Province Jean de la Mennais Le Trait d’Union Bulletin de liaison de la Famille mennaisienne Se prendre en main L M. Roger Boucher, président de l’Association des Laïques mennaisiens, Province Jean de la Mennais e 30 mars dernier, trois membres du Conseil d’administration de l’Association des Laïques mennaisiens (Lise Hébert, Michèle Hétu, Roger Boucher) rencontraient le Conseil de la Province Jean de la Mennais, suite à une invitation du supérieur provincial, F. Gabriel Gélinas. L’objectif poursuivi se résumait à présenter le cheminement de la rédaction de nos statuts et à répondre aux questions des membres du Conseil de la Province. Une trentaine de minutes pour discuter du Conseil d’administration de l’Association, de la cotisation pour nos membres et de l’avenir de la communauté des Frères de l’Instruction chrétienne du Canada et de la Famille mennaisienne. Nous avons rappelé fermement notre engagement à respecter et à maintenir le charisme mennaisien. Tout cela pour répondre à une volonté du dernier Chapitre général : «…que les laïques se prennent en main et deviennent de plus en plus autonomes.» Ces échanges, soutenus dans un climat fraternel, produiront de bons fruits. Je tiens à remercier tous les membres de Conseil de la Province de nous avoir reçus et Roger Boucher Volume 13, numéro 4 Avril 2015 écoutés. La rencontre se terminait, pour nous, autour d’un bon dîner en compagnie des Frères. Le Conseil de la Province poursuivra sa démarche en après-midi et il y aura délibérations et décision sur les statuts de l’Association des Laïques mennaisiens. Vous connaissez déjà le résultat favorable de cette rencontre grâce au message que F. Gabriel vous a envoyé. Déjà F. Gabriel a transmis à F. Yannick Houssay une demande de reconnaissance, par le Conseil général, des statuts et de l’Association des Laïques mennaisiens, Province Jean de la Mennais. Une réponse rapide de F. Yannick nous confirme que la demande sera étudiée lors de la prochaine rencontre du Conseil général en mai-juin 2015. Merci, F. Gabriel, pour l’enthousiasme et le soutien que vous nous donnez. Restons unis et fiers d’être membres de la Famille mennaisienne. ◄ Sommaire : Un certain nombre d’événements se sont déroulés depuis le dernier numéro du Trait d’Union. Ce numéro tente d’en rendre compte le plus fidèlement possible. Merci à ceux et celles qui y ont contribué. Bonne lecture! Dans ce numéro : Réagir à l’épreuve 2 Décès de Mmes Deschênes et Duhamel 3 Le charisme 4 Retraite et Session 5 Séjour mennaisien au Japon 8 Famille mennaisienne en Acadie 10 Tel père tels fils 11 Page 2 Le Trait d’Union Saint-Romuald Comment réagir dans l'épreuve L es Frères des maisons Atkinson et Etchemin, et les associé(e)s de la Famille mennaisienne de Saint-Romuald ont tenu le jeudi 26 février à 13h30 leur quatrième rencontre à la salle commune de la maison Atkinson. Frère Herman et André étaient les animateurs pour nous faire réfléchir sur une situation qui nous atteint tous. Les épreuves et les souffrances de la vie peuvent être individuelles ou collectives. Quand elles sont collectives, nous nous sentons plus solidaires les uns les autres; quand elles sont individuelles nous sommes plus personnellement concernés. Comment réagir dans de telles circonstances ? Nous pouvons avoir une réaction humaine. Nous pouvons aussi chercher un sens à ce qui nous arrive. Nous avons aussi des exemples pour nous aider. L'exemple de Jésus Comment Jésus a-t-il réagi dans ces moments difficiles de sa vie? À Gethsémani, il a ressenti frayeur et angoisse, tristesse et abandon. "Sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang", mais il priait. Il souhaitait éviter cette souffrance ; cependant dans sa prière, il demandait à son Père de l'aider et de lui donner la force de faire la volonté de Dieu. Il ne s'est pas révolté, il a compris qu'on ne peut échapper à la condition humaine. Jésus a voulu rester en compagnie de ses apôtres et partager le trop plein de sa souffrance. L'exemple de Jean-Marie et de Félicité Jean-Marie de la Mennais avait une