04.15 EGMJ NEWSLETTER EDITION PORTE OUVERTE NEWSLETTER I NTR O D U CT I O U N Dës Newsletter ass vun der EGMJ am Kader vun der nationaler Porte-ouverte vun de Jugendhaiser ausgeschafft ginn. An dësem Joer gëtt d’Kooperatioun zwësche Jugendhaiser a Gemenge méi no beliicht. 16 Interviews si mam Personal vun ënnerscheedleche Jugendhaiser, de Gestionnaire vun de Jugendhaiser wéi mat de Gemengevertrieder gefouert ginn. Déi folgend Artikelen sinn eng intressant Momentopnaam vun der aktueller Situatioun, bei der däitlech gëtt, wéi duerch dës Form vu Kollaboratioun Participatioun vu Jugendlëchen gefördert gëtt. INDEX .1/p.4 .2/p.7 .3/p.8 CRJ AMIGO BETZDORF DIEKIRCH .7/p.16 .8/p.18 .9/p.20 GREVENMACHER INTER-ACTIONS JUGENDTREFF NORDEN .13/p.28 .14/p.31 .15/p.34 SCHIFFLANGE SCHUTTRANGE WASSERBILLIG IN TRODU CTION Cette newsletter a été réalisée par l’EGMJ dans le cadre de la porte-ouverte nationale des maisons de jeunes laquelle cette année met en lumière la coopération entre les maisons de jeunes et les communes. 16 interviews ont été menées avec le personnel des différentes maisons de jeunes, des gestionnaires des maisons de jeunes, ainsi qu’avec des représentants des communes. Les articles suivants sont un excellent aperçu de l’état actuel, montrant la promotion de la participation des jeunes par cette forme de collaboration. .4/p.9 .5/p.12 .6/p.13 DIFFERDANGE DUDELANGE ECHTERNACH .10/p.21 .11/p.23 .12/p.25 MOUTFORT .16/p.37 SERVICE DE LA JEUNESSE, VILLE DE LUXEMBOURG NIEDERANVEN REMICH CRJ AMIGO 4 Adeline Soualem : responsable du CRJ Amigo depuis mai 2014 Comment se passe la collaboration avec la commune ? La commune nous finance à hauteur de la moitié et l’autre moitié est prise en charge par l’Etat. Le bâtiment appartient au Fond du logement, et le loyer est payé par la ville de Luxembourg. La maison de jeunes a été créée il y a une vingtaine d’années par l’ASTI – Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés. Nous travaillons principalement avec le Service Jeunesse de la Ville de Luxembourg. Nous avons aussi des personnes de contact dans le Service des sports de la Ville de Luxembourg ainsi que dans le Service culturel, mais juste ponctuellement. Si nous avons un problème avec le bâtiment, nous passons par le Fond du Logement, propriétaire de l’immeuble. De manière général, la collaboration se passe bien. Si nous avons des projets ou bien la commune a des projets, nous essayons de travailler ensemble. Nous avons juste un problème au niveau de la location des salles. Nous n’arrivons, par exemple, pas à obtenir une salle pour que les jeunes puissent faire du sport. Le service jeunesse de la ville, avec lequel nous travaillons en permanence, ne bloque pas, mais c’est au niveau du service de la location des salles de la ville que ça n’aboutit pas. C’est vraiment dommage car ce sont souvent des projets que la commune nous finance mais nous ne pouvons pas les réaliser faute de salle. Nous essayons, par exemple, de réaliser un projet qui s’appelle « Je partage mon talent », un spectacle de comédie musicale ainsi qu’un spectacle de danse et de chant. Mais pour l’instant, les projets sont en suspens faute de salle de répétition pour les jeunes. Nous avons décidé de modifier le projet par un festival de hip-hop urbain organisé entièrement par les jeunes et à l’extérieur. CRJ AMIGO Avez-vous déjà travaillé sur des projets ensemble avec la commune ? Nous n’avons pas vraiment de projets de partenariat avec la commune. Elle a son propre Service jeunesse qui fait des projets. Nous avons encore cette dimension où chacun travaille d’abord pour sa propre association. Depuis un an que je suis à mon poste, nous n’avons pas encore fait de grands projets mais cela a surement été fait dans le passé. Après, nous interpellons bien sûr la commune lorsque nous avons besoin d’elle et elle fait pareil lorsqu’elle a besoin de nous. La commune nous a, par exemple, demandé de participer au nettoyage du quartier et nous sommes en train de motiver les jeunes dans ce sens. Nous avons aussi déjà été sollicités pour participer à la fête du quartier mais ça n’a pas vraiment fonctionné. L’organisation faite en amont était mauvaise et donc les jeunes n’ont pas eu envie de participer. A la maison des jeunes, les jeunes peuvent jouer au foot, au billard, à la playstation mais il y a aussi une salle de fitness et nous leur prodiguons des conseils en nutrition et santé. Nous leur apprenons à cuisiner sainement et à manger de façon équilibré. A nous d’amener des projets qui seront valorisant pour les jeunes. Il y a aussi un point info pour les jeunes où ils reçoivent un accompagnement dans la recherche d’un emploi, de l’aide pour écrire un CV ou une lettre de motivation. Nous essayons d’organiser des rencontres avec le Centre Information Jeunes (CIJ) afin de montrer aux jeunes où ils peuvent trouver de l’aide dans un accompagnement plus spécifique. Nous organisons aussi des colonies. En ce moment, nous rénovons nos locaux, et les jeunes qui nous aident dans cette rénovation reçoivent de l’argent fictif qui est injecté dans la recette de la colonie. Ainsi, les jeunes qui n’ont pas les moyens pourront tout de même partir avec en vacances. Faire participer les jeunes à la réalisation de la maison des jeunes, en leur permettant de peindre les murs, de construire les meubles, les incitent en même temps à se responsabiliser et à respecter les locaux. S’ils cassent quelque chose, ils le refont. Nous essayons aussi de favoriser un partage de savoir entre les générations. Les petits 5 apprennent des plus grands par exemple lors de tournois organisés ensemble. Et les plus grands peuvent aider les plus petits dans leurs devoirs. Le bénéficiaire de l’aide ne paye rien et le jeune qui donne le cours reçoit 15€ de l’heure. Nous aimerions en faire encore plus pour les jeunes comme, par exemple, leur proposer des contrats CAE ou bien encore leur proposer des formations pour devenir animateur. Mais nous n’avons malheureusement pas le budget pour cela. Souvent, les gens ont une mauvaise image de la maison de jeunes qu’ils voient comme un squat. Mais nous sommes justement là pour éviter que les jeunes trainent dans la rue et fassent des bêtises. Etes-vous satisfait de votre commune ? Le problème qui se pose avec la commune de la Ville de Luxembourg est tel qu’ils sont souvent débordés. Il ne peut pas y avoir le même contact privilégié et le même soutien que dans des communes plus petites. Il faut passer par beaucoup de personnes pour obtenir quelque chose et ce n’est pas facile d’avoir un contact direct et concret. La commune fait son travail dans l’idéal pour tout le monde. Mais pour le travail jeunesse, je trouve qu’elle n’en fait pas assez. Et il y a trop de doubles emplois. Le Service jeunesse devrait se contenter d’être le récupérateur d’informations des maisons de jeunes, et non pas de faire exactement le même travail de son côté. Parfois nous travaillons sur des projets similaires mais pas ensemble. Mais la maison de jeunes ne possède pas le même réseau de contact que le Service jeunesse ce qui nous bloque souvent. Les réseaux communaux sont privilégiés et nous sommes souvent laissés de côté. Nous perdons en crédibilité malgré que nous soyons financés par la commune. Parfois nous avons le sentiment d’être concurrent au lieu d’être partenaire. Comment pourrait-on, à votre avis, améliorer cette collaboration ? Il faudrait que tout le monde travaille plus ensemble, que ce soit la maison de jeunes, la commune, l’ADEM ou encore la maison 6 de l’orientation. Il y a un énorme fossé entre les organisations qui fonctionnent toutes de manière différente. C’est dommage que nous n’ayons pas assez de soutien car nous travaillons directement sur le terrain et nous pourrions avoir un impact beaucoup plus grand auprès des jeunes. Les jeunes se sentiraient plus entendus et ils s’impliqueraient plus dans la vie de la commune. Nous ne pouvons, par exemple, pas offrir de travail aux jeunes, mais la commune pourrait avoir un appui différent auprès de l’ADEM pour aider les jeunes à trouver du travail. Et l’ADEM pourrait avoir un impact plus fort sur les jeunes si elle travaillait en direct avec les maisons de jeunes. S’il y avait un accompagnement personnalisé des jeunes, il y aurait moins de chômage. Et il faudrait aussi une meilleure orientation scolaire. Les lois et les décrets actuels ne correspondent pas à la réalité du terrain. Nous faisons partie de l’ASTI – Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés, c’est pourquoi cela nous tient particulièrement à cœur. Beaucoup de nos jeunes sont des étrangers et 40% sont sans emploi et sans formation. Mais nous n’avons pas de soutien direct concret et nous ne pouvons pas, par conséquence, aider correctement les jeunes qui viennent dans la maison de jeunes. Nous pouvons juste les soutenir du mieux possible. CRJ AMIGO Comment le travail jeunesse et la commune coopèrent-ils pour renforcer la participation politique des jeunes ? Nous avons prévu de faire, en partenariat avec la commune, un « Jugendforum ». Des représentants de la commune sont venus à la maison de jeunes et ont fait une présentation de ce qu’elle attend des jeunes. La commune a pris en considération les demandes des jeunes. Suite à cela, nous avons formé un groupe de travail où nous avons choisi de parler de l’emploi des jeunes au Luxembourg ainsi que du prêt des infrastructures de la ville pour les jeunes. Nous sommes aussi en train de préparer une formation pour les jeunes sur le référendum sur le droit de vote à partir de 16 ans. En général, nous essayons de faire participer les jeunes à la vie politique mais pas en les impliquant directement dans des mouvements politiques. Nous leur demandons leur avis, ce qu’ils pensent de la politique, quels sont leurs penchants politiques, ce qu’ils aimeraient qui change à l’avenir, ce qu’eux font pour que ça change. Mais beaucoup de jeunes ici sont sans emploi et sans formation scolaire et il est difficile de leur parler politique. Ils ont bien sûr un avis sur la question, mais ils ne se sentent ni concernés, ni écoutés, ni reconnus par la société. Au niveau politique, beaucoup de choses sont prévues mais peu de choses concrètes en ressortent. Les jeunes ont besoin d’ idées concrètes pour se sentir concernés. B E TZ D O R F 7 Véronique Wirtor : Responsabel vum Jugendhaus Betzder Hutt dir schonn op Projete mat der Gemeng zesumme geschafft? U sech ass kee Projet méiglech ouni Kollaboratioun mat der Gemeng, alleng doduerch datt se eis Raimlechkeeten zu Verfügung stellen oder Material. Si sinn ëmmer eng wichteg Ressource fir de gudde Verlaf vun engem Projet. Wat sinn är bescht Beispiller en vue vun der Kollaboratioun? Ëffentlechkeetsaarbecht – d’Jugendhaus gëtt immens staark am Liewe der Gemeng integréiert, sou datt mer mëttlerweil wierklech en Deel vun der Gemeng sinn. Beispiller dofir sinn: Publikatiounen am Gemengebuet, Deel huelen un Fester wei Quetschekiirmes, Nationalfeierdag, ... oder awer och beim Erméigleche vun engem Carwash oder eisem Event Summerfeelings. Wei eng Hëllef kritt dir vun der Gemeng? Enner wéi enger Form? Doduerch datt d’Gemeng eis zu 50% finanzéiert ass dëst ewell eng Hëllef op déi mer net verzichte kennen. D’Gemeng ass ëmmer gewëllt eis ze ënnerstëtzen, wou se kann, sou laang en pädagogeschen an en ökologesche Volet dobäi ass. Mir si méi wei zefridde mat eiser Gemeng. Wéi vill Uspriechpartneren hutt dir an der Gemeng? All déi Persounen déi mer brauchen. Vum Service Technique, iwwert déi Responsabel vun der Sécherheet oder dem Gemengebuet, dem Service Jardinage bis hin zum Buergermeeschter. Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de Jugendhaiser? Datt en Jugendhaus ëmmer méi en grousse Stellewäert an der Gemeng kritt. Doduerch datt mir beispillsweis an noer Zukunft eng nei Infrastruktur kréie beweist datt mer eng grouss Bedeitung hunn an der Gemeng. Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de Jonken ze stäerken? Doduerch datt Partizipatioun vun de Jonke staark ass am Jugendhaus, ass se och staark an der Gemeng. Personal vum Jugendhaus ass géigeniwwer de Jonke politesch neutral. Wëll en Jonken sech politesche bedeelegen sou begleede mir hien op dësem Wee bis en eis Ënnerstëtzung net méi brauch. 8 DIEKIRCH Harpa Rún Tordardottir : Coordinatrice régionale Nordstadjugend ASBL Gemeng Diekirch Wéi ass d’Zesummenaarbecht zwëschen der Gemeng an dem Jugendhaus? Harpa Rún Tordardottir : D’Gemeng ënnerstëtzt eis do, wou mir si brauchen. Mir schaffen oft mam Service technique vun der Gemeng, zum Beispill wann mer Bänken, Dëscher a Stroum brauche fir en Event, oder wann mer Bänneren ophänke mussen. Awer och wann eng Strooss muss ofgespaart gi vir e Projet. Mir ruffen si och wann eppes am Jugendhaus muss reparéiert ginn. An eis Aktivitéiten a Projete ginn op der Infotafel an op der Homepage vun der Gemeng affichéiert an am Gemengebuet verëffentlecht. D’Gemeng stellt eis och d’Raimlechkeeten zur Verfügung fir Sports-, Theater- an Danz-Aktivitéiten a fir Versammlungen. Mir hunn eng Conventioun mat der Gemeng an hunn do vill Uspriechpartner déi eis ënnerstëtzen. Gemeng : D’Zesummenaarbecht tëscht der Gemeng an dem Jugendhaus ass ganz gutt. Et handelt sech em eng konstruktiv Zesummenaarbecht am Interêt vun de Jugendlechen. D’Gemeng probéiert, souvill wéi et machbar ass, de Jugendhaiser finanziell a logistesch ënnert d’Ärem ze gräifen, fir d’Projete kënnen ze realiséieren. Hutt dir oft gemeinsam Projeten? Wéi eng Aart Projeten? H.R.T. : Mir hate scho vill Projete mat der Gemeng. Zum Beispill fir de Jobdag, den Teenage Dream, de Graffiti, mee och Projete fir Musik, Sport a Präventioun. Des Projeten si gutt verlaf an haten och Succès bei de Jonken. Gemeng : De leschte grousse Projet war d’Ariichte vun engem Tounstudio am Jugendhaus. Dëse Projet huet tip top geklappt. De Schäfferot ass och am gaangen ze iwwerleeë wéi hie kann aktiv um Projet “Jugendwunnen” matschaffen. Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de Jonken ze stäerken? H.R.T. : Mir hunn Jugendforume mat der Gemeng organiséiert wou di Jonk d’Méiglechkeet hunn, hier Meenung iwwer bestëmmten Themaen ze vertrieden. Gemeng : Di verschidde Projeten déi di Jonk betreffen, ginn an der Jugendkommissioun diskutéiert. An e Member vun der Nordstadjugend ASBL vertried d’Jugendhaus an der Jugendkommissioun. Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der Zukunft? Gemeng : D’Roll vum Jugendhaus gëtt ëmmer méi wichteg, well do Changementer an de Verhalensmuster éischter kënne festgestallt gi wéi bei de Jugendlecher doheem. Am Jugendhaus, hunn déi Jonk en Treffpunkt wou se encadréiert ginn an och, en cas de Besoin, en Appui kréien, sief dat dass een hinnen nolauschtert bei Problemer respektiv eng Hand ka mat upaken. H.R.T. : Di gutt Zesummenaarbecht weist dat d’Gemeng d’Jugendhaus fir noutwendeg hält. Soss géingen si sech net an dem Sënn engagéieren an och net weider finanziell ënnerstëtzen. DIFFERDANGE 9 08/04/2015 Philippa Da Silva : Responsable Jugendtreff Differdange depuis 2011 et assistante sociale. Vlady Lopes : éducateur diplômé de la maison de jeunes depuis 2012. Comment est composée la maison de jeunes de Differdange? Philippa Da Silva : La maison de jeunes de Differdange est la maison principale. Il y a également 2 annexes, Niedercorn et Lasauvage. L’équipe tourne entre les 3 maisons mais les jeunes peuvent trouver une personne de référence dans chaque maison. Il est également important de créer un lien entre les 3 maisons afin que les jeunes puissent passer d’une maison à l’autre sans problèmes. Nous essayons de proposer le maximum de choses dans tous les domaines. Les jeunes peuvent y fréquenter leurs amis, demander conseil, participer à des activités, se faire aider pour leurs devoirs, etc. Nous avons aussi une salle de répétition ainsi qu’un studio d’enregistrement à Differdange, à disposition des jeunes. Comment se passe la collaboration avec la commune de Differdange ? P.D.S. : La collaboration se passe très bien. La commune nous soutient énormément dans tout ce que nous faisons. Et elle n’hésite pas non plus à venir nous contacter quand elle a des idées afin de voir comment mettre les projets en place ensemble. Nous travaillons aussi beaucoup avec les différentes commissions, surtout la commission des jeunes. Mais aussi la commission pour l’intégration, les enfants, les étrangers, etc. ainsi que le service social. Le service pour les seniors, le service culturel, des associations de la commune et le Jobcenter. En fait, selon le thème du projet, nous travaillons avec les différents services. Vlady Lopes : Tous les services et associations de la commune connaissent la maison de jeunes et nous savons très bien à qui nous adresser lorsque nous avons besoin de quelque chose. Nous travaillons depuis longtemps ensemble et cela facilite le contact. Si DIFFERDANGE 10 nous avons besoin de matériel, comme par exemple une scène, des bancs ou une tente, la commune n’hésite pas à nous le prêter. Sans le service technique, beaucoup de choses ne seraient pas réalisables. Pour les événements en dehors de la maison, comme par exemple des activités sportives, la commune nous met les infrastructures à disposition. C’est aussi un avantage que notre président, M. Roberto Traversini, soit aussi le bourgmestre de Differdange. Si nous avons besoin de quelque chose, nous pouvons directement lui demander. Cela facilite énormément la communication avec la commune. Le seul désavantage, c’est que le bourgmestre est un homme très demandé. Avez-vous déjà travaillé sur des projets ensemble avec la commune ? P.D.S. : Chaque année, nous participons et organisons beaucoup d’événements. Ainsi nous avons l’occasion de nous faire connaître et d’atteindre le plus de gens possible. Nous allons par exemple dans les classes de 6e primaire de la commune afin de leur présenter la maison de jeunes. Nous invitons aussi les professeurs à venir découvrir la maison avec leurs classes. Cela fonctionne très bien. Les maisons relais viennent aussi nous rendre visite. Nous sommes toujours contents de pouvoir montrer ce que nous faisons ici. Nous organisons depuis 2006 la course de caisse à savon. Sans l’aide de la commune, un tel événement ne serait pas possible. Les maisons relais, les clubs, les associations, d’autres maisons de jeunes participent également, ainsi que toute personne intéressée. Une autre activité est le marché aux puces pour enfants et jeunes. La commune nous donne les autorisations nécessaires pour nous installer sur la place du marché. V.L. : Nous travaillons aussi tous les ans avec la com- mune sur le marché de Noël. Les jeunes de la maison de jeunes s’occupent de la gestion des chalets, de la patinoire et proposaient même des ateliers pour les enfants. P.D.S. : Nous avons aussi un projet en commun avec la commune et le Jobcenter, qui est l’Animateam. C’est une formation proposée aux jeunes sur l’animation pour enfants. Par exemple comment faire du facepainting, du modelage de ballons, etc. Cela fait huit ans que ça dure et chaque année, nous avons une liste d’attente de jeunes qui désirent participer. A chaque fois qu’il y a un événement, la commune fait appel à ces jeunes pour l’aider. Par exemple pour une réception, la braderie, le bal de carnaval des seniors ou le thé dansant. Les jeunes sont contents que la commune les soutienne ainsi. Dans ce cadre, nous organisons également l’Animapark de mai à juillet, deux après-midi par semaine. Nos jeunes animateurs y encadrent des jeux pour enfants au parc de Gerlache. Cela permet d’avoir un premier contact avec des enfants qui n’ont pas encore l’âge d’aller dans la maison de jeunes. Nous avons également le projet « Keep the caps », où la maison de jeunes collecte des capsules métalliques afin de soutenir le parrainage d’enfant. Nous sommes d’ailleurs déjà parrain de 4 enfants. Nous collectons les capsules dans tout le pays. La commune a installé 2 conteneurs dans son centre de recyclage où les gens peuvent déposer les capsules. Elle nous aide également pour ramener les capsules à la casse. Et puis nous avons des projets plus artistiques, par exemple avec la « Jugendkonschtwoch » en collaboration avec la « Jugendkommissioun » ou encore le « Konschtwee ». Tous les élèves de Differdange peuvent dessiner un drapeau sur un thème définit et le tout est accroché le long d’un chemin de forêt. La commune aide à accrocher les drapeaux et fournit le matériel nécessaire. DIFFERDANGE Quelle image, pensez-vous, a la commune et les habitants de Differdange, de la maison de jeunes? P.D.S. : Differdange est une grande commune et il est dur d’atteindre tout le monde. Nous essayons de nous faire connaître du grand public en envoyant par exemple notre programme d’activités par courrier, en participant aux activités de vacances, à la fête des voisins et lors de la porte ouverte. Mais il y aura toujours des gens qui ont une mauvaise image de la maison de jeunes ou qui ne s’ intéressent pas. V.L. : Les parents qui envoient leurs enfants ici savent ce que nous faisons, comment nous travaillons. Mais les autres gens ont parfois une image négative des maisons de jeunes. Nous organisons et participons à beaucoup de projets mais les gens ne voient pas toujours que la maison de jeunes est derrière tout ça. Ils ne voient pas le travail fournit et se contentent de penser que la maison de jeunes est un endroit où les jeunes ne font que jouer au billard et au babyfoot. S’ils prenaient la peine de regarder les différentes activités que nous proposons et le travail que cela demande, ils auraient peut être une image plus positive des maisons de jeunes. Comment le travail jeunesse et la commune coopèrent-ils pour renforcer la participation politique des jeunes ? P.D.S. : Depuis de nombreuses années, nous participons au « Kanner- an Jugendgemengerot » avec l’aide de la commune. Beaucoup de jeunes y participent chaque année. 11 V.L. : Nous essayons aussi de faire comprendre aux jeunes l’importance d’aller voter. Dans le cadre du referendum sur le droit de vote à partir de 16 ans, nous organisons une table ronde avec la « Jugendkommissioun ». Les jeunes peuvent y parler librement, poser leurs questions et donner leur avis. Cela permet d’avoir un véritable échange avec les jeunes. Que souhaiteriez-vous pour la maison de jeunes dans le futur ? V.L. : Que tout fonctionne aussi bien à l’avenir. L’endroit et super et nous disposons de tout ce dont nous avons besoin. Bien sûr, la maison pourrait être plus moderne et ce serait plus simple si tout était sur un même étage. P.D.S. : Oui, il y a toujours des choses qui pourraient être améliorées. C’est sûre que nous aimerions un terrain de foot, une plus grande cuisine et pourquoi pas une piscine aux alentours. Mais nous sommes satisfaits de ce que nous avons. Tout ce que nous souhaiterions, c’est que les habitants de la commune montrent plus d’intérêts et qu’ils aient une image plus positive de la maison de jeunes. Et aussi que des gens, qui n’ont à priori rien à voir avec la maison de jeunes, participent aux activités et s’informe sur nos offres. V.L. : Ce serait aussi bien que les parents des enfants qui fréquentent la maison de jeunes viennent parfois sur place et s’intéressent à ce que nous proposons dans notre programme. DUDELANGE 12 Jessica Tintinger : Responsabel vum Jugendhaus Diddeleng Hutt dir schonn op Projete mat der Gemeng zesumme geschafft? stellen oder beim Transport vu Material oder Persounen hëllefen. D’Jugendhaus Diddeleng schafft ganz oft mat der Gemeng Diddeleng zesummen. Sou hunn mir all Joer zwee fest Projet’en, déi stattfannen. Éischtens mol ass dat de Jugendsummer, wou mir während dräi Woche Summeraktivitéite fir déi Jonk vun 12 bis 18 Joer ubidden an zweetens ass dat de Jugendkonscht. Hei organiséiere mir 1 Woch laang Workshop’en zum Thema Konscht. All Joer stinn déi Workshop’en ënnert engem aneren Thema. Während mir 2013 Thema Urban Fashion haten, hunn mir 2014 eng Superhelde WG aus recycléiertem Material zesummegestallt. Wat de Succès bei deene Jonken ugeet, si mir ganz zefridden. De Feedback ass immens positiv an och d’Unzuel vun deene Jonke weist ons, dass mir um richtege Wee sinn. Wéi vill Uspriechpartneren hutt dir an der Gemeng? Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng? D’Gemeng steet ons mat hiren diverse Servicer zur Verfügung. Sou kréie mir als alleréischt emol de Budget fir déi zwee Projet’en zu 100 % gestallt. Dann ass et jo och esou, dass d‘Gemeng genee sou wéi de Ministère 50 % vun onsere Budget finanzéieren. Des Weideren hunn mir d’Chance dass mir jidderzäit kënnen déi eenzel Servicer uruffen, a sie stinn ons souwäit dat zäitlech a präislech machbar ass, zur Säit. Sief dat andeems sie ons Material respektiv e Lokal zur Verfügung Well mir sou enk mat der Gemeng zesummeschaffen, hunn mir sou zimlech an all Service en Uspriechpartner. Ass dat net de Fall, hunn mir de Président vun der Jugendkommissioun, de Buergermeeschter an säi Schäffen, déi ons do ënnert d’Ärem gräifen, well sie ebe ganz no un deenen eenzelne Léit vun de Gemengeservicer sinn. Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de Jugendhaiser? Wat d’Gemeng als Institutioun ubelaangt, sinn ech der Meenung, dass Sie ganz hannert dem Jugendhaus steet an de Besoin vun onsem Service fir wichteg hält. Dat gesäit een un der gudder Zesummenaarbecht an der Ënnerstëtzung. Mir ginn an e Maximum vu Festivitéite mat agebonnen a ginn a ville Projet’en ënnersteet. Wat déi eenzel Persounen an der Gemeng ugeet, do ass et net anescht, wéi an der Gesellschaft. Während déi eng d’Noutwendegkeet vun engem Jugendhaus gesinn an ons Aarbecht schätzen, sinn och ëmmer nach Léit dobäi, déi net wierklech wëssen, wat mir schaffen. DUDELANGE Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de jonken ze stäerken? Mir kooperéieren an engem Projet, deen sech Jugendgemengerot nennt. Hei ass ëmmer en 13 Erzéier aus dem Jugendhaus a Léit aus dem Lycée respektiv der Gemeng dobäi. Dëse Projet leeft lo säit 2 Joer, a mir kënne behaapten, dass mir ëmmer nach d’Ufanksléit hunn, déi aktiv participéieren. ECHTERNACH 03/04/2015 : Luc Birgen : Deuxième échevin, attributions : Affaires sociales, Tourisme, Affaires culturelles, Agriculture, Cimetière, Relations humaines, Services industriels; trésorier de l’a.s.b.l. de la maison de jeunes d’Echternach; trésorier de l’Entente des Gestionnaires des maisons de jeunes. Ben Scheuer : Premier échevin, attributions : Environnement, Classes moyennes et économie, Communication et information, Domaines de la Commune, Foires et Marchés, Jeunesse, Sécurité et prévention, Sociétés sportives et récréatives. Christian Lautwein : responsable de la maison de jeunes d’Echternach depuis 1 an. Comment se passe la coopération entre la maison de jeunes et la commune ? Luc Birgen : Le bâtiment actuel est mis à disposition et financé par la commune. La maison de jeunes d’Echternach est l’une des premières au Luxembourg et cela fait plus de dix ans que nous sommes dans le bâtiment actuel. La maison était une centrale électrique et la commune l’a rénové pour la transformer en maison de jeunes. Le club des jeunes d’Echternach se trouve à l’étage supérieur. Dans le passé, la commune se contentait de mettre à disposition et de financer les infrastructures de la maison de jeunes mais ne s’intéressait pas vraiment à ce qui s’y passait. Aucun représentant de la commune ne se déplaçait lors d’événements ou de