Dépistage des drogues d`abus dans le milieu de travail

| IN
À PREMIÈRE
VIVO | VUE | Numéro de convention de la Poste-publication 40012566
LA REVUE DES TECHNOLOGISTES MÉDICAUX DU QUÉBEC
DÉPISTAGE DES
DROGUES D’ABUS
DANS LE MILIEU DU TRAVAIL
À L'INTÉRIEUR
NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12,
VERSION CORRIGÉE
EN PAGE 16
| 1 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
| MAI 2015 | VOL. 6 N 2 |
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Éditeur
L’Ordre professionnel
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DÉPISTAGE DES
DROGUES D’ABUS
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DANS LE MILIEU DU TRAVAIL
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Dépôt légal
3e trimestre 2015
Bibliothèque nationale du Canada
Bibliothèque nationale du Québec
ISSN1207-2311
ISSN1916-9493 (version en ligne)
Numéro de convention de
la Poste-publication 40012566
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des articles soumis par les auteurs pour
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Le LabExpert. Il ne fait aucune représentation
ou recommandation, quelle qu’elle soit, quant
à tout produit ou service qui y est mentionné.
La reproduction de la revue Le LabExpert
est autorisée avec mention de la source et la
précision suivante : « Reproduction autorisée
par l’Ordre professionnel des technologistes
médicaux du Québec ».
SOMMAIRE
04
| À PREMIÈRE VUE | MOT DE LA PRÉSIDENTE
06
| IN VIVO | DÉPISTAGE DES DROGUES D’ABUS
DANS LE MILIEU DU TRAVAIL
14
| FORMATION + | ÉTUDES DE CAS
16
| DE FACTO | NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12,
VERSION CORRIGÉE
20
| SENTINELLE | INSPECTION PROFESSIONNELLE –
CALENDRIER 2015-2016
22
| ET CÆTERA | AVIS DE CONVOCATION À L'ASSEMBLÉE
GÉNÉRALE ANNUELLE
24
| QUORUM | REMERCIEMENTS
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 3 |
| À PREMIÈRE VUE | LABCON
2015
Nathalie Rodrigue, T.M., R.T.,
présidente de l’OPTMQ
II MOT DE LA PRÉSIDENTE
Chers membres,
Enfin, le mois de mai est arrivé, les journées sont plus
chaudes et le soleil nous accompagne de plus en plus
longtemps. Cette année, l’Ordre ne présente pas de congrès,
mais nous avons participé à la réalisation du LABCON 2015
de la Société canadienne de science de laboratoire médical
qui se tiendra à Montréal du 22 au 24 mai. Ce sera avec un
immense plaisir que je vous y rencontrerai.
Comme vous le savez, pour produire un numéro en mai, je
dois écrire mon éditorial en mars et donc, anticiper ce qui
se passera des semaines plus tard. Alors, il se peut qu’au
moment où vous lirez ces lignes, le fameux projet de loi sur les
sciences appliquées ait enfin été déposé pour une troisième
fois à l’Assemblée nationale et qu’il sera peut-être adopté à
l’automne.
Aussi, il se pourrait que nous ayons du nouveau concernant
le projet de règlement d’autorisation en macroscopie et
la formation universitaire qui doit l’accompagner. Il en va
de même en ce qui concerne la formation universitaire en
médecine transfusionnelle. Je sais, je me répète, mais les
choses n’avancent vraiment pas à ma vitesse.
du Ministère, il y aura pour chaque grappe, un laboratoire
serveur qui sera responsable de la production à haut volume
pour l’ensemble des installations dans toutes les spécialités
grâce à des équipements de pointe et des horaires de travail
étendus.
Concernant les laboratoires associés, les analyses qui ne
peuvent être transférées, celles nécessitant un court délai
de réponse (clientèles admises et de l’urgence) ou celles
dont le maintien de l’intégrité des spécimens ne peut être
assuré, elles seront traitées sur place.
Aussi, comme il y a présentement au Québec plus de 70
versions de systèmes d’information de laboratoire (SIL),
le Ministre a favorisé le recours à un SIL unique pour la
province qui serait réalisé en collaboration avec la Direction
générale des technologies de l’information, direction qui a
assuré le déploiement du dossier santé du Québec.
Présentement, les études pour déterminer qui fera quoi,
quelles seront les conditions de transport des spécimens,
de combien de technologistes aurons-nous besoin pour
réaliser les analyses, ne sont pas terminées.
Une chose est certaine par contre, l’incertitude sera encore
présente concernant les dossiers OPTILAB et le manque de
place des stages très criant surtout dans la région de Montréal.
La question à se poser est le temps requis pour réaliser tous
ces objectifs sachant que près des 1100 technologistes
médicaux pourraient prendre leur retraite d’ici les cinq prochaines années.
CE QU’ON SAIT SUR OPTILAB
URGENT BESOIN DE PLACES DE STAGES
Commençons par OPTILAB. J’ai reçu de nombreux appels
de technologistes médicaux qui sont très inquiets, car on
leur dit qu’il n’y aura pas de travail pour eux dans deux
ans, que leur laboratoire va fermer, etc. Eh bien, je tiens
à vous dire, après vérification, aucune communication à
cet effet n’a été transmise par le ministère de la Santé et
des Services sociaux. Selon les dernières communications
Ceci m’amène à la problématique du manque de places
de stages. En février 2014, la Direction des programmes
techniques et de la formation continue du ministère de
l'Enseignement supérieur, de la Science et de la Recherche
(MESR) a publié un état de situation concernant les stages
dans les programmes d’études Techniques d’inhalothérapie
et Technologie d’analyses biomédicales.
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| À PREMIÈRE VUE |
En résumé, il a été constaté pour l’année 2012-2013
une augmentation des besoins en places de stage et une
diminution de l’offre de stages par les milieux cliniques.
Lors de la publication de cet état de situation, il était
constaté que, malgré les difficultés à combler les places
de stage, aucun report de diplomation n’avait été constaté.
Malheureusement, la réalité est tout autre. Seulement pour
le Collège de Rosemont, en mai 2014, 19 étudiants ont
eu un retard dans leur diplomation faute de manque de
places de stage. En mai 2015, il y aura entre 21 et 25
étudiants qui ne gradueront pas et devront poursuivre leurs
stages à l’automne. Cette situation pourrait causer un effet
de domino ; la totalité de la cohorte devant terminer en mai
2016 pourrait être retardée si les stages ne peuvent débuter
en novembre 2015 parce que les étudiants devant terminer
en mai 2015 seraient encore en stage.
Autre conséquence, le cégep a dû suspendre l’AEC pour
l’intégration à la profession des personnes formées à
l’étranger. Par conséquent, les personnes immigrantes qui
ont reçu une prescription de formation de l’Ordre doivent
s’inscrire au programme régulier pour la réaliser ce qui
pourrait prendre 3 ans au lieu de 18 mois. Ceci a aussi
un impact sur l’entente de reconnaissance mutuelle entre
le Québec et la France : les personnes formées en France
n’auront plus accès à l’AEC ce qui allongera le temps requis
pour leur intégration à la pratique au Québec.
Deux groupes de travail, un regroupant le MESR et au
MSSS et un autre à l’Office des professions du Québec
se préoccuperaient de cette situation, nous souhaitons
vivement que l’on cesse de s’en préoccuper et qu’enfin on
s’en occupe ! En ces temps d’austérité, d’incertitude (quels
seront les impacts d’OPTILAB sur la disponibilité des
places de stages ? Doit-on diminuer les cohortes d’étudiants
ou les augmenter ?, etc.), il me semble qu’il doit y avoir
des actions concrètes et que les personnes responsables
passent rapidement en mode solution, la préoccupation
n’est plus de mise.
Je nous souhaite beaucoup de sérénité pour faire face aux
nombreux défis qui nous attendent. Je vous rappelle que
vous êtes indispensables pour le maintien de la santé des
Québécois et que vous êtes des professionnels dans toutes
circonstances pour assurer la sécurité du public. Je vous
rappelle aussi que nous sommes là pour vous et n’hésitez
jamais à nous contacter si vous avez des questions ou des
informations à l’effet de situations qui pourraient porter
préjudice à la sécurité du public ou de la vôtre.
Bon été et bonnes vacances, vous les avez méritées.
Nathalie Rodrigue, T.M., R.T.
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À PREMIÈRE
VIVO | VUE | Les toxicomanies (médicaments, drogues et alcool) sont
en hausse à travers le monde occidental et, évidemment,
n’épargnent pas le monde du travail. Statistique Canada
révèle que 80 % des Canadiens consomment de l’alcool
et que 10 % en consomment trop. 11 % consommeraient
du cannabis, avec une nette augmentation dans le
groupe des 15-24 ans. 7 % consommeraient une drogue
plus dure (cocaïne, amphétamine, hallucinogène).
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| IN VIVO |
DÉPISTAGE DES
DROGUES D’ABUS
DANS LE MILIEU DU TRAVAIL
Dr Raymond Lepage, Ph.D., biochimiste clinique
directeur scientifique, Biron-Laboratoire médical
Ces données représentent un minimum : en effet, Statistique
Canada ne rejoint que les individus inscrits dans un annuaire
téléphonique, ce qui exclut tous ceux qui n’utilisent qu’un
téléphone cellulaire, donc en majorité les plus jeunes. On
estime qu’au Québec, c’est un travailleur sur 10 qui serait aux
prises avec un problème de surconsommation de drogue ou
d’alcool ou d’une autre substance psychoactive susceptible
d’entraîner des problèmes physiques, psychologiques,
économiques ou sociaux.
Les coûts globaux pour le Canada tant en soins de santé qu’en
pertes économiques seraient de l’ordre de 40 milliards $ annuellement, dont 12 milliards $ spécifiquement en pertes
de productivité dans l’industrie !
Le Tableau 1 énumère une partie des conséquences entraînées
par des individus travaillant alors que leurs facultés sont
affaiblies par la prise d’alcool ou de drogues.
Certains milieux de travail sont plus à risque, en particulier
ceux où on retrouve un grand nombre d’employés jeunes
et transitoires (le pourcentage de cannabis positifs est
particulièrement élevé chez les étudiants à la recherche
d’un travail d’été…). La nature, l’emplacement ou les
circonstances du travail sont également à considérer :
foresterie, travail de nuit, transport, etc. Il n’est donc pas
étonnant de voir l’industrie répliquer en cherchant à identifier
les individus aux prises avec un problème de toxicomanie, et
de préférence avant qu’un incident ou accident fâcheux ne
se produise !