devise "Dieu seul" et il la respectait. Faire la volonté de Dieu était son objectif dans les épreuves. Mais il n'est pas le seul à avoir souffert, Félicité, son frère, a connu lui aussi l'épreuve. Félicité était un prophète pour son temps. Mais comme tous les pro- phètes de l'Ancien Testament, il n'a pas été reconnu de son vivant. Il faudra attendre Vatican II pour que plusieurs de ses idées soient mis en application. L'exemple de Frères et d'associé(e)s Accepter la souffrance ou l'épreuve, y trouver un sens. Comprendre la situation qui nous arrive. Nous inspirer de Jésus… Déjà plusieurs d'entre nous ont cette attitude. Mais ce que je remarque chez les Frères, c'est qu'en plus, ils demeurent joyeux et gardent le sourire. Merci à tous ceux et celles qui témoignent de l'espérance chrétienne et de la joie du Ressuscité. Oui, la vieillesse est une vocation. ◄ André Couture pour la famille mennaisienne de St-Romuald Même si la pauvreté envahissait tout l’espace physique et intime de son être, elle offrait volontiers ses services et partageait le peu qu’elle avait. Une caresse, un mot doux suffisait pour allumer son regard du plus beau des sourires! Rita, femme de peu de mots, était entièrement abandonnée à la Providence. Lorsque que je l’ai vue la dernière fois, il ne subsistait presque rien de sa personne. Je savais que son cœur avait accompli tout son travail et que sa mission prenait fin. À Dieu! Monique Loranger Volume 13, Page 3 Mme Laurette Deschênes (1919-2015) A u CSSS de l`Énergie de Shawinigan-Sud, le 24 mars 2015, est décédée à l`âge de 95 ans, Mme Laurette Bourassa, épouse de feu Edmond Deschênes, demeurant à Shawinigan. Mme Laurette Deschênes connut l’Association des Laïques mennaisiens par l’entremise de son fils, feu Robert Deschênes, Frères de l’Instruction chrétienne. Elle prit un premier engagement comme associée le 27 février 1993 dans la chapelle de la Maison St-Joseph à Pointe-du-Lac. Les témoins officiels de son engagement étaient Mme Madeleine Dorais et les FF. Gabriel Gélinas, Alfred Larivée et Jean Lemay. engagement comme associée jusqu’en 2013. Plus jeune, Mme Deschênes avait été membre de l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Aféas) et avait fait du bénévolat auprès des malades comme « auxiliaire ». Mme Deschênes disait d’ellemême : « Mes talents sont très simples, mais si je peux rendre service, je le ferai avec plaisir. Je désire m’unir aux membres associés de la communauté par le partage et la prière. » Mme Deschènes était mère de famille de trois garçons et de trois filles, et grand-mère de 15 petits-enfants et de 21 arrière-petits-enfants. ◄ Ces dernières années, retenue en résidence par la maladie, Mme Deschênes a tout de même renouvelé son Hommage à Mme Rita Duhamel Texte de madame Denise Bonneau Rita est devenue membre associée en même temps que moi en 2005. Rita était une personne humble et effacée. Un peu timide, elle ne s’imposait pas. Elle était présente à toutes les réunions mais elle parlait peu. Elle était très charitable. Malgré son âge et sa santé défaillante, elle ne cessait pas d’aider sa sœur, même jusqu'à épuisement. Je garde un bon souvenir de Rita et que le Seigneur l’accueille dans son Royaume, là où elle trouvera le GRAND AMOUR. Texte de madame Jeannine Jutras Ce qui me restera de toi Rita, c’est ton courage. Bien sûr, tu vas nous manquer. C’était réconfortant de faire les commissions ensemble, de partager des repas et du rire. Ta vie était devenue encore plus pénible. Maintenant ce n’est que du bonheur. Adieu, Rita! Texte des frères de Bedford Rita était une personne réservée mais elle ne manquait aucune occasion de sortir avec des amis. Lorsqu’elle était à la maison, ses chats lui tenaient compagnie. C’était une femme discrète, de service et très dévouée dans la communauté paroissiale et civile. Grâce à F. Arthur Aubry, fondateur des membres associés-es de Philipsburg, Frère qu’elle appréciait beaucoup, Rita s’est sentie valorisée et appréciée. Un jour, on a appris qu’elle était hospitalisée à la suite d’un