EGMJ_Newsletter_Porte_Ouverte_2015

04.15
EGMJ NEWSLETTER
EDITION PORTE OUVERTE
NEWSLETTER
I NTR O D U CT I O U N
Dës Newsletter ass vun der EGMJ am Kader vun der nationaler Porte-ouverte vun de Jugendhaiser ausgeschafft
ginn. An dësem Joer gëtt d’Kooperatioun zwësche Jugendhaiser a Gemenge méi no beliicht. 16 Interviews si mam
Personal vun ënnerscheedleche Jugendhaiser, de Gestionnaire vun de Jugendhaiser wéi mat de Gemengevertrieder
gefouert ginn. Déi folgend Artikelen sinn eng intressant Momentopnaam vun der aktueller Situatioun, bei der
däitlech gëtt, wéi duerch dës Form vu Kollaboratioun Participatioun vu Jugendlëchen gefördert gëtt.
INDEX
.1/p.4
.2/p.7
.3/p.8
CRJ AMIGO
BETZDORF
DIEKIRCH
.7/p.16
.8/p.18
.9/p.20
GREVENMACHER
INTER-ACTIONS
JUGENDTREFF NORDEN
.13/p.28 .14/p.31 .15/p.34
SCHIFFLANGE
SCHUTTRANGE
WASSERBILLIG
IN TRODU CTION
Cette newsletter a été réalisée par l’EGMJ dans le cadre de la porte-ouverte nationale des maisons de jeunes
laquelle cette année met en lumière la coopération entre les maisons de jeunes et les communes. 16 interviews ont
été menées avec le personnel des différentes maisons de jeunes, des gestionnaires des maisons de jeunes, ainsi
qu’avec des représentants des communes. Les articles suivants sont un excellent aperçu de l’état actuel, montrant
la promotion de la participation des jeunes par cette forme de collaboration.
.4/p.9
.5/p.12
.6/p.13
DIFFERDANGE
DUDELANGE
ECHTERNACH
.10/p.21 .11/p.23 .12/p.25
MOUTFORT
.16/p.37
SERVICE DE LA JEUNESSE, VILLE
DE LUXEMBOURG
NIEDERANVEN
REMICH
CRJ AMIGO
4
Adeline Soualem : responsable du CRJ Amigo depuis mai 2014
Comment se passe la collaboration avec la
commune ?
La commune nous finance à hauteur de la moitié
et l’autre moitié est prise en charge par l’Etat. Le
bâtiment appartient au Fond du logement, et
le loyer est payé par la ville de Luxembourg. La
maison de jeunes a été créée il y a une vingtaine
d’années par l’ASTI – Association de Soutien aux
Travailleurs Immigrés.
Nous travaillons principalement avec le Service
Jeunesse de la Ville de Luxembourg. Nous
avons aussi des personnes de contact dans le
Service des sports de la Ville de Luxembourg
ainsi que dans le Service culturel, mais juste
ponctuellement. Si nous avons un problème
avec le bâtiment, nous passons par le Fond du
Logement, propriétaire de l’immeuble.
De manière général, la collaboration se passe
bien. Si nous avons des projets ou bien la
commune a des projets, nous essayons de
travailler ensemble. Nous avons juste un
problème au niveau de la location des salles.
Nous n’arrivons, par exemple, pas à obtenir
une salle pour que les jeunes puissent faire du
sport. Le service jeunesse de la ville, avec lequel
nous travaillons en permanence, ne bloque pas,
mais c’est au niveau du service de la location
des salles de la ville que ça n’aboutit pas. C’est
vraiment dommage car ce sont souvent des
projets que la commune nous finance mais nous
ne pouvons pas les réaliser faute de salle. Nous
essayons, par exemple, de réaliser un projet qui
s’appelle « Je partage mon talent », un spectacle
de comédie musicale ainsi qu’un spectacle de
danse et de chant. Mais pour l’instant, les projets
sont en suspens faute de salle de répétition pour
les jeunes. Nous avons décidé de modifier le
projet par un festival de hip-hop urbain organisé
entièrement par les jeunes et à l’extérieur.
CRJ AMIGO
Avez-vous déjà travaillé sur des projets
ensemble avec la commune ?
Nous n’avons pas vraiment de projets de
partenariat avec la commune. Elle a son propre
Service jeunesse qui fait des projets. Nous avons
encore cette dimension où chacun travaille
d’abord pour sa propre association. Depuis un an
que je suis à mon poste, nous n’avons pas encore
fait de grands projets mais cela a surement été
fait dans le passé.
Après, nous interpellons bien sûr la commune
lorsque nous avons besoin d’elle et elle fait
pareil lorsqu’elle a besoin de nous. La commune
nous a, par exemple, demandé de participer au
nettoyage du quartier et nous sommes en train
de motiver les jeunes dans ce sens. Nous avons
aussi déjà été sollicités pour participer à la fête
du quartier mais ça n’a pas vraiment fonctionné.
L’organisation faite en amont était mauvaise et
donc les jeunes n’ont pas eu envie de participer.
A la maison des jeunes, les jeunes peuvent jouer
au foot, au billard, à la playstation mais il y a
aussi une salle de fitness et nous leur prodiguons
des conseils en nutrition et santé. Nous leur
apprenons à cuisiner sainement et à manger de
façon équilibré. A nous d’amener des projets qui
seront valorisant pour les jeunes.
Il y a aussi un point info pour les jeunes où ils
reçoivent un accompagnement dans la recherche
d’un emploi, de l’aide pour écrire un CV ou une
lettre de motivation. Nous essayons d’organiser
des rencontres avec le Centre Information Jeunes
(CIJ) afin de montrer aux jeunes où ils peuvent
trouver de l’aide dans un accompagnement plus
spécifique. Nous organisons aussi des colonies.
En ce moment, nous rénovons nos locaux, et les
jeunes qui nous aident dans cette rénovation
reçoivent de l’argent fictif qui est injecté dans la
recette de la colonie. Ainsi, les jeunes qui n’ont
pas les moyens pourront tout de même partir
avec en vacances. Faire participer les jeunes à
la réalisation de la maison des jeunes, en leur
permettant de peindre les murs, de construire
les meubles, les incitent en même temps à se
responsabiliser et à respecter les locaux. S’ils
cassent quelque chose, ils le refont.
Nous essayons aussi de favoriser un partage
de savoir entre les générations. Les petits
5
apprennent des plus grands par exemple lors de
tournois organisés ensemble. Et les plus grands
peuvent aider les plus petits dans leurs devoirs.
Le bénéficiaire de l’aide ne paye rien et le jeune
qui donne le cours reçoit 15€ de l’heure. Nous
aimerions en faire encore plus pour les jeunes
comme, par exemple, leur proposer des contrats
CAE ou bien encore leur proposer des formations
pour devenir animateur. Mais nous n’avons
malheureusement pas le budget pour cela.
Souvent, les gens ont une mauvaise image de la
maison de jeunes qu’ils voient comme un squat.
Mais nous sommes justement là pour éviter que
les jeunes trainent dans la rue et fassent des
bêtises.
Etes-vous satisfait de votre commune ?
Le problème qui se pose avec la commune de la
Ville de Luxembourg est tel qu’ils sont souvent
débordés. Il ne peut pas y avoir le même
contact privilégié et le même soutien que dans
des communes plus petites. Il faut passer par
beaucoup de personnes pour obtenir quelque
chose et ce n’est pas facile d’avoir un contact
direct et concret. La commune fait son travail
dans l’idéal pour tout le monde. Mais pour le
travail jeunesse, je trouve qu’elle n’en fait pas
assez. Et il y a trop de doubles emplois. Le
Service jeunesse devrait se contenter d’être le
récupérateur d’informations des maisons de
jeunes, et non pas de faire exactement le même
travail de son côté. Parfois nous travaillons sur
des projets similaires mais pas ensemble. Mais
la maison de jeunes ne possède pas le même
réseau de contact que le Service jeunesse ce qui
nous bloque souvent. Les réseaux communaux
sont privilégiés et nous sommes souvent laissés
de côté. Nous perdons en crédibilité malgré que
nous soyons financés par la commune. Parfois
nous avons le sentiment d’être concurrent au lieu
d’être partenaire.
Comment pourrait-on, à votre avis, améliorer
cette collaboration ?
Il faudrait que tout le monde travaille plus
ensemble, que ce soit la maison de jeunes,
la commune, l’ADEM ou encore la maison
6
de l’orientation. Il y a un énorme fossé entre
les organisations qui fonctionnent toutes de
manière différente. C’est dommage que nous
n’ayons pas assez de soutien car nous travaillons
directement sur le terrain et nous pourrions
avoir un impact beaucoup plus grand auprès des
jeunes. Les jeunes se sentiraient plus entendus
et ils s’impliqueraient plus dans la vie de la
commune.
Nous ne pouvons, par exemple, pas offrir de
travail aux jeunes, mais la commune pourrait
avoir un appui différent auprès de l’ADEM pour
aider les jeunes à trouver du travail. Et l’ADEM
pourrait avoir un impact plus fort sur les jeunes
si elle travaillait en direct avec les maisons
de jeunes. S’il y avait un accompagnement
personnalisé des jeunes, il y aurait moins de
chômage. Et il faudrait aussi une meilleure
orientation scolaire. Les lois et les décrets actuels
ne correspondent pas à la réalité du terrain. Nous
faisons partie de l’ASTI – Association de Soutien
aux Travailleurs Immigrés, c’est pourquoi cela
nous tient particulièrement à cœur. Beaucoup de
nos jeunes sont des étrangers et 40% sont sans
emploi et sans formation. Mais nous n’avons pas
de soutien direct concret et nous ne pouvons pas,
par conséquence, aider correctement les jeunes
qui viennent dans la maison de jeunes. Nous
pouvons juste les soutenir du mieux possible.
CRJ AMIGO
Comment le travail jeunesse et la commune
coopèrent-ils pour renforcer la participation
politique des jeunes ?
Nous avons prévu de faire, en partenariat
avec la commune, un « Jugendforum ». Des
représentants de la commune sont venus à la
maison de jeunes et ont fait une présentation de
ce qu’elle attend des jeunes. La commune a pris
en considération les demandes des jeunes. Suite
à cela, nous avons formé un groupe de travail
où nous avons choisi de parler de l’emploi des
jeunes au Luxembourg ainsi que du prêt des
infrastructures de la ville pour les jeunes.
Nous sommes aussi en train de préparer une
formation pour les jeunes sur le référendum sur le
droit de vote à partir de 16 ans. En général, nous
essayons de faire participer les jeunes à la vie
politique mais pas en les impliquant directement
dans des mouvements politiques. Nous leur
demandons leur avis, ce qu’ils pensent de la
politique, quels sont leurs penchants politiques,
ce qu’ils aimeraient qui change à l’avenir, ce
qu’eux font pour que ça change. Mais beaucoup
de jeunes ici sont sans emploi et sans formation
scolaire et il est difficile de leur parler politique.
Ils ont bien sûr un avis sur la question, mais ils ne
se sentent ni concernés, ni écoutés, ni reconnus
par la société. Au niveau politique, beaucoup
de choses sont prévues mais peu de choses
concrètes en ressortent. Les jeunes ont besoin d’
idées concrètes pour se sentir concernés.
B E TZ D O R F
7
Véronique Wirtor : Responsabel vum Jugendhaus Betzder
Hutt dir schonn op Projete mat der Gemeng zesumme
geschafft?
U sech ass kee Projet méiglech ouni Kollaboratioun mat der Gemeng, alleng doduerch datt
se eis Raimlechkeeten zu Verfügung stellen oder
Material. Si sinn ëmmer eng wichteg Ressource
fir de gudde Verlaf vun engem Projet.
Wat sinn är bescht Beispiller en vue vun der
Kollaboratioun?
Ëffentlechkeetsaarbecht – d’Jugendhaus gëtt
immens staark am Liewe der Gemeng integréiert,
sou datt mer mëttlerweil wierklech en Deel
vun der Gemeng sinn. Beispiller dofir sinn:
Publikatiounen am Gemengebuet, Deel huelen
un Fester wei Quetschekiirmes, Nationalfeierdag,
... oder awer och beim Erméigleche vun engem
Carwash oder eisem Event Summerfeelings.
Wei eng Hëllef kritt dir vun der Gemeng? Enner
wéi enger Form?
Doduerch datt d’Gemeng eis zu 50% finanzéiert
ass dëst ewell eng Hëllef op déi mer net verzichte
kennen.
D’Gemeng ass ëmmer gewëllt eis ze ënnerstëtzen,
wou se kann, sou laang en pädagogeschen
an en ökologesche Volet dobäi ass. Mir si méi
wei zefridde mat eiser Gemeng.
Wéi vill Uspriechpartneren hutt dir an der
Gemeng?
All déi Persounen déi mer brauchen. Vum
Service Technique, iwwert déi Responsabel vun
der Sécherheet oder dem Gemengebuet, dem
Service Jardinage bis hin zum Buergermeeschter.
Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de
Jugendhaiser?
Datt en Jugendhaus ëmmer méi en grousse
Stellewäert an der Gemeng kritt. Doduerch
datt mir beispillsweis an noer Zukunft eng nei
Infrastruktur kréie beweist datt mer eng grouss
Bedeitung hunn an der Gemeng.
Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der
Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de Jonken ze stäerken?
Doduerch datt Partizipatioun vun de Jonke
staark ass am Jugendhaus, ass se och staark an
der Gemeng.
Personal vum Jugendhaus ass géigeniwwer de Jonke politesch neutral. Wëll en Jonken
sech politesche bedeelegen sou begleede mir
hien op dësem Wee bis en eis Ënnerstëtzung net
méi brauch.
8
DIEKIRCH
Harpa Rún Tordardottir : Coordinatrice régionale Nordstadjugend ASBL
Gemeng Diekirch
Wéi ass d’Zesummenaarbecht zwëschen der
Gemeng an dem Jugendhaus?
Harpa Rún Tordardottir : D’Gemeng ënnerstëtzt
eis do, wou mir si brauchen. Mir schaffen oft mam
Service technique vun der Gemeng, zum Beispill
wann mer Bänken, Dëscher a Stroum brauche
fir en Event, oder wann mer Bänneren ophänke
mussen. Awer och wann eng Strooss muss
ofgespaart gi vir e Projet. Mir ruffen si och wann
eppes am Jugendhaus muss reparéiert ginn.
