stands, une
conférence animée par l’observatoire de la vie étudiante (OVE)
a apporté aux visiteurs des données sur les résultats d’insertion
professionnelle de nos anciens
étudiants.
Des regroupements par
domaines ont permis de
choisir trois sites pour recevoir les étudiants désireux
de poursuivre leurs études
après un bac +3. Sur le site
Saint-Charles à Marseille : les
secteurs sciences et santé ;
à la faculté ALLSH à Aix-enProvence : les secteurs arts,
lettres, langues, sciences
humaines et sociales ; à
la faculté FDSP à Aix-enProvence : les secteurs droit,
économie et gestion.
34
La lettre d’AMU n°30
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« Esprit d’entreprendre »
donne aux étudiants les clés de la gestion d’entreprise
QUESTIONS
à Gilbert Bougi
Maître de Conférences
en Sciences économiques
à AMU. Responsable de
l’unité d’enseignement
« Esprit d’entreprendre ».
La lettre d’AMU n°30
Comment est née cette
unité d’enseignement,
ouverte à tous les
étudiants, quelle que
soit leur formation ?
« C’est un processus qui a commencé à la faculté d’économie
en 2004. J’ai créé un master professionnel Création d’entreprise
TPE PME, master spécialisé en
entreprenariat ciblé vers les très
petites et moyennes entreprises.
L’étudiant vient dans cette formation avec une idée, un concept.
Il en sort avec des méthodes, des
étapes stratégiques à appliquer
pour perfectionner ou garantir le
déroulé de son parcours d’entre-
preneur, de créateur de richesse
ou en tant que conseiller d’entreprise, d’accompagnement à la
création d’entreprise dans les
pépinières, collectivités territoriales, incubateurs, banques …
Puis, j’ai voulu toucher la population étudiante en amont du
M2, en créant le M1 spécialité
« création d’entreprise TPE PME ».
J’ai senti la réelle utilité de cette
formation grâce à la création
d’entreprises par mes anciens
étudiants. Face à la demande et,
surtout, à l’enthousiasme créatif et entrepreneurial de nombreux étudiants, j’ai créé dès
la première année d’étude le
DU « devenir entrepreneur » à la
faculté d’économie et de gestion d’AMU. Ce DU a maintenant
35
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36
3 ans et accueille chaque année
20 à 25 étudiants. Nous établissons ensemble le plan d’action
de la création de leur entreprise,
dénommé le business plan : il
comprend tout d’abord la présentation du business model
– c’est-à-dire l’idée originale porteuse de rentabilité, la rentabilité
ne pouvant exister que s’il y a un
service rendu à la société – une
étude de marché, une étude
financière avec les 3 documents
comptables que sont le compte
de résultat, le plan de financement et le plan de trésorerie, puis
les démarches administratives
et juridiques (quelle forme va
prendre la société : EURL, SASU,
SARL…). Ensuite, nous travaillons
le passage à l’acte : le démarrage de l’activité.
Il est important de souligner le vrai
sens du mot rentabilité : c’est une
récompense du service rendu à
la société par un individu qu’on
appelle « l’entrepreneur ». Celui-ci
crée, innove, offre un service, et si
ce service est accepté, attendu
par les consommateurs potentiels, il devient créateur de rentabilité, de profit au sens noble du
terme. Ce profit va être distribué
et transformé en emplois. Cela ne
peut que contribuer au développement de l’économie et de la
société.
A la création d’AMU en 2012,
Evelyne Marchetti, Vice-président
à l’orientation et à l’insertion professionnelle, et à la tête du pôle
Entreprendre de l’université, m’a
demandé de développer à l’en-
semble des étudiants un enseignement de sensibilisation à la
création d’entreprise. L’UE « Esprit
d’Entreprendre » est ainsi née.
Cette UE est le signal fort qu’il
est possible grâce à l’université,
de créer son entreprise quel que
soit son domaine de formation.
Nous avons conçu ensemble un
programme
d’enseignement
adapté à l’ensemble des composantes d’AMU.
deux minutes de sa société et un
exercice pratique qui porte sur leur
projet de création d’entreprise. La
note finale résulte de la moyenne
des deux.
Comment cela se passe
dans la pratique ?