ACV, paralysée d’un côté avec difficulté d’élocution. Ayant refusé la physiothérapie, elle s’est retrouvée au Manoir de Philipsburg d’où elle n’est jamais ressortie. Paisiblement, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans, Rita nous a quittés. Que son âme repose dans la paix du Christ! ◄ Mme Laurette Deschênes Page 4 Le Trait d’Union Le charisme "L'ÉCOLE" et les Associés de Sept-Îles L Cette pédagogie issue jadis de l'école, peut fort bien, aujourd'hui, être appliquée en dehors de l'école. Tout vécu du charisme mennaisien a grand intérêt à s'en enrichir. C'est pourquoi, pour nous Canadiens, cette pédagogie mennaisienne n'entrave aucunement l'essence de notre charisme et la façon dont nous l'adaptons aux réalités de notre milieu et de nos capacités humaines. Quelle évolution depuis les orphelines de Saint-Brieuc et la mission de Tahiti! Que ferait JeanMarie aujourd'hui… lui le porteur du charisme ? e ressourcement de cette année (2014-15) proposé pour les membres associés dans le cadre de la 4e réunion (cahier no. 4) : La pédagogie mennaisienne, m'incite à écrire cet article, car il y a un danger à éviter dans l'application de cette pédagogie pour ne pas indisposer certaines personnes. Pour nous au Québec, insister pour faire de «l'école», comme le font certains documents officiels de la congrégation, un élément sine qua non du charisme mennaisien, peut irriter. J'ai été surpris et émerveillé de constater une approche tout autre dans les interventions des membres associés de Sept-Îles lors de ce ressourcement. Ils ont saisi que cette pédagogie ne conduit pas nécessairement à l'obligation de l'école comme élément du charisme, mais est aussi une réelle richesse qui vitalise notre action apostolique en dehors de l'école. Découverte d'un beau modèle d'attitudes à posséder, et découverte aussi du génie de Jean-Marie de s'adapter à toutes les situations. En effet les responsabilités diverses de Jean-Marie l'ont conduit à une pédagogie particulière où « l'école » est une famille, un hôpital, un temple; où « l'enseignant » est un ange, un pasteur dont l'action éducative est un ministère et où il faut aller vers « l'enfant » et tellement l'aimer. En résumé une pédagogie d'où ressort : aller vers les pauvres de toutes sortes, avec zèle, compassion, tendresse, amour, afin de les guider, protéger, instruire, dans un abandon total en la Providence. Cette pédagogie issue jadis de l'école, peut fort bien, aujourd'hui, être appliquée en dehors de l'école. Tout vécu du charisme mennaisien a grand intérêt à s'en enrichir. C'est pourquoi, pour nous Canadiens, cette pédagogie mennaisienne n'entrave aucunement l'essence de notre cha- risme et la façon dont nous l'adaptons aux réalités de notre milieu et de nos capacités humaines. Quelle évolution depuis les orphelines de Saint-Brieuc et la mission de Tahiti! Que ferait Jean-Marie aujourd'hui… lui le porteur du charisme ? Notre besoin de valeurs chrétiennes semble quelque peu identique à celui de la France révolutionnaire de 1800. Ce qui est certain, c'est que l'élément de base du charisme existe toujours: Faire connaître et aimer Jésus Christ. Et les jeunes ne manquent pas. Il y en a beaucoup dans chaque paroisse (baptême, première communion, confirmation…). De plus avec le vieillissement, une autre variété de «jeunes» est apparue. Dieu demanderait-il à nos associé-és de s'ouvrir à cette variété ? Ainsi à Sept-Îles, Léona et Hector, en plus de s'occuper journellement de leurs petits-enfants, animent une équipe de bénévoles à l'hôpital dont plusieurs membres associés font partie. Jean-Marie vrai modèle et génie d'adaptation! Et nous ? Quelle forme prendra le charisme mennaisien pour les associés canadiens ? Pour nous, comment le définir concrètement ? Esprit Saint, donne-nous cette grâce d'adaptation. ◄ F. Jean-Claude Ruest Hélène Gilbert Réginald Alice Volume 13, Page 5 Formation RETRAITE ET SESSION « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. » (Jean 3,16) Retraite Tel était le thème de la retraite FIC de mars dernier, proposé sous