Document 4 : les anticorps sont spécifiques d‘un antigène donné. Analyser le document suivant : Conclusions ? L‘anticorps contenu dans le sérum recueilli du lapin A protège le lapin C de la toxine tétanique mais ne protège pas D contre la diphtérie. Il est donc spécifique de l‘antigène tétanique. Document 5 : 1. expliquer pourquoi on administre des vaccins pour les enfants ? 2. Analyser le document suivant et dégager une des propriétés de la réponse immunitaire spécifique : 8 Certains des lymphocytes sont le support de la mémoire de l‘antigène, ce qui permet aux réactions spécifiques d‘être plus rapides et plus efficaces lors de contacts ultérieurs avec l‘antigène. Résumé : L‘organisme détecte en permanence la présence d‘éléments étrangers grâce à son système immunitaire : il réagit contre certains de manière non spécifique (phagocytose) ou spécifique (production d‘anticorps) L'immunité spécifique est l'ensemble des moyens de défense qui sont spécifiques à un micro-organisme donné. L'objectif est l'éradication d'un certain nombre d'individus indésirables et d'éviter ainsi que les agressions et les infections se reproduisent. Elle se caractérise par : - La spécificité : la protection acquise contre un antigène donné, ne protège pas contre les autres. - La mémoire : des lymphocytes ayant eu un 1° contact avec un antigène sont toujours conservés : on parle de lymphocytes mémoire. Si un 2° contact a lieu avec le même antigène, ils se multiplient plus vite, produisent plus d’anticorps. La réponse immunitaire secondaire est plus forte et plus rapide que la réponse primaire. - La transférabilité : on peut avoir un transfert de l'immunité d’une souris A immunisée à une souris B non immunisée par le sérum. L'immunité non spécifique permet une action rapide et immédiate. Elle fait intervenir des cellules responsables de la phagocytose. L'immunité spécifique, quant à elle, a besoin d’un délai de quelques jours pour se mettre en place. Pendant ces quelques jours, les cellules immunitaires prennent connaissance des caractéristiques de l’antigène et se préparent à le détruire. Après l’élimination de la substance étrangère, notre organisme garde en mémoire les cellules nécessaires pour éliminer ce même antigène. L’immunité spécifique est séparée en deux sous parties : la réponse à médiation humorale et la réponse à médiation cellulaire. L'immunité non spécifique et l'immunité spécifique fonctionnent de manières complémentaires. 9 5 applications : 5.1 La vaccination : Vacciner, c'est introduire dans l'organisme une substance qui contient, soit des toxines microbiennes, soit des virus, soit des bactéries, tués ou vivants mais affaiblis, dans le but d’entraîner en deux ou trois semaines une défense de l'organisme contre la maladie en cause. Cette défense déclenche la fabrication d'anticorps spécifiques qui provoquent un état d'immunité active. Cette immunité est plus ou moins durable, (ce qui justifie les vaccinations de rappel) et spécifique (elle ne protège que contre une seule maladie). L'immunité n'est pas immédiate. La vaccination, à l'échelle d'une population, évite la prolifération des micro-organismes et donc les épidémies. 5.2 La sérothérapie : Le sérum est un traitement visant à arrêter l'évolution d'une infection. Il s'agit d'un extrait du sang d'un animal (sérum antitétanique) ou d'un homme (sérum anticoquelucheux). Ce sérum apporte à l'organisme des anticorps spécifiques qui peuvent agir immédiatement contre une maladie infectieuse donnée. 5.3 Comparaison vaccination-sérothérapie : 1. Réaliser une enquête sur les cas où on utilise la vaccination et les cas où on utilise la sérothérapie. 2. Compléter le tableau suivant : 10 Critères de comparaison VACCIN SERUM PRINCIPE Active : l'organisme fabrique des Passive : anticorps CARACTERES DE L'IMMUNITE Retardée : Immédiate : Durable : Passagère : les anticorps injectés ont un effet limité dans le temps. Préventive : Curative : 11 7.Evaluation : 1. QCM : A. Le système immunitaire : a) Est un ensemble de cellules qui interagissent entre elles, par contact uniquement. b) Fait intervenir des organes tels que la moelle osseuse, la rate, le thymus, les ganglions lymphatiques. c) Comprend des molécules, telles que les anticorps, les interleukines, les opsines, les lymphocytes. d) Participe au maintien de l’intégration de l’organisme. B. La mémoire immunitaire : a) Repose sur des anticorps à durée de vie longue. b) Repose sur les macrophages qui gardent en mémoire ce qu’ils ont phagocyté. c) Repose sur des cellules différenciées, appelés cellules « mémoire », telles que les lymphocytes B mémoire, les lymphocytes T4 mémoire… d) Est mise en jeu dans le principe de la vaccination. C. Un antigène peut être : a) Une cellule cancéreuse. b) Une écharde. c) Une bactérie. d) Une fraise. D. Les symptômes de la réaction inflammatoire sont dans l’ordre : a) La rougeur - la chaleur - la douleur - le gonflement. b) Le gonflement - la rougeur - la chaleur - la douleur. c) La rougeur - la chaleur - le gonflement - la douleur. d) La rougeur - la douleur - La chaleur - le gonflement. E. La vaccination : a) Consiste à injecter des anticorps. b) Consiste à injecter un micro-organisme qui a conservé son pouvoir pathogène. c) Consiste à inoculer les lymphocytes de la rate d’un organisme précédemment immunisé. d) Repose sur des cellules immunitaires différenciées à durée de vie longue. F. Un sujet est dit "séropositif" quand : a) on détecte des anticorps spécifiques dans son sang b) il porte l’antigène dans son corps c) il lutte positivement contre un antigène d) il porte l’antigène rhésus dans le sang G. Les anticorps sont : a) des hormones b) des protéines qui circulent dans le sang c) des médiateurs chimiques d) des protéines secrétées par certains globules blancs appelés lymphocytes B H. Un antigène est : a) toujours une bactérie b) toujours un virus c) toute substance étrangère à l’organisme et capable de déclencher une réponse immunitaire d) un microbe pathogène 12
© Copyright 2024