Procédures Opérationnelles Standard (POS) sur la prise en charge des survivants de violence basée sur le genre dans la région de Kayes République du Mali ELABORER EN COLLABORATION AVEC : HOPITAL FOUSSEYNI DAOU KAYES ; CENTRE DE SANTE DE REFERENCE : CS Réf ; CSCOM-KAYES/ KHASSO ; CSCOM-PLATEAU; CSCOM-LAFIABOUGOU ;CSCOMKAYES N’DI ; INFIRMERIE DE GARNISON MILITAIRE ; CENTRE MEDICAL INTER ENTREPRISE DE L’INSTITUT NATIONAL DE PREVOYANCES SOCIALES : CMIE/INPS ; DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE ; DIRECTION REGIOANLE DE LA PROMOTION FEMME, ENFANT FAMILLE ; DIRECTION REGIONALE DU DEVELOPEMENT SOCIAL ET DE L’ECONOMIE SOLIDAIRE ; ENDA TIERS MONDE; ASSOCIATION D’AIDE AU AIDE FAMILIALE : ASAFA ; ASSOCIATION MALIENNE POUR LE SUIVI ET L’ORIENTATION DES PRATIQUES TRADITIONNELLES : AMSOPT ; ASSOCIATION MALIENNE PROMOTION PROTECTION DE LA FAMILLE : AMPPF; CAFO ; ASSOCIATION DES RESSORTISSANTS ET SYMPATHISANTS DU NORD A KAYES: ARSNK ; COORDINATEUR DES CHEFS DE QUARTIER ; CHEF DE QUATIER DE KHASSO; CHEF DE QUATIER DE PLATEAU; CHEF DE QUATIER DE KAYES N’DI; CHEF DE QUATIER DE LEGAL SEGOU; CHEF DE VILLAGE DE ; SOUTOU KOULE ; VESOS ; ACADEMIE D’ENSEIGNEMENT (AE) ; MAIRIE ; CERCLE ;ARRONDISSEMENT; COMMISSARIAT DU 1ER ARRONDISSEMENT ; COMMISSARIAT DU 2EME ARRONDISSEMENT ; BRIGADE TERRITORIALE DE GENDARMERIE ; BRIGADE DE RECHERCHES GENDARMERIE; CAMP MILITAIRE ; CAMP DE GARDE NATIONALE ; DRIRECTION REGIONALE DE LA PROTECTION CIVILE ; TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE ; CERCLE ; ARRONDISSEMENT DE SEGALA ; ARRONDISSEMENT DE SAME ; MAIRIE DE SEGALA ; MAIRIE DE LIBERTE DEMBAYA ; MAIRIE DE SAME DIONGOMA ; MAIRIE DE BANKASSI ; MAIRIE DE KHOULOUM ; MAIRIE DE GORY GOPELA ; MAIRIE DE GOUMERA ; PARLEMENT DES ENFANTS ; ASSOCIATION DES JURISTES MALIENNES ; UNHCR ; UNICEF ; STOP SAHEL ; RADIO KAIRA, RADIO TROPIC FM ; RADIO SAHEL ; MAISON D’ARRET ; GOUVERNORAT ; SLPFEF ; AFDK. 1ère version : 2eme version 3ème version : Version Finale : 1ère révision : 2ème révision : Du 16 au 20 Septembre 2013, conception 1er draft du … au …Septembre 2013 (Partage draft avec participants pour feed-back et validation) du ….au …octobre 2013 (Partage avec les representants des refugies) … Novembre 2013 (atelier de validation officielle evenementiel) ……Février 2014 …….Aout 2014 TABLE DES MATIÈRES 1. Introduction.................................................................................................. 1.1 Contexte …………………………………………………………………………… 1.2. Buts................................................................................................................ 1.3. Références et guides d'accompagnement majeurs ....................................... 1.4. Portée des présentes POS ............................................................................ 2. Situation et personnes relevant de la compétence du HCR ............................ 3. Définitions des termes 3.1. Termes généraux ........................................................................................... 3.2. Définition des cas de GBV pour la présente situation ................................... 4. Principes directeurs ........................................................................................ 4.1. Principes directeurs pour toutes les actions ................................................. 4.2. Principes directeurs pour le travail avec les survivantes/victimes ................. 5. Mécanismes de rapport et de renvoi .................................................. 5.1. Signalement et rapport .................................................................................. 5.2. Procédure de demande d’aide et de renvoi ................................................... 5.3. Consentement et communication d’informations ........................................... 5.4. Actions de réponse immédiate et renvois ...................................................... 5.5. Procédures spéciales pour les enfants survivants/victimes ........................... 6. Responsabilités de l'aide à la survivante/victime (réponse) .............................. 6.1. Réponse médicale/sanitaire .......................................................................... 6.2. Réponse psychosociale ................................................................................. 6.3. Réponse de sûreté et de sécurité .................................................................. 6.4. Réponse juridique/de justice .......................................................................... 7. Responsabilités en matière de prévention ........................................................ 7.1. Toutes les parties aux présentes POS .......................................................... 7.2. Leaders communautaires .................................................................... 7.3. Groupes de femmes, d'hommes, de jeunes et autres groupes communautaires ...... 7.4. Santé/médical ................................................................................................ 7.5. Services sociaux/appui psychosocial ............................................................ 7.6. Sécurité .......................................................................................................... 7.7. Justice légale ................................................................................................. 7.8. Autres secteurs/groupes sectoriels ................................................................ 8. Informer la communauté sur ces POS ............................................................... 8.1. Diffusion d'informations à la communauté ..................................................... 8.2. Diffusion d'informations à d'autres organisations et au gouvernement ......... 9. Documentation, données et suivi ...................................................................... 9.1. Documentation des incidents rapportés ........................................................ 2 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 9.2. Gestion des données, incidents rapportés .................................................... 9.3. Données qualitatives sur les risques et les incidents de GBV non rapportés 9.4. Indicateurs ..................................................................................................... 9.5. Rapport de suivi sur la GBV .......................................................................... 10. Coordination ...................................................................................................... 10.1. Mécanismes de coordination ......................................................................... 10.2. Agences de coordination ............................................................................... 10.3. Groupe de travail sur la VBG au niveau local/du village/du camp ................. 10.4. Groupe de travail sur la VBG au niveau régional ................................. 10.5. Groupe de travail national sur la VBG ........................................................... 10.6. Réunions de gestion des cas ......................................................................... 11. Page de signature pour les participants .................................................................... Annexe 1. Droits Humains et assistance médicale .. Annexe2 : TDR du Groupe de Travail VBG…….. Annexe 3 : Formulaires et documents utilisés dans ces POS .......................................... Annexe 4 : Kits de prises en charge…… Annexe 5 : Code de conduite sur l’Exploitation et Abus Sexuelle (EAS) 3 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 1. INTRODUCTION La violence basée sur le genre (VBG) est un problème de protection vital, de santé et de respect des droits humains qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur les filles/femmes et les enfants en particulier, ainsi que sur les familles et les communautés. Ces Procédures opérationnelles standard (POS) ont été élaborées afin de faciliter l’adoption de mesures conjointes de réponse et de prévention des VBG par tous les acteurs concernés. La réponse et la prévention des VBG nécessitent l'instauration d'un groupe de travail plurisectoriel afin de permettre une approche concertée, multifonctionnelle, inter institutions et fondée sur la communauté. 1.1 Contexte : Les violences basées sur le genre (VBG) au Mali Les abus et violences à l’égard des enfants sont une des formes les plus rependues des violations des droits fondamentaux des enfants. Le rapport mondial sur la violence contre les enfants, fait par les Nations Unies en 2006, donne des exemples alarmants à ce sujet : Selon les estimations de l’OMS (2006), 150 millions (14%) de filles et 73 millions (7%) de garçons auraient subi un rapport sexuel imposé ou d’autres formes de violence avec contact physique ; l’OIT a estimé (2004) que 1,8 millions d’enfants sont soumis à la prostitution et à la pornographie ; selon l’enquête internationale sur la santé scolaire dans un grand nombre de pays en développement, 20 à 65% des enfants d’âge scolaire ont indiqué avoir été physiquement ou verbalement molestés dans les 30 jours avant ; l’OMS a estimé que près de 53 000 enfants ont été victimes d’homicide en 2002. Le Mali n’échappe pas à ce phénomène. Malheureusement, peu de statistiques nationales existent pour confirmer la gravité du problème. Selon l’Etat des lieux sur la situation des enfants en conflits avec la loi par le Centre National de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant mené en 2008, la violence sur les enfants touche les catégories les plus vulnérables notamment les adolescentes (832 cas de violences physiques et 198 de violence sexuelle enregistré en 2008). Les causes sont entre autres la pauvreté, la marginalisation sociale envers les groupes les plus vulnérables particulièrement les enfants (85% affectés par les privations sévères et 50% par les privations absolues), la détérioration des valeurs familiales et des liens sociaux, l’effritement des mécanismes traditionnels de solidarité au sein des familles et des communautés. Selon « Evaluation des perceptions des communautés partenaires de Plan Mali et Save the Children sur les violences faites aux enfants à l’école » effectuée en 2009 par le Centre d’Appui à la Recherche et à la Formation (CAREF), appuyée par Plan Mali, Save the Children et l’Agence Canadienne de Développement International révèle que 8,3% des hommes et 7,7% des femmes ont déclaré avoir un enfant ou parent qui a été victime de 4 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti violence sexuelle à l’école. Les garçons et les filles sont victimes de violence psychologique en milieu scolaire sans distinction de sexe (85,6%), même si les filles et les femmes tendent à penser que les filles sont davantage touchées « Ce sont les enfants de couche défavorisée qui sont victimes, c’est- à-dire les handicapés physiques, les enfants de pauvres. Parce que la provenance d’un enfant, son statut social peut se répercuter sur son comportement à l’école. Mais les filles sont aussi victimes des garçons à cause de nos réalités sociales qui ont tendance à penser que les filles sont plus faibles que les garçons » (Homme, 62 ans). Selon la même évaluation 83,3% des adultes et 82,5% des enfants citent les châtiments corporels comme l’une des formes principales de violence physique à l’école, 46,9% des hommes et 45,5% des femmes ont déclaré avoir un enfant ou un parent victime de violence physique à l’école : châtiments corporels, coups et bagarres. Depuis le 17 janvier 2012 le Mali fait face à la crise sécuritaire qui est venue s’ajouter à la crise alimentaire & nutritionnelle qui avait déjà secoué toutes les régions particulièrement celles du Nord. A ces 3 crises s’est ajoutée la crise politique suite à la chute du régime de la troisième république le 22 Mars 2012. Malheureusement comme dans tous les drames de cette envergure, les enfants et les femmes sont parmi les couches sociales les plus vulnérables. D’après un rapport du bureau d’OCHA pour l’Afrique de l’Ouest pour la période du 8 au 14 mai 2012, la triple crise en cours au Mali expose environ 3.5 millions de personnes à la crise alimentaire. Le nombre de personnes déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du Mali est estimé à plus de 200 000, dont plus de la moitié sont les femmes et les enfants. Dans les zones du Nord, les conditions des filles/femmes se dégradent rapidement. On assiste à l’application de la Charia dans la quasi-totalité des zones contrôlées par les rebelles salafistes. Les organisations des droits humains comme Human Right Watch et AMNESTY INTERNATIONAL et certaines ONGs nationales telles que GREFFA présentes à Gao ont fait état de nombreux cas de viols (collectif, public, enlèvement, etc.). Plus de 40 cas de viols sur des filles/femmes ont été rapportés par GREFFA. En commune I du district de Bamako plus de 90 cas de viols sur les personnes déplacées internes ont été rapportés. Les régions du sud (Mopti, Ségou, Sikasso, Koulikoro, Kayes) sont aujourd’hui devenues des zones de transit ou d’accueil des personnes déplacées. Ces zones déjà secouées par les crises nutritionnelle et/ou alimentaire ont de sérieux problèmes pour subvenir aux besoins de ces personnes déplacées sur le plan sanitaire, éducatif, protection …. Dans la région de Kayes les violences basées sur le genre telles que l’excision (97% MICS 2010 contre 60,8% au niveau nationale), le mariage précoce ou forcé, (73,6% de MICS 2010 contre 88,5% au niveau national) ou encore exploitation sexuelle et l’excision avec infibulation enregistrent les plus forts taux de prévalence En 2012 Kayes est devenue une zone de transit et ou d’accueil des personnes déplacées internes enregistrant 2930 PDI. A la date du 15 Avril 2013, ce chiffre était de 5088 dont 1471 enfants. Entre Aout et Décembre 2012 ,1587 cas de VBG ont étés enregistrés dont 4 cas de viols sur filles et femmes, 34 cas de violences verbales, 722 cas de violences psychologiques, 28 cas de violences physiques ont été enregistrés sur les personnes déplacées internes et 799 cas de complications liées aux MGF/E. 1052 survivants ont bénéficiés de prise en charge dont (848) médicale et (104) psychosociale. 5 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti En 2013 ,130 nouvelles survivantes ont étés enregistrées. A la suite du conflit communautaire survenu en 1989 des milliers de réfugiés mauritaniens se sont installés au Mali dans la région de Kayes. L’opération de vérification/enregistrement organisée par les autorités maliennes et l’UNHCR en Décembre 2011a permis de dénombrer 12345 individus. C’est dans ce contexte de triples crises complexes que le sous-cluster Violence Basée sur le Genre national a décidé d’intervenir pour assurer la réponse, la prévention et le suivi/évaluation des actions de VBG dans les régions affectées par ces crises. Les actions de ce programme sont versées dans le plan d’action du sous-cluster VBG dont UNFPA est lead et UNICEF Co-lead. 1.2. Buts des Procédures Opérationnelles Standard (POS) Ces POS, élaborées par les représentants des organisations énumérées sur la couverture, décrivent les procédures, rôles et responsabilités précis de chaque acteur impliqué dans la réponse et la prévention des VBG. Elles sont le reflet d'une approche du problème fondée sur les droits et la communauté. Elles sont destinées à être utilisées conjointement avec des principes directeurs établis et d'autres instruments de bonnes pratiques liés à la réponse et la prévention en matière de VBG. Les POS détaillent les procédures minimales à suivre tant pour la prévention que la réponse à la VBG, en précisant notamment les organisations et/ou groupes communautaires qui seront responsables des actions menées dans les quatre principaux secteurs d'intervention : Santé, appui psychosocial, juridique/justice et sécurité/protection. 1.3. Références et guides d'accompagnement majeurs Les parties prenantes aux POS ont reçu au préalable une formation sur les VBG, disposent d’outils issus des Directives de l’IASC et s'en inspirent pour développer davantage encore les actions de prévention et de réponse à la GBV. Les orientations fournies dans les documents d’IASC ont été utilisées pour élaborer les présentes POS. 1.4. Portée des présentes POS Les présentes POS décrivent les rôles, responsabilités, principes directeurs et procédures en vue de la réponse et la prévention à toute forme de violence basée sur le genre affectant les communautés de la région de Kayes incluant les réfugiés mauritaniens. Bien qu'un accent particulier soit mis sur la violence sexuelle, les actions ne se limitent pas à ce seul problème. Les présentes POS couvrent tous les cas de violences basées sur le genre liste dans l’Outil de classification VBG en annexe au présent document. Ces POS mettent l'accent sur la mise en place d'interventions minimales de prévention et de réponse sur la VBG dans la région de Kayes. La présente version finale fera l’objet d’actualisation chaque 6 mois en vue d’inclure des interventions plus globales de prévention et réponses aux VBG. 6 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti NOTE : NOTE: Tout au long de ce document, le féminin est utilisé par simple souci de simplicité et de facilité de lecture. Le document tout entier doit être considéré comme s'appliquant à tout survivant/victime de la GBV, qu'il s'agisse de femmes, de filles, d'hommes ou de garçons. 7 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti ACRONYMES UTILISES A remplir une fois les POS achevées AE : ACADEMIE D’ENSEIGNEMENT AMPPF : ASSOCIATION MALIENNE PROMOTION PROTECTION DE LA FAMILLE AMSOPT : ASSOCIATION MALIENNE POUR LE SUIVI ET L’ORIENTATION DES PRATIQUES TRADITIONNELLES ARSNK : ASSOCIATION DES RESSORTISSANTS ET SYMPATHISANTS DU NORD A KAYES ASAFA ASSOCIATION D’AIDE AU AIDE FAMILIALE CMIE : CENTRE MEDICAL INTER ENTREPRISE CS Réf : CENTRE DE SANTE DE REFERENCE CSCOM : Centre de Sante Communauataire DRPC : DRIRECTION REGIONALE DE LA PROTECTION CIVILE ; TRIBUNAL ; JUGE AJM : ASSOCIATES JURISTES MALIENNES. DRPFEF : DIRECTION REGIOANLE DE LA PROMOTION FEMME, ENFANT FAMILLE ; DRDSES : DIRECTION REGIONALE DU DEVELOPEMENT SOCIAL ET DE L’ECONOMIE SOLIDAIRE ; DRS : DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE HCR : Haut-Commissariat des Refugiées IASC : Inter Agency Stanfing Committee : Comite Permanent Interorganisations INPS : INSTITUT NATIONAL DE PREVOYANCES SOCIALES MICS : Enquête a indicateurs multiples PDI : personnes déplacées internes POS : Procédures Opérationnelle Standards UNICEF : VBG : violence Basées sur le Genre 8 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 2. SITUATION ET PERSONNES RELEVANT DE LA COMPÉTENCE DU HCR Ces POS peuvent s’appliquer aux communes urbaines de Kayes avec des déplacé(e)s internes, de Koniakari, Gouméra ; aux communes rurales de Ségala, Gory Gopéla, Liberté Dembaya, Sadiola, Hawa Dembaya, Khouloum, Samé Diongoma, Bangassi, Diombougou Maréna. Elles peuvent également s’appliquer aux communes du Sahel, Diélébou, Guidimakan Kérikafo, Karakoro, Koussané et les communes de Diongaga, de Konsiga dans le cercle de Yélimané ayant à leurs seins des réfugié(e)s mauritaniens estimés à 12345, relevant de la compétence du HCR. Ces réfugiés sont installés dans ces communes depuis plus de 23 ans. Personnes visées par les POS Lieu COMMUNES VILLAGES SADIOLA Tous les villages Toutes les Communes du cercle de Kéniéba Tous les villages Communes de Kayes, Diéma et Nioro Villes de Kayes, Diéma et Nioro SAHEL KOUSSANE Assoum Bafarara Diaguely Dimo El Malou El M'Barke Kairou Nagara Seoude Afroye Amre Yile Bilal Zimit Koussane Type de site Personnes relevant de la compétence du HCR Zones d’exploitation industrielles et/ou artisanales de l’or Zones d’exploitation industrielles et/ou artisanales de l’or Les grandes artères routières et auto-gares Zone d'installation Migration économique (village ou environs avec souvent des noms différents de ceux des villages d’installation) Zone d'installation (village ou environs avec souvent des noms différents de Migration économique Enfants mendiants Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire. Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire 9 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Lig-Nib Monoback ceux des villages d’installation) Sinkole KERIKAFO KARAKORO Aite Boutinguisse Demba Diarra Diaby Fode maman Kelela Techibe Souena Toukouleur Zone d'installation(village ou environs avec souvent des noms différents de ceux des villages d’installation) Kaffa HAWA DEMBAYA GUIDIMAKA KERIKAFO DJELEBOU Bouillagui Troula Beta Aourou Bakayara Boutoubaly Brala Dindinaye Ergi Gourel Mbodi Gueleyba Horongnewa Leya Melga Nahali Sarayero Serenaty Tichy Woulkeidou Gourel-Fakrou KERSIGANE DIAFOUNOU DIONGAGA Hassi Diallobe Kardidi Hassi Dougou Zone d'installation(village ou environs avec souvent des noms différents de ceux des villages d’installation) Zone d'installation(village ou environs avec souvent des noms différents de ceux des villages d’installation) Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire Réfugié(e)s mauritanien(ne)s victimes d’un conflit communautaire 10 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti o Les présentes POS visent la Populations de la région de Kayes, o Les acteurs qui travaillent dans la prévention, la réponse et la coordination des actions de VBG. Les POS seront appliqués dans l’ensemble de la région de Kayes mais auparavant dans les communes ciblées des cercles de Kayes et Yélimané où un système de référence est développé pour chaque commune. 3. DEFINITIONS Aspects essentiels à prendre en compte Ces définitions et termes (section 3.1) ont été adoptés par le Comité permanent interorganisations5. Cela signifie que les acteurs humanitaires de l’ONU et extérieurs à l’ONU acceptent ces définitions, dans la mesure où presque toutes ces organisations sont représentées au sein de l’IASC. Pour la section 3.2, définition des cas, veuillez voir à l’annexe Outils de classification VBG. 3.1. Termes généraux Les définitions et termes suivants utilisés dans cette situation de crise sont ceux établis par le Comité permanent inter organisations (IASC) dans les Directives en vue d'interventions contre la violence basée sur le sexe dans les situations de crise humanitaire. Centrage sur la prévention et la réponse à la violence sexuelle dans les situations d'urgence. (IASC 2005). Acteur(s) fait référence à des individus, groupes, organisations et institutions engagées dans la prévention et la réponse à la violence sexiste. Les Acteurs peuvent être des réfugiés/personnes déplacées à l'intérieur, populations locales, employés, ou volontaires des agences de l'ONU, ONG, institutions du pays d'accueil, donateurs, et autres membres de la communauté internationale. 11 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Communauté est le terme utilisé dans les présentes Directives pour désigner la population affectée par la situation d'urgence. Dans les situations de crise individuelle, la « communauté » peut être désignée comme réfugiée, personnes déplacées à l'intérieur, touchées par une catastrophe naturelle, ou par un autre terme. Agence de coordination Les organisations (en règle générale, deux travaillant conjointement) qui président les groupes de travail sur la GBV et veillent à la mise en place des interventions de prévention et de réponse minimales. Les agences de coordination sont choisies par le Groupe de travail sur la GBV et ont l’aval de l'institution phare de l’ONU dans le pays (par exemple, Coordonnateur humanitaire ou SRSG) Violences Basées sur le Genre (VBG)/Violences Sexistes (VS) : « Les violences basées sur le genre ou violences sexistes désignent un terme générique pour tout acte nuisible/préjudiciable perpétré contre le gré de quelqu’un, et qui est basé sur des différences socialement prescrites entre hommes et femmes. » Les actes de VBG enfreignent/violent un certain nombre de droits humains universels protégés par les conventions et les instruments normatifs internationaux. De nombreuses formes de VBG sont des actes illégaux et criminels au regard des politiques et des législations nationales. La nature et l’ampleur de ces types particuliers de VBG varient selon les cultures, les pays et les régions. Les exemples incluent : la violence sexuelle, notamment l’abus/ l’exploitation sexuelle et la prostitution forcée ; la violence domestique/familiale la traite humaine ». Elles désignent aussi la menace de tels actes. Violence Sexuelle : « La violence sexuelle est définie comme « tout acte sexuel, tentative d’obtenir des faveurs sexuelles, commentaires ou avances sexuels non désirés, ou actes de trafic de la sexualité d’une personne, utilisant la coercition, la menace de sévices ou de recours à la force physique, par toute personne, quelle que soit sa relation avec la victime et dans n’importe quelle situation sans exclure le domicile et le travail ». La violence sexuelle revêt de nombreuses formes, notamment le viol, l’esclavage sexuel et/ou la traite, la grossesse forcée, le harcèlement sexuel, l’exploitation et/ou l’abus sexuel, ainsi que l’avortement forcé ». Viol/Tentative de viol est un acte de relations sexuelles non consenties. Cela peut aller de l’intrusion d’un organe sexuel dans n’importe quelle partie du corps et/ou l’intrusion d’une ouverture génitale ou anale avec un objet ou une partie du corps. Le viol et la tentative de viol supposent l’usage de la force, de la menace de force, et/ou de la coercition. Toute pénétration 12 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti est considérée comme un viol. Les efforts visant à violer une personne et qui n’aboutissent pas à une pénétration sont considérés comme une tentative de viol. Survivant(e)/victime : Personne ayant subi une violence basée sur le sexe. Les termes «victime» et «survivant(e)» sont interchangeables. «Victime» est un terme souvent utilisé dans les domaines juridique et médical. «Survivant(e)» est le terme généralement plus utilisé dans les secteurs d’appui psychosocial, car il est plus flexible. Auteur/agresseur/coupable : Personne, groupe, ou institution qui inflige directement ou qui appuie la violence sous une forme ou une autre ; ou autrement la violence ou d’autres abus infligés contre son gré. Les procédures opérationnelles standards (POS) Les procédures opérationnelles standards sont des procédures et des accords spécifiques conclus entre les organisations qui reflètent le plan d'action ainsi que les rôles et les responsabilités de chaque organisation pour prévenir et adresser les violences basées sur le genre. Les POS détaillent les procédures minimales à suivre tant pour la prévention que la réponse à la VBG, en précisant notamment les organisations et/ou groupes communautaires qui seront responsables des actions menées dans les quatre principaux secteurs d'intervention: santé, appui psychosocial, assistance légale et juridique, sécurité et réintégration. Le but de l’adoption des POS c’est d’assurer une coordination et une réponse multisectorielle de qualité pour la prise en charge des survivant(e)s des violences sexuelles et de leurs communautés. 