| IN À PREMIÈRE VIVO | VUE | Numéro de convention de la Poste-publication 40012566 LA REVUE DES TECHNOLOGISTES MÉDICAUX DU QUÉBEC DÉPISTAGE DES DROGUES D’ABUS DANS LE MILIEU DU TRAVAIL À L'INTÉRIEUR NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12, VERSION CORRIGÉE EN PAGE 16 | 1 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | | MAI 2015 | VOL. 6 N 2 | O UN PROGRAMME FINANCIER POUR VOTRE VIE APRÈS LE TRAVAIL La Banque Nationale a un programme financier1 adapté aux technologistes médicaux qui donne accès à des privilèges sur un ensemble de produits et de services, tels que : › Le compte bancaire2 en $ CA ou en $ US; › La carte de crédit Platine MasterCardMD Banque Nationale3; › Les solutions de financement comme la marge de crédit3 et le Tout-En-UnMD1, 3; › Les solutions de placement et de courtage offertes par nos filiales. Fière partenaire de bnc.ca/specialistesante Adhésion en succursale 1 Le programme financier de la Banque Nationale constitue un avantage offert aux spécialistes de la santé (audiologistes, denturologistes, ergothérapeutes, hygiénistes dentaires, inhalothérapeutes, opticiens, orthophonistes, pharmacologues, physiothérapeutes, psychologues, sages-femmes, technologistes médicaux et technologues en imagerie médicale, en radio-oncologie ou en électrophysiologie médicale), qui détiennent une carte Platine MasterCard de la Banque Nationale et qui sont citoyens du Canada ou résidents permanents canadiens. Une preuve de votre statut professionnel vous sera demandée. 2 Compte bancaire avec privilège de chèques. 3 Financement octroyé sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale. Certaines conditions s’appliquent. MD MasterCard est une marque déposée de MasterCard International Inc. Usager autorisé : Banque Nationale du Canada. MD1 Tout-En-Un Banque Nationale est une marque déposée de la Banque Nationale. © 2014 Banque Nationale du Canada. Tous droits réservés. Toute reproduction totale ou partielle est strictement interdite sans l’autorisation préalable écrite de la Banque Nationale du Canada. LLAA RREEVVUUEE DDEESS TTEECCHHNNOOLLOOGGIISSTTEESS M MÉÉDDIICCAAUUXX DDUU QQUUÉÉBBEECC Éditeur L’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec www.optmq.org Gestion Comité des communications Rédaction Personnel de l’OPTMQ [email protected] DÉPISTAGE DES DROGUES D’ABUS Conception et graphisme Prétexte communications DANS LE MILIEU DU TRAVAIL Impression Impression Groupe Litho Abonnement 75 $ / année Y 514 527.9811, poste 3003 Y 1 800 567.7763, poste 3003 Publicité Dominic Roberge et Jean Thibault Communications Publi-Services Y 450 227.8414, poste 312 Y 1 866 227.8414, poste 312 mi [email protected] Dépôt légal 3e trimestre 2015 Bibliothèque nationale du Canada Bibliothèque nationale du Québec ISSN1207-2311 ISSN1916-9493 (version en ligne) Numéro de convention de la Poste-publication 40012566 Note L’OPTMQ n’est pas responsable du contenu des articles soumis par les auteurs pour publication dans la rubrique In Vivo de la revue Le LabExpert. Il ne fait aucune représentation ou recommandation, quelle qu’elle soit, quant à tout produit ou service qui y est mentionné. La reproduction de la revue Le LabExpert est autorisée avec mention de la source et la précision suivante : « Reproduction autorisée par l’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec ». SOMMAIRE 04 | À PREMIÈRE VUE | MOT DE LA PRÉSIDENTE 06 | IN VIVO | DÉPISTAGE DES DROGUES D’ABUS DANS LE MILIEU DU TRAVAIL 14 | FORMATION + | ÉTUDES DE CAS 16 | DE FACTO | NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12, VERSION CORRIGÉE 20 | SENTINELLE | INSPECTION PROFESSIONNELLE – CALENDRIER 2015-2016 22 | ET CÆTERA | AVIS DE CONVOCATION À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 24 | QUORUM | REMERCIEMENTS | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 3 | | À PREMIÈRE VUE | LABCON 2015 Nathalie Rodrigue, T.M., R.T., présidente de l’OPTMQ II MOT DE LA PRÉSIDENTE Chers membres, Enfin, le mois de mai est arrivé, les journées sont plus chaudes et le soleil nous accompagne de plus en plus longtemps. Cette année, l’Ordre ne présente pas de congrès, mais nous avons participé à la réalisation du LABCON 2015 de la Société canadienne de science de laboratoire médical qui se tiendra à Montréal du 22 au 24 mai. Ce sera avec un immense plaisir que je vous y rencontrerai. Comme vous le savez, pour produire un numéro en mai, je dois écrire mon éditorial en mars et donc, anticiper ce qui se passera des semaines plus tard. Alors, il se peut qu’au moment où vous lirez ces lignes, le fameux projet de loi sur les sciences appliquées ait enfin été déposé pour une troisième fois à l’Assemblée nationale et qu’il sera peut-être adopté à l’automne. Aussi, il se pourrait que nous ayons du nouveau concernant le projet de règlement d’autorisation en macroscopie et la formation universitaire qui doit l’accompagner. Il en va de même en ce qui concerne la formation universitaire en médecine transfusionnelle. Je sais, je me répète, mais les choses n’avancent vraiment pas à ma vitesse. du Ministère, il y aura pour chaque grappe, un laboratoire serveur qui sera responsable de la production à haut volume pour l’ensemble des installations dans toutes les spécialités grâce à des équipements de pointe et des horaires de travail étendus. Concernant les laboratoires associés, les analyses qui ne peuvent être transférées, celles nécessitant un court délai de réponse (clientèles admises et de l’urgence) ou celles dont le maintien de l’intégrité des spécimens ne peut être assuré, elles seront traitées sur place. Aussi, comme il y a présentement au Québec plus de 70 versions de systèmes d’information de laboratoire (SIL), le Ministre a favorisé le recours à un SIL unique pour la province qui serait réalisé en collaboration avec la Direction générale des technologies de l’information, direction qui a assuré le déploiement du dossier santé du Québec. Présentement, les études pour déterminer qui fera quoi, quelles seront les conditions de transport des spécimens, de combien de technologistes aurons-nous besoin pour réaliser les analyses, ne sont pas terminées. Une chose est certaine par contre, l’incertitude sera encore présente concernant les dossiers OPTILAB et le manque de place des stages très criant surtout dans la région de Montréal. La question à se poser est le temps requis pour réaliser tous ces objectifs sachant que près des 1100 technologistes médicaux pourraient prendre leur retraite d’ici les cinq prochaines années. CE QU’ON SAIT SUR OPTILAB URGENT BESOIN DE PLACES DE STAGES Commençons par OPTILAB. J’ai reçu de nombreux appels de technologistes médicaux qui sont très inquiets, car on leur dit qu’il n’y aura pas de travail pour eux dans deux ans, que leur laboratoire va fermer, etc. Eh bien, je tiens à vous dire, après vérification, aucune communication à cet effet n’a été transmise par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Selon les dernières communications Ceci m’amène à la problématique du manque de places de stages. En février 2014, la Direction des programmes techniques et de la formation continue du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Recherche (MESR) a publié un état de situation concernant les stages dans les programmes d’études Techniques d’inhalothérapie et Technologie d’analyses biomédicales. | 4 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | | À PREMIÈRE VUE | En résumé, il a été constaté pour l’année 2012-2013 une augmentation des besoins en places de stage et une diminution de l’offre de stages par les milieux cliniques. Lors de la publication de cet état de situation, il était constaté que, malgré les difficultés à combler les places de stage, aucun report de diplomation n’avait été constaté. Malheureusement, la réalité est tout autre. Seulement pour le Collège de Rosemont, en mai 2014, 19 étudiants ont eu un retard dans leur diplomation faute de manque de places de stage. En mai 2015, il y aura entre 21 et 25 étudiants qui ne gradueront pas et devront poursuivre leurs stages à l’automne. Cette situation pourrait causer un effet de domino ; la totalité de la cohorte devant terminer en mai 2016 pourrait être retardée si les stages ne peuvent débuter en novembre 2015 parce que les étudiants devant terminer en mai 2015 seraient encore en stage. Autre conséquence, le cégep a dû suspendre l’AEC pour l’intégration à la profession des personnes formées à l’étranger. Par conséquent, les personnes immigrantes qui ont reçu une prescription de formation de l’Ordre doivent s’inscrire au programme régulier pour la réaliser ce qui pourrait prendre 3 ans au lieu de 18 mois. Ceci a aussi un impact sur l’entente de reconnaissance mutuelle entre le Québec et la France : les personnes formées en France n’auront plus accès à l’AEC ce qui allongera le temps requis pour leur intégration à la pratique au Québec. Deux groupes de travail, un regroupant le MESR et au MSSS et un autre à l’Office des professions du Québec se préoccuperaient de cette situation, nous souhaitons vivement que l’on cesse de s’en préoccuper et qu’enfin on s’en occupe ! En ces temps d’austérité, d’incertitude (quels seront les impacts d’OPTILAB sur la disponibilité des places de stages ? Doit-on diminuer les cohortes d’étudiants ou les augmenter ?, etc.), il me semble qu’il doit y avoir des actions concrètes et que les personnes responsables passent rapidement en mode solution, la préoccupation n’est plus de mise. Je nous souhaite beaucoup de sérénité pour faire face aux nombreux défis qui nous attendent. Je vous rappelle que vous êtes indispensables pour le maintien de la santé des Québécois et que vous êtes des professionnels dans toutes circonstances pour assurer la sécurité du public. Je vous rappelle aussi que nous sommes là pour vous et n’hésitez jamais à nous contacter si vous avez des questions ou des informations à l’effet de situations qui pourraient porter préjudice à la sécurité du public ou de la vôtre. Bon été et bonnes vacances, vous les avez méritées. Nathalie Rodrigue, T.M., R.T. Naturellement CSSSdu duSud-Ouest–Verdun Sud-Ouest–Verdun CSSS Le service de biologie médicale compte plus de 85 technologistes médicaux, répartis sur deux sites. Le laboratoire de l’Hôpital de Verdun opère également un laboratoire d’urgence et un centre de prélèvement à l’Hôpital LaSalle. Avec des équipements à la fine pointe de la technologie, les laboratoires du CSSS du Sud-Ouest—Verdun offrent un environnement de travail enrichissant et une perspective de carrière attrayante. sov.qc.ca Le plus grand CSSS de toute l’île de Montréal! Faites-nous parvenir votre CV! Par courriel [email protected] Par télécopieur 514-769-9241 Par la poste Direction des ressources humaines 5500, boul. LaSalle, Montréal, H4N 1N9 www.sov.qc.ca @ Exigences: • DEC avec une spécialisation en technologie médicale • Membre de l’Ordre des Technologistes Médicaux du Québec (OPTMQ) À proximité du centre-ville de Montréal À la fine pointe de la technologie (plan de soins informatisés - PTI) Affilié à l’Université de Montréal Accueille chaleureusement ses nouveaux employés Salaire: 10 stations de métro, pistes cyclables et espaces verts 739,90$ à 1082,90$ / semaine (selon l ’expérience) 137 11 CLSC À titre de technologiste médical(e), vous ferez partie d’une équipe qualifiée et dynamique composée de technologistes, de médecins et de biochimistes œuvrant dans différentes sphères de la biologie médicale. Les laboratoires du CSSS du Sud-Ouest—Verdun offrent des services dans les domaines suivants: hématologie, coagulation, prélèvements sanguins, banque de sang, biochimie, microbiologie, pathologie et cytologie. HÔPITAL Technologiste médical(e) installations et 1 point de service soutien à domicile centres