An eis Aktivitéiten a Projete ginn op der Infotafel
an op der Homepage vun der Gemeng affichéiert
an am Gemengebuet verëffentlecht. D’Gemeng
stellt eis och d’Raimlechkeeten zur Verfügung
fir Sports-, Theater- an Danz-Aktivitéiten a fir
Versammlungen.
Mir hunn eng Conventioun mat der Gemeng an
hunn do vill Uspriechpartner déi eis ënnerstëtzen.
Gemeng
:
D’Zesummenaarbecht
tëscht
der Gemeng an dem Jugendhaus ass ganz
gutt. Et handelt sech em eng konstruktiv
Zesummenaarbecht am Interêt vun de
Jugendlechen. D’Gemeng probéiert, souvill wéi
et machbar ass, de Jugendhaiser finanziell a
logistesch ënnert d’Ärem ze gräifen, fir d’Projete
kënnen ze realiséieren.
Hutt dir oft gemeinsam Projeten? Wéi eng Aart
Projeten?
H.R.T. :
Mir hate scho vill Projete mat der Gemeng. Zum
Beispill fir de Jobdag, den Teenage Dream, de
Graffiti, mee och Projete fir Musik, Sport a
Präventioun. Des Projeten si gutt verlaf an haten
och Succès bei de Jonken.
Gemeng : De leschte grousse Projet war d’Ariichte
vun engem Tounstudio am Jugendhaus. Dëse
Projet huet tip top geklappt. De Schäfferot ass
och am gaangen ze iwwerleeë wéi hie kann aktiv
um Projet “Jugendwunnen” matschaffen.
Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der
Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch
Jugendbedeelegung vun de Jonken ze
stäerken?
H.R.T. :
Mir hunn Jugendforume mat der Gemeng
organiséiert wou di Jonk d’Méiglechkeet hunn,
hier Meenung iwwer bestëmmten Themaen ze
vertrieden.
Gemeng : Di verschidde Projeten déi di Jonk
betreffen, ginn an der Jugendkommissioun
diskutéiert. An e Member vun der Nordstadjugend ASBL vertried d’Jugendhaus an der
Jugendkommissioun.
Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der Zukunft? Gemeng :
D’Roll vum Jugendhaus gëtt ëmmer méi wichteg,
well do Changementer an de Verhalensmuster
éischter kënne festgestallt gi wéi bei de
Jugendlecher doheem.
Am Jugendhaus, hunn déi Jonk en Treffpunkt
wou se encadréiert ginn an och, en cas de
Besoin, en Appui kréien, sief dat dass een hinnen
nolauschtert bei Problemer respektiv eng
Hand ka mat upaken.
H.R.T. : Di gutt Zesummenaarbecht weist dat
d’Gemeng d’Jugendhaus fir noutwendeg hält.
Soss géingen si sech net an dem Sënn engagéieren
an och net weider finanziell ënnerstëtzen.
DIFFERDANGE
9
08/04/2015 Philippa Da Silva : Responsable Jugendtreff Differdange depuis 2011 et
assistante sociale.
Vlady Lopes : éducateur diplômé de la maison de jeunes depuis 2012.
Comment est composée la maison de jeunes de
Differdange? Philippa Da Silva :
La maison de jeunes de Differdange est la maison
principale. Il y a également 2 annexes, Niedercorn
et Lasauvage. L’équipe tourne entre les 3 maisons
mais les jeunes peuvent trouver une personne de
référence dans chaque maison. Il est également
important de créer un lien entre les 3 maisons
afin que les jeunes puissent passer d’une maison
à l’autre sans problèmes.
Nous essayons de proposer le maximum de choses dans tous les domaines. Les jeunes peuvent
y fréquenter leurs amis, demander conseil, participer à des activités, se faire aider pour leurs
devoirs, etc. Nous avons aussi une salle de répétition ainsi qu’un studio d’enregistrement à Differdange, à disposition des jeunes.
Comment se passe la collaboration avec la commune de Differdange ? P.D.S. : La collaboration
se passe très bien. La commune nous soutient
énormément dans tout ce que nous faisons. Et
elle n’hésite pas non plus à venir nous contacter
quand elle a des idées afin de voir comment
mettre les projets en place ensemble. Nous travaillons aussi beaucoup avec les différentes
commissions, surtout la commission des jeunes.
Mais aussi la commission pour l’intégration, les
enfants, les étrangers, etc. ainsi que le service
social. Le service pour les seniors, le service culturel, des associations de la commune et le Jobcenter. En fait, selon le thème du projet, nous travaillons avec les différents services.
Vlady Lopes :
Tous les services et associations de la commune
connaissent la maison de jeunes et nous savons
très bien à qui nous adresser lorsque nous avons
besoin de quelque chose. Nous travaillons depuis
longtemps ensemble et cela facilite le contact. Si
DIFFERDANGE
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nous avons besoin de matériel, comme par exemple une scène, des bancs ou une tente, la commune n’hésite pas à nous le prêter. Sans le service technique, beaucoup de choses ne seraient
pas réalisables. Pour les événements en dehors
de la maison, comme par exemple des activités
sportives, la commune nous met les infrastructures à disposition.
C’est aussi un avantage que notre président, M.
Roberto Traversini, soit aussi le bourgmestre de
Differdange. Si nous avons besoin de quelque
chose, nous pouvons directement lui demander.
Cela facilite énormément la communication avec
la commune. Le seul désavantage, c’est que le
bourgmestre est un homme très demandé.
Avez-vous déjà travaillé sur des projets
ensemble avec la commune ?
P.D.S. : Chaque année, nous participons et organisons beaucoup d’événements. Ainsi nous avons
l’occasion de nous faire connaître et d’atteindre
le plus de gens possible.
Nous allons par exemple dans les classes de 6e
primaire de la commune afin de leur présenter la
maison de jeunes. Nous invitons aussi les professeurs à venir découvrir la maison avec leurs classes. Cela fonctionne très bien. Les maisons relais
viennent aussi nous rendre visite. Nous sommes
toujours contents de pouvoir montrer ce que
nous faisons ici.
Nous organisons depuis 2006 la course de caisse
à savon. Sans l’aide de la commune, un tel événement ne serait pas possible. Les maisons relais,
les clubs, les associations, d’autres maisons de
jeunes participent également, ainsi que toute
personne intéressée.
Une autre activité est le marché aux puces pour
enfants et jeunes. La commune nous donne les
autorisations nécessaires pour nous installer sur
la place du marché.
V.L. :
Nous travaillons aussi tous les ans avec la com-
mune sur le marché de Noël. Les jeunes de la
maison de jeunes s’occupent de la gestion des
chalets, de la patinoire et proposaient même des
ateliers pour les enfants.
P.D.S. :
Nous avons aussi un projet en commun avec la
commune et le Jobcenter, qui est l’Animateam.
C’est une formation proposée aux jeunes sur
l’animation pour enfants. Par exemple comment
faire du facepainting, du modelage de ballons,
etc. Cela fait huit ans que ça dure et chaque année, nous avons une liste d’attente de jeunes
qui désirent participer. A chaque fois qu’il y a un
événement, la commune fait appel à ces jeunes
pour l’aider. Par exemple pour une réception, la
braderie, le bal de carnaval des seniors ou le thé
dansant. Les jeunes sont contents que la commune les soutienne ainsi.
Dans ce cadre, nous organisons également l’Animapark de mai à juillet, deux après-midi par semaine. Nos jeunes animateurs y encadrent des
jeux pour enfants au parc de Gerlache. Cela permet d’avoir un premier contact avec des enfants
qui n’ont pas encore l’âge d’aller dans la maison
de jeunes.
Nous avons également le projet « Keep the
caps », où la maison de jeunes collecte des capsules métalliques afin de soutenir le parrainage
d’enfant. Nous sommes d’ailleurs déjà parrain
de 4 enfants. Nous collectons les capsules dans
tout le pays. La commune a installé 2 conteneurs
dans son centre de recyclage où les gens peuvent
déposer les capsules. Elle nous aide également
pour ramener les capsules à la casse.
Et puis nous avons des projets plus artistiques,
par exemple avec la « Jugendkonschtwoch » en
collaboration avec la « Jugendkommissioun »
ou encore le « Konschtwee ». Tous les élèves de
Differdange peuvent dessiner un drapeau sur un
thème définit et le tout est accroché le long d’un
chemin de forêt. La commune aide à accrocher
les drapeaux et fournit le matériel nécessaire.
DIFFERDANGE
Quelle image, pensez-vous, a la commune et
les habitants de Differdange, de la maison de
jeunes?
P.D.S. :
Differdange est une grande commune et il est
dur d’atteindre tout le monde. Nous essayons de
nous faire connaître du grand public en envoyant
par exemple notre programme d’activités par
courrier, en participant aux activités de vacances,
à la fête des voisins et lors de la porte ouverte.
Mais il y aura toujours des gens qui ont une mauvaise image de la maison de jeunes ou qui ne s’
intéressent pas.
V.L. :
Les parents qui envoient leurs enfants ici savent
ce que nous faisons, comment nous travaillons.
Mais les autres gens ont parfois une image négative des maisons de jeunes. Nous organisons et
participons à beaucoup de projets mais les gens
ne voient pas toujours que la maison de jeunes
est derrière tout ça. Ils ne voient pas le travail
fournit et se contentent de penser que la maison
de jeunes est un endroit où les jeunes ne font que
jouer au billard et au babyfoot. S’ils prenaient
la peine de regarder les différentes activités que
nous proposons et le travail que cela demande,
ils auraient peut être une image plus positive des
maisons de jeunes.
Comment le travail jeunesse et la commune
coopèrent-ils pour renforcer la participation
politique des jeunes ?
P.D.S. :
Depuis de nombreuses années, nous participons
au « Kanner- an Jugendgemengerot » avec l’aide
de la commune. Beaucoup de jeunes y participent chaque année.
11
V.L. :
Nous essayons aussi de faire comprendre aux
jeunes l’importance d’aller voter. Dans le cadre
du referendum sur le droit de vote à partir de
16 ans, nous organisons une table ronde avec la
« Jugendkommissioun ». Les jeunes peuvent y
parler librement, poser leurs questions et donner leur avis. Cela permet d’avoir un véritable
échange avec les jeunes.
Que souhaiteriez-vous pour la maison de
jeunes dans le futur ?
V.L. :
Que tout fonctionne aussi bien à l’avenir. L’endroit et super et nous disposons de tout ce dont
nous avons besoin. Bien sûr, la maison pourrait
être plus moderne et ce serait plus simple si tout
était sur un même étage.
P.D.S. :
Oui, il y a toujours des choses qui pourraient être
améliorées. C’est sûre que nous aimerions un terrain de foot, une plus grande cuisine et pourquoi
pas une piscine aux alentours. Mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons. Tout ce que
nous souhaiterions, c’est que les habitants de la
commune montrent plus d’intérêts et qu’ils aient
une image plus positive de la maison de jeunes.
Et aussi que des gens, qui n’ont à priori rien à voir
avec la maison de jeunes, participent aux activités et s’informe sur nos offres.
V.L. :
Ce serait aussi bien que les parents des enfants
qui fréquentent la maison de jeunes viennent
parfois sur place et s’intéressent à ce que nous
proposons dans notre programme.
DUDELANGE
12
Jessica Tintinger : Responsabel vum Jugendhaus Diddeleng
Hutt dir schonn op Projete mat der
Gemeng zesumme geschafft?
stellen oder beim Transport vu Material oder
Persounen hëllefen. D’Jugendhaus Diddeleng schafft ganz oft mat
der Gemeng Diddeleng zesummen. Sou hunn
mir all Joer zwee fest Projet’en, déi stattfannen.
Éischtens mol ass dat de Jugendsummer, wou
mir während dräi Woche Summeraktivitéite fir
déi Jonk vun 12 bis 18 Joer ubidden an zweetens
ass dat de Jugendkonscht. Hei organiséiere mir
1 Woch laang Workshop’en zum Thema Konscht.
All Joer stinn déi Workshop’en ënnert engem
aneren Thema. Während mir 2013 Thema Urban
Fashion haten, hunn mir 2014 eng Superhelde
WG aus recycléiertem Material zesummegestallt.
Wat de Succès bei deene Jonken ugeet, si mir
ganz zefridden. De Feedback ass immens positiv
an och d’Unzuel vun deene Jonke weist ons, dass
mir um richtege Wee sinn. Wéi vill Uspriechpartneren hutt dir an der
Gemeng?
Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng?
D’Gemeng steet ons mat hiren diverse Servicer
zur Verfügung. Sou kréie mir als alleréischt emol
de Budget fir déi zwee Projet’en zu 100 % gestallt.
Dann ass et jo och esou, dass d‘Gemeng genee
sou wéi de Ministère 50 % vun onsere Budget
finanzéieren. Des Weideren hunn mir d’Chance
dass mir jidderzäit kënnen déi eenzel Servicer
uruffen, a sie stinn ons souwäit dat zäitlech a
präislech machbar ass, zur Säit. Sief dat andeems
sie ons Material respektiv e Lokal zur Verfügung
Well mir sou enk mat der Gemeng
zesummeschaffen, hunn mir sou zimlech
an all Service en Uspriechpartner. Ass dat
net de Fall, hunn mir de Président vun der
Jugendkommissioun, de Buergermeeschter
an säi Schäffen, déi ons do ënnert d’Ärem gräifen,
well sie ebe ganz no un deenen eenzelne Léit
vun de Gemengeservicer sinn.
Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de
Jugendhaiser?
Wat d’Gemeng als Institutioun ubelaangt, sinn
ech der Meenung, dass Sie ganz hannert dem
Jugendhaus steet an de Besoin vun onsem Service
fir wichteg hält. Dat gesäit een un der gudder
Zesummenaarbecht an der Ënnerstëtzung.
Mir ginn an e Maximum vu Festivitéite mat
agebonnen a ginn a ville Projet’en ënnersteet.
Wat déi eenzel Persounen an der Gemeng ugeet,
do ass et net anescht, wéi an der Gesellschaft.
Während déi eng d’Noutwendegkeet vun engem
Jugendhaus gesinn an ons Aarbecht schätzen,
sinn och ëmmer nach Léit dobäi, déi net wierklech
wëssen, wat mir schaffen.
DUDELANGE
Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der
Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de jonken ze stäerken?