Je me situe sur un marché et je
regarde l’offre et la demande.
Aujourd’hui, de plus en plus d’étudiants en 1ère et 2ème année de
faculté viennent me voir pour avoir
des informations sur la création
d’entreprise. Mon métier d’enseignant est de leur transmettre des
compétences et de les rendre
autonomes, responsables de leurs
activités d’entrepreneurs, qu’ils
vont développer, je l’espère durablement. Ils n’ont pas à subir les
événements liés à la crise économique. Ils ont à mieux appréhender la complexité et les variabilités
de leur environnement et doivent
pour cela être mieux outillés, plus
« professionnels ».
On peut être entrepreneur sans
avoir hérité de sociétés familiales, le
tout est d’avoir la bonne idée. Ce
n’est pas la détention d’un capital
qui est la condition nécessaire à
la création, c’est le fait d’avoir un
business modèle solide et réaliste.
Je me suis battu pour faire reconnaître cela, et contre bien d’autres
idées reçues, qui nuisent à l’esprit
d’entreprendre ! ».
Cette UE a commencé à la rentrée 2014-2015. J’apprécie la
richesse qu’offre la diversité des
étudiants provenant de disciplines
variées. Tous les secteurs ne sont
pas encore représentés, mais cela
viendra. Une première partie d’enseignement que j’effectue présente les étapes stratégiques de
la création d’entreprise. Ces formations ont lieu sur le site Colbert
à Marseille et sur le site Schuman
à Aix. Une deuxième partie d’enseignement est dispensée par un
organisme professionnel extérieur
à AMU, spécialisé dans la création
d’entreprise. Liant ainsi l’enseignement théorique à l’accompagnement pratique, ces organismes ont
fait travailler les étudiants sur des
projets concrets. Cela représente
une trentaine d’heures annuelles
pour 80 à 100 étudiants. En fonction de chaque composante, l’UE
est valorisée par des crédits ou un
bonus, par le biais d’un examen en
deux parties : une présentation de
Cet enseignement est-il
en phase avec les
réalités du marché de
l’emploi et de l’économie
d’aujourd’hui ?
La lettre d’AMU n°30
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Découvrez la nouvelle campagne de
communication d’AMU
La campagne de communication 2015 d’Aix-Marseille Université se décline en 4 visuels, chacun très
fort en couleur et véhiculant des valeurs que porte
notre université :
•l’engagement dans la transmission des savoirs ;
•le défi d’organiser le meilleur pour tous ;
•la force de l’audace ;
•l’ouverture au monde.
La première année d’existence d’AMU, nous avions
conçu une campagne à l’univers poétique, symbolisant les rêves d’enfant, la réalisation professionnelle,
et identifiant à la fois les secteurs, la recherche et
La lettre d’AMU n°30
l’ouverture internationale.
Cette année, AMU fait le pari de la sobriété graphique
associant des codes couleurs vifs et dynamiques à
l’identité très claire d’Aix-Marseille Université, une
valeur affirmée et un message : « Rejoignez la plus
grande université francophone ».
Cette campagne est d’ores et déjà affichée dans
les villes d’Aix-en-Provence et Marseille via des panneaux 4x2 et via le réseau de la RTM (bus et métro).
Elle figurera dans la presse locale et accompagnera
différents supports de communication tout au long
de l’année.
37
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La joie des diplômés de l’EJCAM
Dans le cadre d’un projet étudiant, le 26 mars a
eu lieu la toute première cérémonie de remise des
diplômes pour les étudiants en Master et DU de la
promotion 2013-2014. Après un café convivial entre
anciens, le directeur de l’école Alexandre Joux a
ouvert la cérémonie qui s’est déroulée dans la joie
et la bonne humeur. L’événement s’est clôturé
par un échange entre les diplômés et les étudiants
actuels de l’EJCAM, un moyen pour préparer au
mieux son insertion professionnelle !
D’éminents représentants européens en visite à AMU
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Suite à la visite, en novembre dernier, d’une délégation d’AMU et du Conseil Régional conduite
par le Président de l’université Y. Berland et le
Vice-président du Conseil régional, B. Morel, à
Bruxelles, Jean-Pierre Bourguignon, Président de
l’ERC (European Research Council), est venu, le
11 mars, rencontrer les lauréats des projets ERC
du site et présenter à la communauté d’Aix-Marseille sa vision de l’ERC et les opportunités offertes
par le Conseil. L’ERC finance, dans le cadre du
programme de recherche Horizon 2020, l’excel-
lence scientifique à la frontière des connaissances.
