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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Ministère de l’Agriculture et de 1’EIevage
Un Peuple - Un But - Une Foi
Institut Sénégalais de
Recherches Agricoks
Mémoire de Titularisation
La cglture du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) en
zone siemi-aride : bases agrophysiologiques justificatives
d’une fertilisation azotée
Présentéet soutenupar
Dr Omar Diouf, agrophysiologiste
TABLE DES MATIERES
1.
REVUE BIi%LIOGRAPHIQUE
4
.6
.6
..............................................................
.7
L?#olution des rendements de mil.. ....................................................................................................
A@ioration de la production du mil en zones sèches.. .................................................................
7
.9
PRODUCTION AGRICOLE ET CONTRAINTE ENVIRONNEMENTALE
1.3.1.
1.3.2.
MATÉRIEL
2.1.
2.2.
2.3.
2.4.
2.5.
2.6.
3.
3
1.1. GÉNÉR+LITÉSSURLE MIL .........................................................................................................................
1.2. MILIEL~ PHYSIQUE DU BASSIN ARACHIDIER : CLIMAT ET SOL.. .................................................................
1.2.1.
Climat.. .............................................................................................................................................
1.2.2.
La sol ...............................................................................................................................................
1.2.3.
D&radation des systèmes de culture traditionnels.. .......................................................................
1.3.
2.
. ... ... .. .. ... ... ... ... .. .... ... .. .. ... .. ... ... .. ... ... .. ... ... . ... ... .. ... .. ... .. .... .. ... ...‘..................... 3
ET MÉTHODES
.. ... ... .. .. ... ... ... .. ... .... .. ... .. ... .. ... ... .. ... ... ... .. .. .. ... .. ... .. ... .. ... ... ... ... . ... ... .. ... ... .. .... .. 11
INTRoI~J~TION .......................................................................................................................................
REGIMES HYDRIQUES.. ............................................................................................................................
AZOTÉE .........................................................................................................................
FERTI&ATION
DISPO+TIF EXPÉRIMENTAL .....................................................................................................................
COND~~ITE DE LA CULTURE .....................................................................................................................
ANAL+ES
STATISTIQUES .......................................................................................................................
SYNTHkS@ DES RÉSULTATS
PROJETS D’AkTICLES
.4
.............................. ...................................................................................
.~L....~.....~..............~.................................~.....................~..................~..................,....,,.,.
11
11
.12
13
14
15
16
27
1
En Afrique
variabilité
soudano-sahélienne,
des rendements,
l’arachide,
au Sénégal en particulier,
notamment
sont le résultat
des principales
des effets des deux
la faiblesse
cultures
contraintes
et la
comme le mil et
principales
: la
sécheresse et la pauvreté des sols. Dans ces conditions de baisse de fertilité des sols
et de risque de sécheresse, la relance de l’agriculture
par l’intensification
systèmes de culture reste dépendante de la connaissance
préalable de la complexe
interdépendance
des
de ces facteurs.
En effet, la majorité
des travaux se sont focalisés sur le comportement
du mil soit
face à la sécheresse soit vis-à-vis de la fertilité. C’est ainsi que la caractérisation
mécanismes
agrophysiologiques
la sécheresse a été souvent
en vue de la création de variétés mieux adaptées à
conduite
en conditions
de fertilité
conséquent, les études portant sur les effets de l’interaction
l’eau et de l’azote restent fragmentaires
d’élaboration
des
et concernent
du rendement et la production.
optimale.
Par
entre la disponibilité
notamment
les paramètres
De ce fait, les effets de l’interaction
ces deux facteurs sur les processus agrophysioiogiques
de
et métaboliques
de
du mil sont
moins connus.
Dans le but ~dkméliorer les connaissances
rendement
sur les effets de cette interaction
afin de raisonner les choix variétaux
et culturaux,
de 1997 à 1999 des travaux de recherche dont les résultats
mémoire. La’démarche
expérimentale
sur le
nous avons conduit
sont présentés dans ce
adoptée compare les traitements
hydriques et
azotés en saison des pluies et en saison sèche. L’objectif final de cette démarche est
de :
”
montrer si les mécanismes
d’adaptation
à la sécheresse caractérises souvent en
sols riches en vue de la création de variétés adaptées restent pertinents
pauvres ; autrement
dit, si l’expression
d’un mécanisme
en sols
n’est pas modifiée en
fonction du niveau de fertilité azotée.
-
fournir
un cadre d’analyse pour mieux raisonner
la fertilisation
azotée face au
risque climatique.
Après une brève revue bibliographique
expérimentale,
et une description
une synthèse des résultats
succincte de la démarche
a été présentée. Ces résultats
ensuite présentés de façon plus détaillée dans trois projets d’articles
pour publication
dans des revues scientifiques
ont eté
à soumettre
à comité de lecture.
2
1.. REVUE ~II3LIO@UPHIQuE
1.1. Genér$lités
syr le mil
Le mil péni&laire
ou mil à chandelles
graminée
céréalière annuelle
(Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) est une
qui se retrouve
synonymes (kumar,
1989; Kumar et Andrews,
sont : P. typhoides
(Burm.) Stapf et Hubb.,
Koem, P. amjrkanum
d’Afrique
1993). Ces synonymes de P. glaucum
P. typhoidum
Rich., P. spicatum
de l’ouest où l’on rencontre
cultivées et sauvages (Tostain et Marchais,
regroupe
noms scientifiques
(L.)
(L.) Leeke.
Le mil serait originaire
production
sous plusieurs
les diverses formes,
1993). En fonction
du volume
de la
e’t des surfaces cultivées, le mil se classe au septième rang mondial
un ensemble
de céréales qui ont pour
caractéristique
petitesse de leurs grains (FAO, 1997). Le mil Pennisetum,
taille, ses pltis gros grains et sa plus forte production,
Panicum
miliaceum,
Echinochioa
est le plus important
exil&
fï-umentacea)
à faible pluviométrie,
des mils
Eragrostis tef,
sont qualifiés
céréales mineures. Environ 95% des surfaces cultivées se trouvent
développem&t
la
de par sa plus grande
(Sapin, 1985’). Les autres espèces (Eleusine coracana, Digitatia
Setaria italica,
commune
et
de
dans les pays en
surtout en Afrique et en Asie. Dans les régions
les plus pativres où la sécurité alimentaire
est la plus précaire,
le mil est d’une
importance Vitale car il constitue un aliment de base des populations.
Le mil possède un enracinement
fasciculé, un port érigé à tiges pleines d’une taille
pouvant atteindre 2 à 3 m ainsi qu’un tallage abondant dont seulement
partie est productive
(Chopa&, 1980; Siband, 1981; Lambert, 1983).
II est diploïde avec 2n = 14 chromosomes.
une panicule
cylindrique
contractée
ou faux
Son inflorescence
épi (épillets
et allongée. L’inflorescence
avant la floraison
une faible
avec un
en position apicale est
pédicelle),
est bisexuée et la fioraison
mâle (protogyne). La fécondation
de forme
femelle débute
croisée est dominante
et les
cultivars de mil sont constitués de ce fait d’hétérozygotes.
Les variétés
de mil sont réparties
en deux groupes principaux
notamment
en
fonction de leur longueur de cycle (Pernes, 1984) :
*
les variétes à cycle court (90-100 jours) : les souna dont les grains sont petits et
les épis non aristés. Elles sont généralement insensibles à la longueur du jour.
e
les variétes à cycle long (130 à 150 jours) : les sanio dont les épis sont aristés et
les grains plus gros que ceux des mils précoces, mais plus petits que ceux des
sorghos. hiles sont sensibles à une photopériode de jours courts.
1.2. Milieu’ physique du Bassin arachidier
: climat et sol
1.2.1. cli/?uzt
Le Sénégal se trouve à l’extrême ouest de l’Afrique occidentale ; il est situé entre les
latitudes
12”30’ et 16”30’ Nord. La partie constituée par les régions administratives
de Thiès, Diourbel,
Louga, Kaolack,
C’est une zone de cultures
pluviales
Fatick
est dénommée
dont les principales
souna. Du nord au sud du bassin arachidier,
soudanien à celui de type soudanien.
arachidier ».
sont l’arachide
et le mil
on passe du climat tropical sahélo -
Les surfaces emblavées de la zone la plus
sèche, c’est â dire le Nord et le Centre du bassin arachidier
Thiès et de Diourbel), représentent
« Bassin
(régions de Louga, de
45% des superficies totales cultivées par an au
Sénégal en wachide, mil et sorgho (Cissé, 1986).
Le bassin
arachidier
est
caractérisé:
par
l’existence
contrastées : une longue saison sèche (Octobre à Juillet)
pluies
(Juillet
à Septembre)
avec une pluviométrie
(Dancette, 1979). Les quantités
de deux
saisons
et une courte saison des
souvent
de pluies et leur répartition
plus forte en août
peuvent varier d’une
année sur l’autre de 15 à 30% (Charreau et Nicou, 1971; Sivakumar,
zone était encadrée par les isohyètes 400 et 800 mm jusqu’en
1968 et 1990, ces valeurs sont passées respectivement
descente en moyenne
1991). Cette
1968. Mais, entre
à 300 et 600 mm soit une
du nord au sud de 100 mm an-1 (figure
1 et 2). Cette
évolution a conduit à une sécheresse caractérisée par une pluviométrie
raccourcissement
de l’hivernage
et à l’augmentation
en début
considérablement
et le développement
Franquin,
la croissance
1968; Dancette,
3O”C, la température
et fin
1979; Sivakumar,
manifeste
faible, un
des risques d’apparition
poches de sécheresse surtout
très
de cycle qui peuvent
des cultures
de
affecter
(Cochemé
et
199 1). Avec une moyenne de 28 à
des écarts journaliers
saison seche. (environ 20°C) qu’en saison des pluies.
plus marqués
pendant
la
1.2.2.
Le !Sol
Environ 80% des sols cultivés du Sénégal sont des sols ferrugineux
sableux appelés sols dior. Ils ont été décrits par plusieurs
1956; Charreau,
1961; Charreau
et Nicou,
tropicaux
auteurs (Bonfils et Faure,
1971). Ils présentent
homogène de la surface jusqu’à plus de 4 m de profondeur
un profil
très
mais ils ont une faible
porosité globale (30 à 40%), proche de la porosité texturale
faible fraction argileuse (2 à 3%) est constituée de kaolinite,
silice colloïd&le (Piéri, 1977). Leur horizon humifère,
très
(Nicou,
1974). Leur
de sesquioxydes et de
très peu différencié,
présente
de faibles taux de matière organique de l’ordre de 0.2 à 0.5%. Leur capacité de
rétention
en eau est limitée
(Dancette,
meq
avec 75 mm d’eau utile
1 m de profondeur
1978). Ils ont aussi une capacité d’échanges cationiques
1OOg1 de sol). Du fait de leur texture
composition
faible
sur
minéralogique
pouvoir
tampon
minéralisation
importante
essentiellement
et de leur pauvreté en matière
avec une
en début
acidité
de saison
fréquente.
des pluies,
sableuse,
organique,
Ils présentent
libérant
faible (1 à 3
une
de leur
ils ont un
un
pic de
quantité
d’azote minéral dans le profil, mais qui est presque totalement
assez
lessivée
au bout d’une vingtaine de jours (Blondel, 197 1).
A côté des sols Dior, les sols Dek se sont développés dans les interdunes
quelques zones planes. Ce sont des sols peu évolués à hydromorphie
et dans
temporaire
de
surface. Ils ont des teneurs en argile un peu plus élevées, de 5 à 12%.
1.2.3.
Dé$rudatian
Traditionnelllement,
des systèmes de culture
à cause d’une agriculture
sableux faciles à travailler
traditionnels
purement
étaient cultivés. Les cultures
manuelle,
seuls les sols
de base constituées
par le
mil (souna et sanio), le sorgho et le niébé étaient conduites dans un contexte où la
jachère
favorise
légumineuses
l’apport
(Pellissier,
de fumure
permettaient
l’intégration
de l’élevage
et des parcs
à base
de
1966). Ces jachères parfois de longue durée, ainsi que
organique par les troupeaux
d’entretenir
arborés
et le parc arboré à légumineuse
ainsi la stabilité de l’espace agricole par une régénération
constante de la fertilité (Charreau et Vidal, 1965).
L’introduction
de l’arachide
a entraîné un changement
agraires caractérisé par une diminution
(Ange, 1991) Le maintien
organique
notable dans les systèmes
progressive de la pratique
de la jachère
de la fertilité, par la jachère et la restitution
de la matière
grâce à la stabulation
nocturne
des troupeaux,
est resté limitée
aux
champs non loin des villages (Pellissier, 1966; Diouf, 1990).
6
La forte croissance démographique
1990), l’inst&llation
entre 1960 et la fin des années 80 (Garin et al.,
de la sécheresse à partir de 1968, l’accroissement
cultivées en arachide et la géneralisation
favorisé l’extension
jachères.
des terres de culture
Le système
mil/arachide
de la mécanisation
de culture
en traction
attelée ont
presque
totale des
succession
biennale
et la disparition
s”est réduit
en une
(Diouf, 1990). Ce système de culture
soumis à des conditions
économiques défavorables a abouti à une chute de la fertilité
ces sols naturellement
accentuée
surtout
subventionner
les apports
d’intensification
agricole
production
L’évolution
des rendements
inter-annuelle
et la pluviométrie
hydrique
vers une politique
une redéfinition
des facteurs
de
environnementale
3). La recherche
fait apparaître
et Forest,
climatiques
hydrique (égal à 1 - ETRIETM).
du rendement
de
de mif
des rendements
(Franquin
RendementsJVariables
actuelle
arrêté
de mil de 1974 à 1997 à Bambey présente une forte
(figure
qu’en partie la variabilité
a pratiquement
a été
des systèmes de culture en fonction des
et contrainte
des rendements
rendement
bilan
cependant
de la fertilité
de
et socio-économiques.
aaicole
l&Zution
l’état
La tendance
et une meilleure connaissance
1.3. Produbtion
variation
d’engrais.
nécessite
changements climatiques
1.3.1.
de 1984 quand
socio-
et à l’aciditïcation
fragiles (Piéri, 1989). Cette dégradation
à partir
des surfaces
d’une
corrélation
que la quantité
entre
de pluie n’explique
(r = 0.4 1). Cependant, la modélisation
1977)
a permis
le
d’affiner
du
les relations
avec la prise en compte d’un indice de déficit
Cet indice contribue à l’explication
en tenant compte du taux de satisfaction
plantes au cours du cycle et notarnment
de la variabilité
des besoins en eau des
pendant certaines phases critiques (Forest
et Lidon, 19$2).
A l’échelle nationale, comparativement
au sorgho, au maïs et au riz, le mil occupe la
première place qu’il s’agisse des superficies
cultivées
(75%) ou de la production
(57%). Cependant, les taux de croissance de la production
sont restés négatifs
production
de 1975 à 1994. Cette situation
totale de céréales d’où un accroissement
demande nationale
sans cesse augmentant
(tableau
en 1997/98,
1). Ainsi,
et du rendement
du mil
s’est répercuté
sur la
de l’écart entre production
suite à la croissance
(norme FAO), les disponibilités
n’ont couvert que 48% des besoins en céréales de la population
[DA/DIAPER
III, 1998).
démographique
sur la base d’une consommation
céréales entières de 185 kg habitant-1
et
annuelle
en
nationales
soit 873 935 tonnes
Cette variation
inter annuelle et cette faiblesse des rendements
nécessité d’une stabilisation
et/ou
pour contribuer à la sécurisation
Tableau
1 : d@nnées
statistiques
d’une amélioration
font apparaître la
de la productivité
du mil
alimentaire.
sur le mil au Sénégal
(source
: FAO, 1997)
T-8.1
Populatior+ estimée, 1994 (millions)
Taux estimatif de croissance démographique,
1994-20 10 (% an-l)
2.8
Part du mil dans les superficies cultivees en céréales, moyenne 92-94 (%)
Part du mil dans la production
céréalière totale, moyenne 92-94 (%)
57
Consommation
de mil par habitant, moyenne 1972-74 (kg an-l)
62.3
Consommation
de mil par habitant, moyenne 1982-84(kg an-l)
55.6
Consommation
de mil par habitant, moyenne 1992-94 (kg an-l)
61.6
Taux de croissance des superficies cultivées en mil, 197584
0.4
(% an-l)
Taux de croissance des superficies cultivées en mil, 1985-94 (% an-l)
-1.2
Taux de croissance de la production
du mil, 1975-1984 (% an-l)
-2.1
Taux de croissance de la production
du mil, 1985-1994 (% an-l)
-1.8
Taux de croissance du rendement du mil, 1975-1984 (% an-l)
j -2.5
L
Taux de croissance du rendement du mil, 1985-1994 (% an-l)
I
-
-0.6
--
:x
~-+--. Rendement (t ha-l) -. I-. - Pluie (mm)
- .-.. -.