3.2. Définition des cas de GBV pour la présente situation Huit types d’incident majeurs : Les huit types d'incident majeurs ont été créés pour la collecte des données et l'analyse statistique de la violence liée au genre (GBV). Ils ne doivent être utilisés que pour la GBV même si certains peuvent être applicables à d'autres formes de violence non liée au genre. 3.1 Viol: pénétration (même légère) non consensuelle du vagin, de l'anus ou de la bouche avec un pénis ou une autre partie du corps. Comprend aussi la pénétration du vagin ou de l'anus avec un objet. 3.2. Agression sexuelle: toute forme de contact sexuel non consensuel qui n'aboutit pas ou ne s'accompagne pas de la pénétration. Exemples: la tentative de viol, ainsi que les baisers, caresses ou attouchements des parties génitales et des fesses faits contre le gré de la personne concernée. Ce type d'incident ne comprend pas le viol, c.-à-d. lorsqu'il y a eu pénétration. 3.3 Agression physique: violence physique qui n'est pas de nature sexuelle. Exemples: le fait de frapper, gifler, étouffer, couper, pousser, brûler quelqu’un, de tirer sur une personne ou d'utiliser d'autres armes contre elle, les attaques à l'acide ou tout autre acte provoquant une douleur, une gêne ou une blessure. 3.4 Déni de ressources, d’opportunités ou de services: refus d’accès aux ressources/biens économiques ou aux moyens de subsistance, à l'éducation, à la santé ou à d’autres services 13 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti sociaux alors que la personne y a droit. Exemples: empêcher une veuve de recevoir un héritage, extorsion de l’argent gagné par une personne par un partenaire intime ou un membre de la famille, empêcher une femme d'utiliser 3.5 Violence psychologique/affective: le fait d'infliger une souffrance ou une blessure psychologique ou affective. Exemples: menaces de violences sexuelles ou physiques, intimidation, humiliation, mépris, harcèlement, marques d'attention non voulues, remarques, gestes ou écrits de nature sexuelle et/ou menaçante, destruction d'objets ayant une valeur sentimentale, etc. 3.6 : Violences verbales : Injures; Insultes et autres propos humiliants ou blessants 3.7 Pratiques traditionnelles néfastes : Mutilations Génitales Féminines (MGF) ; mariage précoce; mariage forcé ; répudiation; sororat et lévirat 3.8 Autre GBV: Cette catégorie ne doit être utilisée que si aucune de celles exposées ci-dessus ne s'applique et doit être évitée le plus possible. Veuillez noter qu'elle n’inclut PAS la violence commise par un partenaire intime, les sévices sexuels contre un enfant, la traite à des fins sexuelles, l'esclavage sexuel, l'exploitation sexuelle ou la prostitution forcée. 4. PRINCIPES DIRECTEURS 4.1 Principes directeurs pour toutes les actions Connaître et respecter les Directives en vue d’interventions contre la violence basée sur le genre dans les situations de crise humanitaire (IASC, 2005) Connaître et respecter les recommandations éthiques et de sécurité exposées dans les Principes d'éthique et de sécurité recommandés par l'OMS pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d'urgence (OMS 2007). Coopérer et s’assister mutuellement le plus possible dans la prévention et la réponse aux VBG, notamment en partageant l'analyse de la situation et les résultats d'évaluation afin d'éviter les doublons et de favoriser le plus possible une approche commune de la situation par les divers acteurs. Instaurer et maintenir des interventions multisectorielles et inter institutions soigneusement coordonnées pour la prévention et la réponse aux VBG. Engager la communauté à comprendre et à promouvoir pleinement l'égalité entre les sexes, ainsi que des rapports de force qui protègent et respectent les droits des femmes et des filles. Assurer une participation égale et active des femmes et des hommes, des filles et des garçons à l'évaluation, la planification, l'application, le suivi et l’évaluation des programmes par le recours systématique à des méthodes participatives. Intégrer les interventions de prévention et de prise en charge des VBG dans tous les programmes et tous les secteurs. Assurer l'obligation de rendre compte à tous les niveaux (survivantes, autres acteurs, bailleurs de fonds, PTF, etc.). 14 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Tous les collaborateurs et les volontaires participant à la prévention et à la réponse aux VBG, y compris les interprètes, doivent lire et signer un Code de conduite exposant les mêmes normes de conduite (annexe1). Se référer aussi aux principes listés dans le document et dans l’Annexe 2. 4.2 Principes directeurs pour le travail avec les survivantes/survivants Sécurité Assurer en tout temps la sécurité de la survivante/survivant et de sa famille. Les centres de prise en charge des violences basées sur le genre doivent être loin des menaces potentielles, comme par exemple des camps militaires casernes ou d’autres endroits où les survivants peuvent être en danger comme par exemple ceux des zones frontalières (Gogui, Yelimane, Bafarara). Eviter que les actions pour soutenir la/le survivant puissent avoir des effets négatifs liés au partage de l’information ou à cause d’un manque de capacité à gérer les cas individuels. Si une organisation manque de capacité elle peut demander une formation mais doit arrêter les activités inappropriées pour ne pas nuire aux survivants. Confidentialité Procéder aux entretiens dans des endroits sécurisés. Respecter en tout temps la confidentialité de la/des personne(s) concernée(s) et de sa/leur famille. Si la survivante/survivant donne son consentement informé (un choix basé sur des informations précises, objectives et véritables) et spécifique, ne communiquer à d'autres que les informations permettant de l’aider, dans le cadre de la référence å des services spécifiques, Demander l’assentiment de la survivante ou survivant mineur Traitement et Chaque organisation doit développer des procédures formelles pour la gestion, le classement et la destruction de l’information. gestion des Toutes les informations écrites relatives aux survivantes/survivants informations doivent être conservées dans des armoires fermées à clé. Utiliser des codes et jamais les noms des survivants. Les fichiers « sensibles » liant les coordonnées des survivants/victimes avec leur code doivent être conservés séparément des autres fichiers. L’accès aux fichiers « sensibles » doit être uniquement réservé aux personnes clés de l’organisation. Dans la mesure du possible garder les fichiers informatisés sauvegardés par des mots de passe plutôt que des copies en papier. 15 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Respecter les souhaits, les choix, les droits et la dignité de la survivante/survivant dans le respect strict des lois en vigueur Soyez respectueux et ne portez pas de jugement. Ne vous moquez pas ou ne vous montrez pas irrespectueux à l’égard de la survivante/survivant, de sa culture, de sa famille ou de sa situation. Les activités de réponse aux VBG ont pour but de renforcer la résilience des survivantes/survivants dans le futur. Pour les survivantes/survivants, essayer toujours de prévoir du Création d’un personnel du même sexe s’ils le veulent, y compris les interprètes, climat de confiance pour mener les entretiens et les examens. et sécurité Dans le cas de jeunes enfants, le meilleur choix consiste généralement à faire appel au personnel féminin. Langage, attitudes Les entretiens avec les survivants doivent être conduits seulement par du personnel formé. et comportements appropriés pendant Ne poser que les questions nécessaires. (Par exemple, l'état de virginité de la survivante n'est pas pertinent et ne doit pas être abordé.) l’entretien Eviter de demander à la survivante/survivant de répéter son histoire dans de multiples entretiens. La survivante est référée par d’autres acteurs du système de référence, donc poser seulement les questions nécessaires pour pouvoir apporter l’assistance spécifique. Soyez patient; ne faites pas pression sur la survivante/survivant pour qu'elle vous donne davantage d’informations si elle n'est pas prête à parler de ce qu'elle/il a vécu. Il faut toujours éviter de créer de faux espoirs, toujours avoir des attitudes et comportements respectueux de la personne. Utilisez la communication non verbale (écoute active) Non discrimination Veiller au respect du principe de la non-discrimination dans toutes les interactions avec les survivantes/survivants et dans tous les services fournis. L’assistance doit être assurée indifféremment du sexe, de la race, de la religion, de la culture, de l’ethnie, de l’appartenance sociale et politique… La survivante/survivant doit être constamment informée sur la réponse Information planifiée. Respect de la personne Rapports avec les medias Il ne faut pas utiliser des cas de violences sexuelles pour le plaidoyer ou la visibilité, l’intérêt des survivantes/survivants prévaut sur le plaidoyer et la visibilité. De plus, la survivante doit être informée et consciente des implications de son témoignage et de toutes déclarations publiques, à la presse, aux autorités, etc. 16 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti BOX 1 PRINCIPES DIRECTEURS POUR SURVIVANT/VICTIMES DES VBG LE TRAVAIL AVEC LES ENFANTS APPLIQUER LES PRINCIPES CI-DESSOUS AUX ENFANTS, Y COMPRIS LEUR DROIT DE PARTICIPER AUX DECISIONS QUI LES CONCERNENT. TOUTE DECISION PRISE AU NOM D’UN ENFANT DOIT ETRE REGIE PAR L’INTERET SUPERIEUR DE L’ENFANT ET DES PROCEDURES APPROPRIEES ISSUES DE LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES ENFANTS (= PRENANT EN COMPTE LES BESOINS ET LES SOUHAITS INDIVIDUELS DES ENFANTS). TOUS LES PROFESSIONNELS ET LES ORGANISATIONS IMPLIQUEES DANS LA PRISE EN CHARGE, LE SUIVI ET L’ACCOMPAGNEMENT DES ENFANTS VICTIMES/SURVIVANTS DES VBG DOIVENT RESPECTER LES PRINCIPES TRANSVERSAUX ENONCES DANS LA CONVENTION RELATIVE AUX DROITS DES ENFANTS : DROIT A LA DIGNITE DROIT A LA NON DISCRIMINATION DROIT A LA PARTICIPATION (QUE SON INTERET PERSONNEL ET SES OPINIONS SOIENT PRIS EN CONSIDERATION) DROIT A LA SURVIE ET AU DEVELOPPEMENT HARMONIEUX TOUTE INFORMATION OU IMAGE RELATIVE AUX ENFANTS SURVIVANT/VICTIMES DES VBG ET D’ABUS SEXUEL DOIT ETRE PROTEGEE POUR EN EMPECHER L’IDENTIFICATION UTILISER DES PRENOMS FICTIFS ET VEILLER A NE PAS DONNER D’INDICATIONS TROP PRECISES TELLES QUE LES LOCALITES. LE QUARTIER OU LE VILLAGE NE SERONT PAS MENTIONNES IL EST IMPORTANT DE SOULIGNER QUE LES SITUATIONS FAISANT INTERVENIR DES ENFANTS SONT COMPLEXES ET QU’IL N’EXISTE PAS DE REPONSE SIMPLE 17 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 5. MECANISMES DE RAPPORT ET DE RENVOI Aspects essentiels à prendre en compte Instaurer un système clair de rapport et de renvoi dans chaque situation afin que les survivantes et/ou les témoins d'un incident sachent à qui s’adresser et quel type d'assistance ils peuvent s'attendre à recevoir de la part des secteurs juridique, psychosocial, de la santé, de la sécurité et autres. Les survivantes/victimes iront plus volontiers chercher de l'aide et signaler un incident de GBV dans un lieu qu'elles perçoivent comme étant sûr, privé, confidentiel, accessible et où les services sont fiables. Demandez aux femmes aux filles quel pourrait peut être ce lieu. Consultez la communauté pour savoir où doivent être situés le(s) « point(s) d’entrée »pour les services de réponse à la GBV et par quelle(s) organisation(s) ils doivent être gérés. Représenter les « points d’entrée » et donner des informations simples sur les systèmes de rapport et de renvoi dans la ou les langues locales et/ou sous forme picturale et diffuser ces informations à la communauté afin que le maximum de personnes possible sachent où aller demander de l'aide et quel type d’assistance elles peuvent s’attendre à recevoir. 5.1 Signalement et rapport Une survivante est libre et a le droit de signaler un incident a la personne qu’elle souhaite. Elle peut raconter ce qui lui est arrivée à un membre de la famille ou a un ami en qui elle a confiance. Elle peut chercher de l’aide auprès d’un membre ou d’une organisation de la communauté en qui elle a confiance. Elle peut décider de solliciter une protection juridique et/ou des réparations en adressant un rapport officiel à une institution de l’ONU, à la police, à la gendarmerie ou à d’autres autorités locales. Toute personne à qui la survivante s’est confiée est tenue de donner à cette dernière des informations honnêtes et complètes sur les services disponibles, de l'encourager à demander de l'aide, et si possible de l'accompagner et de l’aider tout au long de ce processus. Les points d'entrée suggérés pour le système d'assistance aux survivantes/victimes qui cherchent de l'aide sont les prestataires de services psychosociaux et/ou de santé (acteurs nationaux, internationaux et/ou communautaires). Les points d'entrée doivent être accessibles, sûrs, privés, confidentiels et fiables. La procédure de demande d'assistance et de renvoi que nous suggérons pour la réponse à la GBV est illustrée dans la cartographie de référence (Point 5.2). 5.2 Procédure de demande d’aide et de renvoi (….) La page qui suit est une illustration des « points d’entrée » fixés pour la réception de rapports d'incidents de VBG et de la procédure de renvoi et de suivi. Il ne s'agit que d'informations 18 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti succinctes: les détails et les procédures sont exposés à la section 6, Responsabilités de l’aide à la survivante/victime (réponse). CI-DESSOUS LE MODELE DE PROCEDURE DE DEMANDE D’AIDE ET DE RENVOI POUR LA VILLE DE KAYES (SYSTEME DE REFERENCE) SYSTEME DE REFERENCE DE LA VILLE DE KAYES POUR LES REPONSES AUX ACTES DE VBG PARLER À QUELQU’UN ET CHERCHER DE L’AIDE (SIGNALER UN INCIDENT) La victime parle de l’incident à quelqu’un La victime se rend par elle-même auprès d’un La victime parle à quelqu’un de l’incident : Accompagner la victime au dispensaire, au service de prestataire de services soutien psychosocial ou à la police selon les besoins – et en fonction de ce que veut la victime INTERVENTION IMMÉDIATE Le prestataire de services doit offrir un environnement sécurisé et des soins attentionnés, respecter la confidentialité des déclarations et des vœux de la victime, se renseigner sur ses besoins immédiats, donner des informations honnêtes et claires sur les services offerts. Si la victime est d’accord et le demande, obtenir son consentement informé pour l’orienter vers les services appropriés : l’y accompagner REFERENCE VILLE DE KAYES Point d’entrée pour les services Point d’entrée pour les services de soutien médicaux/sanitaires psychosocial HOPITAL FOUSSEYNI DAOU KAYES: Service de gynécologie Contigu au gars ferroviaire de Kayes Disponibilité agents 24h/24h Coût de prestation : 1000FCFA Médecin chef: Dr Diassana Mahamadou Tel :66 89 83 83 Gynécologue : Dr Dembélé Sitapha Tél: 66 93 06 46 DIRECTION REGIONALE DE LA PROMOTION DE LA FEMME, DE L’ENFANT ET DE LA FAMILLE : DRPFEF A côté du Conseil Régional, derrière la Caisse Malienne de Sécurité Sociale, contigüe à la Direction Régionale du Travail a Plateau Tél : 21522450 Disponibilité des acteurs 07h30mn-16h lundi au Jeudi ; 7h30-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Consultation gynécologiques et intervention chirurgicale et césarienne ; établissement de la réquisition Directrice Régionale : Mme Bagayoko Mariam Coulibaly Tél : 76 38 25 10 / 63 46 84 93 Sage-femme : Mme Bah Assa Diakité Chef de Division Enfant et Famille: Donzèye Diarra Tél: 79 18 62 43// 66 09 07 59 Tel 76 23 83 80 /62 61 28 28 Consultation et accouchement assisté et prise en 19 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti charge des IST et consultation PF (planning Familiale CENTRE DE SANTE DE REFERENCE : CSRef A coté du grand marché de Kayes à Legal-segou Disponibilité agents 24h/24h Coût de prestation : 1000FCFA Médecin chef : Dr Dembele Fousseyni Tel :66 93 06 46 Prise en charge, échographie et Référence Point focal Excision : Dr Adama Siossoko Tel : 66 82 63 92 Consultation curative,médecin d’appui et référence CSCOM-KAYES/ KHASSO Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : 500FCFA Médecin Directeur DR Gaoussou Simpara Tél: 66 81 24 95 Consultation des victimes, prèscription des ordonnances et référence des cas au CSrèf/Hoptital Sage-femme Mme Tél: Infirmière obstétricienne Mme Tall Aminata Thiam Tél: 76 16 22 87 Chef de Division femmes : Sayon Kanté Tel : 76 15 39 52/ 69 66 61 75 Chef Service Local Kayes : Dramane Sangaré Tél: 66 98 80 63//70 61 60 66 DIRECTION REGIONALE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE L’ECONOMIE SOLIDAIRE : DRDS-ES Kayes N’di au bord du goudron de la Route Nationale 1(RN1) , face à la station SODIES Tél : 21 52 10 26 Disponibilité des acteurs 7h30-16h du Lundi au Jeudi ; 7h30-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Directeur Régional : Abdoulaye I Maiga Tél : 76 30 95 86 / 66 98 25 48 / 21 52 10 26 Chef de Division défense et protection sociale : Mah Assanatou Koné Tel : 76 04 88 22 Chargé de Programme: Nouhoum TOGOLA Tel : 79 42 57 66/65962093 Mamadou Berthé : Chargé de Programme Tel : 76122368 /66585009 Chef Service local du Développement social et de l’économie Solidaire: Hamadoun Maiga Tél : 76 30 18 82 ENDA TIERS MONDE A Kayes Khasso Disponibilité agents 08h-16h lundi au Jeudi 8h-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Coordinatrice Régionale, Coumba Ouattara Tél: 65 60 15 04 / 76 36 52 57 / 21 52 35 54 Animateur, Sawadi Diallo Tél: 66 87 05 86 CSCOM DE KAYES/PLATEAU Près de la mairie ASSOCIATION D’AIDE AU AIDE FAMILIALE : ASAFA Au marché de la volaille/Lafiabougou face au guichet Coût de prestation : 500FCFA Nièko Médecin directeur Dr DEMBELE Fatoumata Disponibilité 08h-16h lundi au vendredi dite Mariam Coût de prestation : gratuit Coordinateur Moussa Léo Thienta Tél: 78 83 93 95 Tél: 65 15 32 19 / 78 59 24 51 Consultation curative, prise en charge IST et Moussa Mallé référence Tel : 69457196 Disponibilité 08h -16h du lundi au vendredi 20 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Technicien de santé Hamidou Traoré Tél: 63 01 12 55 / 73 11 12 32 Consultation et prise en charge Sage femme Kadiatou KONE Tel :66952965 CROIX ROUGE MALIENNE Lafiabougou, non loin de la Direction Régionale du Plan Disponibilité agents 08h-16h lundi au Jeudi 8h-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Consultation ,pré et post natale PF ,accouchement CSCOM DE KAYES/LAFIABOUGOU près du cimertière de lafiabougou et lycée public de Kayes D KONARE Disponibilité 24h -24h du lundi au vendredi Coût de prestation : 500FCFA Médecin Directeur, Dr Oumar Daou Tél: 65 73 15 92 Consultation curative, prise en charge IST et référence Sagefemmes: Mme TRAORE Assa DOUMBIA Tél: 66410761 Consultation et prise en charge Sage-femme Djita Sidibé Tél: 66 03 10 93 Consultation , pré et post natale Planification Familiale , accouchement CSCOM DE KAYES/ KAYES N'DI à côté de l’école fondamentale Abderrahmane GUEYE Disponibilité 24h -24h du lundi au vendredi Coût de prestation : 500FCFA Dr Ousmane Diawara Tél : 79 23 94 52 / 65 63 91 20 Médecin Directeur Dr Oumar Magassa Consultation curative, prise en charge IST et référence Tél : 76 39 38 18 / 65 52 08 08 Coordinatrice, Nana Ba Tel : 66 55 41 22 / 76 48 34 33 / 44 38 83 33 Animateur Omar Kassogué, Tél: 76 31 39 37 ASSOCIATION MALIENNE POUR LE SUIVI ET L’ORIENTATION DES PRATIQUES TRADITIONNELLES : AMSOPT Kayes n’di ; à l’étage à côté de la Clinique Hypocrate Tél : 21 52 11 17 Disponibilité des agents 08h-17h 7j/7j Coût de prestation : gratuit Coordinatrice régionale: Diallo Fatoumata Sangaré Tél: 69 77 66 25 / 76 41 71 33 / 21 52 11 17 Assistant de projet Volet VBG : Haoussatou Maiga Tel 76 33 69 91 Fatoumata Sanogo, animatrice Tél:79273962/63640793 Néné Kane, animatrice Tél: 76141011/66540911 Etc…… ASSOCIATION MALIENNE PROMOTION PROTECTION DE LA FAMILLE Sur la route de Sadiola Disponibilité 08h-16h lundi au Jeudi 8h-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Safiatou Sidibé, animatice Tel: 65 15 66 61 / 76 46 69 77 CAFO Disponibilité 08h-16h lundi au vendredi Coût de prestation : gratuit Ramata Sissoko Tel: 76 07 55 61 ASSOCIATION DES RESSORTISSANTS ET SYMPATHISANTS DU NORD A KAYES: ARSNK A Khasso, a coté de l’agence de la BHM 21 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Sage-femme Mme Touré Ami Koné Tél: 76 06 22 24 / 69 17 72 67 Sage femme Mme Adama MAIGA Consultation , pré et post natale Planification Familiale ,accouchement Tel :66725952 76121684 INFIRMERIE DE LA GARNISON MILITAIRE Disponibilité 08h -16h du lundi au vendredi Coût de prestation : 500FCFA Médecin Directeur, Dr Youssouf Bagayoko Tél: 76 31 82 20 / 66 63 64 01 Infirmier major Keffa Koumaré Tél: 76 39 51 62 / 66 61 77 75 CENTRE MEDICAL INTER ENTREPRISE DE L’INSTITUT NATIONAL DE PREVOYANCES SOCIALES : CMIE/INPS Lafiabougou, contigu au tribunal et coté du Lycée Dogougolo Konaré Disponibilité 08h -16h du lundi au vendredi Coût de prestation : 1000FCFA Médecin chef, Dr Mamadou Diallo Tel : 66 72 64 36 Bureau : 21 52 27 77 COORDINATEUR DES CHEFS DE QUARTIERS A Lafiabougou, a coté de la pharmacie KOUKIA Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Moussa Tangara Tel: 76 37 41 84/ 66 96 07 01 CHEF DE QUARTIER DE KHASSO Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Sambala Diallo, chef de quartier Tel:??????? CHEF DE QUARTIER DE PLATEAU Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Amadou Bello Dia, chef de quartier Tel CHEF DE QUARTIER KAYES N’DI Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Souleymane Bah, chef de quartier Tel CHEF DE QUARTIER LIBERTE Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Salif Diarra, chef de quartier Tel Major, Mme Diallo Salimata Camara Tel : 66 78 07 85 Disponibilité 08h-16h lundi au vendredi Coût de prestation : gratuit Président : Salif Kodio, Tel: 76 13 40 65/65 63 92 27 Sidiki H Cissé Tel: 76 18 60 60/ 65 79 75 00 Responsable des CPN, Mme Traore Aminata Traore Tel : 76 49 52 21 DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE A Legal Segou près du grand marché, contigüe au CSREF Disponibilité des acteurs 08h-16h lundi au Jeudi 8h-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit CHEF DE QUARTIER LEGAL SEGOU Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Moussa Diarra, chef de quartier Tel CHEF DE QUARTIER SOUTOU KOULE Disponibilité 24h/24h Coût de prestation : gratuit Moussa Diallo, chef de quartier Tel 22 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Chef de service SR : Dr Coulibaly Diarra Soumare Tel : 66 72 58 85 Point focal excision : N’Diaye Afsatou Diallo Tel : 66 98 19 09 Division Sante de la Reproduction : Diallo Mariam Sidibé Tel : 66 79 91 37 VESOS/RENFORCEMENT DE LA FAMILLE Disponibilité 08h-16h lundi au vendredi Coût de prestation : gratuit Directeur du centre : Kamaye Coulibaly Tel: 63 21 49 81 ACADEMIE D’ENSEIGNEMENT (AE) A Lafiabougou près du tribunal de Kayes, et l’INPS Disponibilité 08h-16h du