Aujourd’hui, une trentaine de projets ERC sont
accordés à des chercheurs AMU, dont trois en lien
direct avec la Méditerranée (Laboratoire IREMAM,
Centre Norbert Elias et Textes et Documents de la
Méditerranée Antique et Médiévale). Le 13 mars,
M. Jyrki Katainen, Vice-président de la Commission
européenne en chargé de l’emploi, la croissance et l’investissement s’est rendu à AMU pour
échanger sur les besoins d’investissement pour la
recherche et l’innovation.
La lettre d’AMU n°30
Bravo aux lauréats de l’IMPGT
Pour la 2ème année, l’institut de management
public et gouvernance territoriale a organisé une
belle remise de prix à ses meilleurs étudiants. 24 lauréats de la licence au master 2, ainsi qu’un prix de
thèse, ont été récompensés en présence d’Yvon
Berland, Président d’Aix-Marseille Université, Olivier
Keramidas, directeur de l’IMPGT et Éric Giuily, Invité
d’honneur*. Etaient également invités les parte-
naires institutionnels, publics ou privés qui, chaque
année, accompagnent les étudiants dans leur
cursus en préparant leur insertion professionnelle
de manager public.
*Président du cabinet CLAI, maître des requêtes au Conseil d’Etat, ancien
conseiller technique du Ministre de l’intérieur et de la décentralisation
Gaston Defferre, dirigeant de grandes entreprises publiques
Airbus-Helicopters, Caisse des dépôts, Orange :
AMU formalise 3 nouveaux partenariats
AMU poursuit sa dynamique d’association avec les
acteurs économiques de la région pour le développement de la recherche, de l’innovation, de la
formation et de l’emploi en signant trois nouvelles
conventions de partenariat.
Le 5 mars, Yvon Berland, entouré de représentants
de la formation et de la vie étudiante d’AMU,
recevait Patrick Figuères, Directeur Orange SudEst, au siège de l’université. Le 30 mars, Elisabeth
La lettre d’AMU n°30
Viola, Directrice régionale de la Caisse des dépôts
et consignations et Yvon Berland signaient un
accord-cadre pour renouveler les partenariats
conclus en 2011 entre la CDC et les 3 ex-universités. Le 31 mars, Jean-Brice Dumont, Directeur technique d’Airbus Helicopters, aux côtés du Président
d’AMU, se félicitait de voir leur coopération engager l’avenir avec enthousiasme.
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Tristes adieux
Décès du Pr Pascale Pisano
La faculté de pharmacie est sous le choc d’une
grande émotion et d’une profonde tristesse suite
au décès de Pascale Pisano, à l’âge de 56 ans,
après avoir livré un combat contre la maladie à
l’image de ce qu’a été sa vie : engagée, lucide,
courageuse, exemplaire.
Professeur des universités, elle dirigeait les laboratoires de Pharmacodynamie et de Physiologie, le
département « Médicaments et Sécurité Sanitaire »
et avait créé plusieurs DU de renom dont celui
d’expérimentation animale. Chef de Service de
la Pharmacie de la Timone et du Pôle Pharmacie,
c’est grâce à ses qualités professionnelles remarquables qu’elle a su imposer la place du pharmacien au sein du système hospitalier.
Membre de l’Unité Inserm 1076 « Vascular Research
Center of Marseille » et du Centre Européen de
Recherche en Imagerie Médicale, ses travaux
récents portaient sur l’évaluation de thérapies cellulaires innovantes applicables en médecine régénérative à visée vasculaire.
Enseignante de classe exceptionnelle, elle savait
transmettre son enthousiasme pour les valeurs que
porte le métier de pharmacien, à tous ses étudiants
pour qui elle représentait un modèle.
Malgré l’étendue de ses responsabilités, elle n’avait
jamais un mot plus haut qu’un autre et savait
rester simple. Ceux qui l’ont connue n’oublieront
jamais son sourire, son rire, sa prestance, son dynamisme, son courage, sa générosité… des qualités
humaines d’une femme exceptionnelle qui restera
un grand nom de la pharmacie.