Mir kooperéieren an engem Projet, deen sech
Jugendgemengerot nennt. Hei ass ëmmer en
13
Erzéier aus dem Jugendhaus a Léit aus dem
Lycée respektiv der Gemeng dobäi. Dëse Projet
leeft lo säit 2 Joer, a mir kënne behaapten, dass
mir ëmmer nach d’Ufanksléit hunn, déi aktiv
participéieren.
ECHTERNACH
03/04/2015 :
Luc Birgen : Deuxième échevin, attributions : Affaires sociales, Tourisme, Affaires
culturelles, Agriculture, Cimetière, Relations humaines, Services industriels;
trésorier de l’a.s.b.l. de la maison de jeunes d’Echternach; trésorier de l’Entente des
Gestionnaires des maisons de jeunes.
Ben Scheuer : Premier échevin, attributions : Environnement, Classes moyennes
et économie, Communication et information, Domaines de la Commune, Foires et
Marchés, Jeunesse, Sécurité et prévention, Sociétés sportives et récréatives.
Christian Lautwein : responsable de la maison de jeunes d’Echternach depuis 1 an.
Comment se passe la coopération entre la
maison de jeunes et la commune ?
Luc Birgen :
Le bâtiment actuel est mis à disposition et
financé par la commune. La maison de jeunes
d’Echternach est l’une des premières au
Luxembourg et cela fait plus de dix ans que nous
sommes dans le bâtiment actuel. La maison était
une centrale électrique et la commune l’a rénové
pour la transformer en maison de jeunes. Le
club des jeunes d’Echternach se trouve à l’étage
supérieur.
Dans le passé, la commune se contentait
de mettre à disposition et de financer les
infrastructures de la maison de jeunes mais ne
s’intéressait pas vraiment à ce qui s’y passait.
Aucun représentant de la commune ne se
déplaçait lors d’événements ou de réunions
et lorsque nous demandions une prise de
14
position sur quelque chose, aucune réponse ne
venait. D’ailleurs, la « Jugendkomissioun » ne
se réunissait presque jamais. La commune ne
montrait aucun intérêt vis-à-vis de la maison
de jeunes et ne disait pas non plus dans quelle
direction le travail jeunesse devait s’orienter.
Mais cela a changé ces dernières années et
nous travaillons aujourd’hui activement au
développement de cette coopération.
Ben Scheuer :
Echternach a une population vieillissante
et beaucoup d’activités proposées dans la
commune s’adressent aux personnes âgées. Il
n’y avait jusqu’à présent que très peu d’activités
pour les jeunes, mais c’est en train de changer.
Nous avons, par exemple, créer un terrain de
beachvolley pour les jeunes l’année dernière.
Il y a aussi un projet en cours intéressant, avec
la collaboration de la maison de jeunes et de
4motion. Il s’agit d’une grande évaluation pour
faire le point sur l’offre jeunesse de la commune.
Des interviews vont être faites avec le club
des jeunes, la maison de jeunes, l’auberge de
jeunesse et les autres associations afin de voir
si certains domaines ne sont pas couverts et y
remédier.
Nous proposons aussi des activités de vacances
pour les jeunes mais, pour l’instant, ces activités
n’ont pas rencontré le succès escompté. C’est
dommage d’ailleurs, car le programme est
vraiment sympa et varié.
Christian Lautwein :
Dans ce cadre, les jeunes ont eu l’occasion
de faire une formation pour obtenir le brevet
d’animateur. Les frais de formation ont été pris
en charge par la commune qui a, par la suite,
engagé les jeunes animateurs pour animer les
activités de vacances.
Nous sommes ouverts à toutes les idées venant
de la commune et dès que nous avons à notre tour
des idées ou besoin d’aide pour quelque chose,
la commune nous soutient complètement. Nous
avons plus ou moins huit personnes de contact
dans la commune et nous savons exactement à
qui nous adresser pour quelle demande.
Quels projets sont prévus cette année ?
ECHTERNACH
C.L. :
Nous avons un projet culinaire en cours dans la
maison de jeunes. Nous cuisinons avec les jeunes
des plats venant de tous les continents. Nous
avons déjà découvert des recettes africaines
et asiatiques. C’est un projet ludique car nous
organisons avant le repas un quiz sur le continent
en question et la personne qui a le plus de
réponses correctes reçoit un prix.
Nous organisons aussi un projet avec radio
Graffiti. Les jeunes auront l’occasion de faire
une émission de radio sur différents thèmes qui
leur tiennent à cœur. Nous sommes en train de
faire des workshops pour voir à quoi tout cela va
ressembler.
Que faites-vous pour encourager la
participation et l’engagement politique des
jeunes ?
L.B. :
Un « Jugendforum » est prévu en automne,
ensemble avec la maison de jeunes. Il s’agit de
plus intégrer les jeunes dans les décisions de la
commune. Par exemple, le projet d’une nouvelle
piste de skateboard ou d’un terrain multisports
passe par un « Jugendforum ». Les employés
de la commune ne savent pas spécifiquement
ce que veulent les jeunes et ce système permet
à ces derniers de s’exprimer sur la question.
Après tout, ce sont les jeunes qui utiliseront ces
infrastructures alors autant leur demander ce
qu’ils ont besoin et ce qu’ils aimeraient y voir. Les
jeunes nous apportent de nouvelles idées mais ils
ont aussi besoin de voir un résultat concret à la
fin d’un projet. Sinon ils ne sont plus motivés à
participer par la suite.
B.S. :
Nous aimerions plus pouvoir promouvoir la
politique auprès des jeunes mais pour cela, nous
avons besoin que le lycée joue le jeu. Jusqu’il
y a peu, on interdisait aux politiciens l’accès
au lycée. Mais ces derniers temps, la situation
s’est améliorée et nous avons même pu faire un
exposé au lycée où les jeunes ont pu poser leurs
questions.
Ce lien avec le lycée est très important. C’est
ECHTERNACH
parfois triste de constater qu’il n’y a que peu de
volonté de travailler ensemble.
C.L. :
Même nous, en tant que maison de jeunes, avons
du mal à créer un lien avec le lycée. Nous avons
essayé à plusieurs reprises mais nos idées ont été
rejetées par le lycée. Mais à force d’insister, nous
avons enfin eu l’accord de mettre un stand d’infos
de la maison de jeunes pendant une pause de
midi. Cela nous a permis de présenter la maison
de jeunes et les activités que nous proposons.
C’est là que nous nous sommes rendu compte
que beaucoup de lycéens ne savent même pas
que la maison de jeunes existe!
L.B. :
Il faudrait avoir un contact direct avec un
professeur qui s’engagerait à faire un projet avec
nous mais pour l’instant ce n’est pas le cas.
Que souhaiteriez-vous pour la maison de
jeunes dans le futur ?
L.B. :
C’est de plus en plus dur de trouver des gens qui
sont prêts à s’engager dans la maison de jeunes
et de motiver les jeunes à participer.
C’est aussi dommage que la maison de jeunes,
malgré ses plus de 25 ans d’existence, reste très
15
méconnue du grand public. Nous aimerions un
regain d’intérêt pour la maison. Nous essayons
aussi de plus en plus de travailler avec les autres
associations pour jeunes afin de nous faire
connaître. Chacun a tendance à faire des choses
de son côté et à se méfie de l’autre. Ce serait bien
de développer des projets ensemble.
Ce qui est aussi très difficile, c’est de fidéliser les
jeunes à la maison. Certains lycéens viennent
pendant la pause de midi, mais après le lycée,
ils rentrent directement chez eux et ne repassent
pas par la maison de jeunes. Si plus de jeunes
du lycée venaient chez nous, cela permettrait
une plus grande diversité culturelle et donc un
enrichissement certain pour la maison de jeunes.
C.L. :
La maison de jeunes se trouve dans un beau
bâtiment et les activités que nous proposons
sont sympas et diversifiées. Elle mériterait à
être connue. C’est pourquoi nous essayons de
développer les liens avec l’école primaire, le
lycée, le club des jeunes et les autres associations.
Mais ces liens ne peuvent se faire que si la volonté
vient des deux côtés.
GREVENMACHER
16
Marc Schiltz : Conseiller communal de la Ville de Grevenmacher
Franck Dietz : Educateur de la maison de jeunes de Grevenmacher (CRIAJ)
Comment se passe la coopération entre la
commune et la maison de jeunes?
Marc Schiltz :
Nous avons une très bonne coopération
avec la maison de jeunes, que ce soit
directement avec la commune, ou à travers
de la « Jugendkommissioun » ou encore de la
commission des sports.
Franck Dietz :
Nous avons travaillé sur plusieurs projets
culturels et sportifs ensemble. Les projets se sont
bien déroulés et nous avons eu du succès auprès
des jeunes de la commune.
Par exemple le « Young Friday ».
La « Jugendkommissioun » organise au
Kulturhuef de Grevenmacher tous les 1ers
vendredi du mois une « scène ouverte » pour
tous les jeunes artistes. A deux reprises, notre
maison de jeunes a participé à cet événement en
proposant des groupes de jeunes et nous avons
ainsi pu toucher de nombreux jeunes.
Nous travaillons également avec la commune
dans l’organisation de la « nuit des sports » en
collaboration avec la commission des sports.
M.S. :
Un autre projet commun est l’inauguration de la
nouvelle piste de skate pour les jeunes. La piste a
été élaboré avec l’aide des jeunes et d’architectes.
Nous sommes en permanence en contact avec
la maison de jeunes et la jeunesse en général et
c’est pourquoi ça fonctionne toujours aussi bien.
Comment votre commune vous soutient-elle ?
F.D. :
Tout d’abord, nous recevons une participation
financière de la commune. En plus de cette
participation, nous pouvons utiliser le centre
sportif gratuitement deux fois par semaine. La
commune est également un partenaire fiable qui
nous aide dans l’une ou l’autre démarche (p. ex.
aide sociale à un jeune en difficulté). Elle nous
aide du mieux qu’elle le peut.
Nous avons deux personnes de contact réservées
à la jeunesse dans la commune.
M.S. :
Quand la maison de jeunes a besoin d’aide, elle
nous interpelle par mail ou par téléphone et
tout a toujours bien fonctionné. A l’avenir, nous
n’aurions rien contre de plus travailler avec
la maison de jeunes, mais seulement si elle le
souhaite et si c’est possible dans le temps. Ce
serait d’ailleurs bien de faire un petit débriefing
tous les 6 mois pour faire le point.
De plus, dans un an le CRIAJ déménagera dans un
nouveau bâtiment où ils auront beaucoup plus de
possibilités pour se développer. C’est une chose
très positive pour l’avenir ici à Grevenmacher.
Comment le travail jeunesse et la commune
coopèrent-ils pour renforcer la participation
politique des jeunes ?
F.D. :
GREVENMACHER
Les élus de la commune participent à la vie de la
maison des jeunes. Ils s’intéressent aux besoins
de la jeunesse et essayent d’y répondre. Ainsi les
jeunes se sentent compris et motivés à accomplir
leur devoir civique. Notre commune considère la
maison des jeunes comme un acteur important
au sein de la politique jeunesse.
17
= Maacher Kannerrot) en cours depuis le début
de l’année en collaboration étroite avec l’école
primaire. Le « Kannerrot » qui est élu, va une à
deux fois par an dans le conseil des échevins avec
ses doléances.
M.S. :
Le CRIAJ fait un très bon travail dans ce domaine.
Il est présent avec ses jeunes sur le terrain,
que ce soit sur le marché de Noël, dans les
activités sportives ou dans la vie culturelle de
Grevenmacher.
Nous avons aussi un projet “Kannerrot” (MAKARO
I N V I TAT I O U N
All d’Servicer vun der „Maison de la Jeunesse“ invitéieren iech
op d‘Inauguratioun vum neie gemeinsame Gebai,
den Donneschdeg, 30. Abrëll 2015 vu 16:00 bis 18:00.
Programm:
à l’inauguration du nouveau bâ
le jeudi, 30 avril 2015 de 1
Programme:
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Fir méi Informatiounen
kuckt op
www.maison-jeunesse.lu
Tous les services de la « Maison de la
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Häppercher ginn offréiert vun de Schüler a Schülerinne vum Lycée technique de Bonnevoie (LTB).
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Les amuses-bouches sont offerts par les élèves du Ly
18
INTER-ACTIONS
Roger Faber : directeur d’Inter-Actions et président de l’Entente des Gestionnaires des
Maisons de Jeunes
Comment est née l’idée de maisons de jeunes
dans la commune de Luxembourg?
A la fin des années 70, nous avons commencé un
projet de travail communautaire dans le Grund,
qui a mené à la création en 1979 de l’association
Inter-Actions. Depuis le début de l’association,
c’est la commune qui nous a fourni les
infrastructures nécessaires. L’idée d’une maison
de jeunes est née du travail fait avec les enfants
de la Maison des enfants. Les enfants grandissant
au fil des ans, le moment est arrivé où ils étaient
trop âgés pour fréquenter la Maison des enfants.
Mais les jeunes ont réclamé un endroit pour
continuer à faire des activités et les parents ne
voulaient pas voir leurs enfants traîner dans les
rues le soir. C’est pourquoi, en 1983, nous avons
créé un espace pour un petit groupe de jeunes
dans la Maison des enfants.
Les lieux devenant rapidement trop étroits, nous
avons reçu une maison rénovée dans le Grund
pour nous installer et le 1er novembre 1985, le
premier groupe de jeunes a été accueilli dans
le bâtiment. Nous étions la première maison de
jeunes du pays avec un personnel professionnel.
Après cette expérience dans le Grund, InterActions a participé au programme de lutte contre
la pauvreté de la Communauté européenne dont
le thème était « Comment amener les jeunes
issus de milieux défavorisés sur le marché du
travail ». C’est grâce aux moyens supplémentaires
octroyés, lors de ce projet européen, que deux
maisons de jeunes ont vu le jour : celle du
Pfaffenthal et celle de Clausen. A la fin du projet,
le personnel des maisons de jeunes a été pris en
charge par l’Etat dans le cadre d’une convention
avec le Ministère de la Famille. A l’époque,
c’est ce Ministère qui finançait le tout. C’est
seulement quand le Service Jeunesse de la Ville
de Luxembourg est apparu que nous sommes
passés à une convention de financement 50/50
entre la commune et l’Etat.
Inter-Actions gère aujourd’hui six maisons de
jeunes dans la Ville de Luxembourg ainsi qu’une
maison à Leudelange et une à Sandweiler.