lundi au vendredi Coût de prestation : gratuit Mah Wagué, responsable scolarisation des filles Tel 66 78 42 51 MAIRIE A coté du Gouvernorat de Kayes Disponibilité 24h24h Coût de prestation : gratuit Oumou Fomba, conseillière Tel : 66 88 40 89 CERCLE DE KAYES Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Sadio Keita, le préfet de Kayes Tel : 66 83 46 61 Amadou Belco Ba, prefet adjoint Tel 66 86 63 53 Mme Diabaté Billo Dianka, secretaire Tel: 79 40 22 63 ARRONDISSEMENT DE KAYES Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Siaka Kanté, sous prefet auprès des communes Tel : 65 51 24 24/ 75 51 24 24 SI LA VICTIME VEUT PORTER PLAINTE – OU – S’IL EXISTE DES RISQUES IMMÉDIATS POUR LA SÉCURITÉ DE TIERCES PERSONNES : orienter et accompagner la victime à la police/à un endroit sûr – ou – auprès de responsables de l’aide juridique/de la protection pour obtenir des informations et une assistance pour s’adresser à la police Police/service de sécurité Conseillers à l’aide juridique ou responsables de la protection 23 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti COMMISSARIAT DU 1ER ARRONDISSEMENT Face au Grand marché de Légal Ségou Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Commissaire Abdoulaye Konaté : Contrôleur Général Tél: 76 37 74 64 Commissaire Amadou Diallo : Chef de la police judiciaire Tél: 64 17 97 97 / 76 39 05 75 Inspecteur Alfouseyni Sissoko : Tel : 65 62 62 66 Sergent de police Ousmane Coulibaly Tel. 79 39 72 40 POSTE DE POLICE DES LOGEMENTS SOCIAUX Inspecteur de police Abdramane TOURE Tel : 65 60 88 29 POLICE SPECIALE SITUEE DANS LA CITE DES CHEMINS DE FER Commissaire de Police Boh Sangaré Tel.62 10 60 63 / 21 52 10 69 Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit COMMISSARIAT DU 2EME ARRONDISSEMENT A Kayes n’di à la descente du pont Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Commissaire Mohamed ag Abdou : Chef police judiciaire Tél: 69 58 57 49 / 76 31 03 39 Commissaire Boubacar Sissoko : Chef voie publique Tél: 69 55 26 30 / 76 30 61 10 Inspecteur Abdoulaye S Traoré : Chef brigade de Recherche Tél: 69 31 70 80 / 76 11 46 37 POSTE DE POLICE DES LOGEMENTS SOCIAUX Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Adjudant Chef Moussa Berthé Tél: 69 80 90 97 / 77 61 72 63 TRIBUNAL DE KAYES A coté du lycée Dougougolo Konaré Disponibilité des juge/magistrats ci dessous 10h-16h Coût de prestation : gratuit JUGES AU PARQUET Mandimansa Kante : Substitut Tel: 76 18 71 70 Broulaye Yallan Sidibe: Substitut Tel 76 46 63 95/ 66 54 12 81 Boubacar Coulibaly Tel 76 10 92 75/ 66 85 79 75 JUGES AU SIEGE Soumaila traore (Magistrat) Tel: 76 48 51 12/ 65 51 42 17 Modibo Ballo(Magistrat) Tel: 76 46 20 29/ 66 00 64 22 Moussa A Diarra Tel 76 55 16 32/ 66 85 79 85 JUGES D’INSTRUCTION Boubacar Karabenta (Juge des enfants) Tel: 76 48 21 06//65 74 32 26 Sibiri Bagayogo Tel : 77 53 36 11/ 66 84 66 11 CERCLE DE KAYES Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Mme Diabaté Billo Dianka, Secretaire Tel: 79 40 22 63 ARRONDISSEMENT DE SEGALA Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Bemba Seydou: sous prefect de Segala Tel: 79 18 25 85/63 01 07 90 ARRONDISSEMENT DE SAME Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Boubacar Laye Diakité , Conseiller Tel 66 71 99 73 BRIGADE TERRITORIALE GENDARMERIE 24 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Située sur la route de Paparah contigue au gouvernorat Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Tel : ????? MAIRIE DE SEGALA Disponibilité 24h/24h Coùt de prestation: gratuit Seydou Konare Maire Tel: 76 03 89 84 BRIGADE DE GENDARMERIE Tel 21521180 Boubou Diallo : Adjoint Commandant de Brigade Tél: 79 49 73 76 Adjudant Chef Lassine Konate Tel : ???? Adjoint Commandant Recherches Tel. 79 41 75 29 MAIRIE DE LIBERTÉ DEMBAYA Nouhoum Sidibé Tel: ????? GENDARMERIE Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Major M’bouillé Mangara : Commandant de Brigade Tél: 66 79 07 16 / 79 01 51 31 Boubou Diallo : Adjoint Commandant de Brigade Tél: 79 49 73 76 ASSOCIATION DES JURISTES MALIENNES A liberté, au rond point Harlem Disponibilité 08h-16h lundi au Jeudi 8h-17h30 vendredi Coût de prestation : gratuit Représentante à Kayes : Kadiatou Daou Tel : 76 42 13 52 MAIRIE DE KOULOUN Disponibilité 24h/24h Cout de prestation gratuit Assa Mandy Diallo; Maire Tel : 76 07 06 97/ 66 72 94 88 CAMP MILITAIRE Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Lieutenant-colonel Seydou Coulibaly : Officier de Sécurité Tél: 66 52 11 70 Adjudant-chef Sada Keita : Chef police Militaire Tél: 76 18 08 15 Lieutenant Yaya Kebe Officier de Renseignement Tél: 77 76 00 76 Major Sara Keita : Chef police militaire Tél: 76 18 08 15 CAMP DE LA GARDE NATIONALE Disponibilité 24h/24h, 7j/7j Coût de prestation : gratuit Capitaine Oumarou Berthé : Commandant de Compagnie Tél: 76 05 68 61 25 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Lieutenant Hamidou Coulibaly : Chef de Peleton Centrale Tél: 76 15 64 50 Sergent Bintou Coulibaly : secrétaire Tél: 69 84 43 20 DIRECTION REGIONALE DE LA PROTECTION CIVILE Face à la Direction régionale de l’assainissement Directeur Regional Lt/Col Tiecoura Samaké Tel 76 393221 Commandant de Compagnie Nouhoum S Diakité Tel : 65 91 37 87 Chef de Centre Sous/Lieutenant Siramady Dembélé Tel 66 57 87 00 À LA SUITE DE L’INTERVENTION IMMÉDIATE, SUIVI ET ORIENTATION VERS D’AUTRES SERVICES : en temps voulu et en fonction des choix effectués par la victime, ces services peuvent inclurent les options ci-dessous Soins de santé Services de soutien Responsables de la Besoins essentiels : abri, carte psychosocial protection, de la de rationnement, services pour sécurité et acteurs du les enfants, abri sécurisé, autres système judiciaire services d’assistance 5.3 Consentement et communication de l’information Les informations sur les incidents de VBG sont extrêmement sensibles et confidentielles. Le fait de les communiquer peut avoir des conséquences graves, voire mettre en danger la vie du survivant(e) et des personnes qui l'aident. Toutes les organisations faisant partie du système de référence connaissent et appliquent les Principes d'éthique et de sécurité recommandés par l'OMS pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d'urgence (2007) et le Faire et Pas Faire de UN Action. IASC GBV Guidelines 2005 Pour les directives de base sur la gestion de l’information et du travail de protection, voir : Protection des personnes lors des conflits armés et d’autres situations de violence : des « Standards Professionnels », CICR, Octobre 2009 Dans de nombreux cas, les survivants(es) ne souhaitent pas déposer plainte auprès de la police ni informer l'institution concernée dotée d'un mandat de protection malgré les risques qu'elles continuent de courir. Il faudra trouver une solution avec le survivant(e) pour pouvoir lui fournir la protection demandée. Les survivants(es) de VBG ont le droit de contrôler la manière dont les informations sur leur cas sont communiquées à d'autres institutions ou personnes. L’intéressé(e) 26 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti doit comprendre les conséquences qu’entraîne la transmission d'informations et prendre une décision avant que celles-ci ne soient communiquées. UN MEMORANDUM ENTRE LES ORGANISATIONS SERA DEVELOPPE ET SIGNE POUR LE PARTAGE D’INFORMATION. DES OUTILS STANDARDS DE RECOLTE D’INFORMATIONS SERONT DEVELOPPES Il convient de donner aux survivants (es) des informations complètes et honnêtes sur les renvois/références possibles à des services. Si il /elle accepte et demande une référence vers un service, il/elle doit fournir son consentement avant que toute information le/la concernant soit communiquée. Il/elle doit être informé(e) des risques ou des conséquences qu’entraînera la transmission d'informations sur sa situation. Il/elle a le droit de limiter la nature des informations qui seront transmises et de préciser quelles organisations peuvent et ne peuvent pas les recevoir. Toujours donner le contact de votre organisation au survivant(e) en cas d’urgence ou des questions de protection. Il est important que le(a) survivant(e) comprenne et accepte la communication de données, ne permettant pas de l'identifier, à des fins de collecte de données et de suivi de la sécurité. BOX 5.3 CONSENTEMENT ET COMMUNICATION DES INFORMATIONS POUR LES ENFANTS SURVIVANTS/VICTIMES DES VBG ET ABUS SEXUELS DE FAÇON GENERALE APPLIQUER LES PRINCIPES ENONCES CI-DESSOUS, EN LES COMPLETANT AVEC DES MESURES SPECIFIQUES, SELON LES ORIENTATIONS SUIVANTES. LES PROCEDURES DE CONSENTEMENT DOIVENT ETRE CONÇUES COMPTE-TENU DES BESOINS SPECIFIQUES, DE L’AGE ET DU NIVEAU DE COMPREHENSION DE L’ENFANT, MAIS AUSSI EN TENANT COMPTE DES ELEMENTS SUIVANTS : LA LEGISLATION NATIONALE (LA LOI PORTANT SUR LA MINORITE PENALE ET INSTITUTION DE JURIDICTIONS POUR MINEURS, LE CODE DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE) A LAQUELLE CES PROCEDURES DOIVENT SE CONFORMER UTILISER UNE APPROCHE DE COMMUNICATION ET UN LANGAGE APPROPRIE A LA CULTURE, LA CAPACITE DE COMPREHENSION ET L’EDUCATION DES ENFANTS ET DE LEURS PARENTS/OU TUTEURS. LE CONSENTEMENT DOIT ETRE DONNE PAR UN PARENT OU UN TUTEUR, A MOINS QUE LA LEGISLATION NATIONALE N’EN DISPOSE AUTREMENT ET AU CAS OU L’ENFANT N’A PAS L’AGE REQUIS POUR DECIDER LES ENFANTS QUI SONT EN AGE DE COMPRENDRE LA NATURE DE LA 27 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti SITUATION DOIVENT AUSSI DONNER LEUR CONSENTEMENT LA LEGISLATION APPLICABLE, LA CULTURE ET LE CONTEXTE, DETERMINENT L’AGE AUQUEL LES ENFANTS PEUVENT DONNER LEUR CONSENTEMENT. IL FAUT S’ASSURER QUE LES ENFANTS ET LEURS PARENTS/TUTEURS AIENT COMPRIS QUELS SONT LES PRINCIPES D’ETHIQUE ET DE SECURITE QUI FORMENT LE TRAITEMENT DES DONNEES, QUELS SONT LES SERVICES A LEUR DISPOSITION ET LES MECANISMES DE PROTECTION EXISTANT. ILS DOIVENT EGALEMENT COMPRENDRE QU’ILS ONT LE DROIT DE S’ARRETER OU DE SE RETIRER A TOUT MOMENT DE LA PRISE EN CHARGE. SEULEMENT LES PROFESSIONNELS AYANT REÇU UNE FORMATION SPECIALISEE (COMPRENANT LES ASPECTS LIES AU DEVELOPPEMENT PSYCHOSOCIAL, A LA CROISSANCE ET A L’ANATOMIE DE L’ENFANT) DOIVENT TRAVAILLER AVEC LES ENFANTS ET ASSURER LEUR SUIVI DANS LES DIFFERENTES ETAPES DE LA PRISE EN CHARGE (VISITE MEDICALE, ECOUTE ET ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL, ETC.). NB : Les officiers de police judiciaire sont tenus de transmettre les informations en liens avec les VBG au niveau du tribunal aux fins de droit. 5.4. Actions de réponse immédiate et renvois En général la personne qui reçoit la déclaration initiale (rapport) d’un incident de VBG faite par une survivante agira conformément à la procédure de renvoi illustré ci-dessus (voir système de reference), qui permet à chaque étape de continuer ou d'arrêter. La survivante est libre de décider si elle souhaite demander de l'aide, quel type d'aide et auprès de quelles organisations. L’assistance médicale est la priorité pour les cas faisant intervenir des violences sexuelles et/ou d'éventuelles blessures. En cas de viol, l'aide doit être dispensée conformément aux Guide de l’OMS/du HCR sur la gestion clinique des victimes de viol et peut comporter une contraception d'urgence et une prophylaxie post-exposition au VIH. Les prestataires de services informeront la survivante/victime du type d'assistance qu'ils peuvent offrir et indiqueront clairement ce qu'ils ne peuvent faire, afin de ne pas susciter de faux espoirs. Tous les prestataires de services du réseau de renvoi doivent connaître les services fournis par tout acteur auquel ils adressent une survivante/victime. Discuter et s’entendre sur les méthodes et procédures permettant de communiquer rapidement aux agences de coordination locales sur la VBG des informations non identifiants (décrites à la section 9.2) sur les incidents de VBG signalés. Ces informations sont nécessaires 28 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti pour que l’on connaisse en tout temps les conditions de sécurité qui règnent sur le site. Dans le même temps, il convient de respecter les droits des survivantes à la confidentialité et à l’anonymat. Il s'agit là d'un dilemme délicat, qui doit être bien compris par toutes les parties prenantes aux présentes POS. Il peut être utile de renvoyer à la section 9 (sur la collecte des données), qui traite plus en profondeur de ces aspects. 5. 5 Procédures spéciales pour les enfants survivants/victimes › Aspects essentiels à prendre en compte Cette section doit être préparée par des intervenants formés à la prise en charge des besoins spécifiques des enfants survivants de la VBG et qui connaissent la législation et les politiques nationales relatives à la protection des enfants. Les procédures qui doivent être décrites dans cette section doivent comprendre, au minimum: La procédure d'obtention du consentement Les mesures à prendre si l'on soupçonne que l'agresseur est un membre de la famille Toute législation obligatoire relative à la déclaration d’actes de VBG à l’encontre d’enfants et les procédures qui s’y rattachent Le renvoi à des organisations spécialisées dans le travail avec les enfants survivants (ENDA/AMSOPT etc.) En l'absence de spécialistes expérimentés concernant les enfants, les documents suivants peuvent être utiles pour instaurer des POS préliminaires, jusqu'à ce qu'il soit possible d’obtenir des conseils techniques appropriés auprès d'un expert. Principes d'éthique et de sécurité recommandés par l'OMS pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d'urgence. Genève, Organisation mondiale de la santé, 2007. A savoir, des principes d’éthique et de sécurité, existence de trois principes bioéthiques pour la recherche, la documentation et le suivi rapport : La bienfaisance Devoir de protection du bien être des participants, Le respect de la personne et des communautés Devoir de respect des personnes, de leurs choix et des informations les concernant, par respect, devoir de protection des personnes diminuées, Justice Devoir de distribution équitable des avantages et des fardeaux. 6. Responsabilités de l'aide à la survivante/victime En général, la personne qui reçoit la déclaration initiale (rapport) d'un incident de VBG faite par un(e) survivant(e) agira conformément à la procédure de renvoi/référence illustrée à la page 6 ci- dessus, qui permet à chaque étape de continuer ou d'arrêter. Le survivant(e) est 29 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti libre de décider si il/elle souhaite demander de l'aide, quel type d'aide et auprès de quelles organisations. L’assistance médicale est la priorité pour les cas faisant intervenir des violences sexuelles et/ou d'éventuelles blessures. En cas de viol, l'aide doit être dispensée conformément aux Guide de l’OMS/HCR sur la gestion clinique des survivants de viol et peut comporter une contraception d'urgence et une prophylaxie post-exposition au VIH Les prestataires de services informeront la/le survivante/survivant du type d'assistance qu'ils peuvent offrir et indiqueront clairement ce qu'ils ne peuvent pas faire, afin de ne pas susciter de faux espoirs. Tous les prestataires de services du réseau de renvoi/référence doivent connaître les services fournis par tout autre acteur auquel ils réfèrent un(e) survivante/survivant. 6.1. Réponse médicale/sanitaire L’assistance médicale est la priorité pour les cas faisant intervenir des violences sexuelles et/ou d'éventuelles blessures. En cas de viol, l'aide doit être dispensée conformément aux Guide de l’OMS/HCR sur la gestion clinique des survivants de viol et peut comporter une contraception d'urgence et une prophylaxie post-exposition au VIH : 1. Préparation de la victime avant l’examen en lui expliquant la procédure de l’examen 2. Anamnèse et récit des faits (seulement éléments essentiels a l’anamnèse) 3. Collecter les preuves médico-légales 4. Examen physique et génitale. Identifier les blessures. 5. Résumé du bilan lésionnel 6. Prescription des examens complémentaires : test de grossesse, prélèvement vaginal à la recherche des spermatozoïdes, les sérologies de la syphilis, de l’hépatite B et C et de VIH. 7. Assurer la prise en charge médicale des cas de blessures 8. Prescription des traitements : vaccination (antitétanique, anti-hépatique), prévention de routine des IST et traitement si nécessaire, prévention des grossesses, prophylaxies post exposition SIDA 9. Suivi médical du patient. Assurer un suivi médical de la victime après la première visite (traitement des éventuelles IST, dépistage du VIH/SIDA après la prophylaxie, etc.) et lui demander de revenir à tout moment si il/elle présente les symptômes d’une infection (fièvre, problèmes à uriner, saignement génital persistant) ou si d’autres douleurs apparaissent. 10. Noter que le Kit Post viol, ou kit 3 de l’UNFPA contient tous les traitements de routine pour la prise en charge médicale de la victime dans les 72h. A quoi il faut ajouter les vaccins antitétaniques et contre l’hépatite B. (le détail du contenu des kits 3 et 11 est en annexe) 11. Assurer la prise en charge psycho somatique des survivant(e)s (voire prise en charge psychosociale) 12. Etablir un certificat médical (pour les renseignements sur la procédure voir la partie soutien légale et tout en précisant incapacité temporaire de travail) 13. Orienter la victime si nécessaire pour les complications médicales et pour la prise en charge. 30 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 31 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti BOX 4 PRISE EN CHARGE MEDICALE DES ENFANTS SURVIVANT/VICTIMES DES VBG LE PERSONNEL MEDICAL RESPONSABLE D’EXAMINER LES ENFANTS AYANT SUBI DES ABUS SEXUELS DOIT RECEVOIR UNE FORMATION SPECIALE, QUI INCLUT LES ASPECTS LIES AU DEVELOPPEMENT PSYCHOSOCIAL, A LA CROISSANCE ET A L’ANATOMIE DES ENFANTS. TOUJOURS RESPECTER LES BESOINS ET LES SOUHAITS INDIVIDUELS DE L’ENFANT.L’ENFANT NE DOIT JAMAIS ETRE EXAMINE CONTRE SON GRE, QUEL QUE SOIT SON AGE, A MOINS QUE L’EXAMEN NE SOIT PAS NECESSAIRE POUR DES RAISONS MEDICALES. CREER UN CLIMAT DE CONFIANCE ET DE SECURITE.COMPTE TENU DU FAIT QUE L’AUTEUR DES ABUS PEUT ETRE UN MEMBRE DE LA FAMILLE, PORTER UNE ATTENTION PARTICULIERE AU CHOIX DES PERSONNES PRESENTES PENDANT L’ENTRETIEN ET L’EXAMEN. MEME SI LE PARENT, LE TUTEUR OU UNE PERSONNE DE CONFIANCE DOIVENT ETRE PRESENTS PENDANT L’EXAMEN, TOUJOURS DEMANDER A L’ENFANT DE CHOISIR LA PERSONNE QUI DOIT ETRE PRESENTE. UTILISER LE LANGAGE VERBAL ET NON VERBAL APPROPRIE.S’ASSEOIR A LA HAUTEUR DU REGARD DE L’ENFANT, POSER DES QUESTIONS OUVERTES POUR OBTENIR DES INFORMATIONS SUR L’AGRESSION ET DES QUESTIONS OUI/NON UNIQUEMENT POUR VERIFIER LES DETAILS. EVITER DE POSER DES QUESTIONS SUBJECTIVES. IDENTIFIER S’IL Y A UN BESOIN DE PROTECTION IMMEDIAT.CHERCHER A COMPRENDRE SI L’ENFANT PEUT RETOURNER A LA MAISON OU DANS UN AUTRE LIEU SUR, SURTOUT DANS LE CAS OU L’AGRESSEUR REPRESENTE ENCORE UNE MENACE (ET IL FAIT PARTIE DE SON ENTOURAGE), LA PRESENCE OU NON DE FRERES ET SOEURS QUI POURRONT METTRE EN DANGER LA/LE SURVIVANT/E OU QUI SERONT EN DANGER EUX-MEMES. PREPARER L’ENFANT A L’EXAMEN MEDICAL. EXPLIQUER A L’ENFANT LE DEROULEMENT DE L’EXAMEN, EVENTUELLEMENT A L’AIDE D’UNE POUPEE POUR ILLUSTRER LES PROCEDURES, MONTRER A L’ENFANT LES EQUIPEMENTS ET LES FOURNITURES. NE JAMAIS IMMOBILISER OU FORCER UN ENFANT QUI FAIT DE LA RESISTANCE A UN EXAMEN. REALISER L’EXAMEN MEDICAL AVEC UNE APPROCHE ADAPTEE A L’ENFANT.L’EXAMEN MEDICAL D’UN ENFANT AYANT SUBI DES ABUS SUIT LE MEME ORDRE QUE CELUI DES ADULTES, MAIS AVEC QUELQUES PREOCCUPATIONS PARTICULIERES LIEES A LEUR ANATOMIE (NOTER LE POIDS, LA TAILLE ET LE STADE PUBERTAIRE DE L’ENFANT, NE PAS REALISER DE TOUCHER VAGINALE ET ANALES, NE PAS UTILISER DE SPECULUM POUR EXAMINER LES FILLES PRE PUBERES, SI NECESSAIRE PROCEDER A DES PRELEVEMENTS A L’AIDE D’UN COTON SEC STERILE) ET LA POSITION UTILISEE POUR L’EXAMEN (EVITER LA POSITION 32 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti GENOU-PECTORALE, SOUVENT UTILISEE PAR L’AGRESSEUR, DANS LA LIMITE DU POSSIBLE LAISSER CHOISIR LA POSITION). REALISER LES TESTS DE LABORATOIRE APPROPRIEES.LE DEPISTAGE DES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EST FORTEMENT RECOMMANDE (LA PRESENCE DE CES INFECTIONS PEUT ETRE EGALEMENT SYMPTOMATIQUE D’UN VIOL). PRESCRIRE LE TRAITEMENT APPROPRIE.DES PROTOCOLES SPECIFIQUES AUX ENFANTS DOIVENT ETRE RESPECTES POUR TOUTES LES VACCINATIONS, LA PREVENTION DE ROUTINE DES IST, LA PREVENTION DES GROSSESSES (POUR LES FILLES PUBERES) ET LA PROPHYLAXIE POST-EXPOSITION AU VIH-SIDA 6.2. Réponse psychosociale La prise en charge psychosociale inclut le soutien pour aider à la guérison psychologique et soigner le traumatisme. La gestion du cas et soutien au survivant(e) afin qu’il (elle) ait accès aux services nécessaires : - Expliquer les principes de confidentialité et de protection Le personnel intervenant dans la prise en charge est formé sur le respect de la confidentialité, de la dignité, de l’intérêt supérieur et de la non discrimination des survivants Les séances de psychothérapie sont gratuites, Une fiche de référence anonyme est utilisée pour référer les survivant(e)s. En pratique, faire du soutien psychosocial, consiste à procéder à la démarche suivante : - Le bon accueil : - se présenter (nom, organisation, fonctions) - l’assentiment éclairé des enfants survivant(e)s de 6 ans ou plus, - prendre le consentement éclairé du parent ou du tuteur ou des enfants émancipés et des survivant(e)s de plus de 18 ans - Remplir la fiche confidentielle de consentement à la divulgation d’informations. - se renseigner sur l’état actuel général de la survivante (humeur dépressive, troubles de l'alimentation et/ou du sommeil, fatigue ou perte d'énergie, auto dévalorisation ou sentiment de culpabilité excessive, diminution de l'aptitude à penser, pensées suicidaires, ….); - évaluation et activation des ressources individuelles et collectives; - répondre aux besoins de sécurité et de confort; - amoindrir la confusion; - favoriser l’autonomie; - encourager les relations d’entre aide; - faire le soutien et l’accompagnement; 33 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti - référer au besoin la survivante vers d’autres structures pour une prise en charge intégrale; faire le suivi de la survivante sur un plan psychologique. Assurer une communication verbale et non verbale rassurante Le soutien et l’assistance en matière de réinsertion sociale : - Référence à une organisation qui s’occupe de la réinsertion, - Suivi des survivant(e)s pendant la réinsertion, - Suivi du respect des règles de protection et de confidentialité et éviter un traumatisme aggravé à travers la répétition de l’entretien des survivant(e)s BOX 5 APPUI PSYCHOSOCIALE AUX ENFANTS VICTIMES/SURVIVANTS OU TEMOIN D’UN ABUS SEXUEL. LE TRAUMATISME PEUT AVOIR A LONG TERME DES CONSEQUENCES PARTICULIEREMENT DANGEREUSES POUR LE DEVELOPPEMENT PSYCHOLOGIQUE ET PSYCHOSOCIAL DE L’ENFANT VICTIME LA NATURE DE L’ABUS SEXUEL EST UN ELEMENT IMPORTANT POUR EVALUER LE TRAUMATISME DE L’ENFANT (PAR EXEMPLE SI L’AUTEUR DE L’ABUS EST UN MEMBRE DE LA FAMILLE OU DE L’ENTOURAGE PROCHE DE L’ENFANT, S’IL S’AGIT D’UNE EPISODE OU D’ABUS RECURRENTS). N’OUBLIONS PAS QU’UN ENFANT PEUT ETRE GRAVEMENT AFFECTE OU TRAUMATISE POUR AVOIR ASSISTE AU VIOL D’UN MEMBRE DE SA FAMILLE. AU NIVEAU PSYCHOLOGIQUE, CHEZ L’ENFANT LE STRESS CAUSE PAR LE TRAUMATISME SUBI PEUT SE MANIFESTER SOUS DIFFERENTES FORMES, QUI DEPENDENT DES CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DE L’ENFANT (AGE, SEXE, PERSONNALITE) ET DE SON ENVIRONNEMENT SOCIAL (FAMILLE, COMMUNAUTE, CULTURE, ETC.). EN GENERAL LE TRAUMATISME SUBI A UN IMPACT SUR LA FAÇON DONT L’ENFANT INTERAGIT AVEC SON ENVIRONNEMENT, PARTICIPE AUX ACTIVITES DE ROUTINE (L’ECOLE ET LE JEU), AUSSI BIEN QUE SUR SES PENSEES ET ATTITUDES. LE TRAUMATISME PEUT SE MANIFESTER DANS L’IMMEDIAT OU APRES DES SEMAINES, DES MOIS, VOIRE DES ANNEES. SOUVENT L’ENFANT N’INTERAGIT PLUS AVEC LES AUTRES, IL PERD SON INTERET ET CURIOSITE ENVERS LE MONDE EXTERIEUR, N’A PLUS CONFIANCE DANS LES AUTRES AUTOUR DE LUI. IL PEUT EGALEMENT ADOPTER DES COMPORTEMENTS EXCESSIVEMENT AGRESSIFS OU, AU CONTRAIRE, TROP CALMES, AVOIR DES CAUCHEMARS ET DES TROUBLES DU SOMMEIL, JOUER DE FAÇON REPETITIVE ET COMPULSIVE, OU EN DERANGEANT LES AUTRES, AVOIR DES DIFFICULTES A SE CONCENTRER ET A RESTER ASSIS. 