réunions et lorsque nous demandions une prise de 14 position sur quelque chose, aucune réponse ne venait. D’ailleurs, la « Jugendkomissioun » ne se réunissait presque jamais. La commune ne montrait aucun intérêt vis-à-vis de la maison de jeunes et ne disait pas non plus dans quelle direction le travail jeunesse devait s’orienter. Mais cela a changé ces dernières années et nous travaillons aujourd’hui activement au développement de cette coopération. Ben Scheuer : Echternach a une population vieillissante et beaucoup d’activités proposées dans la commune s’adressent aux personnes âgées. Il n’y avait jusqu’à présent que très peu d’activités pour les jeunes, mais c’est en train de changer. Nous avons, par exemple, créer un terrain de beachvolley pour les jeunes l’année dernière. Il y a aussi un projet en cours intéressant, avec la collaboration de la maison de jeunes et de 4motion. Il s’agit d’une grande évaluation pour faire le point sur l’offre jeunesse de la commune. Des interviews vont être faites avec le club des jeunes, la maison de jeunes, l’auberge de jeunesse et les autres associations afin de voir si certains domaines ne sont pas couverts et y remédier. Nous proposons aussi des activités de vacances pour les jeunes mais, pour l’instant, ces activités n’ont pas rencontré le succès escompté. C’est dommage d’ailleurs, car le programme est vraiment sympa et varié. Christian Lautwein : Dans ce cadre, les jeunes ont eu l’occasion de faire une formation pour obtenir le brevet d’animateur. Les frais de formation ont été pris en charge par la commune qui a, par la suite, engagé les jeunes animateurs pour animer les activités de vacances. Nous sommes ouverts à toutes les idées venant de la commune et dès que nous avons à notre tour des idées ou besoin d’aide pour quelque chose, la commune nous soutient complètement. Nous avons plus ou moins huit personnes de contact dans la commune et nous savons exactement à qui nous adresser pour quelle demande. Quels projets sont prévus cette année ? ECHTERNACH C.L. : Nous avons un projet culinaire en cours dans la maison de jeunes. Nous cuisinons avec les jeunes des plats venant de tous les continents. Nous avons déjà découvert des recettes africaines et asiatiques. C’est un projet ludique car nous organisons avant le repas un quiz sur le continent en question et la personne qui a le plus de réponses correctes reçoit un prix. Nous organisons aussi un projet avec radio Graffiti. Les jeunes auront l’occasion de faire une émission de radio sur différents thèmes qui leur tiennent à cœur. Nous sommes en train de faire des workshops pour voir à quoi tout cela va ressembler. Que faites-vous pour encourager la participation et l’engagement politique des jeunes ? L.B. : Un « Jugendforum » est prévu en automne, ensemble avec la maison de jeunes. Il s’agit de plus intégrer les jeunes dans les décisions de la commune. Par exemple, le projet d’une nouvelle piste de skateboard ou d’un terrain multisports passe par un « Jugendforum ». Les employés de la commune ne savent pas spécifiquement ce que veulent les jeunes et ce système permet à ces derniers de s’exprimer sur la question. Après tout, ce sont les jeunes qui utiliseront ces infrastructures alors autant leur demander ce qu’ils ont besoin et ce qu’ils aimeraient y voir. Les jeunes nous apportent de nouvelles idées mais ils ont aussi besoin de voir un résultat concret à la fin d’un projet. Sinon ils ne sont plus motivés à participer par la suite. B.S. : Nous aimerions plus pouvoir promouvoir la politique auprès des jeunes mais pour cela, nous avons besoin que le lycée joue le jeu. Jusqu’il y a peu, on interdisait aux politiciens l’accès au lycée. Mais ces derniers temps, la situation s’est améliorée et nous avons même pu faire un exposé au lycée où les jeunes ont pu poser leurs questions. Ce lien avec le lycée est très important. C’est ECHTERNACH parfois triste de constater qu’il n’y a que peu de volonté de travailler ensemble. C.L. : Même nous, en tant que maison de jeunes, avons du mal à créer un lien avec le lycée. Nous avons essayé à plusieurs reprises mais nos idées ont été rejetées par le lycée. Mais à force d’insister, nous avons enfin eu l’accord de mettre un stand d’infos de la maison de jeunes pendant une pause de midi. Cela nous a permis de présenter la maison de jeunes et les activités que nous proposons. C’est là que nous nous sommes rendu compte que beaucoup de lycéens ne savent même pas que la maison de jeunes existe! L.B. : Il faudrait avoir un contact direct avec un professeur qui s’engagerait à faire un projet avec nous mais pour l’instant ce n’est pas le cas. Que souhaiteriez-vous pour la maison de jeunes dans le futur ? L.B. : C’est de plus en plus dur de trouver des gens qui sont prêts à s’engager dans la maison de jeunes et de motiver les jeunes à participer. C’est aussi dommage que la maison de jeunes, malgré ses plus de 25 ans d’existence, reste très 15 méconnue du grand public. Nous aimerions un regain d’intérêt pour la maison. Nous essayons aussi de plus en plus de travailler avec les autres associations pour jeunes afin de nous faire connaître. Chacun a tendance à faire des choses de son côté et à se méfie de l’autre. Ce serait bien de développer des projets ensemble. Ce qui est aussi très difficile, c’est de fidéliser les jeunes à la maison. Certains lycéens viennent pendant la pause de midi, mais après le lycée, ils rentrent directement chez eux et ne repassent pas par la maison de jeunes. Si plus de jeunes du lycée venaient chez nous, cela permettrait une plus grande diversité culturelle et donc un enrichissement certain pour la maison de jeunes. C.L. : La maison de jeunes se trouve dans un beau bâtiment et les activités que nous proposons sont sympas et diversifiées. Elle mériterait à être connue. C’est pourquoi nous essayons de développer les liens avec l’école primaire, le lycée, le club des jeunes et les autres associations. Mais ces liens ne peuvent se faire que si la volonté vient des deux côtés. GREVENMACHER 16 Marc Schiltz : Conseiller communal de la Ville de Grevenmacher Franck Dietz : Educateur de la maison de jeunes de Grevenmacher (CRIAJ) Comment se passe la coopération entre la commune et la maison de jeunes? Marc Schiltz : Nous avons une très bonne coopération avec la maison de jeunes, que ce soit directement avec la commune, ou à travers de la « Jugendkommissioun » ou encore de la commission des sports. Franck Dietz : Nous avons travaillé sur plusieurs projets culturels et sportifs ensemble. Les projets se sont bien déroulés et nous avons eu du succès auprès des jeunes de la commune. Par exemple le « Young Friday ». La « Jugendkommissioun » organise au Kulturhuef de Grevenmacher tous les 1ers vendredi du mois une « scène ouverte » pour tous les jeunes artistes. A deux reprises, notre maison de jeunes a participé à cet événement en proposant des groupes de jeunes et nous avons ainsi pu toucher de nombreux jeunes. Nous travaillons également avec la commune dans l’organisation de la « nuit des sports » en collaboration avec la commission des sports. M.S. : Un autre projet commun est l’inauguration de la nouvelle piste de skate pour les jeunes. La piste a été élaboré avec l’aide des jeunes et d’architectes. Nous sommes en permanence en contact avec la maison de jeunes et la jeunesse en général et c’est pourquoi ça fonctionne toujours aussi bien. Comment votre commune vous soutient-elle ? F.D. : Tout d’abord, nous recevons une participation financière de la commune. En plus de cette participation, nous pouvons utiliser le centre sportif gratuitement deux fois par semaine. La commune est également un partenaire fiable qui nous aide dans l’une ou l’autre démarche (p. ex. aide sociale à un jeune en difficulté). Elle nous aide du mieux qu’elle le peut. Nous avons deux personnes de contact réservées à la jeunesse dans la commune. M.S. : Quand la maison de jeunes a besoin d’aide, elle nous interpelle par mail ou par téléphone et tout a toujours bien fonctionné. A l’avenir, nous n’aurions rien contre de plus travailler avec la maison de jeunes, mais seulement si elle le souhaite et si c’est possible dans le temps. Ce serait d’ailleurs bien de faire un petit débriefing tous les 6 mois pour faire le point. De plus, dans un an le CRIAJ déménagera dans un nouveau bâtiment où ils auront beaucoup plus de possibilités pour se développer. C’est une chose très positive pour l’avenir ici à Grevenmacher. Comment le travail jeunesse et la commune coopèrent-ils pour renforcer la participation politique des jeunes ? F.D. : GREVENMACHER Les élus de la commune participent à la vie de la maison des jeunes. Ils s’intéressent aux besoins de la jeunesse et essayent d’y répondre. Ainsi les jeunes se sentent compris et motivés à accomplir leur devoir civique. Notre commune considère la maison des jeunes comme un acteur important au sein de la politique jeunesse. 17 = Maacher Kannerrot) en cours depuis le début de l’année en collaboration étroite avec l’école primaire. Le « Kannerrot » qui est élu, va une à deux fois par an dans le conseil des échevins avec ses doléances. M.S. : Le CRIAJ fait un très bon travail dans ce domaine. Il est présent avec ses jeunes sur le terrain, que ce soit sur le marché de Noël, dans les activités sportives ou dans la vie culturelle de Grevenmacher. Nous avons aussi un projet “Kannerrot” (MAKARO I N V I TAT I O U N All d’Servicer vun der „Maison de la Jeunesse“ invitéieren iech op d‘Inauguratioun vum neie gemeinsame Gebai, den Donneschdeg, 30. Abrëll 2015 vu 16:00 bis 18:00. Programm: à l’inauguration du nouveau bâ le jeudi, 30 avril 2015 de 1 Programme: RDC RDC 16:00 16:00 RDC RDC 16:00 16:00 1. Stack 1. Stack 16:30 16:30 1. 1. Stack Stack 16:30 16:30 2. Stack 2. Stack 2. Stack Stack 2. 16:30 16:30 17:15 16:30 16:30 17:15 Haff Haff 17:15 17:15 16:30 16:30 Haff Haff Fir méi Informatiounen kuckt op www.maison-jeunesse.lu Tous les services de la « Maison de la 16:30 16:30 16:45 16:45 17:00 16:45 17:00 16:45 17:45 17:00 17:00 17:45 17:45 17:45 Musikalesch Virféirung vum Grupp MARENELO vum Jugendhaus Musikalesch Virféirung vum Grupp MARENELO vum Jugendhaus Niederanven Niederanven Usprooch am Numm vun alle Servicer am Gebai duerch Här Henri Musikalesch Virféirung vum Grupp MARENELO vum Jugendhaus Musikalesch vum MARENELO Jugendhaus Usprooch amVirféirung Numm alleGrupp Servicer am Gebaivum duerch Här Henri Reding, Präsident vumvun CIJ Niederanven Niederanven Reding, Präsident CIJ Meisch, Minister de l’Éducation Usprooch vum Härvum Claude Usprooch am Numm vun alle Servicer am Gebai duerch Usprooch vum am Numm vun am Gebai duerch Här Här Henri Henri Här Claude Meisch, Minister de l’Éducation nationale, de l’Enfance et alle de laServicer Jeunesse Reding, Präsident vum Reding, Präsident vum CIJ CIJ nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Usprooch vum Här Claude Meisch, Minister de l’Éducation Virstellungvum vumHär Service « Accès auxMinister Droits » de vum Centre de Usprooch Claude Meisch, l’Éducation nationale, l’Enfance de Virstellung vum Serviceet « Accès aux Droits » vum Centre de Médiation de asbl nationale, de l’Enfance et de la la Jeunesse Jeunesse Médiation Virstellung asbl vum Service « Mediatioun » vum Centre de Médiation Virstellung vum Service « Accès » Centre de Accès aux aux Droits Droits » vum vum Centre de Virstellung vum Service « Mediatioun » vum Centre de Médiation asbl Médiation asbl asbl Médiation asbl Virstellung vum Projet « Peer-Mediation im Schulalltag » vun de Virstellung vum Service « Mediatioun » vum Centre de Médiation Service Mediatioun » vum Centre de Médiation Virstellung vumdem Projet ««Peer-Mediation im Schulalltag » vun de Studenten aus Lycée Aline Mayrisch asbl asbl Studenten aus dem Lycée AlineInter-Actions Mayrisch Jugendhaiser iwwert Projektioun vum Film vun den Virstellung vum Projet « im » de Virstellung vum Projet « Peer-Mediation Peer-Mediation im Schulalltag Schulalltag » vun vun de Projektioun vum Film vun den Inter-Actions Jugendhaiser iwwert den „Droit de vote“ Studenten aus dem Lycée Aline Mayrisch Studenten dem Lycée Aline Mayrisch den „Droit aus de vote“ Projektioun vum Film „Zesummen eng Léisung an der Médiatioun Projektioun vum Film vun den Inter-Actions Jugendhaiser iwwert Projektioun Filmde vun den Inter-Actions Jugendhaiser iwwert „Zesummen eng an der Médiatioun fannen“ vumvum Centre Médiation asblLéisung den „Droit de vote“ den „Droit deCentre vote“ de Médiation asbl fannen“ vum Projektioun vum Film eng Léisung der Projektioun vum Film „Zesummen „Zesummen Léisung an anvum der Médiatioun Médiatioun Musikalesch Virféirung vum Gruppeng MARENELO Jugendhaus fannen“ vum Centre de Médiation Médiation asbl fannen“ vum Virféirung Centre de Musikalesch vum Gruppasbl MARENELO vum Jugendhaus Niederanven Niederanven Barbecue an Eisekuchen offréiert vun de Jugendhaiser Betzdorf a Musikalesch Virféirung vum Grupp Grupp MARENELO vum Musikalesch Virféirung vum vum Jugendhaus Jugendhaus Barbecue an Eisekuchen offréiert vunMARENELO de Jugendhaiser Betzdorf a Schuttrange Niederanven Niederanven Schuttrange Optrëtt vum Danzgrupp COSMOFREAKS vum Jugendhaus Barbecue an an Eisekuchen Eisekuchen offréiert vun de Jugendhaiser Betzdorf Barbecue offréiert vun de Jugendhaiser Betzdorf aa Optrëtt vum Danzgrupp COSMOFREAKS vum Jugendhaus Esch/Uelzecht Schuttrange Schuttrange Esch/Uelzecht Musekalesch Opféirung vu „Loya a Rudolfo“ vum Jugendhaus Optrëtt vum Danzgrupp COSMOFREAKS vum Jugendhaus Optrëtt vumOpféirung Danzgrupp COSMOFREAKS Musekalesch vu „Loya a Rudolfo“ vum vum Jugendhaus Esch/Uelzecht Esch/Uelzecht Esch/Uelzecht Musikaleschen Ofschloss mam Grupp MARENELO Musekalesch Opféirung Opféirung vu vu „Loya „Loya aa