1. Bien préparer son entretien d’embauche Vous avez décroché un entretien ? Il vous faut impérativement bien préparer ce rendez-vous, pour mettre vos atouts en avant et vous offrir un maximum de chances. Les règles à suivre pour bien se préparer. Se renseigner sur l’interlocuteur Il n’est pas toujours facile de savoir qui l’on va rencontrer lors d’un entretien. Lorsqu’on vous fixe le rendez-vous, n’hésitez pas à demander qui vous recevra, en demandant son nom et sa fonction. Si vous sentez que vous pouvez en demander davantage, n’hésitez pas. Toutes les informations que vous pourrez glaner sont utiles. Vous pouvez aussi naturellement aller taper le nom de votre interlocuteur dans Google pour en savoir plus, mais attention à garder un certain recul par rapport aux informations que vous y trouverez. Celles-ci peuvent être trop anciennes ou totalement inutiles dans le cadre de votre entretien. Par exemple, connaître les hobbies de votre recruteur et vous en servir pour le séduire en entretien peut-être risqué… Il faut également se renseigner et venir avec des connaissances sur l’entreprise , le secteur d’activités, la concurrence, le chiffre d’affaire… Autant d'éléments qui appuieront votre motivation et votre professionnalisme. Une fois l'entretien commencé, laisser parler votre interlocuteur : c'est la meilleure façon de le cerner. Pour reconnaître son caractère et savoir comment réagir en fonction, s'il est enthousiaste ou conquérant, rationnel ou empathique, suivez nos conseils . Connaître son objectif Avant de vous présenter à un entretien d’embauche, il est nécessaire de connaître votre objectif. Surtout, tenez-vous en là et utilisez-le comme «trame» de votre discours. En le maîtrisant et en expliquant clairement vos attentes, vous rassurez le recruteur. Un bon point. Vous pouvez comme ça mettre de nombreux atouts en votre côté en préparant soigneusement votre entretien. D'autant qu'aujourd'hui, il n'est pas rare de passer des tests le jour de l'entretien d'embauche. Pas de stress : on vous dit tout pour vous préparer aux tests de recrutement . Intéresser son interlocuteur Parler de soi et se vendre est un exercice difficile. Un CV rédigé sans erreur et une lettre de motivation sont une première étape. Mais comment intéresser votre recruteur pour lui donner envie d’en savoir davantage sur vous et vous embaucher ? Quelques règles d’or pour bien vous préparer lors de l'entretien : - Évitez les généralités. Etoffez plutôt votre discours d’exemples concrets, ce qui vous permettra de parler de votre expérience . - Évitez la familiarité dans le discours. Vous sentez que le courant passe avec votre interlocuteur ? Ce n’est pas une raison pour se relâcher. - Intéressez-vous à votre interlocuteur. Dès que cela vous est possible, parlez aussi de lui, posez-lui des questions, professionnelles bien sûr, sans tomber dans une curiosité excessive. - Soyez concis. Le recruteur n’a pas de temps à perdre avec des détails. Gardez bien votre objectif comme fil conducteur de votre discours pour ne pas perdre l’attention et l’intérêt de votre interlocuteur. - Soyez attentif à votre interlocuteur : s’il montre des signes d’incompréhension ou si, au contraire, vous éveillez son attention, arrêtez-vous un instant pour reformuler ou expliciter votre propos. Puis reprenez le fil de votre discours. Se mettre en avant Dans un entretien, on l’a vu, il faut rassurer le recruteur, lui prouver que vous êtes la personne qu’il lui faut. Trois axes sont obligatoirement à suivre durant l’entretien, préparez-les en amont : 1) expliquez quelles sont vos compétences 2) présentez votre motivation et montrez votre personnalité, vos qualités 3) Etayez votre discours d’expériences, parlez de vos succès, toujours en essayant de les mettre en parallèle avec les préoccupations du recruteur… 2. Les questions pièges à éviter 1. Qu'est-ce que vous n'avez PAS mis dans votre CV ? « Un de mes clients s'est récemment fait avoir avec cette question, révèle le consultant Hervé Bommelaer, auteur