d’hébergement en chiffres Joignez-vous aux meilleurs... Faites partie de notre équipe! | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 5 | | IN À PREMIÈRE VIVO | VUE | Les toxicomanies (médicaments, drogues et alcool) sont en hausse à travers le monde occidental et, évidemment, n’épargnent pas le monde du travail. Statistique Canada révèle que 80 % des Canadiens consomment de l’alcool et que 10 % en consomment trop. 11 % consommeraient du cannabis, avec une nette augmentation dans le groupe des 15-24 ans. 7 % consommeraient une drogue plus dure (cocaïne, amphétamine, hallucinogène). | 6 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | | IN VIVO | | IN VIVO | DÉPISTAGE DES DROGUES D’ABUS DANS LE MILIEU DU TRAVAIL Dr Raymond Lepage, Ph.D., biochimiste clinique directeur scientifique, Biron-Laboratoire médical Ces données représentent un minimum : en effet, Statistique Canada ne rejoint que les individus inscrits dans un annuaire téléphonique, ce qui exclut tous ceux qui n’utilisent qu’un téléphone cellulaire, donc en majorité les plus jeunes. On estime qu’au Québec, c’est un travailleur sur 10 qui serait aux prises avec un problème de surconsommation de drogue ou d’alcool ou d’une autre substance psychoactive susceptible d’entraîner des problèmes physiques, psychologiques, économiques ou sociaux. Les coûts globaux pour le Canada tant en soins de santé qu’en pertes économiques seraient de l’ordre de 40 milliards $ annuellement, dont 12 milliards $ spécifiquement en pertes de productivité dans l’industrie ! Le Tableau 1 énumère une partie des conséquences entraînées par des individus travaillant alors que leurs facultés sont affaiblies par la prise d’alcool ou de drogues. Certains milieux de travail sont plus à risque, en particulier ceux où on retrouve un grand nombre d’employés jeunes et transitoires (le pourcentage de cannabis positifs est particulièrement élevé chez les étudiants à la recherche d’un travail d’été…). La nature, l’emplacement ou les circonstances du travail sont également à considérer : foresterie, travail de nuit, transport, etc. Il n’est donc pas étonnant de voir l’industrie répliquer en cherchant à identifier les individus aux prises avec un problème de toxicomanie, et de préférence avant qu’un incident ou accident fâcheux ne se produise ! Tableau 1 CONSÉQUENCES DE LA CONSOMMATION DE DROGUES ET D’ALCOOL EN MILIEU DE TRAVAIL • D eux à trois fois plus de risque de blessures suite à l’altération du jugement et des fonctions psychomotrices • Absentéisme de deux à trois fois plus élevé que les autres travailleurs • D ix fois plus de risque d’être impliqué dans une procédure de grief • Probabilité cinq fois plus élevée de réclamation à la CSST • V ol de matériel/produits dans l'entreprise pour financer l'achat de drogues, ce qui entraîne des pertes pour l'entreprise et accroît les coûts de la sécurité • E ffet démoralisant sur les autres employés qui doutent du jugement de leur collègue • M auvaise qualité du travail et baisse de productivité (souvent de 30 %) qui affectent la compétitivité de l'entreprise • Risque d’atteinte à l’image et à la réputation de l’employeur II CONTEXTE LÉGAL Contrairement à nos voisins américains, au Canada, c’est la protection des droits de la personne, bien enchâssée dans la Constitution, qui prime sur toute autre considération. Les Canadiens ne disposent pas de textes de lois leur indiquant ce qu’ils peuvent faire dans ce domaine ; ils sont guidés par des décisions des tribunaux de tout ordre (incluant la Cour Suprême) qui leur précise plutôt ce qu’ils n’ont pas le | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 7 | | IN À PREMIÈRE VIVO | VUE | droit de faire ! Au moment d’écrire ces lignes (Tableau 2), la jurisprudence n’interdit pas, par exemple, de procéder à un dépistage de drogues en préemploi. Elle interdit cependant de discriminer sur la base d’un résultat de drogue ou d’alcool positif en préemploi ! Elle ne permet pas le dépistage aléatoire qui consiste à mettre tous les noms des employés dans un système électronique de tirage au sort et de convoquer immédiatement ceux dont le nom vient d’être pigé pour un dépistage de drogue ou d’alcool. Cette façon de faire est par contre à la base même des programmes de dépistage en vigueur aux États-Unis et est, entre autres, appliquée à tous les transporteurs canadiens qui désirent traverser leur frontière, que ce soit en avion, bateau, véhicule routier ou autre (Réglementation du US DOT (Department of transportation)). D’autres situations sont cependant mieux acceptées : dépistage pour doute raisonnable (odeur d’alcool ou de cannabis, facultés affaiblies, etc.), dépistage post incident ou accident, ou encore suivi lors du retour au travail d’un utilisateur connu. soit par la suite soumise à un tribunal supérieur. Faites la revue de l’ensemble des fonctions à l’intérieur de votre C.H. Pouvez-vous identifier les fonctions qui ne présentent aucun risque ? Un chirurgien, un technologiste médical ? Un téléphoniste ? Un cuisinier ou préposé aux bénéficiaires ? II I. GRANDES LIGNES DES PROGRAMMES DE DÉPISTAGE Étant donné l’absence totale de législation concernant la recherche des drogues chez les travailleurs, l’ensemble des intervenants dans le domaine s’est référé à la réglementation américaine en ce qui concerne les drogues à rechercher et les seuils de positivité à utiliser (Tableau 3). Tableau 3 EFFET VS PÉRIODE DE DÉTECTION DES DROGUES ET DE L’ALCOOL DANS L’URINE Drogue Tableau 2 LÉGALITÉ DE L’UTILISATION DES TESTS DE DROGUES EN MILIEU DE TRAVAIL AU CANADA Durée de l’effet Durée de détection Seuil SAMHSA/DOT* Heures Jours ng/mL Utilisation Jurisprudence (2015) Amphétamines 2-4 1-3 500 Pré-emploi OUI-mais interdiction de discriminer sur la base d’un résultat positif Cocaïne 1-2 1-2 150 Opiacés 3-5 3-5 2000 Au hasard (style DOT) Spécifiquement interdit * Pour doute raisonnable OUI mais basé sur une documentation solide Cannabinoïdes 2-6 5-7 50 Phencyclidine 4-6** 3-5 25 2-6 0-1 0,017 mg%*** Post accident OUI si l’accident est relié à la fonction Suivi de retour au travail OUI en conformité avec les conventions collectives *Les transporteurs transfrontaliers et les compagnies qui transigent directement avec le Gouvernement américain n’ont pas le choix de suivre la réglementation américaine (SAMHSA ou DOT) qui est basée sur le dépistage au hasard. Les toxicomanies sont considérées comme des maladies ou des handicaps : un employeur ne peut pas congédier simplement un employé parce qu’il consomme des drogues. Il a une obligation d’accommodement incluant de faciliter le suivi de cures de désintoxication. L’employeur a en contrepartie la possibilité de procéder à des tests (aléatoires ou pas) chez le travailleur de retour au travail après un congé/ suspension/cure. La jurisprudence canadienne précise que les tests de drogues sont justifiables plus spécifiquement pour les individus dans des positions à risque. Il est facile pour nous d’accepter qu’un pilote d’avion, de train ou de poids lourd occupe effectivement une position à risque. Même chose pour les travailleurs utilisant de la machinerie lourde (tracteurs, chariots élévateurs, outils et machines-outils puissants) ou encore opérant dans des situations à risque (raffinerie de pétrole, marins et débardeurs, ambulanciers). La jurisprudence ne précise pas cependant quels sont les emplois à risque et non à risque : ce sera le rôle d’abord de l’arbitre au cours d’un grief, quitte à ce que son interprétation | 8 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | Alcool * Seuils de détection pour le test de dépistage immunochimique ** Séquelles parfois permanentes *** Limite de sensibilité des techniques enzymatiques (2.1 mmol/L) Ces données proviennent du SAMHSA (Substance Abuse and Mental Health Services Administration) et s’appliquent aux travailleurs du gouvernement américain et aux firmes américaines et étrangères qui désirent faire affaire avec lui, de même que via le DOT, aux transporteurs transfrontaliers de tous genres. Une composante essentielle de la réglementation américaine est à l’effet que tous les spécimens montrant des résultats non négatifs au dépistage avec des anticorps (technique utilisée en première ligne dans tous les laboratoires impliqués de même que dans tous les hôpitaux) doivent être obligatoirement confirmés par une technologie utilisant un autre principe d’analyse, le plus souvent la chromatographie gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse (GCMS, LC-MS ou LC-MS/MS). Compte tenu de l’importance de ce marché pour les manufacturiers, tous les produits pour dépistage de drogues et leur confirmation tant dans le milieu du travail que le milieu médical sont alignés sur les spécifications du SAMHSA et du DOT. Ces dernières ne sont pas nécessairement appropriées pour une utilisation autre : urgence hospitalière ou encore contexte para-légal comme les tribunaux de la jeunesse ou les causes de divorce et de garde d’enfant. Les programmes du SAMHSA/DOT sont utilisés pour détecter de façon économique et minimalement intrusive les consommations récentes d’un nombre limité | IN VIVO | de drogues les plus « populaires » aux USA (amphétamines, cocaïne, opiacés, cannabis et PCP). Dans la réglementation américaine du DOT, il est interdit de tester pour toute autre drogue ou médicament (benzodiazépines, kétamine, LSD, psylocybine et hallucinogènes autres que le cannabis). Compte tenu de la lourdeur du processus (toute modification à la réglementation doit être adoptée par le gouvernement américain), le programme est généralement en retard de 5 à 10 ans sur les changements de consommation (oxycodone, cannabis synthétique, «designer drugs »). L’utilisation des normes du milieu de travail en milieu médical crée un certain nombre de situations particulières qui vont nous aider à comprendre la différence entre « milieu de travail » et «utilisation médicale ». Il y a deux utilisations principales au dépistage des drogues dans un centre hospitalier. La première est l’évaluation du patient à l’urgence afin de voir si la présence d’une forte quantité de drogues pourrait contribuer au tableau clinique observé (j’inclus dans ce groupe le dépistage de nouveaux-nés d’une mère suspectée d’avoir consommé pendant sa grossesse). La seconde se rapproche davantage de l’activité en milieu de travail et concerne, entre autres, la psychiatrie où on sera intéressé à voir si la consommation non avouée de psychotropes pourrait expliquer une partie de la symptomatologie du patient. Les dépistages de drogues seront également utiles pour le suivi des patients en clinique de désintoxication incluant les cliniques de méthadone. Le clinicien à l’urgence n’est pas intéressé à savoir si l’individu consomme ou pas : ce n’est pas de son ressort . Il est intéressé de savoir si la consommation très récente de drogues pourrait expliquer l’état clinique du patient qu’on vient de lui amener (on a qu’à penser aux 21 décès par overdose survenus à Montréal le printemps dernier). Les seuils proposés par le SAMHSA/DOT sont de peu d’utilité dans ce cas, avec des périodes de détection allant jusqu’à 6-7 jours pour les opiacés, les cannabinoïdes et le PCP (Tableau 3) ! Même pour les drogues comme la cocaïne et les amphétamines, les périodes de détection peuvent aller jusqu’à 72 heures et parfois plus ! Lorsque le cas se présente, l’information « dépistage positif » est inutile et peut même être nuisible lorsqu’elle conduira le clinicien moins averti sur une fausse piste. Des taux très élevés de drogues dans l’urine pourraient supporter davantage un diagnostic approprié, mais la majorité des centres utilisant des techniques immunoautomatisées ne rapportent que « positifs » ou « négatifs » souvent sans mentionner le seuil de