Françoise Dignat-George, Doyen de faculté de
pharmacie
40
La lettre d’AMU n°30
Décès du Pr Christian Atias
Le Professeur Christian Atias, juriste, nous a quittés
le 11 février, emporté par une maladie inexorable.
C’est l’un des maîtres les plus éminents de l’université qui vient ainsi de disparaître. S’il fut admiré et
adoré par tous les étudiants qu’il y a formés, c’est
aussi grâce à des qualités humaines peu communes. Il fut un homme de cœur autant qu’un
homme de science.
Universitaire prestigieux, car homme de convictions
avec une frénésie d’idées nouvelles, parfois iconoclastes, qu’il défendait avec passion, en ne reculant devant aucun combat et aucune controverse
pour mieux les affirmer, tant il était épris de justice,
ne craignant pas de tempérer le jus-naturalisme
qui fondait sa pensée par une lucidité louable sur
les réalités du monde contemporain. Il n’hésitait
pas à pourfendre les errements du législateur ou de
la jurisprudence, chaque fois qu’ils méconnaissent
certaines valeurs fondamentales ou la cohérence
des institutions.
On lui doit une trentaine d’ouvrages et nombre
d’articles de philosophie du droit, de droit civil et
de droit immobilier qui ont marqué la doctrine juridique de ces dernières décennies. Son empreinte
sur la pensée contemporaine en France et à
l’étranger marquera les générations futures, grâce
à son étincelant manuel de philosophie du droit
(PUF, coll. Thémis) et à ses livres d’épistémologie juridique dont il a été, en France, le maître incontesté.
Jean-Louis Bergel, Professeur émérite
41
La lettre d’AMU n°30
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Publications des presses universitaires
Florence
berceau de la
Renaissance
Théa Picquet
RENAISSANCE
le développement
dURABle
en océAnie
Florence, berceau de la Renaissance
Théa Picquet
Ce livre brosse un tableau de l’histoire de
Florence : réalité politique, économique
et sociale, mœurs, vie culturelle et artistique, littérature et l’histoire. Il s’adresse à toute personne
attirée par la pensée de la Renaissance. L’ouvrage est
divisé en deux parties. La première se veut un cheminement depuis le Moyen Âge jusqu’à la Renaissance ;
elle démontre comment Florence devient le berceau
de l’Humanisme, un idéal de vie dont l’homme est le
motif idéal, le centre du monde. La deuxième partie
consiste en une anthologie de textes choisis pour illustrer
la démarche de la pensée.
vers une éthique nouvelle ?
sous la direction de Séverine
Blaise
Carine David & Victor David
GÉOGRAPHIE RÉGIONALE
Le développement durable en Océanie
Vers une éthique nouvelle
Séverine Blaise, Carine David
& Victor David, dir.
manuels
ISBN : 978-2-85399-975-5
PUP – Manuels – 172 p. – 16 x 24 cm – 15 €
Jean-Stéphane Massiani
Les journaux de voyage
de
James Cook
dans le Pacifique
Du parcours au discours
LITTÉRATURE GÉNÉRALE
Les journaux de voyage de James
Cook dans le Pacifique
Du parcours au discours
Jean-Stéphane Massiani
textuelles
Cet ouvrage propose une étude des journaux que le
navigateur britannique James Cook rédigea à l’occasion de ses voyages dans le Pacifique, entre 1768 et
1779 : intérêt géographique, ethnologique, scientifique,
mais également littéraire. Une des particularités des journaux de Cook est de n’avoir pas été préparés pour la
publication par leur auteur, mais par une tierce personne
employée par l’Amirauté. Le parcours de ces textes,
depuis les premières notes prises dans le journal de bord,
jusqu’à la publication officielle du récit est également
étudié ici.
Les enjeux de durabilité du développement se posent avec une acuité particulière dans les
pays d’Océanie. Dans ce contexte, cet ouvrage vise
à interroger le concept de développement durable et
les stratégies de développement qui s’en réclament et
à discuter leur pertinence. Il rassemble les contributions
de chercheurs et praticiens réunis à Koohnê du 24 au 26
avril 2013 en Province Nord de Nouvelle-Calédonie sous
la direction de S. Blaise, C. David et V. David.