Tableau 1
CONSÉQUENCES DE LA CONSOMMATION DE DROGUES
ET D’ALCOOL EN MILIEU DE TRAVAIL
• D
eux à trois fois plus de risque de blessures suite à
l’altération du jugement et des fonctions psychomotrices
• Absentéisme de deux à trois fois plus élevé que les autres travailleurs
• D
ix fois plus de risque d’être impliqué dans une procédure
de grief
• Probabilité cinq fois plus élevée de réclamation à la CSST
• V
ol de matériel/produits dans l'entreprise pour financer
l'achat de drogues, ce qui entraîne des pertes pour
l'entreprise et accroît les coûts de la sécurité
• E
ffet démoralisant sur les autres employés qui doutent
du jugement de leur collègue
• M
auvaise qualité du travail et baisse de productivité
(souvent de 30 %) qui affectent la compétitivité de l'entreprise
• Risque d’atteinte à l’image et à la réputation de l’employeur
II CONTEXTE LÉGAL
Contrairement à nos voisins américains, au Canada, c’est la
protection des droits de la personne, bien enchâssée dans
la Constitution, qui prime sur toute autre considération. Les
Canadiens ne disposent pas de textes de lois leur indiquant
ce qu’ils peuvent faire dans ce domaine ; ils sont guidés
par des décisions des tribunaux de tout ordre (incluant la
Cour Suprême) qui leur précise plutôt ce qu’ils n’ont pas le
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 7 |
| IN
À PREMIÈRE
VIVO | VUE | droit de faire ! Au moment d’écrire ces lignes (Tableau 2),
la jurisprudence n’interdit pas, par exemple, de procéder
à un dépistage de drogues en préemploi. Elle interdit
cependant de discriminer sur la base d’un résultat de drogue
ou d’alcool positif en préemploi ! Elle ne permet pas le
dépistage aléatoire qui consiste à mettre tous les noms des
employés dans un système électronique de tirage au sort et
de convoquer immédiatement ceux dont le nom vient d’être
pigé pour un dépistage de drogue ou d’alcool. Cette façon
de faire est par contre à la base même des programmes de
dépistage en vigueur aux États-Unis et est, entre autres,
appliquée à tous les transporteurs canadiens qui désirent
traverser leur frontière, que ce soit en avion, bateau, véhicule
routier ou autre (Réglementation du US DOT (Department
of transportation)). D’autres situations sont cependant mieux
acceptées : dépistage pour doute raisonnable (odeur d’alcool
ou de cannabis, facultés affaiblies, etc.), dépistage post
incident ou accident, ou encore suivi lors du retour au travail
d’un utilisateur connu.
soit par la suite soumise à un tribunal supérieur. Faites
la revue de l’ensemble des fonctions à l’intérieur de votre
C.H. Pouvez-vous identifier les fonctions qui ne présentent
aucun risque ? Un chirurgien, un technologiste médical ? Un
téléphoniste ? Un cuisinier ou préposé aux bénéficiaires ?
II I. GRANDES LIGNES DES
PROGRAMMES DE DÉPISTAGE
Étant donné l’absence totale de législation concernant la
recherche des drogues chez les travailleurs, l’ensemble des
intervenants dans le domaine s’est référé à la réglementation
américaine en ce qui concerne les drogues à rechercher et les
seuils de positivité à utiliser (Tableau 3).
Tableau 3
EFFET VS PÉRIODE DE DÉTECTION DES DROGUES
ET DE L’ALCOOL DANS L’URINE
Drogue
Tableau 2
LÉGALITÉ DE L’UTILISATION DES TESTS DE DROGUES
EN MILIEU DE TRAVAIL AU CANADA
Durée de l’effet
Durée de
détection
Seuil
SAMHSA/DOT*
Heures
Jours
ng/mL
Utilisation
Jurisprudence (2015)
Amphétamines
2-4
1-3
500
Pré-emploi
OUI-mais interdiction de
discriminer sur la base d’un
résultat positif
Cocaïne
1-2
1-2
150
Opiacés
3-5
3-5
2000
Au hasard (style DOT)
Spécifiquement interdit *
Pour doute raisonnable
OUI mais basé sur une
documentation solide
Cannabinoïdes
2-6
5-7
50
Phencyclidine
4-6**
3-5
25
2-6
0-1
0,017 mg%***
Post accident
OUI si l’accident est relié à la
fonction
Suivi de retour au travail
OUI en conformité avec les
conventions collectives
*Les transporteurs transfrontaliers et les compagnies qui transigent
directement avec le Gouvernement américain n’ont pas le choix de
suivre la réglementation américaine (SAMHSA ou DOT) qui est
basée sur le dépistage au hasard.
Les toxicomanies sont considérées comme des maladies
ou des handicaps : un employeur ne peut pas congédier
simplement un employé parce qu’il consomme des drogues.
Il a une obligation d’accommodement incluant de faciliter
le suivi de cures de désintoxication. L’employeur a en
contrepartie la possibilité de procéder à des tests (aléatoires
ou pas) chez le travailleur de retour au travail après un congé/
suspension/cure.
La jurisprudence canadienne précise que les tests de
drogues sont justifiables plus spécifiquement pour les
individus dans des positions à risque. Il est facile pour
nous d’accepter qu’un pilote d’avion, de train ou de poids
lourd occupe effectivement une position à risque. Même
chose pour les travailleurs utilisant de la machinerie lourde
(tracteurs, chariots élévateurs, outils et machines-outils
puissants) ou encore opérant dans des situations à risque
(raffinerie de pétrole, marins et débardeurs, ambulanciers).
La jurisprudence ne précise pas cependant quels sont les
emplois à risque et non à risque : ce sera le rôle d’abord de
l’arbitre au cours d’un grief, quitte à ce que son interprétation
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Alcool
* Seuils de détection pour le test de dépistage immunochimique
** Séquelles parfois permanentes
*** Limite de sensibilité des techniques enzymatiques (2.1 mmol/L)
Ces données proviennent du SAMHSA (Substance Abuse
and Mental Health Services Administration) et s’appliquent
aux travailleurs du gouvernement américain et aux firmes
américaines et étrangères qui désirent faire affaire avec lui,
de même que via le DOT, aux transporteurs transfrontaliers de
tous genres. Une composante essentielle de la réglementation
américaine est à l’effet que tous les spécimens montrant
des résultats non négatifs au dépistage avec des anticorps
(technique utilisée en première ligne dans tous les laboratoires
impliqués de même que dans tous les hôpitaux) doivent être
obligatoirement confirmés par une technologie utilisant un
autre principe d’analyse, le plus souvent la chromatographie
gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse (GCMS, LC-MS ou LC-MS/MS). Compte tenu de l’importance
de ce marché pour les manufacturiers, tous les produits
pour dépistage de drogues et leur confirmation tant dans le
milieu du travail que le milieu médical sont alignés sur les
spécifications du SAMHSA et du DOT. Ces dernières ne sont
pas nécessairement appropriées pour une utilisation autre :
urgence hospitalière ou encore contexte para-légal comme
les tribunaux de la jeunesse ou les causes de divorce et
de garde d’enfant. Les programmes du SAMHSA/DOT sont
utilisés pour détecter de façon économique et minimalement
intrusive les consommations récentes d’un nombre limité
| IN VIVO |
de drogues les plus « populaires » aux USA (amphétamines,
cocaïne, opiacés, cannabis et PCP). Dans la réglementation
américaine du DOT, il est interdit de tester pour toute autre
drogue ou médicament (benzodiazépines, kétamine, LSD,
psylocybine et hallucinogènes autres que le cannabis).
Compte tenu de la lourdeur du processus (toute modification
à la réglementation doit être adoptée par le gouvernement
américain), le programme est généralement en retard de 5 à
10 ans sur les changements de consommation (oxycodone,
cannabis synthétique, «designer drugs »).
L’utilisation des normes du milieu de travail en milieu
médical crée un certain nombre de situations particulières
qui vont nous aider à comprendre la différence entre « milieu
de travail » et «utilisation médicale ». Il y a deux utilisations
principales au dépistage des drogues dans un centre
hospitalier. La première est l’évaluation du patient à l’urgence
afin de voir si la présence d’une forte quantité de drogues
pourrait contribuer au tableau clinique observé (j’inclus dans
ce groupe le dépistage de nouveaux-nés d’une mère suspectée
d’avoir consommé pendant sa grossesse). La seconde se
rapproche davantage de l’activité en milieu de travail et
concerne, entre autres, la psychiatrie où on sera intéressé à
voir si la consommation non avouée de psychotropes pourrait
expliquer une partie de la symptomatologie du patient. Les
dépistages de drogues seront également utiles pour le suivi
des patients en clinique de désintoxication incluant les
cliniques de méthadone.
Le clinicien à l’urgence n’est pas intéressé à savoir si l’individu
consomme ou pas : ce n’est pas de son ressort . Il est intéressé
de savoir si la consommation très récente de drogues pourrait
expliquer l’état clinique du patient qu’on vient de lui amener
(on a qu’à penser aux 21 décès par overdose survenus à
Montréal le printemps dernier). Les seuils proposés par le
SAMHSA/DOT sont de peu d’utilité dans ce cas, avec des
périodes de détection allant jusqu’à 6-7 jours pour les opiacés,
les cannabinoïdes et le PCP (Tableau 3) ! Même pour les
drogues comme la cocaïne et les amphétamines, les périodes
de détection peuvent aller jusqu’à 72 heures et parfois plus !
Lorsque le cas se présente, l’information « dépistage positif »
est inutile et peut même être nuisible lorsqu’elle conduira
le clinicien moins averti sur une fausse piste. Des taux très
élevés de drogues dans l’urine pourraient supporter davantage
un diagnostic approprié, mais la majorité des centres utilisant
des techniques immunoautomatisées ne rapportent que
« positifs » ou « négatifs » souvent sans mentionner le seuil
de positivité alors que ceux qui utilisent des dispositifs de
type ADBD (POCT) ne peuvent faire autrement ! Il y a une
différence clinique majeure entre rapporter un taux urinaire
de cannabinoïdes à 5000 ng/mL plutôt que 50 (deux résultats
positifs) ou encore des amphétamines à 150 000 au lieu de
500 ng/mL.
Le cas des opiacés est particulièrement intéressant : la
réglementation du SAMHSA/DOT des années 1990 imposait
un seuil de positivité de 300 ng/mL. À ce seuil, un patient
ingérant un comprimé d’Atasol, Robaxisal, 222, ou autre
analgésique contenant 30 mg (30 millions de ng) de codéine
va tester positif pendant 6 à 7 jours ! Le seuil de 300 ng/mL
est tellement sensible que la consommation d’un seul muffin
à la graine de pavot va entraîner des résultats positifs pendant
les 4-8 heures suivant sa consommation ! Le SAMHSA/DOT
a donc changé sa réglementation pour proposer un seuil de
2000 ng/mL POUR LE MILIEU DE TRAVAIL. Un grand nombre
de laboratoires hospitaliers ont cependant conservé la version
originale des produits et un seuil très bas. Paradoxalement, si
les dépistages d’opiacés sont très bons à détecter la codéine
et la morphine, ils ne permettent pas de diagnostiquer
spécifiquement les intoxications à l’héroïne (à moins d’utiliser
en plus du dosage des opiacés celui de la 6 MAM (6 monoacétylmorphine) pas plus que les intoxications à l’oxycodone,
au fentanyl et autres antidouleurs beaucoup plus puissants
que la morphine et qui sont très présents sur le marché noir !
II II. MATRICES BIOLOGIQUES
UTILISABLES
Si les principaux programmes de dépistage de drogue dans
le milieu du travail sont basés sur l’utilisation de l’urine, les
drogues peuvent être également recherchées dans d’autres
types de spécimens: sang, salive ou encore cheveux et sueur !
Chaque type de spécimen présente des avantages et des
inconvénients et quelques-uns ont vraiment des créneaux
d’utilisation spécifiques.
1. L’URINE
Spécimen de choix si on tient compte de la grande expérience
accumulée avec ce spécimen depuis plusieurs dizaines
d’années. L’obtention du spécimen est minimalement
intrusive, la quantité de matériel généralement suffisante
pour effectuer le dépistage et la confirmation et la matrice
relativement simple de l’urine (par rapport au sang, par
exemple) permet l’application de méthodes facilement
accessibles, économiques et automatisables. La grande
faiblesse des urines est la trop grande fenêtre de détection
qui rend à toutes fins utiles impossible de déterminer ni
le moment, ni la quantité de drogue utilisée – une donnée
importante quand il s’agit de faire la différence entre
l’utilisation d’une drogue à des fins récréatives pendant le
week-end comme le cannabis vs la consommation (et les
facultés affaiblies) sur les lieux de travail un mardi matin !