Comment se passe la coopération avec la
commune ?
Nous avons toujours pu compter sur le soutien
de la commune. Nous sommes une association
créée à partir de rien, sans capital. Nous étions
donc dépendants de la commune pour tout ce
qui est infrastructure. Sans leur soutien, rien
n’aurait été possible. La plupart des maisons
de relais et de jeunes sont dans des bâtiments
appartenant par la commune.
Dans les communes plus petites, comme
Leudelange et Sandweiler, on ne peut pas
se permettre d’avoir un service jeunesse
comme la Ville de Luxembourg. C’est pourquoi
nous essayons d’y organiser des groupes
d’accompagnement où la commune envoie 2
ou 3 personnes intéressées dans le domaine de
la jeunesse et qui sont prêtes à se rencontrer
régulièrement afin de discuter de la maison de
jeunes. Tous les six mois, une rencontre a lieu
pour voir comment fonctionne la maison de
jeunes, les choses qui ne vont pas, les activités
19
qui ont marché ou pas, etc. La présence de gens
de la commune est aussi intéressante car ils
vivent sur place et peut être qu’ils perçoivent des
échos que l’éducateur ne perçoit pas. C’est une
collaboration et aide précieuse car ils attirent
l’attention sur des choses qui pourraient passer
inaperçu.
Il est important, surtout en ville, de travailler
quartier par quartier. C’est plus simple car les
gens se connaissent. Si nous avons un problème
avec un jeune, c’est plus facile de trouver une
solution ou de trouver un proche qui pourra
raisonner le jeune. Nous pouvons utiliser les
liens entre les gens du quartier pour faciliter
et améliorer notre travail. C’est pourquoi nous
essayons d’avoir une maison de jeunes et une
maison de relais dans chaque quartier. C’est un
véritable avantage.
Comment le travail jeunesse et la commune
coopèrent-ils pour renforcer la participation
politique des jeunes ?
Depuis 3-4 ans, nous organisons les
« Jugendforum » par quartier en collaboration
avec la commune où les jeunes sont invités à
s’exprimer. Des groupes de travail sont formés
et nous parlons des souhaits des jeunes et des
contraintes dans leur quartier. Les conclusions
de ces discussions sont présentées aux
politiciens de la commune. Ils en prennent
compte et transposent, si possible, les demandes
des jeunes. C’est ainsi que sont par exemple
apparu un peu partout des terrains multisports.
C’est bien car les jeunes ont pu voir qu’ils ne
participent pas pour rien et que leurs requêtes
sont entendues.
Mais ce que nous avons surtout constaté ces
dernières années, c’est que si nous voulons une
plus grande participation des jeunes dans la vie
politique, nous devons les initier à la politique
beaucoup plus tôt. Nous devons leur apprendre
dès petit à prendre des décisions de façon
autonome, à s’intégrer à un groupe et y rester
un certain temps, à participer et à se comporter
correctement en groupe, comment exprimer son
avis. C’est une chose qui doit être construite à
fur et à mesure depuis le plus jeune âge, et non
seulement lorsque les jeunes sont en âge d’aller
dans la maison de jeunes. Il faut poursuivre avec
les jeunes adultes et continuer avec les adultes.
Sinon il n’y a pas de réelle participation. Dans
l’état actuel des choses, il ne faut pas s’étonner si
les gens ne vont pas voter ou n’aident pas dans la
société civile. Nous devrions réfléchir comment
encourager la participation à tout âge.
Dans les maisons de jeunes, nous essayons de
responsabiliser les jeunes en tant que citoyen.
Dès que nous en avons l’occasion, par exemple
lors d’élections, d’un référendum, etc, nous
discutons avec les jeunes du système politique.
Nous essayons aussi de les sensibiliser aux
problèmes dans leur quartier.
La commune a organisé ces derniers temps des
réunions dans tous les quartiers concernant
le Plan d’aménagement général (PAG). Dans
certains quartiers, des jeunes ont participé aux
réunions. Des groupes de travail ont été crée pour
réflechir sur l’avenir du quartier. Par exemple, où
on pourrait tracer une piste cyclable. C’était une
bonne occasion de participer à la vie du quartier.
20
JUGENDTREFF NORDEN
Nathalie Schmitz : Educatrice Jugendtreff Norden
Hutt dir schonn op Projete mat de
Gemengen zesumme geschafft?
Mir hunn nach net direkt bei Projete mat de
Gemengen
zesummegeschafft.
Mee
mir
partizipéiere regelméisseg bei Manifestatiounen,
déi vun de Gemengen organiséiert ginn. An mir
si dobäi un Projet’en ze schaffen, déi mir gären
a Kollaboratioun mat de Gemenge realiséiere
wëllen.
Wéi ënnerstëtzen iech d’Gemengen?
D´Gemenge sinn ëmmer beméit eis sou séier wéi
méiglech ze hëllefen. Si si gäre bereet sech eis
Ideen unzelauschteren an äis och bei deenen ze
ënnerstëtzen.
D’Gemenge stellen äis d’Raimlechkeeten zur
Verfügung a mir kënnen d’Sportshalen an
déi verschidde Gemengesäll gratis notzen.
Des Weideren hunn mir d’Méiglechkeet am
Gemengeblaat gratis Reklamm fir eis Offeren ze
maachen.
Bei technesche Problemer am Haus kënne
mir äis un d’Techniker vun deene jeeweilege
Gemenge wenden. Bei Verëffentlechungen am
Gemengeblaat wende mir äis un d’Sekretariat.
Awer och d’Buergermeeschteren an de Sekretär
vum Sicler hunn ëmmer eent oppent Ouer fir äis.
Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de
Jugendhaiser?
Eis
Gemengen
hunn
äis
op
der
leschter Plateformen ee ganz positive Feedback
zu eiser Aarbecht ginn. Si si ganz begeeschtert,
dat de Jugendlechen aus hire Gemengen sou
eng grouss Unzuel un Aktivitéiten ugebuede ginn
an dat déi hier Fräizäit gutt encadréiert an eise
Jugendhaiser kënne verbréngen.
Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der
Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch
Jugendbedeelegung vun de jonken ze
stäerken?
Am Moment besteet do keng Kooperatioun. Mir
sinn awer um plangen eng Table Ronde zum
Referendum vum 7. Juni 2015 ze organiséieren.
D’Iddi fir en Jugendgemengerot opzestellen ass
och schonn existent.
MOUTFORT
21
Fernand Schiltz : Buergermeeschter vun der Gemeng Contern a Responsabel am
Schäfferot fir de Beräich Jugend
Claude Poorters : Chargé de direction Jugendhaus Moutfort
Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun
ärer Gemeng mam Jugendhaus/Jugendhaiser?
Schafft dir op gemeinsame Projeten?
Claude Poorters :
Mir schaffe regelméisseg mat der Gemeng
zesummen a pfleegen en regelméissege
Kontakt. D’Projete komme gutt bei deene Jonken
un.
Fernand Schiltz :
Als gemeinsam Projet hunn mir zum
Beispill de Graffiti Workshop, de Photo-Rallye
vum Velostour, de Beach-Volleyball an de
Jugendfootballtournoi. Mee och d’Bedeelegung
vum Jugendhaus un der Nuit des Sports an um
Volleksfest fir Nationalfeierdag. Mir organiséieren
och regelméisseg Table ronde mat deene Jonke
wou iwwert verschidden Themen diskutéiert
gëtt.
C.P. :
De Graffiti-Workshop 2014 war ee groussen
Erfolleg. Do huet d’Jugendkommissioun vun der
Gemeng a d’Jugendhaus gutt zesumme geschafft.
En anert gutt Beispill war de PhotographieChallenge 2015, deen och a Kollaboratioun mat
der Gemeng duerchgefouert ginn ass.
Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng?
C.P. :
D’Gemeng huet ëmmer een oppent Ouer wann
d’Jugendhaus eng Fro huet oder de Besoin do
ass. Sie ass am allgemengen hëllefsbereet, an
dat op verschiddenen Niveau’en a virun allem
um organisatoresche Plang. Wann mir eppes
brauchen, informéiere mir de Schäfferot. Wann
mir awer net déi néideg Zäit hunn, kucke mir
direkt mam Buergermeeschter well hien och
zoustänneg fir d’Jugend an der Gemeng ass.
F.S. :
Mir hëllefen dem Jugendhaus duerch logistesch
Ënnerstëtzung bei hire Projeten. Zum Beispill
mam Uschafe vun engem Minibus oder
d’Verëffentlechung vun hiren Aktivitéiten um
Gemengeninternetsite an am Gemengebuet.
D’Abanne vu méiglechst villen Akteure bei de
Projeten ass immens wichteg.
Wei kéint een, ärer Meenung no,
d’Collaboratioun verbesseren?
F.S. :
Andeems een eis 3 Club des Jeunes nach besser
an d’Aktivitéite vum Jugendhaus mat agebonne
géif kréien. D’Jugendhaus ass ee wichtegen Deel
vum Gemengeliewe ginn, besonnesch fir déi Jonk
tëschent 12 a 15 Joer. Jugendhaiser wäerten an
Zukunft weider eng wichteg Roll als Ulafstell fir
Jonker spillen, woubäi besonnesch de sozialen
Aspekt eng wichteg Roll spillt. Een Effort muss
gemaach gi fir eis net-lëtzebuerger Jugendlech ze
integréieren. Mir géifen och gäre méi Aktivitéiten
organiséieren. Mee fir méi Aktivitéite missten och
méi Léit eng Hand mat upaken.
C.P. :
Ech denken dat d’Gemeng zefridde mat eiser
Aarbecht ass déi mir bis elo an deenen 2 Joer
geleescht hunn wou et d’Jugendhaus gëtt. Ech si
mir awer och bewosst dat nach vill Aarbecht
op kommunalem Niveau ze maachen ass.
Besonnesch wat d’Integratioun vu Jugendlechen
déi hei an d’Gemeng geplënnert sinn, awer och
d’Integratioun vun de Jonken aus dem Club des
Jeunes an d’Jugendhaus. Hei géife mir eis eng
méi enk Zesummenaarbecht wënschen. Mir
hoffen dat mir och an Zukunft sou kenne mat
der Gemeng zesumme schaffe wei mir dat bis elo
gemaach hunn.
Organiséiert d’Gemeng och Projete mat a fir déi
Jonk (ausserhalb vum Jugendhaus)?
F.S. :
Jo am Kader vum Jugendkommunalplang
organiséiert
d’Jugendkommissioun
mat
de Brainstormers (ee Grupp deen aus dem
Jugendkommunalplang entstanen ass) all Joers
een usprochsvolle Programm mat Ausflich,
22
Wanter a Summerkino an sou weider.
Wéi initiéiert är Gemeng Projet’en fir déi
politesch Jugendbedeelegung ze förderen?
Sinn déi Jonk bei politeschen Décisioune mat
agebonnen?
F.S. :
Éischter net oder nëmme schlecht agebonnen.
Mir hunn eng Table ronde organiséiert fir hir
Meenung ze héieren an dann och ëmzesetzen.
Leider
beschränken
sech
d’Aktivitéite
vun eiser Jugendkommissioun ob reng
Organisatioun vu Manifestatioune woubäi
niewent Spaass awer och de Berufsowend
an den Austausch mat de Krichsveteranen
soll ernimmt ginn. Méi déifgräifend Sujete
wéi z.B. ee Jugendgemengerot, d’Fro vum
Wahlalter op 16 Joer erofsetzen, gi leider an
der Jugendkommissioun net ugeschwat. Och
Problemer ginn hei éischter net an Ugrëff geholl.
Do setze mir eis Hoffnung an d’Jugendhaus déi
MOUTFORT
dëst Joer an deem Beräich aktiv ginn.
C.P. :
D’Gemeng an d’Jugendhaus cooperéiere vill. Et
ass alt mol eng Table ronde organiséiert ginn mat
awer virun allem fir déi Jonk. Do schwätzen mir
dann verschidden Themen un a froen déi Jonk
wat si dovun halen oder wat si denken wat fehlt.
Wat déi politesch Bedeelegung vun deene Jonken
ugeet, huet d’Jugendhaus ee Projet fir d’Joer
2015 lancéiert “Jugendgemengerot”. Hei kréien
déi Jonk d’Chance selwer als indirekt politescht
Organ ze funktionéieren, an sou sech kenne mam
Schäfferot vu Gemeng zesumme setze wann si
gären eppes hätten. Den Jugendgemengerot gëtt
sou zum Ouer fir déi Jonk. Den Jugendgemengerot
dréit dat dann weider un den Schäfferot. Hei
geet et dann och drëm fir ze argumentéieren a
léieren ze presentéiere wat hire Begier ass.
Hei kéint een sech souguer virstellen, dat den
Jugendgemengerot een Konsultatiounsorgan
vun der Gemeng gëtt wat d’Entscheedungen vun
der Gemeng a punkto Jugend ugeet.
NIEDERANVEN
23
Fred Ternes : Président vun der ASBL an Jugendschäffen an der Gemeng, Member vun
der Jugendkommissioun.
Regis Moes : Trésorier vun der ASBL, Président vun der Jugendkommissioun, am
Gemengerot zu Nidderanven.
Cathy Hoffmann : Responsabel vum Jugendhaus, Chargée de direction.
Elly Reding : Vice-Présidente vun der ASBL vum Jugendhaus.
Comment est née l’idée d’une maison de
jeunes dans la commune?
Fred Ternes :
Le souhait d’une maison de jeunes était évoqué
depuis longtemps dans la commune. En 2007,
suite au plan communal des jeunes, la commune
décide de créer une a.s.b.l. qui sera gestionnaire
de la maison de jeunes. Et c’est ainsi qu’en 2008,
la maison de jeunes de Niederanven a ouvert ses
portes.
Comment se passe la coopération entre la
maison de jeunes et la commune ?
Cathy Hoffmann :
Le fait que Fred et Régis, deux hommes politiques
actifs dans le conseil communal, fassent partis
du comité de la maison de jeunes, facilite
énormément la coopération avec la commune.
Si, par exemple, le comité propose un projet où
l’aide de la commune est indispensable, nous
savons tout de suite si c’est réalisable ou pas. Ce
serait beaucoup plus difficile de faire le lien sinon.
Régis Moes :
Ainsi, des décisions de moindre importance
peuvent être prises par le comité, sans demande
officielle écrite. Cela permet d’avoir un lien direct
avec le conseil communal et ça simplifie les
démarches.