forme de Lectio Divina. Mgr Roger Ébacher nous rendait accessibles les textes de saint Jean afin de pouvoir y déceler les lignes de force qui nous touchent personnellement et de les méditer, pour ensuite y aller de notre propre « oratio » où l’on répond à Dieu dans la prière, où l’on apprend à développer la prière avec Lui. « Prenez le temps de "mâcher" de "ruminer" la Parole, de la laisser pénétrer dans le silence intérieur », nous enseignait notre prédicateur. « Elle est vivante la Parole. » « Que cherchez-vous? » nous dit saint Jean? « Que veux-tu, quels sont tes désirs profonds? » traduisait le prédicateur. L'Évangile de saint Jean nous ouvre à la maturité chrétienne, nous invite à développer une attitude filiale avec le Père, une attitude d’amitié avec Jésus… moi en Lui et Lui en moi. La foi passe essentiellement par Jésus parce que personne n'a jamais vu Dieu. Sans Jésus, on ne peut pas connaître Dieu comme Père. Lui seul peut nous le faire connaître, par une relation de « tu » à « je » qui nous mène à cette nouvelle « naissance d'en haut », cette expérience de fils et filles de Dieu. « Naître d’en-haut! » Nous reconnaissons le récit de Nicodème, me direzvous! Vous êtes des êtres nouveaux aujourd'hui, différents d'hier. Nicodème est venu rencontrer Jésus de nuit par peur de l'opinion de ses semblables... Avons-nous expérimenté la peur de Nicodème? Avons-nous reconnu combien ce sentiment étouffe l'enfant de Dieu en nous? Quant à la Samaritaine, Jésus reconnaît en elle une âme de désir. Il l’appelle au dépassement: « Si tu connaissais le don de Dieu. » Il la dirige à la connaissance affectueuse à partir de l'expérience, par la relation personnelle. Il l'amène à faire la vérité dans son cœur... À notre tour, avons-nous le courage de nous laisser interpeller par notre propre vérité? Quelles sont les peurs qui nous empêchent de laisser Dieu sonder nos reins et nos cœurs? Notre âme a-t-elle soif de Lui? La mission de Jésus passe par le scandale de la croix. « Il faut que le Fils de l'homme soit élevé sur la croix ». Jésus y consent de tout son être parce qu'il reconnaît que la coupe est un don du Père. Est-ce la façon dont nous reconnaissons notre propre souffrance? Voilà notre véritable identité de chrétien(ne): on ne sait pas qui on est si on ne consent pas à la croix. Le véritable lieu du chrétien est au pied de la croix, avec Marie, mère de l'Église! ►►►► La prière filiale est le chemin de notre identité et de notre mission. Pour Mgr Ébacher, c’est une « chaine d'or ». Tout part du cœur de Dieu. Dieu a tant aimé le monde... Son Mgr Roger Ébacher La prière filiale est le chemin de notre identité et de notre mission. Pour Mgr Ébacher, c’est une « chaine d'or ». Tout part du cœur de Dieu. Dieu a tant aimé le monde... Son amour coule dans le cœur de Jésus, puis, par l’Esprit, il est versé en nous qui le répandons sur les autres. Page 6 Le Trait d’Union amour coule dans le cœur de Jésus, puis, par l’Esprit, il est versé en nous qui le répandons sur les autres. Faisons confiance à Jésus, à la Parole, à l'Esprit et à l'amour du Père et nous deviendrons des adorateurs en esprit et en vérité et de véritables missionnaires de Jésus Christ. Session Certains d'entre nous ont reconnu une invitation personnelle à approfondir « le don de Dieu », en s'inscrivant à une session animée par F. Marcellin Perron. Une expérience d'identité de l'être que nous sommes aux yeux de Dieu... Quel beau complément à cette retraite! Reconnaître la sensibilité spéciale et personnelle que Dieu m'a donnée pour connaître ses entrailles, la façon dont il veut que je le rencontre dans mon histoire. Me laisser interpeller par l'inattendu de Dieu, afin d'y découvrir ce qui fait l'unité de ma vie. Voilà ce que j'ai découvert par l'effer- vescence de la Source qui m'habite. Je sens maintenant ma mission plus authentique, mes choix de vie mieux adaptés à mon identité... Je remercie sincèrement les FIC de m'avoir permis de vivre de telles expériences. Je rends grâce à Dieu pour les disciples-missionnaires que vous