34 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti LE TRAUMATISME PEUT SE MANIFESTER EGALEMENT AVEC UNE REGRESSION A DES COMPORTEMENTS TYPIQUES DES ETAPES PRECEDENTES DU DEVELOPPEMENT PSYCHOSOCIAL ET PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT, AVEC UNE DIMINUTION DE L’INDEPENDANCE ET LA PEUR DE LA SEPARATION DES PARENTS OU D’AUTRES PERSONNES. LA PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIALE DES ENFANTS A POUR OBJECTIF D’AIDER L’ENFANT A CONSTRUIRE, RENFORCER SA CAPACITE, SURMONTER ET RESISTER D’UNE FAÇON POSITIVE AU TRAUMATISME SUBI. LA PRISE EN CHARGE PSYCHOSOCIALE DES ENFANTS SUIT LES MEMES ETAPES QUE LA PRISE EN CHARGE DES ADULTES, AVEC LES MEMES RECOMMANDATIONS CLES QUE POUR LA PRISE EN CHARGE MEDICALE ET UN ACCENT PARTICULIER SUR L’APPROCHE UTILISEE PENDANT LA CONSULTATION. LE PERSONNEL RESPONSABLE DES CONSULTATIONS PSYCHOLOGIQUES AVEC LES ENFANTS AYANT SUBI DES ABUS DOIT RECEVOIR UNE FORMATION SPECIALE, QUI INCLUT LES ASPECTS LIES AU DEVELOPPEMENT, A LA CROISSANCE ET A L’ANATOMIE DES ENFANTS. IL FAUT TOUJOURS RESPECTER LES BESOINS ET LES SOUHAITS INDIVIDUELS DE L’ENFANT, CREER UN CLIMAT DE CONFIANCE ET DE SECURITE. - UTILISER LE LANGAGE VERBAL ET NON VERBAL APPROPRIE. DETECTER UN BESOIN DE PROTECTION IMMEDIAT. PREPARER L’ENFANT A LA CONSULTATION. REALISER LA CONSULTATION AVEC UNE APPROCHE ADAPTEE A L’ENFANT (SELON L’AGE, LA CULTURE, LA PERSONNALITE), EN S’APPUYANT SUR LE ROLE THERAPEUTIQUE DU LANGAGE, DU JEU ET DE L’ART : - - - AIDER L’ENFANT A COMPRENDRE L’EVENEMENT, FOURNIR L’INFORMATION CORRECTE, ENCOURAGER L’ENFANT A EXPRIMER SES SENTIMENTS ET PERCEPTIONS INTERIEURS, L’AIDANT A RECONNAITRE SES SENSATIONS ET PERCEPTIONS ET A ACQUERIR LE LANGAGE POUR LES DECRIRE. UTILISER LES ACTIVITES LUDIQUES (EX. MARIONNETTES, POUPEES, JEUX STRUCTURES, JEUX DE COMPETITION, théâtre, sketch, contes, légendes, scénettes, dessins) POUR PERMETTRE A L’ENFANT D’EXPRIMER SES SOUVENIRS ET SENTIMENTS, MAIS EVENTUELLEMENT AUSSI DE SOCIALISER AVEC LES AUTRES ENFANTS, DE PARTAGER, DE RACONTER ET ECOUTER LES AUTRES, DE FAÇON QU’IL COMPRENNE QUE D’AUTRES ENFANTS ONT VECU LA MEME EXPERIENCE QUE LUI. DE LA MEME FAÇON UTILISER LE DESSIN ET LA PEINTURE, LA CRAIE. 35 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 6.3. Réponse de sûreté et de sécurité L’organisation fournissant l’assistance légale n’est pas la police/gendarmerie. Le survivant(e) a le droit de décider s’il veut porter plainte ou non. Il ou elle doit connaitre toutes les conséquences possibles et les bénéfices d’un tel acte. Les organisations doivent convaincre la survivante à porter plainte. Néanmoins, la police/gendarmerie doit agir conformément à la loi dans l’intérêt de la communauté si elle est informée de la commission d’un crime, même en l’absence de plainte de la victime. Dans ce cas, l’organisation fournissant l’assistance légale à la victime doit s’assurer avec la police que la victime n’est pas exposée au public ni aux auteurs présumés. Si un renvoi doit être fait et si la survivante/victime le souhaite, un conseiller juridique ou une autre personne l'accompagnera auprès des autorités concernées. Les solutions à l’amiable sont interdites par la loi dans les cas de crime et violences sexuelles (REF Code Pénal). Si un survivant(e) choisit de déclarer à la police ce qu'il lui est arrivé, la procédure est la suivante: La victime et son accompagnateur/trice déclarent au bureau d’accueil de la police (poste de police) qu'ils souhaitent exposer une affaire confidentielle. Le chef de poste de police qui se trouve à l'accueil conduit la victime et son accompagnateur/trice devant un officier de police judiciaire dans une salle d’audition ou par défaut dans un endroit où il peut assurer la confidentialité L’officier de police judiciaire les reçoit dans son bureau ou par défaut dans un endroit où il peut assurer la confidentialité, prend la déposition du survivant(e) et se procure les informations nécessaires à l'enquête sur les crimes présumés. La police/gendarmerie délivre une réquisition à l’intention de la médicine légale ou du médecin disponible (de par la loi) pour obtenir un certificat médical. Les auditions de victimes de crimes liés aux VBG et de tout témoin, seront uniquement menées par des fonctionnaires de la police ou de la gendarmerie ayant la qualité d’officier de police judiciaire spécialement formés sur les VBG. Si des officiers de police judiciaire femmes sont disponibles, ce sont elles qui conduiront les entretiens pour les survivantes. Les auditions doivent se faire avec respect, privilégier la dignité du survivant(e) Une fois la déposition faite, la police ou la gendarmerie remet à la victime la réquisition au médecin La victime emporte la réquisition à la médecine légale ou au médecin habilite pour obtenir un certificat médical. Le médecin après examens et analyses de la survivante remet le certificat médicolégal à la police ou à la gendarmerie. La police ou la gendarmerie commence immédiatement son enquête, même si le certificat médicolégal ne lui a pas encore été apporté. Lorsqu'elle dispose de suffisamment d'éléments, la police arrête le présumé auteur, dresse son procès-verbal et communique le dossier au parquet. 36 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 6.4. Réponse juridique/de justice La protection doit relever de la personne/du groupe menacé à l’issue d’une prise en compte prudente, participative et consultative de la situation. La réponse minimale à la violence sexuelle consiste notamment à garantir la sureté et la sécurité des survivantes/survivants. Tous les acteurs doivent garder à l’esprit que la tendance à culpabiliser le survivant est très généralisée et que les survivantes souffrent d’une extrême stigmatisation sociale et d’une vulnérabilité. Evaluer la sécurité et définir une stratégie de protection Fournir une sécurité conforme aux besoins Plaider en faveur de l’application et du respect des instruments nationaux et internationaux Assurer l’accès à un refuge sûr au sein de la communauté Assurer l’accès à un abri sûr à court terme Formation et engagement des secteurs concernés, notamment les forces de l’ordre, les juges, les avocats et autres praticiens du droit, les praticiens de la santé et les autres prestataires de services Assurer l’assistance juridique et judiciaire Assurer une réparation effective au survivant(e) Assurer le suivi de l’exécution de la peine et en général des décisions de justice Conduire un plaidoyer pour la ratification des instruments internationaux non encore ratifiés Conduire un plaidoyer pour l’harmonisation des lois nationales aux instruments internationaux et leurs applications Conduire un plaidoyer pour l’institution d’un juge chargé de la protection de la femme à l’instar du juge des enfants Vulgariser les textes de droit international pertinent pour la protection légale des survivants et formation sur l’application des instruments juridiques nationaux internationaux au Mali Conduire un plaidoyer pour l’organisation d’assises spécifiques aux cas de violences sexuelles (voir assises pour les enfants) Conduire un plaidoyer pour l’institution de points focaux VBG au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie Prise en charge juridique et judicaire : Les acteurs juridiques (Agents sociaux, les huissiers, avocats, notaires, conseillers juridiques, juges, fonctionnaires charges de la protection, juge des enfants, les officiers de la justice, les acteurs de la justice traditionnelle, les commissaires-priseurs) informeront clairement et honnêtement le survivant(e)/victime des procédures, des limites, avantages et inconvénients de toutes les options juridiques existantes. Ils devront notamment lui fournir des informations sur les mesures de sécurité existantes pouvant empêcher l'agresseur présumé de commettre de nouveaux méfaits et sur les procédures, délais et éventuels problèmes ou insuffisances des solutions qu’offre la justice nationale. Procédures de base pour la prise en charge : 1. Accueillir la survivante dans un lieu sécurisé et protégé 2. Informer et orienter la/le survivant(e) sur ses droits, 3. Donner à la survivante des informations sur la procédure juridique et judiciaire, 37 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Donner à la survivante des informations sur les choix disponibles et leurs conséquences, Accompagner le survivant(e) à la police ou à la justice pour le dépôt de la plainte si la victime est d’accord, Déposer la plainte au nom de la victime au bureau du procureur de la république Garder le survivant(e) toujours informé(e) des progrès du dossier Assurer une ‘présence’ active et un soutien émotionnel si la victime a des problèmes de protection et de sécurité. L’accès à la justice peut avoir un cout psychologique et social. L’organisation qui fait le support légal et judiciaire doit avoir des juristes ou para juristes qui ont reçu une formation sur le soutien émotionnel ou développer un partenariat avec des structures qui ont des compétences en la matière. Les organisations qui représentent les victimes doivent garder le secret du dossier Aider la victime à se déplacer lors des procès (l’assistance judiciaire est prévue par les lois mais n’est pas assurée), (réserve) Plainte à la police est gratuite, La plainte avec constitution de partie civile est gratuite au niveau du Parquet, mais lorsque la victime choisit de saisir le juge civil, elle doit supporter les frais judiciaires à moins qu’elle ne bénéficie d’une assistance judiciaire. Assurer la constitution du dossier, le suivi de la procédure et de l’exécution du jugement, Exiger le respect de l’intégralité de la peine pour les auteurs de crimes de violences sexuelles et la non éligibilité à la liberté conditionnelle pour les auteurs de crimes de violences sexuelles Procédures spéciales en cas de VBG Plaider pour éviter une confrontation directe entre l’auteur et la survivante Pour les enfants, demander de faire des enregistrements pour éviter de les interviewer plusieurs fois Demander au juge d’assurer les audiences à huit clos pour les cas de violence sexuelle Trouver des endroits sécurisés pour aider la victime, sa famille (si requis) et les témoins En cas des menaces avérées demander au procureur l’interdiction de contact de certaines personnes avec la victime/mesures additionnelles de protection pour la victime (éloignement de certaines personnes, etc.) Certificat médical : La police fait une réquisition au médecin. La victime se fait accompagner par son avocat ou le représentant de l’organisation fournissant l’aide légale. Le médecin remet le certificat. Le certificat médical n’est pas obligatoire mais il est conseillé que la victime obtienne un certificat médical. Le code de procédure pénale prévoit qu’un médecin légiste signe le certificat médical ou quand il n’est pas disponible le certificat sera signé par un médecin. Le certificat médical est standardisé. Une copie du certificat médical doit être gardée par l’avocat ou l’organisation fournissant l’assistance légale qui doit aussi stocker toute information confidentielle dans un lieu protégé. Médiation traditionnelle dans les cas de VBG : Bien que des formes traditionnelles de justice et médiation puissent être utiles dans certaines disputes intercommunautaires, comme les questions de propriété des maisons et de la terre, 38 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti ces mécanismes ne protègent pas les droits des femmes et des filles et n’apportent pas des solutions adéquates pour les femmes et les filles victimes des VBG. En République du Mali, la médiation des crimes est interdite par la loi. Par exemple, les mécanismes traditionnels souvent demandent aux victimes de payer les actions des médiateurs. Les punitions pour les auteurs ne sont pas exécutées ou comprennent seulement un payement symbolique à la survivante et à sa famille. Plus grave, souvent la victime doit se marier avec l’auteur comme mesure de ‘réparation’. Les solutions à l’amiable souvent ne comprennent pas des mesures pour assurer la sécurité des survivants dans le futur. C’est pour cela que les cas de VBG ne doivent pas être référés aux leaders locaux pour assurer la justice à travers ce mécanisme et que au contraire les leaders locaux doivent référer les cas aux organisations spécialisées dans la prise en charge juridique, pour obtenir l’information sur leurs droits et sur la procédure légale. Les acteurs de VBG pourront aussi former les leaders locaux qui font la médiation sur les causes et conséquences des VBG, les droits de l’homme, la loi nationale et sur comment prévenir les VBG dans leurs communautés et référer les survivants à la prise en charge appropriée. 6.5. Mécanismes de justice traditionnelle Aspects essentiels à prendre en compte Il existe des mécanismes traditionnels ou alternatifs de résolution des différends dans de nombreux contexte d'urgence et même en dehors de l’urgence. Souvent au lieu de saisir la justice « légale », les survivantes souhaitent saisir les systèmes de justice traditionnelle, qu'elles connaissent. Cependant, ces mécanismes sont le reflet des normes socioculturelles de la communauté et ne protègent souvent pas les droits des enfants (filles, garcons) et des femmes. Néanmoins, de nombreuses survivantes préfèrent ces systèmes et cette préférence doit être respectée. Dans de nombreux sites sur le terrain, les questions relatives à la justice traditionnelle et aux incidents de VBG sont extrêmement délicates. Il est important de respecter ces mécanismes ainsi que les préférences des survivantes. En même temps, la législation et la politique nationales peuvent imposer des limites aux types de cas que peuvent traiter les mécanismes traditionnels, de même qu'au type de jugements et de peines qu'ils peuvent prononcer. Il convient d'accorder une attention consciente, soigneuse et respectueuse à ces mécanismes : en engageant activement les membres des systèmes de justice traditionnelle à participer à des discussions et à des ateliers de formation sur les droits humains et les droits des femmes et des enfants; et en aidant ses membres à analyser le système du point de vue des droits humains et le cas échéant en les amenant à introduire des changements afin d'améliorer les normes; en soutenant la participation active des femmes à ces systèmes; en déterminant, en collaboration avec le système de justice national, si les formes traditionnelles ou alternatives de résolution des différends sont juridiquement acceptables dans le pays d'accueil, et si la manière dont ils rendent la justice répond aux normes nationales et internationales de protection des droits des femmes et des filles. 39 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 6.6 La réintégration socio-économique : La réinsertion socio-économique sera structurée selon les étapes suivantes : 6.1. L’écoute : Se réalise pour connaitre les besoins spécifiques en réinsertion sociale, scolaire, socioprofessionnelle et économique. Il ne faut pas se limiter aux éléments apparents qui peuvent orienter les activités de réintégration. L’écoute doit être approfondie. Ici, les questions relatives au traumatisme subi ne sont pas pertinentes car la/le survivant(e) est déjà dans le circuit de référence. Fournir des conseils sur la base des droits et besoins des survivants. 6.2. Réinsertion sociale : Médiation entre la famille et la victime, recherche des familles des enfants en rupture familiale. Réinsertion dans les familles et les communautés. Campagnes anti-stigmatisation 6.3. Réinsertion scolaire : Alphabétisation et mise à niveau, formation classique, paiement des frais scolaires, compétences de vie (traitement des déchets ménagers, traitement/conservation domestique de l’eau, bonnes pratiques pour l’alimentation et la santé du jeune enfant), prévention (sensibilisation sur les droits des survivant/tes). 6.4. Réinsertion socioprofessionnelle : Formation professionnelle (coiffure, teinture, boulangerie, etc.). Formation sur les compétences de vie. 6.5. Réinsertion économique : Programme de petits prêts, projets générateurs de revenus, promouvoir la constitution de coopératives et ou associations avec d’autres personnes défavorisées, mais qui ne sont pas victimes/survivants de VBG (pour éviter la stigmatisation). Formation à la vie associative, en coopérative et gestion (comptabilité, etc.), fourniture de matériels pour le démarrage des activités. 6.6. Abris. Mettre en place un centre d’accueil temporaire pour les victimes qui ne peuvent pas rentrer tout de suite dans leur famille ou communauté (logement, etc.) 6.7 Suivi : Assurer un suivi régulier du/de la survivant(e). Eventuellement mettre en place un centre d’accueil pour la coordination et le suivi des activités de réinsertion spécifiques (éventuellement aussi avec d’autres partenaires, selon les besoins). 40 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti BOX 6 PRISE EN CHARGE JURIDIQUE VICTIMES/SURVIVANTS/TEMOINS : ET JUDICIAIRE DES ENFANTS MEMES RECOMMANDATIONS QUE POUR LA PRISE EN CHARGE MEDICALE ET PSYCHOSOCIALE. LES PROFESSIONNELS EN CONTACT AVEC DES ENFANTS VICTIMES/SURVIVANTS OU TEMOINS D’ABUS SEXUELS DOIVENT RECEVOIR UNE FORMATION SPECIALE, QUI INCLUT LES ASPECTS LIES AU DEVELOPPEMENT, A LA CROISSANCE, A L’ANATOMIE DES ENFANTS ET LES LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE JUSTICE POUR LES ENFANTS VICTIMES ET TEMOINS D’ACTES CRIMINELS : DROIT A ETRE TRAITE AVEC DIGNITE ET COMPASSION :TOUJOURS RESPECTER LES BESOINS ET LES SOUHAITS INDIVIDUELS DE L’ENFANT, CREER UN CLIMAT DE CONFIANCE ET DE SECURITE, UTILISER LE LANGAGE VERBAL ET NON VERBAL APPROPRIE. DROIT D’ETRE PROTEGE CONTRE LA DISCRIMINATION : ASSURER LA NEUTRALITE DU PROCESSUS, INDEPENDAMMENT DE L’APPARTENANCE RELIGIEUSE, ETHNIQUE OU POLITIQUE DE L’ENFANT SURVIVANT OU TEMOIN. DROIT D’ETRE INFORME : INFORMER L’ENFANT SUR LES SERVICES D’ASSISTANCE EXISTANTS (MEDICAL, PSYCHOLOGIQUE, SOCIALE, JURIDIQUE, OU AUTRE) ET LE PREPARER EN LUI EXPLIQUANT LA PROCEDURE PENALE POUR LES ADULTES ET LES MINEURS, LES MECANISMES DE SOUTIEN ET PROTECTION A L’ENFANT LORSQU’IL DEPOSE PLAINTE ET PARTICIPE A L’ENQUETE ET AUX AUDIENCES, LES LIEUX ET MOMENTS PRECIS DES AUDIENCES ET DE TOUT EVENEMENT PERTINENT. L’ENFANT DEVRA ETRE TENU REGULIEREMENT AU COURANT DE L’EVOLUTION ET L’ABOUTISSEMENT DU CAS LE CONCERNANT, EN PARTICULIER CE QUI A TRAIT A L’ARRESTATION DE L’ACCUSE ET A TOUT CHANGEMENT PREVISIBLE DE LA SITUATION. DROIT D’EXPRIMER SES OPINIONS ET SES PREOCCUPATIONS ET D’ETRE ENTENDU : CRÉER UN CLIMAT PERMETTANT LA LIBRE EXPRESSION, LE RESPECT ET LA PRISE EN COMPTE DE L’OPINION DE L’ENFANT. DROIT A UNE ASSISTANCE EFFICACE : DEVELOPPER DES PROCEDES FACILITANT LE TEMOIGNAGE DE L’ENFANT, EN S’ASSURANT EGALEMENT QUE LES SPECIALISTES DES QUESTIONS RELATIVES AUX ENFANTS VICTIMES ET TEMOINS REPONDENT AUX BESOINS PARTICULIERS DES ENFANTS, QUE DES PERSONNES DE SOUTIEN (EX. FAMILLE) ACCOMPAGNENT L’ENFANT PENDANT SON TEMOIGNAGE, QUE LES GARDIENS AD LITEM PROTEGENT LES INTERETS JURIDIQUES DES ENFANTS. 41 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti DROIT A LA VIE PRIVEE : TOUTE INFORMATION RELATIVE A LA PARTICIPATION DE L’ENFANT AU PROCESSUS DE JUSTICE DOIT ETRE PROTEGEE. DES MESURES DOIVENT ETRE PRISES POUR EXCLURE LE PUBLIC ET LES MEDIAS DE LA SALLE DES AUDIENCES. DROIT A ETRE PROTEGE DE TOUT PREJUDICE PENDANT LE PROCESSUS DE JUSTICE : FOURNIR LE SOUTIEN NECESSAIRE A L’ENFANT, Y COMPRIS EN L’ACCOMPAGNANT TOUT AU LONG DU PROCESSUS DE JUSTICE LORSQUE CELA EST DANS SON INTERET SUPERIEUR, S’ASSURER DE LA RAPIDITE DU PROCES, PROCEDER D’UNE MANIERE ADAPTEE AUX ENFANTS (PAR EXEMPLE EN UTILISANT LES SALLES D’ENTREVUE PREVUES POUR LES ENFANTS ET LES HORAIRES APPROPRIES POUR SON AGE, EVITER DE PORTER LES ROBES ET TENUES DE MAGISTRATS ET DE POLICIERS). METTRE EN APPLICATION DES MESURES POUR LIMITER LE NOMBRE D’ENTREVUES, EVITER TOUT CONTACT INUTILE AVEC L’AUTEUR PRESUME DE L’INFRACTION ET AVEC SA DEFENSE. DROIT A LA SECURITE : EVITER LE CONTACT DIRECT ENTRE LES ENFANTS VICTIMES/TEMOINS ET LES AUTEURS PRESUMES. UTILISER DES ORDONNANCES RESTRICTIVES, ORDONNER LA DETENTION PREVENTIVE DE L’ACCUSE, METTRE L’ACCUSE EN RESIDENCE SURVEILLEE, FAIRE PROTEGER LES ENFANTS VICTIMES/TEMOINS PAR LA POLICE OU PAR TOUT AUTRE ORGANE APPROPRIE. DROIT A LA REPARATION : INFORMER LES ENFANTS SUR LA POSSIBILITE D’OBTENIR DES MESURES DE REPARATION POUR FACILITER LEUR REINTEGRATION SOCIALE ET EDUCATIVE, DES TRAITEMENTS MEDICAUX ET PSYCHOLOGIQUES ADEQUATS, ET OBTENIR UNE ASSISTANCE JURIDIQUE. DROIT A BENEFICIER DE MESURES PREVENTIVES SPECIALES : LES ENFANTS ET LEURS PARENTS/TUTEURS DOIVENT ETRE ADEQUATEMENT INFORMES DES SERVICES ET DISPOSITIFS DE PROTECTION AUXQUELS ILS PEUVENT S’ADRESSER D’UNE FAÇON APPROPRIEE A LEUR CULTURE, EDUCATION ET NIVEAU DE COMPREHENSION. LES DOCUMENTS DE REFERENCE POUR LA PRISE EN CHARGE JURIDIQUE/ JUDICIAIRE SONT LES SUIVANTS : - CONVENTION SUR LES DROITS DES ENFANTS - CHARTE AFRICAINE DES DROITS ET DU BIEN ETRE DE L’ENFANT - LIGNES DIRECTRICES EN MATIERE DE JUSTICE POUR LES ENFANTS VICTIMES ET TEMOINS D’ACTES CRIMINELS 2004/27 - LOI PORTANT SUR LA MINORITE PENALE ET INSTITUTION DE JURIDICTIONS POUR MINEURS - LOI PORTANT ASSISTANCE JUDICIAIRE - CODE DE PROTECTION DE L’ENFANT 42 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti LES JURIDICTIONS POUR MINEURS EN VIGUEUR EN REPUBLIQUE DU MALI : LE JUGE DES ENFANTS LE TRIBUNAL POUR ENFANTS LA CHAMBRE SPECIALE DES MINEURS DE LA COUR D’APPEL LA COUR D’ASSISE DES MINEURS. 7. RESPONSABILITES EN MATIERE DE PREVENTION Bien qu'elles fassent l'objet de deux sections séparées dans ces POS, la prévention et la réponse sont des activités interdépendantes. De nombreux éléments de la réponse aux VBG sont également des mesures de prévention. De même, les activités de prévention bien conçues sont liées aux actions de réponse. Il convient d’élaborer des stratégies de prévention efficaces et appropriées en identifiant les facteurs qui ont une incidence sur la nature et l'importance des VBG dans le site. Les activités de prévention visent les agresseurs potentiels, les survivant(e)s potentielles et les personnes susceptibles de les aider. Elles doivent donc être dirigées vers la communauté concernée, le personnel humanitaire et les autorités gouvernementales. La prévention comprend des actions qui mettent l'accent sur tout un éventail de questions, parmi lesquelles: le fait d'influencer l'introduction de changements dans les normes socioculturelles par des stratégies de sensibilisation et de modification des comportements; l’accès des femmes et des filles à l’autonomie; la reconstruction des structures familiales et communautaires et des systèmes de soutien; la mise en place de services et d'installations sûrs, efficaces et accessibles; le travail avec des systèmes juridiques traditionnels et officiels afin de veiller à ce que leurs pratiques respectent les normes internationales des droits humains; le suivi des données relatives aux incidents de VBG qui ont été signalés afin d'identifier les zones à problèmes. Les Etats ont la responsabilité de protéger les individus qui sont dans le pays. Tous les acteurs doivent contribuer à prévenir les VBG. Il incombe à tous les acteurs humanitaires d'éviter la violence basée sur le sexe – et pas seulement aux parties aux présentes POS. Vous trouverez des informations détaillées sur les mesures de prévention pouvant être prises par chaque secteur dans les Directives sur la GBV (IASC 2005). Vous pouvez inclure ou non toutes les sous-sections ci-dessous dans vos POS. NOTEZ que toute partie expressément nommée dans les sous-sections suivantes doit prendre part à l'élaboration de ces POS. Vous ne pouvez attribuer des rôles et des responsabilités à des parties qui n'y participent pas. Les acteurs impliqués dans la prévention doivent travailler en coordination les uns avec les autres et planifier les activités de manière concertée. Les messages d'information publique, les 43 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti campagnes de sensibilisation et les stratégies visant à faire évoluer les comportements doivent être cohérents et reliés aux services et aux organisations afin d'éviter la confusion au sein de la communauté. Les actions prioritaires de la prévention sont : Analyse de la protection, des tendances des menaces et des vulnérabilités dans les villages et quartiers Mise en place de mécanismes de protection communautaires (alerte précoce) Mise en place de centres communautaires des femmes et des filles, Mise en place de mécanismes d’alerte précoce de jeunes et d’adultes, Mise en place des comités locaux communaux de lutte contre les VBG, Sensibilisation pour les hommes et exemples de changement d’attitudes Sensibilisation contre la stigmatisation et la marginalisation des survivant(e)s, Introduire dans les programmes scolaires la sensibilisation sur les VBG, Sensibilisation sur les droits des individus et des femmes, Formation des enseignants, des forces armées et de sécurité sur les VBG, Plaidoyer auprès des autorités pour renforcer les mécanismes de prévention existants, l’arsenal juridique actuel et harmoniser les textes, Introduction et formation sur le Code de conduite contre les abus et l’exploitation sexuels, Prendre des mesures dissuasives pour la prévention des VBG. 7.1. Toutes les parties aux présentes POS Il incombe à tous les acteurs de prendre des mesures pour prévenir la violence basée sur le sexe. Toutes les parties aux présentes POS devront: Proposer une formation (ou envoyer leur personnel participer à une formation organisée par d'autres organisations) sur la violence basée sur le sexe, les Directives de l’IASC sur la VBG les présentes POS et autres documents pertinents pour s'assurer que tous les membres du personnel: o Aient au moins une connaissance élémentaire de la violence basée sur le sexe et des Directives de l'IASC sur la VBG o Puissent participer à des activités de prévention efficaces correspondant à leurs tâches/rôles dans la situation humanitaire o Connaissent le contenu de ces POS, et sachent notamment comment et où adresser une survivante/victime aux instances d'aide et de soutien, et comment informer les acteurs concernés des risques et des cas de GBV dont Ils peuvent avoir connaissance ou qu'ils peuvent soupçonner dans l'accomplissement de leur travail. Adopter des codes de conduite applicables à l'ensemble du personnel mettant l'accent sur la prévention de l'exploitation et des abus sexuels (EAS) commis par des membres du personnel. Il faut pour cela bien comprendre les informations relatives aux codes de 44 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti conduite et à l'EAS, exposées en détail dans les Directives de l'IASC sur la GBV. Les mesures à prendre consistent notamment à: o Instaurer un code de conduite applicable à l'ensemble du personnel qui respecte les normes généralement établies (voir les Directives de l’IASC sur la GBV pour de plus amples détails) o Etablir des procédures d’enregistrement des dépositions et les relier au système de rapports et d'enquête du site o Fournir à l'ensemble du personnel une formation sur le code de conduite afin de s'assurer qu'il le comprenne bien, en expliquant notamment pourquoi un tel code est important, comment faire des rapports confidentiels et quelles sont les procédures d'enquête o Demander à l’ensemble du personnel de signer le code de conduite comme preuve qu'ils en ont bien connaissance et qu'ils sont prêts à le respecter o Prendre des mesures dès la réception d'un rapport d’EAS o Considérer que les collaborateurs doivent rendre compte de leur comportement concernant le code de conduite, avec notamment l'obligation de signaler les cas d’EAS suspectés Œuvrer activement à obtenir la participation égale des femmes et des filles à la conception et à l’exécution des services et des installations dans le site en: Se réunissant régulièrement avec les femmes et les filles pour se tenir informé de l'accessibilité et de la sécurité des services et des installations En collaboration avec le groupe de travail sur la GBV et de manière soigneusement coordonnée, préparer et exécuter des activités de sensibilisation à la GBV au sein de la communauté et parmi les autres acteurs humanitaires et les instances gouvernementales Veiller à ce que tous les secteurs/acteurs concernés connaissent et remplissent leurs rôles et leurs responsabilités tels qu'ils sont décrits dans les présentes POS et dans les Directives sur la GBV (IASC 2005) en: o Identifiant toute lacune et en en informant les instances de coordination sur la GBV (par exemple: agence de coordination sur la GBV, groupes de travail sur la GBV) o Faisant en sorte que l’on sache toujours quelle organisation est chargée de la coordination sur la GBV et en fournissant à ces organes de coordination des informations sur ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. 