Ces dernières années, la coopération est devenue
plus intensive. Avec la « Jugendkommissioun »,
nous essayons d’organiser le plus de choses
possible ensemble et d’impliquer la maison de
jeunes dans nos projets. En tant que commune,
nous sommes également toujours présents lors
des événements et activités de la maison de
jeunes et nous les soutenons du mieux que nous
pouvons.
F.T. :
La maison des jeunes est également toujours
présente avec un stand lors des évènements de
la commune. Par exemple lors de l’accueil des
nouveaux habitants, de fêtes multiculturelles ou
encore de la fête de la musique. C’est une bonne
opportunité pour la maison de jeunes de se
présenter aux jeunes de la commune.
Et puis Cathy, qui est responsable de la maison
de jeunes de Niederanven, est un membre
permanent dans la « Jugendkommissioun ». Cela
facilite également la communication.
24
C.H. :
Nous avons beaucoup de personnes de contact
dans la commune. Nous savons exactement à qui
nous adresser, par exemple, si nous avons besoin
d’une réparation dans la maison. La commune
est toujours là quand nous avons besoin de
soutien.
F.T. :
La coopération entre la commune, le comité,
l’entente et la maison de jeunes se passe très
bien et chacun contribue à sa façon à ce bon
fonctionnement. Et nous collaborons également
souvent avec la « Kulturhaus », les écoles et les
associations pour jeunes.
Comment est-ce que votre commune initie
des projets pour encourager la participation
politique des jeunes ? Les jeunes sont-ils
intégrés dans les décisions politiques ?
F.T. :
La maison de jeunes est considérée comme le
point central de notre politique sur la jeunesse.
La « Jugendkommissioun » organise depuis
deux ans des « Jugendforum » où les jeunes sont
invités à la commune pour parler d’un projet
concret. Par exemple, nous avons lancé le projet
d’un skate parc. Les jeunes intéressés ont pu
participer à des workshops dans la maison de
jeunes sur le thème et ils ont même pu planifier
le projet avec des architectes. Le projet finalisé
a été présenté lors d’un autre « Jugendforum ».
Les jeunes ont donc réellement aidé à mettre sur
pied ce projet.
Nous avons également fait des « Jugendforum »
sur les activités de loisirs et la mobilité dans la
commune.
R.M. :
C’est intéressant d’obtenir l’avis de jeunes qui
n’ont pas encore le droit de voter, et qui ainsi,
peuvent contribuer à la vie communale. Et grâce
au « Jugendforum », les jeunes découvrent la
commune et ont un aperçu du travail du conseil
communal.
F.T. :
Ce n’est pas vraiment l’engagement politique des
NIEDERANVEN
jeunes qui est visé mais plutôt le fait qu’ils aient
la possibilité de découvrir comment fonctionne
une commune et le monde politique.
Nous avons aussi constaté que les jeunes ne
veulent pas s’engager durablement dans quelque
chose. Il faut leur présenter un projet concret et
réalisable à court terme. Et il doit être réalisable.
Rien de plus frustrant pour un jeune que de lui
avoir demandé 10 fois son avis sur un sujet et que
quelques années plus tard, rien n’ait été fait.
R.M. :
Nous essayons constamment de convaincre
les jeunes de rejoindre le comité de la maison
de jeunes afin de plus les impliquer dans les
décisions politiques et de connaître leur avis.
Certains jeunes viennent un certain temps, mais
c’est difficile de les convaincre de rester.
F.T. :
C’est important d’avoir des jeunes dans le
comité. Nous ne savons pas ce que les jeunes
d’aujourd’hui veulent vraiment, comment ils
s’imaginent la maison de jeunes de demain, ce
qu’ils voudraient y voir ou pas. C’est pourquoi,
plusieurs fois par ans, nous invitons les jeunes
qui viennent fréquemment dans la maison des
jeunes à manger une pizza avec nous. Nous
essayons ainsi de découvrir ce qu’ils pensent et
s’ils ont de nouvelles idées à partager.
Sur quels autres projets avez-vous travaillé
ensemble?
F.T. :
Nous voyons la maison de jeunes comme le
point de ralliement de l’offre jeunesse dans la
commune. Il n’est pas question de concurrencer
avec quelqu’un. Nous essayons de travailler
un maximum ensemble. Par exemple l’année
dernière, la « Jugendkommissioun » a lancé
en collaboration avec la maison de jeunes, une
action où les jeunes ont l’occasion de découvrir
les entreprises présentes dans la commune.
Cette année, nous avons une action en
collaboration avec les pompiers, où les jeunes
apprennent les gestes qui sauvent ou encore
comment utiliser un défibrillateur. Au lieu que
chacun fasse des choses de son côté, nous
NIEDERANVEN
essayons de les faire ensemble.
Nous contactons également toutes les
associations jeunesse de la commune pour
connaître leurs activités à venir. Avec ces
données, nous créons un agenda qui reprend
toutes les activités susceptibles d’intéresser les
jeunes. Ces agendas sont distribués le matin à
l’arrêt de bus.
L’année dernière, nous avons fait la remise des
primes d’études dans la maison de jeunes. Cela
permet aux jeunes de franchir le pas de la maison
de jeunes et d’avoir un 1er contact.
Nous organisons aussi beaucoup de choses
avec les écoles. Ainsi, tous les acteurs travaillent
ensemble.
Un autre grand projet est l’installation d’un studio
d’enregistrement dans la maison de jeunes. Nous
avons eu l’idée après un voyage en Angleterre
et la visite des maisons de jeunes là-bas. Tout le
monde peut louer le studio d’enregistrement. Il
sert aussi de salle de répétition pour des groupes.
Il y a également des cours sur les techniques
de prise de sons où les jeunes apprennent le
fonctionnement d’un studio d’enregistrement.
Et il y a le projet « Sing your Song » ensemble avec
25
la Kulturhaus, où les jeunes peuvent écrire puis
enregistrer une chanson avec des gens du métier.
Que souhaiteriez-vous pour la maison de
jeunes à l’avenir ?
F.T. :
Le challenge pour l’avenir est d’encadrer
suffisamment les jeunes tout en leur permettant
de prendre des initiatives. Ils ne doivent pas être
juste des consommateurs, mais aussi des acteurs
actifs dans le développement de la maison de
jeunes.
Et il faut que nous nous adaptions aux besoins et
demandes des jeunes selon leurs tranches d’âge.
C.H. et Elly Reding :
Nous souhaitons que de plus en plus de jeunes
poussent la porte de la maison de jeunes pour
remplacer ceux qui seront bientôt trop âgés pour
la fréquenter.
Et nous souhaitons que notre bonne coopération
avec la commune se poursuive encore longtemps.
REMICH
Martine Geimer : Gemengeconseillère Réimech
Melinda Roll, Laura Frantzen, Marc Küchenberg, Linda Paquet: Team vum Babylonia
Jugendhaus
Pier Zahlen : President ASBL vum Babylonia Jugendhaus, Schäffe vun der Gemeng
Stadbriedemes, Vize-President vun der Beschäftegungsinitiative (BIRK), schafft säit
30 Joer an der Education différenciée an ass an der Gemeng zoustänneg fir alles wat
soziale Beräich ass.
REMICH
26
Wéi ass d’Babylonia Jugendhaus entstanen?
Pier Zahlen :
D’Jugendhaus ass 2009 opgaangen. 3 Gemengen,
Bous, Stadbriedemes a Réimech hunn zesumme
geschafft fir d’Jugendhaus ze creéieren.
D’Gemeng Schengen ass 2013 bäikomm. Fir
kleng Gemenge wei Bous a Stadbriedemes
alleng, hätt e Jugendhaus net vill Sënn gemaach
also ass decidéiert ginn zesummen ze schaffen.
D’Jugendhaus ass op dem Site vun der fréierer
Äispiste zu Réimech. Mir hunn Parkplazen,
d’Schwämm, eng Bolzplaz ronderëm an et ass
zimlech zentral vun deene 4 Gemengen.
Wou d’Gemeng Schengen bäikomm ass, krute
mir eng Annexe zu Ielweng di zwee mol d’Woch
op ass. D’Jugendhaus huet d’Méiglechkeet fir
d’Sportshal zu Ielweng ze notzen. Do ass och
eng Kletterwand di ass net asazbereet well do e
Problem mam Agrément ass. An mir kënnen do
och d’Kiche benotzen.
An dem Gebai wou d’Jugendhaus dran ass, ass
och en Club des jeunes. D’Cohabitatioun ass
net ëmmer glat gelaf. De Club des jeunes gëtt
ganz vill mat Alkohol a Verbindung gesat an am
Jugendhaus ass et just de Géigendeel. Di zwee
beieneen ze kréien ass schwéier mee mir hunn
vill drun geschafft fir di Saach an d‘Rei ze kréien.
D’ASBL vun dem Jugendhaus ass vun de
Gemengen- an Schäfferéit gebuer ginn. Lues a
lues koumen och Leit di net politesch involvéiert
sinn an d’ASBL. Dat war am Ufank net de Fall. Mee
d’Haaptsaach ass dass di Leit déi an der ASBL dra
sinn, sech Zéit huele fir d’Jugendhaus an och mat
schaffen.
Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun ärer
Gemeng mam Jugendhaus/Jugendhaiser?
Martine Geimer :
Ech empfannen et als eng gutt bis ganz
gutt Zesummenaarbecht. Mir schaffe mat
regelméissegen Ofstänn zesummen, woubäi si
awer och dacks eegestänneg Aktivitéiten hunn a
selbstänneg schaffen, wat och ganz gutt ass. Mir
schaffen zum Beispill op Animatiounsprojeten an
och obsiichent Jugendaarbecht zesummen.
P.Z. :
Mir hunn eng Camionnette vun enger Gemeng
kritt, déi och fir mobil Jugendaarbecht genotzt
gëtt. Dat ass scho méi laang geplangt mee et
waren nach puer Hindernisser ze iwwerwannen.
Mir hunn nei Flyere printe gelooss fir di obsiichent
Jugendaarbecht an och Visitëkäertchen. Déi ginn
da verdeelt. D’Ziel ass dass di Jonk och dobaussen
vun eis ënnerstëtzt ginn, an d’Jugendhaus
kenneléieren. Op der Camionnette gesäit een
och de Logo vum Jugendhaus. Sou wëssen di
Jonk direkt wat et ass. Si gëtt och benotzt fir
mat deene Jonken op Ielweng an d’Sportshal ze
goen an op Aktivitéiten ze kommen. D’opsichent
Jugendaarbecht soll an deene 4 Gemenge
gemaach ginn.
Team:
D’Jugendhaus organiséiert momentan en
Rockfestival fir de 6. Juni 2015. D’Gemenge
stellen eis dat Material zur Verfügung wat si
hunn. All Gemeng stellt eis z.B. Ofsperrgitter
zur Dispositioun. Ëm d’ Bühn fir de Festival,
huet sech och eng Gemeng gekëmmert.
D’Babylonia-Jugendhaus huet och eng Lëscht
krut mat den néidegen Ufroe fir déi verschidden
Autorisatiounen.
P.Z. :
D’Team huet en Projet fir en Rockfestival
ausgeschafft. Fir deen Festival huet sech d’ASBL
zesummegesat mam Jugendhaus. Jidderee
konnt seng Iddi bréngen. Do sinn och puer Club
des jeunes di matmaachen an et geet gutt virun.
D’Bild no baussen ass net ëmmer richteg. Sou en
Event erlaabt eis ze weisen dass d’Jugendhaus
net nëmmen eng Platz ass wou di Jonk Billard a
Kicker kenne spille, mee dass do och nach ganz
vill aner Aktivitéite gemaach ginn.
Wéi hëlleft dir dem Jugendhaus/Jugendhaiser?
Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng?
P.Z. :
D’Gemenge finanzéiere 50% an de Staat bezilt di
aner 50%. Dëst ass iwwer d’Conventioun mam
Staat an de Gemengen geregelt.
M.G. :
REMICH
27
Mir hunn zur Zäit eng ganz gutt Collaboratioun
a si wëssen datt se ëmmer kënnen op d’Gemeng
zréckgräife bei wichtegen Décisiounen, wéi och
bei gréisser Organisatiounen. Natierlech, spillt
d’Jugend fir ons eng ganz wichteg Roll. A wann
de Besoin do ass, ass d’Gemeng ëmmer bereet
ze hëllefen an huet och gären en oppent Ouer.
Ausser der finanzieller Hëllef, sti mer och fir all Rot
ze Verfügung an hëllefe gäre bei de jeeweilegen
Organisatiounsaarbechten. M.G. :
D’Jugendhaiser spillen haut wéi an der
Zukunft ëmmer méi eng wichteg Roll an onsem
Gemengeliewen, wou déi Jonk professionell
encadréiert ginn. Et wär wënschenswäert wann
et nach méi géif vu Jonker besicht ginn.
TEAM :
D’Gemengenaarbechter sinn ëmmer séier do,
wann et drëm geet Saache fir d’Jugendhaus ze
flécken, ze installéieren oder opzeriichten. Déi
meescht Zäit stinn d’Gemengen dem Jugendhaus
fir all Fro an Informatioun zur Dispositioun.
Och eisen Aktivitéitenplang gëtt vun allen 4
Gemengen am Buet verëffentlecht, sou datt all d’
Bierger erreecht kënne ginn. Wann d’BabyloniaJugendhaus mol eng extra Aktivitéit huet, hänken
d’Gemengen och Affichen an d’Raideren.
Fir déi véier Gemengen hunn mir vill verschidden
Uspriechpartner. Mir hunn pro Gemeng zwee bis
véier Vertrieder an eiser ASBL. Si vermëttelen
am Fall vu Schwieregkeeten a Suerge fir eng
gutt Kommunikatioun ënnert de Gemengen
an dem Jugendhaus. Mir hunn awer och
direkt Uspriechpartner an de Gemengen, wei
d’Gemengesekretären, wou fir all Informatioun
zur Verfügung stinn, oder d’Gemengenaarbechter,
déi d’Jugendhaus ëmmer direkt kontaktéiere ka
wann et eng Hand fir unzepake brauch.
Et goufen natierlech scho Problemer mat
vereenzelte Gemengen. Verschidden Aarbechte
vun der Gemeng waren noutwenneg, déi
awer leider laang schleefe gelooss gi sinn.