êtes! Grâce à vous, à F. Marcellin et aux participants qui ont accepté de témoigner de leur expérience de Dieu, j'ai pu découvrir de nouveaux parfums qui émanent de Jésus, et expérimenter à nouveau combien il est Chemin, Vérité et Vie! ◄ Michèle Hétu Formation SESSION SUR L’ÊTRE C F. Marcellin Perron, animateur de la session ’était là le titre de cette rencontre qu’un groupe de 16 personnes (6 femmes et 10 hommes) ont vécue durant la fin de semaine des 20 - 22 mars dernier, au Centre de Renouveau spirituel des Dames Ursulines, à Loretteville. L’objectif de cette expérience de groupe : mieux connaître son nom ou plutôt le nom par lequel Dieu nous connaît. L’animateur et maître d’œuvre de ce week-end, que je qualifierais de moitié renouveau psychologique et moitié renouveau spirituel, était le F. Marcellin Perron de Dolbeau-Mistassini. Et le sujet traité était l’ÊTRE que nous sommes, la découverte du MOI profond dans une réflexion et des échanges d’une grande sincérité et authenticité. Une relecture vraie de notre histoire personnelle devant Dieu et l’écoute répétée d’un chant-thème permettent cette découverte : Je t’ai appelé par ton NOM Tu comptes beaucoup à mes yeux, Tu es précieux pour moi Car je t’aime. « Mais, quel est MON NOM ? » En trouvant mon nom, je trouve le sens de ma vie. Découvrir mon nom, c’est faire l’unité de ma vie; mon nom, c’est le chemin de rencontre avec l’autre; mon nom, c’est mon ÊTRE. Mais, COMMENT trouver mon nom ? Regarder dans ma vie ce à quoi je suis le plus sensible ; vérifier ce que mon entourage remarque en moi de spécial. Quels ont été mes succès et mes échecs répétés? Qui sont les modèles qui m’attirent? Lire la parole de Dieu et demander à Dieu de me parler… de me Volume 13, dire « qui je suis ». En y pensant bien, un substantif peut remplacer le sentiment général que nous ressentons à la suite de toutes ces expériences passées. Ce pourrait être: Accueil, Amabilité, Calme, Confiance, Courage, Dépassement, Fermeté, Joie. Voilà quelques-uns de ces substantifs qui peuvent décrire qui nous sommes. Si le substantif décrit bien mon ÊTRE, le verbe qui correspond à ce qualificatif pourrait être ma MISSION. Et savoir ÉCOUTER l’autre : marcher à son pas, s’arrêter avec lui, repartir avec lui. Se sensibiliser à l’écoute de l’autre; essayer de suivre avec lui / elle le parcours qui lui a permis de découvrir Dieu dans ma vie et de lui faire confiance… - C’est grâce à cette fin de semaine que j’ai fait mes premiers pas vers moi-même. – L’aspect religieux s’absentait de ma vie… il est revenu ! Permettez un mot d’évaluation personnelle. L’animateur de cette fin de semaine, Marcellin, a été un vrai FIC, complet dans sa présentation, sérieux et épanoui. Il a su nous communiquer une bonne dose de psychologie humaine, une bonne connaissance de l’ÊTRE et surtout une bonne dimension chrétienne par des recours fréquents à la prière. MERCI. ◄ Florent Tremblay Commentaires écrits: Je suis content de m’être donné ce temps pour approfondir ce que je suis par la démarche du nom. Cela m’invite à me centrer plus sur l’être que le faire. Et dans mon faire, agir selon mon être. La relecture de mon histoire avec la découverte de mon nom m’a apaisé et a fortifié ma confiance en moi. (CL) SON nom : les événements de son histoire, sa profession, ses passe-temps, ses désirs et ses rêves. Observer les intentions de Dieu dans sa vie. Reconnaître le nom qui lui donne vie… C’est ainsi que s’est passée la soirée du samedi à échanger en groupe sur ce que chacun avait trouvé pour déterminer son NOM. L’eucharistie du dimanche matin célébrait la découverte de son NOM, pour mieux connaître son ÊTRE, pour être conscient de sa MISSION. Des commentaires entendus : - J’avais des blocages qui m’empêchaient de me réaliser pleinement. Cette fin de semaine fut pour moi une renaissance. – Cette fin de semaine m’a permis de m’ouvrir à moi-même et aux autres et de reprendre confiance en moi. – Je me suis aussi permis d’accueillir Toutes les personnes présentes parlaient avec leur être, avec le cœur. J’ai