7.2. Leaders communautaires chefs de file de la communauté Connaître en permanence les risques et les problèmes de GBV dans le site, en informer les acteurs chargés de la sécurité et le groupe de travail sur la GBV et engager des discussions visant à résoudre les problèmes afin de renforcer constamment les stratégies de prévention Promouvoir activement le respect des droits humains et des droits des femmes, y compris la participation égale de ces dernières 45 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Un chef de fil de la communauté est le responsable, le noyau, le meneur d’un groupe de personne. Ces chefs de fil sont au niveau communautaire le chef de village, chef de famille, présent d’association, responsable des jeunes/femmes 7.3. Groupes de femmes, d'hommes, de jeunes et autres groupes communautaires › Aspects essentiels à prendre en compte Les groupes communautaires s'attachent en général à prévenir la VBG de différentes manières: ♦ En restant informés, à travers des réseaux formels et informels, des risques et des incidents de GBV qui peuvent ne pas être rapportés via les mécanismes exposés dans les présentes POS (et qui ne sont donc pas inclus dans les données compilées sur les incidents de GBV signalés) ♦ En communiquant ces informations au groupe de travail sur la VBG et en participant activement aux actions visant à renforcer les stratégies de prévention ♦ En menant, en coordination avec le groupe de travail sur la VBG, des activités de sensibilisation et de modification des comportements afin d'amener des changements dans les normes socioculturelles et de promouvoir le respect des droits humains et des droits des femmes Dans de nombreux sites, les groupes de femmes et les groupes d'hommes apparaissent comme des forces puissantes importantes dans la prévention et la réponse la VBG basées sur la communauté dans la mesure où ils sont les mieux à même de susciter des changements dans les connaissances, les attitudes et les comportements des femmes et des hommes de la communauté. Si de tels groupes existent dans ce site, ils doivent être intégrés au processus d'élaboration des POS et doivent être décrits dans cette section afin que leur orientation, leurs rôles et leurs responsabilités soient précisés. 7.4. Santé médical Exécuter le Dispositif minimum d'urgence de santé génésique dans les situations d'urgence (DMU, MISP en anglais) Veiller à ce que les services de santé soient accessibles aux filles, femmes et aux enfants Intégrer les activités de sensibilisation à la GBV et de modification des comportements aux activités de santé communautaires Préciser les acteurs de santé/médicaux intervenant dans ces activités (la liste peut être identique à celle de la section sur la réponse ci-dessus) Impliquer les cliniques prives Impliquer les tradi therapeutes agrementes Donner une formation a ces acteurs 46 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 7.5 Services sociaux/appui psychosocial En collaboration avec les groupes communautaires et le groupe de travail sur la GBV VBG, préparer des campagnes d'information, des actions de sensibilisation et des activités visant à modifier les comportements afin de: de susciter une évolution des normes socioculturelles (psychosocial ) de promouvoir le respect des droits humains et des droits des femmes (le juridique) d’encourager les survivantes/victimes à demander de l'aide de promouvoir l'acceptation des survivantes/victimes de la GBV VBG par la communauté et leur réinsertion sociale 7.6. Sécurité Maintenir une présence de sécurité suffisante et adéquate sur le site. Se tenir informé des problèmes de protection et de sécurité liés aux VBG à travers des réseaux formels et informels. Fournir des informations sur les questions de protection et de sécurité au groupe de travail sur les VBG Mettre au point et renforcer des stratégies de prévention spécifiques pouvant répondre à des questions de sécurité qui évoluent 7.7. Justice légale Aspects essentiels à prendre en compte Le groupe de travail national sur la GBV doit analyser quels instruments internationaux ont été adoptés par le pays, et avec quelles réserves le cas échéant. En fonction de cette analyse, les mesures à prendre pourraient consister à: plaider auprès du gouvernement pour qu'il ratifie les traités et lui fournir un appui étudier la législation nationale concernée pour déterminer dans quelle mesure elle respecte les principes juridiques internationaux, instaurer des partenariats et des alliances entre les organisations humanitaires, les groupes de défense des droits humains, les groupes de femmes, les groupes d’avocats, les juges, les procureurs et d'autres personnes pour demander si besoin l’adoption d’une réforme juridique. Ces activités sont généralement entreprises après la phase initiale de crise d'une situation d'urgence, dans les phases plus stabilisées, lorsque l'on dispose 47 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 7.8. Autres secteurs/groupes sectoriels › Aspects essentiels à prendre en compte Les Directives de l’IASC sur la VBG décrivent les interventions de prévention spécifiques devant être effectuées par les secteurs/groupes sectoriels eau et assainissement, sécurité Alimentaire et nutrition, abris et planification des sites, et éducation. Ces interventions doivent déjà être en cours au moment de l'élaboration des POS. Dans le cas contraire, les représentants de ces secteurs doivent être associés à la préparation de ces POS, en particulier pour cette section. Dans le secteur de l’éducation, pour prévention de violence sexuelle, on doit séparer les toilettes filles et garçons et des enseignants également, les autres secteurs de regroupement ne font pas exception. Dans le secteur de l’hydraulique, on peut rapprocher des Points d’eau potable aux bénéficiaires. BOX 8 MESURES PREVENTIVES POUR LES ENFANTS MEMES RECOMMANDATIONS QUE POUR LA PREVENTION EN GENERALE INCLURE, RENFORCER ET PROMOUVOIR LES STRUCTURES COMMUNAUTAIRES EXISTANTES DANS L’IDENTIFICATION DES BESOINS DE PROTECTION ET LES MECANISMES POSSIBLES POUR LA PREVENTION DES VIOLENCES ET ABUS SEXUELS ET LA PROTECTION DES ENFANTS SUPPORTER LES GROUPES A RISQUE DONT FONT PARTIE LES ENFANTS (FAMILLES AFFECTEES PAR LE VIH SIDA, FEMMES CHEFS DE MENAGE) AVEC DES ACTIVITES GENERATRICES DE REVENUS, UN ACCES FACILITE AU CREDIT ET A LA NOURRITURE. SENSIBILISER ET FORMER LES ENSEIGNANTS, LES LEADERS RELIGIEUX, LES CHEFS TRADITIONNELS, LES AUTORITES LOCALES ET D’AUTRES PERSONNES QUI PEUVENT AVOIR UNE INFLUENCE SUR LE CHANGEMENT DES COMPORTEMENTS ET ATTITUDES DANS LEURS COMMUNAUTES : SUR LA CDE, SUR LES CAUSES ET CONSEQUENCES DES VIOLENCES SEXUELLES L’IMPORTANCE DE RAPPORTER DES CAS DE VIOLENCE SEXUELLE, ABUS DOMESTIQUE ET PROSTITUTION FORCEE IDENTIFIER SOIGNEUSEMENT LES FAMILLES ET LES STRUCTURES D’ACCUEIL DES ENFANTS SEPARES DE LEUR FAMILLE, POUR EVITER LA POSSIBILITE QUE LES ENFANTS SOIENT VICTIMES D’ABUS SEXUELS. ASSURER UN SUIVI ADEQUAT ET CONTINU POUR VEILLER AU BIEN ETRE DES ENFANTS. ASSURER QUE LES AUTEURS ET LES PERSONNES EN CHARGE DE LA PROTECTION DES ENFANTS SOIENT REDEVABLES DEVANT LA LOI. 48 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 8. INFORMER LA COMMUNAUTE SUR CES POS Aspects essentiels à prendre en compte Les procédures opérationnelles standard intégrales ne sont utiles que si la communauté peut avoir accès aux services et bénéficier des procédures et des pratiques qui ont été fixées. Lorsque les POS sont achevées, même aux premiers stades d'une situation d'urgence lorsque leur portée est limitée, leur mise en œuvre doit inclure la diffusion d'informations à la communauté et aux autres organisations humanitaires. La communauté doit plus particulièrement être informée: Des endroits où se rendre pour obtenir de l'aide (« points d’entrée » décrits à la section 5) Des services disponibles et des modalités d'accès à ces services de ce à quoi elle peut s'attendre, y compris des renvois potentiels, ainsi que des rôles, des responsabilités et des limites des différents acteurs des conditions de confidentialité Des activités de diffusion spéciales doivent être menées en direction des groupes de femmes, des écoles, des chefs de file religieux et autres chefs de file de la communauté. Illustrer les « points d’entrée » et fournir des informations simples sur les rapports et les renvois dans la ou les langues locales et/ou sous forme de représentation picturale. Rencontrer les groupes communautaires ainsi que les groupes de femmes, d'hommes, de filles et de garçons afin de leur communiquer des informations et de répondre à leurs questions. Il ne s’agit pas d'une campagne d'information unique. Les situations humanitaires se caractérisent par des mouvements de population constants, avec des personnes qui entrent et sortent régulièrement du site. C’est pourquoi les informations sur cette question importante et sur la manière de solliciter de l'aide doivent être fournies de manière continue. 8.1 Diffusion d'informations à la communauté Une assemblée générale regroupant les conseillers, villages/quartiers /fractions, les notabilités, les associations féminines, association des jeunes. Les leaders communautaires, les présidentes des femmes, les responsables religieux, les leaders coutumiers, les leaders jeunes sont informés. Ces informations sont diffusées pour toute la communauté à travers les radios communautaires, les crieurs publics et les porte en porte. Les conseillers et les leaders coutumiers mettent au point les méthodes, y compris les traductions. Les leaders coutumiers, sous l’ordre du chef de village/quartiers sont chargés de la diffusion continue des informations dans la communauté ainsi que les modalités de cette diffusion. 49 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 8.2 Diffusion de l’information à la communauté et aux autres prestataires des services La mise en œuvre des POS inclut la diffusion d’informations à la communauté et aux autres organisations qui travaillent avec les communautés. Les communautés seront informées : des endroits où se rendre pour obtenir de l'aide («points d’entrée») des services disponibles et des modalités d'accès à ces services de ce à quoi elle peut s'attendre, y compris des renvois potentiels, ainsi que des rôles, des responsabilités et des limites des différents acteurs des conditions de confidentialité 9. DOCUMENTATION, DONNEES ET SUIVI Aspects essentiels à prendre en compte Les agences de coordination sur la GBV (voir section 10, Coordination) sont chargées de veiller à l'existence d’une compilation et d’un rapport réguliers concernant les données non identifiantes relatives à des incidents de GBV; à ce que ce rapport soit discuté et analysé au sein du groupe de travail sur la GBV; et à ce qu'il soit diffusé aux principaux acteurs, y compris à la communauté et aux autorités locales. La compilation des données et les rapports sur elles sont souvent effectués par différentes organisations dans les différents sites d’un pays. En d'autres termes, il n'est peut-être pas réaliste ou approprié qu'une seule organisation soit chargée de toute la compilation des données sur la GBV dans tous les sites d’un même pays. Toutefois, les rapports établis dans les divers sites doivent si possible être similaires afin de permettre des comparaisons nationales et régionales des données. Conformément au principe de confidentialité, aucune information pouvant permettre d'identifier la survivante/victime, sa famille et l'agresseur ne doit figurer dans un rapport de données. Les Principes d'éthique et de sécurité recommandés par l'OMS pour la recherche, la documentation et le suivi de la violence sexuelle dans les situations d'urgence (WHO 2007) sont une ressource excellente pour aider à élaborer cette section des POS. Le suivi et l'évaluation des interventions sur la GBV impliquent beaucoup plus qu'une compilation et un suivi des données relatives à des incidents qui ont été déclarés. L'équipe inter institutions doit être consciente que les incidents rapportés ne représentent qu'une faible proportion des incidents réels de GBV qui peuvent se produire dans le site. Il est donc essentiel que l'équipe trouve, compile et suive des informations qualitatives sur la GBV. 50 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 9.1 Documentation des incidents rapportés Aspects essentiels à prendre en compte Les acteurs doivent s'entendre sur l'utilisation d'un formulaire standard pour documenter les informations et recueillir des données sur les incidents de GBV rapportés. Un formulaire recommandé et largement utilisé et/ou adapté dans les sites sur le terrain figure à l’Annexe 3 des Directives sur la GBV (2005). La consignation des incidents sur ce formulaire est faite à des fins de collecte de données; le formulaire n’est pas destiné à servir de fil directeur pour les entretiens. Il peut aussi être utilisé pour communiquer des informations lors de renvois en vue de services supplémentaires, mais uniquement lorsque des détails précis sur l'incident sont nécessaires (par exemple: pour des soins de santé, un appui psychologique ou des services juridiques/de protection) et uniquement avec l'autorisation de la survivante. Le formulaire de rapport d’incident doit être rempli de manière uniforme par toutes les personnes qui l'utilisent. Des orientations et une formation cohérentes doivent être fournies pour que tous les champs soient remplis de la même manière par toutes les personnes qui complètent ce document. De nombreux sites sur le terrain jugent plus efficace de limiter cette documentation à quelques organisations spécifiques (par exemple: acteurs de la santé, de l'appui psychosocial et de la protection) qui sont susceptibles d'avoir besoin des informations figurant sur le formulaire pour fournir des services et renseigner la survivante/victime quant aux renvois possibles. La collecte cohérente de données sur des incidents déclarés de GBV comprend aussi la consignation des types d'incident de GBV (figurant sur le formulaire de rapport d'incident) en utilisant les mêmes définitions des cas. L’Annexe 3 contient un modèle de liste de définition des cas ainsi qu'une discussion sur les considérations qui guident le choix de telles définitions. Il est utile d'affecter un sous-comité du groupe de travail sur la GBV à la rédaction d'une liste de définition de cas. Il importe également de souligner que les définitions de cas aux fins de la programmation sur la GBV dans les présentes POS ne constituent pas des termes juridiques. En fait, de nombreuses formes de GBV qui 51 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti nécessitent l'intervention d'acteurs humanitaires peuvent ne pas être considérées comme des délits criminels dans le site. Voir aussi section 3.2. Les personnes chargées de recueillir des informations auprès de la survivante/victime doivent être formées à la manière de remplir les formulaires et d'agir dans le respect des principes directeurs. Elles doivent s'acquitter de leurs responsabilités avec compassion, dans la confidentialité et en témoignant du respect à la survivante. La formation sur la manière correcte de remplir les formulaires de rapport d'incident doit notamment porter sur le choix de la définition de cas applicable à chaque incident déclaré de GBV. Les formulaires de rapport d'incident contiennent des informations extrêmement confidentielles et sensibles et ne peuvent être communiqués à autrui que dans certaines circonstances (voir section 5.3 sur le consentement et la communication d'informations). Les originaux des formulaires de rapport d'incident remplis et des formulaires de consentement doivent être conservés dans des armoires fermées à clé. Dans un camp, les armoires doivent être conservées dans le bureau, à l'extérieur du camp. Les formulaires de rapport d'incident seront remplis par du personnel formé des organisations suivantes : [indiquer la liste] 9.2 Gestion des données, incidents rapportés Comme il a été exposé ci-dessus, chaque incident de GBV rapporté sera consigné de manière cohérente et rapide. Conformément aux procédures de consentement définies dans les présentes POS (section 5.3), les données non identifiantes de ces rapports d'incidents seront transmises à l’agence de coordination [ou à une autre organisation; préciser laquelle], chargée d’établir un rapport mensuel [ou indiquer une autre fréquence] contenant les donnés non identifiantes relatives aux incidents rapportés, aux mesures prises et aux résultats dans tous les secteurs. Le rapport mensuel de données sur les incidents, qui contient des informations NON identifiantes sur des incidents spécifiques signalés, sera communiqué au groupe de travail sur la GBV. Le groupe comparera les rapports mensuels au fil du temps et analysera les 52 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti informations relatives aux incidents de GBV qui ont été rapportés, les résultats généraux, les considérations de sécurité, les questions de renvoi et de coordination, et d'autres facteurs. Ces informations serviront à améliorer en permanence les actions de prévention et de réponse. Le rapport sur les données doit mentionner avec précision les limites de ces données, dans la mesure où il s'agit uniquement d'informations sur les incidents ayant été spontanément rapportés, ce qui ne représente qu'une faible proportion des incidents réels de GBV qui peuvent se produire dans le site. Ce rapport doit comporter les éléments de données suivants: o Nombre d’incidents pour 10 000 personnes et par type d’incident (définition des cas) o Nombre ou pourcentage d’incidents (par type d’incident) en fonction: o du moment de la journée (matin, après-midi, soir, nuit) o de l’endroit de manière générale (sans oublier que la mention trop précise o d’un endroit peut permettre d'identifier une survivante) o de l'âge de la survivante, de son état civil ou d'autres informations o démographiques o de la relation entre l'agresseur et la survivante o du nombre d'agresseurs o de l'âge de l'agresseur et d'autres informations démographiques o des services reçus, des renvois effectués et des actions en attente des résultats. 9.3. Données qualitatives sur les risques et les incidents de GBV non rapportés Chaque secteur recueillera et analysera des informations qualitatives sur les incidents de GBV qui ne sont pas rapportés, en mentionnant notamment le résultat des discussions du groupe spécifique, les rumeurs d'incident de GBV, les zones jugées risquées ou les activités considérées comme suspectes par la communauté, et tout problème pouvant être identifié ou suspecté. Ces informations seront présentées et discutées lors de la réunion du groupe de travail sur la GBV et seront transmises aux agences de coordination sur la GBV. 53 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 9.4. INDICATEURS Au moins un indicateur de résultat pour la réponse et un indicateur pour la prévention sera élaboré, communiqué et suivi pour chaque secteur (santé, légal/justice, psychosocial et sûreté/sécurité, au minimum) et chaque fonction transversale (par exemple, coordination). Les diverses organisations peuvent suivre des indicateurs supplémentaires pour leurs propres programmation et suivi. Les indicateurs de cette section sont destinés aux secteurs/groupes sectoriels et aux fonctions et non pas aux organisations individuelles (Voir les Directives de l’IASC sur la GBV pour une liste de modèles d’indicateurs). Indicateurs, par secteur et par fonction: SECTEURS SANTE : Nombre de survivant (es) prises en charge par les intervenants médicaux JUSTICE : Nombre de survivant (es) ayant bénéficié d’assistance juridique et judiciaire PSYCHOSOCIALE : Nombre d’intervenants sociaux renforcés sur la prise en charge psychosociale des survivant (.e)s de VBG Nombre de survivant (.e) ayant bénéficié de prise en charge psychosociale SURETE/SECURITE : Nombre de survivant (.e) ayant bénéficié de prise en charge sécuritaire ou de protection Nombre de survivant (.e) reçu et référés vers d’autres services de prise en charge COMMUNAUTAIRE : Nombre de points focaux formés qui établissent un dialogue social permanent auprès de leurs communautés villageoises pour l’abandon de la pratique de l’excision et des autres formes de VBG, Nombre de points focaux formes qui orientent les survivant (.e) de VBG reçu vers d’autres services de prise en charge. FONCTIONS Suivi-Evaluation : Nombre de supervision trimestrielle de suivi du plan d’action effectuée 54 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Nombre de rapport élaborés et partages avec les acteurs Prévention Nombre de campagnes de sensibilisation effectuee a l’endroit de la populaton sur les VBG Nombre de seances de discussions communautaires organisees sur les VBG Coordination Nombre de cadre de concertation tenue entre les acteurs sur les questions de VBG Nombre d’actions conjointes entreprises sur les VBG 9.5. Rapport de suivi sur la GBV Les agences de coordination sur la GBV produisent un rapport écrit au moins trimestriel; qui est communiqué aux membres des groupes de travail sur la GBV et à d’autres instances travaillant dans le domaine des VBG. Le rapport de suivi comprend des données quantitatives sur les incidents de GBV rapportés et les résultats des cas, ainsi que les données qualitatives recueillies par les membres du groupe de travail sur la GBV. Le rapport définit les problèmes et les mesures prises pour y faire face. Voir format de format de rapport de suivi sur la GBV à Annexe 4. 