D’Kommunikatioun huet missen nogebessert
ginn an d’Jugendhaus huet missen Ausdauer
weisen. Et huet sech awer gelount, d’Aarbechten
si fäerdeg an d’ Kommunikatioun ass méi einfach
a fléissend. Sou kann d’Babylonia-Jugendhaus
an dësem Fall op eng positiv Entwécklung
blécken.
P.Z. :
Et kann een ëmmer besser maachen, mee am
Moment musse mir net ze vill verbesseren, et
leeft alles relativ gutt. Et wier gutt wann d’ASBL
Membere méi present wieren , respektiv di
aner Leit di eppes an de Gemengen ze soen
hunn. Mee jiddereen ass beschäftegt an et ass
schwéier di néideg Zäit dofir ze fannen. Wat awer
wichteg ass, ass dass mir en Representant vun
all Gemengen hunn, well soss gëtt et schwéier
Decisiounen ze huelen. Et ass e Virdeel wann ee
Leit aus dem Schäfferot oder Gemengerot dobäi
huet. Si kréien, an hire Gemengen, Décisiounen
méi séier duerch.
Wat een an d’Zukunft méi kéint opbauen am
Jugendhaus, ass d’Hëllef bei der Aarbechtsich.
De Jugendchômage ass immens héich. De
Jonken gëtt momentan ugebueden hinnen
bei Bewerbungen a CV schreiwen ze hëllefen,
an si ginn beroden. Di Jonk di vun engem méi
schwaach Milieu komme bleiwe meeschtens
op der Streck an sou Besicher sinn oft present.
Et freet natierlech vill Engagement an Aarbecht
vun de Jugendaarbechter, mee dofir ass
d’Jugendhaus jo do.
Mir engagéieren eis hei am Jugendhaus och
ëmmer méi am soziale Beräich. Mir hunn zum
Beispill en behënnerten Jong. Do kollaboréieren
mir och mat der Famill an mam Office Social.
An do ass och en anere behënnerte Jong an der
Maison Relais. Do wëlle mir eng Kollaboratioun
zwëschen dem Elterenhaus, der Schoul, der
Maison Relais an hei maachen, mee dat ass nach
an de Kannerschong a wäert och net esou einfach
ginn.
Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der
Zukunft an wei kéint een, ärer Meenung no,
d’Collaboratioun verbesseren?
TEAM :
An deene meeschte Gemengen ass de Gros vun
de Leit ass frou datt et d’Jugendhaus gëtt.
Wéi kooperéiert d’ Jugendaarbecht an
d’Gemeng fir d’ Participatioun/d’politesch
28
Jugendbedeelegung vun de Jonken ze
stäerken?
M.G. :
D’Gemeng
envisagéiert,
wéi
an
der
Vergaangenheet schonns, mat der ADEM an
aneren Institutiounen en Informatiounsowend
z’organiséiere
mat
eventuell
enger
Diskussiounsronn. Dëst Joer zum Beispill, am
Virfeld vum Referendum vum 7. Juni, iwwer
d’Wahlrecht fir Jonker vu 16 Joer. Bei Projeten
déi di Jonk kéinte betreffen, ginn si mat abezunn
(z.B.: Gestaltung vun der Plaz virum Jugendhaus,
Nightlife-Bus ,asw).
TEAM :
D’Jugendhaus bedeelegt sech um Projet
ee Jugendforum ze grënnen. D’Gemengen
ënnerstëtzen
dëse
Projet.
Verschidde
Gemengevertrieder huelen och un de
Versammlungen Deel fir hiert Wëssen iwwert hir
Gemeng a jonk Populatioun mat eis ze deelen.
P.Z. :
D’Gemengen hunn schonn hire finanziellen
REMICH
Appui fir de Jugendforum ginn. D’Club des
jeunes sinn do och mat involvéiert, wat och
eng ganz wichteg Zesummenaarbecht ass.
D’politesch Jugendbedeelegung vun de Jonken
ass en komplizéierten Thema. Et ass nach net
oft ugeschwat ginn an eiser Gemeng. Et wier
interessant gewiescht am Jugendhaus eppes
am Kader vum Referendum vum 7. Juni ze
maachen. Mee et ass schwéier di Jonk dofir ze
begeeschteren, si hunn aner Prioritéiten an deem
Alter. An si ginn sech och net d’Méi d’Politik ze
verstoen, hinnen ass dat egal. Oder si fillen sech
net ugesprach. An ville Famille gëtt net iwwer
Politik geschwat an den Nowuess an der Politik
riskéiert ewech ze bleiwen. Et ass elo schonn e
Problem an de Gemengen. Mir musse probéiere
bei deene Jonken Iwwerzeegungsaarbecht ze
maachen an se irgentwéi unzéien. Kéint ee kucke
mat der obsiichender Jugendaarbecht eppes
ze maachen. Et wier interessant do en Projet
zesummen ze maachen. Den Ophänker vum
Referendum wär ideal dofir, mee leider wäert dat
zäitlech knapp ginn.
SCHIFFLANGE
Nickie Lippert : Responsabel vum Service fir Jugend a Chancëgläichheet
SCHIFFLANGE
Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun ärer
Gemeng mam Jugendhaus?
Säit Ufank 2013 gëtt et an der Administratioun
vun der Schëfflenger Gemeng e ‘Service fir
Jugend a Chancëgläichheet’, deen ënnert anerem
fir d‘Organisatioun vu Projeten an Aktivitéite
fir d‘Jugend aus der Gemeng zoustänneg ass.
An dëser Aarbecht ass et wichteg, méiglechst
intensiv mat de Veräiner aus der Gemeng
zesummenzeschaffen. De Service soll op kee
Fall a Konkurrenz zu hinne stoen, mee dat
bestoende Angebot ergänzen a gemeinsam
Projeten initiéieren. Dëst gëllt virun allem och an
der Relatioun zum Jugendhaus. D’Angebot fir déi
Jonk soll duerch eng flott Zesummenaarbecht
erweidert ginn an déi bestoende Ressourcë vu
béide Säite genotzt ginn. Dës Zesummenaarbecht
stécht nach an de Kannerschong. Et goufen an
de leschten 2 Joer schonn eng Rei Aktivitéiten
zesummen organiséiert an et sti fir dëst Joer eng
Rei gemeinsam Projeten un. Allerdéngs gëtt et
nach keng richteg Routine an der Kooperatioun,
mee wat mir méi zesummen organiséieren, wat
den Oflaf méi Fléissend wäert ginn.
Schafft dir oft mat ärem Jugendhaus? Wann jo,
op wei eng Aart Projet?
Bei engem groussen Deel vun de Projeten,
déi d’Gemeng fir d’Jugend organiséiert, ass
d’Jugendhaus ee vun de Kooperatiounspartner.
Dëst Joer sinn dat ënnert anerem fir d’Nuit du
Sport an de Job-Info-Day, béides Projeten, déi
nei an der Gemeng lancéiert ginn. E weidert
Angebot wat ouni d’Zesummenaarbecht mam
Jugendhaus esou net hätt kënnen op d’Been
gestalt ginn ass d’Formatioun Animateur A.
Hei bilde mir eng éischte kéier Jonker aus fir
als Animateur bei eise Vakanzenaktivitéite fir
d’Jugend matzegoen.
Huet et ëmmer geklappt?
Wéi gesot, d’Zesummenaarbecht vum Service an
dem Jugendhaus besteet nach net esou laang an
déi meeschte Projeten, déi mir zu Zäit zesumme
plangen, fannen eng éischte Kéier statt. Dofir ass
et och normal, dass net ëmmer alles direkt esou
29
leeft ewéi et soll oder wéi mir eis dat virgestallt
haten. Wichteg ass, dass mir eis genuch Zäit huele
fir d’Projeten ze evaluéieren an ze kucken, wou
mir souwuel d’Aktivitéiten, wéi och déi konkret
Zesummenaarbecht fir déi kommend Jore kënne
verbesseren. Wat ass är “Best Practice”?
Hei wier d’Beispill vun de Vakanzenaktivitéite
fir déi Jugendlech (12-17 Joer) ze nennen.
Virun der Grënnung vum Service fir d’Jugend
a Chancëgläichheet wor d’Jugendhaus fir
d’Organisatioun vun den Aktivitéiten an der
Summervakanz zoustänneg. Dëst Joer ass et
dann elo fir zweet, dass de Service dës Aufgab
iwwerholl huet, allerdéngs weiderhin a ganz
enker Zesummenaarbecht mam Jugendhaus.
Bei dësem Projet kann ee gesinn, wéi gutt
d’Gemeng an d’Jugendhaus sech ergänze
kënnen. D’Jugendhaus bitt weiderhi virun allem
Aktivitéiten un, déi am Ausland an iwwert een oder
méi Deeg stattfannen. Hei sinn et d’Educateuren
aus dem Jugendhaus, déi d’Aktivitéite plangen
an och leeden. Duerch hier pädagogesch
Ausbildung hunn si d’Méiglechkeet, (Outdoor-)
Aktivitéite mat de Jonken ze maachen, wou
zum Deel héich Sécherheetsbestëmmungen a –
Ofleef mussen agehale ginn. De Service ergänzt
de Programm mat Aktivitéiten a Workshopen,
déi zu Schëffleng oder de Nopeschgemenge
stattfannen an déi vun Animateure kënne
geleet ginn. Duerch d’Zesummenaarbecht kann
d’Gemeng mëttlerweil e Programm ubidden,
deen sech iwwert de ganze Summer zitt a wou fir
all Jonken eppes misst ze fanne sinn.
Hutt dir des Joer schonn e gemeinsame Projet
mat ärem Jugendhaus geplangt? D’Formatioun fir d’Animateuren ass ugaangen,
de Programm fir d’Summeraktivitéite steet esou
gutt ewéi a fir d’Nuit du Sport de 16. Mee an de
Job-Info-Day den 20. Mee ass d’Jugendhaus e
wichtege Bestanddeel. Wéi hëlleft dir dem Jugendhaus? Ee vun de grousse Virdeeler vun der Zesummen-
30
aarbecht ass sécherlech deen, dass mir béidsäiteg
vun eisen Netzwierker kënne profitéieren. De
Service huet aner Ressourcen a Méiglechkeeten,
fir déi Jonk ze erreechen, wéi d’Jugendhaus se
huet. Duerch gemeinsam Projete vergréissert
sech deemno ënnert anerem d’Bandbreet vun de
Jonken, déi mir kënnen erreechen a motivéieren.
Hei hëllefe mir net just hinnen, mee si eis och. Kéint der iech virstelle méi mat hinnen an
Zukunft ze ënnerhuelen? Mir sinn eis sécher, dass et zukënfteg nach vill
Méiglechkeete wäert gi fir Projeten zesummen
ze plangen an dass eng enk Zesummenaarbecht
nëmme Virdeeler mat sech bréngt. Wei kéint een, ärer Meenung no,
d’Collaboratioun verbesseren? Fir d’Entwécklung vun de gemeinsame Projeten
ass et wichteg, dass während de Projet leeft
genee gekuckt gëtt, wat gutt leeft a wat manner
gutt. Wéi schonn erwähnt ass et och wichteg,
dass mir eis genuch Zäit huele fir um Enn vun
engem Projet gemeinsam e Bilan ze zéien an Iddie
fir d’Joer drop ze sammelen. Regelméisseg
Treffe fanne statt, fir dass de Service iwwert déi
eenzel Projete vum Jugendhaus (och déi, déi net
gemeinsam organiséiert sinn) um Lafenden ass
an ëmgedréint. Dëst erméiglecht et eis ënnert
anerem, eis Programmer openeen ofzestëmmen.
Wei eng Roll spillt ärer Meenung no
d’Jugendhaus am Hibléck op Participatioun vu
Jonker am Gemengeliewen? D’Jugendhaus spillt an deier Hisiicht eng wichteg
Roll. Si sinn déijéineg, déi direkt un de Jonken dru
sinn an am Alldag mat hinnen zesummeschaffen.
Dëst ass e Virdeel vun deem souwuel déi Jonk
wéi och de Service fir Jugend a Chancëgläichheet
kënne profitéieren. D’Educateure kënnen sou ze
soen als Vermëttler tëschent de Jonken an der
Gemengenadministratioun fungéieren. Dëst gëllt
iwwregens och, wann och net esou staark, fir déi
aner Veräiner aus der Gemeng, déi en Angebot fir
déi Jugendlech hunn.
Organiséiert d’Gemeng och Projete mat a fir déi
SCHIFFLANGE
Jonk (ausserhalb vum Jugendhaus)? D’Jugendkommissioun an de Service fir Jugend
a Chancëgläichheet organiséieren duerchaus
och emol Projeten ouni d’Jugendhaus. Zwee
Beispiller heifir sinn d’Babysitterformatioun oder
d’Jugendkonschtwoch. Et ass eiser Meenung
no wichteg, dass et och Projete ginn, déi ouni
d’Bedeelegung vum Jugendhaus stattfannen,
well net all Jonken aus der Gemeng e gudden
Drot zum Jugendhaus huet. Sief et, well d’Elteren
net wëllen, dass hiert Kand dohinner geet, sief et,
well hien oder hatt éischter eng Persoun ass, déi
an engem Veräin täteg ass oder aner Interessen
huet asw. Eist Angebot soll dat vum Jugendhaus
an den anere Veräiner ergänzen a mir si beméit,
fir méiglechst ville Jonken aus der Gemeng eppes
unzebidden.
Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der Zukunft? D’Jugendhaiser spillen eng grouss Roll wann et
em den Encadrement vun de jonke Bierger aus
der Gemeng an den direkte Kontakt zu hinne
geet. Dofir ass et wichteg, dass dësen Treffpunkt
mat all sengen Aktivitéite bestoe bleift an dass
mir säin Team weiderhin a senger Aarbecht
ënnerstëtzen. Wéi initiéiert är Gemeng Projet’en fir déi
politesch Jugendbedeelegung ze förderen?