Rudolfo“ Rudolfo“ vum Jugendhaus Musekalesch Musikaleschen Ofschloss mam Grupp MARENELOvum Jugendhaus Esch/Uelzecht Esch/Uelzecht Musikaleschen Ofschloss Grupp MARENELO MARENELO Musikaleschen Ofschloss mam mam Grupp Häppercher ginn offréiert vun de Schüler a Schülerinne vum Lycée technique de Bonnevoie (LTB). RDC RDC 16:00 16:00 RDC RDC 16:00 16:00 1ier étage 1ier étage 16:30 16:30 1ier étage 1ier étage 16:30 16:30 2ième étage 2ième étage 16:30 16:30 2ième 17:15 16:30 17:15 16:30 17:15 16:30 16:30 17:15 16:30 16:30 16:45 16:45 étage 2ième étage Cour Cour Cour Cour 17:00 16:45 17:00 16:45 17:45 17:00 17:45 17:00 17:45 17:45 Représentation musicale Représentation musicale jeunes de Niederanven jeunes deau Niederanven Discours nommusicale de tous Représentation Discours au nom de tous Monsieur Reding, jeunes de Henri Niederanven Représentation musicale Monsieur Henri Reding, Discours de Monsieur Cl Discours au nom de tous jeunes de Niederanven Discours dedeMonsieur Cle nationale, l’Enfance Monsieurau Henri Reding, Discours de tous nationale, denom l’Enfance e Discours de Monsieur Cl Monsieur Henri Reding, Présentation du service nationale,dedeMonsieur l’Enfance Discours Cle Présentation du service Médiation asbll’Enfance e nationale, de Médiation asbl service Présentation Présentation du du service service Présentation du asbl Médiation asbl Présentation du service asbl Présentation du service projet « Présentation du Médiation asbl Présentation du projet « élèves Lycée Ma asbl du Présentation du Aline service élèves du Lycée Aline Ml Projection d’un film sur Présentation du projet « asbl Projection d’un film sur jeunes d’Inter-Actions élèves du Lycée M« Présentation duAline projet jeunes d’Inter-Actions Projection du film « Trou Projection d’un film sur élèves du Lycée Aline M Projection du film Trou médiation » par le«Cent jeunes d’Inter-Actions Projection d’un sur médiation » parfilm le Cent Projection du film « Trou Représentation musical jeunes d’Inter-Actions Représentation musical médiation » par jeunes de Niederanven Projection du filmle«Cent Trou jeunes de et Niederanven Barbecue gaufres offe médiation » par le Cent Représentation musical Barbecue et gaufres offe Betzdorf etNiederanven Schuttrange jeunes de Représentation musical Betzdorf et Schuttrange Représentation du grou Barbecue gaufres off jeunes de et Niederanven Représentation du grou de jeuneset d’Esch/Alzette Betzdorf Schuttrange Barbecue gaufres offe de jeunes et d’Esch/Alzette Représentation musical Représentation du grou Betzdorf et Schuttrange Représentation musical jeunes d’Esch/Alzette de jeunes d’Esch/Alzett Représentation du grou jeunes d’Esch/Alzette Clôture ded’Esch/Alzette la journée pa Représentation musical de jeunes Clôture de la journée pa MARENELO jeunes d’Esch/Alzette Représentation musical MARENELO Clôtured’Esch/Alzette de la journée pa jeunes MARENELO Clôture de la journée pa MARENELO Les amuses-bouches sont offerts par les élèves du Ly 18 INTER-ACTIONS Roger Faber : directeur d’Inter-Actions et président de l’Entente des Gestionnaires des Maisons de Jeunes Comment est née l’idée de maisons de jeunes dans la commune de Luxembourg? A la fin des années 70, nous avons commencé un projet de travail communautaire dans le Grund, qui a mené à la création en 1979 de l’association Inter-Actions. Depuis le début de l’association, c’est la commune qui nous a fourni les infrastructures nécessaires. L’idée d’une maison de jeunes est née du travail fait avec les enfants de la Maison des enfants. Les enfants grandissant au fil des ans, le moment est arrivé où ils étaient trop âgés pour fréquenter la Maison des enfants. Mais les jeunes ont réclamé un endroit pour continuer à faire des activités et les parents ne voulaient pas voir leurs enfants traîner dans les rues le soir. C’est pourquoi, en 1983, nous avons créé un espace pour un petit groupe de jeunes dans la Maison des enfants. Les lieux devenant rapidement trop étroits, nous avons reçu une maison rénovée dans le Grund pour nous installer et le 1er novembre 1985, le premier groupe de jeunes a été accueilli dans le bâtiment. Nous étions la première maison de jeunes du pays avec un personnel professionnel. Après cette expérience dans le Grund, InterActions a participé au programme de lutte contre la pauvreté de la Communauté européenne dont le thème était « Comment amener les jeunes issus de milieux défavorisés sur le marché du travail ». C’est grâce aux moyens supplémentaires octroyés, lors de ce projet européen, que deux maisons de jeunes ont vu le jour : celle du Pfaffenthal et celle de Clausen. A la fin du projet, le personnel des maisons de jeunes a été pris en charge par l’Etat dans le cadre d’une convention avec le Ministère de la Famille. A l’époque, c’est ce Ministère qui finançait le tout. C’est seulement quand le Service Jeunesse de la Ville de Luxembourg est apparu que nous sommes passés à une convention de financement 50/50 entre la commune et l’Etat. Inter-Actions gère aujourd’hui six maisons de jeunes dans la Ville de Luxembourg ainsi qu’une maison à Leudelange et une à Sandweiler. Comment se passe la coopération avec la commune ? Nous avons toujours pu compter sur le soutien de la commune. Nous sommes une association créée à partir de rien, sans capital. Nous étions donc dépendants de la commune pour tout ce qui est infrastructure. Sans leur soutien, rien n’aurait été possible. La plupart des maisons de relais et de jeunes sont dans des bâtiments appartenant par la commune. Dans les communes plus petites, comme Leudelange et Sandweiler, on ne peut pas se permettre d’avoir un service jeunesse comme la Ville de Luxembourg. C’est pourquoi nous essayons d’y organiser des groupes d’accompagnement où la commune envoie 2 ou 3 personnes intéressées dans le domaine de la jeunesse et qui sont prêtes à se rencontrer régulièrement afin de discuter de la maison de jeunes. Tous les six mois, une rencontre a lieu pour voir comment fonctionne la maison de jeunes, les choses qui ne vont pas, les activités 19 qui ont marché ou pas, etc. La présence de gens de la commune est aussi intéressante car ils vivent sur place et peut être qu’ils perçoivent des échos que l’éducateur ne perçoit pas. C’est une collaboration et aide précieuse car ils attirent l’attention sur des choses qui pourraient passer inaperçu. Il est important, surtout en ville, de travailler quartier par quartier. C’est plus simple car les gens se connaissent. Si nous avons un problème avec un jeune, c’est plus facile de trouver une solution ou de trouver un proche qui pourra raisonner le jeune. Nous pouvons utiliser les liens entre les gens du quartier pour faciliter et améliorer notre travail. C’est pourquoi nous essayons d’avoir une maison de jeunes et une maison de relais dans chaque quartier. C’est un véritable avantage. Comment le travail jeunesse et la commune coopèrent-ils pour renforcer la participation politique des jeunes ? Depuis 3-4 ans, nous organisons les « Jugendforum » par quartier en collaboration avec la commune où les jeunes sont invités à s’exprimer. Des groupes de travail sont formés et nous parlons des souhaits des jeunes et des contraintes dans leur quartier. Les conclusions de ces discussions sont présentées aux politiciens de la commune. Ils en prennent compte et transposent, si possible, les demandes des jeunes. C’est ainsi que sont par exemple apparu un peu partout des terrains multisports. C’est bien car les jeunes ont pu voir qu’ils ne participent pas pour rien et que leurs requêtes sont entendues. Mais ce que nous avons surtout constaté ces dernières années, c’est que si nous voulons une plus grande participation des jeunes dans la vie politique, nous devons les initier à la politique beaucoup plus tôt. Nous devons leur apprendre dès petit à prendre des décisions de façon autonome, à s’intégrer à un groupe et y rester un certain temps, à participer et à se comporter correctement en groupe, comment exprimer son avis. C’est une chose qui doit être construite à fur et à mesure depuis le plus jeune âge, et non seulement lorsque les jeunes sont en âge d’aller dans la maison de jeunes. Il faut poursuivre avec les jeunes adultes et continuer avec les adultes. Sinon il n’y a pas de réelle participation. Dans l’état actuel des choses, il ne faut pas s’étonner si les gens ne vont pas voter ou n’aident pas dans la société civile. Nous devrions réfléchir comment encourager la participation à tout âge. Dans les maisons de jeunes, nous essayons de responsabiliser les jeunes en tant que citoyen. Dès que nous en avons l’occasion, par exemple lors d’élections, d’un référendum, etc, nous discutons avec les jeunes du système politique. Nous essayons aussi de les sensibiliser aux problèmes dans leur quartier. La commune a organisé ces derniers temps des réunions dans tous les quartiers concernant le Plan d’aménagement général (PAG). Dans certains quartiers, des jeunes ont participé aux réunions. Des groupes de travail ont été crée pour réflechir sur l’avenir du quartier. Par exemple, où on pourrait tracer une piste cyclable. C’était une bonne occasion de participer à la vie du quartier. 20 JUGENDTREFF NORDEN Nathalie Schmitz : Educatrice Jugendtreff Norden Hutt dir schonn op Projete mat de Gemengen zesumme geschafft? Mir hunn nach net direkt bei Projete mat de Gemengen zesummegeschafft. Mee mir partizipéiere regelméisseg bei Manifestatiounen, déi vun de Gemengen organiséiert ginn. An mir si dobäi un Projet’en ze schaffen, déi mir gären a Kollaboratioun mat de Gemenge realiséiere wëllen. Wéi ënnerstëtzen iech d’Gemengen? D´Gemenge sinn ëmmer beméit eis sou séier wéi méiglech ze hëllefen. Si si gäre bereet sech eis Ideen unzelauschteren an äis och bei deenen ze ënnerstëtzen. D’Gemenge stellen äis d’Raimlechkeeten zur Verfügung a mir kënnen d’Sportshalen an déi verschidde Gemengesäll gratis notzen. Des Weideren hunn mir d’Méiglechkeet am Gemengeblaat gratis Reklamm fir eis Offeren ze maachen. Bei technesche Problemer am Haus kënne mir äis un d’Techniker vun deene jeeweilege Gemenge wenden. Bei Verëffentlechungen am Gemengeblaat wende mir äis un d’Sekretariat. Awer och d’Buergermeeschteren an de Sekretär vum Sicler hunn ëmmer eent oppent Ouer fir äis. Wat mengt der, hält d’Gemeng vun de Jugendhaiser? Eis Gemengen hunn äis op der leschter Plateformen ee ganz positive Feedback zu eiser Aarbecht ginn. Si si ganz begeeschtert, dat de Jugendlechen aus hire Gemengen sou eng grouss Unzuel un Aktivitéiten ugebuede ginn an dat déi hier Fräizäit gutt encadréiert an eise Jugendhaiser kënne verbréngen. Wéi kooperéiert d’Jugendaarbecht mat der Gemeng fir d’Participatioun/d’politesch Jugendbedeelegung vun de jonken ze stäerken? Am Moment besteet do keng Kooperatioun. Mir sinn awer um plangen eng Table Ronde zum Referendum vum 7. Juni 2015 ze organiséieren. D’Iddi fir en Jugendgemengerot opzestellen ass och schonn existent. MOUTFORT 21 Fernand Schiltz : Buergermeeschter vun der Gemeng Contern a Responsabel am Schäfferot fir de Beräich Jugend Claude Poorters : Chargé de direction Jugendhaus Moutfort Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun ärer Gemeng mam Jugendhaus/Jugendhaiser? Schafft dir op gemeinsame Projeten? Claude Poorters : Mir schaffe regelméisseg mat der Gemeng zesummen a pfleegen en regelméissege Kontakt. D’Projete komme gutt bei deene Jonken un. Fernand Schiltz : Als gemeinsam Projet hunn mir zum Beispill de Graffiti Workshop, de Photo-Rallye vum Velostour, de Beach-Volleyball an de Jugendfootballtournoi. Mee och d’Bedeelegung vum Jugendhaus un der Nuit des Sports an um Volleksfest fir Nationalfeierdag. Mir organiséieren och regelméisseg Table ronde mat deene Jonke wou iwwert verschidden Themen diskutéiert gëtt. C.P. : De Graffiti-Workshop 2014 war ee groussen Erfolleg. Do huet d’Jugendkommissioun vun der Gemeng a d’Jugendhaus gutt zesumme geschafft. En anert gutt Beispill war de PhotographieChallenge 2015, deen och a Kollaboratioun mat der Gemeng duerchgefouert ginn ass. Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng? C.P. : D’Gemeng huet ëmmer een oppent Ouer wann d’Jugendhaus eng Fro huet oder de Besoin do ass. Sie ass am allgemengen hëllefsbereet, an dat op verschiddenen Niveau’en a virun allem um organisatoresche Plang. Wann mir eppes brauchen, informéiere mir de Schäfferot. Wann mir awer net déi néideg Zäit hunn, kucke mir direkt mam Buergermeeschter well hien och zoustänneg fir d’Jugend an der Gemeng ass. F.S. : Mir hëllefen dem Jugendhaus duerch logistesch Ënnerstëtzung bei hire Projeten. Zum Beispill mam Uschafe vun engem Minibus oder d’Verëffentlechung vun hiren Aktivitéiten um Gemengeninternetsite an am Gemengebuet. D’Abanne vu méiglechst villen Akteure bei de Projeten ass immens wichteg. Wei kéint een, ärer Meenung no, d’Collaboratioun verbesseren? F.S. : Andeems een eis 3 Club des Jeunes nach besser an d’Aktivitéite vum Jugendhaus mat agebonne géif kréien. D’Jugendhaus ass ee wichtegen Deel vum Gemengeliewe ginn, besonnesch fir déi Jonk tëschent 12 a 15 Joer. Jugendhaiser wäerten an Zukunft weider eng wichteg Roll als Ulafstell fir Jonker spillen, woubäi besonnesch de sozialen Aspekt eng wichteg Roll spillt. Een Effort muss gemaach gi fir eis net-lëtzebuerger Jugendlech ze integréieren. Mir géifen och gäre méi Aktivitéiten organiséieren. Mee fir méi Aktivitéite missten och méi Léit eng Hand mat upaken. C.P. : Ech denken dat d’Gemeng zefridde mat eiser Aarbecht ass déi mir bis elo an deenen 2 Joer geleescht hunn wou et d’Jugendhaus gëtt. Ech si mir awer och bewosst dat nach vill Aarbecht op kommunalem Niveau ze maachen ass. Besonnesch wat d’Integratioun vu Jugendlechen déi hei an d’Gemeng geplënnert sinn, awer och d’Integratioun vun de Jonken aus dem Club des Jeunes an d’Jugendhaus. Hei géife mir eis eng méi enk Zesummenaarbecht wënschen. Mir hoffen dat mir och an Zukunft sou kenne mat der Gemeng zesumme schaffe wei mir dat bis elo gemaach hunn. Organiséiert d’Gemeng och Projete mat a fir déi Jonk (ausserhalb vum Jugendhaus)? F.S. : Jo am Kader vum Jugendkommunalplang organiséiert d’Jugendkommissioun mat de Brainstormers (ee Grupp deen aus dem Jugendkommunalplang entstanen ass) all Joers een usprochsvolle Programm mat Ausflich, 22 Wanter a Summerkino an sou weider. Wéi initiéiert är Gemeng Projet’en fir déi politesch Jugendbedeelegung ze förderen? Sinn déi Jonk bei politeschen Décisioune mat agebonnen? F.S. : Éischter net oder nëmme schlecht agebonnen. Mir hunn eng Table ronde organiséiert fir hir Meenung ze héieren an dann och ëmzesetzen. Leider beschränken sech d’Aktivitéite vun eiser Jugendkommissioun ob reng Organisatioun vu Manifestatioune woubäi niewent Spaass awer och de Berufsowend an den Austausch mat de Krichsveteranen soll ernimmt ginn. Méi déifgräifend Sujete wéi z.B. ee Jugendgemengerot, d’Fro vum Wahlalter op 16 Joer erofsetzen, gi leider an der Jugendkommissioun net ugeschwat. Och Problemer ginn hei éischter net an Ugrëff geholl. Do setze mir eis Hoffnung an d’Jugendhaus déi MOUTFORT dëst Joer an deem Beräich aktiv ginn. C.P. : D’Gemeng an d’Jugendhaus cooperéiere vill. Et ass alt mol eng Table ronde organiséiert ginn mat awer virun allem fir déi Jonk. Do schwätzen mir dann verschidden Themen un a froen déi Jonk wat si dovun halen oder wat si denken wat fehlt. Wat déi politesch Bedeelegung vun deene Jonken ugeet, huet d’Jugendhaus ee Projet fir d’Joer 2015 lancéiert “Jugendgemengerot”. Hei kréien déi Jonk d’Chance selwer als indirekt politescht Organ ze funktionéieren, an sou sech kenne mam Schäfferot vu Gemeng zesumme setze wann si gären eppes hätten. Den Jugendgemengerot gëtt sou zum Ouer fir déi Jonk. Den Jugendgemengerot dréit dat dann weider un den Schäfferot. Hei geet et dann och drëm fir ze argumentéieren a léieren ze presentéiere wat hire Begier ass. Hei kéint een sech souguer virstellen, dat den Jugendgemengerot een Konsultatiounsorgan vun der Gemeng gëtt wat d’Entscheedungen vun der Gemeng a punkto Jugend ugeet. NIEDERANVEN 23 Fred Ternes : Président vun der ASBL an Jugendschäffen an der Gemeng, Member vun der Jugendkommissioun. Regis Moes : Trésorier vun der ASBL, Président vun der Jugendkommissioun, am Gemengerot zu Nidderanven. Cathy Hoffmann : Responsabel vum Jugendhaus, Chargée de direction. Elly Reding : Vice-Présidente vun der ASBL vum Jugendhaus. Comment est née l’idée d’une maison de jeunes dans la commune? Fred Ternes : Le souhait d’une maison de jeunes était évoqué depuis longtemps dans la commune. En 2007, suite au plan communal des jeunes, la commune décide de créer une a.s.b.l. qui sera gestionnaire de la maison de jeunes. Et c’est ainsi qu’en 2008, la maison de jeunes de Niederanven a ouvert ses portes. Comment se passe la coopération entre la maison de jeunes et la commune ? Cathy Hoffmann : Le fait que Fred et Régis, deux hommes politiques actifs dans le conseil communal, fassent partis du comité de la maison de jeunes, facilite énormément la coopération avec la commune. Si, par exemple, le comité propose un projet où l’aide de la commune est indispensable, nous savons tout de suite si c’est réalisable ou pas. Ce serait beaucoup plus difficile de faire le lien sinon. Régis Moes : Ainsi, des décisions de moindre importance peuvent être prises par le comité, sans demande officielle écrite. Cela permet d’avoir un lien direct avec le conseil communal et ça simplifie les démarches. Ces dernières années, la coopération est devenue plus intensive. Avec la « Jugendkommissioun », nous essayons d’organiser le plus de choses possible ensemble et d’impliquer la maison de jeunes dans nos projets. En tant que commune, nous sommes également toujours présents lors des événements et activités de la maison de jeunes et nous les soutenons du mieux que nous pouvons. F.T. : La maison des jeunes est également toujours présente avec un stand lors des évènements de la commune. Par exemple lors de l’accueil des nouveaux habitants, de fêtes multiculturelles ou encore de la fête de la musique. C’est une bonne opportunité pour la maison de jeunes de se présenter aux jeunes de la commune. Et puis Cathy, qui est responsable de la maison de jeunes de Niederanven, est un membre permanent dans la « Jugendkommissioun ». Cela facilite également la communication. 24 C.H. : Nous avons beaucoup de personnes de contact dans la commune. Nous savons exactement à qui nous adresser, par exemple, si nous avons besoin d’une réparation dans la maison. La commune est toujours là quand nous avons besoin de soutien. F.T. : La coopération entre la commune, le comité, l’entente et la maison de jeunes se passe très bien et chacun contribue à sa façon à ce bon fonctionnement. Et nous collaborons également souvent avec la « Kulturhaus », les écoles et les associations pour jeunes. Comment est-ce que votre commune initie des projets pour encourager la participation politique des jeunes ? Les jeunes sont-ils intégrés dans les décisions politiques ? F.T. : La maison de jeunes est considérée comme le point central de notre politique sur la jeunesse. La « Jugendkommissioun » organise depuis deux ans des « Jugendforum » où les jeunes sont invités à la commune pour parler d’un projet concret. Par exemple, nous avons lancé le projet d’un skate parc. Les jeunes intéressés ont pu participer à des workshops dans la maison de jeunes sur le thème et ils ont même pu planifier le projet avec des architectes. Le projet finalisé a été présenté lors d’un autre « Jugendforum ». Les jeunes ont donc réellement aidé à mettre sur pied ce projet. Nous avons également fait des « Jugendforum » sur les activités de loisirs et la mobilité dans la commune. R.M. : C’est intéressant d’obtenir l’avis de jeunes qui n’ont pas encore le droit de voter, et qui ainsi, peuvent contribuer à la vie communale. Et grâce au « Jugendforum », les jeunes découvrent la commune et ont un aperçu du travail du conseil communal. F.T. : Ce n’est pas vraiment l’engagement politique des NIEDERANVEN jeunes qui est visé mais plutôt le fait qu’ils aient la possibilité de découvrir comment fonctionne une commune et le monde politique. Nous avons aussi constaté que les jeunes ne veulent pas s’engager durablement dans quelque chose. Il faut leur présenter un projet concret et réalisable à court terme. Et il doit être réalisable. Rien de plus frustrant pour un jeune que de lui avoir demandé 10 fois son avis sur un sujet et que quelques années plus tard, rien n’ait été fait. R.M. : Nous essayons constamment de convaincre les jeunes de rejoindre le comité de la maison de jeunes afin de plus les impliquer dans les décisions politiques et de connaître leur avis. Certains jeunes viennent un certain temps, mais c’est difficile de les convaincre de rester. F.T. : C’est important d’avoir des jeunes dans le comité. Nous ne savons pas ce que les jeunes d’aujourd’hui veulent vraiment, comment ils s’imaginent la maison de jeunes de demain, ce qu’ils voudraient y voir ou pas. C’est pourquoi, plusieurs fois par ans, nous invitons les jeunes qui viennent fréquemment dans la maison des jeunes à manger une pizza avec nous. Nous essayons ainsi de découvrir ce qu’ils pensent et s’ils ont de nouvelles idées à partager. Sur quels autres projets avez-vous travaillé ensemble? F.T. : Nous voyons la maison de jeunes comme le point de ralliement de l’offre jeunesse dans la commune. Il n’est pas question de concurrencer avec quelqu’un. Nous essayons de travailler un maximum ensemble. Par exemple l’année dernière, la « Jugendkommissioun » a lancé en collaboration avec la maison de jeunes, une action où les jeunes ont l’occasion de découvrir les entreprises présentes dans la commune. Cette année, nous avons une action en collaboration avec les pompiers, où les jeunes apprennent les gestes qui sauvent ou encore comment utiliser un défibrillateur. Au lieu que chacun fasse des choses de son côté, nous NIEDERANVEN essayons de les faire ensemble. Nous contactons également toutes les associations jeunesse de la commune pour connaître leurs activités à venir. Avec ces données, nous créons un agenda qui reprend toutes les activités susceptibles d’intéresser les jeunes. Ces agendas sont distribués le matin à l’arrêt de bus. L’année dernière, nous avons fait la remise des primes d’études dans la maison de jeunes. Cela permet aux jeunes de franchir le pas de la maison de jeunes et d’avoir un 1er contact. Nous organisons aussi beaucoup de choses avec les écoles. Ainsi, tous les acteurs travaillent ensemble. Un autre grand projet est l’installation d’un studio d’enregistrement dans la maison de jeunes. Nous avons eu l’idée après un voyage en Angleterre et la visite des maisons de jeunes là-bas. Tout le monde peut louer le studio d’enregistrement. Il sert aussi de salle de répétition pour des groupes. Il y a également des cours sur les techniques de prise de sons où les jeunes apprennent le fonctionnement d’un studio d’enregistrement. Et il y a le projet « Sing your Song » ensemble avec 25 la Kulturhaus, où les jeunes peuvent écrire puis enregistrer une chanson avec des gens du métier. Que souhaiteriez-vous pour la maison de jeunes à l’avenir ? F.T. : Le challenge pour l’avenir est d’encadrer suffisamment les jeunes tout en leur permettant de prendre des initiatives. Ils ne doivent pas être juste des consommateurs, mais aussi des acteurs actifs dans le développement de la maison de jeunes. Et il faut que nous nous adaptions aux besoins et demandes des jeunes selon leurs tranches d’âge. C.H. et Elly Reding : Nous souhaitons que de plus en plus de jeunes poussent la porte de la maison de jeunes pour remplacer ceux qui seront bientôt trop âgés pour la fréquenter. Et nous souhaitons que notre bonne coopération avec la commune se poursuive encore longtemps. REMICH Martine Geimer : Gemengeconseillère Réimech Melinda Roll, Laura Frantzen, Marc Küchenberg, Linda Paquet: Team vum Babylonia Jugendhaus Pier Zahlen : President ASBL vum Babylonia Jugendhaus, Schäffe vun der Gemeng Stadbriedemes, Vize-President vun der Beschäftegungsinitiative (BIRK), schafft säit 30 Joer an der Education différenciée an ass an der Gemeng zoustänneg fir alles wat soziale Beräich ass. REMICH 26 Wéi ass d’Babylonia Jugendhaus entstanen? Pier Zahlen : D’Jugendhaus ass 2009 opgaangen. 3 Gemengen, Bous, Stadbriedemes a Réimech hunn zesumme geschafft fir d’Jugendhaus ze creéieren. D’Gemeng Schengen ass 2013 bäikomm. Fir kleng Gemenge wei Bous a Stadbriedemes alleng, hätt e Jugendhaus net vill Sënn gemaach also ass decidéiert ginn zesummen ze schaffen. D’Jugendhaus ass op dem Site vun der fréierer Äispiste zu Réimech. Mir hunn Parkplazen, d’Schwämm, eng Bolzplaz ronderëm an et ass zimlech zentral vun deene 4 Gemengen. Wou d’Gemeng Schengen bäikomm ass, krute mir eng Annexe zu Ielweng di zwee mol d’Woch op ass. D’Jugendhaus huet d’Méiglechkeet fir d’Sportshal zu Ielweng ze notzen. Do ass och eng Kletterwand di ass net asazbereet well do e Problem mam Agrément ass. An mir kënnen do och d’Kiche benotzen. An dem Gebai wou d’Jugendhaus dran ass, ass och en Club des jeunes. D’Cohabitatioun ass net ëmmer glat gelaf. De Club des jeunes gëtt ganz vill mat Alkohol a Verbindung gesat an am Jugendhaus ass et just de Géigendeel. Di zwee beieneen ze kréien ass schwéier mee mir hunn vill drun geschafft fir di Saach an d‘Rei ze kréien. D’ASBL vun dem Jugendhaus ass vun de Gemengen- an Schäfferéit gebuer ginn. Lues a lues koumen och Leit di net politesch involvéiert sinn an d’ASBL. Dat war am Ufank net de Fall. Mee d’Haaptsaach ass dass di Leit déi an der ASBL dra sinn, sech Zéit huele fir d’Jugendhaus an och mat schaffen. Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun ärer Gemeng mam Jugendhaus/Jugendhaiser? Martine Geimer : Ech empfannen et als eng gutt bis ganz gutt Zesummenaarbecht. Mir schaffe mat regelméissegen Ofstänn zesummen, woubäi si awer och dacks eegestänneg Aktivitéiten hunn a selbstänneg schaffen, wat och ganz gutt ass. Mir schaffen zum Beispill op Animatiounsprojeten an och obsiichent Jugendaarbecht zesummen. P.Z. : Mir hunn eng Camionnette vun enger Gemeng kritt, déi och fir mobil Jugendaarbecht genotzt gëtt. Dat ass scho méi laang geplangt mee et waren nach puer Hindernisser ze iwwerwannen. Mir hunn nei Flyere printe gelooss fir di obsiichent Jugendaarbecht an och Visitëkäertchen. Déi ginn da verdeelt. D’Ziel ass dass di Jonk och dobaussen vun eis ënnerstëtzt ginn, an d’Jugendhaus kenneléieren. Op der Camionnette gesäit een och de Logo vum Jugendhaus. Sou wëssen di Jonk direkt wat et ass. Si gëtt och benotzt fir mat deene Jonken op Ielweng an d’Sportshal ze goen an op Aktivitéiten ze kommen. D’opsichent Jugendaarbecht soll an deene 4 Gemenge gemaach ginn. Team: D’Jugendhaus organiséiert momentan en Rockfestival fir de 6. Juni 2015. D’Gemenge stellen eis dat Material zur Verfügung wat si hunn. All Gemeng stellt eis z.B. Ofsperrgitter zur Dispositioun. Ëm d’ Bühn fir de Festival, huet sech och eng Gemeng gekëmmert. D’Babylonia-Jugendhaus huet och eng Lëscht krut mat den néidegen Ufroe fir déi verschidden Autorisatiounen. P.Z. : D’Team huet en Projet fir en Rockfestival ausgeschafft. Fir deen Festival huet sech d’ASBL zesummegesat mam Jugendhaus. Jidderee konnt seng Iddi bréngen. Do sinn och puer Club des jeunes di matmaachen an et geet gutt virun. D’Bild no baussen ass net ëmmer richteg. Sou en Event erlaabt eis ze weisen dass d’Jugendhaus net nëmmen eng Platz ass wou di Jonk Billard a Kicker kenne spille, mee dass do och nach ganz vill aner Aktivitéite gemaach ginn. Wéi hëlleft dir dem Jugendhaus/Jugendhaiser? Wéi ënnerstëtzt iech d’Gemeng? P.Z. : D’Gemenge finanzéiere 50% an de Staat bezilt di aner 50%. Dëst ass iwwer d’Conventioun mam Staat an de Gemengen geregelt. M.G. : REMICH 27 Mir hunn zur Zäit eng ganz gutt Collaboratioun a si wëssen datt se ëmmer kënnen op d’Gemeng zréckgräife bei wichtegen Décisiounen, wéi och bei gréisser Organisatiounen. Natierlech, spillt d’Jugend fir ons eng ganz wichteg Roll. A wann de Besoin do ass, ass d’Gemeng ëmmer bereet ze hëllefen an huet och gären en oppent Ouer. Ausser der finanzieller Hëllef, sti mer och fir all Rot ze Verfügung an hëllefe gäre bei de jeeweilegen Organisatiounsaarbechten. M.G. : D’Jugendhaiser spillen haut wéi an der Zukunft ëmmer méi eng wichteg Roll an onsem Gemengeliewen, wou déi Jonk professionell encadréiert ginn. Et wär wënschenswäert wann et nach méi géif vu Jonker besicht ginn. TEAM : D’Gemengenaarbechter sinn ëmmer séier do, wann et drëm geet Saache fir d’Jugendhaus ze flécken, ze installéieren oder opzeriichten. Déi meescht Zäit stinn d’Gemengen dem Jugendhaus fir all Fro an Informatioun zur Dispositioun. Och eisen Aktivitéitenplang gëtt vun allen 4 Gemengen am Buet verëffentlecht, sou datt all d’ Bierger erreecht kënne ginn. Wann d’BabyloniaJugendhaus mol eng extra Aktivitéit huet, hänken d’Gemengen och Affichen an d’Raideren. Fir déi véier Gemengen hunn mir vill verschidden Uspriechpartner. Mir hunn pro Gemeng zwee bis véier Vertrieder an eiser ASBL. Si vermëttelen am Fall vu Schwieregkeeten a Suerge fir eng gutt Kommunikatioun ënnert de Gemengen an dem Jugendhaus. Mir hunn awer och direkt Uspriechpartner an de Gemengen, wei d’Gemengesekretären, wou fir all Informatioun zur Verfügung stinn, oder d’Gemengenaarbechter, déi d’Jugendhaus ëmmer direkt kontaktéiere ka wann et eng Hand fir unzepake brauch. Et goufen natierlech scho Problemer mat vereenzelte Gemengen. Verschidden Aarbechte vun der Gemeng waren noutwenneg, déi awer leider laang schleefe gelooss gi sinn. D’Kommunikatioun huet missen nogebessert ginn an d’Jugendhaus huet missen Ausdauer weisen. Et huet sech awer gelount, d’Aarbechten si fäerdeg an d’ Kommunikatioun ass méi einfach a fléissend. Sou kann d’Babylonia-Jugendhaus an dësem Fall op eng positiv Entwécklung blécken. P.Z. : Et kann een ëmmer besser maachen, mee am Moment musse mir net ze vill verbesseren, et leeft alles relativ gutt. Et wier gutt wann d’ASBL Membere méi present wieren , respektiv di aner Leit di eppes an de Gemengen ze soen hunn. Mee jiddereen ass beschäftegt an et ass schwéier di néideg Zäit dofir ze fannen. Wat awer wichteg ass, ass dass mir en Representant vun all Gemengen hunn, well soss gëtt et schwéier Decisiounen ze huelen. Et ass e Virdeel wann ee Leit aus dem Schäfferot oder Gemengerot dobäi huet. Si kréien, an hire Gemengen, Décisiounen méi séier duerch. Wat een an d’Zukunft méi kéint opbauen am Jugendhaus, ass d’Hëllef bei der Aarbechtsich. De Jugendchômage ass immens héich. De Jonken gëtt momentan ugebueden hinnen bei Bewerbungen a CV schreiwen ze hëllefen, an si ginn beroden. Di Jonk di vun engem méi schwaach Milieu komme bleiwe meeschtens op der Streck an sou Besicher sinn oft present. Et freet natierlech vill Engagement an Aarbecht vun de Jugendaarbechter, mee dofir ass d’Jugendhaus jo do. Mir engagéieren eis hei am Jugendhaus och ëmmer méi am soziale Beräich. Mir hunn zum Beispill en behënnerten Jong. Do kollaboréieren mir och mat der Famill an mam Office Social. An do ass och en anere behënnerte Jong an der Maison Relais. Do wëlle mir eng Kollaboratioun zwëschen dem Elterenhaus, der Schoul, der Maison Relais an hei maachen, mee dat ass nach an de Kannerschong a wäert och net esou einfach ginn. Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der Zukunft an wei kéint een, ärer Meenung no, d’Collaboratioun verbesseren? TEAM : An deene meeschte Gemengen ass de Gros vun de Leit ass frou datt et d’Jugendhaus gëtt. Wéi kooperéiert d’ Jugendaarbecht an d’Gemeng fir d’ Participatioun/d’politesch 28 Jugendbedeelegung vun de Jonken ze stäerken? M.G. : D’Gemeng envisagéiert, wéi an der Vergaangenheet schonns, mat der ADEM an aneren Institutiounen en Informatiounsowend z’organiséiere mat eventuell enger Diskussiounsronn. Dëst Joer zum Beispill, am Virfeld vum Referendum vum 7. Juni, iwwer d’Wahlrecht fir Jonker vu 16 Joer. Bei Projeten déi di Jonk kéinte betreffen, ginn si mat abezunn (z.B.: Gestaltung vun der Plaz virum Jugendhaus, Nightlife-Bus ,asw). TEAM : D’Jugendhaus bedeelegt sech um Projet ee Jugendforum ze grënnen. D’Gemengen ënnerstëtzen dëse Projet. Verschidde Gemengevertrieder huelen och un de Versammlungen Deel fir hiert Wëssen iwwert hir Gemeng a jonk Populatioun mat eis ze deelen. P.Z. : D’Gemengen hunn schonn hire finanziellen REMICH Appui fir de Jugendforum ginn. D’Club des jeunes sinn do och mat involvéiert, wat och eng ganz wichteg Zesummenaarbecht ass. D’politesch Jugendbedeelegung vun de Jonken ass en komplizéierten Thema. Et ass nach net oft ugeschwat ginn an eiser Gemeng. Et wier interessant gewiescht am Jugendhaus eppes am Kader vum Referendum vum 7. Juni ze maachen. Mee et ass schwéier di Jonk dofir ze begeeschteren, si hunn aner Prioritéiten an deem Alter. An si ginn sech och net d’Méi d’Politik ze verstoen, hinnen ass dat egal. Oder si fillen sech net ugesprach. An ville Famille gëtt net iwwer Politik geschwat an den Nowuess an der Politik riskéiert ewech ze bleiwen. Et ass elo schonn e Problem an de Gemengen. Mir musse probéiere bei deene Jonken Iwwerzeegungsaarbecht ze maachen an se irgentwéi unzéien. Kéint ee kucke mat der obsiichender Jugendaarbecht eppes ze maachen. Et wier interessant do en Projet zesummen ze maachen. Den Ophänker vum Referendum wär ideal dofir, mee leider wäert dat zäitlech knapp ginn. SCHIFFLANGE Nickie Lippert : Responsabel vum Service fir Jugend a Chancëgläichheet SCHIFFLANGE Wéi bewäert dir d’Zesummenaarbecht vun ärer Gemeng mam Jugendhaus? Säit Ufank 2013 gëtt et an der Administratioun vun der Schëfflenger Gemeng e ‘Service fir Jugend a Chancëgläichheet’, deen ënnert anerem fir d‘Organisatioun vu Projeten an Aktivitéite fir d‘Jugend aus der Gemeng zoustänneg ass. An dëser Aarbecht ass et wichteg, méiglechst intensiv mat de Veräiner aus der Gemeng zesummenzeschaffen. De Service soll op kee Fall a Konkurrenz zu hinne stoen, mee dat bestoende Angebot ergänzen a gemeinsam Projeten initiéieren. Dëst gëllt virun allem och an der Relatioun zum Jugendhaus. D’Angebot fir déi Jonk soll duerch eng flott Zesummenaarbecht erweidert ginn an déi bestoende Ressourcë vu béide Säite genotzt ginn. Dës Zesummenaarbecht stécht nach an de Kannerschong. Et goufen an de leschten 2 Joer schonn eng Rei Aktivitéiten zesummen organiséiert an et sti fir dëst Joer eng Rei gemeinsam Projeten un. Allerdéngs gëtt et nach keng richteg Routine an der Kooperatioun, mee wat mir méi zesummen organiséieren, wat den Oflaf méi Fléissend wäert ginn. Schafft dir oft mat ärem Jugendhaus? Wann jo, op wei eng Aart Projet? Bei engem groussen Deel vun de Projeten, déi d’Gemeng fir d’Jugend organiséiert, ass d’Jugendhaus ee vun de Kooperatiounspartner. Dëst Joer sinn dat ënnert anerem fir d’Nuit du Sport an de Job-Info-Day, béides Projeten, déi nei an der Gemeng lancéiert ginn. E weidert Angebot wat ouni d’Zesummenaarbecht mam Jugendhaus esou net hätt kënnen op d’Been gestalt ginn ass d’Formatioun Animateur A. Hei bilde mir eng éischte kéier Jonker aus fir als Animateur bei eise Vakanzenaktivitéite fir d’Jugend matzegoen. Huet et ëmmer geklappt? Wéi gesot, d’Zesummenaarbecht vum Service an dem Jugendhaus besteet nach net esou laang an déi meeschte Projeten, déi mir zu Zäit zesumme plangen, fannen eng éischte Kéier statt. Dofir ass et och normal, dass net ëmmer alles direkt esou 29 leeft ewéi et soll oder wéi mir eis dat virgestallt haten. Wichteg ass, dass mir eis genuch Zäit huele fir d’Projeten ze evaluéieren an ze kucken, wou mir souwuel d’Aktivitéiten, wéi och déi konkret Zesummenaarbecht fir déi kommend Jore kënne verbesseren. Wat ass är “Best Practice”? Hei wier d’Beispill vun de Vakanzenaktivitéite fir déi Jugendlech (12-17 Joer) ze nennen. Virun der Grënnung vum Service fir d’Jugend a Chancëgläichheet wor d’Jugendhaus fir d’Organisatioun vun den Aktivitéiten an der Summervakanz zoustänneg. Dëst Joer ass et dann elo fir zweet, dass de Service dës Aufgab iwwerholl huet, allerdéngs weiderhin a ganz enker Zesummenaarbecht mam Jugendhaus. Bei dësem Projet kann ee gesinn, wéi gutt d’Gemeng an d’Jugendhaus sech ergänze kënnen. D’Jugendhaus bitt weiderhi virun allem Aktivitéiten un, déi am Ausland an iwwert een oder méi Deeg stattfannen. Hei sinn et d’Educateuren aus dem Jugendhaus, déi d’Aktivitéite plangen an och leeden. Duerch hier pädagogesch Ausbildung hunn si d’Méiglechkeet, (Outdoor-) Aktivitéite mat de Jonken ze maachen, wou zum Deel héich Sécherheetsbestëmmungen a – Ofleef mussen agehale ginn. De Service ergänzt de Programm mat Aktivitéiten a Workshopen, déi zu Schëffleng oder de Nopeschgemenge stattfannen an déi vun Animateure kënne geleet ginn. Duerch d’Zesummenaarbecht kann d’Gemeng mëttlerweil e Programm ubidden, deen sech iwwert de ganze Summer zitt a wou fir all Jonken eppes misst ze fanne sinn. Hutt dir des Joer schonn e gemeinsame Projet mat ärem Jugendhaus geplangt? D’Formatioun fir d’Animateuren ass ugaangen, de Programm fir d’Summeraktivitéite steet esou gutt ewéi a fir d’Nuit du Sport de 16. Mee an de Job-Info-Day den 20. Mee ass d’Jugendhaus e wichtege Bestanddeel. Wéi hëlleft dir dem Jugendhaus? Ee vun de grousse Virdeeler vun der Zesummen- 30 aarbecht ass sécherlech deen, dass mir béidsäiteg vun eisen Netzwierker kënne profitéieren. De Service huet aner Ressourcen a Méiglechkeeten, fir déi Jonk ze erreechen, wéi d’Jugendhaus se huet. Duerch gemeinsam Projete vergréissert sech deemno ënnert anerem d’Bandbreet vun de Jonken, déi mir kënnen erreechen a motivéieren. Hei hëllefe mir net just hinnen, mee si eis och. Kéint der iech virstelle méi mat hinnen an Zukunft ze ënnerhuelen? Mir sinn eis sécher, dass et zukënfteg nach vill Méiglechkeete wäert gi fir Projeten zesummen ze plangen an dass eng enk Zesummenaarbecht nëmme Virdeeler mat sech bréngt. Wei kéint een, ärer Meenung no, d’Collaboratioun verbesseren? Fir d’Entwécklung vun de gemeinsame Projeten ass et wichteg, dass während de Projet leeft genee gekuckt gëtt, wat gutt leeft a wat manner gutt. Wéi schonn erwähnt ass et och wichteg, dass mir eis genuch Zäit huele fir um Enn vun engem Projet gemeinsam e Bilan ze zéien an Iddie fir d’Joer drop ze sammelen. Regelméisseg Treffe fanne statt, fir dass de Service iwwert déi eenzel Projete vum Jugendhaus (och déi, déi net gemeinsam organiséiert sinn) um Lafenden ass an ëmgedréint. Dëst erméiglecht et eis ënnert anerem, eis Programmer openeen ofzestëmmen. Wei eng Roll spillt ärer Meenung no d’Jugendhaus am Hibléck op Participatioun vu Jonker am Gemengeliewen? D’Jugendhaus spillt an deier Hisiicht eng wichteg Roll. Si sinn déijéineg, déi direkt un de Jonken dru sinn an am Alldag mat hinnen zesummeschaffen. Dëst ass e Virdeel vun deem souwuel déi Jonk wéi och de Service fir Jugend a Chancëgläichheet kënne profitéieren. D’Educateure kënnen sou ze soen als Vermëttler tëschent de Jonken an der Gemengenadministratioun fungéieren. Dëst gëllt iwwregens och, wann och net esou staark, fir déi aner Veräiner aus der Gemeng, déi en Angebot fir déi Jugendlech hunn. Organiséiert d’Gemeng och Projete mat a fir déi SCHIFFLANGE Jonk (ausserhalb vum Jugendhaus)? D’Jugendkommissioun an de Service fir Jugend a Chancëgläichheet organiséieren duerchaus och emol Projeten ouni d’Jugendhaus. Zwee Beispiller heifir sinn d’Babysitterformatioun oder d’Jugendkonschtwoch. Et ass eiser Meenung no wichteg, dass et och Projete ginn, déi ouni d’Bedeelegung vum Jugendhaus stattfannen, well net all Jonken aus der Gemeng e gudden Drot zum Jugendhaus huet. Sief et, well d’Elteren net wëllen, dass hiert Kand dohinner geet, sief et, well hien oder hatt éischter eng Persoun ass, déi an engem Veräin täteg ass oder aner Interessen huet asw. Eist Angebot soll dat vum Jugendhaus an den anere Veräiner ergänzen a mir si beméit, fir méiglechst ville Jonken aus der Gemeng eppes unzebidden. Wéi gesitt dir d’Jugendhaiser an der Zukunft? D’Jugendhaiser spillen eng grouss Roll wann et em den Encadrement vun de jonke Bierger aus der Gemeng an den direkte Kontakt zu hinne geet. Dofir ass et wichteg, dass dësen Treffpunkt mat all sengen Aktivitéite bestoe bleift an dass mir säin Team weiderhin a senger Aarbecht ënnerstëtzen. Wéi initiéiert är Gemeng Projet’en fir déi politesch Jugendbedeelegung ze förderen? Eng flott Méiglechkeet fir sech politesch als Jugendlechen a fir d’Jugend an der Gemeng ze engagéieren ass et, en Deel vun eiser Jugendkommissioun ze ginn. Dëst ass déi eenzeg Kommissioun an déi ee schonn am Alter vu 16 Joer ka Member ginn. D’Kommissioun schafft ganz enk mam Service fir Jugend a Chancëgläichheet zesummen, gestalt an organiséiert d’Projeten aktiv mat. Vun der Kommissioun woren och Initiativë ‘Jugend-Gemengerot’ a ‘Jugendforum’ ausgaangen, déi et anere Jonken aus der Gemeng erméiglecht hunn fir hier Iddien zum Ausdrock ze bréngen. Momentan ass si och ugaangen d‘Iddi vun engem Kanner-Gemengerot an der Gemeng auszeschaffen. Heibäi ass d’Ziel, dass déi jonk Bierger vu klengem un léieren, wéi si sech aktiv un der Gestaltung vu Projeten an der SCHIFFLANGE Gemeng kënne bedeelegen. Sinn déi Jonk bei politeschen Décisioune mat agebonnen? Vun den eelef Membere vun eiser Jugendkommissioun sinn der momentan siwen, déi méi jonk ewéi 30 Joer sinn an domat 31 selwer nach an d’Zilgrupp vun der Jugend an de jonken