1200
1000
800
600
400
200
0
1974
1976
1978
1980
..-
Figure
1986
1988
1990
1992
1994
1996
Années
3 : lhplution
de la pluviométrie
et des rendements
de Bambey, de 1974 B 1997
de mil dans le d6partement
8
1.3.2.
Ar@lforation
Le contexte
édaphoclimatique
d’amelioratidn
du mil en zones sèches
actuel nécessite
de la production.
différents instituts
Icrisat,
de la production
Les travaux
de recherches intervenant
IRD...) ont connu
approches disciplinaires
conduits
dans
ce sens par les
dans la zone sahélienne (Isra/Ceraas,
deux orientations
: l’optimisation
la mise en œuvre de stratégies
complémentaires
des itinéraires
en fonction
techniques
des
et la création de
variétés adaptées à la sécheresse.
1.3 2.1
Optimisation
des itinéraires techniques
Les effets des techniques
amendements
culturales
organiques
telles que le travail
et les fertilisations
du sol combiné
minérales
ont
avec les
été étudiés
par
plusieurs auteurs (Char-r-eau et Nicou, 1971; Ganry et al., 1974; Cissé, 1986; Wey et
al., 1987). Ces pratiques
l’utilisation
culturales
des ressources
hydriques
contribuent,
entre autres, à l’optimisation
de
limitées
dans les zones sèches. Ainsi,
un
travail du sol de 10 à 15 cm augmente significativement
améliorant
minéraux
l’enracinement
du mil, la capacité d’extraction
du mil, en
de l’eau et des éléments
(Charreau et Nicou, 1971; Cissé, 1986). Ganry et al., (1974) ont obtenu
un rendement
de l’ordre de 3 t ha-1 avec 120 kg ha-* d’urée fractionnés
apports (semis, démariage et montaison).
aussi constaté un effet positif
dans une rotation
organique
mil/arachide
l’enracinement.
une
de pailles
réduction
que les effets de l’incorporation
ha-l) se manifestent
de l’acidité
Par conséquent,
sur le
du
une meilleure
sol
et
une
alimentation
sur les caractéristiques
de matière
par un accroissement
des
amélioration
hydrique
des plantes est observée avec des rendements plus importants.
de la matiere organique
compostées
Cissé (1986) et Cissé et Vachaud (1988) ont montré
(10 tonnes de fumier
d’azote,
en trois
Sur un sol Dior Ganry et al., (1974) ont
de l’enfouissement
nombre d’épis et le rendement.
stocks
les rendements
de
et minérale
Par contre, les effets
de rétention
et/ou
de transfert
hydrique du sol sont fonction, entre autres facteurs, de la texture (taux d’argile, de
limon fin et grossier) et de la structure
Cissé (1986), la relation
(Cissé, 1986). Selon Jatnison (1958) cité par
entre la teneur en matière
organique
et la capacité de
rétention n’existe que si le taux d’argile est supérieur à 13%.
L’amélioration
et la regulation
organique pour une productivité
plus à démontrer.
la matière
de la nutrition
azotee par l’utilisation
de la matière
agricole durable lorsque l’eau est disponible
n’est
Cette pratique est cependant limitée par la faible disponibilité
organique
(Forest,
199 1). Celle-ci
est liée
à des facteurs
de
socio-
9
2.
8&AT&RIEL
ET l@THODES
Introduction
2.1.
Les travaux exposés dans ce mémoire ont été réalisés au Sénégal en 1997, 1998 et
1999 sur la station expérimentale
Les expérimentations
*
du CNRA de Bambey situé à 14.42”N et 16.28”W.
ont été conduites sur deux périodes de l’année :
en hivernage ou saison des pluies (de juillet
des pluies généralement
à octobre) : période caractérisée par
faibles et inégalement
réparties,
durant
laquelle des
poches de sécheresse peuvent apparaître surtout en début et en fin de cycle des
cultures (Sivakumar,
l
en contre-saison
199 1);
chaude (de mars à juin) : période sans pluie et caractérisée par
une demande évaporative plus importante.
de rayonnement
d’irriguer
global restent
les cultures
période d’application
durant
Si les conditions
satisfaisantes,
il est cependant
cette période. L’irrigation
(phase phénologique),
de température
et
indispensable
permet de contrôler la
la durée ainsi que l’intensité
du
stress.
Quatre expérimentations
deux en contre-saison
ont été réalisées : deux en hivernage
chaude
(1997 et 1998) et
(1998 et 1999). Ces expérimentations
ont été
conduites sur deux bandes séparées de 12 m : une pour les essais en hivernage et
l’autre pour les essais en contre-saison
chaude. Chaque bande a été divisée en
deux, l’une pour la culture du mil et l’autre pour celle de l’arachide.
D’une saison à
une autre, une rotation entre le mil et l’arachide a été effectuée dans chaque bande.
Le même dispositif
loin.
L’ensemble
expérimental
a été adopté dans chaque bande et sera décrit plus
des traitements
(eau et azote) et des mesures
a été effectué
essentiellement
sur le mil, considéré dans notre travail comme la culture test.
2.2. Régiqes
hpddques
Deux régimes hydriques ont été appliqués aussi bien sur le mil que sur l’arachide :
En hivernagje,
*
un régime strictement
*
et un regime
pluvial (PLU) ;
à ETM (évapotranspiration
complétées si nécessaire par des irrigations
la satisfaktion
multipliant
des besoins théoriques
la
demande
évaporative
maximale)
où les pluies
ont été
afin d’assurer tout le long du cycle
en eau. Ces derniers ont été estimés en
sur
la période
considérée
(EV bac,
&onomiques
(utilisation
des résidus de récoltes à d’autres fins, intégration
de plus
en plus limitée de l’élevage,. . .) d’ où la nécessité d’une stratégie globale non pas à
l’échelle
de la parcelle
pratiques culturales
matériel
agricole
climatique
mais à l’échelle
du terroir
subissent aussi des contraintes
ainsi
qu’à la disponibilité
(Badiane,
1993). Les autres
liées au coût des engrais et du
des semences
face à un
risque
presque imprévisible.
1.3.2.2 Création de variétés mieux adaptées à la sécheresse
Cette démarche intègre surtout
l’agrophysiologie
type de sécheresse est caractérisé
définir
un
ou plusieurs
recommander
(Blum,
idéotypes
et la génétique, une fois que le
1979; Khalfaoui,
en fonction
1990). Elle permet de
du type de sécheresse
des tests de criblage fondés sur des caractères adaptatifs
et de
utilisables
dans des schémas de sélection (Jackson et cd., 1996).
Dans le bassin arachidier,
un cycle semis-récolte
la majorité
des mils cultivés sont de type précoce, avec
de 80 à 90 jours assez bien calé sur la durée moyenne utile
de la saison des pluies (Clément, 1985). Cependant, le mil peut subir des périodes
sèches
pouvant
morphologiques
intervenir
au
et physiologiques
cours
de
son
cycle.
Plusieurs
caractères
de resistance à la sécheresse ont été identifiés et
ont fait l’objet d’une revue par Winkel et Do (1992) et Do, (1994). Malgré le fait que
le mil est souvent cultivé en zone sèche dans des sols pauvres, la majorité
travaux de caractérisation
riches (fertilibation
des
de ces réponses à la sécheresse ont été effectués en sols
optimale).
10
évaporation
en bac normalisé
par les coeffkients
culturaux
classe A ou ETP, évapotranspiration
potentielle)
(Dancette, 1983a; Dancette, 1983b) :
Besoins en eau (M‘M) = K’c * EV bac ou Kc * ETP
L’ETP a été estimée, pour la station de Barnbey, en multipliant
par 0.78 pendant
la saison
des pluies
l’évaporation
et par 0.65 pendant
« bac ti
la contre-saison
(Dancette, 1976; Dancette, 1983b).
En contre-sbison
*
un régime à ETM avec irrigation
*
et un régime « stressé H avec arrêt de l’irrigation
montaison
et formation-remplissage
hydrique correspondant
(Cochemê et Franquin,
des besoins
des grains
aux conditions
durant
les phases tallage-
soit deux cycles
généralement
rencontrées
1968; Dancette, 1979; Sivakumar,
Les apports d’eau par irrigation
satisfaction
continue tout au long du cycle ;
(ETR/ETM)
permettant
homogène des bandes de culture
d’irriguer
regroupant
un taux de
sans incidence
rendement c’est à dire entre 80 et 100% (Dancette, 1983a). L’irrigation
à l’aide des rampes basculantes
dans la zone
1991).
ont éte calculés de façon à maintenir
en eau ou TSAT=
de déficit
simultanément
les parcelles
sur le
a été réalisée
et de façon
de même niveau
régime hydrique de chaque répétition. Deux à trois mini-pluviomètres
de
installés dans
chaque parcelle ont permis de contrôler la quantité d’eau apportée par irrigation.
L’eau d’irrigation
présente des teneurs en calcium et sodium élevées (Na+ 5.43 meq
1-r et Ca++ 5,21 meq 1-r) avec un pH de 7,35. Elle est donc trop chargée et provoque
l’alcalinisation
progressive des sols irrigués. Cette action est atténuée par l’aptitude
au drainage des sols sableux.
La conductivité
pmhos cm-l) mais la teneur en nitrates
qualité de l’eau est sans inconvénient
électrique
est faible (0,ll
est aussi élevée (1534
meq l-1). Globalement
la
majeur sur la croissance et le développement
du mil et de l’arachide.
2.3. Fertilhjation
azotCe
Pour des raisons
techniques
(conduite
de la culture
mesures physiologiques),
les niveaux de fertilisation
*
sans apport d’azote simulant
Niveau FO, traitement
et délais d’obtention
des
étudiés ont été limités à 3 :
des conditions
fréquemment
rencontrées en milieu paysan ;
12
‘
Niveau Fl, traitement
intermédiaire
se rapprochant
d’un système semi - intensif
avec 5.63 kg N ha-r à la levée + 5.75 kg N ha-r au démariage et 5.75 kg N ha-l à
la montaison
*
;
Niveau F2, traitement
correspondant
à la fertilisation
actuellement
vulgarisée
soit 22.5 kg N ha-1 à la levée + 23 kg N ha-1 au démariage et 23 kg N ha-l à la
montaison.
Ces traitements
comparant
ont été choisis
à la suite d’une expérimentation
préliminaire
6 niveaux d’azote compris entre FO et F2, et afin de mettre en évidence
des différences suffisamment
contrastées.
L’azote a été apporté à la levée sous forme d’engrais ternaire de formule
Les autres apports d’azote ont été effectués en localisation
2.4. Dispoditif
Le dispositif
du mil est un split-plot
en sous-bloc
élémentaires
sous forme d’urée.
expérimental
expérimental
hydriques
15- 15- 15.
et les
niveaux
à 3 répétitions,
de fertilisation
avec les régimes
azotée
(soit 18 parcelles). Les parcelles élémentaires,
en parcelles
espacées de 2 m, sont
des carrés d,e 10.8 m x 10.8 m avec 12 lignes par parcelle. La détermination
rendement et de ses composantes
du
ainsi que les mesures non destructives
ont été
effectuées sur un carré central de 3.6 m x 3.6 m. Les mesures destructives
ont été
faites sur les deux lignes entourant
parcelles
élementaires
phénomènes
ont
de ruissellement.
d’accès de 3 m de profondeur
le carré de rendement.
été délimitées
par
Dès la levée, les
des diguettes
pour
Au milieu de chaque parcelle élémentaire,
a été installé
éviter
les
un tube
avant semis afin de suivre l’évolution
des profils hydriques à la sonde à neutrons (figures 4a et 4b).
Pour l’arachide, le dispositif est en blocs complets randomisés
le facteur étudié est le régime hydrique.
hydrique
a eté appliqué
parcelles élémentaires
à trois répétitions,
Au sein d’une répétition,
sur trois parcelles élémentaires
ont les mêmes dimensions
deuxième
année
randomisation
avec maintien
des niveaux
de la disposition
de fertilisation
chaque régime
(soit 18 parcelles).
que précédemment,
diguettes et des tubes d’accès sonde (figure. 4a). Une rotation
où
Les
avec des
a été effectuée en
des régimes
hydriques
azotée sur les précédentes
et
parcelles
d’arachide. Les parcelles de mil et d’arachide ont été séparées d’une distance de 9
m.
Ce dispositif expérimental
est le même pour les expérimentations
d’hivernage et de
contre-saison.
13
2.5.
Cond@te de la culture
Le bloc expérimental,
d’experimentation.
semis en humide
en jachère
depuis
Un grattage superficiel
deux
ans, a été labouré
en début
du sol a été réalisé en année deux. Le
a été réalisé à la main avec des semences traitées au fongicide
[SPINOX-TJ et des écartements
de 90 cm x 90 cm pour le mil et de 15 cm x 40 cm
pour l’arachide. A la levée, le phosphore et le potassium
de 22.5 kg ha-i pour l’ensemble des traitements.
ont été apportés à raison
Le démariage à 3 pieds par poquet
a été fait entre le lO*me et le 15èmejours après semis pour le mil.
Les sarcla - binages, les traitements
eté assurés de façon à minimiser
phytosanitaires
62 -. K;
7
-F,
'8
-'CO
PLU
_--
anti-aviaire
ont
l’incidence de ces facteurs.
-- F2 4
PLU
61'
et la protection
FO ’
PLU
Hivernage
~1 6
PLU
97
91
MIL
PLU I
: FOI’,
: PLU
.-
i2 -17
PLU
FI l8
PLU
Nord
i: PLU4
Bl
5
PLU
6
PLU
,L.
11
83
Figure
.13
PLU
-44.
PLU
4a : Dispositif
PLU
PLUl2
de l’essai
hivernage
ARACHIDE
PLU51
expérimental
(exemple
1997).
FO-sans apport d’azote, F1=17.125 kgN ha-l, F2=68.5 kgN ha-l, ETM = irrigation tout au long
du cycle, PLU = régime strictement pluvial.
14
Figure
4b : Schéma
détaillé
d’une
parcelle
élémentaire,
montrant
rendement
au milieu
duquel
se trouve
le tube d’accès
numkos
d’ordre de prélèvement
aléatoire
des poquets.
le carré
sonde et
de
les
2.6. Analyses statistiques
Les analyses statistiques
des variables
STAT-ITCF (Gouet et Philippeau,
été saisies
sur un tableur
d’homogénéité
Lilliefors)
des variantes
mesurées ont éte faites avec les logiciels
1989) et SAS (SAS, 1994). Les donnees brutes ont
(Excel 97). Avant
l’analyse
(test de Bartlett) et de normalité
ont été effectués.
Les transformations
en split-plot,
iiée à l’interaction
celui de l’interaction
l’effet du régime hydrique
régimes hydriques
et répétitions.
a été testé en utilisant
à l’erreur résiduelle totale.
multiple
Keuls au seuil de signification
de 5%. Afin d’estimer l’arrière-effet
comparées successivement
l’erreur
L’effet des niveaux en azote et
a été ensuite testé comparativement
des mesures
ont été ensuite
Dans l’analyse de variante
La méthode de comparaison
analyse multivariée
des tests
des résidus (test de
de variables
réalisées, si nécessaire, afin de stabiliser les variantes.
du dispositif
de variante,
de moyennes utilisée
est celle de Newrnan
de l’arachide, une
répétées a été réalisée, et les années ont été
à partir de contrastes.
15
3. SYNTI&SEDES R&WLTATS
Trois conditions
se degagent sur l’ensemble des expérimentations
: déficit hydrique
sévère (contre saison 1998 et contre saison 1999), déficit hydrique faible (hivernage
1997) et en fin un hivernage normal (hivernage 1998).