positivité alors que ceux qui utilisent des dispositifs de type ADBD (POCT) ne peuvent faire autrement ! Il y a une différence clinique majeure entre rapporter un taux urinaire de cannabinoïdes à 5000 ng/mL plutôt que 50 (deux résultats positifs) ou encore des amphétamines à 150 000 au lieu de 500 ng/mL. Le cas des opiacés est particulièrement intéressant : la réglementation du SAMHSA/DOT des années 1990 imposait un seuil de positivité de 300 ng/mL. À ce seuil, un patient ingérant un comprimé d’Atasol, Robaxisal, 222, ou autre analgésique contenant 30 mg (30 millions de ng) de codéine va tester positif pendant 6 à 7 jours ! Le seuil de 300 ng/mL est tellement sensible que la consommation d’un seul muffin à la graine de pavot va entraîner des résultats positifs pendant les 4-8 heures suivant sa consommation ! Le SAMHSA/DOT a donc changé sa réglementation pour proposer un seuil de 2000 ng/mL POUR LE MILIEU DE TRAVAIL. Un grand nombre de laboratoires hospitaliers ont cependant conservé la version originale des produits et un seuil très bas. Paradoxalement, si les dépistages d’opiacés sont très bons à détecter la codéine et la morphine, ils ne permettent pas de diagnostiquer spécifiquement les intoxications à l’héroïne (à moins d’utiliser en plus du dosage des opiacés celui de la 6 MAM (6 monoacétylmorphine) pas plus que les intoxications à l’oxycodone, au fentanyl et autres antidouleurs beaucoup plus puissants que la morphine et qui sont très présents sur le marché noir ! II II. MATRICES BIOLOGIQUES UTILISABLES Si les principaux programmes de dépistage de drogue dans le milieu du travail sont basés sur l’utilisation de l’urine, les drogues peuvent être également recherchées dans d’autres types de spécimens: sang, salive ou encore cheveux et sueur ! Chaque type de spécimen présente des avantages et des inconvénients et quelques-uns ont vraiment des créneaux d’utilisation spécifiques. 1. L’URINE Spécimen de choix si on tient compte de la grande expérience accumulée avec ce spécimen depuis plusieurs dizaines d’années. L’obtention du spécimen est minimalement intrusive, la quantité de matériel généralement suffisante pour effectuer le dépistage et la confirmation et la matrice relativement simple de l’urine (par rapport au sang, par exemple) permet l’application de méthodes facilement accessibles, économiques et automatisables. La grande faiblesse des urines est la trop grande fenêtre de détection qui rend à toutes fins utiles impossible de déterminer ni le moment, ni la quantité de drogue utilisée – une donnée importante quand il s’agit de faire la différence entre l’utilisation d’une drogue à des fins récréatives pendant le week-end comme le cannabis vs la consommation (et les facultés affaiblies) sur les lieux de travail un mardi matin ! Cette absence de relation entre la présence de drogue dans l’urine et les facultés d’un travailleur au moment où il fournit cette urine est à la base de la plus grande partie des décisions des tribunaux supérieurs sur l’interdiction des dépistages aléatoires… ce qui n’empêchera pas plusieurs corps policiers à travers le monde, incluant le Canada, à utiliser ces mêmes techniques comme élément de preuve de conduite avec facultés affaiblies ! L’autre faiblesse de l’utilisation de l’urine est la grande possibilité de tricher qui est permise lorsque le travailleur ou la travailleuse est seul dans l’enceinte de collecte (voir section sur la tricherie). 2. LE SANG Le sang constitue probablement le seul milieu ayant le potentiel d’indiquer si un individu est sous influence de la drogue, ou pas, au moment du prélèvement, à nouveau un élément indispensable au contrôle de l’abus de drogue dans le milieu du travail. De la même façon qu’on dispose de seuils thérapeutiques et seuils toxiques pour les taux sanguins de médicaments ou encore de l’alcool, on pourrait utiliser des taux indicatifs pour les autres drogues. De nombreuses | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 9 | | IN À PREMIÈRE VIVO | VUE | études portant sur l’analyse sanguine simultanée des drogues mères et des métabolites constituent une des avenues les plus évidentes pour préciser quelque peu le moment de la consommation – en particulier pour le cannabis. Il devrait être évident qu’un prélèvement sanguin est beaucoup plus intrusif qu’une collecte d’urine et que, contrairement à l’urine, la salive ou les cheveux, le prélèvement lui-même est une technique complexe, non sans risque que seuls certains professionnels ont le droit de pratiquer. Ces deux éléments rendent moins intéressant le développement de programmes à grand volume basés sur le prélèvement sanguin. 3. LA SALIVE La salive ou, à plus proprement parler, le fluide salivaire (oral fluid) est un mélange de salive (produite par les glandes salivaires) et d’autres liquides et produits présents dans la bouche. La salive présente plusieurs avantages comparativement à l’urine : la salive est un ultra-filtrant du sang et par conséquent, les concentrations de drogue retrouvées dans la salive présentent une meilleure corrélation avec les taux sanguins que ne le font les urines. Contrairement à l’urine, la salive peut être prélevée sous observation directe, ce qui limite beaucoup les tentatives de tricherie ! De plus, la salive est pauvre en protéines, ce qui simplifie les techniques de dosage (essais immunochimiques ou de type LC-MS/MS). pour faire la démonstration qu’un individu ne consomme pas ou au pire, est un très faible consommateur. Il est plus difficile cependant de relier le taux de drogue dans le cheveu avec la quantité de drogues consommées par l’individu, en particulier pour le cannabis où les taux retrouvés n’ont strictement aucun rapport avec les doses consommées. Encore une fois, on devra recourir à des techniques plus pointues (recherche de drogues mères, de sous-produits de la combustion des drogues et de métabolites du foie) couplées à des étapes de lavage exhaustives pour faire la preuve que la drogue était bien présente DANS le cheveu, signe certain de consommation, plutôt que SUR le cheveu, signe potentiel de contamination indirecte. Étant donné que ça prend 5 à 7 jours pour qu’une nouvelle pousse de cheveux soit assez longue pour être coupée (les cheveux ne sont pas arrachés avec leur racine ! ), les tests de drogues dans les cheveux ne permettent pas de déterminer la consommation de drogue dans la semaine précédant immédiatement le prélèvement. Ce n’est donc pas le test à faire quand on veut savoir si l’accident qui vient tout juste de se produire a été causé par un individu sous influence d’une drogue ! La salive n’est pas sans problèmes, la quantité de matériel collecté n’étant pas le moindre. En effet, les volumes de salive sont beaucoup plus faibles que les quantités d’urine et certaines drogues ont la fâcheuse propriété de donner la bouche sèche. Les tentatives pour augmenter la sécrétion de salive (acide citrique, gomme à mâcher, etc.) modifient le pH de la salive et diluent les drogues présentes. Certains laboratoires vont mesurer le taux d’IgG dans la salive comme indicateur de la qualité du prélèvement. Lorsque l’individu n’a pas de cheveux, ou encore que les cheveux ont moins d’un centimètre de longueur, on peut recourir aux autres poils de l’organisme : poils des aisselles, avant-bras, cuisses et même pubis. La période de consommation est alors beaucoup moins précise que dans les cheveux et pourrait atteindre 6 mois et même plus selon le cas. Les individus chauves sont donc en quelque sorte pénalisés lorsqu’il faut recourir aux autres poils corporels puisque leur période d’abstinence devra être plus longue. Bien que théoriquement, on puisse détecter des drogues dans tous les tissus d’un consommateur (ongles, etc.), on ne dispose pas facilement de ces tests qui pourraient être utilisés chez les adeptes de l’épilation intégrale. 4. LES CHEVEUX 5. LA SUEUR Les périodes de détection des drogues sont très courtes dans le sang, les urines ou la salive. Avec des périodes de détection ne dépassant généralement pas trois jours, il devient très difficile pour un individu de démontrer qu’il n’est pas un consommateur de drogue. Une façon d’y arriver consisterait à effectuer au moins trois prélèvements au hasard sur une période de 1 ou 2 mois. Cette approche devient rapidement compliquée quand il s’agit de rejoindre cet individu pour l’aviser qu’il doit se présenter dans les 24 heures ou moins à un point de collecte, assurer que le rendez-vous sera respecté, etc. Les cheveux et autres poils de l’organisme peuvent aider à résoudre ce genre de cas. En effet, les drogues se déposent dans les cheveux, soit à partir du sang et des liquides interstitiels qui baignent le follicule pileux, soit à partir des sécrétions des glandes sudoripares et des glandes sébacées ou finalement pour les drogues fumées, par absorption à la surface des drogues dans l’air ambiant. Une fois déposées dans le cheveu, les drogues vont y demeurer jusqu’à ce qu’il soit coupé. Bien que le taux soit très variable, on estime qu’un cheveu pousse de 1,3 centimètre par mois. Des cheveux de 4 centimètres à partir du cuir chevelu vont donc contenir des traces des consommations des trois derniers mois (± 3 semaines) ! On peut même analyser la mèche de cheveux par segments de 1,3 centimètre et préciser un peu mieux la période de consommation. Cette approche est idéale Certaines situations de travail ne permettent pas de ramasser facilement des échantillons de sang, urine, salive ou poils corporels. On pense en particulier aux travailleurs dans des chantiers isolés avec un minimum de supervision. Il est possible dans ces cas d’appliquer un tampon sur la peau de l’individu avant qu’il quitte pour le chantier. Ce tampon théoriquement inviolable ramassera la sueur pendant toute la durée du séjour de l’individu dans son camp de travail et pourra être récupéré lors de son retour dans le monde civilisé. Cette technique est déjà disponible commercialement, mais a fait l’objet de peu de décisions devant des tribunaux administratifs ou criminels. | 10 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | II III. LES TECHNIQUES DE DOSAGE Quel que soit le spécimen, un dépistage de drogue d’abus commencera le plus souvent par une recherche à l’aide d’anticorps. C’est le type de test qui est utilisé non seulement dans les laboratoires de toxicologie, mais également dans les hôpitaux et beaucoup d’autres milieux, soit en version automatisée semi-quantitative, soit en version ADBD (POCT) à l’aide de dispositifs de type OUI ou NON (présence ou absence d’une de deux bandes colorées). À la différence des hôpitaux où, sauf exception, l’analyse s’arrête là (résultat négatif ou positif), le laboratoire de toxicologie en milieu de travail devra pour un test toxicologique dans les cheveux qui démontrait qu’elle n’avait pas consommé pendant la fin de sa grossesse ! (ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/05/15).En décembre 2013, la famille intentait une poursuite de 60 000 $ contre l'Hôpital Royal-Victoria. Ex. : Un anticorps anti-opiacé réagit de façon variable avec l'opium brut, les graines Ex. : Un anticorps anti-opiacé réagit de de pavot, l'héroïne, la morphine, la codéine et façon variable avec l'opium brut, les l'hydrocodone mais pas avec l'oxycodone graines de pavot, l'héroïne, laoxycontin) morphine, (Percocet, la codéine et l'hydrocodone mais pas avec l'oxycodone (Percocet, oxycontin) Sujets à de rare (<2%) interférences analytiques Figure 1. Les deux étapes du dépistage de drogue Un seul dérivé spécifique de la drogue est mesuré Un seul dérivé spécifique de la drogue est mesuré Résultat hors de tout doute obligatoirement faire confirmer ce résultat (appelé à juste raison « résultat non négatif ») par une technique utilisant une