Cette absence de relation entre la présence de drogue dans
l’urine et les facultés d’un travailleur au moment où il fournit
cette urine est à la base de la plus grande partie des décisions
des tribunaux supérieurs sur l’interdiction des dépistages
aléatoires… ce qui n’empêchera pas plusieurs corps policiers
à travers le monde, incluant le Canada, à utiliser ces mêmes
techniques comme élément de preuve de conduite avec
facultés affaiblies ! L’autre faiblesse de l’utilisation de l’urine
est la grande possibilité de tricher qui est permise lorsque
le travailleur ou la travailleuse est seul dans l’enceinte de
collecte (voir section sur la tricherie).
2. LE SANG
Le sang constitue probablement le seul milieu ayant le
potentiel d’indiquer si un individu est sous influence de la
drogue, ou pas, au moment du prélèvement, à nouveau un
élément indispensable au contrôle de l’abus de drogue dans
le milieu du travail. De la même façon qu’on dispose de seuils
thérapeutiques et seuils toxiques pour les taux sanguins
de médicaments ou encore de l’alcool, on pourrait utiliser
des taux indicatifs pour les autres drogues. De nombreuses
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| IN
À PREMIÈRE
VIVO | VUE | études portant sur l’analyse sanguine simultanée des drogues
mères et des métabolites constituent une des avenues les
plus évidentes pour préciser quelque peu le moment de la
consommation – en particulier pour le cannabis. Il devrait
être évident qu’un prélèvement sanguin est beaucoup plus
intrusif qu’une collecte d’urine et que, contrairement à
l’urine, la salive ou les cheveux, le prélèvement lui-même est
une technique complexe, non sans risque que seuls certains
professionnels ont le droit de pratiquer. Ces deux éléments
rendent moins intéressant le développement de programmes
à grand volume basés sur le prélèvement sanguin.
3. LA SALIVE
La salive ou, à plus proprement parler, le fluide salivaire
(oral fluid) est un mélange de salive (produite par les
glandes salivaires) et d’autres liquides et produits présents
dans la bouche. La salive présente plusieurs avantages
comparativement à l’urine : la salive est un ultra-filtrant
du sang et par conséquent, les concentrations de drogue
retrouvées dans la salive présentent une meilleure corrélation
avec les taux sanguins que ne le font les urines. Contrairement
à l’urine, la salive peut être prélevée sous observation directe,
ce qui limite beaucoup les tentatives de tricherie ! De plus, la
salive est pauvre en protéines, ce qui simplifie les techniques
de dosage (essais immunochimiques ou de type LC-MS/MS).
pour faire la démonstration qu’un individu ne consomme
pas ou au pire, est un très faible consommateur. Il est plus
difficile cependant de relier le taux de drogue dans le cheveu
avec la quantité de drogues consommées par l’individu,
en particulier pour le cannabis où les taux retrouvés n’ont
strictement aucun rapport avec les doses consommées.
Encore une fois, on devra recourir à des techniques plus
pointues (recherche de drogues mères, de sous-produits de la
combustion des drogues et de métabolites du foie) couplées
à des étapes de lavage exhaustives pour faire la preuve que
la drogue était bien présente DANS le cheveu, signe certain
de consommation, plutôt que SUR le cheveu, signe potentiel
de contamination indirecte. Étant donné que ça prend 5 à
7 jours pour qu’une nouvelle pousse de cheveux soit assez
longue pour être coupée (les cheveux ne sont pas arrachés
avec leur racine ! ), les tests de drogues dans les cheveux ne
permettent pas de déterminer la consommation de drogue
dans la semaine précédant immédiatement le prélèvement.
Ce n’est donc pas le test à faire quand on veut savoir si
l’accident qui vient tout juste de se produire a été causé par
un individu sous influence d’une drogue !
La salive n’est pas sans problèmes, la quantité de matériel
collecté n’étant pas le moindre. En effet, les volumes de
salive sont beaucoup plus faibles que les quantités d’urine
et certaines drogues ont la fâcheuse propriété de donner la
bouche sèche. Les tentatives pour augmenter la sécrétion de
salive (acide citrique, gomme à mâcher, etc.) modifient le
pH de la salive et diluent les drogues présentes. Certains
laboratoires vont mesurer le taux d’IgG dans la salive comme
indicateur de la qualité du prélèvement.
Lorsque l’individu n’a pas de cheveux, ou encore que
les cheveux ont moins d’un centimètre de longueur, on
peut recourir aux autres poils de l’organisme : poils des
aisselles, avant-bras, cuisses et même pubis. La période de
consommation est alors beaucoup moins précise que dans
les cheveux et pourrait atteindre 6 mois et même plus selon
le cas. Les individus chauves sont donc en quelque sorte
pénalisés lorsqu’il faut recourir aux autres poils corporels
puisque leur période d’abstinence devra être plus longue.
Bien que théoriquement, on puisse détecter des drogues
dans tous les tissus d’un consommateur (ongles, etc.), on
ne dispose pas facilement de ces tests qui pourraient être
utilisés chez les adeptes de l’épilation intégrale.
4. LES CHEVEUX
5. LA SUEUR
Les périodes de détection des drogues sont très courtes dans
le sang, les urines ou la salive. Avec des périodes de détection
ne dépassant généralement pas trois jours, il devient très
difficile pour un individu de démontrer qu’il n’est pas un
consommateur de drogue. Une façon d’y arriver consisterait
à effectuer au moins trois prélèvements au hasard sur une
période de 1 ou 2 mois. Cette approche devient rapidement
compliquée quand il s’agit de rejoindre cet individu pour
l’aviser qu’il doit se présenter dans les 24 heures ou moins à
un point de collecte, assurer que le rendez-vous sera respecté,
etc. Les cheveux et autres poils de l’organisme peuvent aider
à résoudre ce genre de cas. En effet, les drogues se déposent
dans les cheveux, soit à partir du sang et des liquides
interstitiels qui baignent le follicule pileux, soit à partir des
sécrétions des glandes sudoripares et des glandes sébacées
ou finalement pour les drogues fumées, par absorption à la
surface des drogues dans l’air ambiant. Une fois déposées
dans le cheveu, les drogues vont y demeurer jusqu’à ce qu’il
soit coupé. Bien que le taux soit très variable, on estime qu’un
cheveu pousse de 1,3 centimètre par mois. Des cheveux de
4 centimètres à partir du cuir chevelu vont donc contenir
des traces des consommations des trois derniers mois (± 3
semaines) ! On peut même analyser la mèche de cheveux
par segments de 1,3 centimètre et préciser un peu mieux
la période de consommation. Cette approche est idéale
Certaines situations de travail ne permettent pas de ramasser
facilement des échantillons de sang, urine, salive ou poils
corporels. On pense en particulier aux travailleurs dans des
chantiers isolés avec un minimum de supervision. Il est
possible dans ces cas d’appliquer un tampon sur la peau
de l’individu avant qu’il quitte pour le chantier. Ce tampon
théoriquement inviolable ramassera la sueur pendant toute
la durée du séjour de l’individu dans son camp de travail et
pourra être récupéré lors de son retour dans le monde civilisé.
Cette technique est déjà disponible commercialement, mais
a fait l’objet de peu de décisions devant des tribunaux
administratifs ou criminels.
| 10 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
II III. LES TECHNIQUES DE DOSAGE
Quel que soit le spécimen, un dépistage de drogue d’abus
commencera le plus souvent par une recherche à l’aide
d’anticorps. C’est le type de test qui est utilisé non seulement
dans les laboratoires de toxicologie, mais également dans
les hôpitaux et beaucoup d’autres milieux, soit en version
automatisée semi-quantitative, soit en version ADBD (POCT) à
l’aide de dispositifs de type OUI ou NON (présence ou absence
d’une de deux bandes colorées). À la différence des hôpitaux
où, sauf exception, l’analyse s’arrête là (résultat négatif ou
positif), le laboratoire de toxicologie en milieu de travail devra
pour un test toxicologique dans les cheveux qui démontrait
qu’elle n’avait pas consommé pendant la fin de sa grossesse !
(ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/05/15).En
décembre 2013, la famille intentait une poursuite de
60 000 $ contre l'Hôpital Royal-Victoria.
Ex. : Un anticorps anti-opiacé réagit de façon
variable
avec l'opium brut,
les graines
Ex. : Un anticorps
anti-opiacé
réagit
de de
pavot, l'héroïne, la morphine, la codéine et
façon variable
avec l'opium brut, les
l'hydrocodone mais pas avec l'oxycodone
graines de pavot, l'héroïne,
laoxycontin)
morphine,
(Percocet,
la codéine et l'hydrocodone mais pas
avec l'oxycodone (Percocet, oxycontin)
Sujets à de rare (<2%)
interférences analytiques
Figure 1.
Les deux
étapes du
dépistage
de drogue
Un seul dérivé spécifique
de la drogue est mesuré
Un seul dérivé spécifique
de la drogue est mesuré
Résultat hors
de tout doute
obligatoirement faire confirmer ce résultat (appelé à juste
raison « résultat non négatif ») par une technique utilisant une
technologie différente, le plus souvent la chromatographie
gazeuse ou liquide couplée à la spectrométrie de masse
(GC-MS ou LC-MS/MS). L’obtention de deux résultats
concordants par ces techniques fournira alors un résultat
positif « hors de tout doute » analytique. La figure 1 présente
les grandes caractéristiques de chaque technique.
Les sources de « faux-positifs » au dépistage par anticorps
sont relativement rares : plus de 98 % des spécimens non
négatifs seront confirmés par la suite. Ce 2 % de faux positifs,
probablement acceptable en milieu hospitalier parce que
sans conséquence majeure sur le déroulement de l’épisode
de soins, est tout à fait inacceptable pour le milieu du travail !
À partir des données américaines indiquant qu’environ 2 %
des spécimens analysés étaient positifs pour une des drogues
recherchées, un taux de faux-positifs au dépistage même
aussi faible que 2 % ferait en sorte que la moitié des résultats
positifs obtenus dans le programme seraient des faux positifs !
L’impact d’un seul résultat faussement positif peut être
dramatique chez un individu : on peut facilement imaginer les
conséquences d’un tel pourcentage d’erreurs sur la crédibilité
du programme ! Les différentes drogues ne subissent pas
toutes le même niveau d’interférences : en plus de 20 ans,
je n’ai pas eu un seul dépistage de cocaïne non négatif qui
n’ait été confirmé par GC-MS. La situation est toute autre
avec les amphétamines dont le dépistage par anticorps est
l’objet d’interférences de toutes sortes, et en particulier par
l’éphédrine et la pseudoéphédrine, composants habituels de
nos médicaments pour le rhume et autres décongestionnants.
L’absence de test de confirmation en milieu hospitalier
peut avoir des conséquences fâcheuses au moins dans une
situation : celle des bébés naissants de mères suspectées de
toxicomanie. L’Hôpital Royal-Victoria de Montréal a été blâmé
en mai 2013 dans le cas d’Isabel Villeneuve séparée de sa
fille Kaïa à la naissance suite à un dépistage urinaire positif
pour la méthamphétamine et les opiacés sans confirmation
par spectrométrie de masse. La mère a dû payer de sa poche
Certains médicaments utilisés pour traiter les troubles de
déficit d’attention et d’hyperactivité chez l’adulte contiennent
des amphétamines comme la dexedrine, l’Adderall ou le
Vyvanse. La sélégiline, un antiparkingsonien, est transformée
en méthamphétamine par le foie. La codéine disponible dans
des médicaments avec ou sans prescription se transforme
en morphine. Il ne s’agit pas alors à proprement parler
d’interférences dans le test, mais bien de la présence
« légitime » de la substance recherchée.
LA TRICHERIE
Dans la plupart des cas, l’obtention d’un résultat positif à
un test de drogue aura des conséquences significatives pour
l’individu : les travailleurs risquent une série de conséquences
qui peuvent aller de la suspension au congédiement. Si
un accident a été causé par un individu dont les facultés
étaient affaiblies par les drogues, à ces conséquences
peuvent s’ajouter des poursuites au civil et au criminel.