Par rapport
à ces conditions,
les résultats
obtenus ont montré,
ceux de Payne (1997), qu’il existe bien une interaction
fertilisation
En effet, comme cela a été
déjà bien établi, en conditions
d’alimentation
augmente avec la fertilisation
azotée. Par contre, en conditions
rendement
de rendement
à
entre le déficit hydrique et la
azotée sur le rendement et ses composantes.
la perte relative
contrairement
hydrique optimale, le rendement grain
grains augmente
de déficit hydrique,
avec la fertilisation
azotée. Le
en grains apparaît ainsi plus affecté par le déficit hydrique
lorsque le
niveau d’azote est élevé. Cette relation a été différente et inverse de celle observée en
conditions dklimentation
en eau optimale.
L’analyse des principales
composantes
du rendement,
le ,poids moyen d’un grain
(Pmg) et le nombre de grains par mètre carré (NG m-2), a montré que les différences
de rendement
dépendent essentiellement
de ce dernier
sont restées fortement
hydrique et la nutrition
liées à l’interaction
s’expliquerait
par
de déficit
l’augmentation
hydrique
du
entre l’indice
vers la formation
de sécheresse. Autrement
production
conséquent,
production
d’épis
azotée
improductifs,
vers la formation
de récolte et le rendement
hydrique, et non en ETM, traduirait
plus marquée du
et de nutrition
nombre
conséquence d’une allocation plus faible des assimilats
assimilats
entre l’alimentation
par mètre carré (NEP m-2). La réduction
NEP m-2 et du NG m-2 en conditions
La corrélation
du NG m-2. Les variations
azotée, et ont été déterminées pour 84 à 95% par celles du
nombre d’épis productifs
favorable
des variations
en conditions
de grains.
de déficit
l’existence d’une différence dans l’allocation
des
de grains en fonction du niveau d’azote en conditions
dit le coefficient de répartition
de la matière sèche vers la
de grains devient lié au niveau en azote. Le Pmg étant peu variable, par
la meilleure
répartition
de la matière
de grains s’est traduit par un ajustement
composent. Ce résultat est fondamental
sèche totale
(MST) vers la
du NG m-2 et des termes qui le
et montre que FO tend à mieux minimiser
les pertes de rendement par un indice de récolte (IR) plus élevé. L’IR apparaît ainsi
comme un indicateur
de la capacité de réponse des niveaux de fertilisation
azotée
en conditions sèches.
16
Cette différence de réponses pourrait
s’exprimant
en eau et contrainte
En conditions d’alimentation
cette
l’installation
en
eau
du sol a diminué
la consommation
azotée. Lorsqu’un
plus
plus rapide de la contrainte
potentiel hydrique
de la plante.
hydrique non limitante,
consommation
importante
hydrique
s’est
contrainte hydrique du sol pourraient
a été
traduite
par
du sol. Par conséquent,
plus rapidement
au même niveau. Ces différences
en eau de la
déficit hydrique
le
chez F2 et Fl que chez FO ;
mais lorsque le déficit hydrique a été plus sévère les potentiels
retrouvent
adaptatifs
hydrique
a augmenté avec la fertilisation
applique,
par des caractères
à différents niveaux de fonctionnement
Consommation
culture
s’expliquer
hydriques
du sol se
dans la vitesse d’installation
de la
s’expliquer d’une part par des différences de
pertes d’eau du couvert et d’autre part par des différences
de colonisation
du sol
par le système racinaire. En effet :
l
Les pertes d’eau du couvert
transpiration
dépendent
de l’indice
foliaire. L’analyse du fonctionnement
foliaire
hydrique
plantes irriguées ont la même valeur de conductance
et du taux
a montré
stomatique
de
que les
quel que soit le
niveau d’azote du sol. Par conséquent, la conductance
totale du couvert, produit
de la conductance
serait alors conditionnée
essentiellement
satisfaisante.
par
stomatique
par
évapotranspiration
de l’indice
nutrition
azotée
l’intermédiaire
en
en
dépendrait
foliaire
conditions
lorsque
plus
des
d’alimentation
la
foliaire
l’eau
différences
conductance
d’un déficit hydrique
pas
pourrait
totale
du
dans
Une bonne
couvert
par
une évapotranspiration
limitante.
induire
observées
stomatique.
élevé provoquerait
n’est
hydrique
totale dans les pertes d’eau
que de la conductance
favorisant
d’un indice
importante
l’intervention
dernier
ce
foliaire,
Dans ce cas, la part de la transpiration
l’évolution
plus
et de l’indice
Dans
cette
situation,
un dessèchement
du sol
plus rapide.
e
En conditions
d’alimentation
favorisé le développement
hydrique non limitante,
racinaire
dans les horizons
lorsque le niveau en azote était faible, l’élongation
et Fl a bien colonisé l’ensemble
le niveau élevé en azote a
de surface. Par contre
en profondeur
du profil optimisant
a été favorisée
au mieux l’utilisation
de
l’azote. Ce mécanisme constitue une adaptation par laquelle le système racinaire
augmente sa surface d’absorption
(Foehse et Jungk,
1983). Par contre, le déficit
hydrique a interagi avec le niveau en azote pour modifier
système racinaire
en conditions
ETM. Ainsi, en conditions
ce comportement
du
de déficit hydrique,
17
F2 a présenté la meilleure colonisation jusqu’à 60-70 cm et FO de 70 à 100 cm.
La comparaison
entre STR et ETM a montré que le déficit hydrique
un accroissement
a provoqué
de la masse racinaire en profondeur chez FO et F2 et pas chez
FI. Cet accroissement
a été tel que la masse racinaire
STRF2 a été équivalente
terme de production
totale sur 100 cm de
à celle de ETMF2, ce qui représenterait
de grains étant donné que la production
une perte en
d’assimilats
a été
limitée par le déficit hydrique. Alors que pour STRFO, malgré un accroissement
en profondeur,
sa masse racinaire
est restée inférieure
comportements
de STRFO et STRF2 ont été ainsi différents et, sur l’ensemble du
profil, STRFO a présenté la meilleure
colonisation.
du sol par FO suggere une amélioration
couches profondes contribuant
à celle de ETMFO. Les
Cette meilleure
de l’exploitation
ainsi à l’installation
colonisation
des réserves en eau des
plus lente de la contrainte
hydrique du sol.
Fonctionnetient
L’évolution
hydrique
du potentiel
développement
hydrique
de la contrainte
plus lentement
différences
et photosynthétique
et du
hydrique,
du couvert
CWSI a permis
au niveau foliaire
chez FO que chez les autres traitements
dans l’état
d’hydratation
observées précédemment
de montrer
des plantes
que le
et du couvert, a été
azotés, Fl
et F2. Ces
ont été consécutives
dans la vitesse d’installation
de la contrainte
à celles
hyd-rique du
sol.
En effet, le dessèchement
foliaire contribuant
du sol a été accompagné
ainsi à la diminution
d’une réduction
de l’indice
des pertes d’eau. Cependant, au cours de
sa réduction l’indice foliaire reste fonction du niveau en azote du sol. Ainsi, le sol en
se desséchant moins vite en conditions
relatif d’une conductance
stomatique
echanges d’eau (transpiration)
de l’état hydrique
de faible fertilité
plus élevée indispensable
et de CO2 (photosynthèse
et de la conductance
stomatique
traduirait
le maintien
à la poursuite
nette). Ce maintien
de FO en conditions
hydrique serait renforcé par sa meilleure colonisation
gestion des ressources hydriques
favoriserait
des
relatif
de déficit
du sol. Par conséquent, cette
sa meilleure
efficience d’utilisation
de
l’eau.
Mobilisation
Le déficit
et utilisation
hydrique
de l’azote
en phase végétative
a provoqué
une faible réduction
quantité
d’azote mobilisé
par la biomasse
aérienne, traduisant
maintien
de l’absorption.
De plus, à la reprise de l’irrigation,
de la
ainsi un certain
il s’est produit
un
arrière effet positif du déficit hydrique sur la quantité d’azote mobilisé en particulier
18
pour F2. Le maintien
de l’absorption
seraient des conséquences
conditions
de l’azote et l’arrière effet observé à la reprise
de la meilleure
de déficit hydrique
en phase végétative.
réduite par le déficit hydrique, le maintien
concentration
colonisation
du sol en profondeur
La biomasse
de l’absorption
aérienne étant
de l’azote a abouti à une
plus élevée de l’azote dans les organes des plantes stressées (feuilles,
tiges...) surtout pour le traitement
F2. L’augmentation
total
a été accompagnée
suite
au
concentration
conditions
en
dkficit
hydrique
en azote minéral.
de déficit
incorporation
hydrique
L’accumulation
de la concentration
des formes
suggère l’existence
d’élévation
de la
d’azote minéral
de perturbations
par les enzymes clés du métabolisme
et la glutamine
aussi
en azote
en
dans leur
de l’azote, la nitrate réductase
synthétase.
Le déficit hydrique
de fin de cycle réduit
mobilisé. Cette diminution
significativement
la quantité
d’azote
de l’azote mobilisé est plus précoce pour F2 que pour Fl
et FO. La meilleure absorption de l’azote par Fl et FO en fin de cycle, au moment où
la croissance des racines est ralentie,
plus satisfaisant.
minéral
L’augmentation
serait due au maintien
des concentrations
est plus marquée lors du déficit hydrique
est intervenu
au moment
où s’effectuait
d’un état hydrique
en azote total et en azote
en phase végétative. Ce dernier
l’essentiel
de l’absorption
de l’azote. En
effet, 79 à 100% de l’azote mobilisé a été absorbé avant la floraison quel que soit le
régime hydrique.
En
conditions
ETM
comme
en
conditions
hydrique,
l’efficience
lorsque le niveau en azote augmente.
L’effcience
dktilisation
de l’azote diminue
d’utilisation
de l’azote a été cependant
de
fortement
déficit
réduite par le déficit hydrique.
L’indice de rkcolte de l’azote tend à être plus élevé lorsque le niveau en azote est
faible. L’indice de récolte de l’azote évolue ainsi dans le même sens que l’indice de
récolte grain. Les faibles valeurs
développement
de ces indices
végétatif du mil qui limite
sont en relation
ses potentialités
avec le fort
céréalières. Comparé à
des espèces & haute potentialité
céréalière comme le blé, le mil présente des indices
de récolte de l’azote nettement
inférieurs.
De ce fait, malgré la capacité
de son
système racinaire à assurer une bonne absorption de l’azote même en sol pauvre, le
mil présente une faible utilisation
mobilisé vers la production
du potentiel
photosynthétique
et de l’azote
de grains. Cette relation explique l’inefficacité
des doses
élevées d’azote pour le mil.
19
Assimilation et remobilisation
En conditions
d’alimentation
de l’azote
hydrique
optimale,
absorber l’azote en sol pauvre lui a permis
capacité
de maintenir
réductase élevée pour l’ensemble des traitements
correspondant
la bonne
une activité
azotés. Néanmoins,
à la croissance la plus rapide, aux rendements
Le déficit hydrique
en phase végétative, correspondant
diminution
nitrate
plus importante
qui pourrait
de l’activité
induire
d’absorption
similaire
moins
du niveau
F2. Cette
semble liée à la forte concentration
en
ou un déséquilibre
de la force
de fin de cycle, correspondant
à la phase
active de l’azote, affecte l’activité
pour l’ensemble
à la phase d’absorption
réductase
une rétro-inhibition
ionique. Par contre, le déficit hydrique
nitrate
en grain et en azote
a présenté l’activité nitrate réductase la plus élevée.
nitrate
a
le niveau F2
les pius importants,
active de l’azote, a affecté plus l’activité
du mil
des traitements
nitrate
azotés. Malgré
l’activité nitrate réductase au moment de la formation
réductase
de façon
cette similarité
dans
et du remplissage des grains,
le rendement en azote grain, l’indice de récolte de l’azote et l’effïcience d’utilisation
de l’azote ont été plus klevés pour les niveaux faibles d’azote.
L’absence de relation résiderait
de transfert
dans la différence de capacitë de remobilisation
des composés azotés vers les grains. Ainsi, la glutarnine
une des enzymes clé du métabolisme
la réassimilation
de l’arnmonium,
processus de remobilisation
glutamine
synthétase
faible (Fl et FO). En conditions
à travers
des réactions
l’assimilation
Contrairement
synthétase
a été faiblement
conditions
s’accentuent
permettrait
un rôle important
de faible nutrition
devenant
nitrate
ou de sénescence,
ou l’accroissement
dans les
hydrique,
libéré
de l’azote
rapport
à
glutamine
glutamine
Elle a été même
sévère. En effet, en
les réactions
de l’activité
de l’ammonium
l’activité
hydrique.
devient
par
de l’activité
réductase,
affectée par le déficit
l’accumulation
importante
ainsi un accroissement
à l’activité
hydrique
et le maintien
de déficit
azotée, la remobilisation
et F2 lorsque le déficit hydrique
de déficit
d’éviter
jouer
dans
a été plus élevée lorsque le niveau en azote était
directe provoquerait
pour Fl
de l’azote, par son intervention
ETM qu’en conditions
de protéolyses
synthétase.
stimulée
pourrait
synthétase,
de l’azote pour son transport vers les grains.
En effet, aussi bien en conditions
l’activité
primaire
et
protéolytiques
glutamine
synthétase
à des concentrations
toxiques.
20
En conditions
de déficit
hydrique,
la tendance
du niveau
faible
en azote à
développer des indices de récolte grain et azote, des rendements grains et azote plus
élevés associés à de meilleures
s’expliquerait
par une meilleure
production
de grains.
spécifiques
[substances
biomasse
efficiences
d’utilisation
capacité d’allocation
Cette accumulation
carbonées
utile nécessite
de la matière seche vers la
de matière
et substances
un transport
de l’eau et de l’azote,
sèche ou de molécules
azotées) pour la formation
et une redistribution
des assimilats,
provenance des feuilles et tiges, vers les grains. Le mécanisme
par divers processus soumis à des interactions
hydrique
de la plante
mécanismes
constitue
un facteur
à l’origine du maintien
conditions
de déficit
hydrique
différences
de répartition
intervenant
dans la remobilisation.
de transport
régulatrices
déterminant.
des assimilats,
jouer
un
en
est régi
complexes dont l’état
Par conséquent,
d’un état hydrique plus satisfaisant
pourraient
de
rôle
important
en plus des processus
les
pour FO en
dans
les
enzymatiques
Arrière-effet de l’arachide sur les réponses agrqphysiologiques et la production
du mil.
En hivernage comme en contre saison, au bout d’une rotation,
de l’arachide sur la teneur en azote du sol n’induit
Cet effet pourrait
cependant d’une meilleure
être lié à la modification
arrière - effet sur l’effkience
d’utilisation
mil par rapport aux traitements
L’intérêt de l’ensemble
positif
pas aussitôt une augmentat,ion
de l’azote mobilisé et du rendement du mil. Cette amélioration
du sol s’accompagne
l’arrière-effet
de la teneur en azote
efficience d’utilisation
de l’azote.
de la balance NO~/NHQ. Toutefois,
cet
de l’azote n’a pas modifié les réponses du
appliqués.
de ces résultats
dans l’amélioration
de la productivité
se
situe à deux niveaux :
-
Amélioration
d’adaptation
et choix du matériel végétal : l’expression
à la sécheresse caractérisés en sols riches en vue de la création de
variétés adaptées est
variétés,
la plus
modifiée
en sols pauvres.
adaptée en sols pauvres
Notamment,
et en conditions
présenter un indice foliaire faible, une redistribution
profondeur
des mécanismes
à moindre
investissements
en ressources
entre plusieurs
sèches devrait
du système racinaire
aériennes
et un bon
coefficient de répartition
de la matière sèche végétative vers la production
grains. Par conséquent,
il serait souhaitable
adaptatifs plutôt en sols pauvres afin d’optimiser
de caractériser
en
de
ces mécanismes
la sélection pour l’adaptation
à
la sécheresse.
21
-
Axnhlioration
interaction
des stratégies
de fertilisation
azotée
entre la sécheresse et la fertilisation
: il existe bien une
azotée. Lorsque
celle-ci est
favorable, elle augmente l’effet dépressif de la sécheresse sur les rendements.
D’où
la nécessité
disponibilité
de raisonner
la fertilisation
azotée en fonction
de la
en eau, c’est à dire du niveau de risque de sécheresse de la zone
considérêe au Sénégal. La stratégie à suivre pourrait être facilitée par un zonage
des risques climatiques
existant
utilité
établi à partir d’un modèle. L’amélioration
par la prise en compte du module
azote pourrait
dans tous les processus d’intensification,
accroissent la consommation
des modèles
être d’une grande
en particulier
pour ceux qui
en eau sans en augmenter la disponibilité
dans le
sol. Par conséquent,
une intensification
de la production
du mil à travers la
fertilisation
ou organique devrait être différente
du nord au sud du
minérale
Sénégal.