technologie différente, le plus souvent la chromatographie gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS ou LC-MS/MS). L’obtention de deux résultats concordants par ces techniques fournira alors un résultat positif « hors de tout doute » analytique. La figure 1 présente les grandes caractéristiques de chaque technique. Les sources de « faux-positifs » au dépistage par anticorps sont relativement rares : plus de 98 % des spécimens non négatifs seront confirmés par la suite. Ce 2 % de faux positifs, probablement acceptable en milieu hospitalier parce que sans conséquence majeure sur le déroulement de l’épisode de soins, est tout à fait inacceptable pour le milieu du travail ! À partir des données américaines indiquant qu’environ 2 % des spécimens analysés étaient positifs pour une des drogues recherchées, un taux de faux-positifs au dépistage même aussi faible que 2 % ferait en sorte que la moitié des résultats positifs obtenus dans le programme seraient des faux positifs ! L’impact d’un seul résultat faussement positif peut être dramatique chez un individu : on peut facilement imaginer les conséquences d’un tel pourcentage d’erreurs sur la crédibilité du programme ! Les différentes drogues ne subissent pas toutes le même niveau d’interférences : en plus de 20 ans, je n’ai pas eu un seul dépistage de cocaïne non négatif qui n’ait été confirmé par GC-MS. La situation est toute autre avec les amphétamines dont le dépistage par anticorps est l’objet d’interférences de toutes sortes, et en particulier par l’éphédrine et la pseudoéphédrine, composants habituels de nos médicaments pour le rhume et autres décongestionnants. L’absence de test de confirmation en milieu hospitalier peut avoir des conséquences fâcheuses au moins dans une situation : celle des bébés naissants de mères suspectées de toxicomanie. L’Hôpital Royal-Victoria de Montréal a été blâmé en mai 2013 dans le cas d’Isabel Villeneuve séparée de sa fille Kaïa à la naissance suite à un dépistage urinaire positif pour la méthamphétamine et les opiacés sans confirmation par spectrométrie de masse. La mère a dû payer de sa poche Certains médicaments utilisés pour traiter les troubles de déficit d’attention et d’hyperactivité chez l’adulte contiennent des amphétamines comme la dexedrine, l’Adderall ou le Vyvanse. La sélégiline, un antiparkingsonien, est transformée en méthamphétamine par le foie. La codéine disponible dans des médicaments avec ou sans prescription se transforme en morphine. Il ne s’agit pas alors à proprement parler d’interférences dans le test, mais bien de la présence « légitime » de la substance recherchée. LA TRICHERIE Dans la plupart des cas, l’obtention d’un résultat positif à un test de drogue aura des conséquences significatives pour l’individu : les travailleurs risquent une série de conséquences qui peuvent aller de la suspension au congédiement. Si un accident a été causé par un individu dont les facultés étaient affaiblies par les drogues, à ces conséquences peuvent s’ajouter des poursuites au civil et au criminel. Par conséquent, il n’est pas surprenant que les individus cherchent à déjouer le test de drogue d’une façon ou l’autre. Contrairement au milieu hospitalier où ces précautions de prélèvement seraient difficiles à assurer, les laboratoires qui sont impliqués dans les dépistages de drogues pour le milieu du travail doivent garantir toute une série de conditions qui assureront la validité du résultat advenant une contestation ultérieure. Le tableau 4 énumère une partie de ces précautions. Tableau 4 QUELQUES ÉLÉMENTS DE SÉCURITÉ POUR LA COLLECTE DES URINES • F ouille préalable des lieux de collecte • Interruption de l’eau courante • Colorant dans la cuvette et le réservoir des toilettes • Identification du donneur via carte d’identité avec photo • Identification obligatoire du collecteur • Le donneur doit se débarrasse des vêtements extérieurs et des objets superflus • Le donneur se lave les mains sous supervision • Le donneur choisit lui-même les pots qui serviront à la collecte et l’aliquotage • Le donneur est avisé de ne pas tirer la chasse d’eau • Le donneur doit remettre l’échantillon en une seule fois (45 mL minimum) • La température du spécimen enregistrée en dedans de 4 minutes doit être entre 32 et 38°C • L e collecteur transvide le spécimen en deux aliquots (A & B) devant le donneur • Le collecteur scelle les bouteilles A & B et appose ses initiales • Le donneur appose ses initiales sur chaque sceau • Le donneur peut se relaver les mains avant de signer le formulaire de chaîne de possession • Les spécimens sont transportés de façon documentée et sécurisée • Le technicien vérifie que les spécimens sont bien scellés à leur arrivée au laboratoire • Les spécimens sont entreposés sous clé • Le laboratoire est à accès restreint (enregistrement électronique des va-et-vient) • Les spécimens non-négatifs sont conservés au moins 1 an à -20°C | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 11 | | IN À PREMIÈRE VIVO | VUE | À ces conditions de prélèvement s’ajoutent pour les urines quelques tests dits « de validité ». Minimalement, les laboratoires doivent ajouter le dosage de la créatinine confirmé, le cas échéant, par une mesure de la masse volumique, la mesure du pH et celle du taux de nitrites ou autres agents oxydants (tableau 5). Tableau 5 INTERPRÉTATION DES TESTS DE VALIDITÉ DES URINES (CRITÈRES SAMHSA/DOT) Urine substituée Créatinine <0,177 mmol/L PLUS masse volumique ≤ 1,0010* & ≥1,0200 Urine diluée Créatinine >0,177 & < 1,770 mmol/L PLUS masse volumique <1,0030 Urine adultérée Nitrites ≥ 500 µg/mL pH < 3 ou ≥ 11 Surfactant ≥ 100 µg/mL Présence de Chrome VI ou d’un halogène, glutaraldéhyde, pyridine ou autre adultérant Spécimen invalide Créatinine < 0,177 mmol/L MAIS masse volumique > 1,0010 & < 1,0200 Masse volumique < 1,0010 mais créatinine ≥ 1,770 mmol/L pH <4.5 ou ≥9.0 (et urine non adultérée) Nitrites ≥200 & < 500 µg/mL Interférence dans le dosage immunologique Apparence différente des bouteilles A & B *Une quatrième décimale est requise pour la confirmation de la masse volumique urinaire Si ces conditions sont suffisantes pour assurer la validité de la collecte dans la grande majorité des cas, il est impossible de contrôler les faits et gestes de chaque donneur, avant ou lorsqu’il est seul dans le cabinet de toilette. La pratique n’autorise pas la fouille des individus et il sera toujours possible de cacher sur soi un échantillon d’urine négatif ou encore une des nombreuses substances adultérantes disponibles via Internet ou votre pusher préféré. Certaines de ces substances ne seront pas nécessairement détectées dans la courte liste des tests obligatoires. La technique la plus populaire et la plus économique de tricher consiste à consommer de grandes quantités d’eau, avec ou sans diurétique, avant de se présenter au point de collecte. Internet regorge de recettes indiquant comment procéder, incluant les substances avec des propriétés diurétiques (le jus de canneberge a la cote !). Certaines recettes indiquent même quelle dose de biotine absorber pour assurer une couleur jaune appropriée à l’urine diluée ! Une demi-journée est suffisante pour absorber les 4 à 5 litres d’eau nécessaires pour diluer suffisamment l’urine à cette fin. La mesure des taux de créatinine permet de détecter les abus les plus flagrants. Comparativement à une « normale » qui serait supérieure à 5 mmol/L, les urines montrant un taux inférieur à 2 mmol/L sont considérées comme suffisamment suspectes pour justifier un avertissement écrit sur le rapport. Par rapport à 5 mmol/L , une urine contenant 2,5 mmol/L serait déjà diluée de moitié, de quoi faire passer sous le seuil de positivité de 50 ng/mL, une urine qui aurait contenu, à l’origine, 90 ng/mL de cannabinoïdes. | 12 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | Bien qu’aucune de ces techniques ne soit à toute épreuve, la consommation de chlorophylle (accélération du métabolisme des drogues) ou de charbon de bois (absorption des drogues dans l’estomac) est également proposée pour altérer la concentration des drogues AVANT de se rendre dans le point de collecte. Une fois dans l'intimité de la salle de toilette (où l'accès à l'eau sera impossible), le donneur pourra toujours utiliser un échantillon d'urine négative qu'il (ou elle) aura collé sur sa peau et même chez certaines femmes, inséré dans son vagin. Les habitués savent que la température du spécimen sera vérifiée dès réception par le collecteur. Qu’à cela ne tienne, ils auront également prévu le coup en utilisant les petits sachets chauffants pour les mains très prisés par les skieurs ! D’autres pourront ajouter au spécimen une des nombreuses substances disponibles dans votre armoire de produits de nettoyage (savon à vaisselle, produits acides ou alcalins), votre pharmacie (peroxyde, Vysine) ou encore une fois, via Internet (chrome, pyridine, etc.). Il existe dans le monde des consommateurs récréatifs de drogues le même esprit que pour les « hackers » du domaine informatique. Sachant que les laboratoires faisaient systématiquement la recherche du peroxyde dans les spécimens (le peroxyde réagit dans le test des nitrites ou encore des agents oxydants) des étudiants en biochimie ont mis en marché le « STEALTH » du nom de cet avion de chasse furtif américain indétectable au radar. Le STEALTH contient une petite bouteille de peroxyde (qui servira à détruire les drogues présentes dans le spécimen) de même qu’un petit flacon de peroxydase de raifort qui pourra être ajouté quelques minutes plus tard et qui pour sa part, fera disparaître toute trace de l’agent oxydant ! Dans certains cas, les employeurs demanderont une collecte sous observation visuelle directe afin de s'assurer que le donneur (ou donneuse) ne s’est pas muni [e] d’une de ces prothèses ou dispositifs masculin ou féminin destinés à tromper un observateur négligent. L’observation directe doit se faire par un employé du même sexe, une condition qui n’est pas toujours facile à respecter quand on constate que la majorité des employés dans nos points de service sont de sexe féminin alors que la plupart des cas proviennent du sexe opposé ! L’INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS Compte tenu de la détectabilité des drogues pendant plusieurs jours, alors que la durée de leur effet n’est que de quelques heures, l’interprétation des résultats des dépistages de drogue pour le milieu du travail pose plusieurs difficultés. Le dépistage en préemploi ou encore le suivi post retour au travail ne posent trop de problème alors que la question est de savoir si l’individu a consommé ou pas dans un passé récent. Une recherche de drogue post accident ou encore suite à un doute raisonnable est plus délicate à interpréter. En effet, plusieurs facteurs qui resteront généralement inconnus vont contribuer à la concentration de la drogue dans l’urine : quantité effectivement consommée et délai entre cette consommation et l’obtention du spécimen d’urine. À cela s’ajoutent en plus des sources de variation biologique propres à chaque individu, le taux de dilution de l’urine qui varie selon la quantité d’eau ingérée dans les 4-6 heures qui ont précédé le prélèvement, etc. | IN VIVO | Des taux urinaires faibles après correction pour la créatinine pourront être interprétés comme indiquant que l’individu n’était très probablement pas sous l’influence de la drogue au moment du prélèvement. À l’opposé, des taux corrigés particulièrement élevés seront compatibles (mais pas diagnostiqués) avec un individu sous influence au moment du prélèvement. Parfois, des taux en contradiction avec la version du travailleur quant à la date de consommation vont jeter un doute sur la véracité de ses affirmations. Ces éléments seront