Par conséquent, il n’est pas surprenant que les individus
cherchent à déjouer le test de drogue d’une façon ou l’autre.
Contrairement au milieu hospitalier où ces précautions de
prélèvement seraient difficiles à assurer, les laboratoires
qui sont impliqués dans les dépistages de drogues pour
le milieu du travail doivent garantir toute une série de
conditions qui assureront la validité du résultat advenant une
contestation ultérieure. Le tableau 4 énumère une partie de
ces précautions.
Tableau 4
QUELQUES ÉLÉMENTS DE SÉCURITÉ POUR LA COLLECTE DES URINES
• F
ouille préalable des lieux
de collecte
• Interruption de l’eau courante
• Colorant dans la cuvette et
le réservoir des toilettes
• Identification du donneur via
carte d’identité avec photo
• Identification obligatoire du
collecteur
• Le donneur doit se débarrasse
des vêtements extérieurs et
des objets superflus
• Le donneur se lave les mains
sous supervision
• Le donneur choisit lui-même
les pots qui serviront à la
collecte et l’aliquotage
• Le donneur est avisé de ne
pas tirer la chasse d’eau
• Le donneur doit remettre
l’échantillon en une seule
fois (45 mL minimum)
• La température du spécimen
enregistrée en dedans de 4
minutes doit être entre 32
et 38°C
• L
e collecteur transvide le
spécimen en deux aliquots
(A & B) devant le donneur
• Le collecteur scelle les
bouteilles A & B et appose
ses initiales
• Le donneur appose ses
initiales sur chaque sceau
• Le donneur peut se relaver
les mains avant de signer
le formulaire de chaîne de
possession
• Les spécimens sont
transportés de façon
documentée et sécurisée
• Le technicien vérifie que les
spécimens sont bien scellés
à leur arrivée au laboratoire
• Les spécimens sont
entreposés sous clé
• Le laboratoire est à accès
restreint (enregistrement
électronique des va-et-vient)
• Les spécimens non-négatifs
sont conservés au moins
1 an à -20°C
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 11 |
| IN
À PREMIÈRE
VIVO | VUE | À ces conditions de prélèvement s’ajoutent pour les
urines quelques tests dits « de validité ». Minimalement,
les laboratoires doivent ajouter le dosage de la créatinine
confirmé, le cas échéant, par une mesure de la masse
volumique, la mesure du pH et celle du taux de nitrites ou
autres agents oxydants (tableau 5).
Tableau 5
INTERPRÉTATION DES TESTS DE VALIDITÉ DES URINES
(CRITÈRES SAMHSA/DOT)
Urine substituée
Créatinine <0,177 mmol/L PLUS masse
volumique ≤ 1,0010* & ≥1,0200
Urine diluée
Créatinine >0,177 & < 1,770 mmol/L PLUS
masse volumique <1,0030
Urine adultérée
Nitrites ≥ 500 µg/mL
pH < 3 ou ≥ 11
Surfactant ≥ 100 µg/mL
Présence de Chrome VI ou d’un halogène,
glutaraldéhyde, pyridine ou autre adultérant
Spécimen invalide
Créatinine < 0,177 mmol/L MAIS masse
volumique > 1,0010 & < 1,0200
Masse volumique < 1,0010 mais créatinine ≥
1,770 mmol/L
pH <4.5 ou ≥9.0 (et urine non adultérée)
Nitrites ≥200 & < 500 µg/mL
Interférence dans le dosage immunologique
Apparence différente des bouteilles A & B
*Une quatrième décimale est requise pour la confirmation de la masse
volumique urinaire
Si ces conditions sont suffisantes pour assurer la validité de
la collecte dans la grande majorité des cas, il est impossible
de contrôler les faits et gestes de chaque donneur, avant
ou lorsqu’il est seul dans le cabinet de toilette. La pratique
n’autorise pas la fouille des individus et il sera toujours
possible de cacher sur soi un échantillon d’urine négatif
ou encore une des nombreuses substances adultérantes
disponibles via Internet ou votre pusher préféré. Certaines de
ces substances ne seront pas nécessairement détectées dans
la courte liste des tests obligatoires.
La technique la plus populaire et la plus économique de
tricher consiste à consommer de grandes quantités d’eau,
avec ou sans diurétique, avant de se présenter au point de
collecte. Internet regorge de recettes indiquant comment
procéder, incluant les substances avec des propriétés
diurétiques (le jus de canneberge a la cote !). Certaines
recettes indiquent même quelle dose de biotine absorber
pour assurer une couleur jaune appropriée à l’urine diluée !
Une demi-journée est suffisante pour absorber les 4 à 5 litres
d’eau nécessaires pour diluer suffisamment l’urine à cette
fin. La mesure des taux de créatinine permet de détecter les
abus les plus flagrants. Comparativement à une « normale »
qui serait supérieure à 5 mmol/L, les urines montrant un taux
inférieur à 2 mmol/L sont considérées comme suffisamment
suspectes pour justifier un avertissement écrit sur le rapport.
Par rapport à 5 mmol/L , une urine contenant 2,5 mmol/L
serait déjà diluée de moitié, de quoi faire passer sous le seuil
de positivité de 50 ng/mL, une urine qui aurait contenu,
à l’origine, 90 ng/mL de cannabinoïdes.
| 12 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
Bien qu’aucune de ces techniques ne soit à toute épreuve, la
consommation de chlorophylle (accélération du métabolisme
des drogues) ou de charbon de bois (absorption des drogues
dans l’estomac) est également proposée pour altérer la
concentration des drogues AVANT de se rendre dans le point
de collecte.
Une fois dans l'intimité de la salle de toilette (où l'accès à
l'eau sera impossible), le donneur pourra toujours utiliser un
échantillon d'urine négative qu'il (ou elle) aura collé sur sa
peau et même chez certaines femmes, inséré dans son vagin.
Les habitués savent que la température du spécimen sera
vérifiée dès réception par le collecteur. Qu’à cela ne tienne,
ils auront également prévu le coup en utilisant les petits
sachets chauffants pour les mains très prisés par les skieurs !
D’autres pourront ajouter au spécimen une des nombreuses
substances disponibles dans votre armoire de produits de
nettoyage (savon à vaisselle, produits acides ou alcalins),
votre pharmacie (peroxyde, Vysine) ou encore une fois, via
Internet (chrome, pyridine, etc.).
Il existe dans le monde des consommateurs récréatifs de
drogues le même esprit que pour les « hackers » du domaine
informatique. Sachant que les laboratoires faisaient
systématiquement la recherche du peroxyde dans les
spécimens (le peroxyde réagit dans le test des nitrites ou
encore des agents oxydants) des étudiants en biochimie
ont mis en marché le « STEALTH » du nom de cet avion de
chasse furtif américain indétectable au radar. Le STEALTH
contient une petite bouteille de peroxyde (qui servira à
détruire les drogues présentes dans le spécimen) de même
qu’un petit flacon de peroxydase de raifort qui pourra être
ajouté quelques minutes plus tard et qui pour sa part, fera
disparaître toute trace de l’agent oxydant !
Dans certains cas, les employeurs demanderont une collecte
sous observation visuelle directe afin de s'assurer que le
donneur (ou donneuse) ne s’est pas muni [e] d’une de ces
prothèses ou dispositifs masculin ou féminin destinés à
tromper un observateur négligent. L’observation directe doit
se faire par un employé du même sexe, une condition qui
n’est pas toujours facile à respecter quand on constate que
la majorité des employés dans nos points de service sont de
sexe féminin alors que la plupart des cas proviennent du sexe
opposé !
L’INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Compte tenu de la détectabilité des drogues pendant
plusieurs jours, alors que la durée de leur effet n’est que de
quelques heures, l’interprétation des résultats des dépistages
de drogue pour le milieu du travail pose plusieurs difficultés.
Le dépistage en préemploi ou encore le suivi post retour au
travail ne posent trop de problème alors que la question est de
savoir si l’individu a consommé ou pas dans un passé récent.
Une recherche de drogue post accident ou encore suite à un
doute raisonnable est plus délicate à interpréter. En effet,
plusieurs facteurs qui resteront généralement inconnus vont
contribuer à la concentration de la drogue dans l’urine :
quantité effectivement consommée et délai entre cette
consommation et l’obtention du spécimen d’urine. À cela
s’ajoutent en plus des sources de variation biologique propres
à chaque individu, le taux de dilution de l’urine qui varie
selon la quantité d’eau ingérée dans les 4-6 heures qui ont
précédé le prélèvement, etc.
| IN VIVO |
Des taux urinaires faibles après correction pour la créatinine
pourront être interprétés comme indiquant que l’individu n’était
très probablement pas sous l’influence de la drogue au moment
du prélèvement. À l’opposé, des taux corrigés particulièrement
élevés seront compatibles (mais pas diagnostiqués) avec un
individu sous influence au moment du prélèvement. Parfois,
des taux en contradiction avec la version du travailleur quant à
la date de consommation vont jeter un doute sur la véracité de
ses affirmations.
Ces éléments seront d’autant plus utilisables que l’employeur
aura de son côté méticuleusement noté tous les éléments qui lui
permettent de suspecter son employé d’avoir été sous influence
sur les lieux de travail. Ces éléments peuvent être regroupés
en quatre grandes catégories : apparence, comportement ou
rendement, discours ou élocution et présence d’odeurs et de
matériel suspect. Le tableau 6 montre le genre d’observations
que l'on peut retrouver dans chaque catégorie. Puisque la
consommation de drogue à l’extérieur du milieu de travail ne
regarde pas l’employeur, c’est la présence de ces signes qui
constituera l’élément principal du dossier : la recherche de la
drogue viendra simplement proposer une explication pour toutes
ces anomalies. L’inverse n’est pas vrai !
ADN
Tableau 6
QUELQUES ÉLÉMENTS JUSTIFIANT UN DÉPISTAGE DE
DROGUE OU ALCOOL POUR DOUTE RAISONNABLE
Apparence physique
• Y
eux rouges, pupilles dilatées
ou contractées
• Visage rouge ou pâle, en sueur, nez irrité
• Toux chez non-fumeur, nausées,
bouche sèche
• Mouvements saccadés, lents,
problèmes d’équilibre
• Démangeaisons, etc.
Comportement/
rendement
• A
gressif, indifférent, prise de risques,
fatigue chronique, etc.
Discours/Élocution
• F
ort, faible, incohérent, rit pour rien,
logorrhée, etc.
Odeur/Matériel
suspect
• O
deur de pot ou d’alcool, matériel de
fumeur ou d’injection, port de verres
fumés, contenants ou zip-locs avec
substances non-identifiées, etc.
II CONCLUSION
Le domaine des drogues d’abus dépasse celui du milieu de
travail. Notre laboratoire est également impliqué dans des
cas quasi légaux provenant des cours de la jeunesse et des
inévitables chicanes de couple en rupture concernant la garde
d’enfants. Les procédures et précautions sont généralement les
mêmes que pour le milieu de travail. Il m’est arrivé à quelques
reprises d’avoir à expliquer devant une cour qu’il n’y avait pas,
à priori, de raison de mettre en doute la qualité analytique d’un
dépistage immunologique de drogue ou enzymatique d’alcool
provenant d’un laboratoire hospitalier ; après tout, nous
utilisons les mêmes techniques. Les principales limitations
viennent plutôt de l’absence de tests de validité et de
confirmation des « non négatifs » par spectrométrie de masse
que seuls quelques centres universitaires sont en mesure de
réaliser. La limitation principale reste cependant l’absence
des précautions essentielles au niveau du prélèvement et par
la suite, le maintien de la chaîne de possession, deux aspects
extrêmement difficiles à respecter dans un milieu hospitalier
dont ce n’est pas le mandat et qui, par conséquent, ne dispose
pas d’installations adéquates pour ce faire.