L’indice de récolte apparaît comme un critère de base intégrant
adaptatifs étudiés. Il pourrait être pris en compte, en utilisant
en milieu réel, pour étudier la variabilité
entre la secheresse et la fertilisation
La nécessite
productivité
de raisonner
compatible
la
plusieurs
génotypes
génotypique de la réponse à l’interaction
azotée.
fertilisation
azotée pour
avec les exigences de rentabilité
du sol doit être sous-tendue
les mécanismes
assurer
la meilleure
et de gestion de la fertilité
par des études socio-économiques.
En effet, par
rapport à la nature des sols au Sénégal et au faible indice de l’azote du mil, le gain
de rendement de la dose d’azote vulgarisée actuellement
semble faible par rapport à
celui obtenu avec 25% de cette dose même lorsque l’eau est disponible.
22
Ange, A., 1991. Gestion de la fertilité des sols et stratégies de mise en valeur des
ressources naturelles.
bassin arachidier
Exemple du mil dans les systèmes de culture du sud du
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D’ARTICLES
‘--
27
Drought response of Pearl millet (Pennisetum glaucum (L.) R. Br.) as affected by
nitrogen fertilisation. 1 - Grain yield, biomassproduction, and N accumulation.
Abstract
In the Sahet,Pearlmillet yieldsvary dependingon the variation of soi1moisture andnitrogen
content. Characterisationof the yield responseof millet to drought x nitrogen fertility
interactionappears,therefore,indispensablefor the improvementof this trop and its cultural
practices.In this context, four trials were conductedduring the rainy anddry seasons,between
1997and 1999, in the experimentalfields at Bambey, Senegal.The responseof the millet
variety, cv. SounaIII, cultivatedthroughoutthe region, grown under three levels of nitrogen
fertilisation (FO = 0.0, Fl = 17.13, and F2 = 68.50 kg N ha-‘) and different water regimes
(well-watered and water stressed)was comparedin a split-plot experimentaldesign. The
resultsobtainedshowedthat water deficit causeda decreasein grain and grain nitrogen yield,
which was enhancedby an increasein the amountof nitrogenappliedto the soil. As a result,
the highest grain and grain nitrogen yields were obtainedwith FO rate under drought. These
resultsconfïrm the view that low N fertility reducesrisk of trop productivity failure in zones
prone to drought. The implementation of a nitrogen fertilisation policy taking into
considerationclimatic risks is necessaryfor the improvementof millet croppingsystems.
Keywords: Drought, Millet, Soi1fertility, Water-by-nitrogeninteraction.
Article 1
1. Introduction
Drought has been consideredas the most important limiting factor for trop production in
countries in the Sahel.However, many studieshave shown that the gradua1loss of soi1
fertility could be as much limiting as water availability in Pearl millet production (Pieri,
1989). In the Sahel,Pearl millet is grown under conditions characterisedby high potential
evapotranspirationcombinedwith low and erratic rainfall (Cocheméand Franquin, 1968).
This results in water defïcit occurring often at the beginning and at the end of trop cycle
(Dancette,1979;Sivakumar,1991).In Senegal,particularly in the commonlynamed“Bassin
arachidier” or peanuttrop zone, sandysoi1upon witch Pearlmillet is typically cultivated is
characterisedby low water holding capacity (Dancette, 1978) and low cationic exchange
capacity(Piéri, 1989).This soi1hasalsobeenshownto be acidic becauseof its low buffering
capacityresultingfrom the poor soi1organicmatter content(Piéri, 1989; Chopart andNicou,
1989).The poor soi1organicmatter contentis due mainly to a combinationof factors suchas
the disappearance
of fallow practices,the continua1rise in the demographicpressureand the
under-utilization of organic and minera1inputs in cropping systems (Cissé, 1986; Cissé,
1988).Under theseconditions,nitrogenis usuallythe most limiting of the nutrient elements.
Numerousstudieshave shown that drought and soi1nitrogen fertility are responsiblefor the
variation in, and low Pearl millet yields observed (Cissé, 1986; Cissé, 1988; Cissé and
Vachaud,1988;Affholder, 1995;Affholder, 1997; Bationoet al., 1990;Diouf, 1990).It was
hypothesizedfrom thesestudiesthat an interactionexisted betweensoi1water and nitrogen
availability.A water shortageat the end of the trop cycle reducesyield more when fertilizers
were applied, and that a low soi1 fertility reduces risk of trop failure during drought
(Affholder, 1995;Affholder, 1997).Othersworkers, however,havefound no increasedrisk of
trop failure during drought when fertilizers were applied, and do not agreewith this view
(Payneet al., 1995;Payne,1997).
Theseconflicting reports could be due to differencesnot only in the water regime and the
amount of soi1nitrogen applied, but also in the objectivesand design of the experiments.
Furthermore,despitethe fact that Pearlmillet is often grown under low-N conditions with
droughtrisks, most work involving the characterisationof responsesto drought for breeding
purposeswere madeunder high-yielding conditions(Winkel and Do, 1992). This raisesthe
question of whether or not agronomie and physiological responsesunder high N were
modified under low soi1 nitrogen content, the usual target environment. This question
necessitatesexaminingthe interaction between soi1water supply and nitrogen availability.
The objectiveof the current study, therefore,was to analysethe effects of water supply andN
fertilisation level on Pearlmillet grain yield, dry matter production, yield componentsand
nitrogenaccumulation.
2. Materials and methods
2.1. Description of the experimental site
The four experimentswere conductedbetween 1997and 1999 in the experimentalfields of
the “Centre National de RecherchesAgronomiques(CNRA)” located at Bambey (14.42”N
and 16.28”W) in the semi-arid zone of “Bassin arachidier” in Senegal.Long dry season
(October to July) and very short rainy season(July to October) characterisethis region.
Climatic dataover the yearshaveshowna decreasein annualrainfall from an averageof 600
mm between1950and 1968to an averageof 400mm between1968to 1990.The amountand
Article 1
2
the occurrenceof rainfall are unpredictable,with a 15 to 30% annualvariability. The average
daily temperatureon a yearly basisis about30°C. The soi1of the experimentalsite belongsto
the tropical ferruginoustype andhas a sandytexture (91-94%), with low clay content (3.5 5.6%). The low organicmatter content(01.27- 0.34 %) togetherwith low clay content induce
a low buffering capacitywith acidic pH (H20) of 5.7, a low water-holdingcapacity(75 mm
m-i) and a low cationic exchangecapacity(CEC of 1.7 - 2.2 meq lOOg-r).Nevertheless,this
soi1 is deep, allowing root growth until 180 cm (Chopart, 1983) and possessa good
infiltration rate. The nitrogencontentof 0.17%0in additionto other soi1characteristics(Tables
1 and2), showthat the soi1of the experimentalsite is typical of degradedsoils presentlyused
for cultivation by fat-mersin the zone.
2.2. Experimentaldesignand trop management
The experimentalsite was dividedinto two plots separatedby 12 m-wide space,one was used
for the hot dry seasontrials (March to June)andthe other for the rainy seasontrials (July to
October). Eachplot was further split into two halves of 5,600 mz separatedby a 9-m wide
alley. Sinceannualmillet-peanut rotation is a componentof cultural practicesin the zone,
eachtrial, millet andpeanutcultivation was rotatedon thesetwo plots.
The experimentaldesignwas a split-plot factorial basedon three randomisedcompleteblocks
with water regimesasthe main plots andN ratesas subplots.The subplotswere 10.8 m x 10.8
m separatedby 2-m wide alleys. Dry seasontrials consistedof two water regimes: wellirrigated (WW) control and water-stressed(WS). Water-stressedregime was applied by
suspendingirrigation during the vegetativestage (30 days alter sowing) and lasting for 22
days 1998and21 daysin 1999,and at the grain filling stage,lasting for 17 days in 1998and
14 daysin 1999.Rainy seasontrials also consistedof two water regimes:rainfall conditions
with complementaryirrigation when necessaryand strictly rainfall conditions.Threenitrogen
treatmentswere appliedin the subplotsat the ratesof 0.0 (FO), 17.1 (Fl), and 68.5 (F2) kg N
ha-‘, with the maximum correspondingto the recommendeddose in Senegal.The nitrogen
rateswere incorporatedin three splits asfollows: one-thirdat seedlingemergenceas 15-l 5-l 5
fertiliser, one third at 2 weeks and one third at 5 weeks alter planting as urea broadcast.In
addition,a11subplotswere fertilised at seedlingemergenceat the samerate with 22.5 kg P ha’ as singlesuperphosphate
and 22.5 kg K ha-’ as KCI, taking into accountthe P and K input
from the 15-l 5-15 fertilisation. The combinationof the two factors, water regime andnitrogen
fertilisation, led to 6 treatmentsreferred to as WWFO, WWFl, WWF2, WSFO,WSFl and
WSF2.
The plant materialused in this study was a 90-dayvariety of millet (cv. SounaIII), which is
cultivatedthroughoutthe Sahelregion. Seedswere sown in 3- to 5-cm depth holes made in
the soi1with a traditional hoe. The spacingbetweenpocketsand betweenrows was 0.9 m to
obtain a densityof 12,345-pocketha-‘. Two weeksalter planting,plants were thinned to three
individuals per pocket. Insect attack, diseasedevelopmentand weed proliferation were
controlledusingthe appropriatechernicals.
2.3. Measurements
The yield area,correspondingto 12.96m2of eachsubplot,was harvestedat trop maturity to
determinegrain yield and total biomassproduction. The plants were further divided into
stovers and ears, and then dried to constantweight. Grain bearing and non-grain bearing
headsfrom the harvest area were counted.Heads were shelled and the lOOO-grainweight
Article 1
3
determined.The cob weight was addedto the stover fraction. Nitrogen concentrationwas
determinedaccordingto the Kjeldahl methodfor the different shoot organs(leaves,stemsand
grains).Nitrogen utilisation eficiency (g g-l) = grain weight / total plant N (Mol1 et al., 1982)
andnitrogen harvestindex (%) = (grain N / total plant N) x 100 (Cox et aZ.,1986)were also
calculated.
Root extraction was carried out after the 1999dry seasonharvest in two subplotsfor each
treatment on a soi1 monolith of area 0.90 cm x 0.90 cm, correspondingto the planting
distance.The soi1in each lO-cm depth, being a volume of 0.08l-m3 soil, was separately
extracteduntil a depthof 1 m was reached(Chopart, 1980).
2.4. Statisticalanalysis
Statisticalanalysiswere performedwith STAT-ITCF (Gouet and Philippeau,1989)and SAS
(SAS, 1994) software. Data were checkedfor normality (Lilliefors’ test) and homogeneity
(Bartlett’s test) of variantes and, log or square root transformations were made when
necessary.Analysis of variante and linear regressionanalysiswere used to determinethe
effects of water regimes,N fertiliser and interactionson grain yield, yield componentsand
nitrogenaccumulation.The water regimeswere tested using error linked to the interaction.
Nitrogen ratesandinteractioneffectswere testedin comparisonwith the total residualerror.
3. Results
3.1. Characterizationof the climatic conditionsofthe experiments
The climatic conditionsand the amountof irrigation are presentedin Fig.1 and Table 3. The
daily meanstemperaturesof both growing hot dry seasonswere 29.6”C in 1998and 29°C in
1999.Thesedaily meanstemperatureswere not very different from thoseobtainedduring the
rainy seasons,29.4 “C in 1997 and 28.8 OCin 1998. But, low minima daily temperatures
characterisedthe hot dry seasonswhile decreasedmaximadaily temperaturesoccurredduring
rainy seasons.High thermal variations distinguish,therefore, hot dry seasonsfrom rainy
seasons.The lower and more fluctuating incoming radiation and the lower potential
evapotranspirationin the rainy seasonswere due to the rainfalls. Theseclimatic parameters
induced a great difference in theoretical maximum evapotranspirationor maximum water
requirementbetweenthe two different growing seasons.Soi1water balance(data not shown
here) allowed assessmentof the water defïcit intensity. During the 1998 and 1999 hot dry
seasons,water stressedplantsreceivedrespectively390 mm and 370-mm irrigation. During
the 1997 rainy seasonexperiments,the rainfall pattern causeda light water defïcit for the
strictly rainfall treatment (Fig. 2). However, this was not the case during the 1998 rainy
season,which was characterisedby a better rainfall distribution(Fig. 2). In 1998rainy season
experiment,therefore, only nitrogen fertiliser was taken into account since there was no
differencein the water regimes.
3.2. Dry mutterproduction and grain yield
Under well-watered conditions, dry matter production (DM) increasedwith increasein
nitrogenratesin a11the trials, but this effect was only significantin 1998dry seasonand 1998
rainy season(Table 4). On the other hand, water stressreducedDM at a11nitrogen levels in
the dry seasonswhile the reductionwas limited to the higher N rate (F2) under light water
defïcit in the 1997rainy season.Light water deficit seems,therefore,to be favourableto DM
Article 1
4
accumulationunder medium N fertilisation. In well-watered plants, the higher DM in dry
seasoncomparedto that in rainy seasoncouldbe dueto more favourablecarbonnutrition, as a
result of a more steadyincomingradiationcharacteristicof the dry seasons.
Under adequatesoi1moistureconditions,grain yield also increasedwith increasein fertiliser
ratesin a11the trials, but this effect was Sign&ant during both rainy anddry seasonsof 1998
(Table 4). Under the severesoi1moisture stressobservedduring the 1998 and 1999 dry
seasons,grainyield was signifïcantlyreducedat a11N rates,however,yield was more reduced
underhigher fertiliser rates. The different responsesobservedunder well-watered and waterdefïcit conditions showed the existenceof interaction effect between water supply and
nitrogenavailability in millet, which was found to be signifïcant during the 1998dry season.
Under light moisture defïcit in 1997trial, althoughthere was no significant difference, grain
yield was more reduced in the higher fertiliser rate (F2). Therefore, under water-deficit
conditions,grain yield reductionincreasedwith increasein N fertilisation rates(Table4). This
fïnding is in agreementwith an earlier view that the risk of trop failure under drought
increaseswith fertilisation (Affholder, 1995;Affholder, 1997). Furthermore,the increasein
grain yield with N fertilisation in well-watered conditionswas similar to that in dry matter
production.Thus,there is significantcorrelation(r = 0.97) betweengrain yield and dry matter
production(Fig. 3), while that underwater defïcit was no found signifïcant (r = 0.23, Fig. 3).
This difference in yield responsesuggesteda modification of the dry matter-partitioning
pattern to the grain production under drought condition. These data are, however, not
consistentwith those obtainedby Diouf, (1990) who didn’t observesuch a correlation. This
could be explainedby the fact that productionsharvestedduring the dry and wet seasonsin
this study were not distinguished.
3.3. Yield components
The results of grain yield componentsand their correlation with grain yield is presentedin
tables6, 7 and 8. Severewater stressin 1998and 1999dry seasonsaffected grain yield by
reducing significantly 1OOO-grainweight (1000-GW), number of grains per m* (NG me*),
numberof grain bearingheadsper m2(NGBH mm2)and harvest index (HI). The effect of the
light water defïcit in 1997 rainy seasonwas only signifïcant on HI component(Table 6).
However, water defïcit interactedwith N fertilisation to modify yield componentsresponses,
eventhough theseinteractionswere not always significant, depending,on the duration and
intensity of the water defïcit. For a given water regime, there were no significant variation in
IOOO-GW,irrespectiveof the N fertilisation rate. As such there was no correlation between
lOOO-GWandgrain yield. In a11water regimes,the two relatedyield componentsNC me2and
NGBH rnq2were positively correlated with grain yield. However, under well-watered
conditions,NC me2and NGBH me2increasedwith increasein N fertiliser while the inverse
was observedunderwater deficit conditions.