10. COORDINATION 10.1 Mécanismes de coordination Les groupes de travail sur la VBG sont les agences de coordination pour la prévention et la réponse à la VBG. Ils peuvent être locaux (au niveau du camp ou du village), régionaux (au niveau du sous-bureau) ou national (au niveau de la capitale), chacun ayant ses tâches et ses responsabilités spécifiques. Les groupes de travail échangent leurs informations au moins une fois par mois en se transmettant les notes de réunions. Les questions et les problèmes qui nécessitent l’intervention d’un autre groupe de travail sont mentionnés dans ces notes. Le groupe de travail concerné prend les mesures nécessaires et fournit des informations de suivi. Tous les groupes sectoriels (ou secteurs; par exemple: santé, services communautaires, protection, gestion du camp, droits de l’homme, juridique/judiciaire, sécurité/police, etc.) définissent leurs responsabilités respectives de prévention et de réponse à la violence sexuelle, et les modalités de liaison avec le groupe de travail sur la VBG et la ou les agences de coordination sur leur site. 55 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Chaque secteur et chaque organisation nommera, avec soin et rigueur, un point focal qui représentera le secteur et/ou l’organisation dans la mise en œuvre des actions de prévention et de réponse à la VBG (« points focaux sur la VBG »). Tous les membres du groupe de travail sur la VBG sont chargés d’assurer une action multisectorielle et de participer aux interventions de VBG dans leur site. Le diagramme ci-dessous illustre les relations entre les groupes de travail locaux, régionaux et national (les flèches indiquent les communications): Mettre après 10.2. Agences de coordination Une fois que les groupes de travail sur la VBG sont formés, ils choisissent une agence de coordination. L'hypothèse ici est que souvent, les groupes sur la VBG se constituent, même en tant qu’organes informels, avant qu’une « agence de coordination » soit désignée. Les groupes composés des principaux acteurs engagés et intéressés sont ceux qui sont les mieux à même de décider qui, parmi eux, constituerait l'agence de coordination la plus appropriée. Les agences de coordination sont choisies par les membres du groupe de travail et désignées au niveau local, régional et national. Elles peuvent être un organe de l’ONU, une ONG nationale ou internationale, une instance gouvernementale ou une autre instance représentative possédant des connaissances et des capacités suffisantes pour remplir ce rôle et investie de l'autorité requise. 10.3. Groupe de travail sur la GBV au niveau local/du village/du camp L’agence de coordination locale sur la GBV est le Conseil de village ou la Coordination des Chefs de quartiers. Les réunions se dérouleront tous les trois mois. Les participants comprennent, au minimum, les acteurs communautaires les plus pertinents sur la GBV (santé, soutien psychosocial, sécurité/protection et juridique). Des chefs de file/groupes communautaires au fait des choses, concernés et impliqués peuvent également Participer; Cinquante pourcent (50%) au moins des représentants de la communauté doivent être des femmes. Cette réunion est un lieu où partager les informations ne permettant pas d’identifier la survivante et est coordonnée par le chef de village ou le coordinateurs des chefs de quartiers pour: analyser les informations/données sur la VBG, y compris les informations qualitatives ainsi que les données quantitatives et non identifiantes de l’incident de GBV élaborer des stratégies de prévention ciblées identifier, discuter et résoudre les problèmes ou combler les lacunes spécifiques dans la prévention et la réponse à la VBG (y compris concernant les besoins de formation et de sensibilisation et les questions de politique plus larges) 56 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti discuter et prévoir des moyens de travailler avec d’autres secteurs et groupes afin de planifier, d’échanger des informations et de résoudre des problèmes avec d’autres secteurs et groupes partager les informations sur les activités et coordonner les interventions. Le Conseil de village ou la Coordination des Chefs de quartiers préparera l’agenda, programmera et présidera les réunions, et distribuera les notes à tous les participants et aux groupes de travail régionaux et national sur la VBG. L'agence de coordination assurera le suivi avec les acteurs locaux et les autres groupes de coordination, ainsi qu'avec les groupes de travail régionaux et national sur la VBG concernant les questions à examiner et les mesures à prendre identifiés par le groupe de travail local sur la VBG. 10.4. Groupe de travail sur la VBG au niveau régional Le groupes de travail national VBG est mis en place depuis Avril 2012 et dirigé par UNFPA et codirige par UNICEF à Bamako. Le groupe de travail régional sur la VBG pour Kayes est dirigé par UNICEF sous la Coordination de la DRPFEF et fournit aux groupes de travail locaux de la région sur la VBG des mesures au niveau de l’appui, du plaidoyer et de la résolution des problèmes. Ce groupe: étudie et commente les notes de réunions et les rapports de suivi sur la VBG fournis par les groupes de travail locaux sur la VBG – il s’agit de rapports qui ne contiennent PAS d’informations permettant d’identifier des personnes ou des incidents identifie les informations, besoins, problèmes et succès régionaux fournit une assistance logistique, administrative, technique, politique et en matière de plaidoyer aux groupes de travail locaux sur la VBG en fonction des besoins renvoie les questions de politique et autres questions de plus grande portée au groupe de travail national sur la VBG. L’UNICEF et la DRPFEF prépareront l’agenda, programmeront et présideront les réunions, et distribueront les notes à tous les participants, aux groupes de travail locaux de la région sur la VBG, aux autres groupes de travail régionaux sur la GBV et au groupe de travail national. L'agence de coordination assurera le suivi avec les groupes de travail locaux et/ou nationaux sur la VBG en fonction des besoins sur les questions à examiner et les mesures à prendre. L’agence de coordination régionale sur la VBG de Kayes est l’UNICEF et le co-lead est la DRPFEF. Un Groupe de travail sur la VBG existe avec comme membre les structures étatiques, la société civile, les organisations communautaires. 10.5. Groupe de travail national sur la GBV La coordination nationale doit assurer un ensemble d'interventions coordonnées avec Cohérence au niveau du pays. Le groupe de travail national sur la VBG se tient informé des activités du terrain par les rapports et les notes des réunions provenant des groupes de travail locaux et régionaux sur la VBG. Il discute de l'exécution et de la coordination du point de vue 57 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti national, et fournit aux groupes de travail locaux et régionaux sur la VBG des mesures et un plaidoyer au niveau de l’appui, de la résolution des problèmes et de la politique. 9.6 Réunions de gestion des cas Aspects essentiels à prendre en compte Les réunions de gestion des cas sont des réunions qui comptent un nombre restreint de participants et se tiennent à huis clos, et où l'on discute d'informations extrêmement sensibles. La survivante doit consentir à ce que les informations la concernant soient communiquées à tous les participants à ces réunions. Ceux-ci doivent donc être invités; il ne s’agit pas de réunions ordinaires ouvertes aux « principaux acteurs ». Les réunions de gestion des cas font en général appel aux principaux acteurs psychosociaux/de la GBV et aux points focaux sur la santé, avec notamment une représentation des groupes de femmes participant à la réponse psychosociale ou sanitaire. Il est souvent nécessaire et approprié d'inviter des personnes de la sécurité, de la protection, de l'éducation, de la justice ou d’autres secteurs en fonction des besoins. Le responsable désigné du cas organise ces réunions, veille à ce que la survivante ait autorisé la communication d'informations et tient cette dernière informée. Une réunion mensuelle (ou selon l’urgence) sera tenue dans chaque lieu pour examiner les cas individuels rapportés, les mesures prises, le suivi requis, et les résultats obtenus. La priorité consiste à traiter tous les problèmes de protection immédiate et à coordonner les actions de réponse pour chaque cas individuel. Conformément aux principes directeurs, les cas individuels ne seront pas discutés dans cette réunion que si la survivante/victime, parent ou tuteur a donné son consentement éclairé (sans restriction) à ce que les informations la concernant soient communiquées aux organisations qui participent à la réunion. En l’absence d’un tel consentement le cas individuel ne doit pas être discuté dans cette réunion. A la place il convient d’organiser une réunion séparée, plus restreinte composée des seules acteurs autorisés à recevoir/partager les informations sur une survivante particulière. Les informations communiquées lors de cette réunion sont strictement confidentielles et mettront l’accent sur les mesures qui ont été prises et sur celles qui sont nécessaires. Les échanges d’informations ne doivent porter que sur les informations pertinentes et ne doivent pas comporter de détails personnels et non pertinents sur la survivante/victime ou l’incident. Il incombe à tous les participants à la réunion de veiller à ce que la dignité de la survivante soit respectée et la confidentialité maintenue et à ce que seul soit discuté les informations nécessaires pour résoudre des problèmes et coordonner les mesures. Les participants comprendront : - Les acteurs intervenant dans le domaine des VBG au niveau régional - Le groupe de travail intervenant sur la VBG au niveau local/village/communauté rurale. 58 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 11. PAGE DE SIGNATURE POUR LES PARTICIPANT (E)S Toutes les agences participantes et les groupes de réfugié(e)s mentionné(e)s dans le document attestent, par leur signature, leur engagement envers les POS. Nous, soussignés, en tant que représentant (e)s de nos organisations respectives, acceptons de nous engager à: respecter les procédures et les directives énoncées dans le présent document; remplir notre rôle et assumer nos responsabilités visant à prévenir et à répondre à la VBG; fournir un exemplaire de ce document à tout membre du personnel qui entre dans nos organisations investi de responsabilités en matière de VBG afin que ces procédures continuent d'être suivies au-delà du terme du contrat de membres du personnel; Enumérer ici toutes les organisations/tous les groupes qui ont participé à l'élaboration de cette POS. Nom de l’organisation ou du groupe Date Siganture 59 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti ANNEXES : Annexe 1 : ‘‘Droits de l’homme et assistance médicale des victimes de viol’ Extrait de ‘Gestion Clinique des Victimes de Viol’, OMS, UNHCR, UNFPA, 2005) Le viol est à la fois une forme de violence sexuelle, un problème de santé publique et une violation des droits de l’homme. Le viol en temps de guerre est reconnu au niveau international comme un crime de guerre et un crime contre l’humanité mais il est également considéré comme une forme de torture et dans certaines circonstances comme un génocide. Toutes les personnes y compris les victimes de violences sexuelles, qu’elles soient réelles ou potentielles, ont droit à la protection et au respect des droits de l’homme, tels que le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, le droit à la protection contre la torture et les traitements inhumains, cruels et dégradants ainsi que le droit à la santé. Les gouvernements sont tenus par la loi de prendre toutes les mesures appropriées pour empêcher les violences sexuelles et garantir que des services de santé de qualité capables de répondre à la violence sexuelle soient disponibles et accessibles à tous. Les prestataires de soins doivent respecter les droits de l’homme des victimes de viol. Droit à la santé : Les victimes de viol et d’autres formes de violence sexuelle ont le droit de recevoir des services de santé de bonne qualité, y compris des services de santé reproductive pour gérer les conséquences physiques et psychologiques de la violence sexuelle dont la prévention et la gestion des IST et de la grossesse. Il est essentiel que les services de santé ne «victimisent» pas à nouveau les personnes victimes de viol. Droit à la dignité humaine : Les personnes victimes de viol doivent recevoir un traitement conforme à la dignité et au respect que celles-ci sont en droit de recevoir en tant qu’êtres humains. Dans le cadre des services de santé, ce droit à la dignité se traduit au minimum par un accès équitable à une assistance médicale de qualité, par un respect de l’intimité du patient et de la confidentialité des informations médicales, par l’information des patients et l’obtention de leur accord avant toute intervention médicale et par un environnement clinique contrôlé. Par ailleurs, les services de santé doivent être assurés dans la langue maternelle de la victime ou bien dans une langue qu’elle comprend. Droit à la non-discrimination : Les lois, politiques et procédures liées à l’accès aux services ne doivent pas discriminer une personne victime de viol, du fait de sa race, de son sexe, de sa couleur, de ses origines 60 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti sociales ou de sa nationalité. Les prestataires ne doivent pas par exemple refuser d’aider les femmes appartenant à un groupe ethnique particulier. Droit à l’auto-détermination : Les prestataires ne doivent pas forcer ni pousser les victimes à subir un examen ou faire l’objet d’un traitement contre leur gré. Le fait de recevoir une assistance médicale et un traitement (par exemple, la contraception d’urgence et l’avortement si la loi le permet) est un choix personnel qui ne peut être décidé que par la victime. Dans ce cas, il est essentiel que la victime soit bien informée pour lui permettre de prendre une décision en connaissance de cause. Les victimes ont également le droit de décider si et par qui elles souhaitent être accompagnées lors de leur information, de leur examen ou dans le cadre d’autres services. Ces choix doivent être respectés par le prestataire de soins. Droit à l’information : Chaque patient doit être informé personnellement. Par exemple, si une femme est enceinte suite à un viol, le prestataire de soins doit discuter avec elle de toutes les options dont elle dispose légalement (par exemple, l’avortement, la garde de l’enfant, l’adoption). L’ensemble des choix doit être présenté indépendamment des croyances personnelles du prestataire de sorte que la victime puisse prendre une décision en connaissance de cause. Droit au respect de la vie privée : Un environnement propice au respect de l’intimité de la personne victime de viol doit être mis en place. Outre la personne accompagnant la victime à sa demande, seules les personnes dont l’implication est nécessaire pour prodiguer les soins doivent être présentes pendant l’examen et le traitement médical. Droit à la confidentialité : Toutes les informations médicales et sur l’état de santé des victimes doivent être gardées confidentielles et ne doivent pas non plus être divulguées aux membres de leur famille. Le personnel de santé peut divulguer les informations sur la santé de la victime uniquement aux personnes devant être impliquées dans l’examen et le traitement médical ou bien avec l’accord explicite de la victime. En cas d’inculpation par la police ou d’autres autorités, les informations pertinentes de l’examen devront être transmises. Les prestataires de soins en collaboration avec les agents des autres secteurs peuvent jouer un rôle au sein de la collectivité dans son ensemble et ce en identifiant et préconisant des actions de prévention 61 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti contre le viol et les autres formes de violence sexuelle ainsi qu’en promouvant et protégeant les droits des victimes. Le manque de reconnaissance du viol comme problème de santé et la non-application des lois contre le viol empêchent tout réel progrès vers l’égalité entre les sexes. 62 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Annexe 2 : Termes de référence du groupe de travail sur les violences basées sur le genre Le groupe de travail sur les violences basées sur le genre a été créé dans le cadre du cluster Protection. Il s’agit d’un organe de coordination mis en place pour renforcer et améliorer les efforts et les activités des différentes parties prenantes dans le cadre de la prévention et la prise en charge des violences basées sur le genre (VBG) dans le pays. Objectifs Coordonner les interventions, collecter les informations et analyser les données sur les VBG en Guinée ; Appuyer la mise en place d’un système de prévention et de prise en charge intégrée des violences basées sur le genre en créant une synergie d’actions et de référencement entre les différents acteurs ; Contribuer au renforcement de la qualité des interventions en matière de lutte contre les violences basées sur le genre ; Contribuer à l’élaboration de la cartographie des intervenants ; Contribuer au renforcement des capacités des intervenants. Définitions Afin d’avoir une compréhension commune par les membres du groupe de travail, les violences basées sur le genre (VBG) ou violence sexiste seront définies comme tout acte nuisible, préjudiciable perpétré contre le gré d’une personne, et ou est basé sur les différences socialement prescrites entre hommes et femmes. Les actes de VBG enfreignent et violent un certain nombre de droits humains universels protégés par les conventions et les instruments normatifs internationaux. Les VBG prises en charge par le groupe de travail (GT) incluent les violences sexuelles et physiques perpétrées dans la famille, la communauté et/ou tolérées par l’Etat. Les typologies non exhaustives des VBG sont les suivantes : violences sexuelles, exploitation et esclavage sexuels, violence domestique, la traite et le trafic à but sexuel, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel en milieu de travail, les mariages précoces et forcés. Résultats attendus : les interventions, la collecte et l’analyse des informations et données sur les VBG sont coordonnées au Mali; la mise en place d’un système de prévention et de prise en charge intégrée des violences basées sur le genre en créant une synergie d’actions et de référencement entre les différents acteurs est appuyé le renforcement de la qualité des interventions en matière de lutte contre les violences basées sur le genre est amélioré 63 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti la carte de référence pour la prise en charge des survivants de VBG est élaboré et diffusée le renforcement des capacités des intervenants est assure. Rapports : Faire un rapport au cluster protection et le transmettre aux membres du GT. Transmettre les procès-verbaux des réunions aux membres du GT. Membres du groupe de travail Afin d’assurer une approche holistique et multi sectorielle dans la prévention et la réponse aux VBG, les organismes et départements suivants seront invités à participer au groupe de travail : ONGs nationales et internationales qui interviennent (prévention et prise en charge) dans le domaine des VBG ; Agences du Système des Nations Unies ; Bailleurs de fonds ; Représentants du Gouvernement. Responsabilités du Groupe de travail Assurer les évaluations des besoins dans le secteur et l’analyse des priorités ; Assurer la planification et le développement des stratégies ; Assurer l’application des standards et des politiques sur les VBG ; Faire un plaidoyer pour la mobilisation des ressources pour les VBG ; Conduire les formations pour assurer la qualité des interventions ; Mettre en place un système de collecte et d’analyse des données ; Faciliter l’identification des cas de violences. Présidence et Secrétariat du GT : UNICEF Organiser les réunions et diffuser les rapports ; S’assurer que les acteurs potentiels participent aux réunions ou reçoivent les informations nécessaires. Le lead est l’agence du dernier recours. Vice-présidence du GT : Direction Régionale de la Famille Promotion Enfant et Femme et de l’Enfant La vice-présidente assiste le président dans ses responsabilités et dans la coordination des réunions. 64 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Membres Participer régulièrement et activement aux réunions du GT ; Partager les informations sur la situation des VBG et les activités menées Participer à la mise en oeuvre du plan de travail du GT ; Utiliser les standards adoptés par le GT dans la programmation des activités. Confidentialité Les informations individuelles relatives aux incidents sur les VBG ne sont pas partagées pendant les réunions du GT, dans l’intérêt des victimes. Elles ne doivent pas non plus être discutées ni partagées par email par les membres du groupe. Ces informations pourront cependant être partagées en bilatéral avec les intervenants spécialisés en se basant sur les POS (Procédures Opérationnelles Standards). Calendrier et lieu des réunions : Une réunion est prévue un mercredi sur deux à 15 heures au bureau de …….. En cas d’urgence, une réunion extraordinaire peut être programmée. L’agenda des réunions doit être transmis 3 jours au minimum aux membres du GT pour leur permettre de réagir. 65 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Annexe 3 : Formulaires et documents utilisés dans cette situation 66 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti CANEVA DE RAPPORTAGE MENSUEL DES CAS DE VBG 1. 2. 3. 4. Tendances générales des VBG du mois de …. Pévention et réponse humanitaire à la VBG Activités VBG en cours et planifié pour le mois de..... Matrice des données des VBG du mois de...... Types de VBG Victimes Régions Cas pris en charge Total Viols Violences physi.1 Violences verbales2 Violence Violences s psycho3 socioécono4 PTN5 Sexe F H Age <18 Médi c psyc ho Econ o >18 Kayes Koulikoro Sikasso Ségou Mopti Tombouctou Gao Kidal Bamako TOTAUX 1 Coups et blessures volontaires; Séquestration; Autres brutalités physiques Injures; Insultes et autres propos humiliants ou blessants 3 Enlèvement ou menace sur les enfants ; dénigrement ; Imposition ou interdiction de comportements ou attitudes; chantage 4 Refus d’accès aux ressources ; confiscation de biens et matériels, privation de libertés publiques (droit de vote, réunion, etc.), absence de liberté de mouvement 5 Pratiques traditionnelles néfastes : Mutilations Génitales Féminines (MGF) ; mariage précoce; mariage forcé ; répudiation; sororat et lévirat 2 Jurid Sous Cluster VBG NOTIFICATION DE CAS DE VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE MOIS DE …………………………/ANNEE Céliba-taire Divor-cé -e- Veuve -f- Statut Marié -e- Sexe Date de N° l'Incide nt Age Profil de la victim e Caractères Types de prise en charge apportés à la Nom et de la victime prénom violence victime, DescriAutres contact ption de Descriptio informations (sohaita la jugées n de l'état ble violence nécessaire à de la Sani JuriAide Indiv- Colle Psycho Héberg mais subie noter victime diqu Éconoiduel ctif -social e-ment non (psychotaire e mique exigée) social et sanitaire) 1 2 4 5 6 7 8 9 10 11 68 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 Types de violences basées sur le genre les plus courants Violences sexuelles: Viol et tentative de viol; Exploitation sexuelle/Proxénétisme; Harcèlement sexuel; Inceste; Pédophilie; Attouchements Violences physiques: Coups et blessures volontaires; Séquestration; Autres brutalités physiques Violences verbales: Injures; Insultes et autres propos humiliants ou blessants Violences psychologiques: Enlèvement ou menace sur les enfants ; Dénigrement ; Imposition ou interdiction de comportements ou attitudes; chantage Violences socio-économiques: Refus de scolarisation; Refus d’accès aux ressources ; Privation de libertés publiques (droit de vote, réunion, etc.) Pratiques traditionnelles néfastes: Mutilations Génitales Féminines (MGF) ; Mariage précoce; Mariage forcé ; répudiation; Sororat et lévirat 69 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Outil de classement de la violence basée sur le genre1 A utiliser avec le Système de gestion interorganisations des informations sur la violence basée sur le genre (IMSVBG) La communauté humanitaire n’est pas en mesure de recueillir, de classer et d’analyser les informations sur la Violence basée sur le genre (VBG) de manière à pouvoir produire des statistiques comparables. Aujourd’hui, il est quasi impossible de compiler et d’analyser les données recueillies par différents programmes et dans différentes zones de terrain. Cette question ne peut être résolue sans adopter une nouvelle approche de classification des types de VBG. Pour traiter ce problème, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l’International Rescue Committee (IRC) et le Haut Commissariat deNations Unies pour les réfugiés (HCR) ont mis au point un nouvel outil de classification de la VBG strictement destiné à permettre de standardiser la collecte des données relatives à la VBG chez l’ensemble des prestataires de services VBG. Voici les critères qui ont été établis pour mettre au point les six types de VBG de cet outil de classification : Formes universellement reconnues de violence basée sur le genre S’excluent l’une l’autre (ne se recoupent pas) Axées sur l’acte de violence spécifique ; séparées du motif de l’acte ou du contexte dans lequel celui-ci a été commis Chacune des définitions ci-dessous se rapporte au concept de consentement.2 Le consentement désigne le choix éclairé d’accepter librement et volontairement quelque chose. Il n’y a pas de consentement lorsque l’accord est obtenu par : L’usage de menaces, de force ou autres formes de coercition, l’enlèvement, la fraude, la manipulation, la tromperie ou la déformation La menace de privation d’un avantage auquel la personne a déjà droit, ou La promesse d’un avantage. Six principaux types de VBG.3 Les six principaux types de VBG ont été créés pour permettre la collecte de données et l’analyse de statistiques sur la VBG. 4 Ils ne devraient être employés qu’en rapport avec la VBG, même si certains peuvent s’appliquer à d’autres formes de violence qui ne sont pas basées sur le genre. 