Eng flott Méiglechkeet fir sech politesch als
Jugendlechen a fir d’Jugend an der Gemeng
ze engagéieren ass et, en Deel vun eiser
Jugendkommissioun ze ginn. Dëst ass déi eenzeg
Kommissioun an déi ee schonn am Alter vu 16 Joer
ka Member ginn. D’Kommissioun schafft ganz
enk mam Service fir Jugend a Chancëgläichheet
zesummen, gestalt an organiséiert d’Projeten
aktiv mat. Vun der Kommissioun woren
och Initiativë
‘Jugend-Gemengerot’
a
‘Jugendforum’ ausgaangen, déi et anere Jonken
aus der Gemeng erméiglecht hunn fir hier Iddien
zum Ausdrock ze bréngen. Momentan ass si och
ugaangen d‘Iddi vun engem Kanner-Gemengerot
an der Gemeng auszeschaffen. Heibäi ass d’Ziel,
dass déi jonk Bierger vu klengem un léieren, wéi
si sech aktiv un der Gestaltung vu Projeten an der
SCHIFFLANGE
Gemeng kënne bedeelegen.
Sinn déi Jonk bei politeschen Décisioune mat
agebonnen?
Vun
den
eelef Membere
vun
eiser
Jugendkommissioun sinn der momentan
siwen, déi méi jonk ewéi 30 Joer sinn an domat
31
selwer nach an d’Zilgrupp vun der Jugend an
de jonken Erwuessene falen. Mir hunn also
eng ganz Rei Jonker, déi, an hirer Aarbecht
an der Kommissioun, dem Schäfferot Projete
recommandéieren an sech domatter aktiv un
deem bedeelegen, wat an der Gemeng passéiert.
SCHUTTRANGE
Jean-Pierre Kaufmann : Bourgmestre de la commune de Schuttrange
Gaby Hellers : Trésorière de l’ASBL de la maison de jeunes de Schuttrange
Guy Schmit : Educateur gradué de la maison de jeunes de Schuttrange
Avez-vous déjà travaillé sur des projets
ensemble?
G.H. :
La maison de jeunes est mise à contribution dans
beaucoup de fêtes communales et autres fêtes,
comme par exemple pour la fête nationale où la
maison de jeunes est présente avec un stand.
Guy Schmit :
Oui la maison de jeunes participe aussi au grand
nettoyage de la commune. La commune est
impliquée d’une façon ou d’une autre dans tous
les projets de la maison de jeunes. Elle nous aide
dans toutes les situations. Et souvent elle nous
propose même des idées sympas à faire avec les
jeunes.
Jean-Pierre Kaufmann :
Oui, par exemple, les jeunes voulaient faire un
voyage à Londres. Pour financer le voyage, nous
avons proposé à la maison de jeunes d’organiser
une loterie en vendant des tickets de tombola
avec des prix à gagner. Avec les bénéfices de la
vente, les jeunes ont pu faire leur voyage. Ils
étaient très fiers d’avoir réussi à réunir l’argent
par eux-mêmes.
G.S. :
Chaque année, nous organisons le projet “Let’s
work together” en collaboration avec l’école
primaire, le Service nationale de la jeunesse et
la police. C’est la commune qui prend en charge
certains coûts et elle fait de la publicité pour le
projet. Et elle nous aide à prendre contact avec
les professeurs.
Gaby Hellers :
Ce projet vise les élèves de la 6e année primaire.
Les objectifs sont les suivants : la maison de
jeunes apprend à connaître son public cible et
les jeunes apprennent à connaître la maison de
jeunes ainsi que les éducateurs. Cela leur permet
une entrée plus facile dans la maison de jeunes.
Dans ce projet, il s’agit surtout d’un travail de
prévention.
Nous avons aussi le projet « Jung trifft Alt », en
32
collaboration avec la commission du 3e âge. Les
jeunes apprennent des anciens et inversement.
Des parties de cartes sont organisées ainsi que
des quiz. Le projet a eu du succès auprès de
l’ancienne génération comme auprès de la jeune
génération. Suite à la demande, cette journée
sera renouvelée prochainement.
Le bourgmestre était présent aux deux
événements afin de représenter la commune et
la maison de jeunes.
Et en 2013, la maison de jeunes a cuisiné pour le
Télévie. Le bourgmestre, le conseil des échevins
ainsi que le conseil communal, étaient en charge
du service auprès des clients. C’était un vrai menu
de fête et nous avons rencontré un grand succès.
G.S. :
Nous avons aussi fait une étude en 2013 dans le
cadre du projet Assurance qualité. Nous avons
mis en place un questionnaire que nous avons
envoyé à tous les jeunes de la commune. C’est
la commune qui nous a fourni les adresses des
jeunes faisant partie de notre public cible. En
faisant cette enquête, nous voulions découvrir
ce que les jeunes savent de la maison de jeunes,
s’il était utile d’avoir une page d’accueil sur le
net ou s’il était plus important d’être présent
sur Facebook ou encore lors de manifestations
officielles.
De plus, chaque année la maison de relais
organise des après-midi jeux en collaboration
avec la maison de jeunes. Nous sommes en
charge des enfants de 5e et 6e primaire ainsi que
des post-primaires. Nous recevons toutes les
données de la commune et nous nous occupons
des formations des animateurs. Si nous avons
besoin d’une salle ou d’une camionnette, la
commune nous les met à disposition. C’est
aussi elle qui finance la formation des jeunes
animateurs.
J-P.K. :
Tous les vendredi soir, la commune met à
disposition les deux salles de sport de la
commune pour la maison de jeunes. Les jeunes
peuvent ainsi y pratiquer leurs activités sportives
en toute tranquillité. Ils peuvent aussi s’amuser
sur notre Airtramp, l’un des plus grands du pays.
SCHUTTRANGE
Nous permettons aussi à la maison de jeunes de
se faire un peu d’argent. Elle a pu installer une
buvette et vendre des boissons pendant une
course de vélo dans la commune. La maison de
jeunes a été payé pour ce service afin de financer
des activités ou autre. Nous essayons d’intégrer
totalement les jeunes dans la vie et les projets de
la commune.
Comment la commune soutient-elle la maison
de jeunes ?
J-P.K. :
La commune est propriétaire du bâtiment dans
lequel se trouve la maison de jeunes et finance
donc tous les travaux nécessaires.
G.H. :
Nous recevons une aide financière à travers la
convention, mais si jamais ça devient trop juste
et si c’est possible, la commune est toujours prête
à nous fournir une aide financière exceptionnelle.
Nous avons aussi toujours la possibilité de
publier des articles, des photos ou les activités
à venir dans le « Gemengebuet ». C’est même un
souhait de la commune.
Et avec l’aide de la commune, nous avons prévu
d’envoyer une lettre à notre public cible, à savoir
les 12 à 26 ans, afin d’attirer une nouvelle fois leur
attention sur notre maison de jeunes.
Combien de personnes de contact avez-vous
dans la commune ?
G.H. :
Le maire fait partie de nos personnes de contact
puisqu’il est également membre du comité. Il
y a également un des échevins, qui est aussi
l’échevin responsable de l’Ecole et de la Famille
ainsi que le trésorier. Cela permet d’avoir une
communication directe et efficace avec la
commune.
G.S. :
Les employés de la commune sont toujours
disponibles rapidement quand nous les
appelons. Que ce soit le service technique pour
des réparations dans le bâtiment ou bien la
réception pour la réservation de salle ou d’une
SCHUTTRANGE
camionnette, tout le monde est à notre écoute.
Selon vous, quel est l’avis sur les maisons de
jeunes dans la commune?
G.H. :
Le maire actuel est l’un des fondateurs de la
maison de jeunes de Schuttrange, c’est pourquoi
il lui accorde toujours un soutien précieux. La
commune a beaucoup de compréhension pour
nous et elle est fière de compter une maison
de jeunes comme celle de Schuttrange dans sa
commune.
G.S. :
Une bonne commune doit avoir une maison de
jeunes. Cela permet d’occuper les jeunes qui
ont la possibilité de participer à de nombreuses
activités.
Comment le travail jeunesse et la commune
coopèrent-ils pour renforcer la participation
politique des jeunes ?
G.H. :
Pour renforcer la participation politique des
jeunes, la commune a mis en place le plan
communal de la jeunesse, où l’avis des jeunes
sur la politique et la vie dans la commune est
recueilli.
G.S. :
La commune a organisé les réunions et la maison
de jeunes s’est occupée de la conception de
flyers. Nous avons aussi participé aux tables
rondes avec les jeunes.
J-P.K. :
Il est difficile de mobiliser les jeunes de nos jours.
Alors pour les attirer aux tables rondes, nous
avons promis 15€ à tous les jeunes présents. Plus
ou moins 28 jeunes sont venus ce qui est un vrai
succès. Au début, beaucoup sont venus juste pour
l’argent mais une fois les tables rondes lancées,
ils se sont pris au jeu. Nous avons décidé de
rémunérer les jeunes comme nous rémunérons
les gens présents lors des autres commissions
dans la commune, comme la commission de la
famille, du sport ou encore de l’environnement.
33
Ça nous paraissait juste de récompenser leur
présence.
Lors des tables rondes, nous avons abordé divers
sujets et projets dans la commune comme par
exemple les transports en commun, les heures
d’ouvertures de la maison de jeunes, la création
d’une nouvelle place de jeux ou encore d’un
terrain de Beachvolley.
Les conclusions de ces discussions ont été
discutées dans le conseil communal. Nous avons
décidé de recevoir deux fois par an, lors du conseil
des échevins, le responsable du plan communal
de la jeunesse afin de parler des conclusions.
C’est très intéressant car c’est ainsi que nous
nous sommes rendu compte que 50 à 60% des
demandes des jeunes existaient déjà, mais les
jeunes n’étaient pas au courant. Et beaucoup de
requêtes ont entretemps été mis en place suite au
plan communal de la jeunesse. Cela montre que
nous prenons leur avis au sérieux et qu’ils n’ont
pas gaspillé leur temps. Ce que nous pouvons
transposer, nous le faisons. Si nous ne pouvons
pas, nous leur expliquons pourquoi. Plusieurs
fois par an, nous invitons des jeunes au conseil
des échevins afin de voir ce qu’il reste à faire, où
en sont les projets. Nous leur demandons de faire
une liste des choses qu’ils veulent aborder avec
nous.
De plus, en vue du référendum sur le droit de vote
à partir de 16 ans, nous pourrions envisager de
faire une plateforme avec les partis politiques.
Les jeunes de la maison de jeunes pourraient ainsi
poser leurs questions et dire leur avis sur le sujet.
Mais la maison de jeunes étant politiquement
neutre et fonctionnant de façon autonome, la
décision d’organiser une telle plateforme leur
revient.
Comment voyez-vous la maison de jeunes à
l’avenir?
J-P.K. :
Nous avons rassemblé un groupe de travail
composé des principaux partis politiques
présents dans le conseil communal. Ce groupe
doit réfléchir à la création d’un centre où nous
pourrions mettre une salle des fêtes, une salle de
répétition pour faire de la musique, etc.
34
WASSERBILLIG
Andreas Adam : responsable des maisons de jeunes régionales Mertert-Wasserbillig/
Wormeldange depuis 2006.
Jérôme Laurent : actif dans la politique de la commune depuis 2000. A aidé à mettre
sur pied la maison des jeunes de Wasserbillig. Membre du conseil communal. Personne
de contact de la maison des jeunes.
Comment est née l’idée d’une maison des
jeunes dans la commune?
Jérôme Laurent :
La maison des jeunes existe depuis 2001 et ce
fut la 2e maison des jeunes de la Croix-Rouge.
En 2000, après un changement politique et
l’élection d’un nouveau maire, la nouvelle équipe
en place s’est demandée comment être plus actif
dans le domaine de la jeunesse. La maison au
26 Grand-Rue était vide et la commune propose
alors d’installer une maison des jeunes au rezde-chaussée et une “Internetstuff” au 2e étage.
Le 1er étage deviendra en 2008 une médiathèque
publique. M. Jerry Fellens, qui est notre personne
de contact au sein de la Croix-Rouge, nous a
énormément aidé lors de la mise en place de ce
projet.
La maison a été baptisé la Maison de la
Communication car elle n’est pas uniquement
accessible aux jeunes. Des gens de tous les
âges et de tous les milieux sociaux y sont les
bienvenus. Des formations en informatique sont
également organisées.
Sur quel genre de projets avez-vous travaillé
ensemble?
J.L. :
Depuis 2 ans, nous organisons en collaboration
avec la maison de jeunes, le Funparkcup où
plusieurs équipes de différentes maisons de
jeunes se rencontrent pour disputer un tournoi
de football. Un comité d’organisation a été créé
cette année pour mettre sur pied la 3e édition. Les
jeunes peuvent ainsi prendre des responsabilités
et les adultes se retirent partiellement pour leur
laisser plus de champs libres.
A.A. :
Le Funparkcup est très apprécié par les jeunes.
Sept d’entre eux participent au comité et aident
à organiser l’événement.
J.L. :
Pour les remercier de leur participation et
pour leur bon travail, la commune a décidé
d’organiser l”East Coast Festival” à Mertert,
festival de musique avec principalement des
groupes luxembourgeois. Les jeunes ont pu
choisir le groupe qui fera l’ouverture. En plus,
ceux qui ont participé au comité d’organisation
du Funparkcup, auront un accès au carré VIP du
festival.
A.A. :
Pour les 100 ans de la Croix-Rouge, nous avons
été contactés pour organiser un événement dans
la commune. Nous avons eu le soutien, ainsi
que le budget sous forme de sponsoring de la
commune pour tout mettre en place. Il y avait de
la musique, une photolounge et les jeunes ont
vendu à manger et à boire.
WASSERBILLIG
Un autre projet avec la maison des jeunes, le SNJ
et la médiathèque est l’engagement temporaire
d’une personne dans le cadre du Service
Volontaire Civique (SVCi). Cette personne donne
un coup de main à la médiathèque mais aussi
dans la maison des jeunes, où elle discute avec
les jeunes sur des thèmes de société comme par
exemple l’énergie nucléaire. Et ce afin que les
jeunes prennent conscience du monde qui les
entoure et des problématiques d’aujourd’hui.
Un autre projet, a été le tournage d’une vidéo
contre les préjugés. Pour cette vidéo, nous
avons demandé l’accord de la commune pour
réaliser un graffiti sur la façade de la Maison de
la Communication. La commune a tout de suite
donné son accord.
Comment se passe la coopération entre la
maison de jeunes et la commune ?
J.L. :
Tout se passe très bien. Nous trouvons juste
dommage que le ministère réduise le budget
dédié à la jeunesse d’année en année. Car sans
ressources financières, il est très difficile de
réaliser des projets et de développer de nouvelles
idées.