Grain yield (GY) may be consideredasa product of total dry matter (TDM) at harvestandthe
proportionof TDM partitionedto the grains,i.e. HI (Inthapanyaet al., 2000):
GY=TDMxHI
Whenwater was not limiting, HI is not correlatedwith grain yield and was of the samevalue
for a11N fertiliser rates.This showedthat dry matter partitioning in favour of grain production
was not modified by N fertiliser rate under well-watered conditions.However, under waterstressedconditionsHI was correlatedwith grain yield and depended,therefore, on nitrogen
fertilisation. Thus, under water deficit conditions,low N fertilisation (FO) promoted a better
Article 1
5
dry matter partitioning and minimisedmore relative grain yield reduction. This difference in
dry matterpartitioningto grainproductioncould explainthe lack of correlationbetweengrain
yield andTDM underwater-defïcit conditions(Fig. 3).
Furthermore,grain yield (GY) cari be expressedas the product of meangrain weight (MGW)
andNG rny2(Squireet al., 1984):
GY = MGW x NC rnT2,
The absenceof a signifïcant MGW variation showedthat grain yield is more dependenton
NG rnw2.FO rate comparedto other N rates had a better capacity for filling its headsunder
water deficit conditionsand thereforepresenteda fewer number of non-grainbearing heads
per me2(Table6). Theseresultsare consistentwith thoseobtainedfor maize(Edmeadeset al.,
1989) where higher rate of partitioning of assimilatesto the reproductive structures was
consideredas the reason for higher grain numbers and grain-yield under water deficit
conditions.
3.4. Root biomass
In a11water regimes total root dry matter in the lOO-cm soi1 depth increasedwith N
fertilisationrate (Fig. 4). Root densityprofiles depended,however,on the interactiveeffect of
soi1moistureandnitrogenavailability (Fig. 5). Under adequatesoi1moisturecondition,higher
root densitywas developedby F2 at 0 to 30 cm, by FOat 30 to 60 cm and from 60 to 100cm
soi1depth by Fl (Fig. 5). This effect of higher N fertiliser in promoting root growth at the
surfaceundernon-limiting water conditianshasbeenpreviouslyreportedin millet (Affholder,
1995;Cissé, 1986)and maize (Brouwer, 1981).On the other hand, low N fertiliser rates, FO
and Fl, promotedthe downward growth of roots. This responseto N deficiency, whereby a
root system increasesits surfacearea and root soi1volume in searchof nutrients, could be
consideredas an adaptivemechanism.Similar responseshavebeenreportedfor rape,spinach
and tomato (Foehseand Jungk, 1983). Thus, the Fl fertiliser rate encouragedbetter root
colonisationof a11profiles and could thereforelead to improved N uptake accordingly.This
developmentof the root system encouragedby the Fl rate could contribute to the low
differenceobservedbetweengrain yield at Fl and F2 under well-wateredconditions,despite
the greatdifferencein N rates.
Theseroot responsesto N treatments under well-watered conditions were modified under
water deficit conditions.Thus, higherroot densitieswere observedfor the F2 fertiliser rate at
the 0 to 70-cm soi1horizon andfor the FOfertiliser rate at the 70 to 100cm soi1horizons(Fig.
5). The comparisonbetweenplants grown under well watered and water deficit conditions
showedthat water defïcit promoteddownward growth of roots only in FOand F2, and not in
Fl. The total root dry matter was lower under water-stressedcondition than under wellwatered condition at FO rate. This indicateda depth redistribution of the roots without the
important partitioning of assimilatesto the roots (Fig. 4). While the maintenanceof the same
total root dry matter underboth water regimesat the F2 rate implies an important partitioning
of limiting shoot assimilatesto roots, which could increase grain yield reduction. This
differencein the downwardgrowth of the root could be explainedby the interactiveeffect of
water and N on root growth regulation(Brouwer, 1981).Improved water uptake through a
modification of the root system is known under water deficit conditions (Ludlow and
Muchow, 1988;Gregory, 1989).Moreover, this hasbeenestablishedin millet (Batcho et al.,
1990).However, as far as we know, the interactiveeffect of water defïcit andN has not been
elucidated.This responseby the millet root systemwould allow a better uptake of water and
Article 1
6
nutrient reservesfrom the deeplayers of the poor soils of the Sahel,characterisedby high
risks of leachingand drought.
3.5. Nitrogen accumulation
Results of the dry seasonexperiments showed signifïcant effects of water defïcit, N
fertilisation and their interaction on biomassN accumulationand grain N yield (Table 9).
Thus, under well-watered conditions,the amount of N exportedby both biomassand grain
increasedwith N fertilisation. However, under water deficit condition althoughF2 presented
more biomassN, FOallocatedgreateramountof N to the grains.Light water deficit during the
1997rainy seasonhad no significanteffect on N exportedby biomassand grains at harvest.
But nitrogen exported in biomass increasedalso signifïcantly with N rates. Although not
significant, grain N tendedto increasealso with N rates. During the 1998 rainy season,N
exportedby biomassandgrainsincreasedwith N fertilisation.
Nitrogen utilization efficiency (NUE) was reducedby water defïcit but under well-watered
conditionsas well as underwater-stressedconditions,NUE tendedto decreasewith increase
in N fertilisation (Table 10). ‘This tendencywas only observedunder severewater defïcit
conditionsfor the nitrogen harvestindex (NHI). Similar valuesfor NUE under well-watered
conditionswere obtainedfor wheat (Clarke et al., 1990).Despitethe good root development
rhat makesfor more efficient useof availablesoi1N (Table91,NH1 valuesof millet appearto
be low comparedto 7 1 - 85 % valuesobtainedin the caseof wheat (Clarke et al., 1990).The
low HI and NH1 valuesof millet could be relatedto the high vegetativegrowth (Lambert,
1983a;Lambert, 1983b) combined with the limited utilization of photosyntheticpotential
(Jacquinot,1970) and mobilised vegetativenitrogen. This could explain the lack of costeffectivenessresultingin the useof high N ratesin millet comparedto improvedcereals.
4. Conclusion
Under drought,plantsrespondeddifferently to different levelsof N fertilisation. Plantsgrown
underthe low soi1N showeda better dry matter partitioningto grain presenting,therefore,the
higher HI under drought. The relative grain yield reduction induced by drought increased
thereforewith N fertiliser rate. Furthermore,the high grain N yield associatedwith high NH1
andNUE raisedin FOindicatedalsoa betterN partitioningto grains.
Theseresultsconfïrm and sustainthe view that low fertility level reducesrisk of trop failure
in drought-proneareas.The improvementof croppingsystemaimedat reducingvariability in
trop productivity demandsthe implementationof N fertilisation policy as a function of
climatic risks. The useof moderateN rates couldbe a more efficient strategyeven if water is
not limiting regardingthe non cost-effectivenessof high N rates in millet. Therefore, the
recommendedN rate in sahelianzone may be revisedaccordingto climatic and soi1fertility
changes.
Acknowledgement
The authors thank the technicians at Ceraas for their assistancein data collection and
processing.Financial support was provided by the European Union (EU) and French
Community of Belgium (CGRI).
Article 1
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Article 1
9
Table 1: Physicalcharacteristics of the experimental soi1
PH
Humidity at pF
W
KCI
4.2
2.5
Clay
Silt
Sand
5.6
5.4
1.4
3
3.5
1.7
94.4
10-20 5.8
5.6
1.6
3.1
3.6
1.8
94.3
20-40 5.7
4.3
2.1
4.6
5.6
2.8
91.4
Depth HZ0
o-10
Textural class
WI
Table 2: Chemical characteristics of the experimental soi1
Organic matter
P
Absorbing complex (meq 100 g“)
Depth C%o
N%o
UN
P total%
Ca
Mg
Na
K
S
T
V
1.69
0.17
10
0.255
1.06
0.347
0.024
0.080
1.5
1.97
73
10-20 2.01
0.19
11
0.260
0.91
0.332
0.023
0.095
1.36
1.74
76
20-40
0.16
10
0.230
1.03
0.372
0.024
0.061
1.48
2.2
66
O-10
1.55
Table 3: Water supply and climatic conditions
Irrigation
(mm>
-Dry season
experiment
in 1998
Rain before
sowing
(mm)
WW
585
WS
390
Dry season
experiment
in 1999
WW
507
-
ws
370
-
Rainy season
experiment
in
1997
WW
60
ws
-
Rainy season
experiment
in 1998
WW
-
Rain after
sowing
(mm)
MET
PET
(mm j-l)
Tmax
(“C)
Tmin
(“C)
Incoming
radiation
(J cm’* j*‘)
544.8
6,45
464.3
6,43
21.1
2263
37.5
20.5
2234
38.1
107
290
369.4
5,23
34.9
23.9
2147
17,5
327,5
389
4,99
33.2
24.2
2129
ws
MET = cumulated maximum evapotranspiration, PET = potential evapotranspiration, FO = 0.0, FI = 17.1, and
F2 = 68.5 kg N ha”‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
10
Table 4: Total aboveground dry matter (TDM), grain yield (GY) and relative grain yield
reduction (RGYR) at harvest in 1998 and 1999 dry seasons.
1999 dry season
1998 dry season
TDM
GY
RGYR
TDM
GY
RGYR
(t ha-‘)
(t ha-‘)
f%>
(t ha-‘)
(t ha-‘)
cw
11.8a
7.4b
3.05a
0.82b
-
9.3a
5.6b
2.31a
0.48b
-
Water regime
ww
WS
Nitrogen fertilization
FO
8Sb
1.82a
-
6.7a
1.38a
-
FI
9.7a
1.91a
-
7.6a
1.40a
-
F2
10.6a
2.07a
-
8.Oa
1.41a
-
WWF0
9.6b
2.45b
-
8.3a
2.11a
-
WWF1
12.2a
3.26a
-
9.8a
2.40a
-
WWF2
13.6a
3.45a
-
9.7a
2.42a
-
WSFO
7,4b
1.2oc
50
5.0b
0.64b
69
WSFl
7.2b
0.56d
80
5.4b
0.41b
83
WSF2
7.6b
0.70d
83
6.3b
0.40b
83
Interaction
For a given parameter and effect, along the columns, means followed by the same letter are not signifïcantly
different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test, FO = 0.0, FI = 17.1, and F2 = 68.5 kg N
ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
11
Table 5: Total abovegrounddry matter (TDM), grain yield (GY) and relative grain yield
reduction (RGYR) at harvest in 1997and 1998rainy seasons.
1997 rainy season
1998 rainy season
TDM
GY
RGYR
TDM
GY
RGYR
(t ha-‘)
(t ha-‘)
w>
(t ha-‘)
(t ha“)
W)
6.90a
2.04a
-
6.36a
1.44a
-
Water regime
ww
ws
Nitrogen fertilization
FO
5.76a
1.46a
-
5.46b
1.59b
-
Fl
6.92a
1.84a
-
6.36b
1.94ab
-
F2
7.20a
1.92a
-
7.72a
2.24a
-
WWF0
5.68a
1.66a
-
WWF1
6.62a
2.09a
-
WWF2
8.41a
2.36a
-
WSFO
5.84a
1.26a
22
WSFI
7.23a
1.58a
25
WSF2
5.99a
1.48a
32
Interaction
.‘
For a given parameter and effect, along the columns, means followed by the same letter are not significantly
different at P c 0.05 according to Student Newman Keul’s range test, FO = 0.0, F 1 = 17.1, and F2 = 68.5 kg N
ha-‘; WW = well watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
12
Table 6: Final grain yield componentsin dry seasonexperiments
1998 dry season
lOOO- NG rnT2
GW
(69
1999 dry season
NGBH
NNGBH
HI
m’
m”
(W
lOOO- NG m’
NGBH
me2
NNGBH
mm2
HI
WI
Water regime
ww
7.13a
42870a
9.3a
1.9b
26a
6.4a
36448a
8.3a
1.3b
25a
ws
4.74b
17132b
4.7b
6.la
1 lb
4.9b
9865b
3.8b
4.4a
9b
Nitrogen fertilisation
FO
6.02a
29377a
6.9a
3.0a
21a
5.9a
22235a
5.9a
2.la
20a
Fl
6.1Oa 27454a
6.3a
4.6a
17b
5.8a
22192a
5.9a
2.7a
15.5a
F2
5.69a
33171a
7.9a
4.4a
17b
5.3a
25042a
6.3a
3.7a
16a
WWF0
7.12a
34306b
7.3cb
2.4b
25a
6.6a
32168a
7.2a
1.Ob
26a
WWF1
7.53a
43282a
9.lb
1.7b
27a
6.6a
36445a
8.la
l.lb
24a
WWF2
6.75a
51021a
11.6a
1.7b
26a
6.0a
40729a
9.5a
1.7b
25a
WSFO
4.92a
24448~
6.6c
3.6b
16b
5.la
12302a
4.7a
3.la
14a
WSFl
4.67a
11626d
3.5d
7.6a
7c
5.la
7939a
3.7a
4.2a
7a
WSF2
463a
15321d
4.ld
7.0a
9c
-~ 4.5a
9354a
3.la
5.8a
7a
Interaction
For a given parameter and effect, along the columns, means followed by the same letter are not signifïcantly
different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
1OOGW = 1000-grain weight, NG mV2= number of grain per mz, NGBH m z = number of grain bearing heads
per mz, NNGBH m” = number of non-grain bearing heads per mz, HI = harvest index, FO = 0.0, Fl = 17.1, and
F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
13
Table 7: Final grain yield componentsin rainy seasonexperiments
1998 rainy season
1997 rainy season
IOOO- NG m”
GW
NGBH
m’*
NNGBH
mdz
HI
(‘XI)
(8)
lOOO- NG me2
GW
NGBH
me2
NNGBH
m-*
HI
VQ)
(8)
Water regime
ww
7.7a
27388a
6.0a
9.7a
30a
-
-
-
WS
7.0a
20897a
5.4a
lO.Oa
23b
-
-
-
Nitrogen fertilization
FO
7.8a
19250a
5.la
9.7a
26a
7.8,
20767b
6.8b
9.7a
29a
Fl
7.2b
25733a
5.5a
9.8a
27a
7.8a
25227ab
7.4b
9.8a
30a
F2
7.0b
27445a
6.6a
10.0a
26a
7.5a
30117a
8.9a
10a
29a
WWF0
8a
21956a
5.2a
8.7a
30a
-
-
-
WWF1
7.7a
28038a
5.6a
10.3a
32a
-
-
-
WWF2
7.3a
32170a
7.3a
lO.Oa
28a
-
-
-
WSFO
7.7a
16543a
4.9a
10.7a
22a
-
-
-
-
WSF1
6.7a
23428a
5.3a
9.3a
22a
-
-
-
-
WSF2
6.7a
22720a
5.9a
lO.Oa
24a --
-
-
._-.-_-
Interaction
--
.
For a given parameter and effect, along the columns, means followed by the same letter are not signitïcantly
different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
IOOGW = IOOO-grain weight, NG me2 = number of grain per mz, NGBH rn-* = number of grain bearing heads
per mz, NNGBH m’ = number of non-grain bearing heads per m *, HI = harvest index, FO = 0.0, Fl = 17.1, and
F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
14
Table 8: Correlations (r) of grain yield to grain yield components in a11experiments.
1998 dry season
n=9
r
po.05
Weil-watered conditions
ns
1OOO-grainweight
0.33
*
Number of grain
0.82
bearing heads mVz
*
Number of grains m’ 0.92
Harvest index
0.20
ns
Water deficit conditions
ns
lOOO-grain weight
0.41
*
Number of grain
0.96
bearing heads mm2
*
Number of grains m** 0.98
*
Harvest index
0.93
19918dry season
n=9
r
P0.05
1997 rainy season
n=9
r
P0.05
0.09
0.66
ns
*
0.88
0.78
0.02
*
ns
0.11
1998 rainy season
n= 18
r
po.05
0.11
ns
ns
*
0.82
*
0.98
*
ns
0.97
0.24
*
0.11
0.30
ns
0.41
0.72
ns
*
0.86
*
_
0.90
0.98
*
*
0.97
0.64
*
-
ns
-
ns
-
Po.os= Level of signifïcance at 5?/0according De Bravais-Pearson’s test; * = signifïcant, ns = not signifïcant, FO
= 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Table 9: Nitrogen accumulation by aboveground biomass and grains.