Dr Raymond Lepage, Ph.D., biochimiste clinique
directeur scientifique, Biron-Laboratoire médical
Dr Raymond Lepage, PhD est un biochimiste
clinique oeuvrant depuis plus de 40 ans comme
professeur ou responsable de laboratoire clinique
dans diverses universités, laboratoires publics et
privés du Québec. Il est présentement directeur
scientifique chez Biron-Laboratoire médical. Actif
dans plusieurs sociétés savantes, il a à son actif
plus de 200 articles scientifiques et abrégés de
communication dans divers congrès nationaux
et internationaux. Depuis plus de 20 ans, il est
responsable du programme de dépistage de
drogues au groupe Biron-Laboratoire médical, l’un
des plus importants en ce domaine au Québec.
A ce titre, il donne des formations sur le doute
raisonnable et gère régulièrement des problèmes
d’interprétation de dosages de drogues d’abus en
milieu de travail et judiciaire.
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 13 |
| FORMATION + | | FORMATION + |
ÉTUDES DE CAS
CONSIGNES À RESPECTER
POUR UNE PRÉSENTATION
Par Mamour Diouf, T.M.,
coordonnateur du développement professionnel
Dans le dernier du numéro du LabExpert nous avions commencé à présenter certaines modes d’accompagnement en
formation. Nous avions débuté avec la méthode des cas en parlant de son utilité et sa conception. Cette fois nous vous
présenterons les conditions gagnantes pour la présentation devant public.
En résumé, nous retenons de la méthode des cas que c’est la simulation d’une situation réelle, vécue dans le laboratoire. Un
cas doit être propice à la réflexion et à la discussion. L’étude de cas suppose d’analyser les faits, d’interpréter et d’évaluer
les données et de prendre une décision. Mais il faut surtout retenir que dans une étude de cas, il n’y a pas forcément UNE
bonne décision mais une pluralité d’options.
II ÉLÉMENTS POUR UNE
PRÉSENTATION D’ÉTUDE DE CAS
Une étude de cas doit comporter idéalement les éléments
suivants lors d’une présentation:
• Une fiche de présentation, pour la bibliographie
• Le texte du cas, avec une page de garde pour
les prises de note
• Les annexes éventuelles
• Les polices de caractères Times ou Arial
• Le texte usuel : taille 12.
• Les titres : taille entre 15 et 20.
• Identification, titrage et numérotation des annexes.
• Une page par annexe.
• Les annexes numérotées et disponibles.
| 14 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
LES SUPPORTS NUMÉRIQUES ET AUDIO-VISUELS.
Tous les cas doivent être proposés sur CD ou sur clef USB
de préférence car certains ordinateurs ne sont plus équipés
de lecteur de CD, pour faciliter les besoins de projection
s’il y a lieu. Il est important de vérifier que les droits de
reproduction ou d’auteur ont bien été cédés.
Il peut être très utile de fournir des présentations, de type
Powerpoint par exemple, pour améliorer l'animation du cas
et rendre certains points plus concrets.
ATTENTION ! L'auteur de l'étude de cas doit avoir obtenu
l'autorisation d'utilisation du cas et des documents
reproduits en fac-similé (protocole de laboratoire, extraits
d'articles….).
Ce texte est extrait et adapté de la charte de qualité des
cas de la Centrale de Formation et Médias Pédagogiques
des IUT(France). Ce texte a pour objectif de vous aider à
améliorer la qualité de la présentation formelle d’un cas.
| PUBLIREPORTAGE
| FORMATION + |
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COMBLEZ VOS
BESOINS AVEC DES
SOLUTIONS HYPOTHÉCAIRES
FLEXIBLES ET ADAPTÉES
Compte tenu de l’état actuel du marché immobilier* ainsi que de la panoplie de solutions
hypothécaires offertes sur le marché, comment choisir le bon produit pour votre situation ?
Prêt à taux fixe ou variable ?
Lorsqu’il est venu le temps de choisir un produit
hypothécaire, la plupart des gens se questionnent
notamment s’il est préférable d’opter pour un taux fixe
ou un taux variable.
Le taux variable est généralement moins élevé, mais
compte tenu de la possibilité d’une hausse des taux
d’intérêt au cours des prochains mois, le taux fixe peut
sembler être la meilleure option. En réalité, il n’y a pas
de réponse spécifique à ce questionnement, car tout
dépend de vos besoins, de votre situation financière et
de votre degré de tolérance au risque. Par exemple, si
le projet en question requiert l’entièreté de votre budget
disponible pour vous loger ou que vous ne tolérez pas
l’idée d’une hausse des paiements dans le temps, le taux
fixe sera probablement plus adapté à votre situation.
Trouver une solution sur mesure
Toutefois, comme les besoins et les attentes diffèrent
d’une personne à une autre en matière de prêts
hypothécaires, peut-être serez-vous plus enclin à choisir
un produit qui comblerait votre besoin de sécurité ainsi
que votre désir d’épargner autant que possible. Si tel est
le cas, l’hypothèque sur mesure s’adresse à vous.
Alliant à la fois les avantages d’un prêt à taux fixe et
d’un prêt à taux variable, l’hypothèque sur mesure,
par exemple, permet de diversifier vos termes, vous
protégeant ainsi contre les hausses futures de taux, tout
en vous faisant profiter des économies d’intérêts souvent
offertes par les taux à court terme.
Par exemple, vous pourriez séparer votre dette hypothécaire en deux portions distinctes : une partie en prêt hypothécaire à taux variable, afin de réaliser des économies
d’intérêts, et l’autre en prêt hypothécaire à taux fixe afin
de se protéger d’une éventuelle hausse de taux.
Un pour tous…
La marge de crédit hypothécaire permet de regrouper
l’ensemble des besoins de financement en une solution
unique, pratique, économique et flexible. Ainsi, vous
pouvez y intégrer les prêts hypothécaires1, mais également
tout autre besoin de financement, par exemple, un prêtauto, des rénovations, des projets de voyage, etc.
De plus, un seul relevé bancaire mensuel pour toutes
les transactions et la possibilité de diviser la marge de
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*Source : http://www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/esub/61502/61502_2014_Q01.pdf
1Sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale dans les cas où l’intégration d’un prêt à la marge de crédit entraîne
une augmentation de la limite de crédit autorisé.
Les solutions de financement décrites dans ce document sont sujettes à l’approbation de crédit de la Banque Nationale du Canada.
Les informations présentées dans cette chronique le sont à titre informatif seulement et ne sont pas exhaustives. Pour tout conseil concernant vos finances
et pour plus de détails sur nos solutions de financement, veuillez consulter un conseiller de la Banque Nationale.
Fière partenaire :
| LE LABEXPERT | | MAI 2015 | 15 |
| DE FACTO | | DE FACTO |
NORME
INTERNATIONALE
ISO 15189-12
VERSION CORRIGÉE
Anne Marie Martel, T.M.
Chargée de dossiers scientifiques
Le 15 août 2014, l’Organisation internationale de
normalisation (ISO) a publié une version corrigée de la
troisième édition de la norme internationale ISO 15189
Laboratoires de biologie médicale – Exigences concernant la
qualité et la compétence. Des corrections ont été apportées
aux versions françaises et anglaises de cette norme. La
version corrigée de la norme anglaise contient quelques
changements en ce qui concerne les renvois à certains
points à l’intérieur de la norme. Ces mêmes changements
sont présents dans la version corrigée française.
Plusieurs des corrections ont été effectuées en réponse à
la rétroaction donnée par le Canada. Plusieurs différences
avaient été notées entre la version originale anglaise et la
traduction vers le français.
Voici donc un résumé des changements les plus importants
qui ont été apportés :
• Section 1 : La phrase « La présente Norme internationale
n’est pas destinée à des fins de certification des
laboratoires » a été supprimée (dans la version anglaise
également).
| 16 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
• À plusieurs endroits dans la version française de la norme,
le terme « garantir que » a été remplacé par « s’assurer
que ». Il est à noter que la version anglaise utilise le
terme « ensure » partout dans le texte.
• Au point 4.1.2.1 f), le terme « directeur de la qualité »
a été remplacé par « responsable de la qualité ». Ce
changement avait été demandé, car le point 4.1.2.7
utilise le terme « responsable qualité ». L’utilisation de
deux termes différents dans la version française pouvait
créer de la confusion, car la version anglaise utilise
le même terme à ces deux points pour désigner cet
intervenant.
• Dans la note au point 4.2.2.1, le terme « altérations
indues » a été remplacé par « détériorations indues » pour
mieux refléter la version anglaise.
• La numérotation de la section 4 a été modifiée dans la
version anglaise et est maintenant identique à celle de la
version française.
• Au point 4.5.2.2 (deuxième paragraphe), le texte a été
corrigé comme suit : « Si c’est le laboratoire demandeur
qui prépare le compte rendu, celui-ci doit comporter
tous les éléments essentiels des résultats transmis par
le laboratoire demandeur laboratoire sous-traitant ou
consultant, sans modification susceptible d’affecter
l’interprétation clinique. »
• Au point 5.7.1 (premier paragraphe), le texte a été corrigé
comme suit : « Le laboratoire doit disposer de procédures
visant à garantir pour s’assurer que le personnel autorisé
consulte revoit les résultats des analyses avant de les
diffuser… »
• Le titre du point 5.3.1.7 « Enregistrements des
matériels » a été remplacé par « Enregistrements relatifs
au matériel ».
• Au point 5.7.1 (quatrième paragraphe), le texte a été
corrigé comme suit : « Les comptes rendus comprennent
doivent comprendre les informations nécessaires à
l’interprétation des résultats d’analyse. »
• Au point 5.4.5 b, il était mentionné de transporter
les échantillons « à une température spécifiée pour le
prélèvement… » qui avait été incorrectement traduit de la
version anglaise « within a temperature interval specified
for sample collection… ». La version corrigée parle
maintenant d’ « un intervalle de température spécifié
pour le prélèvement…».
Les utilisateurs de cette norme devraient contacter ISO ou
leur fournisseur s’ils veulent d’obtenir la version corrigée.
II OUTIL D’AIDE À LA COMPRÉHENSION DE LA VERSION FRANÇAISE DE LA
NORME INTERNATIONALE ISO 15189-12
La troisième édition de la norme internationale ISO 15189
Laboratoires de biologie médicale – Exigences concernant
la qualité et la compétence a été publiée le 1er novembre
2012 et une version corrigée a été publiée le 15 août
2014. Cette norme est produite par un comité technique
d’ISO connu sous l’appellation TC212 Laboratoires de
biologie médicale et systèmes de diagnostic in vitro. Ce
comité est chargé de la mise à jour de la version originale
de cette norme en langue anglaise. L’Association française
de normalisation (connue sous AFNOR) est l’organisme
responsable de traduire cette norme ISO en français.
Il est toujours de mise de se référer à la version originale
lorsque l’on a des questionnements sur la traduction d’un
ouvrage. Par contre, cet exercice peut être laborieux pour
ceux qui ne comprennent pas la langue originale d’un
document ; dans ce cas-ci, l’anglais.
Étant donné que tous les laboratoires médicaux du Québec
doivent se conformer aux exigences de cette norme dans le
processus d’agrément des établissements de santé, il est
important que les personnes qui ne peuvent pas consulter
la version originale en raison de la langue puissent tout de
même bien comprendre la version qui leur est accessible. La
version française étant traduite en France, certains termes
utilisés dans la traduction peuvent différer dans l’utilisation
qu’en font au quotidien nos deux cultures. Ces éléments
sont présentés ci-dessous par leur ordre d’apparition dans
la norme ISO 15189-12(F). Ils sont demeurés inchangés
dans la version corrigée qui a été publiée le 15 août 2014.