Erwuessene falen. Mir hunn also eng ganz Rei Jonker, déi, an hirer Aarbecht an der Kommissioun, dem Schäfferot Projete recommandéieren an sech domatter aktiv un deem bedeelegen, wat an der Gemeng passéiert. SCHUTTRANGE Jean-Pierre Kaufmann : Bourgmestre de la commune de Schuttrange Gaby Hellers : Trésorière de l’ASBL de la maison de jeunes de Schuttrange Guy Schmit : Educateur gradué de la maison de jeunes de Schuttrange Avez-vous déjà travaillé sur des projets ensemble? G.H. : La maison de jeunes est mise à contribution dans beaucoup de fêtes communales et autres fêtes, comme par exemple pour la fête nationale où la maison de jeunes est présente avec un stand. Guy Schmit : Oui la maison de jeunes participe aussi au grand nettoyage de la commune. La commune est impliquée d’une façon ou d’une autre dans tous les projets de la maison de jeunes. Elle nous aide dans toutes les situations. Et souvent elle nous propose même des idées sympas à faire avec les jeunes. Jean-Pierre Kaufmann : Oui, par exemple, les jeunes voulaient faire un voyage à Londres. Pour financer le voyage, nous avons proposé à la maison de jeunes d’organiser une loterie en vendant des tickets de tombola avec des prix à gagner. Avec les bénéfices de la vente, les jeunes ont pu faire leur voyage. Ils étaient très fiers d’avoir réussi à réunir l’argent par eux-mêmes. G.S. : Chaque année, nous organisons le projet “Let’s work together” en collaboration avec l’école primaire, le Service nationale de la jeunesse et la police. C’est la commune qui prend en charge certains coûts et elle fait de la publicité pour le projet. Et elle nous aide à prendre contact avec les professeurs. Gaby Hellers : Ce projet vise les élèves de la 6e année primaire. Les objectifs sont les suivants : la maison de jeunes apprend à connaître son public cible et les jeunes apprennent à connaître la maison de jeunes ainsi que les éducateurs. Cela leur permet une entrée plus facile dans la maison de jeunes. Dans ce projet, il s’agit surtout d’un travail de prévention. Nous avons aussi le projet « Jung trifft Alt », en 32 collaboration avec la commission du 3e âge. Les jeunes apprennent des anciens et inversement. Des parties de cartes sont organisées ainsi que des quiz. Le projet a eu du succès auprès de l’ancienne génération comme auprès de la jeune génération. Suite à la demande, cette journée sera renouvelée prochainement. Le bourgmestre était présent aux deux événements afin de représenter la commune et la maison de jeunes. Et en 2013, la maison de jeunes a cuisiné pour le Télévie. Le bourgmestre, le conseil des échevins ainsi que le conseil communal, étaient en charge du service auprès des clients. C’était un vrai menu de fête et nous avons rencontré un grand succès. G.S. : Nous avons aussi fait une étude en 2013 dans le cadre du projet Assurance qualité. Nous avons mis en place un questionnaire que nous avons envoyé à tous les jeunes de la commune. C’est la commune qui nous a fourni les adresses des jeunes faisant partie de notre public cible. En faisant cette enquête, nous voulions découvrir ce que les jeunes savent de la maison de jeunes, s’il était utile d’avoir une page d’accueil sur le net ou s’il était plus important d’être présent sur Facebook ou encore lors de manifestations officielles. De plus, chaque année la maison de relais organise des après-midi jeux en collaboration avec la maison de jeunes. Nous sommes en charge des enfants de 5e et 6e primaire ainsi que des post-primaires. Nous recevons toutes les données de la commune et nous nous occupons des formations des animateurs. Si nous avons besoin d’une salle ou d’une camionnette, la commune nous les met à disposition. C’est aussi elle qui finance la formation des jeunes animateurs. J-P.K. : Tous les vendredi soir, la commune met à disposition les deux salles de sport de la commune pour la maison de jeunes. Les jeunes peuvent ainsi y pratiquer leurs activités sportives en toute tranquillité. Ils peuvent aussi s’amuser sur notre Airtramp, l’un des plus grands du pays. SCHUTTRANGE Nous permettons aussi à la maison de jeunes de se faire un peu d’argent. Elle a pu installer une buvette et vendre des boissons pendant une course de vélo dans la commune. La maison de jeunes a été payé pour ce service afin de financer des activités ou autre. Nous essayons d’intégrer totalement les jeunes dans la vie et les projets de la commune. Comment la commune soutient-elle la maison de jeunes ? J-P.K. : La commune est propriétaire du bâtiment dans lequel se trouve la maison de jeunes et finance donc tous les travaux nécessaires. G.H. : Nous recevons une aide financière à travers la convention, mais si jamais ça devient trop juste et si c’est possible, la commune est toujours prête à nous fournir une aide financière exceptionnelle. Nous avons aussi toujours la possibilité de publier des articles, des photos ou les activités à venir dans le « Gemengebuet ». C’est même un souhait de la commune. Et avec l’aide de la commune, nous avons prévu d’envoyer une lettre à notre public cible, à savoir les 12 à 26 ans, afin d’attirer une nouvelle fois leur attention sur notre maison de jeunes. Combien de personnes de contact avez-vous dans la commune ? G.H. : Le maire fait partie de nos personnes de contact puisqu’il est également membre du comité. Il y a également un des échevins, qui est aussi l’échevin responsable de l’Ecole et de la Famille ainsi que le trésorier. Cela permet d’avoir une communication directe et efficace avec la commune. G.S. : Les employés de la commune sont toujours disponibles rapidement quand nous les appelons. Que ce soit le service technique pour des réparations dans le bâtiment ou bien la réception pour la réservation de salle ou d’une SCHUTTRANGE camionnette, tout le monde est à notre écoute. Selon vous, quel est l’avis sur les maisons de jeunes dans la commune? G.H. : Le maire actuel est l’un des fondateurs de la maison de jeunes de Schuttrange, c’est pourquoi il lui accorde toujours un soutien précieux. La commune a beaucoup de compréhension pour nous et elle est fière de compter une maison de jeunes comme celle de Schuttrange dans sa commune. G.S. : Une bonne commune doit avoir une maison de jeunes. Cela permet d’occuper les jeunes qui ont la possibilité de participer à de nombreuses activités. Comment le travail jeunesse et la commune coopèrent-ils pour renforcer la participation politique des jeunes ? G.H. : Pour renforcer la participation politique des jeunes, la commune a mis en place le plan communal de la jeunesse, où l’avis des jeunes sur la politique et la vie dans la commune est recueilli. G.S. : La commune a organisé les réunions et la maison de jeunes s’est occupée de la conception de flyers. Nous avons aussi participé aux tables rondes avec les jeunes. J-P.K. : Il est difficile de mobiliser les jeunes de nos jours. Alors pour les attirer aux tables rondes, nous avons promis 15€ à tous les jeunes présents. Plus ou moins 28 jeunes sont venus ce qui est un vrai succès. Au début, beaucoup sont venus juste pour l’argent mais une fois les tables rondes lancées, ils se sont pris au jeu. Nous avons décidé de rémunérer les jeunes comme nous rémunérons les gens présents lors des autres commissions dans la commune, comme la commission de la famille, du sport ou encore de l’environnement. 33 Ça nous paraissait juste de récompenser leur présence. Lors des tables rondes, nous avons abordé divers sujets et projets dans la commune comme par exemple les transports en commun, les heures d’ouvertures de la maison de jeunes, la création d’une nouvelle place de jeux ou encore d’un terrain de Beachvolley. Les conclusions de ces discussions ont été discutées dans le conseil communal. Nous avons décidé de recevoir deux fois par an, lors du conseil des échevins, le responsable du plan communal de la jeunesse afin de parler des conclusions. C’est très intéressant car c’est ainsi que nous nous sommes rendu compte que 50 à 60% des demandes des jeunes existaient déjà, mais les jeunes n’étaient pas au courant. Et beaucoup de requêtes ont entretemps été mis en place suite au plan communal de la jeunesse. Cela montre que nous prenons leur avis au sérieux et qu’ils n’ont pas gaspillé leur temps. Ce que nous pouvons transposer, nous le faisons. Si nous ne pouvons pas, nous leur expliquons pourquoi. Plusieurs fois par an, nous invitons des jeunes au conseil des échevins afin de voir ce qu’il reste à faire, où en sont les projets. Nous leur demandons de faire une liste des choses qu’ils veulent aborder avec nous. De plus, en vue du référendum sur le droit de vote à partir de 16 ans, nous pourrions envisager de faire une plateforme avec les partis politiques. Les jeunes de la maison de jeunes pourraient ainsi poser leurs questions et dire leur avis sur le sujet. Mais la maison de jeunes étant politiquement neutre et fonctionnant de façon autonome, la décision d’organiser une telle plateforme leur revient. Comment voyez-vous la maison de jeunes à l’avenir? J-P.K. : Nous avons rassemblé un groupe de travail composé des principaux partis politiques présents dans le conseil communal. Ce groupe doit réfléchir à la création d’un centre où nous pourrions mettre une salle des fêtes, une salle de répétition pour faire de la musique, etc. 34 WASSERBILLIG Andreas Adam : responsable des maisons de jeunes régionales Mertert-Wasserbillig/ Wormeldange depuis 2006. Jérôme Laurent : actif dans la politique de la commune depuis 2000. A aidé à mettre sur pied la maison des jeunes de Wasserbillig. Membre du conseil communal. Personne de contact de la maison des jeunes. Comment est née l’idée d’une maison des jeunes dans la commune? Jérôme Laurent : La maison des jeunes existe depuis 2001 et ce fut la 2e maison des jeunes de la Croix-Rouge. En 2000, après un changement politique et l’élection d’un nouveau maire, la nouvelle équipe en place s’est demandée comment être plus actif dans le domaine de la jeunesse. La maison au 26 Grand-Rue était vide et la commune propose alors d’installer une maison des jeunes au rezde-chaussée et une “Internetstuff” au 2e étage. Le 1er étage deviendra en 2008 une médiathèque publique. M. Jerry Fellens, qui est notre personne de contact au sein de la Croix-Rouge, nous a énormément aidé lors de la mise en place de ce projet. La maison a été baptisé la Maison de la Communication car elle n’est pas uniquement accessible aux jeunes. Des gens de tous les âges et de tous les milieux sociaux y sont les bienvenus. Des formations en informatique sont également organisées. Sur quel genre de projets avez-vous travaillé ensemble? J.L. : Depuis 2 ans, nous organisons en collaboration avec la maison de jeunes, le Funparkcup où plusieurs équipes de différentes maisons de jeunes se rencontrent pour disputer un tournoi de football. Un comité d’organisation a été créé cette année pour mettre sur pied la 3e édition. Les jeunes peuvent ainsi prendre des responsabilités et les adultes se retirent partiellement pour leur laisser plus de champs libres. A.A. : Le Funparkcup est très apprécié par les jeunes. Sept d’entre eux participent au comité et aident à organiser l’événement. J.L. : Pour les remercier de leur participation et pour leur bon travail, la commune a décidé d’organiser l”East Coast Festival” à Mertert, festival de musique avec principalement des groupes luxembourgeois. Les jeunes ont pu choisir le groupe qui fera l’ouverture. En plus, ceux qui ont participé au comité d’organisation du Funparkcup, auront un accès au carré VIP du festival. A.A. : Pour les 100 ans de la Croix-Rouge, nous avons été contactés pour organiser un événement dans la commune. Nous avons eu le soutien, ainsi que le budget sous forme de sponsoring de la commune pour tout mettre en place. Il y avait de la musique, une photolounge et les jeunes ont vendu à manger et à boire. WASSERBILLIG Un autre projet avec la maison des jeunes, le SNJ et la médiathèque est l’engagement temporaire d’une personne dans le cadre du Service Volontaire Civique (SVCi). Cette personne donne un coup de main à la médiathèque mais aussi dans la maison des jeunes, où elle discute avec les jeunes sur des thèmes de société comme par exemple l’énergie nucléaire. Et ce afin que les jeunes prennent conscience du monde qui les entoure et des problématiques d’aujourd’hui. Un autre projet, a été le tournage d’une vidéo contre les préjugés. Pour cette vidéo, nous avons demandé l’accord de la commune pour réaliser un graffiti sur la façade de la Maison de la Communication. La commune a tout de suite donné son accord. Comment se passe la coopération entre la maison de jeunes et la commune ? J.L. : Tout se passe très bien. Nous trouvons juste dommage que le ministère réduise le budget dédié à la jeunesse d’année en année. Car sans ressources financières, il est très difficile de réaliser des projets et de développer de nouvelles idées. C’est pourquoi la commune essaye, dans la mesure du possible et au-delà de la convention, de financer des projets comme par exemple le Funparkcup. Ce projet est entièrement financé par la commune afin qu’il ne pèse pas sur le budget de la maison de jeunes. Ainsi, les ressources financières de la maison des jeunes peuvent être utilisées pour que les jeunes issus d’un milieu défavorisé puissent partir en vacances ou participer aux différentes activités. D’ailleurs, si la maison de jeunes en fait la demande, la commune a la possibilité de voter un subside extraordinaire. A.A. : Des jeunes ont, par exemple, demandé de faire un projet de fitness. Le ministère ayant refusé de subventionner le projet, la commune l’a financé. La maison des jeunes organise des cours de sport tout en prodiguant des conseils nutritionnels aux 35 jeunes. Ce