d’autant plus utilisables que l’employeur aura de son côté méticuleusement noté tous les éléments qui lui permettent de suspecter son employé d’avoir été sous influence sur les lieux de travail. Ces éléments peuvent être regroupés en quatre grandes catégories : apparence, comportement ou rendement, discours ou élocution et présence d’odeurs et de matériel suspect. Le tableau 6 montre le genre d’observations que l'on peut retrouver dans chaque catégorie. Puisque la consommation de drogue à l’extérieur du milieu de travail ne regarde pas l’employeur, c’est la présence de ces signes qui constituera l’élément principal du dossier : la recherche de la drogue viendra simplement proposer une explication pour toutes ces anomalies. L’inverse n’est pas vrai ! ADN Tableau 6 QUELQUES ÉLÉMENTS JUSTIFIANT UN DÉPISTAGE DE DROGUE OU ALCOOL POUR DOUTE RAISONNABLE Apparence physique • Y eux rouges, pupilles dilatées ou contractées • Visage rouge ou pâle, en sueur, nez irrité • Toux chez non-fumeur, nausées, bouche sèche • Mouvements saccadés, lents, problèmes d’équilibre • Démangeaisons, etc. Comportement/ rendement • A gressif, indifférent, prise de risques, fatigue chronique, etc. Discours/Élocution • F ort, faible, incohérent, rit pour rien, logorrhée, etc. Odeur/Matériel suspect • O deur de pot ou d’alcool, matériel de fumeur ou d’injection, port de verres fumés, contenants ou zip-locs avec substances non-identifiées, etc. II CONCLUSION Le domaine des drogues d’abus dépasse celui du milieu de travail. Notre laboratoire est également impliqué dans des cas quasi légaux provenant des cours de la jeunesse et des inévitables chicanes de couple en rupture concernant la garde d’enfants. Les procédures et précautions sont généralement les mêmes que pour le milieu de travail. Il m’est arrivé à quelques reprises d’avoir à expliquer devant une cour qu’il n’y avait pas, à priori, de raison de mettre en doute la qualité analytique d’un dépistage immunologique de drogue ou enzymatique d’alcool provenant d’un laboratoire hospitalier ; après tout, nous utilisons les mêmes techniques. Les principales limitations viennent plutôt de l’absence de tests de validité et de confirmation des « non négatifs » par spectrométrie de masse que seuls quelques centres universitaires sont en mesure de réaliser. La limitation principale reste cependant l’absence des précautions essentielles au niveau du prélèvement et par la suite, le maintien de la chaîne de possession, deux aspects extrêmement difficiles à respecter dans un milieu hospitalier dont ce n’est pas le mandat et qui, par conséquent, ne dispose pas d’installations adéquates pour ce faire. Dr Raymond Lepage, Ph.D., biochimiste clinique directeur scientifique, Biron-Laboratoire médical Dr Raymond Lepage, PhD est un biochimiste clinique oeuvrant depuis plus de 40 ans comme professeur ou responsable de laboratoire clinique dans diverses universités, laboratoires publics et privés du Québec. Il est présentement directeur scientifique chez Biron-Laboratoire médical. Actif dans plusieurs sociétés savantes, il a à son actif plus de 200 articles scientifiques et abrégés de communication dans divers congrès nationaux et internationaux. Depuis plus de 20 ans, il est responsable du programme de dépistage de drogues au groupe Biron-Laboratoire médical, l’un des plus importants en ce domaine au Québec. A ce titre, il donne des formations sur le doute raisonnable et gère régulièrement des problèmes d’interprétation de dosages de drogues d’abus en milieu de travail et judiciaire. | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 13 | | FORMATION + | | FORMATION + | ÉTUDES DE CAS CONSIGNES À RESPECTER POUR UNE PRÉSENTATION Par Mamour Diouf, T.M., coordonnateur du développement professionnel Dans le dernier du numéro du LabExpert nous avions commencé à présenter certaines modes d’accompagnement en formation. Nous avions débuté avec la méthode des cas en parlant de son utilité et sa conception. Cette fois nous vous présenterons les conditions gagnantes pour la présentation devant public. En résumé, nous retenons de la méthode des cas que c’est la simulation d’une situation réelle, vécue dans le laboratoire. Un cas doit être propice à la réflexion et à la discussion. L’étude de cas suppose d’analyser les faits, d’interpréter et d’évaluer les données et de prendre une décision. Mais il faut surtout retenir que dans une étude de cas, il n’y a pas forcément UNE bonne décision mais une pluralité d’options. II ÉLÉMENTS POUR UNE PRÉSENTATION D’ÉTUDE DE CAS Une étude de cas doit comporter idéalement les éléments suivants lors d’une présentation: • Une fiche de présentation, pour la bibliographie • Le texte du cas, avec une page de garde pour les prises de note • Les annexes éventuelles • Les polices de caractères Times ou Arial • Le texte usuel : taille 12. • Les titres : taille entre 15 et 20. • Identification, titrage et numérotation des annexes. • Une page par annexe. • Les annexes numérotées et disponibles. | 14 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | LES SUPPORTS NUMÉRIQUES ET AUDIO-VISUELS. Tous les cas doivent être proposés sur CD ou sur clef USB de préférence car certains ordinateurs ne sont plus équipés de lecteur de CD, pour faciliter les besoins de projection s’il y a lieu. Il est important de vérifier que les droits de reproduction ou d’auteur ont bien été cédés. Il peut être très utile de fournir des présentations, de type Powerpoint par exemple, pour améliorer l'animation du cas et rendre certains points plus concrets. ATTENTION ! L'auteur de l'étude de cas doit avoir obtenu l'autorisation d'utilisation du cas et des documents reproduits en fac-similé (protocole de laboratoire, extraits d'articles….). Ce texte est extrait et adapté de la charte de qualité des cas de la Centrale de Formation et Médias Pédagogiques des IUT(France). Ce texte a pour objectif de vous aider à améliorer la qualité de la présentation formelle d’un cas. | PUBLIREPORTAGE | FORMATION + | | COMBLEZ VOS BESOINS AVEC DES SOLUTIONS HYPOTHÉCAIRES FLEXIBLES ET ADAPTÉES Compte tenu de l’état actuel du marché immobilier* ainsi que de la panoplie de solutions hypothécaires offertes sur le marché, comment choisir le bon produit pour votre situation ? Prêt à taux fixe ou variable ? Lorsqu’il est venu le temps de choisir un produit hypothécaire, la plupart des gens se questionnent notamment s’il est préférable d’opter pour un taux fixe ou un taux variable. Le taux variable est généralement moins élevé, mais compte tenu de la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt au cours des prochains mois, le taux fixe peut sembler être la meilleure option. En réalité, il n’y a pas de réponse spécifique à ce questionnement, car tout dépend de vos besoins, de votre situation financière et de votre degré de tolérance au risque. Par exemple, si le projet en question requiert l’entièreté de votre budget disponible pour vous loger ou que vous ne tolérez pas l’idée d’une hausse des paiements dans le temps, le taux fixe sera probablement plus adapté à votre situation. Trouver une solution sur mesure Toutefois, comme les besoins et les attentes diffèrent d’une personne à une autre en matière de prêts hypothécaires, peut-être serez-vous plus enclin à choisir un produit qui comblerait votre besoin de sécurité ainsi que votre désir d’épargner autant que possible. Si tel est le cas, l’hypothèque sur mesure s’adresse à vous. Alliant à la fois les avantages d’un prêt à taux fixe et d’un prêt à taux variable, l’hypothèque sur mesure, par exemple, permet de diversifier vos termes, vous protégeant ainsi contre les hausses futures de taux, tout en vous faisant profiter des économies d’intérêts souvent offertes par les taux à court terme. Par exemple, vous pourriez séparer votre dette hypothécaire en deux portions distinctes : une partie en prêt hypothécaire à taux variable, afin de réaliser des économies d’intérêts, et l’autre en prêt hypothécaire à taux fixe afin de se protéger d’une éventuelle hausse de taux. Un pour tous… La marge de crédit hypothécaire permet de regrouper l’ensemble des besoins de financement en une solution unique, pratique, économique et flexible. Ainsi, vous pouvez y intégrer les prêts hypothécaires1, mais également tout autre besoin de financement, par exemple, un prêtauto, des rénovations, des projets de voyage, etc. De plus, un seul relevé bancaire mensuel pour toutes les transactions et la possibilité de diviser la marge de crédit hypothécaire en plusieurs comptes afin de suivre individuellement chacun des projets ! Pour des conseils judicieux, sachez trouver la bonne adresse ! Il existe bien entendu plusieurs combinaisons possibles afin de créer une solution de financement hypothécaire qui corresponde à vos besoins spécifiques. N’hésitez pas à consulter votre conseiller pour en savoir davantage sur les nombreux produits à votre disposition. BNC.CA *Source : http://www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/esub/61502/61502_2014_Q01.pdf 1Sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale dans les cas où l’intégration d’un prêt à la marge de crédit entraîne une augmentation de la limite de crédit autorisé. Les solutions de financement décrites dans ce document sont sujettes à l’approbation de crédit de la Banque Nationale du Canada. Les informations présentées dans cette chronique le sont à titre informatif seulement et ne sont pas exhaustives. Pour tout conseil concernant vos finances et pour plus de détails sur nos solutions de financement, veuillez consulter un conseiller de la Banque Nationale. Fière partenaire : | LE LABEXPERT | | MAI 2015 | 15 | | DE FACTO | | DE FACTO | NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12 VERSION CORRIGÉE Anne Marie Martel, T.M. Chargée de dossiers scientifiques Le 15 août 2014, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) a publié une version corrigée de la troisième édition de la norme internationale ISO 15189 Laboratoires de biologie médicale – Exigences concernant la qualité et la compétence. Des corrections ont été apportées aux versions françaises et anglaises de cette norme. La version corrigée de la norme anglaise contient quelques changements en ce qui concerne les renvois à certains points à l’intérieur de la norme. Ces mêmes changements sont présents dans la version corrigée française. Plusieurs des corrections ont été effectuées en réponse à la rétroaction donnée par le Canada. Plusieurs différences avaient été notées entre la version originale anglaise et la traduction vers le français. Voici donc un résumé des changements les plus importants qui ont été apportés : • Section 1 : La phrase « La présente Norme internationale n’est pas destinée à des fins de certification des laboratoires » a été supprimée (dans la version anglaise également). | 16 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | • À plusieurs endroits dans la version française de la norme, le terme « garantir que » a été remplacé par « s’assurer que ». Il est à noter que la version anglaise utilise le terme « ensure » partout dans le texte. • Au point 4.1.2.1 f), le terme « directeur de la qualité » a été remplacé par « responsable de la qualité ». Ce changement avait été demandé, car le point 4.1.2.7 utilise le terme « responsable qualité ». L’utilisation de deux termes différents dans la version française pouvait créer de la confusion, car la version anglaise utilise le même terme à ces deux points pour désigner cet intervenant. • Dans la note au point 4.2.2.1, le terme « altérations indues » a été remplacé par « détériorations indues » pour mieux refléter la version anglaise. • La numérotation de la section 4 a été modifiée dans la version anglaise et est maintenant identique à celle de la version