Note : Les éclaircissements qui suivent sont le fruit d’une
comparaison effectuée par l’auteure entre la version
originale anglaise et la traduction au français. Ils ne
constituent pas une interprétation formelle ni une directive.
Ils ont comme seul but d’aider à la compréhension de
la norme ISO 15189-12, compte tenu des expressions
couramment utilisées dans les laboratoires de biologie
médicale au Québec.
1. À l’intérieur du texte de la norme, le terme anglais « to
ensure » qui était traduit dans la deuxième édition de la
même norme en 2007 comme « s’assurer », a été traduit
à certains endroits par le terme « garantir ». On retrouve
donc les termes « garantir » et « s’assurer » à l’intérieur du
texte alors que seul le terme « ensure » est utilisé dans
la version originale. On peut donc conclure qu’ils ont la
même force de coercition bien que le terme « s’assurer »
invoque une obligation de moyen et « garantir » une
obligation de résultat.
2. Le terme « plan de fonctionnement dégradé » est utilisé
au point 4.1.1.4 n pour traduire le terme « contingency
plan ». Or, ce même terme au point 5.10.3 est traduit
par « plan de contingence ». On peut donc supposer que
les termes « plan de fonctionnement dégradé » et « plan
de contingence » renvoient tous deux au même concept.
3. Le point 4.3 a indique que « tous les documents…
sont revus et approuvés par le personnel autorisé
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 17 |
| DE FACTO | avant édition ». La version originale indique que « All
documents…are reviewed and approved by authorized
personnel before issue ». Bien qu’au sens propre du mot,
le terme « édition » peut vouloir dire « publication », il est
souvent compris au Québec dans le sens d’apporter des
modifications à un document. En se basant sur la version
originale, il faut donc conclure que les documents sont
revus et approuvés avant l’émission ou la publication du
rapport.
4. Le point 4.3 b traite de « l’autorité responsable de
l’édition ». La version originale utilise le terme « authority
for issue ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme
« édition » peut vouloir dire « publication », il est souvent
compris au Québec dans le sens d’un document qui a
été modifié. En se basant sur la version originale, il faut
donc conclure qu’il s’agit de la personne responsable de
l’émission ou de la publication du rapport.
5. La note au point 4.3 b mentionne « un nombre d’impressions éditées à des dates distinctes ». La version originale indique « a number of printings issued at seperate
times ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme « édité »
peut vouloir dire « publié », il est souvent compris au
Québec dans le sens d’une modification apportée à un
document. En se basant sur la version originale, il faut
donc conclure qu’il s’agit du nombre d’impressions
publiées ou émises à des dates distinctes.
6. Le point 4.13 mentionne « …élimination sûre des
enregistrements qualité » traduit de la version originale
« safe disposal of quality records ». Le terme « élimination
sécuritaire » est peut-être plus compréhensible que
« élimination sûre ».
7. Au point 4.13 g « les résultats bruts édités par les
instruments » a été traduit de la version originale
« instrument printouts ». Bien qu’au sens propre du mot,
le terme « édité » peut vouloir dire « publié », il est souvent
compris au Québec dans le sens d’une modification
apportée à un document. En se basant sur la version
originale, il faut donc comprendre qu’il s’agit des résultats
qui sont imprimés directement à partir des instruments de
laboratoire.
8. Au point 5.3.1.4 e « …si l’étalonnage donne lieu à un
certain nombre de facteurs de, les facteurs… » devrait
se lire « …si l’étalonnage donne lieu à un certain nombre
de facteurs de correction, les facteurs… » Le mot
« correction » est manquant dans la traduction.
9. Au point 5.3.1.5 2e paragraphe « Le matériel doit être
entretenu dans un état de fonctionnement exempt
de danger et en état de marche. » traduit de la version
originale « Equipement shall be maintained in a safe
working condition and in working order. » Étant donné qu’il
est assez difficile de s’assurer qu’un matériel soit 100%
exempt de danger, il peut être préférable de simplement
s’assurer que « Le matériel doit être entretenu dans un
état de fonctionnement sécuritaire et être en état de
marche. »
10.
Au point 5.4.5 1er paragraphe « Les instructions du
laboratoire concernant les activités post prélèvement
doivent comprendre le conditionnement des échantillons
pour le transport. » La version originale utilise le
terme « packaging of samples ». Au Québec, le terme
« emballage » ou « empaquetage des échantillons » est
couramment utilisé à la place du terme « conditionnement
des échantillons ».
11. Au point 5.5.3 f, il est mentionné que la documentation
doit contenir « le type de conditionnement et les
additifs » qui est traduit de la version originale « type of
container and additives ». Dans ce contexte, le « type de
conditionnement » fait allusion au « type de récipient ».
12. Au point 5.8.3b, il est mentionné que le compte rendu
doit comprendre « l’identification du laboratoire ayant
édité le compte rendu » qui est traduit de la version
originale « the identification of the laboratory that issued
the report ». Bien qu’au sens propre du mot, le terme
« édité » peut vouloir dire « publié », il est souvent compris
au Québec dans le sens d’une modification apportée
à un document. En se basant sur la version originale,
il faut donc conclure qu’il s’agit de l’identification du
laboratoire qui a émis, publié ou diffusé le compte rendu.
II RECHERCHE DE CANDIDATS POUR SE JOINDRE AU CONSEIL DE DISCIPLINE
DE L’ORDRE
Vous désirez partager votre expertise afin d’assurer la
protection du public ? Vous êtes reconnu pour votre sens du
jugement et pour votre discrétion ? Ce défi est pour vous !
Nous sommes à la recherche de technologistes médicaux
pour participer aux travaux du conseil de discipline de l’Ordre.
Lorsqu’une plainte est déposée à l’Ordre (suite à l’enquête du
syndic), la cause est présentée devant le conseil de discipline
(lors d’une audience disciplinaire). Le conseil est constitué
de deux technologistes médicaux et d’un avocat. Le conseil
détermine la culpabilité ou non du membre accusé ainsi que
les sanctions à appliquer le cas échéant.
| 18 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
Investissement requis de votre part :
• Être disponible pour participer aux audiences et aux
délibérations du conseil lors des audiences disciplinaires.
Il s’agit normalement d’une demi-journée ou une journée
complète pour chaque plainte. En moyenne, une à deux
plaintes sont déposées devant le conseil de discipline
chaque année.
• Lire et s’assurer de bien comprendre le contenu de la plainte
et les preuves déposées.
| CHRONIQUE | • Assister le président du conseil de discipline
(qui est avocat) afin de l’aider à comprendre
la terminologie utilisée lors de la présentation
de la cause ainsi que l’impact des activités
reprochées.
• Utiliser votre jugement professionnel afin de
déterminer si le membre a enfreint son code de
déontologie ou autres règlements de l’Ordre.
Soutien offert par l’Ordre :
• formation sur le processus disciplinaire ;
• remboursement de la perte de salaire et des
frais de déplacement lors des audiences
disciplinaires.
Profil de candidats recherchés :
• être membre de l’Ordre ;
• avoir la possibilité d’être libéré pour une journée
complète par son employeur, lorsque requis ;
• posséder un intérêt pour la protection du public
et pour l'aspect déontologique de la pratique
professionnelle ;
• avoir au moins cinq ans d’expérience en
laboratoire de biologie médicale.
Qualités requises :
• bon sens du jugement ;
• capacité d’analyser une situation ;
• discrétion ;
• professionnalisme.
Pour de plus amples renseignements, veuillez
contacter la soussignée au 514 527-9811, poste
3008 ou sans frais au 1 800-567-7763 ou par
courriel : [email protected].
Anne-Marie Martel, T.M.,
secrétaire du conseil de discipline
• L’institut national de santé publique du Québec a publié en
novembre 2014 un avis scientifique intitulé Travailleuses
enceintes ou qui allaitent en milieu de soins : risque de
maladie à virus Ebola et recommandations sur les mesures
de prévention. Cet avis propose une évaluation du risque
encouru par les travailleuses enceintes en milieu de soins,
exposées à un patient atteint de la maladie à virus Ebola.
Les recommandations formulées visent à soutenir la prise
de décision quant aux demandes de retrait préventif de la
travailleuse enceinte ou qui allaite au regard du programme
Pour une maternité sans danger. Le document peut être
consulté à l’adresse suivante : http://www.inspq.qc.ca/pdf/
publications/1928_Travailleuses_Enceintes_Ebola.pdf.
• Le Règlement sur les agents pathogènes humains et les
toxines (RAPHT) a été approuvé et est maintenant publié
dans la Partie II de la Gazette du Canada. Ainsi, le 1er
décembre 2015, ce Règlement entrera en vigueur avec
les autres articles de la Loi sur les agents pathogènes
humains et les toxines (LAPHT). Le Règlement améliorera la
supervision qu’exerce le gouvernement fédéral sur les agents
pathogènes humains et les toxines au Canada, établira
les critères nationaux pour la manutention sécuritaire des
agents pathogènes humains et des toxines qui s’appliquent
à toutes les installations exerçant des activités contrôlées
avec ces agents et fera en sorte que les personnes ayant
accès à une liste établie d’agents pathogènes humains et
de toxines exigeant une cote de sécurité élevée détiennent
l’habilitation de sécurité appropriée. Le premier élément
maintenant disponible est la Norme canadienne sur la
biosécurité (NCB). La NCB expose les exigences physiques
en matière de confinement, les exigences opérationnelles
et les exigences relatives aux essais des éléments de
vérification et de performance nécessaires pour qu’il soit
possible de manipuler et d’entreposer en toute sécurité les
agents anthropopathogènes, les agents zoopathogènes et les
toxines. La NCB s’inscrit dans la continuité de la vision des
Normes et lignes directrices canadiennes sur la biosécurité
(NLDCB) ; plusieurs exigences ont été actualisées en fonction
d’une approche axée sur les risques, les éléments probants
et le rendement, et de nouveaux éléments d’information
du domaine de l’ingénierie du bioconfinement ont été
intégrés. La NCB peut être consultée à l’adresse suivante :
http://canadianbiosafetystandards.collaboration.gc.ca/
cbs-ncb/index-fra.php. Il est important de noter que le
Règlement sur l’importation des agents anthropopathogènes
et les NLDBC demeureront en vigueur jusqu’au 1er décembre
2015. À cette date, les NLDBC seront remplacées par la
NCB qui sera utilisée par l’Agence de la santé publique du
Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments
pour surveiller et vérifier la conformité continue des
installations réglementées.
• Un site web a été créé pour aider les Canadiens à effectuer
la transition vers le nouveau SIMDUT, suite à l’intégration du
système général harmonisé de classification et d’étiquetage
des produits chimiques (SGH). Ce site contient des outils
et des ressources à l’intention des travailleurs, employeurs,
fournisseurs et formateurs. Il peut être consulté à l’adresse
suivante : http://simdut.org/.
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 19 |
| SENTINELLE |
| SENTINELLE |
INSPECTION
PROFESSIONNELLE
Par Rose-Marie Moreno, T.M.,
coordonnatrice de l’inspection professionnelle
II CALENDRIER 2015-2016
Les calendriers de visites d’inspection professionnelle sont préparés et adoptés sur une base annuelle. Chacun d’eux se
déploie selon un mécanisme prescrit au Code des professions du Québec. Les visites prévues au calendrier annuel sont
appelées des visites de surveillance générale, et elles s’organisent autour du processus d’encadrement de la pratique. C’est
avec une approche préventive qu’elles sont réalisées. Par cet accompagnement des membres de l’Ordre, conjointement
avec d’autres mécanismes prévus, nous contribuons à assurer la protection du public.