ISBN : 978-2-85399-979-3
PUP – Espace et développement durable – 614 p. – 16 x 24 cm – 40 €
Théâtres brésiliens
Manifestes, mises en scène, dispositifs
LITTÉRATURE GÉNÉRALE
sous la direction de
Sílvia Fernandes et Yannick Butel
Les théâtres brésiliens
Manifestes, mises en scène, dispositifs
Sílvia Fernandes & Yannick Butel, dir.
ARTS
Revenant sur l’hétérogénéité des
influences esthétiques qui ont marqué
la pratique théâtrale, de Brecht à l’influence des pratiques performatives, cet ouvrage fait le point sur une
activité théâtrale qui concerne aussi bien la théorisation
des formes scéniques, que l’activité créatrice d’acteurs
et de metteurs en scène contemporains. Les analyses
et les entretiens se lisent alors comme une contribution
majeure à l’histoire politique et scénographique du
théâtre du XXIe siècle.
ISBN : 978-2-85399-974-8
PUP – Hors collection – 300 p. – 17 x 22 cm – 25 €
ISBN : 978-2-85399-978-6
PUP – Textuelles – 318 p. – 16 x 24 cm – 25 €
42
La lettre d’AMU n°30
Presses Universitaires
Rim GTARI
Avant-propos – Blandine CHELINI-PONT
Professeure à l’Université d’Aix-Marseille
Dès l’indépendance, l’État tunisien s’est
démarqué par l’adoption d’un Code
de statut personnel moderniste, qui ôte nombre de
contraintes et accorde aux femmes tunisiennes des
droits qu’une lourde tradition leur refusait jusque-là. Ce
livre cherche à identifier la manière dont l’État tunisien
est parvenu à formuler une équation équilibrée entre les
concepts de la modernité et les dogmes d’un islam traditionnel et comment l’émancipation des Tunisiennes a été
rendue possible. Pour comprendre ce phénomène, un
retour vers le passé s’avère important, il nous permettra de
mieux saisir les acquis des femmes d’aujourd’hui.
Préface – Bernard BOTIVEAU
IREMAM, CNRS
Presses Universitaires
puam
d’Aix-Marseille
puam
ISBN : 978 273 14009703
PUAM – Droit des religions – 230 p. – 15,7 x 24,4 cm – 16 €
ISBN : 978 - 2 - 7314 - 0971 - 0
Présentation de la collection
La collection « Droits, pouvoirs et sociétés » a vocation à recueillir les publications de sensibilité
disciplinaire différentes, au cœur des sciences juridiques et politiques, mais aussi au delà. Cette
collection est portée par la Fédération de Recherche du même nom (FR AMU CNRS n° 3076),
qui regroupe plusieurs laboratoires en SHS, et notamment l’ensemble des Centres de recherche
de la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille Université. Elle permet ainsi de
promouvoir les regards scientifiques croisés sur des questions sociétales majeures, émergentes
ou innovantes.
La corruption a souvent été considérée comme un « mal » propre aux pays dits « en voie de
développement ». Pourtant, si le niveau de corruption des élites et des administrations est très
inégal selon les pays, le phénomène n’a pas disparu de nos sociétés démocratiques réputées
« avancées ». La corruption s’accommode aisément du suffrage universel, le système électoral
devenant même la source de nouvelles formes de corruption. Face à cette situation, les dirigeants
politiques balancent entre une condamnation morale officielle et une grande réticence à se donner
les moyens d’une lutte administrative et judiciaire efficace qui fragiliserait leur pouvoir.
Pour comprendre et mesurer la corruption, nous manquons d’outils, nous manquons d’études,
nous manquons même de candidats à l’étude car nous manquons aussi invariablement de
financements. C’est pour néanmoins continuer à réfléchir à ces graves problèmes de société que
fut organisé en septembre 2013 un colloque qui a fait date à Aix-en-Provence. Il réunit dans une
optique pluridisciplinaire des chercheurs en sciences sociales et des praticiens. Ce livre restitue
l’essentiel de la teneur de ces débats.