française. • Au point 4.5.2.2 (deuxième paragraphe), le texte a été corrigé comme suit : « Si c’est le laboratoire demandeur qui prépare le compte rendu, celui-ci doit comporter tous les éléments essentiels des résultats transmis par le laboratoire demandeur laboratoire sous-traitant ou consultant, sans modification susceptible d’affecter l’interprétation clinique. » • Au point 5.7.1 (premier paragraphe), le texte a été corrigé comme suit : « Le laboratoire doit disposer de procédures visant à garantir pour s’assurer que le personnel autorisé consulte revoit les résultats des analyses avant de les diffuser… » • Le titre du point 5.3.1.7 « Enregistrements des matériels » a été remplacé par « Enregistrements relatifs au matériel ». • Au point 5.7.1 (quatrième paragraphe), le texte a été corrigé comme suit : « Les comptes rendus comprennent doivent comprendre les informations nécessaires à l’interprétation des résultats d’analyse. » • Au point 5.4.5 b, il était mentionné de transporter les échantillons « à une température spécifiée pour le prélèvement… » qui avait été incorrectement traduit de la version anglaise « within a temperature interval specified for sample collection… ». La version corrigée parle maintenant d’ « un intervalle de température spécifié pour le prélèvement…». Les utilisateurs de cette norme devraient contacter ISO ou leur fournisseur s’ils veulent d’obtenir la version corrigée. II OUTIL D’AIDE À LA COMPRÉHENSION DE LA VERSION FRANÇAISE DE LA NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12 La troisième édition de la norme internationale ISO 15189 Laboratoires de biologie médicale – Exigences concernant la qualité et la compétence a été publiée le 1er novembre 2012 et une version corrigée a été publiée le 15 août 2014. Cette norme est produite par un comité technique d’ISO connu sous l’appellation TC212 Laboratoires de biologie médicale et systèmes de diagnostic in vitro. Ce comité est chargé de la mise à jour de la version originale de cette norme en langue anglaise. L’Association française de normalisation (connue sous AFNOR) est l’organisme responsable de traduire cette norme ISO en français. Il est toujours de mise de se référer à la version originale lorsque l’on a des questionnements sur la traduction d’un ouvrage. Par contre, cet exercice peut être laborieux pour ceux qui ne comprennent pas la langue originale d’un document ; dans ce cas-ci, l’anglais. Étant donné que tous les laboratoires médicaux du Québec doivent se conformer aux exigences de cette norme dans le processus d’agrément des établissements de santé, il est important que les personnes qui ne peuvent pas consulter la version originale en raison de la langue puissent tout de même bien comprendre la version qui leur est accessible. La version française étant traduite en France, certains termes utilisés dans la traduction peuvent différer dans l’utilisation qu’en font au quotidien nos deux cultures. Ces éléments sont présentés ci-dessous par leur ordre d’apparition dans la norme ISO 15189-12(F). Ils sont demeurés inchangés dans la version corrigée qui a été publiée le 15 août 2014. Note : Les éclaircissements qui suivent sont le fruit d’une comparaison effectuée par l’auteure entre la version originale anglaise et la traduction au français. Ils ne constituent pas une interprétation formelle ni une directive. Ils ont comme seul but d’aider à la compréhension de la norme ISO 15189-12, compte tenu des expressions couramment utilisées dans les laboratoires de biologie médicale au Québec. 1. À l’intérieur du texte de la norme, le terme anglais « to ensure » qui était traduit dans la deuxième édition de la même norme en 2007 comme « s’assurer », a été traduit à certains endroits par le terme « garantir ». On retrouve donc les termes « garantir » et « s’assurer » à l’intérieur du texte alors que seul le terme « ensure » est utilisé dans la version originale. On peut donc conclure qu’ils ont la même force de coercition bien que le terme « s’assurer » invoque une obligation de moyen et « garantir » une obligation de résultat. 2. Le terme « plan de fonctionnement dégradé » est utilisé au point 4.1.1.4 n pour traduire le terme « contingency plan ». Or, ce même terme au point 5.10.3 est traduit par « plan de contingence ». On peut donc supposer que les termes « plan de fonctionnement dégradé » et « plan de contingence » renvoient tous deux au même concept. 3. Le point 4.3 a indique que « tous les documents… sont revus et approuvés par le personnel autorisé | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 17 | | DE FACTO | avant édition ». La version originale indique que « All documents…are reviewed and approved by authorized personnel before issue ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édition » peut vouloir dire « publication », il est souvent compris au Québec dans le sens d’apporter des modifications à un document. En se basant sur la version originale, il faut donc conclure que les documents sont revus et approuvés avant l’émission ou la publication du rapport. 4. Le point 4.3 b traite de « l’autorité responsable de l’édition ». La version originale utilise le terme « authority for issue ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édition » peut vouloir dire « publication », il est souvent compris au Québec dans le sens d’un document qui a été modifié. En se basant sur la version originale, il faut donc conclure qu’il s’agit de la personne responsable de l’émission ou de la publication du rapport. 5. La note au point 4.3 b mentionne « un nombre d’impressions éditées à des dates distinctes ». La version originale indique « a number of printings issued at seperate times ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édité » peut vouloir dire « publié », il est souvent compris au Québec dans le sens d’une modification apportée à un document. En se basant sur la version originale, il faut donc conclure qu’il s’agit du nombre d’impressions publiées ou émises à des dates distinctes. 6. Le point 4.13 mentionne « …élimination sûre des enregistrements qualité » traduit de la version originale « safe disposal of quality records ». Le terme « élimination sécuritaire » est peut-être plus compréhensible que « élimination sûre ». 7. Au point 4.13 g « les résultats bruts édités par les instruments » a été traduit de la version originale « instrument printouts ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édité » peut vouloir dire « publié », il est souvent compris au Québec dans le sens d’une modification apportée à un document. En se basant sur la version originale, il faut donc comprendre qu’il s’agit des résultats qui sont imprimés directement à partir des instruments de laboratoire. 8. Au point 5.3.1.4 e « …si l’étalonnage donne lieu à un certain nombre de facteurs de, les facteurs… » devrait se lire « …si l’étalonnage donne lieu à un certain nombre de facteurs de correction, les facteurs… » Le mot « correction » est manquant dans la traduction. 9. Au point 5.3.1.5 2e paragraphe « Le matériel doit être entretenu dans un état de fonctionnement exempt de danger et en état de marche. » traduit de la version originale « Equipement shall be maintained in a safe working condition and in working order. » Étant donné qu’il est assez difficile de s’assurer qu’un matériel soit 100% exempt de danger, il peut être préférable de simplement s’assurer que « Le matériel doit être entretenu dans un état de fonctionnement sécuritaire et être en état de marche. » 10. Au point 5.4.5 1er paragraphe « Les instructions du laboratoire concernant les activités post prélèvement doivent comprendre le conditionnement des échantillons pour le transport. » La version originale utilise le terme « packaging of samples ». Au Québec, le terme « emballage » ou « empaquetage des échantillons » est couramment utilisé à la place du terme « conditionnement des échantillons ». 11. Au point 5.5.3 f, il est mentionné que la documentation doit contenir « le type de conditionnement et les additifs » qui est traduit de la version originale « type of container and additives ». Dans ce contexte, le « type de conditionnement » fait allusion au « type de récipient ». 12. Au point 5.8.3b, il est mentionné que le compte rendu doit comprendre « l’identification du laboratoire ayant édité le compte rendu » qui est traduit de la version originale « the identification of the laboratory that issued the report ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édité » peut vouloir dire « publié », il est souvent compris au Québec dans le sens d’une modification apportée à un document. En se basant sur la version originale, il faut donc conclure qu’il s’agit de l’identification du laboratoire qui a émis, publié ou diffusé le compte rendu. II RECHERCHE DE CANDIDATS POUR SE JOINDRE AU CONSEIL DE DISCIPLINE DE L’ORDRE Vous désirez partager votre expertise afin d’assurer la protection du public ? Vous êtes reconnu pour votre sens du jugement et pour votre discrétion ? Ce défi est pour vous ! Nous sommes à la recherche de technologistes médicaux pour participer aux travaux du conseil de discipline de l’Ordre. Lorsqu’une plainte est déposée à l’Ordre (suite à l’enquête du syndic), la cause est présentée devant le conseil de discipline (lors d’une audience disciplinaire). Le conseil est constitué de deux technologistes médicaux et d’un avocat. Le conseil détermine la culpabilité ou non du membre accusé ainsi que les sanctions à appliquer le cas échéant. | 18 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | Investissement requis de votre part : • Être disponible pour participer aux audiences et aux délibérations du conseil lors des audiences disciplinaires. Il s’agit normalement d’une demi-journée ou une journée complète pour chaque plainte. En moyenne, une à deux plaintes sont déposées devant le conseil de discipline chaque année. • Lire et s’assurer de bien comprendre le contenu de la plainte et les preuves déposées. | CHRONIQUE | • Assister le président du conseil de discipline (qui est avocat) afin de l’aider à comprendre la terminologie utilisée lors de la présentation de la cause ainsi que l’impact des activités reprochées. • Utiliser votre jugement professionnel afin de déterminer si le membre a enfreint son code de déontologie ou autres règlements de l’Ordre. Soutien offert par l’Ordre : • formation sur le processus disciplinaire ; • remboursement de la perte de salaire et des frais de déplacement lors des audiences disciplinaires. Profil de candidats recherchés : • être membre de l’Ordre ; • avoir la possibilité d’être libéré pour une journée complète par son employeur, lorsque requis ; • posséder un intérêt pour la protection du public et pour l'aspect déontologique de la pratique professionnelle ; • avoir au moins cinq ans d’expérience en laboratoire de biologie médicale. Qualités requises : • bon sens du jugement ; • capacité d’analyser une situation ; • discrétion ; • professionnalisme. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter la soussignée au 514 527-9811, poste 3008 ou sans frais au 1 800-567-7763 ou par courriel : [email protected]. Anne-Marie Martel, T.M., secrétaire du conseil de discipline • L’institut national de santé publique du Québec a publié en novembre 2014 un avis scientifique intitulé Travailleuses enceintes ou qui allaitent en milieu de soins : risque de maladie à virus Ebola et recommandations sur les mesures de prévention. Cet avis propose une évaluation du risque encouru par les travailleuses enceintes en milieu de soins, exposées à un patient atteint de la maladie à virus Ebola. Les recommandations formulées visent à soutenir la prise de décision quant aux demandes de retrait préventif de la travailleuse enceinte ou qui allaite au regard du programme Pour une maternité sans danger. Le document peut être consulté à l’adresse suivante : http://www.inspq.qc.ca/pdf/ publications/1928_Travailleuses_Enceintes_Ebola.pdf. • Le Règlement sur les agents pathogènes humains et les toxines (RAPHT) a été approuvé et est maintenant publié dans la Partie II de la Gazette du Canada. Ainsi, le 1er décembre 2015, ce Règlement entrera en vigueur avec les autres articles de la Loi sur les agents pathogènes humains et les toxines (LAPHT). Le Règlement améliorera la supervision qu’exerce le gouvernement fédéral sur les agents pathogènes humains et les toxines au Canada, établira les critères nationaux pour la manutention sécuritaire des agents pathogènes humains et des toxines qui s’appliquent à toutes les installations exerçant des activités contrôlées avec ces agents et fera en sorte que les personnes ayant accès à une liste établie d’agents pathogènes humains et de toxines exigeant une cote de sécurité élevée détiennent l’habilitation de sécurité appropriée. Le premier élément maintenant disponible est la Norme canadienne sur la biosécurité (NCB). La NCB expose les exigences physiques en matière de confinement, les exigences opérationnelles et les exigences relatives aux essais des éléments de vérification et de performance nécessaires pour qu’il soit possible de manipuler et d’entreposer en toute sécurité les agents anthropopathogènes, les agents zoopathogènes et les toxines. La NCB s’inscrit dans la continuité de la vision des Normes et lignes directrices canadiennes sur la biosécurité (NLDCB) ; plusieurs exigences ont été actualisées en fonction d’une approche axée sur les risques, les éléments probants et le rendement, et de nouveaux éléments d’information du domaine de l’ingénierie du bioconfinement ont été intégrés. La NCB peut être consultée à l’adresse suivante : http://canadianbiosafetystandards.collaboration.gc.ca/ cbs-ncb/index-fra.php. Il est important de noter que le Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes et les NLDBC demeureront en vigueur jusqu’au 1er décembre 2015. À cette date, les NLDBC seront remplacées par la NCB qui sera utilisée par l’Agence de la santé publique du Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments pour surveiller et vérifier la conformité continue des installations réglementées. • Un site web a été créé pour aider les Canadiens à effectuer la transition vers le nouveau SIMDUT, suite à l’intégration du système général harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques (SGH). Ce site contient des outils et des ressources à l’intention des travailleurs, employeurs, fournisseurs et formateurs. Il peut être consulté à l’adresse suivante : http://simdut.org/. | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 19 | | SENTINELLE | | SENTINELLE | INSPECTION PROFESSIONNELLE Par Rose-Marie Moreno, T.M., coordonnatrice de l’inspection professionnelle II CALENDRIER 2015-2016 Les calendriers de visites d’inspection professionnelle sont préparés et adoptés sur une base annuelle. Chacun d’eux se déploie selon un mécanisme prescrit au Code des professions du Québec. Les visites prévues au calendrier annuel sont appelées des visites de surveillance générale, et elles s’organisent autour du processus d’encadrement de la pratique. C’est avec une approche préventive qu’elles sont réalisées. Par cet accompagnement des membres de l’Ordre, conjointement avec d’autres mécanismes prévus, nous contribuons à assurer la protection du public. Voici la liste des établissements inscrits au calendrier d’inspection professionnelle 2015-2016 où les membres sont susceptibles d’être rencontrés : CSSS de Kamouraska CSSS Cléophas-Claveau CSSS de Témiscouata CSSS de Chicoutimi CSSS de Rivière-du-Loup CSSS de Jonquière CSSS Les Basques CSSS de la Vieille-Capitale CSSS de Rimouski-Neigette CSSS de Matane CSSS de BordeauxCartierville-Saint-Laurent CSSS de la Haute-Gaspésie CSSS de la Montagne CSSS de Trois-Rivières CSSS de Maskinongé CSSS de Charlevoix CSSS de Laval CSSS du Lac-des-DeuxMontagnes CSSS Champlain-CharlesLemoyne CSSS de la Haute-Yamaska CSSS du Haut-SaintLaurent CSSS Richelieu-Yamaska Centre médical Robinson Joana Biomédical Ltée Hôpital MaisonneuveRosemont Hôpital Ste-Anne (de Bellevue) Charles Rivers Laboratories Héma-Québec (Montréal) CSSS de la Vallée-de-l’Or INFORMATIONS RELATIVES À LA SURVEILLANCE GÉNÉRALE DE LA PROFESSION • Tel qu’il est prévu au Code des professions du Québec, seuls les membres de l’Ordre sont soumis au processus d’inspection professionnelle. Les techniciens de laboratoire c’est-à-dire les non-membres, ne sont pas légalement encadrés par ce mécanisme. | 20 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | • Les visites de surveillance générale suivent présentement un rythme quinquennal. Il se peut que certains technologistes médicaux (T.M.) aient l’impression d’avoir «été inspectés» depuis peu. C’est possible, dans le cas où par exemple un changement d’emploi soit survenu au cours des cinq dernières années. | SENTINELLE | • La toute première étape du processus de surveillance générale consiste en un questionnaire d’autoévaluation. Celui-ci permet de faire une «pause» et de faire un travail d’introspection face à sa pratique. Ce questionnaire doit être rempli. Les T.M. en congé de maladie ou de maternité/paternité, doivent aussi le compléter. • Le service d’inspection professionnelle ne fait pas relâche en période estivale. Comme le mécanisme stipule qu’au minimum trois mois avant la tenue d’une visite de surveillance générale le questionnaire soit envoyé, il est à prévoir que certains T.M. le reçoivent au cours de la période estivale, de manière à pouvoir dès septembre, procéder aux premières visites. • Plusieurs rappels sont envoyés de façon automatique, par voie électronique. Ceci dans le but de rappeler de façon cordiale la présence du questionnaire à remplir et à transmettre. • Il est important de toujours garder son dossier professionnel à jour, notamment en avisant promptement l’Ordre de tout changement (ex. : changement d’employeur, changement d’adresse, etc.). • Le changement lié à un nouvel emploi est une information qu’il n’est pas possible de modifier directement sur le site internet de l’OPTMQ. Ce changement doit absolument être effectué en communiquant avec un employé de l’Ordre, par téléphone (au 514.527.9811), ou par courriel (à [email protected]) en indiquant les informations nécessaires à la modification, par exemple : Ancien employeur et date de fin d’embauche, nouvel employeur et date de début d’embauche, secteur(s) d’activités, type d’emploi – temps plein, partiel, occasionnel..., etc. • Si un T.M. travaille à plusieurs endroits, même si ce n’est que de façon occasionnelle, il est essentiel de tous les indiquer. • Au cours de la dernière année, le service d’inspection a mis sur pied un sondage. Il se veut une occasion pour les membres qui ont participé au processus au cours de l’année, de nous transmettre leur opinion quant aux différentes étapes du processus d’inspection. Ceci dans le but d’adapter et d’améliorer la qualité du service. C’est un peu à l’image d’un sondage de satisfaction et il est possible de le compléter sur une base volontaire et confidentielle. EN CHANTIER ! Un projet se dessine en vue d’une implantation prochaine. Il s’agit d’une étape additionnelle au processus de surveillance générale actuel et bien distincte du sondage. Actuellement et depuis quelques années, un rapport de visite individualisé est rédigé et acheminé à tous les T.M. suite à une visite. La réception de ce rapport vient clore le processus. Afin de susciter une continuité à la démarche et voir se déployer concrètement des pistes de solutions à partir des recommandations émises, une étape de suivi s’ajoutera suite à l’envoi du rapport. Un formulaire de suivi fait présentement l’objet d’un projet pilote en attendant l’implantation officielle de cette nouvelle étape. Par ailleurs, une mise à jour du questionnaire d’autoévaluation est aussi à prévoir afin de le lier davantage au profil de compétences des technologistes médicaux. Afin de l’intégrer aux visites et optimiser la performance du processus, il sera programmé et mis en format électronique. C’est ainsi qu’il pourra continuer d’être utilisé par le T.M. lorsqu’il le complète, et qu’il pourra également servir aux inspecteurs lors des visites. II LABORATOIRE DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC CONTRÔLE EXTERNE DE LA QUALITÉ Une compilation des résultats du dernier contrôle externe de la qualité, effectuée par le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), peut être obtenue auprès de l’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec. Il s’agit du contrôle externe suivant : • Bactériologie (octobre 2014) • Sérologie VIH (novembre 2014) • Détection des virus de l’influenza A et B par des tests rapides de détection d’influenza (TRDI) et d’amplification d'acides nucléiques (TAAN) (décembre 2014) Si vous désirez obtenir un exemplaire de ce document, veuillez communiquer avec Rose-Marie Moreno, T.M., coordonnatrice de l’inspection professionnelle, au 514 527 9811 ou au 1 800 567-7763, poste 3004. Il est également possible de la joindre par courriel à [email protected]. | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 21 | | ET CÆTERA | | ET CÆTERA | II AVIS DE CONVOCATION À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec Assemblée générale annuelle des membres Samedi 23 mai 2015, 12 h 30 - 14 h 00 Hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth – Salle Marquette 900, boul. René-Lévesque Ouest Montréal (Québec) H3B 4A5 II VOUS ÊTES À LA RECHERCHE D'UN NOUVEAU DÉFI : DEVENEZ SYNDIC ADJOINT. Le syndic adjoint peut, à la suite d'une information indiquant qu'un professionnel a commis une infraction au Code des professions ou aux règlements qui régissent la profession, faire enquête à ce sujet et exiger qu'on lui fournisse tout renseignement et document relatif à cette enquête. Il est ainsi responsable d'une part importante du rôle de l'Ordre professionnel qui est de protéger le public. 3.0 Adoption du procès-verbal de l'assemblée générale annuelle tenue le 14 juin 2014 ; Le candidat idéal doit être technologiste médical et avoir au moins 5 ans d'expérience dans le milieu médical clinique possédant un intérêt pour la protection du public et pour l'aspect déontologique de la pratique professionnelle. Son rôle l'amènera à communiquer avec différentes personnes dans des contextes parfois difficiles, il doit donc être en mesure de s'exprimer clairement, de manière à être bien compris. De plus, il doit démontrer une capacité à étudier les problèmes sous plusieurs angles et à utiliser une démarche logique dans sa prise de décision. 4.0 Retour sur le procès-verbal de l'assemblée générale annuelle tenue le 14 juin 2014 ; La connaissance du Code des professions et du Code de déontologie s'avère un atout important. Du mentorat est offert. 