du guide Décrocher un nouveau poste. Le recruteur sait-il quelque chose que le candidat a voulu lui cacher ? A-t-il un élément de son parcours précis en tête ? Si on n'est pas préparé à l'entretien d'embauche , cette question peut être déstabilisante alors que certains recruteurs la posent sans raison précise, juste pour observer la réaction du candidat. C'est pourquoi je recommande de s'y préparer de façon positive. Concrètement, je les invite à préparer une réponse valorisante du genre "Je ne l'ai pas indiqué dans le CV car cela me semblait hors sujet, mais je suis engagé depuis X années dans telle association", par exemple... » Cela peut aussi être l'occasion de parler d'une formation que vous n'avez pas mentionné dans votre CV. 2. Quel est le pire patron que vous ayez eu ? On a tous connu des patrons que l'on préfère à d'autres, certains que l'on souhaiterait ne plus recroiser... Le piège, ici, est clairement de citer un nom et de s'épancher sur une mauvaise expérience. La réponse la plus honnête est d'admettre qu'on a eu des expériences moins agréables que d'autres, peut-être parce qu'on adhérait moins à certaines valeurs, mais que ces expériences ont été profitables par ailleurs et qu'elles nous ont apporté des choses. Rester vague et ne pas médire surtout ! Au contraire, mieux vaut dire que la page est tournée et qu'elle a été néanmoins utile... ». 3. Certains de vos anciens collègues ne vous appréciaient pas ? Avec cette affirmation, lancée sur le mode interrogatif : « soit le recruteur a des infos, soit il teste le candidat. Quoi qu'il en soit, sans s'attendre à cette question en particulier, tout candidat a intérêt à analyser ses erreurs passées pour pouvoir parler sereinement de ses défauts et de ses qualités. Ainsi, si le candidat a réellement eu des problèmes relationnels, il a intérêt à l'admettre très vite, mais en en parlant de façon dépassionnée, en livrant une analyse, voire des enseignements qu'il a tirés de querelles passées. Et s'il n'a rien à cacher, il peut s'étonner de la question et observer qu'on ne peut pas plaire à tout le monde. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas se braquer ! » 4. Quelles sont les décisions que vous n'aimez pas prendre ? Certains recruteurs ont des questions fétiches et celle-ci, je le reconnais, peut être assez révélatrice. Il n'y a pas de réponse toute faite à cette question et c'est bien son intérêt. Tout dépend de l'entreprise où l'on postule et ce que l'on peut attendre du candidat retenu. Par exemple, que doit répondre un candidat à un poste RH qui déteste licencier alors que l'entreprise recherche un profil de "nettoyeur" ? La réponse idéale doit être à la fois cohérente avec les attentes du poste, mais surtout en accord avec soi-même. A priori, le candidat qui répondra "aucune" devra se montrer sans affect pendant tout le reste de l'entretien, ce qui n'est pas forcément ce que l'on attend de lui. En revanche, un candidat plus sensible, qui sait identifier des décisions difficiles à prendre en admettant qu'elles sont nécessaires, me semblera plus sincère et opérationnel. » 5. Faites-vous confiance à votre intuition ? « Le recruteur qui pose cette question a forcément une idée derrière la tête. Les ressources humaines sont de plus en plus ouvert à tout ce qui tourne autour de l'intelligence émotionnelle et l'intuition est une qualité valorisée dans des secteurs comme la communication, la publicité , mais aussi chez des managers qui s'en serviront pour avoir une certaine audace et prendre des décisions rapidement. Si on n'en a pas, mieux vaut ne pas mentir cependant et assumer son esprit cartésien. En revanche si on pense en avoir, il faut le dire et savoir l'expliquer avec des exemples valorisants. Pour les candidats qui ne veulent pas faire peur au recruteur, on peut préciser que l'on écoute son intuition... sans la suivre forcément. 