Presses Universitaires d’Aix-Marseille
-:HSMHNB=YU^hbk:
Prix : 10 €
3, avenue Robert Schuman
13628 Aix-en-Provence Cedex 1
Tél. : 04 42 17 24 21
Fax : 04 42 17 24 33
[email protected]
Droits, pouvoirs
&sociétés
DROITS POUVOIRS ET SOCIÉTÉ
&
Comprendre et lutter
contre la corruption
Direction
Philippe BONFILS, Laurent MUCCHIELLI et Adrien ROUX
Comprendre et lutter contre la corruption
collectif
La corruption a souvent été considérée
comme un « mal » propre aux pays dits
« en voie de développement ». Pourtant, si
le niveau de corruption des élites et des administrations est
très inégal selon les pays, le phénomène n’a pas disparu
de nos sociétés démocratiques réputées « avancées ». La
corruption s’accommode aisément du suffrage universel,
le système électoral devenant même la source de nouvelles formes de corruption. Face à cette situation, les
dirigeants politiques balancent entre une condamnation
morale officielle et une grande réticence à se donner les
moyens d’une lutte administrative et judiciaire efficace
qui fragiliserait leur pouvoir.
Presses Universitaires
d’Aix-Marseille
puam
ISBN : 9782731409710
PUAM – Droits Pouvoirs et société – 128 p. – 15,7 x 24,4 cm – 10 €
2 tomes
36 €
-:HSMHNB=YUtqNf:
puam
CENTRE DE RECHERCHES ADMINISTRATIVES
Université d’Aix-Marseille
LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET LEURS MUSÉES
L’égalité des femmes en Tunisie : histoire
et incertitudes d’une révolution légale
Rim Gtari
Tome I
Claire
BOSSEBOEUF
16 €
-:HSMHNB=YU^HUN:
d’Aix-Marseille
Droit et religions
L’égalité des femmes en Tunisie : histoire et incertitudes d’une révolution légale
Rim Gtari a un Ph.D en droit civil de
l’Université d’Ottawa et une maîtrise en
science politique. Elle a enseigné, à titre
de professeure à temps partiel le droit de
la famille et des personnes à l’Université
d’Ottawa, et à titre de chargée de cours, à
l’Université de McGill et à l’UQAM.
Rim GTARI
Présentation de l’auteur
La collection Droit et Religions
accueille des recherches doctorales
et des essais de spécialistes
confirmés,
travaillant
sur
les
liens entre le religieux et le droit,
enjeu majeur des régulations
contemporaines.
LID2MS
Droit et religions
L’égalité des femmes en Tunisie :
histoire et incertitudes
d’une révolution légale
ISBN : 978 - 2 - 7314 - 0963 - 5
La loi du 4 janvier 2002 relative aux musées de France a consacré la vocation
de service public du musée, issue d’une tradition historique qui implique que
les musées sont à majorité gérés par des personnes publiques, celles-ci étant
majoritairement des collectivités territoriales. Or, parmi les nombreuses études
existant sur les musées, peu se sont intéressées à la situation des musées
territoriaux. Il paraissait donc pertinent d’appréhender les musées en tant que
services publics locaux, et le plus possible du point de vue des collectivités
territoriales. Ceux-ci ne se présentent-ils pas, alors, comme une expression du
principe de libre administration ? Dans ce cadre, les deux parties de l’étude ont
pour objet de montrer la place importante et croissante des musées territoriaux
dans les politiques de développement du territoire, mais dans un cadre
déterminé par l’État ; et de mettre en avant le fait que leur gestion, qui passe
majoritairement par la régie directe, peut s’inscrire dans le cadre des différents
modes de gestion des services publics locaux.