projet a pour but de donner aux jeunes le goût du sport. J.L. : Tous les deux ans, la commune organise une grande action de nettoyage dans la localité et la maison des jeunes est invitée à participer. Le but est de montrer aux jeunes que les déchets qui sont jetés dans la nature ne se décomposent pas et polluent les sols. Nous essayons par le biais de ce projet éducatif de garder la commune propre et de protéger l’environnement. Combien de personnes de contact avez-vous dans la commune ? A.A. : Notre personne de contact principale est Jérôme. Il nous conseille dans des questions concernant la collaboration entre la maison des jeunes et la commune. Il soutient nos projets et propose de temps en temps des nouveaux projets. En cas de problème, il essaie de trouver une solution en accord avec le bourgmestre. Pour des questions plus techniques, comme par exemple un problème concernant le bâtiment, nous nous adressons directement au service technique de la commune. J.L. : Les responsables politiques de la commune sont toujours joignables, pareil pour les éducateurs de la maison des jeunes. Nous essayons au maximum de dialoguer directement afin d’éviter un parcours administratif souvent lent et compliqué. Ainsi, pas besoin de courir à droite et à gauche pour obtenir quelque chose. Comment pourrait-on, à votre avis, améliorer votre collaboration ? J.L. : Nous avons par exemple nominé une éducatrice de la maison des jeunes à la commission consultative des jeunes de la commune. Il y avait une place de libre dans la commission des jeunes de la commune. Nous avons donc décidé de donner cette place à une éducatrice de la maison de jeunes. Ainsi, la maison des 36 jeunes est représentée et associée aux différents projets pour les jeunes de la commune. A l’avenir, nous pourrions d’office prévoir un représentant de la maison des jeunes dans la « Jugendkommissioun ». A.A. : Cela permet de transmettre l’information plus facilement entre la maison des jeunes et la commune. Ainsi, la maison des jeunes a toujours son mot à dire sur les projets pour les jeunes de la commune. Comment est-ce que votre commune initie des projets pour encourager la participation politique des jeunes ? J.L. : Nous essayons d’augmenter la participation politique des jeunes à travers la maison des jeunes et de les faire participer aux décisions de la commune. En 2011 par exemple, le projet d’un Funpark a été lancé, un endroit où les jeunes peuvent se rencontrer et faire du sport. Lors de plusieurs forums de jeunes en 2011 et 2012, un projet concret a été présenté aux jeunes. Le but était que les jeunes aient leur mot à dire pour déterminer à quoi ressemblera le Funpark et ce qu’ils aimeraient y voir. Les adultes avaient par exemple proposé de mettre en place, à côté du terrain de foot multifonctionnel, un terrain de Beach volley. Mais les jeunes préféraient un terrain de “Street Basketball”. Les jeunes voulaient également un endroit pour faire des barbecues, mais cette idée a été refusée suite à de mauvaises expériences dans le passé. Le WASSERBILLIG projet Funpark a eu beaucoup de succès et est devenu un modèle de référence non seulement dans la région, mais je dirais dans tout le pays. Andreas Adam : Avec 10 personnes présentes, la maison des jeunes était bien représentée lors des réunions du « Jugendforum ». Aujourd’hui, le Funpark connaît un grand succès. Y a-t-il des projets pour intégrer les jeunes dans le conseil communal? J.L. : Oui, nous avons une convention depuis deux ans avec 4motion, association qui conseille la commune sur la politique des jeunes et qui l’a accompagnée lors des « Jugendforum ». Nous en avons déjà parlé ensemble. S’il reste du budget cette année, un projet sera lancé avec 4motion pour impliquer encore plus les jeunes dans la politique de la commune. 4motion organise aussi les activités pendant les vacances scolaires pour la deuxième année consécutive. La commune recrute plus ou moins treize jeunes de la commune pour s’occuper pendant trois semaines de l’encadrement des activités de vacances. Les jeunes ont ainsi la possibilité de découvrir le métier d’éducateur et cela les incitera peut-être à choisir cette carrière. La commune engage également 40 jeunes par an pour des jobs d’été. SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL 37 Christof Mann : Responsabel vum Service de la Jeunesse de la ville de Luxembourg Le Service Jeunesse de la Ville de Luxembourg est appelé • à faire l’inventaire des activités destinées aux jeunes et à intervenir en tant que guide et animateur, • à assurer la collaboration des associations et groupements spécifiques et à prendre en considération les problèmes particuliers propres aux jeunes « non-organisés », • à servir, de manière générale, d’intermédiaire entre les jeunes et les autorités communales. Il fait partie de la Direction des Affaires Sociales de la Ville de Luxembourg et est situé au 28, place Guillaume. Actuellement 7 agents communaux travaillent au Service Jeunesse. Le Service de la Jeunesse s’occupe aussi de projets participatifs avec les jeunes, du travail culturel de la jeunesse, des clubs des jeunes, des conventions avec différentes associations travaillant avec les jeunes, etc. Il gère également l’Info-Jeunes, un bureau d’information pour les jeunes et organise des activités dans des domaines non couverts par l’offre existante. Actuellement la danse urbaine, le « Indoor football » ainsi que le projet « secret places » figurent au hit-parade des offres. En 2005, le Service de la Jeunesse a élaboré un plan communal de la jeunesse dans lequel des réflexions sur les différentes populations de jeunes ont été faites. Les maisons de jeunes ont ainsi la possibilité d’obtenir de nombreuses informations sur le profil sociologique des jeunes qui viennent chez eux ou justement ne viennent pas. Il en est ressorti que 15% de la jeune population visitent une maison de jeunes en Ville. Dans la plupart des cas, ce sont des jeunes d’une certaine tranche d’âge et avec un certain profil sociologique qui fréquentent la maison de jeunes. La maison des jeunes joue un rôle très important pour ces jeunes. Même si elles ne sont pas fréquentées pas ces 15%, cela ne veut pas 38 SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL dire que les maisons de jeunes font un mauvais travail. Il ne faut non plus exiger des maisons de jeunes d’accueillir tous les jeunes. Comment le Service de la Jeunesse soutient-il les maisons de jeunes? En 2013, neuf centres de rencontre et clubs pour jeunes sont actifs dans différents quartiers de la Ville. Leur travail à l’encontre des jeunes est de la plus haute importance. Ces centres garantissent primordialement des animations dans leur centre, en proposant des réunions, des sorties, des activités et des fêtes pour les jeunes. Ils participent en outre aux activités d’autres associations dans le quartier et font ainsi partie du tissu social de cette communauté. L’aspect social et préventif de ce travail, sous-jacent et non visible, est essentiel. Les jeunes s’entraident, coordonnent leurs efforts dans la planification des activités du centre, apprennent à assumer des responsabilités envers des tiers - en un mot, ces activités d’entraide et d’engagement social garantissent les opportunités de développement personnel et social des adolescents. La Ville aide les centres de rencontre pour jeunes à financer leurs activités. Elle intervient par la mise à disposition de locaux, l’acquisition de mobilier et d’équipement, l’indemnisation d’animateurs ou le soutien d’activités de loisirs. Les modalités de ces aides sont définies dans des conventions que la Ville a signées en 2012 avec trois associations gérant sept centres pour Dénomination CRJ « Am Quartier » CRJ « Amigo » CRJ Bonnevoie CRJ Gare CRJ Gasperich CRJ Neudorf CRJ « River » Clausen jeunes. Mais la collaboration entre la Ville et les centres de rencontre pour jeunes ne se limite pas à un soutien financier. Les centres et le Service Jeunesse se réunissent régulièrement pour coordonner leurs activités et pour discuter des problèmes rencontrés. En outre, les centres de rencontre actifs en Ville font partie du « cercle de qualité » qui se réunit dans le cadre du projet « Cercle de qualité des Centres de rencontre pour Jeunes en Ville » géré par le Service Jeunesse. Le groupe de travail se propose de • mettre à la disposition des centres, des méthodes et instruments leur permettant une auto-évaluation dans le cadre de leur travail en faveur des jeunes, • d’établir des lignes directrices pour l’élaboration des concepts d’action et d’intervention des centres, • d’améliorer le contact et l’échange d’informations entre les centres de rencontre concernés et de les soutenir lors de la mise en œuvre des décisions et mesures prises dans le cadre du projet « Assurance Qualité ». De plus, le Service Jeunesse organise, ensemble avec le Service de l’Architecte, des « platesformes techniques » afin de surveiller l’évolution des bâtiments mis à disposition de diverses associations dans le cadre des conventions. Rappelons les noms des sept centres de rencontre pour jeunes et clubs de jeunes ainsi que de leurs gestionnaires respectifs : Gestionnaire Caritas-Jeunes et Familles ASTI Inter-Actions Inter-Actions Inter-Actions Inter-Actions Inter-Actions SERVICE DE LA JEUNESSE, VDL En 2013, quelques 1300 jeunes étaient inscrits dans les maisons de jeunes conventionnées et situées en Ville. Durant les jours ouverts près de 63.000 présences pouvaient être notées. Les maisons de jeunes ont organisé quelques 2.000 activités pour 25.000 participants ; près de 900 entretiens pédagogiques ont été recensés (pour plus de détails voir le rapport « Statistikspiegel 2013 » du Service Jeunesse). Les différents rapports d’activité des centres de rencontre pour jeunes sont disponibles sur demande et/ou peuvent être téléchargés des sites Internet de la Ville de Luxembourg (www.vdl.lu) ou de l’association gestionnaire (www.asti.lu; www.cjf.lu; www.inter-actions.lu). Comment est-ce que le Service de la Jeunesse peut-il encourager la participation politique des jeunes? Le volet de la « participation » vise à améliorer la communication avec les jeunes et à leur donner la possibilité de participer activement à la vie de leurs quartiers. Les jeunes sont mobilisés à participer dans différents projets mis en place par le Service Jeunesse en collaboration avec des partenaires situés sur le territoire de la Ville de Luxembourg, Entre autres, le Service Jeunesse organise depuis plusieurs années des forums de participation en collaboration avec les maisons de jeunes. L’idée derrière ces forums est de faire de l’éducation civique avec les jeunes et leur montrer ce qui est réaliste et ce qui ne l’est pas. Le but est d’arriver à une proposition et une conclusion réalistes. Et d’un autre côté, cela permet de montrer aux jeunes que leur avis compte et qu’ils peuvent, en étant présent, changer les choses. Les sujets qui ont été abordés sont par exemple les structures et infrastructures pour les jeunes, de nouvelles maisons de jeunes, l’équipement des maisons de jeunes, etc. Grâce aux forums de la jeunesse, dix terrains multisport ont également été construits et tout le programme « Sport pour tous-jeunes » de la Ville de Luxembourg y a été élaboré. Le Service de la Jeunesse a aussi 39 un projet en cours visant à créer des salles de répétitions pour des activités de danse ou de musique. C’est une demande qui revient souvent mais pour l’instant, le projet n’a pas encore été retenu par les autorités communales. Il y avait aussi des propositions et questions sur l’interaction entre les différentes nations, la façon dont elles vivent ensemble et l’impact que cela a sur la société. Et deux sujets récurrents en ce moment concernent les jeunes confrontés aux problèmes de logements et, les jeunes face à la recherche de travail. Le Service de la Jeunesse fait en sorte que les différents sujets soient thématisés au bon endroit. En 2013 une nouvelle formule des forum a été préparée et mise en place au niveau administratif et organisationnel. De nombreuses entrevues avec les responsables des associations partenaires ont été organisées afin d’informer le public cible et d’établir le planning. Le volet communication (dépliants, affiches, communication Facebook) a été mis en place en collaboration avec la Communication et les Relations Publiques. En tout, 23 réunions participatives sont planifiées pour l’année 2014. Par cette initiative, le Service Jeunesse crée un nouvel instrument pour permettre à tous les jeunes des quartiers de la Ville de Luxembourg de participer à ces « MiniForums ». Pour octobre 2015, un meta-forum est organisé. Il regroupe les jeunes intervenants qui ont désignés lors des mini-forums. Les autorités communales vont assister à ce grand forum et seront à l’écoute des désirs, souhaits et revendications des jeunes. Soulignons que les recommandations essentielles des jeunes résultant des mini-forums seront reprises dans un document de base Ce document servira de base de discussion lors du la journée d’échange et de discussion entre les jeunes citoyens et les autorités communales. D’EGMJ seet allen Interviewpartner en DECKE MERCI fir déi flott an informativ Zesummenaarbecht! D’EGMJ seet och hirer Mataarbechterin, der Madame Mylène Brézillon, am Kader vum OTI’s Posten een décke Merci fir d’Reaktioun vun den Texter. L’EGMJ remercie tous les partenaires des interviews pour la bonne et informative collaboration! L’EGMJ tient à remercier sa collaboratrice, Madame Mylène Brézillon dans le cadre du poste OTI, pour la rédaction de ces textes. IMPRESSUM EGMJ · 87, route de Thionville · L-2611 Luxembourg ME R C I : )
© Copyright 2024