3. Entretien de recrutement : votre programme d’entraînement La préparation à un entretien d'embauche est un peu comparable à une course de fond. Sans un mental affûté, vous ne franchirez pas la ligne d'arrivée. A vos marques? Etape 1 : imaginez une entrevue parfaite Entraînez-vous à visualiser ce qui vous attend et imaginez une entrevue qui se déroule bien. On évitera les petits mots réducteurs que votre cerveau va prendre au pied de la lettre, comme le fameux « j'ai peur ». « Un candidat doit anticiper un face-à-face où il ressort gagnant, plutôt que de débarquer en se disant qu'il ne va pas y arriver ». Gardez à l'esprit que vous devez marquer des points pendant l'entretien. Vous n'êtes pas seul sur le marché, d'autres concurrents sont sur la même piste. Votre savoir-être doit faire la différence dans la dernière ligne droite. « Il faut se préparer à avoir une attitude d'offreur de services plutôt que de demandeur d'emploi ». Lors de l'entretien, parlez de vous comme si vous défendiez votre propre entreprise. Vous avez un client en face de vous qui attend d'être convaincu. Si cela vous aide, vous pouvez simuler un entretien avec une personne de votre entourage, à condition qu'elle soit plutôt neutre. Parler tout haut a aussi des vertus : « c'est un bon moyen de mettre ses idées et son plan de bataille en place. » Etape 2 : pensez positif Le mental, rien que le mental. Avec un moral dans les chaussettes, vous ne viserez pas les sommets. « Pour gagner en confiance pendant votre préparation, vous pouvez vous rappeler vos succès, ou quelque chose dont vous êtes fier professionnellement . « Ne mettez pas les doigts dans la prise de l'énergie négative ». Vous avez sans doute en vous des réserves de bons souvenirs pour recharger vos batteries. Une petite soirée entre amis, des vacances inoubliables? « Il faut être conscient des choses sympas dans la vie, on porte cette énergie en soi. » A vous de la libérer. Ne négligez pas le sport pour tonifier votre confiance et vous aérer les neurones. Optez pour une activité qui vous correspond, et dans la limite de vos capacités. Vous pouvez aussi vous fixer des objectifs : rien de mieux qu'un petit défi pour entretenir sa motivation ! Etape 3 : prenez soin de votre image Votre image est un facteur important dans la quête de victoire, en particulier si vous devez vous reprendre en main, après un licenciement par exemple. Le laisser-aller est un ennemi sournois ! Une petite coupe chez le coiffeur, un rasage de près, des vêtements propres et qui vous mettent en valeur? Tous ces petits détails sont importants pour redorer une image et fouetter la confiance. L'abandon de soi n'est pas la meilleure façon de relever un défi. Etape 4 : anticipez l'entretien Se préparer à un entretien, c'est d'abord se renseigner sur l'entreprise. Que fait-elle ? Quelle est sa position sur le marché ? Ses perspectives de croissance ?? Vous gagnerez du temps en consultant son site internet. « Le mot du président est souvent instructif pour glaner des informations sur la culture et les valeurs de la maison », souligne Philippe Laurent, fondateur de Project Coaching Associés. Renseignez-vous aussi sur la fonction que vous souhaitez occuper. Une fois votre enquête terminée, pensez à mettre sur papier les grandes idées que vous souhaitez développer pendant l'entretien. Préparez-vous également à faire face aux questions pièges, en listant vos qualités et vos défauts, vos échecs et vos réussites? Rien ne vous empêche d'imaginer un pense-bête sur les erreurs à éviter pendant l'entrevue (je n'arrive pas en retard, j'éteins mon téléphone portable, je prends de quoi écrire,?) Enfin, votre interlocuteur vous demandera sans doute si vous avez des questions à lui poser. Elles doivent être pertinentes ! Là encore, dressez une liste. Attention toutefois aux mauvaises formulations qui peuvent traduire une inquiétude. Etape 5 : inspirez, expirez Le rendez-vous approche. Vous êtes dans la salle d'attente, dans l'ascenseur qui vous conduit au 4e étage. Vous avez les mains moites, le cœur palpitant? Si vous sentez monter cette sensation qui s'appelle anxiété, pas de panique ! Il existe un moyen très simple de combattre ce stress légitime : maîtriser sa respiration. « Respirez calmement trois fois en canalisant votre esprit sur le mouvement du ventre ». Pour que cette méthode soit efficace, vous devez maintenir vos deux pieds à plat sur le sol. Après, c'est à vous de jouer ! 