1. Viol : pénétration vaginale, anale ou buccale sans consentement (même superficielle), à l’aide du pénis ou d’une autre partie du corps. S’applique également à l’insertion d’un objet dans le vagin ou l’anus. 2. Agression sexuelle : toute forme de contact sexuel sans consentement ne débouchant pas ou ne reposant pas sur un acte de pénétration. Entre autres exemples : les tentatives de viol, ainsi que les baisers, les caresses et les attouchements non désirés aux parties génitales ou aux fesses. Les MGF/E sont un acte de violence qui lèse les organes sexuels ; elles devraient donc être classées dans la catégorie des agressions sexuelles. Ce type d’incident n’englobe pas les viols (qui consistent en un acte de pénétration). 3. Agression physique : Violence physique n’étant pas de nature sexuelle. Entre autres exemples : coups, gifles, strangulation, coupures, bousculades, brûlures, tirs ou usage d’armes, quelles qu’elles soient, attaques à l’acide ou tout autre acte occasionnant des douleurs, une gêne ou des blessures. Ce type d’incident n’englobe pas les MGF/E. 4. Mariage forcé : Mariage d’une personne contre sa volonté. 5. Déni de ressources, d’opportunités ou de services : déni de l’accès légitime à des ressources/actifs économiques ou à des opportunités de subsistance, et à des services éducatifs, sanitaires ou autres services sociaux. On parle de déni de ressources, d’opportunités et de services, par exemple, lorsqu’on empêche une 70 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti veuve de recevoir un héritage, lorsque les revenus d’une personne sont confisqués de force par son compagnon intime ou un membre de sa famille, lorsqu’une femme se voit interdire l’usage des moyens de contraception, lorsqu’on empêche une fille d’aller à l’école, etc. Les cas de pauvreté générale ne devraient pas être consignés. 1 L’Outil de classification de la VBG a été créé dans le cadre du projet IMSVBG, lancé en 2006 par OCHA, le HCR et l’IRC. Tout au long du projet, l’équipe mondiale de l’IMSVBG s’est aidée des conseils techniques du Sous‐groupe de travail sur l’égalité des sexes et l’action humanitaire du Comité permanent interorganisations (IASC). 2 De nombreuses lois fixent l’âge du consentement. Ces paramètres juridiques ne s’appliquent pas aux types de VBG proposés pour ce système. Pour les besoins de l’IMSVBG, le terme « enfant » désigne toute personne ayant survécu à la violence basée sur le genre et qui était âgée de moins de 18 ans au moment des faits. 3 Les définitions de cas employées dans le contexte des programmes de lutte contre la VBG ne correspondent pas forcément aux définitions juridiques utilisées dans les lois et les politiques nationales. De nombreuses formes de VBG peuvent ne pas être considérées comme des crimes, et les définitions et termes juridiques varient grandement d’un pays ou d’une région à l’autre. 4 Plusieurs ressources ont été utilisées pour la préparation de ce document. Avant tout, les Directives de l’IASC sur les interventions menées dans le domaine de la violence basée sur le genre en contexte humanitaire, et Violence sexuelle et basée sur le genre contre les réfugiés, les rapatriés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, Directives de prévention et d’intervention (HCR). 5 L’ordre n’a PAS été établi pour exprimer la « valeur » sous-entendue des types de VBG (ex : le viol est plus grave que le mariage forcé). 6. Maltraitances psychologiques / émotionnelles : Infliction de douleurs ou de blessures mentales ou émotionnelles. Entre autres exemples : menaces de violence physique ou sexuelle, intimidation, humiliation, isolement forcé, poursuite, harcèlement verbal, attention non souhaitée, remarques, gestes ou écrits de nature sexuelle et/ou menaçants, destruction de biens précieux, etc. Explication : Tout cas de VBG peut souvent englober plusieurs formes de violence (par exemple, si une femme est violée, battue et soumise à des maltraitances psychologiques pendant le déroulement d’un incident). Le registre des incidents ne peut prendre en compte qu’un seul type de VBG par incident. Pour assurer que les données soient valides et statistiquement comparables, tous les utilisateurs de l’IMSVBG doivent employer la même méthode pour déterminer comment classer un incident donné en fonction du type de VBG survenu au cours de cet incident. Les types de VBG sont répertoriés dans un ordre particulier pour assurer la compatibilité statistique des données.5 Les instructions ci-dessous nous permettent de déterminer par élimination le type d’incident le plus précis, à choisir pour classer un incident déclaré. 1 2 3 Instructions d’utilisation de l’Outil de classification de la VBG Pour déterminer à quel type de VBG correspond l’incident qui vous est rapporté par le/la survivant(e), posez-vous dans l’ordre les questions suivantes. Si la réponse à une question est « non » en fonction de la description de l’incident déclaré, passez à la question suivante dans la liste. Arrêtez-vous à la première question dont la réponse est « oui » en fonction de la description de l’incident déclaré. Le type de VBG qui correspond à cette question devrait être choisi pour classer l’incident.6 Seuls sont consignés dans l’IMSVBG les incidents directement déclarés par le/la 71 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti survivant(e) (ou par le tuteur du/de la survivant(e) lorsque celui-ci ou celle-ci est un(e) enfant ou n’est pas capable de déclarer l’incident en raison d’un handicap) dans le contexte de la prestation de services. Dès lors, un incident ne devrait pas être consigné pour les besoins de l’IMSVBG si la victime est déjà morte au moment de la déclaration des faits.7 1. Y a-t-il eu pénétration au cours de l’incident déclaré ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Viol ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 2. Y a-t-il eu un contact sexuel non-désiré au cours de l’incident signalé ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Agression sexuelle ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 3. Y a-t-il eu une agression physique au cours de l’incident signalé ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Agression physique ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 4. L’incident était-il un cas de mariage forcé ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Mariage forcé ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 5. Y a-t-il eu un déni de ressources, d’opportunités ou de services au cours de l’incident signalé ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Déni de ressources, d’opportunités ou de services ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 6. Y a-t-il eu des violences psychologiques / émotionnelles au cours de l’incident signalé ? Si oui � classez la VBG dans la catégorie « Maltraitances psychologiques / émotionnelles ». Si non � passez au type de VBG suivant dans la liste. 7. L’incident signalé est-il un cas de GBV ? Si oui � Recommencez à la question n°1 et tentez de déterminer de nouveau le type de VBG (si vous avez tenté de classer la VBG à plusieurs reprises, demandez l’aide de votre superviseur ou de votre personne contact IMSVBG) Si non � classez la violence dans la catégorie « Hors VBG » 6 Par exemple, selon ce système, si une femme déclare avoir été à la fois battue par son mari et forcée à avoir des rapports sexuels avec lui, l’incident devrait être classé dans la catégorie « viol ». 7 Cette règle a été établie pour éviter que des incidents soient déclarés par des tierces personnes hors du contexte de la prestation de services. Les prestataires de services sont encouragés à saisir dans leurs notes de cas toutes les informations pertinentes communiquées par le/la survivant(e) concernant l’incident pour les besoins de la gestion des cas et de la prestation de services. Le type d’informations à recueillir et à noter peut différer d’un service à l’autre. Les catégories d’incidents suivantes n’ont pas été incluses parmi les principaux types de VBG. Elles peuvent toutefois être analysées indirectement. 72 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 1. Violences infligées par le partenaire intime (souvent désignées sous le nom de « violences domestiques ») 2. Sévices sexuels infligés aux enfants 3. Mariage précoce 4. Exploitation sexuelle / sexe transactionnel 5. Esclavage sexuel 6. Pratiques traditionnelles préjudiciables Explication : 1. Les violences infligées par le partenaire intime sont définies par la relation entre l’auteur des violences et sa victime, et peuvent englober différentes formes de violence (viols, agressions sexuelles, agressions physiques, violences psychologiques/émotionnelles), ce qui peut donner lieu à des irrégularités dans le constat des incidents. En fonction du type d’incident et de la relation entre la victime et son agresseur, on peut déterminer et analyser quels incidents ont eu lieu dans le contexte d’une relation entre partenaires intimes. TYPE DE VBG AGRESSEUR ACCUSE Viol Agression sexuelle Agression physique Déni de ressources Maltraitances psychologiques / émotionnelles + CONTEXTE DU CAS Partenaire intime / Expartenaire = Violences infligées par le partenaire intime 2. Les sévices sexuels infligés aux enfants sont définis par l’âge de la victime ; ils englobent différentes formes de violences sexuelles, ce qui peut donner lieu à des irrégularités dans le constat des incidents. En fonction de deux types d’incidents (agression sexuelle et viol) et de l’âge de la victime, il est facile de déterminer quels incidents déclarés sont des cas de sévices sexuels infligés aux enfants. TYPE DE VBG Viol Agression sexuelle AGRESSEUR ACCUSE + Tous types AGE DU/DE LA SURVIVANT(E) + Enfant = CONTEXTE DU CAS Sévices sexuels infligés aux enfants 3. Le mariage précoce est défini par l’âge de la victime au moment du mariage forcé. En fonction de l’incident et de l’âge de la victime, il est facile de déterminer quels incidents déclarés constituent des cas de mariage précoce. TYPE DE VBG Mariage + forcé AGRESSEUR ACCUSE Tous types + AGE DU/DE LA SURVIVANT(E) Enfant = CONTEXTE DU CAS Mariage précoce 73 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti 4. Les cas potentiels d’exploitation sexuelle et de sexe transactionnel sont définis par la relation de pouvoir entre la victime et son agresseur, ainsi que par les circonstances de l’incident (et non par l’acte de violence en lui-même, à savoir le viol ou l’agression sexuelle), ce qui peut donner lieu à des irrégularités dans le constat des incidents. Le Registre des incidents contient une colonne dans laquelle on peut répondre « oui / non » à la question « de l’argent, des biens, des avantages et/ou des services ont-ils été échangés dans le contexte de l’incident déclaré ? », ce qui peut permettre de savoir si les violences sexuelles rapportées relèvent de l’exploitation. 5. Les cas potentiels d’esclavage sexuel sont définis par les circonstances dans lesquelles de multiples actes et différentes formes de violence sexuelle sont commis sur une période de temps. Le Registre des incidents ne prend en compte les incidents qu’un par un. Il contient néanmoins une colonne permettant d’indiquer si l’acte a été perpétré alors que la victime était : a) transportée de force (dans le cadre du trafic) ; b) enrôlée de force dans un mouvement armé (conscription forcée) ; c) détenue contre sa volonté, enlevée ou kidnappée. 6. Les pratiques traditionnelles préjudiciables sont définies par les valeurs sociales, culturelles et religieuses locales observées là où a eu lieu l’incident. Pour distinguer les actes de VBG qui constituent des pratiques traditionnelles préjudiciables propres au contexte dans lequel ils ont eu lieu, le formulaire standard d’admission et d’évaluation initiale contient une question permettant d’indiquer si la VBG constituait un type de pratique traditionnelle préjudiciable. Les réponses doivent être adaptées au contexte local, ce qui permettra de classer l’incident parmi un maximum de quatre types de pratiques traditionnelles préjudiciables observées dans ce contexte. Le Registre des incidents pourra quantifier le nombre de cas où la question relative aux pratiques traditionnelles préjudiciables aura été marquée d’un « oui » ou d’un « non » et la fréquence de chaque type adapté au contexte. TYPE DE VBG AGRESSEUR PRESUME Tous types + Tous types + Agression sexuelle + Tous types + PRATIQUE TRADITIONNELLE PREJUDICIABLE ? Oui – Rapt de la fiancée MGF/E CONTEXTE DU CAS = = Pratique traditionnelle préjudiciable Pratique traditionnelle préjudiciable 74 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti TEXTE TYPE : Obtention du consentement/de l’assentiment éclairé d’un(e) enfant bénéficiaire Bonjour [nom du/de la bénéficiaire]. Je m’appelle [nom de l’employé] et je suis là pour t’aider. Je suis travailleur social pour [nom de l’organisme] et mon rôle consiste à aider les enfants et les familles qui rencontrent des difficultés. De nombreux enfants bénéficient de nos services. La première chose que nous allons faire, c’est de discuter de ce qui t’es arrivé(e). Cette discussion va m’aider à en savoir plus sur ta situation, pour pouvoir te donner des informations sur les services disponibles, et t’aider entrer en contact avec ces prestataires de services. Les services de gestion des cas t’aideront notamment à accéder [ajouter une description des services disponibles, par exemple les services médicaux, psychosociaux, judiciaires et de protection dans votre communauté]. Il y a peu de risques associés aux services de gestion des cas [citer les risques spécifiques à votre contexte local/programme]. Il est important que tu saches que tout ce que tu me diras restera confidentiel, même les notes que je prendrai pendant la gestion des cas. Cela veut dire que je ne répéterai à personne ce que tu me diras, et que je ne partagerai aucune information sur ton cas, sauf si tu me le demandes, ou si je suis obligé(e) de partager ces informations parce que tu es en danger. Je ne pourrai peut-être pas garder toutes les informations pour moi, et je vais t’expliquer pourquoi. Je devrai partager les informations que tu me donneras dans les situations suivantes : • si je m’aperçois que tu cours un grave danger, je devrai en informer [insérer ici le nom de l’organisme concerné] ; • si tu me dis que tu as l’intention de te blesser gravement, je devrai le dire à tes parents, ou à un autre adulte de confiance. Si tu me dis que tu as l’intention de blesser quelqu’un gravement, je devrai le signaler. Ces problèmes ne pourront pas rester entre toi et moi ; [expliquer les exigences relatives à l’obligation de signalement, telles qu’elles s’appliquent dans votre contexte local] ; • ajouter les éventuelles autres exceptions au principe de confidentialité. Par exemple, dans les cas de violence et d’exploitation sexuelle impliquant des employés des Nations Unies ou d’ONG] • s’il y a une autre personne ou organisation qui peut te fournir l’assistance dont tu as • besoin, et si tu m’autorises à lui donner des informations sur ton cas. Nous reparlons de ça plus tard au cours de cette conversation. Pour résumer, nous ne prendrons aucune mesure en lien avec ton cas sans ton accord, sauf si nous y sommes obligés pour garantir ta sécurité et respecter la loi. Avant de commencer, je voudrais aussi t’expliquer quels sont tes droits tout au long du travail que nous allons faire ensemble. Je donne ces informations à toutes les personnes avec qui je discute : • tu as le droit de refuser que tout ton récit, ou certaines parties de ton récit, soit /soient inscrit(es) sur les formulaires de gestion des cas. S’il y a quelque chose dont tu veux me parler, mais que tu ne veux pas que j’écrive pendant qu’on parle, tu peux me le dire ; • tu as le droit de ne pas répondre aux questions que je te pose ; tu as le droit de me demander d’arrêter ou de ralentir si tu te sens angoissé(e) ou si tu as peur ; • tu as le droit de discuter seul(e) avec moi, ou d’être accompagné(e) d’une personne qui s’occupe de toi ou d’une personne de confiance. C’est toi qui décides ; • tu as le droit de me poser toutes les questions que tu veux, ou de me dire s’il y a quelque chose que tu ne comprends pas ; • tu as le droit de refuser les services de gestion des cas. Auquel cas, je t’expliquerai quels sont les autres services disponibles dans la communauté. As-tu des questions sur mon rôle et les services que nous pouvons t’offrir ? • [Prévoyez du temps pour répondre aux éventuelles questions de l’enfant et de la personne qui s’occupe de l’enfant avant de passer à l’obtention du consentement/de l’assentiment éclairé.] Est-ce que tu m’autorises à débuter les services de gestion des cas à présent ? »» Si la réponse est OUI, demandez à l’enfant et à la personne qui s’occupe de l’enfant de signer le formulaire de consentement/d’assentiment éclairé pour la participation à la gestion des cas et la mise en route des services de gestion des cas. »» Si la réponse est NON , 75 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti fournissez-leur des informations sur les autres services de gestion des cas, de sécurité et de santé et les services juridiques offerts dans la communauté. Dans la plupart des situations, les enfants et les personnes qui s’occupent des enfants acceptent de donner leur consentement et/ou assentiment éclairé pour bénéficier des services de gestion des cas. Le travailleur social doit être à même de présenter les informations figurant dans le texte type précédent, en se montrant rassurant et non menaçant. Les enfants et les personnes qui s’occupent des enfants se sentent généralement plus à l’aise pour discuter avec le travailleur social et débuter la gestion des cas lorsqu’ils disposent d’informations exhaustives et complètes. Dans chaque contexte, les travailleurs sociaux doivent adapter les mots employés et les approches choisies à la situation locale. L’auteur des présentes directives encourage ce style d’adaptation. ID Incident Code survivant CONFIDENTIEL Consentement à la divulgation d’informations Ce formulaire devrait être lu au/à la bénéficiaire ou à son tuteur dans sa langue maternelle. Il devrait être clairement expliqué au/à la bénéficiaire qu’il/elle peut choisir n’importe laquelle ou aucune des options proposées. Je sousigné ,_ , autorise à communiquer les informations relatives à l’incident que je lui ai déclaré tel qu’expliqué ci‐dessous : 1. Je comprends qu’en donnant mon autorisation ci‐après, je permets à de communiquer au(x) prestataire(s) de services que j’ai désigné les informations spécifiquement relatives à mon cas, contenues dans mon constat d’incident, afin de pouvoir bénéficier d’une aide en fonction de mes besoins de sécurité, sanitaires, psychosociaux et/ou juridiques. Je comprends que les informations communiquées seront traitées en toute confidentialité et avec respect, et ne seront divulguées que si cela s’avère nécessaire pour me permettre de recevoir l’aide que j’ai sollicitée. Je comprends que la divulgation de ces informations implique qu’un membre de l’organisme ou du service coché ci‐dessous puisse venir me parler. J’ai le droit de changer d’avis à tout moment au sujet de la divulgation des informations à l’organisme/la personne contact désignés ci‐après. 76 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti Je souhaiterais que mes informations soient communiquées à : (cochez les cases correspondantes et précisez le nom, le service et l’organisme/organisation, le cas échéant) Services de sécurité (précisez): Services psychosociaux (précisez): Services sanitaires / médicaux (précisez): Lieu sûr / refuge (précisez):_ Services d’assistance juridique (précisez): Services de protection (précisez): Services d’aide aux moyens de subsistance (précisez): Autre (précisez le type de service, le nom et l’organisme): 1. Autorisation à cocher par le/la bénéficiaire : Oui (ou le parent/tuteur si le/la bénéficiaire a moins de 18 ans) Non 77 | P a g e POS pour la prévention et la prise en charge des survivants des VBG de la région de Mopti ID Incident CONFIDENTIEL 2. J’ai été informé(e) et comprends que certaines informations non identifiantes pourront également être communiquées pour les besoins de la rédaction de rapports. Toute information divulguée n’aura spécifiquement de rapport ni avec moi, ni avec l’incident. Il sera impossible de m’identifier en fonction des informations communiquées. Je comprends que les informations communiquées seront traitées en toute confidentialité et avec respect. 2. Autorisation à cocher par le/la bénéficiaire : Oui (ou le parent/tuteur si le/la bénéficiaire a moins de 18 ans) Signature/empreinte de pouce du/de la bénéficiaire : (ou du parent/tuteur si le/la bénéficiaire a moins de 18 ans) Non Code du travailleur social : Date: INFORMATIONS DESTINEES A LA GESTION DES CAS (FACULTATIF‐SUPPRIMER SI INUTILE) Nom du/de la bénéficiaire : Nom de la personne qui s’occupe du/de la bénéficiaire (si le/la bénéficiaire est mineur(e)):_ Numéro de téléphone : Camp: Numéro de section : Numéro de rue : Numéro d’identification ONU : Formulaire de consentement à la divulgation d’informations ‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐‐‐‐‐‐‐ VEUILLEZ NOTER Le formulaire de consentement devrait être expliqué au début de votre rencontre avec le/la survivant(e) et rempli une fois que le formulaire d’admission a été complété et que les renvois ont été déterminés. Ne joignez pas directement le Formulaire de consentement au Formulaire d’admission ; il devrait être conservé séparément pour assurer la confidentialité des informations communiquées par le/la bénéficiaire. CAS DE VIOLENCE BASEE SUR LE GENRE Formulaire d’admission et d’évaluation initiale Instructions 1- Ce formulaire doit être rempli par un gestionnaire de cas soit un travailleur social. 2- Veuillez noter que les questions suivies d’un astérisque*doivent être conservées dans le formulaire d’admission et qu’il est obligatoire d’y répondre. Ces questions font partie d’une série minimum de données essentielles à recueillir. 3-Sauf indication contraire, ne cochez toujours qu’un seul champ de réponse pour chaque question. 4N’hésitez pas à ajouter à ce formulaire des pages supplémentaires pour y inscrire la suite des explications écrites, si besoin. Avant de débuter l’entretien, veuillez vous assurer de rappeler à votre bénéficiaire que toutes les informations qu’il/elle communiquera resteront confidentielles, et qu’il/elle peut choisir de refuser de répondre à n’importe laquelle des questions suivantes. Référence de l’incident*: 1- Informations administratives Code survivant : Code travailleur social : Date de l’entretien(jour/mois/année)*: Date de l’incident(jour/mois/année)*: †Déclaré par le/la survivant(e) ou la personne qui accompagne le/la survivant(e) en présence du/de la survivant(e)* (Ces incidents seront consignés au Registre des incidents) Date de naissance (approximative si nécessaire)*: Région de résidence* 2- Renseignements sur la personne survivante Sexe*: †Féminin Ethnie(précisez): † Masculin Kayes Koulikoro (précisez) : Sikasso Ségou Mopti Tombouctou, Gao Kidal Milieu de résidence*:† urbaine ††rurale Sous préfecture : † † Quartier ou village : † Nationalité: † † Cote d’Ivoire †Burkina Faso † Liberia † †Ghana †Liban †Mali †Guinée † Mauritanie † Sénégal †Autre(précisez): Etat civil / situation familiale †Célibataire actuel(le)*: † Marié(e) / en concubinage Nombre d’enfants : Religion: † Divorcé(e) / Séparé(e) †Veuf / veuve Profession de la survivante : † Commerçant(e) † Élève/Etudiante † Fonctionnaire † Ménagère † Sans emploi † Employé de maison † Autre emploi ( à préciser): Statut de déplacement au moment de la déclaration des faits*: † Résident(e) † PDI † Réfugié(e) † Apatride † Rapatrié(e) †Migrant(e) † Demandeur/se d’asile † Néant Le/la bénéficiaire est-il/elle une personne handicapée ?*† Non† Handicap mental†Handicap physique †Les deux Le/la bénéficiaire est-il/elle un mineur non accompagné, un enfant séparé ou un autre enfant vulnérable ?