5.0 Rapport annuel des activités de l'Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec ; Il est important de noter qu'il s'agit d'un travail bénévole. Par contre, l'Ordre rembourse les pertes réelles de salaires ainsi que les frais de transports, de séjour et de repas selon la politique en vigueur. ORDRE DU JOUR 1.0 Constat du quorum et ouverture de la réunion ; 2.0 Lecture et adoption de l'ordre du jour ; 6.0 Rapport financier 2014-2015 ; 7.0 Cotisation annuelle 2016-2017 ; 8.0 Nomination des auditeurs indépendants ; 9.0 Questions des membres ; 10.0 Affaires diverses ; 11.0 Levée de l'assemblée. N.B. : P our assister à l'assemblée générale annuelle : La carte de membre est obligatoire. Il n’est pas nécessaire d’être inscrit au LABCON 2015. Par contre, seules les personnes qui seront inscrites bénéficieront d’un repas. Alain Collette, avocat Directeur général et secrétaire | 22 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | Si ce défi vous intéresse, faites parvenir votre lettre de motivation ainsi que votre curriculum vitae avant le 12 juin 2015 à [email protected] ou à l'adresse suivante : Steve Sirois, T.M, Syndic, OPTMQ 281, avenue Laurier Est, Montréal (Québec) H2T 1G2 À la suite d’une poursuite pénale, madame Joannie Fortier, exerçant dans la région de Sherbrooke, a été déclarée coupable pour des infractions commises en 2014 soit : • de s’être sciemment laissée désigner par un titre sur sa carte d’identité pouvant laisser croire qu’elle est technologiste médicale sans être inscrite au Tableau de l’Ordre ; • d’avoir illégalement exercé une activité professionnelle réservée, en partage, aux membres de l’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec en effectuant des prélèvements sans être inscrite au Tableau de l’Ordre. Elle a été condamnée à verser une amende de 3 000 $. | QUORUM | | QUORUM | REMERCIEMENTS II NOUS TENONS À REMERCIER TOUS CEUX AYANT CONTRIBUÉ, GRÂCE À LEUR PRÉCIEUSE PARTICIPATION, À LA RÉALISATION DE NOTRE MISSION 2014-2015. Alain Collette, avocat Érik Uittien, T.M. Lynda Godue, T.M. Patrick Turcotte, T.M. André Houle Étienne Caron, T.M. Lyne Gendreau, T.M. Philippe Lehouillier M.D., FRCPC Ann Villeneuve, MSc Francine Cloutier, T.M. Mamour Diouf, T.M. Pierre Ducharme Anne-Marie Martel, T.M. Francine Daigle Manon Tanguay Rachel Audet, T.M. Annie Belleau, T.M. François Dumulon Marcelle Latreille, T.M. Brigitte Chevrier, T.M. Françoise Lavoie, T.M. Marie Poitras Dr Raymond Lepage,biochimiste clinique Bruno Houde, T.M. Guylaine Lévesque, T.M. Marie-Delphine Musaniwabo, T.M. Réal Petit Bruno Vaillancourt, T.M. Geneviève Messier, T.M. Marie-Hélène Bouchard, T.M. Régina Zver Carolle Robert, T.M. Isabelle Martin, T.M. Marie-Ève Dubé, T.M. Réjean Déry Chantal Guilbert, T.M. Jacynthe Boudreau, T.M. Jeanne Desmeules, T.M. Marie-Josée Champagne, Ph.D., CSPQ Réjean Fournier Chantale Tremblay, T.M. Chrystelle Filion, T.M. Jeff Laplante, T.M. Marie-Josée Dufour, T.M. Rita Denis Jocelyn Bernier-Lachance, T.M. Marilyn Leclerc Côté, T.M. Rose-Marie Moreno, T.M. Claudette Girard Johanne Bouchard, T.M. Mario Ménard Ruth Bessette, T.M. Claudette Tremblay, T.M. Johanne Mattioli, T.M. Martine Beaupré, T.M. Sandra Ferland, T.M. Colette Flageol, T.M. Josée Laurin Martine Chalifoux, T.M. Sarah Castonguay, T.M. Daniel Boutin, T.M., B. Sc. Josée Lefrançois Martine Rondeau Simon Léonard Josée Senécal, T.M. Maryse Nichols Sophie Allaire, T.M. Delpha Bélanger, avocat Julie Désautels, T.M. Mathieu Boilard, B.Sc.,M.Sc.,Ph.D. Sophie Verdon, T.M. Diane Alain Julie Lecours Maude Gagnon, T.M. Stéphane Lemire, T.M. Diane Gingras, T.M. Julie St-Cyr, MDCM, FRCPC Maxime Daoust, T.M. Stéphanie Lemay, T.M. Diane Lapointe Katia Kadri, T.M Mélanie Gagné, T.M. Steve Sirois, T.M. Katy Quinn, T.M. Michel Labrecque M.D., Ph.D. Suzanne Deschênes Dion, T.M. Doris Masson, T.M. Kaven Larouche, T.M. Michèle Pellerin, T.M. Sylvain Marchand, T.M. Édith Laflamme, T.M. Kévin Allard, T.M. Michelle Boutet Sylvain Picard, T.M. Élaine Boivin, T.M. Lise Couture, T.M. Michelle Gosselin Sylvie LeSieur Élise Desbiens, T.M. Loan Luu, T.M. Mireille Lapointe, T.M. Tochau Nguyen, T.M. Louis Gaboury, M.D. Miriam Verville, T.M. Vicky Murray, T.M. Élyse Levert Louise Biron, T.M. Myhanh Ngo, T.M Yves Lapointe, M.D. Emanuel Settecasi, F.T.M. Louise Brunelle Nadia Giasson, T.M. Émilie Longpré, T.M. Louis Lebel Nathalie Rodrigue, T.M. Cindy Laliberté, T.M. Denis Bouchard, T.M. Doris Levasseur-Bourbeau, T.M. Élise Guimond-Dufour, T.M. Richard Dion, M.Sc. NOUS REMERCIONS ÉGALEMENT TOUS CEUX QUE NOUS AVONS PU OUBLIER, MAIS DONT LA CONTRIBUTION TANGIBLE À LA RÉALISATION DE NOTRE MANDAT N’EST PAS MOINS IMPORTANTE. | 24 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | II AMBASSADRICE POUR L’OPTMQ : POUR ALLUMER DES ÉTOILES DANS LES YEUX DES JEUNES Je me nomme Mélanie Gagné. Je suis T.M. depuis sept ans et ambassadrice depuis presqu’aussi longtemps. Tous les ans, je me rends dans différentes écoles secondaires et je parle de mon métier aux jeunes. C’est pour moi une routine bien rodée, aussi ancrée en moi que ma routine journalière de contrôle de qualité… Mais cette année, mon ancienne école secondaire demandait un peu plus : on me demandait d’inclure à mon atelier un message destiné aux jeunes, par exemple l’importance de viser l’excellence ou de ne pas craindre de sortir des sentiers battus. Après quelques jours de réflexion, j’ai compris que mon message serait un peu différent… II LES T.M. SE FONT CONNAITRE ! L’OPTMQ fait connaître la profession de technologiste médical auprès de divers publics. En voici un aperçu. DANS LES ÉCOLES Les T.M. sont allés à la rencontre des jeunes du secondaire dans les écoles, dans les classes ou à l’occasion de journées-carrière. Ces ambassadeurs ont pour mission d’attirer leur attention sur cette profession. En voici un aperçu. Collège Letendre Laval, 19 mars 2015 C’est ainsi qu’il y quelque temps, j’ai raconté mon parcours aux élèves de l’école où j’ai gradué. Je leur ai raconté que, adolescente, je voulais écrire et vivre de mon écriture… mais un atelier comme celui que j’animais avait bousculé cette idée. Derrière ma passion de la littérature se cachait une deuxième passion : c’est ainsi que je suis devenue technologiste médicale. Sur leurs visages, il y a eu des sourires et même quelques rires quand j’ai décrit l’adolescente très intense que j’étais. Puis, quand j’ai commencé à parler des laboratoires, il y a eu des étoiles dans leurs yeux. On oublie trop souvent la magie de notre métier, trop imprégnés que nous sommes de notre petite routine. Entre les calibrations, les contrôles de qualité, les compressions budgétaires, les réunions de département, nous oublions que, un jour, nous aussi nous avons été impressionnés d’apprendre qu’il y avait plusieurs types de globules blancs ou que le sang pouvait être séparé pour pouvoir donner au patient seulement ce dont il a besoin. Devant les écrans de nos SIL, nous oublions même, parfois, malheureusement, le patient qu’il y a derrière la colonne de chiffres. Mais les étoiles dans les yeux des adolescents de mon ancienne école secondaire se sont chargés de rappeler ce message si important : notre profession est exceptionnelle, diversifiée et, oh combien, indispensable. Année après année, je retourne dans les écoles secondaires et j’informe les jeunes sur ma profession. En échange, leur curiosité et leur intérêt me redonnent la fierté et la passion de ce métier. Sur la photo, Mélanie Gagné, T.M., a transmis sa passion aux jeunes de l’école Armand-Corbeil, en février dernier. (Photo : Mélanie Gagné) AUPRÈS DES CONSEILLERS EN ORIENTATION L’OPTMQ était présent, à titre d’exposant, au Colloque sur l’approche orientante, organisé par l’Association québécoise d’information scolaire et professionnel, à Québec, le 26 mars, afin de faire connaître la profession de technologiste médical aux conseillers en orientation scolaire. Vous voulez aussi vivre cette expérience ? C’est possible en envoyant un courriel à [email protected]. II ANNE-MARIE MARTEL, T.M., LAURÉATE DU AWARD OF MERIT 2015 DU GROUPE CSA Madame Anne-Marie Martel, T.M., chargée de dossiers scientifiques à l’Ordre professionnel des technologistes médicaux du Québec (OPTMQ), s’est vu décerner le Award of Merit 2015 du Groupe CSA. La remise des prix aura lieu le 14 juin prochain, à Niagara Falls, lors du Congrès annuel du Groupe CSA. Ce prix se veut une reconnaissance pour les individus, qui, à travers leur leadership, ont contribué au développement et à l’avancement des standards tant sur le plan national qu’international. Le Groupe CSA est une association indépendante, sans but lucratif, constituée de membres et dédiée à la sécurité, au bien social et à la durabilité. Le Groupe CSA est une organisation accréditée à l’échelle internationale offrant des services d’élaboration des normes et de processus de certification. L’OPTMQ félicite Mme Martel pour cet honneur, qui reconnait toute la rigueur avec laquelle elle accomplit son travail. | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 25 | | QUORUM | EXCLUSIF AUX EMPLOYÉS ET RETRAITÉS DES SERVICES DE LA SANTÉ | 26 | MAI 2015 | LE LABEXPERT | | QUORUM | II PAS DE MOT DE PASSE ? DEMANDEZ-LE. Les technologistes médicaux désirant obtenir un mot de passe afin d’accéder à la section réservée aux membres du site Internet de l’Ordre ou de Formaline doivent : 1. S ’assurer d’avoir une adresse électronique. Il est facile de s’en créer une, et ce gratuitement, par l’intermédiaire de fournisseurs tels que Yahoo, Hotmail ou Gmail. 2. E nvoyer leur demande par courriel à [email protected]. Il est important d’indiquer les nom et prénom ainsi que le numéro de membre. Vous recevrez alors par courriel la procédure pour créer un mot de passe. II OFFRES D’EMPLOI – RAPPEL L’Ordre met à la disposition de ses membres, une liste d’offres d’emploi en lien avec la profession. Les membres peuvent la consulter en ligne au www.optmq.org, à la page d’accueil. II RAPPEL STATUT DE TECHNOLOGISTE MÉDICAL RETRAITÉ Depuis quelques années, l’Ordre a mis en place un statut de technologiste médical retraité à la demande des membres. Ce statut s’adresse aux membres qui ont cessé d’exercer parce qu’ils ont pris leur retraite et qui veulent continuer de s’identifier comme membre de l’Ordre en utilisant le titre « Technologiste médical retraité ». Il y a cependant une restriction : Il est interdit aux détenteurs du statut de retraité auprès de l’Ordre de pratiquer à temps plein, à temps partiel ou occasionnel, même quelques heures par année, de façon rémunérée dans le domaine du laboratoire médical. Il est à noter que les détenteurs du statut de retraité doivent signer une déclaration annuelle à cet effet. II UN COUP DE PINCEAU ? PROFITEZ D’UN RABAIS DE 20 % CHEZ BÉTONEL VOUS PRÉVOYEZ DONNE UN COUP DE PINCEAU ? Passez chez un marchand Bétone-Dulux et profitez d’un rabais de 20 % ! Les membres de l’OPTMQ peuvent profiter d’un rabais sur leurs prochains achats de peinture chez Bétonel-Dulux. Pour ce faire, mentionnez que l’entente est sous l’appellation OPTMQ et porte le numéro: 2833583. Colorez votre vie à moindre prix ! II POURQUOI J’AIME MA PROFESSION ? Vous êtes passionné par votre profession parce que… Dites-nous pourquoi ! Profitez de cet espace dans chaque numéro du LabExpert pour partager votre passion. En quelques mots, exprimez ce que vous aimez dans la profession de technologiste médical. Faitesnous parvenir un bref texte et une photo, qui seront publiés dans le LabExpert. Vos expériences pourraient en inspirer d’autres ! Faites-parvenir le tout à Michelle Gosselin, responsable des communications, à l’adresse courriel [email protected]. II CHANGEMENT D’ADRESSE ? Si vous avez déménagé, l’OPTMQ tient à rappeler aux technologistes médicaux qu’ils doivent aviser l'Ordre de tous changements, qu'il s'agisse d'un changement d'adresse professionnelle ou personnelle. En l’absence d’un lieu de travail, c’est l’adresse personnelle qui est considérée comme lieu de travail et c’est cette information qui est diffusée publiquement. N’attendez pas, faites-le maintenant ! Alain Collette, avocat Directeur général et secrétaire | LE LABEXPERT | MAI 2015 | 27 | Qu’est-ce qu’un ordre professionnel ? Comment les ordres professionnels protègent-ils le public ? Quelle est la contribution sociale et économique des ordres et des 360 000 professionnels qui en sont membres ? Le Conseil interprofessionnel du Québec et les 45 ordres professionnels répondent à vos questions. www.ordredeproteger.com Questions ? [email protected]
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