1998 dry season
1999 dry season
1997 rainy season
1998 rainy season
Biomass Grain
(gN ms2) (gN me2)
Biomass
Grain
(gN ml) (gN mq2)
- Biomass Grain (gN mV2) (gN rnw2)
-
Biomass Grains
(gN mw2) (gN m’)
------
-
Water regime
ww
12.60a
5.35a
S.lSa
2.11a
12.13a
5.20a
ws
9,Olb
I .7b
3.78b
0.70b
11.07a
4.03a
Nitrogen fertilization
FO
9.42b
3.16a
3.71b
1.OSb
9.32b
3.51a
5.95b
2.11b
FI
9.22b
3.36a
4.24b
1.53a
11.85a
4.84a
8.51ab
3.50a
F2
13.77a
4.06a
5.53a
1.61a
13.63a
5.49a
9.43a
4.28a
WWF0
9.67b
3.91b
3.72d
1.33b
9.35a
3.88a
-
WWF1
11.62b
5.57a
5,42b
2.52a
12.66a
5.14a
WWF2
16.51a
6.57a
6.46a
2.47a
14.39a
6.58a
WSFO
9.17b
2.41~
3.69d
0.82cb
9.30a
3.14a
WSFl
6.82~
1.15c
2.98d
0.53c
11.03a
4.54a
11.02b
1.54c
4.66~
0.74cb
12.87a
4.40a
Interaction
WSF2
For a given parameter and effect, along the columns, means followed by the same letter are not significantly
different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test, FO = 0.0, FI = 17.1, and F2 = 68.5 kg N
ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
15
Table 10: Nitrogen utilization eficiency (NUE) and nitrogen harvest index (NHI)
1998 dry season
1999 dry season
1997 rainy season
1998 rainy season
EUN
(g g-9
IRN (%)
EUN
(ii?g-‘1
IRN (%)
EUN
cg g-9
IRN (%)
EUN
cg d>
IRN(%)
Water regime
ww
24.8a
42.7a
46.2a
40.2a
16.8a
42.4a
ws
9.0b
18.6b
13.2b
18.6b
13.0b
36.0a
Nitragen fertilization
FO
19.la
33.la
37.la
28.9a
15.7a
37.8a
25.6a
35c
FI
18.la
32.2a
28.9b
32.la
15.2a
40.3a
24.la
41b
F2
13Sb
26.7a
23.2b
27.2a
13.Xa
39.5a
23.la
45a
WWF0
25.3ab
40.3a
56.8a
35.8a
17.74a
41.5a
WWF1
28.3a
48.3a
44.2a
46.4a
16.39a
40.3a
WWF2
20.9b
39.7a
37.7a
38Sa
16.29a
45.5a
WSFO
12.9~
25.9b
17.4b
22.lb
13.66a
34.0a
7.9d
16.2~
13.6b
17.9b
14.00a
40.3a
6.2d
13.7c
8.6b
15.9b
11.32a
33.6a
Interaction
WSFl
WSF2
.
For a given variable and effect, along the columns, means followed by the same letter are not signifïcantly
different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test, FO = 0.0. FI = 17.1, and F2 = 68.5 kg N
ha*‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 1
16
199ïrainyseason
36.
36
._...*.
1998drysea;on
.__I...
l-b97rai"ys&o"
--
i998rainyseason
1999dryseash
2800
_ ___ . . .1997rainys&
-.
..-
2604 1
2400
._*.._.
1998dr~s&on
--
1999dryseam
0
0,
1:3 Il/3
2113 3113 1014 2014 3014 1015 2OiS 3015 916 1916 2916 <
Days of year
1917 2917
-,
818
_
1818 2813
719
1719 2719
.~
.
7110 17110 27110
Days of year
Fig. 1. Climatic characteristics of the growing seasons (Ir = incoming radiation, PET =
potential evapotranspiration)
Article t
17
q Rains $$Irrigations
1997
80
mf?ains
80
70
g
1998
70
sow ing date : juty 22
60
I
8
z
0
ID
20
30
40
50
80
70
80
90
100 110 120 130
40
sow ing date : july 24
0
10
20
Days from june 7
30
40
Days fromjuly
50
60
70
80
15
Fig. 2. Water supply during rainy seasonexperiments.
”
'
>
o.0
._
2
4
0 0
8
y = 0,114x + 0,178
r=0,23
n=9
O0
8
10
12
14
16
TDM (t ha-')
Fig. 3. Relation betweengrain yield and total abovegrounddry matter (TDM) at harvest
under well-watered conditions (0) and water-stressed conditions (0).
Article 1
18
q Non stress
FO
q Stress
FI
N rate
Fig. 4. Total root dry weight through 100 cm of depth during 1999dry season.FO= 0.0,
Fi = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well watered regime and WS = waterstressedregime. Points are means+ SE.
Non stressed
Stressed
0
10
20
30
40
(4
60
60
70
II
8
Root dry weight (g m-2)
Root dry weight (g m-2)
FI
Fig. 5. Root density profiles in 1999dry seasonexperiment. FO= 0.0, Fl = 17.1, and F2 =
68.5 kg N ha-‘.
Article
1
19
Drought responsesof Pearl millet (Pennisetumgluucum (L.) R. Br.) as affected by
nitrogen fertilisation. II - Water consumption and water relations.
Abstract
In Sahel,drought and soi1poverty constitutethe main constraintsto trop production. In this
zone, grain yieids of millet dependgreatly on the interactionbetweendrought and nitrogen
fertility. Thus, it was showed previously that the effect of water deficit on grain yields
increasewith increasein N fertilisation. Four trials were conductedduring the rainy and dry
seasons,between1997and 1999,in the experimentalfields at Bambey,Senegal,to determine
implicatedagrophysiologicalresponses.The millet variety, cv. SounaIII, was grown under
three levels of nitrogen fertilisation (FO= 0.0, Fl = 17.13, and F2 = 68.50 kg N ha-‘) and
different water regimes(well wateredand water stressed)in a split-plot experimentaldesign.
In well-wateredconditions,the lower leaf areaindex linked to the low N level inducedless
important water consumption.When water stresswas applied,this lower water consumption
moderatesthe rate of soi1desiccationat low N level. Associatedwith deeproot colonisation,
these responsesresulted in higher plant water status, with higher stomatal conductance,
transpirationrate andnet photosynthesis.Defïnitively, the achievementof higher water status
encouragesthe partitioning of dry matter to grains for a higher grain yield. Relatedto our
previousresults,performanceunderlow N in drought conditionscould be attributedto a low
LAI anddeeproot colonisation.
Keywords: Agrophysiologicalresponses,droughtadaptation,nitrogennutrition, Pennisetum
glaucum, semi-aridzone.
Article 2
1. Introduetian
The sahelianzone, in addition to persistentdrought, is characterisedby degradedsoi1often
poor in organicmatter and nitrogen (Cissé, 1988; Chopart andNicou, 1989; Piéri, 1989). In
this zone, the use of organic and inorganic fertilisers is limited by severalsocio-economic
constraints (Badiane, 1993). T~US, low soi1 N constitutes with drought the principal
constraintsto the productivity of different cropsin the sabelianzone.
With regardsto the low soi1fertility, ideal varietieswould be those that perform well under
low soi1fertility conditionsbut also respondwell to appliedN fertiliser (Ladha et al., 1998).
Lafitte and Edmeades,(1994b) have shown through recurrent selectionprogrammesthat the
selectionfor performanceunder low N could improve the efficiency with which N is usedto
producebiomass and grains. However, majority of the selection programmeshave been
conductedunder high N conditionswhere heritability and genotypicvariation in grain yield
arehigh (Rosielleand Hamblin, 1981; Simmonds,1991).This observationraisesthe question
of, whetherindirect selectionunderhigh N is more efficient than direct selectionunderlow N
for improving grainyields underlow N.
The existenceof a considerablegeneticdiversity for performanceunder low N within maize
populationshas beendemonstrated(Lafitte and Edmeades,1994a).Someworks have shown
that selectionunder low N conditions could be accompaniedby a gain in selection for
performanceunder low N (Castleberryet al., 1984; Carlone and Russel, 1987), especially
when the relative loss of yield due to nitrogen exceeded43% (Banziger et al., 1997). Thus,
Muruli and Paulsen,(1981), in their programmeof selection,succeededin the creationof a
maizepopulationthat performs well under low soi1N. This confïrms thereforethe possibility
of usinggeneticvariability in improving trop performanceunderlow N conditions.
As far aswe know, there are no reportson the selectionof millet under low N conditionsasis
the case with maize. However, the existence of interaction between drought and the
availability of soi1N has beenreported(Diouf, 2000; Diouf et al., 2001 in the sameseries).
Theseauthorsshowedalsothat the depressiveeffect of drought on grain yield was aggravated
by a high N fertilisation. The effect of water deficit on the grain yield in relation to the level
of N cari be explainedby the differencesin assimilatepartitioning in favour of the grains
(Diouf, 2000; Diouf et al., 2001in the sameseries).In thesecurrentprocessesthe water status
of the plant playsa major role (Smith andMilburn, 1980).
Consequently,the objective of the present work was to characterisethe effect of the
interactionbetweenwater andN on water consumptionandwater relationsof millet, For this
purpose,agrophysiologicalresponseswere determinedunder different conditions of water
supplyandnitrogenavailability.
2. Material and methods
2.1. Description of the experimental design
Four trials were conductedin dry and in rainy seasonsfrom 1997 to 1999 at the National
Centrefor Agronomie Research(CNRA), Bambey,Senegal(14.42”N and 16.28”W) situated
in the semi-aridzone. Details of the experimentaldesign,statisticalprocedures,climatic and
soi1conditionshave beenpreviouslypresented(Diouf, 2000; Diouf et al., 2001 in the same
series).The 90-daysvariety, sounaIII, usedfor the study is widely cultivatedin the zone.The
experimentincorporateda split-plot designwith three replications.The watering regime was
the main-plot and nitrogen fertilisation, the subplot.The N fertiliser was given at three rates:
FO = 0.0, Fi = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha“. Two watering regimes were applied: an
Article 2
2
adequatewatering regime (WW) and water-stressedregime (WS). During the dry seasons,
plants under WW were irrigated throughout the trop growth cycle, while irrigation was
stoppedfor water-stressedplants during tillering, and grain formation and fïlling phases,
thereby giving rise to two water deficit cycles. In the rainy season,plants under WW were
given complementaryirrigation when the rainfall did not meet the water requirementsof the
plants.
2.3. Measurements
Accesstube was installed in the middle of each experimentalplot. Twice a week, the soi1
water contentwas measuredat every 10 cm until 2.80 m soi1depth with a neutronsprobe
(Troxler 4300,Troxler Laboratories,ResearchTrianglePark,North Carolina)afier calibration
by the gravimetric method. Consideringdrainageas negligibleand absenceof runoff, actual
evapotranspiration(AET) or water consumptionwas calculatedfrom the following water
balancerelationship
AET = P + I - Astock (Astock
= Stockt-
StOÇkt+d~),
where Astock
is the variation in water stock betweentwo measurementdates,and P and 1 are
contributionsby min and irrigation, respectively.
The leaf areaindex (LAI) was measuredwith LAI - 2000 (LI-COR, Inc., Lincoln, Nebraska
68504,USA), oncea week (between9:00- 11:OOh) from 20 daysalter sowing(das).
Physiologicalmeasurementswere made on the third leaf and on three standsin eachplot
twice a week from 20 das. The leaf water potential (‘ur) was measuredbetween 11:30hand
13:30hwith a hydraulic press(Campbell J14 Instruments,Louguet et Laffray, 1988) which
was earlier calibratedwith psychrometers(C30, Wescor).Predawnwater potential (‘-us)was
measuredin the same manner as Yf but at the end of the night (4:OOh).This soi1water
potentialwasmonitoredeachweek duringthe 1998dry seasonand at the endof eachphaseof
water stress in 1999 dry season.Measurementsof plant canopy temperature by infrared
radiothermometer(Telatemp AG42, Fullerton, THAT, USA) and vapour pressure defïcit
(VPD) by ventilated psychrometer,were made twice a week, between 11:30h and 13:30h.
Crop water stressindex (CWSI) was calculatedfrom the relationshipexisting betweenplant
canopyandthe air temperaturedifferential (Tc - Ta) andthe VPD accordingto the empirical
approachdescribedby Idso et ai., (1981). This index varies betweenzero (absenceof stress)
andunity (severestress).
The stomatalconductance(Gs), transpiration(T) and photosyntheticactive radiation (PAR)
were measuredsimultaneouslywith a LI-1600 porometer (LI-COR Inc., Lincoln, Nebraska,
USA), between 11:30h and 13:30h.Net photosyntheticactivity was measuredwith IRGA
portableCO2 analyser(ADC, mode1LCA-3/PLC-3) at the time of the applicationof water
stressin 1999season.
3. Results
3.1. Evapotranspirationand soi1water dejcit
The two stresscycles in 1998dry seasonlastedfor 22 and 17 daysrespectively,while in the
dry seasonof 1999 they lasted for 21 and 14 days respectively. The daily AET (AETd) of
well-wateredplants (WW) reachedmore than 8 and 10 mm respectivelyfor 1998 and 1999
dry seasons(Fig. 1). The high variationsof AETdobservedin 1999dry seasonwere due to an
Article 2
3
underestimationof the trop water requirements.Withdraw of irrigation induceda significant
decreasein the AETd of the water stressedplants(WS) in dry seasontrials. In the 1997rainy
season,AETd of WW was significantly different from that of WS at the beginningand at the
end of the trop cycle (Fig. lc). AETd decreasedat the middle of the trop growth cycle
correspondingto the rainiest month of August when water supply was optimal with less
evaporativedemand.No significant differencesin water consumptionbetweenthe different
ievelsof N fertilisation were observedfor thesethree trials. On the other hand, in 1998rainy
season,a significanteffect of N fertilisation on water consumptionwas observed,with higher
AETd recordedfor F2. This tria1 was characterisedby a better rainfall distribution and no
signifïcant differenceswere obtainedbetweenthe watering regimes. Consequently,only the
effectsof N fertilisation wereanalysed(Fig. 1d).
The soi1water potential (Ys) of plots in WW was maintainedbetween -0.4 and -0.1 MPa
without signifïcant difference between N fertilisation levels (Fig. 2). After withdraw of
irrigation, the rate of soi1drying was signifkantly different as a fùnction of the level of N
fertilisation. Thusat 45 and 80 das,the Ys of FOwas signifïcantly higher than that of Fl and
F2 (Fig. 2). On the other hand, at the end of water defïcit, no signifïcant differencesin Ys
were obtainedbetweenN treatments(Fig. 2 and3).
3.2. Leaf area index (LAI)
In 1998dry season,the effect of the fïrst water defkit cycle on the LAI appearedon 36 das
and becamesignifïcantfrom 42 to 77 das. The secondwater deficit cycle had no signifkant
effect on the LAI. Whateverthe watering regime, the effect of N fertilisation was signifïcant
at 32 to 36 dasandalso at 63 to 77 das.During theseperiods,F2 recordeda higher LAI than
Fl and FO(Fig. 4a). In the 1999dry season,the effect of the first water deficit cycle began
from 44 das and becamesignifïcant at 47 to 58 das. The effect of the secondwater deficit
cycle was significant at 79 das.The effects of the N levelswere signifïcant at 44, 58 and 72
daswhile the LAI of F2 wasthe highestgenerally(Fig. 4b).
In the 1997rainy season,the light water deficit observedhad no signifïcant effect on the LAI
in the totality of the growth cycle. Similarly, the effect of N fertilisation was not found
Sign&ant (Fig. 4~). On the other hand, in 1998 rainy season,the effects of N fertilisation
were significant at 38 das until 52 das, while the LAI of F2 was significantly higher than
thoseof FOandFl (Figure 19b).
3.3. Plant water status
The study on the plant water status and gaseousexchangeconcernedonly trials in the dry
seasonduring which water defkit was signifïcant.The leaf water potential (Yf) of WW varied
between-0.49 and -1.1 MPa in 1998 and between -0.55 and -1.04 MPa in 1999 without
signifïcantdifferencebetweenN fertilisation treatments(Fig. 5). In the 1998dry season,after
withdraw of irrigation, the decreasein Yf was signifïcantly more rapid for Fl and F2
comparedto FO. In fact, at 45 das for the fïrst stresscycle, and at 77 and 80 das for the
second,Yf of Fl and F2 was signifïcantly lower than that of FO(Fig. 5a). On the contrary, in
the 1999dry season,N fertilisation hadno signifïcant effect on the decreaseof Yf during the
fîrst stresscycle (Fig. 5b). On the other hand, it inducedsignifïcant differencesduring the
secondstresscycle. Thus at 72 and 77 das,the Yf of FO and Fl were higher than that of F2,
while at 79 dasthe Yf of FOremainedhigherthanthoseof F 1 and F2 (Fig. 5b).