* Sous-section pour les enfants survivant (e)s (moins 18 ans) † Non †Mineur(e) non accompagné(e)†Enfant séparé(e) †Autre enfantdevulnérable Formulaire d’admission et d’évaluation initiale Si le/la survivant(e)est un/une enfant (moins de 18 ans) vit-il/elle seul(e) ? répondez aux trois questions suivantes) Formulaire d’admission et d’évaluation initiale †Oui † Non(sinon, Si le/la survivant(e) vit avec quelqu’un d’autre, quel est le lien de parenté entre lui/elle et la personne qui s’occupe de lui/d’elle ? † Parent / tuteur †Membre †Conjoint / concubin †Autre : de la famille Quelle est la situation familiale actuelle de la personne qui s’occupe du/de la survivant(e) ? †Célibataire †Mariée / en concubinage † Divorcée / Séparée †Veuf/Veuve † Inconnue /sansobjet Quelle est l’activité professionnelle principale de la personne qui s’occupe de l’enfant? Statut scolaire de l’enfant : † scolarisé † déscolarisé † jamais scolarisé 3-Détails de l’incident Récit de l’incident/ description de l’incident (résumez les détails de l’incident dans les termes employés par le/la bénéficiaire) Phase de déplacement au moment des faits*: † Non déplacé / communauté † En cours de fuite † En cours de † Autre : d’origine † En période de refuge rapatriement / en transit † Pré-déplacement † Post-déplacement Date de l’incident* : Lieu de l’incident* : (Adaptez les options de lieu en ajoutant de nouvelles cases à Formulaire d’admission et d’évaluation initiale Heure de l’incident* : † Matin (entre le lever du soleil et midi) † Après-midi (entre midi et le coucher du soleil) † Soir/nuit (entre le coucher du soleil et le lever du soleil) Formulaire d’admission et d’évaluation initiale cocher, ou en en supprimant en fonction de votre localisation) †Brousse / forêt †Au champ †Autre (précisez) : †Ecole †Chemin de l’école †Route/ rue † Point de Contrôle †Domicile du/de la bénéficiaire †Domicile de l’agresseur † Autre domicile †Hotel †Au marché †Camps/site d’accueil (précisez) : 3-Détails de l’incident (suite) Type de violence survenue au cours de 1. Y a-t-il eu pénétration au cours de l’incident déclaré? Si oui Æ classez l’incident*: l’incident dans la catégorie « Viol ». (Pour le VBG : Veuillez consulter le Système de Si non Æ passez au type de VBG suivant dans la classification des incidents de l’IMSVBG et sélectionner ne que l’incidents/les incidents à liste. cause des quelles les personnes et venu vous-voir 2. Y a-t-il eu un contact sexuel non désiré est Une fille battu e et après violée sélectionner au cours de l’incident déclaré? viol, lorsque une femme vient vous voir parce Si oui Æ classez l’incident dans la catégorie « que battu par son marie, elle vous explique que Agression sexuelle ». elle n’as pas accès à l’argent c’est agression physique et déni de ressources) Si non Æ passez au type de VBG suivant dans la liste. Violence basée sur le genre : 3. Y a-t-il eu une agression physique au cours de †Viol l’incident déclaré? (dont les viols collectifs et les viols conjugaux) Si oui Æ classez l’incident dans la catégorie « Agression physique ». †Agression sexuelle Si non Æ passez au type de VBG suivant dans la (dont les tentatives de viol, toute violence/tous liste. sévices sexuels sans pénétration, et les mutilations génitales féminines/l’excision) 4. L’incident était-il un cas de mariage forcé? † MGF/Excision Si oui Æ classez l’incident dans la catégorie « † Autre agressions sexuelles Mariage forcé ». Si non Æ passez au type de VBG suivant dans la †Agression physique liste. (dont les coups, les gifles, les coups de pied, 5. Y a-t-il eu un déni de ressources, les bousculades, etc. n’étant pas de nature sexuelle) d’opportunités ou de services au cours de l’incident déclaré ? †Mariage forcé Si oui Æ classez l’incident dans la catégorie « (dont les mariages précoces) Déni de ressources, ou dedes services ». †Déni de ressources, d’opportunités ou de De d’opportunités l’argent, des biens, avantages et/ou des Cet incident constituait-il une Pratique Si nonontÆ passez au type de VBG suivant dans la services traditionnelle préjudiciable*? services liste. † Non †Répudiation/ Dépossession ils été échangés en rapport avec cet incident*? †Violences psychologiques / émotionnelles †Lévirat †Rite de veuvage dégradant 6. Des violences psychologiques / †Non†Oui †Autres VBG (à préciser) †Sororat †Autre (précisez) émotionnelles ont-elles été infligées au Type d’enlèvement au moment des faits*: cours de l’incident déclaré ? †Aucun†Réclusion † Conscription forcée †Trafic † Traitel’incident †Autre Si oui Æ classez dans la catégorie « enlèvement/kidnapping Le/la bénéficiaire a-t-il/elle déclaré cet incident ailleurs ?* †Non†Oui Violences (si oui, sélectionnez le type de prestataire de services et psychologiques inscrivez le nom/ du prestataire auquel le/la émotionnelles ». bénéficiaire a déclaré l’incident); Si non Æ passez au type de VBG suivant dans la (sélectionnez toutes les options correspondantes). liste. † Services de santé/médicaux_ 7. L’incident signalé est-il un cas de VBG ? Si oui Æ Recommencez à la question n°1 et † Services de suivi psychologique/psychosociaux tentez de classer de † Police/autre acteur du secteur de la sécurité †Services d’assistance juridique † Programme de soutien aux moyens de subsistance †Lieu sûr / refuge nouveau le type de VBG (si vous avez déjà tenté de classer la VBG à plusieurs reprises, demandez l’aide de votre superviseur). Si non classez l’incident dans la catégorie « Hors VBG » †Autre acteur de l’aide humanitaire/au développement † Autres services publics †Autre (précisez) PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 4- Renseignements sur le(s) auteur(s) présumé(s) des violences Nombre d’auteurs présumés*: †1 †2 †3 †Plus de 3 †inconnu Sexe du ou des agresseur(s) présumé(s)*: †Féminin†Masculin†Agresseurs à la fois de sexe féminin et dedesexe masculinprésumé: Nationalité l’agresseur Ethnie de l’agresseur présumé : † Cote d’Ivoire †Burkina Faso † Guinée †Liberia † Ghana †Mali †Mauritanie † Sénégal † Liban d’âge †Incunnu † Autre (préciser) Tranche de l’agresseur présumé* (si elle est connue ou peut être estimée): †0 – 11 ans †12 – 17 ans †18 – 25 ans †26 – 40 ans †41-60 ans †plus61 †Inconnue Lien entre l’agresseur présumé et la personne survivante*: (Sélectionnez LA première option correspondante) †Partenaire intime / ex-compagnon †Principale personne s’occupant de l’enfant †Membre de la famille (hors conjoint ou personne s’occupant de l’enfant) † Superviseur / employeur †Camarade de classe †Enseignant / responsable scolaire † Prestataire de services † Colocataire † Ami de la famille / voisin †Autre réfugié / PDI / rapatrié †Autre membre de la communauté résidente † Inconnu †Sans lien †Autre Principale activité professionnelle de l’agresseur présumé (si elle est connue)*: (Adaptez les options d’activité professionnelle en ajoutant de nouvelles cases à cocher ou en en supprimant en fonction de votre contexte) †Planteur/Agriculteur †Commerçant / propriétaire †Dignitaire †Bénévole †Inconnue †Etudiant d’entreprise religieux communautaire †Sans emploi †Fonctionnaire †Acteur armé non étatique †Enseignant †Prestataire de santé † Autre (précisez) : †Militaire †Policier-Gendarme †Employé des †Employé d’une ONG Nations unies †Leader communautaire 5-Mesures prévues / mesures prises : toute mesure/activité relative à ce rapport. Qui vous a adressé ce/cette bénéficiaire ?* † Services de santé/médicaux †Enseignant/représentant scolaire † Services de suivi psychologique/d’aide psychosociale †Leader de la communauté ou religieux † Police/autre acteur du secteur de la sécurité †Centre d’accueil/refuge † Services d’assistance juridique †Autre acteur humanitaire ou de développement † Programme d’aide aux moyens de subsistance †Comité communautaire †Auto-renvoi/premier point de contact †Autre (précisez) Si la personne ne vous a pas été référée, comment est-ce que elle vous a trouvé ? † elle a entendu parler du service à la radio † Documents IEC † Une amie/famille † grâce aux sensibilisations communautaires Avez-vous renvoyé le/la bénéficiaire Date rapportée ou date et heure du rendez-vous à venir vers un lieu sûr/un refuge ?*† Oui† Non Si oui* : † un centre d’accueil †un (jour/mois/année): Nom et lieu : refuge † autres (spécifiez) : Notes (notamment concernant les mesures prises ou Si non, pourquoi ?* recommandées): † Service assuré par votre organisme † Services déjà assurés par un autre organisme † Service inutile †Renvoi décliné par le/la survivant(e) † Service non disponible PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 Date rapportée ou date et heure du rendez-vous à venir: Avez-vous renvoyé le/la bénéficiaire vers des services de Nom et lieu : Consultation de suivi santé / médicaux ?* Date et heure : †Oui†Non Notes (notamment concernant les mesures prises ou Si oui* : † un centre de santé †un recommandées): hôpital † CHR † CHU † autres (spécifiez) : Si non, pourquoi ?* †Service assuré par votre organisme †Services déjà assurés par un autre organisme †Service inutile La personne est arrivé dans le délais de †Renvoi décliné par le/la survivant(e) *: †Service non disponible † moins de 48 h †entre 48 et 72 h † Plus de 72h Avez-vous † n’est pasrenvoyé arrivée le/la bénéficiaire vers des services de soutien psychosocial?* †Oui† Non Si oui* : † Centre sociale † centre d’écoute (CLCVFE) †ONG nationale † ONG internationale † autres (spécifiez) : Quels sont les éléments dont la personne a bénéficiée au cours de la prise en charge médicale*: † ARV †Test de grossesse † Test VIH †Pillule du lendemain Date rapportée ou date et heure du rendez-vousà venir (jour/mois/année): Nom et lieu : Notes (notamment concernant les mesures prises ou recommandées): Si non, pourquoi ?* †Service assuré par votre organisme †Services déjà assurés par un autre organisme †Service inutile Le/la bénéficiaire †N’a †Renvoi décliné par souhaite-t-il/elle le/la survivant(e) engager des poursuites en justice ? †Oui † Non pas encore décidé au moment de la †Service non disponible déclaration des faits Avez-vous renvoyé le/la Date rapportée ou date et heure du rendez-vousà venir bénéficiaire vers des services d’assistance juridique ?* (jour/mois/année) : Nom et lieu : †Oui † Non Si non, pourquoi ?* †Service assuré par votre organisme †Services déjà assurés par un autre organisme †Service inutile †Renvoi décliné par le/la survivant(e) Avez-vous renvoyé le/la bénéficiaire †Service non disponible vers la police ou un autre type d’acteur du secteur de la sécurité ?* †Oui † Non Si non, pourquoi ?* †Service assuré par votre organisme †Services déjà assurés par un autre organisme †Service inutile †Renvoi décliné par le/la survivant(e) †Service non disponible Notes (notamment concernant les mesures prises ou recommandées) : Date rapportée ou date et heure du rendez-vousà venir (jour/mois/année): Nom et lieu : Notes (notamment concernant les mesures prises ou recommandées): PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 Avez-vous renvoyé le/la bénéficiaire vers un programme de soutien aux moyens de subsistance ?* †Oui † Non Si oui* : † Aide Alimentaire †Formation Professionnelle † Activités génératrice de revenus (AGR) † autres (spécifiez) : Date rapportée ou date et heure du rendez-vousà venir (jour/mois/année): Nom et lieu : Notes (notamment concernant les mesures prises ou recommandées): Si non, pourquoi ?* †Service assuré par votre organisme †Services déjà assurés par un autre organisme †Service inutile †Renvoi décliné par le/la survivant(e) †Service non disponible PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 6 – Point d’évaluation Si la/lebénéficiairea été violé(e), lui avez-vous expliqué les conséquences possibles du viol (plus de 14 ans) ? † Oui † Non Avez-vous expliqué les conséquences possibles du viol à la personne qui s’occupe du/de la bénéficiaire (moins del’état 14 ans) ? Décrivez émotionnel du/de la Décrivez l’état émotionnel du/de la † Oui † Non bénéficiaire au début de l’entretien : bénéficiaire à la fin de l’entretien : †Effrayé †Insensible † Honte † En colère † † Effrayé †Insensible † Honte † En colère Découragé † Découragé †Fatigué † Désorienté † Agité †Fatigué † Désorienté † Agité †Calme † † Calme † Triste/Déprimé Triste/Déprimé † autres (spécifiez) : † autres (spécifiez) : Commentaires Supplémentaires : Commentaires Supplémentaires : Le/la bénéficiaire sera-t-il/elle en sécurité lorsqu’il/elle partira ? Oui† Non† Si non, expliquez pourquoi : Quelles mesures ont été prises pour assurer la sécurité du/de la bénéficiaire ? † créer un plan de sécurité immediat†Crée un plan de sécurité long term†Pas un problème de sécurité Commentaires Supplémentaires Qui apportera un soutien émotionnel au/à la bénéficiaire ?(crocher tous qui s’appliquent) † Partenaire intime †Père/mère/tuteur †Autres famille †Amis † Leader religieux † Leader communautaire † pas de soutien dans la communauté † autres (spécifiez) : Autres informations pertinentes Annexe 4 : KITS DE PRISE EN CHARGE MEDICALE VS KIT 1 : KIT CONSEQUENCES DU VIOL Utilisation : Prise en charge des conséquences immédiates de la violence sexuelle. Instructions : Le personnel de santé doit être formé à : - réaliser des tests de grossesse, expliquer comment utiliser les contraceptifs d'urgence selon le choix du patient, - prescrire aux clients un traitement provisoire concernant les IST et une prophylaxie post-exposition (PEP) pour prévenir toute infection par le VIH ; - conseiller les victimes, - les orienter vers les services communautaires et de protection spécialisés, si approprié. Population cible : On suppose qu’environ 25 % de la population du camp sont des femmes potentiellement sexuellement actives. (25 % of 10 000 = 2500), que 2 % de ces femmes seront victimes de viol (soit 50 femmes) et qu’en outre 10 enfants seront victimes de viol (5 enfants pesant moins de 30 kg et 5 enfants pesant 30 kg ou plus). On suppose également que 50 % des patients peuvent avoir besoin d'un test de grossesse. Contenu Part A: Basic treatment after rape, including treatment for children Médicaments Levonorgestrel, comprimé, 0,75 mg, emballage contenant 2 pilules par femme (traitement : dose unique composée de 2 pilules) 55 emballages *Azithromycine, gélule, 250 mg 220 *Azithromycine, suspension buvable, 200 mg / 5ml, flacon de 15 ml 5 **Céfixime, comprimé, 200 mg 110 **Céfixime (sous forme de trihydrate), poudre pour suspension buvable, 100 mg/5 ml, flacon de 30 ml 10. Matériel médical renouvelable Test de grossesse, thermostable 25 Informations sur le traitement Brochure d’information sur la contraception d'urgence 2 en anglais, 2 en français Prise en charge clinique des personnes violées : guide de développement 1 en anglais, de protocoles en situations de réfugiés et de personnes déplacées dans 1 en français leur propre pays, Edition révisée, OMS/HCR, 2004 *Azithromycine : pour les patients pesant 45 kg ou plus, le traitement se compose d’une dose unique de 4 gélules de 250 mg. Pour les patients pesant moins de 45 kg, le traitement est de 20 mg/kg. **Céfixime : pour les patients pesant 45 kg ou plus, le traitement se compose d’une dose unique de 400 mg. Pour les patients pesant moins de 45 kg, le traitement est de 8 mg/kg. Partie B : prophylaxie post-exposition au VIH dont traitement des enfants La prophylaxie post-exposition doit être prescrite dans les 72 heures suivant l’agression. On suppose que 30 adultes et 8 enfants (4 enfants pesant entre 10 et 19 kg et 4 enfants pesant entre 20 et 39 kg) se présentent dans les 72 heures suivant l’agression. PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 Médicaments Zidovudine, 300 mg, plus lamivudine, 150 mg, comprimé combiné (dose adulte : 2 comprimés / jour pendant 28 jours) 1800 Zidovudine, gélule,100 mg (voir protocole de traitement pour les enfants) 840 Lamivudine, comprimé, 150 mg (voir protocole de traitement pour les enfants) 360 Informations sur le traitement Brochure d’information du patient et protocole de traitement de la 1 en anglais, prophylaxie post-exposition 1 en français Remarques : Des femmes et des hommes plus âgés victimes de viol peuvent également se présenter et doivent recevoir un traitement approprié et être orientés correctement. Pour les vaccins contre le tétanos et l’hépatite, se référer au centre de santé opérationnel le plus proche. Ce kit peut être utilisé conjointement avec le Kit 9 (Suture des déchirures du vagin et du col de l'utérus et Examen de contrôle vaginal) afin de prendre en charge les autres conséquences de violences sexuelles. PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 KIT 11 : KIT NIVEAU DE REFERENCE EN SANTE REPRODUCTIVE PARTIE A : MATERIEL REUTILISABLE Ce kit est utilisé conjointement avec le kit 11 Partie B. Contenu Matériel médical Boîte à chirurgie abdominale, 58 instruments (réf. MSF 2007 : KSURBABD58) Panier à instruments, pour stérilisation, treillis métallique, 40 x 20 x 9 cm 1 Pince à champs, Backhaus, 12 cm 4 Pince hémostatique, Bengolea, 20 cm, courbe, dentelée 4 Pince hémostatique, Crafoord (Coller), 24 cm, courbe 2 Pince hémostatique, Kelly, 14 cm, courbe 10 Pince hémostatique, Halsted-Mosquito, 12,5 cm, courbe 6 Pince hémostatique, Kocher, 14 cm, 1 x 2 dents, courbe 2 Pince hémostatique, Kocher, 14 cm, 1 x 2 dents, droite 2 Pince hémostatique, Mixter, 14 cm, extrafine 1 Pince hémostatique, Mixter, 23 cm, fine 1 Pince à pansement, standard, 14,5 cm, droite 1 Pince à pansement, standard, 25 cm, droite 1 Pince intestinale, clamp, Doyen, 23 cm, courbe 1 Forceps, intestinal, clamp, Doyen, 23 cm, droite 1 Pince péritonéale, Faure, 21 cm, légèrement incurvée 2 Pince à dissection, Duval, 23 cm 2 Pince à dissection, standard, 14.5 cm, droite1 Pince à dissection, standard, 25 cm, droite 1 Coupelle, acier inoxydable, 500 ml 1 Porte-aiguille, Baby-Crile-Wood, 15 cm, fine 1 Porte-aiguille, Mayo-Hegar, 18 cm, droit 1 Ecarteur abdominal, Gosset, 2 lames, 58 mm + lame centrale 1 Ecarteur, Farabeuf, double extrémité, 15 cm, paire 1 Manche de scalpel, N°4, standard 1 Manche de scalpel, N°4, long 1 Utilisation : Réaliser des césariennes et autres interventions obstétrico-chirurgicales. Réanimer des mères et nouveaux-nés. Lancer un traitement antibiotique par intraveineuse en cas de septicémie puerpérale et de syndrome inflammatoire pelvien. Instructions : Ce kit doit être utilisé uniquement par le personnel médical en mesure de réaliser des interventions obstétrico-chirurgicales et de prendre en charge les complications de grossesses, accouchements et IST Ciseaux, Metzembaum/ Nelson, 18 cm, courbes, à pointe mousse 1 Ciseaux, Metzembaum/Nelson, 23 cm, courbes, à pointe mousse 1 Ciseaux, Mayo, 17 cm, courbes 1 Ciseaux, Mayo, 23 cm, courbes 1 Spatule d'écarteur fin, malléable, 27 x 25 cm 2 Canule d'aspiration, Yankauer, 28 cm 1 Alène de Redon, pour drain CH12, courbe 1 Alène de Redon, pour drain CH16, courbe 1 Matériel pour embryotomie (réf. UNICEF : 9910007) Cranioclaste, Braun, 420 mm 1 Pince à percer, Smellie, 250 mm 1 Ciseaux, gynécologie, 200 mm, courbes, à pointe mousse 1 Crochet de décapitation, Braun, 310 mm 1 PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 Matériel de désinfection Coupelle, acier inoxydable, environ 180 ml 1 Pince à pansement, Cheron, 250 mm 1 Matériel de réanimation de base (réf. UNICEF : 9908400) Appareil d'aspiration, commande pied 1 Appareil de réanimation, commande manuelle, pour nourrissons/enfants 1 Appareil de réanimation, commande manuelle, pour adultes 1 Canule, Guedel, taille 00 1 Canule, Guedel, taille 0 1 Canule, Guedel, taille 1 1 34 Canule, Guedel, taille 2 1 Canule, Guedel, taille 3 1 Canule, Guedel, taille 4 1 Remarques Ce kit n'inclut pas d'autoclave pour la stérilisation des instruments et matériels. Si aucun autoclave n'est disponible, veuillez le commander directement via les réseaux habituels ou auprès du service des achats de l’UNFPA. PARTIE B : MEDICAMENTS ET MATERIEL JETABLE Ce kit doit être utilisé conjointement avec le kit 11 Partie A. Utilisation : Réaliser des césariennes et autres interventions obstétrico-chirurgicales Réanimer des mères et nouveaux-nés Lancer un traitement antibiotique par intraveineuse en cas de septicémie puerpérale et de syndrome inflammatoire pelvien. Instructions : Ce kit doit être utilisé uniquement par le personnel médical en mesure de réaliser des interventions obstétrico-chirurgicales et de prendre en charge les complications de grossesses, accouchements et IST. Population cible : Pour une population de 150 000 personnes avec un taux brut de natalité de 4 %, 6 000 accouchements auront lieu sur une période de 12 mois, ou 1 500 sur une période de 3 mois. On suppose, qu’environ 5 % de ces accouchements nécessiteront une césarienne (5 % de 1 500 = 75). Environ 30 autres femmes auront besoin de soins d'urgence. Contenu Médicaments Métronidazole, comprimé, 250 mg 1000 Amoxicilline, comprimé, 500 mg 2000 Paracétamol, comprimé, 500 mg 2000 Quinine (sous forme de sulfate ou de bisulfate), comprimé, 300 mg 1000 Doxycycline (sous forme de chlorhydrate), comprimé, 100 mg 1400 Chlorhydrate de tétracycline, pommade ophtalmique, 1% 30 Ampicilline (sous forme de sel de sodium), poudre pour solution injectable, ampoule de 1 g 400 Gentamicine (sous forme de sulfate), solution injectable, 40 mg/ml, ampoule de 2 ml 1050 Eau pour préparation injectable, ampoule de 10 ml 500 Métronidazole, pour perfusion, 5 mg/ml, poche de PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 100 ml 200 Maléate d'ergométrine, injection, 0,2 mg/ml, ampoule de 1 ml 200 Oxytocine, injection,10 IU/ml, ampoule de 1 ml 200 Gluconate de calcium (monohydrate), injection, 100 mg/ml, ampoule de 10 ml 30 Sulfate de magnésium, injection, 500 mg/ml, ampoule de 10 ml 100 Chlorhydrate d’hydralazine, injection, 12,5 mg/ml, 2 ml 60 Dichlorhydrate de quinine, solution à diluer pour perfusion, 300 mg/ml, ampoule de 2 ml 200 Chlorhydrate de lidocaïne, injection, 1 %, ampoule de 20 ml 120 Chlorhydrate de lidocaïne, injection, 2 %, ampoule de 20 ml 100 Chlorhydrate de lidocaïne, solution injectable, 50 mg/ml (5 %), ampoule de 2 ml 100 Kétamine (sous forme de chlorhydrate), injection (solution injectable), 50 mg/ml, ampoule de 10 ml 50 Chlorure de sodium, solution pour perfusion, 0,9 % (isotonique), flacon d'un litre + équipement de perfusion, stérile, jetable 300 Glucose, solution pour perfusion, 5 % (iso-osmotique), flacon d’un litre + équipement de perfusion, stérile, jetable 300 Dextran 70, solution injectable, 6 %, flacon de 500 ml + équipement de perfusion, stérile, jetable 100 Comprimés de dichloroisocyanurate de sodium, contenant 1,67g de NaDCC, boîte de 200 2 Solution de chlorhexidine (Hibiscrub), flacon de 500 ml 100 Gluconate de chlorhexidine, solution à diluer, 5 %, flacon de 1000 ml 30 35. Matériel médical renouvelable Cathéter d'aspiration, CH10, 50 cm de long, pointe conique, stérile, jetable 60 Cathéter d'aspiration, CH14, 50 cm de long, pointe conique, stérile, jetable 60 Cathéter IV, court, 20G, stérile, jetable 500 Cathéter IV, court, 18G, stérile, jetable 100 Seringue, Luer, 1 ml, stérile, jetable 400 Seringue, Luer, 2 ml, stérile, jetable 1400 Seringue, Luer 5 ml, stérile, jetable 500 Seringue, Luer, 10 ml, stérile, jetable 600 Aiguille, Luer, 21G (0,8 x 40 mm), stérile, jetable 3000 Aiguille, Luer, 23G (0,6 x 25 mm), stérile, jetable 100 Sparadrap, à l’oxyde de zinc, 2,5 cm x 5m 50 Brosse à récurer, plastique 10 Paire de gants chirurgicaux, taille 8, stériles, jetables 400 Paire de gants chirurgicaux, taille 7, stériles, jetables 400 Paire de gants gynécologiques, médium, stériles, jetables 10 Gants, examen, latex, medium, jetables, boîte de 100 5 Fil de suture, synthétique, résorbable, DEC4(1), aiguille, 3/8, 36 mm, triangulaire, jetable, boîte de 12 24 Fil de suture, synthétique, résorbable, DEC3(2/0), aiguille, ½, 30 mm, ronde, stérile, jetable, boîte de 12 24 Fil de suture, synthétique, résorbable, DEC3(2/0), aiguille, 3/8, 30 mm, triangulaire, stérile, jetable, boîte de 12 12 Cathéter, Foley, CH14, stérile, jetable 150 Poche à urine, 2000 ml 150 Drap chirurgical, tissu, 100 cm x 150 cm 6 Aiguille pour ponction lombaire, 22G (0,7 x 90 mm), PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013 stérile, jetable 120 Compresse de gaze, 10 x 10 cm, stérile, jetable, pack de 5 200 Sparadrap, à l’oxyde de zinc, perforé, 10 cm x 5 m 5 Lame de scalpel, n°22, stérile, jetable 100 Conteneur de sécurité pour seringues et aiguilles usagées Ŕ Capacité : 5 litres 25 Sac (sachet), plastique, pour médicaments, environ 10 x 15 cm, boîte de 100 10 Lunettes de protection, taille moyenne, jetables 2 Test de grossesse, thermostable 20 Informations sur le traitement Prise en charge des complications de la grossesse et de l'accouchement: guide 1 en anglais destiné à la sage-femme et au médecin. Genève, OMS, UNFPA, UNICEF, 1 en français Banque Mondiale, 2003 * Ces articles exigent le respect de la chaîne du froid durant leur transport et stockage et sont par conséquent emballés et envoyés séparément. Remarques Le Diazépam, injectable, 2ml, 5mg/ml (50 amp) et la Pentazocine, injectable, 30 mg/3ml, 1ml (6 amp) ne sont pas inclus en raison de la nécessité d'une licence d'importation/exportation et doivent être achetés sur place. Les produits sanitaires adaptés à la culture doivent être achetés sur place là où ils sont disponibles PROCEDURES OPERATIONNELLES STANDARDS (POS) SUR LES VBG KAYES -16-20 SEPTEMBRE 2013
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