Voici la liste des établissements inscrits au calendrier d’inspection professionnelle 2015-2016 où les membres sont
susceptibles d’être rencontrés :
CSSS de Kamouraska
CSSS Cléophas-Claveau
CSSS de Témiscouata
CSSS de Chicoutimi
CSSS de Rivière-du-Loup
CSSS de Jonquière
CSSS Les Basques
CSSS de la Vieille-Capitale
CSSS de Rimouski-Neigette
CSSS de Matane
CSSS de BordeauxCartierville-Saint-Laurent
CSSS de la Haute-Gaspésie
CSSS de la Montagne
CSSS de Trois-Rivières
CSSS de Maskinongé
CSSS de Charlevoix
CSSS de Laval
CSSS du Lac-des-DeuxMontagnes
CSSS Champlain-CharlesLemoyne
CSSS de la Haute-Yamaska
CSSS du Haut-SaintLaurent
CSSS Richelieu-Yamaska
Centre médical Robinson
Joana Biomédical Ltée
Hôpital MaisonneuveRosemont
Hôpital Ste-Anne (de
Bellevue)
Charles Rivers Laboratories
Héma-Québec (Montréal)
CSSS de la Vallée-de-l’Or
INFORMATIONS RELATIVES À LA SURVEILLANCE GÉNÉRALE DE LA PROFESSION
• Tel qu’il est prévu au Code des professions du Québec,
seuls les membres de l’Ordre sont soumis au processus
d’inspection professionnelle. Les techniciens de laboratoire
c’est-à-dire les non-membres, ne sont pas légalement
encadrés par ce mécanisme.
| 20 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
• Les visites de surveillance générale suivent présentement un
rythme quinquennal. Il se peut que certains technologistes
médicaux (T.M.) aient l’impression d’avoir «été inspectés»
depuis peu. C’est possible, dans le cas où par exemple
un changement d’emploi soit survenu au cours des cinq
dernières années.
| SENTINELLE |
• La toute première étape du processus de surveillance
générale consiste en un questionnaire d’autoévaluation.
Celui-ci permet de faire une «pause» et de faire un travail
d’introspection face à sa pratique. Ce questionnaire
doit être rempli. Les T.M. en congé de maladie ou de
maternité/paternité, doivent aussi le compléter.
• Le service d’inspection professionnelle ne fait pas
relâche en période estivale. Comme le mécanisme stipule
qu’au minimum trois mois avant la tenue d’une visite de
surveillance générale le questionnaire soit envoyé, il est
à prévoir que certains T.M. le reçoivent au cours de la
période estivale, de manière à pouvoir dès septembre,
procéder aux premières visites.
• Plusieurs rappels sont envoyés de façon automatique,
par voie électronique. Ceci dans le but de rappeler de
façon cordiale la présence du questionnaire à remplir et
à transmettre.
• Il est important de toujours garder son dossier professionnel
à jour, notamment en avisant promptement l’Ordre de tout
changement (ex. : changement d’employeur, changement
d’adresse, etc.).
• Le changement lié à un nouvel emploi est une information
qu’il n’est pas possible de modifier directement sur le site
internet de l’OPTMQ. Ce changement doit absolument
être effectué en communiquant avec un employé de
l’Ordre, par téléphone (au 514.527.9811), ou par
courriel (à [email protected]) en indiquant les informations
nécessaires à la modification, par exemple : Ancien
employeur et date de fin d’embauche, nouvel employeur
et date de début d’embauche, secteur(s) d’activités, type
d’emploi – temps plein, partiel, occasionnel..., etc.
• Si un T.M. travaille à plusieurs endroits, même si ce n’est
que de façon occasionnelle, il est essentiel de tous les
indiquer.
• Au cours de la dernière année, le service d’inspection a
mis sur pied un sondage. Il se veut une occasion pour
les membres qui ont participé au processus au cours
de l’année, de nous transmettre leur opinion quant aux
différentes étapes du processus d’inspection. Ceci dans
le but d’adapter et d’améliorer la qualité du service.
C’est un peu à l’image d’un sondage de satisfaction et
il est possible de le compléter sur une base volontaire et
confidentielle.
EN CHANTIER !
Un projet se dessine en vue d’une implantation prochaine. Il
s’agit d’une étape additionnelle au processus de surveillance
générale actuel et bien distincte du sondage. Actuellement
et depuis quelques années, un rapport de visite individualisé
est rédigé et acheminé à tous les T.M. suite à une visite.
La réception de ce rapport vient clore le processus.
Afin de susciter une continuité à la démarche et voir se
déployer concrètement des pistes de solutions à partir des
recommandations émises, une étape de suivi s’ajoutera suite
à l’envoi du rapport. Un formulaire de suivi fait présentement
l’objet d’un projet pilote en attendant l’implantation officielle
de cette nouvelle étape.
Par ailleurs, une mise à jour du questionnaire d’autoévaluation
est aussi à prévoir afin de le lier davantage au profil de
compétences des technologistes médicaux. Afin de l’intégrer
aux visites et optimiser la performance du processus, il
sera programmé et mis en format électronique. C’est ainsi
qu’il pourra continuer d’être utilisé par le T.M. lorsqu’il le
complète, et qu’il pourra également servir aux inspecteurs
lors des visites.
II LABORATOIRE DE SANTÉ
PUBLIQUE DU QUÉBEC
CONTRÔLE EXTERNE DE LA QUALITÉ
Une compilation des résultats du dernier contrôle externe
de la qualité, effectuée par le Laboratoire de santé publique
du Québec (LSPQ), peut être obtenue auprès de l’Ordre
professionnel des technologistes médicaux du Québec. Il
s’agit du contrôle externe suivant :
• Bactériologie (octobre 2014)
• Sérologie VIH (novembre 2014)
• Détection des virus de l’influenza A et B par des tests
rapides de détection d’influenza (TRDI) et d’amplification
d'acides nucléiques (TAAN) (décembre 2014)
Si vous désirez obtenir un exemplaire de ce document,
veuillez communiquer avec Rose-Marie Moreno, T.M.,
coordonnatrice de l’inspection professionnelle, au 514 527
9811 ou au 1 800 567-7763, poste 3004. Il est également
possible de la joindre par courriel à [email protected].
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 21 |
| ET CÆTERA |
| ET CÆTERA |
II AVIS DE CONVOCATION À
L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ANNUELLE
Ordre professionnel des technologistes médicaux
du Québec
Assemblée générale annuelle des membres
Samedi 23 mai 2015, 12 h 30 - 14 h 00
Hôtel Fairmont Le Reine Elizabeth – Salle Marquette
900, boul. René-Lévesque Ouest
Montréal (Québec) H3B 4A5
II VOUS ÊTES À LA RECHERCHE D'UN
NOUVEAU DÉFI : DEVENEZ SYNDIC
ADJOINT.
Le syndic adjoint peut, à la suite d'une information indiquant
qu'un professionnel a commis une infraction au Code des
professions ou aux règlements qui régissent la profession,
faire enquête à ce sujet et exiger qu'on lui fournisse tout
renseignement et document relatif à cette enquête. Il est
ainsi responsable d'une part importante du rôle de l'Ordre
professionnel qui est de protéger le public.
3.0
Adoption du procès-verbal de l'assemblée
générale annuelle tenue le 14 juin 2014 ;
Le candidat idéal doit être technologiste médical et avoir au
moins 5 ans d'expérience dans le milieu médical clinique
possédant un intérêt pour la protection du public et pour
l'aspect déontologique de la pratique professionnelle. Son rôle
l'amènera à communiquer avec différentes personnes dans
des contextes parfois difficiles, il doit donc être en mesure
de s'exprimer clairement, de manière à être bien compris. De
plus, il doit démontrer une capacité à étudier les problèmes
sous plusieurs angles et à utiliser une démarche logique dans
sa prise de décision.
4.0
Retour sur le procès-verbal de l'assemblée
générale annuelle tenue le 14 juin 2014 ;
La connaissance du Code des professions et du Code de
déontologie s'avère un atout important. Du mentorat est offert.
5.0
Rapport annuel des activités de l'Ordre
professionnel des technologistes médicaux du
Québec ;
Il est important de noter qu'il s'agit d'un travail bénévole.
Par contre, l'Ordre rembourse les pertes réelles de salaires
ainsi que les frais de transports, de séjour et de repas selon la
politique en vigueur.
ORDRE DU JOUR
1.0 Constat du quorum et ouverture de la réunion ;
2.0 Lecture et adoption de l'ordre du jour ;
6.0 Rapport financier 2014-2015 ;
7.0 Cotisation annuelle 2016-2017 ;
8.0 Nomination des auditeurs indépendants ;
9.0 Questions des membres ;
10.0 Affaires diverses ;
11.0 Levée de l'assemblée.
N.B. : P
our assister à l'assemblée générale annuelle :
La carte de membre est obligatoire.
Il n’est pas nécessaire d’être inscrit au
LABCON 2015. Par contre, seules les
personnes qui seront inscrites bénéficieront
d’un repas.
Alain Collette, avocat
Directeur général et secrétaire
| 22 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
Si ce défi vous intéresse, faites parvenir votre lettre de
motivation ainsi que votre curriculum vitae avant le 12 juin
2015 à [email protected] ou à l'adresse suivante :
Steve Sirois, T.M, Syndic, OPTMQ
281, avenue Laurier Est, Montréal (Québec) H2T 1G2
À la suite d’une poursuite pénale, madame Joannie Fortier,
exerçant dans la région de Sherbrooke, a été déclarée coupable
pour des infractions commises en 2014 soit :
• de s’être sciemment laissée désigner par un titre sur sa carte
d’identité pouvant laisser croire qu’elle est technologiste
médicale sans être inscrite au Tableau de l’Ordre ;
• d’avoir illégalement exercé une activité professionnelle
réservée, en partage, aux membres de l’Ordre professionnel
des technologistes médicaux du Québec en effectuant des
prélèvements sans être inscrite au Tableau de l’Ordre.
Elle a été condamnée à verser une amende de 3 000 $.
| QUORUM |
| QUORUM |
REMERCIEMENTS
II NOUS TENONS À REMERCIER TOUS CEUX AYANT CONTRIBUÉ, GRÂCE À LEUR
PRÉCIEUSE PARTICIPATION, À LA RÉALISATION DE NOTRE MISSION 2014-2015.
Alain Collette, avocat
Érik Uittien, T.M.
Lynda Godue, T.M.
Patrick Turcotte, T.M.
André Houle
Étienne Caron, T.M.
Lyne Gendreau, T.M.
Philippe Lehouillier M.D., FRCPC
Ann Villeneuve, MSc
Francine Cloutier, T.M.
Mamour Diouf, T.M.
Pierre Ducharme
Anne-Marie Martel, T.M.
Francine Daigle
Manon Tanguay
Rachel Audet, T.M.
Annie Belleau, T.M.
François Dumulon
Marcelle Latreille, T.M.
Brigitte Chevrier, T.M.
Françoise Lavoie, T.M.
Marie Poitras
Dr Raymond Lepage,biochimiste
clinique
Bruno Houde, T.M.
Guylaine Lévesque, T.M.
Marie-Delphine Musaniwabo, T.M.
Réal Petit
Bruno Vaillancourt, T.M.
Geneviève Messier, T.M.
Marie-Hélène Bouchard, T.M.
Régina Zver
Carolle Robert, T.M.
Isabelle Martin, T.M.
Marie-Ève Dubé, T.M.
Réjean Déry
Chantal Guilbert, T.M.
Jacynthe Boudreau, T.M.
Jeanne Desmeules, T.M.