ArticIe 2
In 1998dry season,signifïcant differenceswere equally obtainedbetweenWS plants due to
the N fertilisation at 42 and 77 daswhere the CWSI of FOwas found lower than thoseof Fl
and F2. After re-wateringat the end of the fïrst water stresscycle, the CWSI of WSFOplant
was similar to those under WW conditions,but signifïcantly lower than that of WSFl and
WSF2. In 1999dry season,during the first water stresscycle, although WSFOhad a lower
CWSI, no differencewas observedbetweenN treatmentsof stressedplants(Fig. 6). However,
WSFOrecoveredmore rapidly with CWSI significantly low at 54 das. During the second
water defïcit, FOpresenteda CWSI significantlylower than that of F2 at 72 das andthose of
Fl andFL at 82 das.
The responseof the plants in terms of Yf and CWSI were similar under soi1water defïcit
conditions.This relationshipbetweenYf andCWSI hasearlier beenreportedby a numberof
authors(Jackson,1982;Reginato,1983;Jackson,1991).
3.4. Gaseousexchange
In the 1998dry season(Fig. 7a), evenat 39 and45 das,FOattainedhigh stomatalconductance
(Gs) values, the analysesof mean conductancein the growth cycle did not show any
significant differences between WW plants. During the first water stress cycle, stomatal
conductanceof WSFOandWSFl were slightly higherthan those of F2 at 39 and 42 das.But
at 45 das,the Gs of WSFObecamesignifïcantlyhigher to thoseof WSFl and WSF2. At the
secondwater stress cycle, although WSFO tended to maintain higher Gs, no significant
differenceswere obtained.However, the analysesof mean conductancein the growth cycle
showedthat Gs of WSFO(108 mmol mq2s-l) was significantly higherthan thoseof WSFl (96
mmol mm2
s-l) and WSF2(93 mmol me2s-l).
In the 1999dry season,Gs of WW plantsvariedbetween87 and 537 mmol m-* S-I depending
on the developmentalstage,watering regime and climatic conditions(Fig. 7~). At 77 and 82
das F2 and Fl attainedthe highest stomatalconductance.However, values of conductance
averageon the cycle do not indicateSign&ant differencebetweenFO(228 mmol mm2
s-l), Fl
(222 mmol rnw2s-‘) and F2 (217 mmol mm2s-‘) in WW plants. During the first water stress
cycle, Gs of stressedplants decreasedsignifïcantly as comparedto WW plants, but without
difference betweenN treatments.On the other hand, at the secondstresscycle, a significant
difference was observed77 das where Gs of WSFO and WSFl were higher than WSF2.
Consideringthe mean conductancevalues obtained in the growth cycle, WSFO reached
signifïcantly higherconductancethan WSFl and WSF2 with 166, 141 and 134 mmol me2s-’
respectively.In 1998as well as in 1999,differencesin the ratesof transpirationwere similar
to thoseof stomatalconductance(Fig. 7b andd).
In 1999 dry season,during the two periods of water stress,the net photosynthesis(Pn) of
irrigated plant varied between25 and 32 pmol me2s-l (mean PAR = 1578 pmol m‘* s-l)
without significantdifferencebetweenN fertilisation levels(Fig. 8). After 15 days during the
fïrst water stresscycle (44 das), Pn was signifïcantly reduced (70%) without signilïcant
differencesbetweenthe N treatments(Fig. 8a). After 18 daysof water stress(47 das),the Pn
of WSF2 did not changewhile those of WSFOand WSFl had decreasedsignifïcantly. Thus,
at the end of the first stresscycle, the Pn of WSF2was lessaffected comparedto WSFOand
WSFl . After re-watering(5 1 das),the Pn of stressedplantsincreasedto reach60% Pn of the
WW plants. The secondstresscycle brought againa declinein Pn (Fig. 8b). It was observed
at 77 das(alter 10daysof stress),the Pn of WSFOand WSFl plants were significantlyhigher
than that of WSF2. At the end of secondstress cycle, Pn was not statistically different
betweenthe N treatments.
Article 2
5
4, Discussions
Taking into account six replications instead of three in 1998 rainy seasonexperiment,
contrarily to the other trials, could explain the pointed out significant effect of the N
fertilisation on the AETd by the increaseof the power of the trial. Consequently,it could be
consideredthat under WW conditions,the water consumptionincreasedwith increasein N
fertilisation. Whenwater defïcit was applied,this higherwater consumptioncould explainthe
more rapid water deficit induced by F2. These differences in water consumptionin WW
conditions would have resulted from differences in LAI and transpiration rate. The non
signifïcantdifference in stomatalconductanceand transpirationrate betweenthe levels of N
fertilisation under WW conditionsshowedthat the total canopyconductanceconsideredas a
product of stomatal conductanceand LAI (Meinzer and Grantz, 1990; DO, 1994), would
dependessentiallyon LAI. A similar result has beenreportedby other authors(Azam-Ali et
rzl., 1984; Wallace et al., 1993) that have shown also a balancebetween the leaf area and
availability of soi1water. This explains why the application of water stress and high N
fertilisation(F2) inducedmore rapid drying of the soil. The availability of soi1water appears
thus linked to canopyconductance.This relationshiphas beendemonstratedby (Meinzer et
Grantz, 1990)with the sugarcanesand appearswell adaptedto the behaviourof mil (Do et
ai, 1996).
The measurementof Ys was usedto quantify soi1water constraintsas perceivedby the plant
(Ritchie, 1981; Tardieu, 1995; Tardieu, 1996). In fact, Ys is representativeof soi1water
potential at the root zone (Dwyer and Stewart, 1984) and is related to the fraction of
transpirablesoi1water (Lacape, 1998). When the soi1dries (Fig. 2 and 3), the plant water
status,stomatalconductance,transpirationand photosynthesisdecreasesimultaneously.The
Yf andthe CWSI underwater defïcit increasedvery slowly with FOthan with FI andF2. This
differencein the changesof the plant water statusobservedduring the installation of water
deficit was also observedon the stomatal conductanceand the rate of transpiration. In
additionto the lower water consumptionunder water deficit conditions,the better deepsoi1
colonisationof the roots (Diouf, 2000; Diouf et al., 2001 in the same series) could also
explainedthe higherwater statusof FO.
The rate of photosynthesisof WW plants did not increasewith the levels of N fertilisation.
This could be explainedby the fact that the relationshipbetweenthe rate of leaf assimilation
andleaf N contentis not linear (TakanoandTsunoda,1971;Wong, 1979).In addition, from a
certainleaf N content,N increasesthe quantity of chlorophyllandprotein without appreciable
increaseof the rate of CO2assimilation(Thomasand Thorne, 1975; Migus and Hunt, 1980;
Gregory et al., 1981).In fact, the leaf N contentobservedin this experimentand reportedby
Diouf, (2000) were high even for low N fertilisation. This is due to the efficient capacityof
millet root systemto absorbminera1elementsfrom the soi1at low level of fertility (Jacquinot,
197la; Chopart, 1980; Siband, 1983). During the water defïcit at the end of the cycle, leaf
photosyntheticactivities decreased,but this was less marked at FO. The differences in the
photosyntheticactivities are linked to that observedfor the stomatal conductancewithout
excluding possible alteration in the photosynthetic apparatus(Kaiser, 1987; Sarda et al.,
1992). Consideringthat the grain yield of millet dependson global photosynthesisand
distribution of the assimilatesbetweenthe straw and the grain (Jacquinot, 1971b), it cari be
retainedthat higher water statusin FO determinedits higher grain yield responseto water
defïcit (Diouf, 2000; Diouf et aZ., 2001 in the sameseries).In fact, plant water statusplay an
important role as well as on the photosyntheticactivity (Kaiser, 1987; Sardaet al., 1992)and
processlinked to the partitioning of the assimilatesto grains (Smith et Milburn, 1980).
Related to our previous results (Diouf, 2000; Diouf et al., 2001 in the sarne series),
Article 2
6
performanceunder low N in drought conditionscould be attributed to a low LAI and deep
root colonization. The understandingof these agrophysiologicalresponsesin this current
report and,the further characterisationof their geneticdiversity, would be of immenseuse in
millet breedingprogramsfor performanceunderlow soilsN in zoneproneto drought.
Acknowledgement
The authors thank the technicians at Ceraas for their assistancein data collection and
processing.Financial support was provided by the European Union (EU) and French
Communityof BeIgium(CGRI).
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Article 2
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Days after sowing
Days after sowing
Fig. 1. Changes in daily trop evapotranspiration in 1998 (a) and 1999 (b) dry seasons
and, 1997(c) and 1998(d) rainy seasons.FO = 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N
ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
signifïcantly different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
10
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Days after sow ing
Fig. 2. Changesin predawn water potential as indicator of soi1water potential (‘us) in
1998dry season.FO= 0.0, Fi = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha“; WW = well-watered
regime and WS = water-stressedregime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
signifïcantly different at P < 0.05 according to Student Newman KeuI’s range test.
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Fig. 3. Predawn water potential as indicator of soi1water potential (‘us) at the end of
each period of water stress in 1999dry season.FO = 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5
kg N ha-‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
For a given date of measurement, means followed by the same letter are not signifïcantly different at P < 0.05
according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
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73
after sowing
Fig. 4. Changesin leaf area index (LAI) in 1998(a) and 1999 (b) dry seasonsand, 1997
(c) and 1998(d) rainy seasons.FO= 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW =
well-watered regime and WS = water-stressed regime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
significantly different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
12
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Fig. 5. Changesin lear water potentlai (Y[) m
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(II) ary seasons.FO =
0.0, FI = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha”; WW = well-watered regime and WS =
water-stressedregime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
significantly different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
13
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Days after sow ing
Fig. 6. Changesin trop water stress index (CWSI) in 1998 (a) and 1999 (b) dry seasons.
FO= 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well-watered regime and WS
= water-stressedregime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
significantly different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
14
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Eays after sow ing
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Fig. 7. Changesin stomatal conductanceand transpiration rate in 1998(a, h) and 1999
(c, d) dry seasons,respectively.FO= 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW
= well-watered regime and WS = water-stressed regime.
The dark arrows and the white arrows indicate the date of the last irrigation of the stressed plants and the date of
re-watering, respectively. For a given date of measurement, means followed by the same letter are not
significantly different at P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
15
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Fig. 8. Changesin photosynthesisrate during periods of water stress and rewatering in
1999dry season; (a) first cycle and (b) secondcycleof water stress. FO= 0.0, Fl =
17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well-watered regime and WS = waterstressedregime.
For a given date of measurement, means followed by the same letter are not signifïcantly different at P < 0.05
according to Student Newman Keul’s range test.
Article 2
16
Drought responses of Pearl millet (Pennisetumglaucum (L.) R. Br.) as affected by
nitrogen fertilisation. III -Some aspects of nitrogen metabolism.
In sahelianzone, low soi1N could be as much limiting as drought in Pearlmillet production.
Although growth and trop productivity dependon severalbiochemical reactions in which
nitrogenmetabolismplay greatroles,thereis little information availableon how N uptakeand
key enzymes,nitrate reductaseand glutaminesynthetase,are affected by nitrogen and water
interaction.For this purpose,the millet variety, cv. SounaIII, was grown in field during dry
seasonsunderthree levelsof nitrogenfertilisation (FO= 0.0, FI = 17.13,andF2 = 68.50kg N
ha-‘) anddifferent water regimes(well wateredandwater stressed)in a split-plot experimental
design.Irrigation was stoppedfor water-stressedplant during tillering, and grain formation
and filling phases,thereby giving rise to two water deficit cycles. The N uptake pattern
showedthat major quantity of mobilisedN (79 à 100%)was uptakebefore flowering in a11N
treatments.Nitrogen uptake declinedsignificantly only during the secondwater defïcit cycle
and this declinewas late under low N treatments.Thus, during the fïrst water defïcit cycle,
abovegroundbiomassbeingreduced,the maintenanceof the N uptakeresultedin increasedN
and nitrate concentration.The water defïcit reducednitrate reductaseactivity with enhanced
effect underhigh N. The increasein nitrate accumulationshowedthat the reduction of nitrate
reductaseactivity was not due to limiting nitrate. Glutamine synthetaseactivity was higher
under low N treatments,Fl and FO, showingthe absenceof stimulating effect of glutamine
synthetaseactivity by nitrate or ammonium.Theseresultswere discussedon the ba.sisof their
effect on grainyield, nitrogenharvestindex andnitrogenutilisation efficiency.
Keywords: Drought adaptation,Glutaminesynthetase,Nitrate reductase,Nitrogen nutrition,
Pennisetumglaucum,Semi-aridzone.
Article 3
1. Introduction
Theassimilationof nitrate in plants is catalysedby the enzymesnitrate reductase(NR), nitrite
reductase(NiR), glutamine synthetase(GS), glutamate synthase (GOGAT) and various
aminotransferases(Miflin and Lea, 1976; Miflin and Lea, 1980). Nitrate reductaseand
glutaminesynthetaseappearas key enzymesin primary nitrogen assimilation(Beeversand
Hageman,1969; Miflin and Lea, 1977). In particular, nitrate reductaseis consideredas the
more rate-limiting enzyme(Beeversand Hageman1969). On this basis,many authorshave
tried to cor-relatein cerealsnotably for wheat, the dry matter production,the protein nitrogen
and the grain yield with nitrate reductaseactivity (Brunetti and Hageman,1976; Boyat and
Robin, 1977;DeckardandBusch, 1978;Naik et al., 1982).After contradictingreports, it now
appearsthat nitrate reductaseactivity (NRA) is not relatedto yield (Hagemanand Lambert,
1988)but measurementof NRA may have someinterestin studiesof water stresstolerance
(Jonaset al., 1990;Jonaset al., 1992).NRA is very susceptibleto water stressbut it recovers
rapidly when water becomesavailable(Shanerand Boyer, 1976; Jonaset al., 1990; Jonaset
a/., 1992). Contrary, others enzymesof reduction process(nitrite reductaseet glutamine
synthetase)are less reduced under water deficit conditions (Sinha and Nicholas, 1981).
Nitrate reductaseand glutaminesynthetaseactivities are alsoreducedwhen nitrogen becomes
limiting (BeeversandHageman,1983;VezinaandLanglois, 1989).
Low soi1N and drought are considerednow as the main constraintsto the productivity of
different cropsin the sahelianzone.This situationleadsDiouf, (2000) and Diouf et al., (2001
in the sameseries)to considerin previouswork the interactionbetweennitrogenandwater by
investigating its effect on nitrogen accumulation,yield responseand water relations. In
addition, the growth and the trop productivity dependon severalbiochemicalreactionsin
which nitrogen metabolism play great roles. Despite this importance, there is little
information availableon how NRA and GSA are affectedby nitrogen and water interaction.
Therefore,the objectiveof this study was to characterisethe interaction of soi1moistureand
soi1 nitrogen availability on nitrogen uptake, nitrate reductaseand glutamine synthetase
activities.
2. Material and methods
2.1, Description of the experimental site
Two trials were conducted in 1998 and 1999 dry seasonsat the National Centre for
Agronomie Research(CNRA), Bambey, Senegal(14.42’N and 16.28”W) situated in the
semi-arid zone. Details of the experimentaldesign,statistical procedures,climatic and soi1
conditionshave been earlier presented(Diouf, 2000; Diouf et aZ., 2001 in the sameseries).
The genotypeusedfor the study(sounaIII), with a cycle of 90 daysis widely cultivatedin the
zone. The experimentincorporateda split-plot designwith three replications.The watering
regimewas the main-plot and nitrogenfertilisation, the subplot.The N fertiliser was given at
threerates:FO= 0.0, Fl = 17.1,and F2 = 68.5 kg N ha-‘. Two watering regimeswere applied:
an adequatewatering regime (WW) and water-stressedregime (WS). Plant under WW were
irrigated throughout the trop growth cycle, while irrigation was stoppedfor water-stressed
plant during tillering, andgrain formation and filling phases,thereby giving rise to two water
deficit cycles.
Article 3
2
2.3. Measurements
Nitrate andtotal nitrogencontents
StandardKjeldhalmethodwas usedto determinenitrate and total nitrogen contentsof leaves.
Nitrogen content was determinedat different phasesof growing cycle and nitrate contentat
the endof eachwater defïcit cycle.