C’est pourquoi la commune essaye, dans la
mesure du possible et au-delà de la convention,
de financer des projets comme par exemple
le Funparkcup. Ce projet est entièrement
financé par la commune afin qu’il ne pèse pas
sur le budget de la maison de jeunes. Ainsi, les
ressources financières de la maison des jeunes
peuvent être utilisées pour que les jeunes
issus d’un milieu défavorisé puissent partir en
vacances ou participer aux différentes activités.
D’ailleurs, si la maison de jeunes en fait la
demande, la commune a la possibilité de voter
un subside extraordinaire.
A.A. :
Des jeunes ont, par exemple, demandé de faire
un projet de fitness. Le ministère ayant refusé de
subventionner le projet, la commune l’a financé.
La maison des jeunes organise des cours de sport
tout en prodiguant des conseils nutritionnels aux
35
jeunes. Ce projet a pour but de donner aux jeunes
le goût du sport.
J.L. :
Tous les deux ans, la commune organise une
grande action de nettoyage dans la localité et la
maison des jeunes est invitée à participer. Le but
est de montrer aux jeunes que les déchets qui
sont jetés dans la nature ne se décomposent pas
et polluent les sols. Nous essayons par le biais de
ce projet éducatif de garder la commune propre
et de protéger l’environnement.
Combien de personnes de contact avez-vous
dans la commune ?
A.A. :
Notre personne de contact principale est Jérôme.
Il nous conseille dans des questions concernant
la collaboration entre la maison des jeunes et la
commune. Il soutient nos projets et propose de
temps en temps des nouveaux projets. En cas
de problème, il essaie de trouver une solution
en accord avec le bourgmestre. Pour des
questions plus techniques, comme par exemple
un problème concernant le bâtiment, nous nous
adressons directement au service technique de la
commune.
J.L. :
Les responsables politiques de la commune sont
toujours joignables, pareil pour les éducateurs
de la maison des jeunes. Nous essayons au
maximum de dialoguer directement afin d’éviter
un parcours administratif souvent lent et
compliqué. Ainsi, pas besoin de courir à droite et
à gauche pour obtenir quelque chose.
Comment pourrait-on, à votre avis, améliorer
votre collaboration ?
J.L. :
Nous avons par exemple nominé une éducatrice
de la maison des jeunes à la commission
consultative des jeunes de la commune. Il y
avait une place de libre dans la commission
des jeunes de la commune. Nous avons donc
décidé de donner cette place à une éducatrice
de la maison de jeunes. Ainsi, la maison des
36
jeunes est représentée et associée aux différents
projets pour les jeunes de la commune. A
l’avenir, nous pourrions d’office prévoir un
représentant de la maison des jeunes dans la
« Jugendkommissioun ».
A.A. :
Cela permet de transmettre l’information plus
facilement entre la maison des jeunes et la
commune. Ainsi, la maison des jeunes a toujours
son mot à dire sur les projets pour les jeunes de
la commune.
Comment est-ce que votre commune initie
des projets pour encourager la participation
politique des jeunes ?
J.L. :
Nous essayons d’augmenter la participation
politique des jeunes à travers la maison des
jeunes et de les faire participer aux décisions
de la commune. En 2011 par exemple, le projet
d’un Funpark a été lancé, un endroit où les jeunes
peuvent se rencontrer et faire du sport. Lors de
plusieurs forums de jeunes en 2011 et 2012, un
projet concret a été présenté aux jeunes. Le but
était que les jeunes aient leur mot à dire pour
déterminer à quoi ressemblera le Funpark et
ce qu’ils aimeraient y voir. Les adultes avaient
par exemple proposé de mettre en place, à côté
du terrain de foot multifonctionnel, un terrain
de Beach volley. Mais les jeunes préféraient
un terrain de “Street Basketball”. Les jeunes
voulaient également un endroit pour faire des
barbecues, mais cette idée a été refusée suite
à de mauvaises expériences dans le passé. Le
WASSERBILLIG
projet Funpark a eu beaucoup de succès et est
devenu un modèle de référence non seulement
dans la région, mais je dirais dans tout le pays.
Andreas Adam :
Avec 10 personnes présentes, la maison des
jeunes était bien représentée lors des réunions
du « Jugendforum ». Aujourd’hui, le Funpark
connaît un grand succès.
Y a-t-il des projets pour intégrer les jeunes dans
le conseil communal?
J.L. :
Oui, nous avons une convention depuis deux
ans avec 4motion, association qui conseille la
commune sur la politique des jeunes et qui l’a
accompagnée lors des « Jugendforum ». Nous en
avons déjà parlé ensemble. S’il reste du budget
cette année, un projet sera lancé avec 4motion
pour impliquer encore plus les jeunes dans la
politique de la commune.
4motion organise aussi les activités pendant
les vacances scolaires pour la deuxième année
consécutive. La commune recrute plus ou moins
treize jeunes de la commune pour s’occuper
pendant trois semaines de l’encadrement des
activités de vacances. Les jeunes ont ainsi la
possibilité de découvrir le métier d’éducateur et
cela les incitera peut-être à choisir cette carrière.
La commune engage également 40 jeunes par an
pour des jobs d’été.
SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL
37
Christof Mann : Responsabel vum Service de la Jeunesse de la ville de Luxembourg
Le Service Jeunesse de la Ville de Luxembourg est
appelé
• à faire l’inventaire des activités destinées
aux jeunes et à intervenir en tant que guide et
animateur,
• à assurer la collaboration des associations
et groupements spécifiques et à prendre en
considération les problèmes particuliers propres
aux jeunes « non-organisés »,
• à servir, de manière générale, d’intermédiaire
entre les jeunes et les autorités communales.
Il fait partie de la Direction des Affaires Sociales
de la Ville de Luxembourg et est situé au 28, place
Guillaume. Actuellement 7 agents communaux
travaillent au Service Jeunesse.
Le Service de la Jeunesse s’occupe aussi
de projets participatifs avec les jeunes, du
travail culturel de la jeunesse, des clubs des
jeunes, des conventions avec différentes
associations travaillant avec les jeunes, etc.
Il gère également l’Info-Jeunes, un bureau
d’information pour les jeunes et organise des
activités dans des domaines non couverts
par l’offre existante. Actuellement la danse
urbaine, le « Indoor football » ainsi que le
projet « secret places » figurent au hit-parade
des offres.
En 2005, le Service de la Jeunesse a élaboré
un plan communal de la jeunesse dans lequel
des réflexions sur les différentes populations
de jeunes ont été faites. Les maisons de jeunes
ont ainsi la possibilité d’obtenir de nombreuses
informations sur le profil sociologique des jeunes
qui viennent chez eux ou justement ne viennent
pas. Il en est ressorti que 15% de la jeune
population visitent une maison de jeunes en
Ville. Dans la plupart des cas, ce sont des jeunes
d’une certaine tranche d’âge et avec un certain
profil sociologique qui fréquentent la maison de
jeunes. La maison des jeunes joue un rôle très
important pour ces jeunes. Même si elles ne sont
pas fréquentées pas ces 15%, cela ne veut pas
38
SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL
dire que les maisons de jeunes font un mauvais
travail. Il ne faut non plus exiger des maisons de
jeunes d’accueillir tous les jeunes.
Comment le Service de la Jeunesse soutient-il
les maisons de jeunes?
En 2013, neuf centres de rencontre et clubs pour
jeunes sont actifs dans différents quartiers de la
Ville. Leur travail à l’encontre des jeunes est de la
plus haute importance.
Ces centres garantissent primordialement des
animations dans leur centre, en proposant des
réunions, des sorties, des activités et des fêtes
pour les jeunes. Ils participent en outre aux
activités d’autres associations dans le quartier
et font ainsi partie du tissu social de cette
communauté.
L’aspect social et préventif de ce travail,
sous-jacent et non visible, est essentiel. Les
jeunes s’entraident, coordonnent leurs efforts
dans la planification des activités du centre,
apprennent à assumer des responsabilités
envers des tiers - en un mot, ces activités
d’entraide et d’engagement social garantissent
les opportunités de développement personnel et
social des adolescents.
La Ville aide les centres de rencontre pour jeunes
à financer leurs activités. Elle intervient par
la mise à disposition de locaux, l’acquisition
de mobilier et d’équipement, l’indemnisation
d’animateurs ou le soutien d’activités de loisirs.
Les modalités de ces aides sont définies dans
des conventions que la Ville a signées en 2012
avec trois associations gérant sept centres pour
Dénomination
CRJ « Am Quartier »
CRJ « Amigo »
CRJ Bonnevoie
CRJ Gare
CRJ Gasperich
CRJ Neudorf
CRJ « River » Clausen
jeunes.
Mais la collaboration entre la Ville et les centres
de rencontre pour jeunes ne se limite pas à
un soutien financier. Les centres et le Service
Jeunesse se réunissent régulièrement pour
coordonner leurs activités et pour discuter des
problèmes rencontrés. En outre, les centres de
rencontre actifs en Ville font partie du « cercle
de qualité » qui se réunit dans le cadre du projet
« Cercle de qualité des Centres de rencontre pour
Jeunes en Ville » géré par le Service Jeunesse.
Le groupe de travail se propose de
• mettre à la disposition des centres, des
méthodes et instruments leur permettant une
auto-évaluation dans le cadre de leur travail en
faveur des jeunes,
• d’établir des lignes directrices pour l’élaboration
des concepts d’action et d’intervention des centres,
• d’améliorer le contact et l’échange
d’informations entre les centres de rencontre
concernés et de les soutenir lors de la mise en
œuvre des décisions et mesures prises dans le
cadre du projet « Assurance Qualité ».
De plus, le Service Jeunesse organise, ensemble
avec le Service de l’Architecte, des « platesformes techniques » afin de surveiller l’évolution
des bâtiments mis à disposition de diverses
associations dans le cadre des conventions.
Rappelons les noms des sept centres de rencontre
pour jeunes et clubs de jeunes ainsi que de leurs
gestionnaires respectifs :
Gestionnaire
Caritas-Jeunes et Familles
ASTI
Inter-Actions
Inter-Actions
Inter-Actions
Inter-Actions
Inter-Actions
SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL
En 2013, quelques 1300 jeunes étaient inscrits
dans les maisons de jeunes conventionnées et
situées en Ville. Durant les jours ouverts près
de 63.000 présences pouvaient être notées. Les
maisons de jeunes ont organisé quelques 2.000
activités pour 25.000 participants ; près de 900
entretiens pédagogiques ont été recensés (pour
plus de détails voir le rapport « Statistikspiegel
2013 » du Service Jeunesse).
Les différents rapports d’activité des centres
de rencontre pour jeunes sont disponibles sur
demande et/ou peuvent être téléchargés des
sites Internet de la Ville de Luxembourg
(www.vdl.lu) ou de l’association gestionnaire
(www.asti.lu; www.cjf.lu; www.inter-actions.lu).
Comment est-ce que le Service de la Jeunesse
peut-il encourager la participation politique
des jeunes?
Le volet de la « participation » vise à améliorer la
communication avec les jeunes et à leur donner
la possibilité de participer activement à la vie de
leurs quartiers.
Les jeunes sont mobilisés à participer dans
différents projets mis en place par le Service
Jeunesse en collaboration avec des partenaires
situés sur le territoire de la Ville de Luxembourg,
Entre autres, le Service Jeunesse organise depuis
plusieurs années des forums de participation en
collaboration avec les maisons de jeunes.
L’idée derrière ces forums est de faire de
l’éducation civique avec les jeunes et leur montrer
ce qui est réaliste et ce qui ne l’est pas. Le but est
d’arriver à une proposition et une conclusion
réalistes. Et d’un autre côté, cela permet de
montrer aux jeunes que leur avis compte et qu’ils
peuvent, en étant présent, changer les choses.
Les sujets qui ont été abordés sont par exemple
les structures et infrastructures pour les jeunes,
de nouvelles maisons de jeunes, l’équipement
des maisons de jeunes, etc. Grâce aux forums de
la jeunesse, dix terrains multisport ont également
été construits et tout le programme « Sport
pour tous-jeunes » de la Ville de Luxembourg y
a été élaboré. Le Service de la Jeunesse a aussi
39
un projet en cours visant à créer des salles de
répétitions pour des activités de danse ou de
musique. C’est une demande qui revient souvent
mais pour l’instant, le projet n’a pas encore été
retenu par les autorités communales.
Il y avait aussi des propositions et questions
sur l’interaction entre les différentes nations, la
façon dont elles vivent ensemble et l’impact que
cela a sur la société.
Et deux sujets récurrents en ce moment
concernent les jeunes confrontés aux problèmes
de logements et, les jeunes face à la recherche
de travail. Le Service de la Jeunesse fait en sorte
que les différents sujets soient thématisés au bon
endroit.
En 2013 une nouvelle formule des forum a été
préparée et mise en place au niveau administratif
et organisationnel. De nombreuses entrevues
avec les responsables des associations
partenaires ont été organisées afin d’informer
le public cible et d’établir le planning. Le
volet communication (dépliants, affiches,
communication Facebook) a été mis en place
en collaboration avec la Communication et les
Relations Publiques.
En tout, 23 réunions participatives sont planifiées
pour l’année 2014. Par cette initiative, le Service
Jeunesse crée un nouvel instrument pour
permettre à tous les jeunes des quartiers de la
Ville de Luxembourg de participer à ces « MiniForums ».
Pour octobre 2015, un meta-forum est organisé. Il
regroupe les jeunes intervenants qui ont désignés
lors des mini-forums. Les autorités communales
vont assister à ce grand forum et seront à l’écoute
des désirs, souhaits et revendications des
jeunes. Soulignons que les recommandations
essentielles des jeunes résultant des mini-forums
seront reprises dans un document de base Ce
document servira de base de discussion lors du
la journée d’échange et de discussion entre les
jeunes citoyens et les autorités communales.
D’EGMJ seet allen Interviewpartner en DECKE MERCI fir déi flott an informativ Zesummenaarbecht!
D’EGMJ seet och hirer Mataarbechterin, der Madame Mylène Brézillon, am Kader vum OTI’s Posten een
décke Merci fir d’Reaktioun vun den Texter.
L’EGMJ remercie tous les partenaires des interviews pour la bonne et informative collaboration!
L’EGMJ tient à remercier sa collaboratrice, Madame Mylène Brézillon dans le cadre du poste OTI, pour la
rédaction de ces textes.
IMPRESSUM EGMJ · 87, route de Thionville · L-2611 Luxembourg
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