Claire BOSSEBOEUF
LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES
ET LEURS MUSÉES
RecheRches suR le développement et les modalités
de gestion et de gouveRnance d’un seRvice public local
tome i
Avant-Propos
Xavier CABANNES
Professeur à l’université Paris Descartes
Centre Maurice Hauriou
Centre de Recherches Administratives
DROIT DES RELIGIONS
ISBN : 978-2-7314-0970-3
Dès l’indépendance, l’État tunisien s’est démarqué par l’adoption d’un Code de statut
personnel moderniste, qui ôte nombre de contraintes et accorde aux femmes tunisiennes
des droits qu’une lourde tradition leur refusait jusque-là. Dans ce livre, nous souhaitons
identifier la manière dont l’État tunisien est parvenu à formuler une équation équilibrée
entre les concepts de la modernité et les dogmes d’un islam traditionnel et comment
l’émancipation des Tunisiennes a été rendue possible. Pour comprendre ce phénomène,
un retour vers le passé s’avère important, il nous permettra de mieux saisir les acquis
des femmes d’aujourd’hui. Ce retour fera l’objet de notre première partie, dans laquelle
nous essayerons de définir le droit musulman, de présenter les droits qu’il accorde aux
femmes musulmanes, d’étudier leur application dans la Tunisie d’autrefois et, enfin, nous
retracerons la genèse du discours émancipateur. Nous attarderons sur le défenseur de
la cause des femmes, Tahar Haddad qui a proclamé l’égalité entre les hommes et les
femmes en portant un regard critique sur l’interprétation du Coran. Ses thèses furent
reprises par la nouvelle équipe dirigeante de la Tunisie indépendante. La seconde étape
de notre recherche consiste alors à analyser le statut juridique des Tunisiennes à travers
le Code de statut personnel. Cette étude est très vite investie par une interrogation sur le
rapport de ce Code à l’héritage islamique. Le Code s’est efforcé de rester fidèle au droit
musulman tout en adoptant des réformes chaque fois que ses solutions ne s’ajustaient
pas aux impératifs de la modernisation de la société tunisienne et qu’une relecture du
Coran était possible. Malgré les insuffisances de certaines de ses règles juridiques,
ce Code est résolument moderne. Cependant, il reste encore à faire pour l’améliorer et le
maintenir dans son orientation. Nous conclurons sur cette interrogation, à la lumière de
la nouvelle Constitution dont la Tunisie s’est dotée en janvier 2014.
Préface
Jean-Marie PONTIER
Professeur à l’Université d’Aix-Marseille
Les collectivités territoriales
et leurs musées
Claire Bosseboeuf
La loi du 4 janvier 2002 relative aux musées
de France a consacré la vocation de service public du musée, issue d’une tradition historique qui
implique que les musées sont à majorité gérés par des
personnes publiques, celles-ci étant majoritairement des
collectivités territoriales. Or, parmi les nombreuses études
existant sur les musées, peu se sont intéressées à la situation des musées territoriaux. Il paraissait donc pertinent
d’appréhender les musées en tant que services publics
locaux, et le plus possible du point de vue des collectivités
territoriales.
Presses Universitaires
d’Aix-Marseille
puam
ISBN : 978-273-1-40963-5
PUAM – Droit des religions – 736 p. – 15,7 x 24,4 cm – 50 €
BLOC NOTES
23 avril 2015 à 15h
Inauguration des nouveaux locaux d’AMU, site Pharo, Marseille
18 mai 2015
Remise des insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite à
Denis Bertin, Vice-président Recherche AMU
19 mai 2015 à 17h30
Colloque international « Etudier l’exil », Maison de la recherche, site
Schuman, Aix-en-Provence
22 mai 2015
A 14h : inauguration du 5e plateau de la Fédération de recherche 3C,
site St Charles, Marseille
A 17h : 60 ans de l’IAE, Aix-en-Provence
27 mai 2015 à 16h
Assises de l’établissement formateur, ESPE, site St Jérôme, Marseille
28 mai 2015
Colloque RT18 Relations professionnelles « Comment le travail se
négocie-t-il ? » - Laboratoire d’économie et de sociologie du travail,
amphithéâtre Dumas, faculté de droit et de science politique, Aix-enProvence
29 mai 2015 à 18h
Cérémonie de remise des diplômes de doctorat – Ecole doctorale
service juridique et politique, amphithéâtre Favoreu, faculté de
droit et de science politique, Aix-en-Provence
LES
DU
8 AU 12 JUIN 2015 à la Baume-lès-Aix
EN PROVENCE
« Un passeport pour l'emploi des docteurs »
100
doctorants (places limitées)
22
nationalités
12
écoles doctorales
70
cadres d’entreprise
Infos sur http://doctoriales.univ-amu.fr
www.univ-amu.fr