Leaf water potential(!PU~)
The leaf water potential (Yf) was measuredbetween 11:30 h and 13:30 h with a hydraulic
press(Campbell J14 Instruments,Louguet and Laffray, 1988) which was earlier calibrated
with psychrometers(C30, Wescor).
Enzymaticactivities
Enzymaticactivities were determinedduring period of water defïcit in 1998 experiment.In
the fïeld, leave sampleswere immediately fïxed in liquid nitrogen and stocked at - 80°C
beforelyophilisation.
In vitro assayof nitrate reductaseactivity (NRA)
Lyophilised leaf material (0.5 g) was ground with liquid nitrogen and 4 ml of potassium
phosphateextraction buffer (0.1 M, pH 7.5) containing 1 mM EDTA, 1.5% caseinand 7.5
mM cystein was added as describedpreviously (ROBIN et al., 1979). Alter grinding,
suspensionwas centrifuged(35 000 g, 30 min, 4°C) and the supernatantwas used for essay.
NRA was determined according in vitro method describedby Conejero et al., (1984).
Supernatant(0.1 ml) was addedto 0.7 ml of 0.1 M potassiumphosphatemixture buffer, pH
7.5 containing 150 PM NADH. With objectiveto determineonly actual NRA, the mixture
was kept free of KNO3. The reaction was carried out at 30°C and alter 15 min the reaction
was stoppedby adding0.1 ml zinc acetate(1 M). After centrifugationfor 10 min at 10000 g,
the nitrite formed was revealedby diazotation(lml sulfanilamide1% in 1.5 N HC1 + 1 ml Nnaphtyl-ethylene-diamino-dichloride 0.02%) and the absorbante was measured
colorimetricalyat 540 mn.
Assayof giutaminesynthetase(GSA)
Glutaminesynthetaseactivity was measuredby the formation of y-glutarnyl hydroxamatein
presenceof hydroxylamineaccordingto method describedby O’neal and Joy, (1973). The
extraction buffer contained50 mM Tris HCl, pH 7.6, 1 mM EDTA, 1 mM DTT, 10 mM
MgC12,10 mM fi-mercaptoethanol,1 mM reducedglutathioneand glycerol 10%. Glutamine
synthetaseactivity was essayedat pH 7.6 in 2 ml 50 mM Tris HC1 containing 18 mM ATP,
92 mM glutamate,6 mM NHzOH, 45 mM MgSO4.After incubationwith 250 pl of crude
enzymeextract for 30 min at 3O”C,adding1 ml of a solutioncontaining0.37 M Fe& 0.67 N
HC1 and 0.2 M TCA stopped the reaction. The absorbante of the supernatant alter
centrifugationfor 10 min at 10 000 g was measuredat 540 nm. The quantity of y-glutamyl
hydroxamate was determined from a standardcurve formed using authentic y-glutamyl
hydroxamate(O’nealandJoy, 1973;Rhodeset al., 1975).
Article 3
3
Proteindetermination
The protein contentof the sampleswas deterrninedwith blue of coomassiereagent(Bio-Rad
ProteinAssay)and BSA asa standard(Bradford, 1976).
3. Results
In 1998dry season,analysisof variante within growth stagesindicatesa significant effect of
N fertilisation on N uptakefrom 49 daysafter sowing(das)to the end of growth cycle. During
this period, N uptake increasedwith increasein N rate. The effect of the fïrst water defïcit
cyclewas not Sign&ant, howeverit encouragedthe N uptakeby WSF2treatment during the
period of rewatering.The secondwater deficit induceda reduction of N uptake that became
signifïcantat the end of growth cycle. However, this reductionwas late for WSFOtreatment
comparativelyto WSFI and WSF2 treatments.At the end of the trop cycle, the interaction
betweenwater regimeandN fertiliser was alsosignificant.
In 1999 dry season,the fïrst water deficit cycle reducedN uptake but this effect was not
signifîcant.During the period of rewatering,at 66 das,the interactionbetweenwater regime
andN fertiliser was signifïcant.As previously,the fïrst water defïcit induceda positive delayeffect on N uptakeof WSF2during the period of rewatering.During the secondwater deficit,
N uptakedeclinedsignifïcantly. As in 1998dry season,the interactionbetweenwater regime
andN fertiliser was also significant, and the declinein N uptakebeganearlier ,with WSF2.
The fïrst water defïcit cycle induced an increasein N concentrationin organs of stressed
plants especiallyin WSF2 treatment (Table 1). The increasein total N concentrationunder
water deficit was combinedto increasein nitrate concentration.
In well-watered conditionsand at the first stagesof the growth cycle, NRA was generally
high in F2 treatment than FO and Fl treatments(Table 2). It is also the case at the end of
growth cycle (85 and 88das)where senescence
increaseandNRA decreaseaccordingly.This
decreasewas more important for FO and F1 than for F2 causedprobably by the higher N
uptakeof this last treatment.
In water defïcit conditions,NRA of a11N treatmentsdecreasedwith decreasein leaf water
potential(Table 2). During the fïrst water defïcit, the reductionin NRA was more important
with F2 and even, decreasedown to zero at the end of water deficit (49 das). During the
secondwater deficit cycle, the nitrate concentrationbeing less important in F2 (Table l),
NRA of stressed-plantswas reducedin a similar mannerin a11N treatments.Measurements
made5 days after rewatering showedthat NRA was completelyrecoveredand surprisingly,
water stressed-plants
presenteda higherNRA.
In both watering regimes, glutamine synthetaseactivity (GSA) was higher under low N
treatments(Table 3). Towardsthe end of the fïrst water defïcit cycle, GSA of water stressed
plants was recoveredalter its reduction at 45 das. The samecasewas observedduring the
secondwater defïcit cycle with stimulatingeffect on GSA in WSFl andWSF2.
4. Discussion
The improving of N uptakeduring rewateringcorrelatedto our previousresults(Diouf, 2000;
Diouf et al., 2001 in the sameseries)mining that water deficit promoteddownward growth of
roots andtherefore,would allow a better uptakeof N aswell as soi1nitrogenis available.The
maintenanceof better water statusas demonstratedin our previousworks (Diouf, 2000; Diouf
Article 3
4
et al., 2001 in the same series) was the causeof the late decline in N uptake in low N
treatments.
The N uptakepattern showedthat major quantity of mobilisedN (79 à 100%) was uptake
before flowering in a11treatments. Theseresults are similar to that obtained in wheat by
Clarke et al., (1990). The declinein N uptakeat the end of growth cycle could be explained
by the decreaseof the rate of N uptake,andthe lossin deadleaves.
Abovegroundbiomassbeing reducedby the water deficit, the increasein N concentration
within organsof stressedplants was a result of the maintenanceof the N uptake observed
during the first water deficit cycle. This increasein N concentrationis more important during
the fïrst water deficit where the major quantity of mobilisedN was absorbed.Total N uptake
was more important in 1998 dry seasonthan 1999 dry seasoncausedprobably by low
temperaturesoccurredduring the fïrst growth stagesin 1999dry season.Therefore,increase
in N and nitrate concentrationwas lessin 1999dry season.This nitrate accumulationunder
water defïcit conditionswas previously reportedby Sinhaand Nicholas, (1981); Talouizite
andChampigny,(1988) and occurredwhen N absorbedwas high. The accumulationof nitrate
suggestedthe existenceof perturbationsin nitrate reductaseactivity, raising the reasonfor
studyingthis enzyme.
In fact, the increasein nitrate accumulationshowedthat the reductionin NRA was not due to
Iimiting nitrate. Similar responseshave beenobservedin maize (Morilla et al., 1973; Sinha
and Nicholas, 1981),barley (Huffaker et al., 1970)and wheat (Jonaset al., 1992; Golberg et
al., 1995).The decreasedown to zero in NRA at the endof water deficit (49 das)underWSF2
treatment occurredwhen water potential values of stressedplants becamesimilar for a11N
treatments.Therefore,the reduction in NRA should be enhancedin WSF2 treatment by the
high nitrate concentration(Sinha and Nicholas, 1981). The high nitrate concentrationcould
inducea retro-inhibition actionor an unbalanceof ionic strength.Theseresultswere similar to
those obtainedby Golberg et al., (1995) in studying the responseof wheat to drought and
nitrogenavailability.
The completerecovery in NRA has also been reported in wheat by Jonaset al., (1992);
Golberget ai., (1995). This couldbe dueto an inactivationor degradationof the enzymeor an
inhibition of its synthesis(Morilla et aE., 1973;SinhaandNicholas, 1981).The fast recovery
of NRA suggestedthat enzymebeing preservedprobably by inactivation and therefore, de
novu synthesisshould not be an adaptiveresponse(Morilla et al., 1973). Furthermore,the
increasein NRA alter rewateringcould be dueto a modification of the cellular compartment
that give nitrate more accessto induction sites(Golberg et al., 1995).In this case,the nitrate
accumulationobservedin stressedplant must be related to the role of nitrate as osmoticum
(TalouiziteandChampigny, 1988)althoughosmoticadjustmentwas less .in millet (Do et al.,
1996).
ThehigherGSA underlow N treatments,Fl andFO,showedthe absenceof stimulatingeffect
of GSA by nitrate or ammoniumas reportedother authors(Goodwin andMercer, 1983;Oaks
and Hirel, 1985). However, an increaseof GSA was noted after addition of nitrate but no
ammonium in root of pea (Vezina and Langlois, 1989). In pine, the stimulating effect of
nitrate was observedonly in root and not in others organs(Seith et al., 1994). In this last
species,nitrate fertiliser inducedalso a Little increaseof GSA. The stimulation of GSA by
nitrate and ammoniumappeared,therefore, difficult to generalisebecauseof its variability
betweenplants. Furthermore,the increaseof GSA in water stressedplants under high N
conditionscould be such to avoid the accumulationof ammonium(Thomas, 1978; Thomas
Article 3
5
and Stoddart, 1980) and the resulting ammonium-toxicity syndrome (Mehrer and Mohr,
1989).
The secondwater deficit cycle, correspondingto period of low N uptake, reducedNRA in
similar way for a11N treatments.Despitethis similarity in NRA during grain formation and
filling phase,our previousresults(Diouf, 2000; Diouf et al., 200 1 in the sameseries)showed
that grain yield, nitrogen harvest index and nitrogen utilisation eflïciency increasedwith
decreasein N rate. This responsesuggesteda higher remobilization of nitrogen compounds
from stemsandleavesto grainsunderlow N. In fact, GS plays a major role in reassimilation
of endogenouslygenerated ammonium during N remobilization process (Simpson and
Dalling, 1981; Berger et al., 1985; Seith et al., 1994). In addition, theseN remobilization
processesandthe transportof solubleN compounds,as glutaminerequire an adequatewater
status (Smith et Milburn, 1980). Higher GSA and adequatewater status under WSFO
treatmentwould encouragethis remobilizationresultingin higher grain yield, nitrogenharvest
indexandnitrogenutilisationeffïciency.
Acknowledgement
The authors thank the technicians at Ceraas for their assistancein data collection and
processing.Financial support was provided by the European Union (EU) and French
Communityof Belgium (CGRI).
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Article 3
Table 1: Total N and nitrate contents of leaves at the end of each water deficit cycle
1998dry season
1”’water stress
1999dry season
Zndwater stress
1”’water stress
2”dwater stress
N (%)
N03(%)
N (%)
NC+(%)
0.06
2.38
0.22
0.79
0.014
1.38
0.07
2.42
0.11
0.89
0.095
0.18
1.46
0.07
3.02
0.15
0.90
0.018
2.10
0.17
1.74
0.07
2.33
0.11
0.88
0.031
WSFl
2.63
0.25
1.95
0.10
2.58
0.30
0.99
0.053
WSF2
3.15
0.57
2.54
0.21
3.18
0.14
1.4
0.053
N (%)
N03(%)
N(%)
WWF0
1.83
0.10
0.91
WWF1
2.26
0.14
WWF2
2.43
WSFO
NQ3(%)
FO = 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha”‘; WW = well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 3
Table 2: Nitrate reductase activity (NRA) and corresponding water potential (Yf)
during periods of water deficit in 1998.
WWF0
15
19
WWF1
WSFl
WY@2
wsF2
First water deficit
Days of stress Das
6
*WSFO
36
2.41b
1.3 1d (54)
2.29b
1.71c (75)
2.78a
2.07b (74)
Yf
-0.55
-0.64
-0.54
-0.67
-0.54
-0.65
45
1.13b
0.58d (5 1)
l.Sla
0.98cb (54)
2.04a
0.82~ (40)
Yf
-0.64
-1.00
-0.68
-1.37
-0.75
-1.30
49
1.73b
0.83e (48)
1.56~
1.09d (70)
1.89a
O.Of (0)
Yf
-0.57
-1.79
-0.57
-1.98
-0.61
-1.80
Second water deficit
5
8
15
74
1.69a
0.77~ (46)
1.80a
1.03b (57)
1.76a
0.61~ (35)
Yf
-0.74
-0.78
-0.77
-0.92
-0.75
-0.96
77
2.1%
0.7% (33)
2.17a
0.87~ (40)
2.06a
0.83~ (40)
Yf
-1.00
-1.23
-0.93
-1.49
-0.88
-1.49
8.5
0.45c
0.21c (47)
0.80b
0.35c (44)
1.18a
0.42~ (36)
Yf
-1.08
-1.72
-0.82
-1.86
-1.05
-1.87
Rewatering
88
0.46~
2.45a
0.39c
2.55a
1.39b
2.62a
Yf
-0.81
-1.21
-1.00
-1.28
-1.04
-1.18
--
NRA, un101 NOz g-’ h-’ ; Yf in MPa ; NRA of stressed plants are expressed as percentage of activity
of well-watered plants (values between brackets); Das = day afier sowing. For a given variable and
effect, along the rows, means followed by the same letter are not significantly different at P < 0.05
according to Student Newman Keul’s range test. FO = 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N ha-‘;
WW= well-watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 3
10
Table 3: Glutamine synthetase activity (GSA) and corresponding water potential during
periods of water defïcit in 1998.
WWF0
W$FO
WWF1
WSFI
WWF2 WSFZ
Days of stress
Das
6
36
2.62a
2.42b (92)
2.72a
1.87~ (69)
1.71d
1.4e (82)
Yf
-0.55
-0.64
-0.54
-0.67
-0.54
-0.65
45
1.12a
1.05b (94)
0.79d
0.71e (90)
0.85~
0.68e (80)
Yf
-0.64
-1.00
-0.68
-1.37
-0.75
-1.30
49
1.59a
1.6la (100)
1.34b
1.29b (96)
1.06~
1.04c (98)
Yf
-0.57
-1.79
-0.57
-1.98
-0.61
-1.80
15
19
First water deficit
Second waterdeficit
5
8
16
74
1.18a
0.60~ (36)
0.91b
0.43d (47)
0.67~
0.69~ (100)
Yf
-0.74
-0.78
-0.77
-0.92
-0.75
-0.96
77
2.44a
1.75c (71)
1.92b
1.57d (82)
1.59d
1.43e (90)
Yf
-1.00
-1.23
-0.93
-1.49
-0.88
-1.49
8.5
1.70a
1.29~ (76)
1.18d
1.36b (115)
0.68f
l.OOe (147)
Yf
-1.08
-1.72
-0.82
-1.86
-1.05
-1.87
Rewatering
88
1.16b
0.96~ (83)
1.68a
0.96~ (57)
0.58 e
0.81d (140)
Yf
-0.81
-1.21
-1.00
-1.28
-1.04
-1.18
GSA en umol GH mg-’ min-* ; Yf in MPa ; GSA of stressed plants are expressed as percentage of
activity of well-watered plants (values between brackets); Das = day after sowing. For a given
variable and effect, along the rows, means followed by the same letter are not signifïcantly different at
P < 0.05 according to Student Newman Keul’s range test. FO = 0.0, Fl = 17.1, and F2 = 68.5 kg N hà
‘; WW = well watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 3
11
-w
...o...MàFO
+WvVFl
--SQ.-- WSFI
--h-w2
---,t,.-m WSFZ
18
16
14
12
;
cn 10
Za
3
s
6
4.
2
0.
7
6
n(
5
i453
si
l- *1
0
.-..rl_
23
44
66
79
93
Days after sowing
Figure 1: N mobilized by abovegrounddry matter for a11treatments. FO= 0.0, FI = 17.1,
and F2 = 68.5 kg N ha-‘; WW = well watered regime and WS = water-stressed regime.
Article 3
12