4. 5 manières de convaincre un employeur en 3 minutes L’entretien d’embauche et le premier contact avec ses futurs collègues sont déterminants dans la réussite de sa vie professionnelle. Il est donc utile de connaître certains gestes et attitudes à adopter pour être la meilleure au bureau. Soyez à l’aise L’aisance c’est le naturel. Il s’incarne dans la souplesse des gestes, l’ouverture du visage, la hauteur du port de cou et dans le vocabulaire utilisé. L’employeur que vous rencontrez pour la première fois sera très réceptif à votre naturel : c’est un signe de confiance en vous et dans les autres. Certains gestes sont pourtant à éviter car ils appartiennent à la sphère intime. Se frotter les mains ou passer ses doigts dans les cheveux sont déconseillés. La gestuelle des premiers moments est faite de réserve, de vigilance et d’ouverture respectueuse. Pour mieux gérer votre stress, entraîner votre naturel comme une actrice prépare son rôle. Mettez-vous devant un miroir et surveillez vos gestes, votre attitude : vous verrez immédiatement si vous êtes trop statique, trop coincée. Ouvrez les bras, allez vers les autres, faites des gestes lents… Apprenez par cœur votre rôle, il deviendra comme une seconde peau. Ayez de la poigne La première poignée de main donne beaucoup d’indication à votre employeur potentiel : selon votre implication, vous pourrez passer pour une dominatrice ou un être faible. Une bonne poignée de main est franche, assez ferme, respectueuse. Le bras est tendu, la paume ouverte, le geste vers l’avant. Les mains doivent être sèches et pas trop froide pour rendre plus agréable cette proximité physique. Le contact peau à peau laisse une empreinte. On se sent plus proche de ceux qu’on a touché. Entraînez-vous à serrer la main de vos amis, eux seuls pourront vous donner des indications précises pour améliorer votre poigne. Soignez votre look Vos vêtements vous racontent. La conformité de vos vêtements à votre âge et à votre milieu social indique une bonne adaptation à l’époque et à la situation. Il rassure. Le désordre vestimentaire est un signe de désordre intérieur à apaiser. De même, une tenue extravagante marque une personnalité excessive. Lorsque vous postulez pour un poste, n’hésitez pas à faire un petit tour dans l’entreprise pour observer le look des gens qui y travaillent. Le tailleur strict s’imposera sûrement pour décrocher un emploi dans une banque alors que vous pourrez porter une tenue plus décontractée lors d’un entretien dans une boîte de design. En un mot : adaptez-vous. Dites clairement les choses Vos sentiments et vos émotions peuvent être un atout, même dans un entretien d’embauche. Dévoiler cette partie de soi peut être très efficace. Quand un employeur vous fait par exemple une proposition qui ne vous convient pas, n’essayez pas de fuir en inventant de faux prétextes pour la refuser. Expliquez vos vraies raisons : salaires trop bas, horaires inadaptées… Les choses étant clairement dites, on ne vous en voudra pas. Il se peut même que l’on intègre vos arguments et qu’on en tienne compte en vous proposant un métier mieux adapté. A chacun sa place Il est dans votre intérêt de vous présenter d’égal à égal devant votre recruteur. Ne tombez pas dans le travers du candidat qui en fait trop ou au contraire de celui qui prend un air suppliant pour avoir le poste. Bien entendu, il existe une hiérarchie psychologique entre vous, demandeur, et votre interlocuteur, le demandé. A ne pas en tenir compte, on court un risque relationnel. Le bon positionnement est celui d’un professionnel cherchant à savoir si l’entreprise lui convient et si ses compétences peuvent servir.
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