Marie-Josée Champagne, Ph.D.,
CSPQ
Réjean Fournier
Chantale Tremblay, T.M.
Chrystelle Filion, T.M.
Jeff Laplante, T.M.
Marie-Josée Dufour, T.M.
Rita Denis
Jocelyn Bernier-Lachance, T.M.
Marilyn Leclerc Côté, T.M.
Rose-Marie Moreno, T.M.
Claudette Girard
Johanne Bouchard, T.M.
Mario Ménard
Ruth Bessette, T.M.
Claudette Tremblay, T.M.
Johanne Mattioli, T.M.
Martine Beaupré, T.M.
Sandra Ferland, T.M.
Colette Flageol, T.M.
Josée Laurin
Martine Chalifoux, T.M.
Sarah Castonguay, T.M.
Daniel Boutin, T.M., B. Sc.
Josée Lefrançois
Martine Rondeau
Simon Léonard
Josée Senécal, T.M.
Maryse Nichols
Sophie Allaire, T.M.
Delpha Bélanger, avocat
Julie Désautels, T.M.
Mathieu Boilard, B.Sc.,M.Sc.,Ph.D.
Sophie Verdon, T.M.
Diane Alain
Julie Lecours
Maude Gagnon, T.M.
Stéphane Lemire, T.M.
Diane Gingras, T.M.
Julie St-Cyr, MDCM, FRCPC
Maxime Daoust, T.M.
Stéphanie Lemay, T.M.
Diane Lapointe
Katia Kadri, T.M
Mélanie Gagné, T.M.
Steve Sirois, T.M.
Katy Quinn, T.M.
Michel Labrecque M.D., Ph.D.
Suzanne Deschênes Dion, T.M.
Doris Masson, T.M.
Kaven Larouche, T.M.
Michèle Pellerin, T.M.
Sylvain Marchand, T.M.
Édith Laflamme, T.M.
Kévin Allard, T.M.
Michelle Boutet
Sylvain Picard, T.M.
Élaine Boivin, T.M.
Lise Couture, T.M.
Michelle Gosselin
Sylvie LeSieur
Élise Desbiens, T.M.
Loan Luu, T.M.
Mireille Lapointe, T.M.
Tochau Nguyen, T.M.
Louis Gaboury, M.D.
Miriam Verville, T.M.
Vicky Murray, T.M.
Élyse Levert
Louise Biron, T.M.
Myhanh Ngo, T.M
Yves Lapointe, M.D.
Emanuel Settecasi, F.T.M.
Louise Brunelle
Nadia Giasson, T.M.
Émilie Longpré, T.M.
Louis Lebel
Nathalie Rodrigue, T.M.
Cindy Laliberté, T.M.
Denis Bouchard, T.M.
Doris Levasseur-Bourbeau, T.M.
Élise Guimond-Dufour, T.M.
Richard Dion, M.Sc.
NOUS REMERCIONS ÉGALEMENT TOUS CEUX QUE NOUS AVONS PU OUBLIER, MAIS DONT LA
CONTRIBUTION TANGIBLE À LA RÉALISATION DE NOTRE MANDAT N’EST PAS MOINS IMPORTANTE.
| 24 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
II AMBASSADRICE POUR L’OPTMQ :
POUR ALLUMER DES ÉTOILES DANS
LES YEUX DES JEUNES
Je me nomme Mélanie Gagné. Je suis T.M. depuis sept ans
et ambassadrice depuis presqu’aussi longtemps. Tous les ans,
je me rends dans différentes écoles secondaires et je parle de
mon métier aux jeunes. C’est pour moi une routine bien rodée,
aussi ancrée en moi que ma routine journalière de contrôle de
qualité… Mais cette année, mon ancienne école secondaire
demandait un peu plus : on me demandait d’inclure à
mon atelier un message destiné aux jeunes, par exemple
l’importance de viser l’excellence ou de ne pas craindre de
sortir des sentiers battus. Après quelques jours de réflexion,
j’ai compris que mon message serait un peu différent…
II LES T.M. SE FONT CONNAITRE !
L’OPTMQ fait connaître la profession de
technologiste médical auprès de divers publics. En
voici un aperçu.
DANS LES ÉCOLES
Les T.M. sont allés à la rencontre des jeunes du
secondaire dans les écoles, dans les classes ou à
l’occasion de journées-carrière. Ces ambassadeurs
ont pour mission d’attirer leur attention sur cette
profession. En voici un aperçu.
Collège Letendre
Laval, 19 mars 2015
C’est ainsi qu’il y quelque temps, j’ai raconté mon parcours
aux élèves de l’école où j’ai gradué. Je leur ai raconté que,
adolescente, je voulais écrire et vivre de mon écriture…
mais un atelier comme celui que j’animais avait bousculé
cette idée. Derrière ma passion de la littérature se cachait
une deuxième passion : c’est ainsi que je suis devenue
technologiste médicale.
Sur leurs visages, il y a eu des sourires et même quelques
rires quand j’ai décrit l’adolescente très intense que j’étais.
Puis, quand j’ai commencé à parler des laboratoires, il y a eu
des étoiles dans leurs yeux. On oublie trop souvent la magie
de notre métier, trop imprégnés que nous sommes de notre
petite routine.
Entre les calibrations, les contrôles de qualité, les compressions
budgétaires, les réunions de département, nous oublions que,
un jour, nous aussi nous avons été impressionnés d’apprendre
qu’il y avait plusieurs types de globules blancs ou que le sang
pouvait être séparé pour pouvoir donner au patient seulement
ce dont il a besoin. Devant les écrans de nos SIL, nous
oublions même, parfois, malheureusement, le patient qu’il y a
derrière la colonne de chiffres. Mais les étoiles dans les yeux
des adolescents de mon ancienne école secondaire se sont
chargés de rappeler ce message si important : notre profession
est exceptionnelle, diversifiée et, oh combien, indispensable.
Année après année, je retourne dans les écoles secondaires
et j’informe les jeunes sur ma profession. En échange, leur
curiosité et leur intérêt me redonnent la fierté et la passion
de ce métier.
Sur la photo, Mélanie Gagné, T.M., a transmis sa passion aux
jeunes de l’école Armand-Corbeil, en février dernier. (Photo :
Mélanie Gagné)
AUPRÈS DES CONSEILLERS EN ORIENTATION
L’OPTMQ était présent, à titre d’exposant, au
Colloque sur l’approche orientante, organisé par
l’Association québécoise d’information scolaire et
professionnel, à Québec, le 26 mars, afin de faire
connaître la profession de technologiste médical
aux conseillers en orientation scolaire.
Vous voulez aussi vivre cette expérience ? C’est possible en
envoyant un courriel à [email protected].
II ANNE-MARIE MARTEL, T.M., LAURÉATE DU AWARD OF MERIT 2015 DU GROUPE CSA
Madame Anne-Marie Martel, T.M., chargée de
dossiers scientifiques à l’Ordre professionnel
des technologistes médicaux du Québec
(OPTMQ), s’est vu décerner le Award of Merit
2015 du Groupe CSA. La remise des prix aura
lieu le 14 juin prochain, à Niagara Falls, lors
du Congrès annuel du Groupe CSA.
Ce prix se veut une reconnaissance pour les individus, qui,
à travers leur leadership, ont contribué au développement
et à l’avancement des standards tant sur le plan national
qu’international.
Le Groupe CSA est une association indépendante, sans but
lucratif, constituée de membres et dédiée à la sécurité, au bien
social et à la durabilité. Le Groupe CSA est une organisation
accréditée à l’échelle internationale offrant des services
d’élaboration des normes et de processus de certification.
L’OPTMQ félicite Mme Martel pour cet honneur, qui reconnait
toute la rigueur avec laquelle elle accomplit son travail.
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 25 |
| QUORUM |
EXCLUSIF AUX EMPLOYÉS ET RETRAITÉS DES SERVICES DE LA SANTÉ
| 26 | MAI 2015 | LE LABEXPERT |
| QUORUM |
II PAS DE MOT DE PASSE ?
DEMANDEZ-LE.
Les technologistes médicaux désirant obtenir un mot de
passe afin d’accéder à la section réservée aux membres
du site Internet de l’Ordre ou de Formaline doivent :
1. S
’assurer d’avoir une adresse électronique. Il est
facile de s’en créer une, et ce gratuitement, par
l’intermédiaire de fournisseurs tels que Yahoo,
Hotmail ou Gmail.
2. E
nvoyer leur demande par courriel à [email protected].
Il est important d’indiquer les nom et prénom ainsi
que le numéro de membre.
Vous recevrez alors par courriel la procédure pour créer
un mot de passe.
II OFFRES D’EMPLOI – RAPPEL
L’Ordre met à la disposition de ses membres, une liste
d’offres d’emploi en lien avec la profession. Les membres
peuvent la consulter en ligne au www.optmq.org, à la
page d’accueil.
II RAPPEL STATUT DE
TECHNOLOGISTE
MÉDICAL RETRAITÉ
Depuis quelques années, l’Ordre a mis en place un
statut de technologiste médical retraité à la demande
des membres.
Ce statut s’adresse aux membres qui ont cessé d’exercer
parce qu’ils ont pris leur retraite et qui veulent continuer
de s’identifier comme membre de l’Ordre en utilisant le
titre « Technologiste médical retraité ».
Il y a cependant une restriction : Il est interdit aux
détenteurs du statut de retraité auprès de l’Ordre de
pratiquer à temps plein, à temps partiel ou occasionnel,
même quelques heures par année, de façon rémunérée
dans le domaine du laboratoire médical. Il est à noter
que les détenteurs du statut de retraité doivent signer
une déclaration annuelle à cet effet.
II UN COUP DE PINCEAU ?
PROFITEZ D’UN RABAIS DE
20 % CHEZ BÉTONEL
VOUS PRÉVOYEZ DONNE UN COUP DE PINCEAU ?
Passez chez un marchand Bétone-Dulux et profitez d’un
rabais de 20 % ! Les membres de l’OPTMQ peuvent profiter
d’un rabais sur leurs prochains achats de peinture chez
Bétonel-Dulux. Pour ce faire, mentionnez que l’entente est
sous l’appellation OPTMQ et porte le numéro: 2833583.
Colorez votre vie à moindre prix !
II POURQUOI J’AIME MA
PROFESSION ?
Vous êtes passionné par votre profession parce que…
Dites-nous pourquoi ! Profitez de cet espace dans
chaque numéro du LabExpert pour partager votre
passion. En quelques mots, exprimez ce que vous aimez
dans la profession de technologiste médical. Faitesnous parvenir un bref texte et une photo, qui seront
publiés dans le LabExpert. Vos expériences pourraient
en inspirer d’autres ! Faites-parvenir le tout à Michelle
Gosselin, responsable des communications, à l’adresse
courriel [email protected].
II CHANGEMENT
D’ADRESSE ?
Si vous avez déménagé,
l’OPTMQ tient à rappeler aux
technologistes médicaux qu’ils
doivent aviser l'Ordre de
tous changements, qu'il
s'agisse d'un changement
d'adresse professionnelle
ou personnelle.
En l’absence d’un lieu
de travail, c’est l’adresse
personnelle qui est considérée
comme lieu de travail et
c’est cette information qui
est diffusée publiquement.
N’attendez pas, faites-le
maintenant !
Alain Collette, avocat
Directeur général et secrétaire
| LE LABEXPERT | MAI 2015 | 27 |
Qu’est-ce qu’un ordre professionnel ?
Comment les ordres professionnels protègent-ils le public ?
Quelle est la contribution sociale et économique des ordres
et des 360 000 professionnels qui en sont membres ?
Le Conseil interprofessionnel du
Québec et les 45 ordres professionnels
répondent à vos questions.
www.ordredeproteger.com
Questions ? [email protected]