découvert la beauté de chaque personne et je ne les regarderai plus de la même façon. Chaque fin de semaine ainsi vécue me permet d’ouvrir davantage les yeux et les oreilles de mon cœur, et j’en remercie Dieu. (SD) Page 7 Félicitations à M. Florent Tremblay, Associé de l’équipe de La Prairie, à l’occasion de la publication de son 35e ouvrage en quatre volumes, intitulé: Dictionnaire des racines de la langue française d’après le dictionnaire de l’Académie Françoise dédié au Roy Louis XIV, 1694. J’ai découvert que la complémentarité entre les FIC et l’équipe de Dolbeau a permis une bonne dynamique et d’excellents témoignages et échanges. Ce qui m’a surtout touché c’est l’ouverture de toutes les personnes de tous âges, le non -jugement. J’ai « découvert » des personnes que je « connais » depuis plus de 30 ans. Ça fait longtemps que je voulais vivre cette session avec Marcellin et je suis très heureux que ce soit la session sur l’ÊTRE et mon nom. (RG) Page 8 Le Trait d’Union SÉJOUR MENNAISIEN AU JAPON B L’ambiance silencieuse et respectueuse de l’assistance dans le grand auditorium tout rempli a permis l’intériorité nécessaire à la prière bien que les catholiques ne formaient qu’une minorité : chants et service par des élèves, ils savent ‘faire’. ien accueillis à l’aéroport par les FF. Guy Morissette et Marcel Villemure, et surprise! par deux japonaises venues chez nous l’été dernier, nous avons partagé notre premier souper en terre nippone en présence de deux cuisinières également venues chez nous à Trois-Rivières au mois d’août. hommage a été rendu aux principaux acteurs de l’édification de l’école : des anciens qui y ont mis tout leur savoir et leur cœur. Une visite des lieux et un repas à la grande cafétéria ont ravi les participants. C’était le jour commémoratif du Sans tarder, nous avons adopté l’horaire journalier des Frères de Yokohama. Lever à 5½ heures à temps pour l’office suivi de la messe. Avant le souper, réunion des cœurs pour l’office et le partage des intentions. Le dimanche, nous partions en silence pour la messe en japonais à la cathédrale. Arrivés à temps pour la cérémonie de la bénédiction de la nouvelle école des Frères à Yokohama, nous avons participé à la célébration de la messe présidée par l’évêque de la cathédrale de Yamate. L’ambiance silencieuse et respectueuse de l’assistance dans le grand auditorium tout rempli a permis l’intériorité nécessaire à la prière bien que les catholiques ne formaient qu’une minorité : chants et service par des élèves, ils savent ‘faire’. Après la bénédiction de l’école, un patron de l’école : la Saint-FrançoisXavier. Les deux cloches de l’édifice qui sonnent à 12 heures et à 17 heures sont baptisées des noms du fondateur de la mission : Francis Poitras, et de celui du fondateur de l’école : Bruno Caron. À la chapelle, une pièce d’orgue a été jouée sur l’instrument fabriqué par un gradué de l’école. Un triduum de concerts donnés en trois jours consécutifs par un élève jadis de l’école a ravi toute l’assistance. L’artiste à la voix chaude et sympathique nous a fait ressentir le lyrisme et la poésie des chansons. Nous avons participé aux décorations de la résidence des Frères pour Noël, avons assisté à la messe de minuit à l’école catholique Futaba des filles et partagé les agapes fraternelles qui réunissaient les associés mennaisiens et les Frères. C’était joyeux et le langage du cœur compensait pour les mots inconnus de part et d’autre. En ce temps de Noël, un souper de reconnaissance pour les trois employés de la communauté de Yoko- Volume 13, hama nous a réunis avec les Frères dans un restaurant de la ville. Nous avions aussi la chance de côtoyer le supérieur général de la Congrégation, F. Yannick Houssay, homme d’une grande simplicité, très affable. Nous avons assisté avec la communauté de St-Mary’s à Tokyo à un concert donné par les élèves. Une autre occasion d’aller à St-Mary’s a été de souligner l’anniversaire de naissance de F. Joseph. À un autre moment, nous avons assisté à un exposé donné en anglais par F. Thomas comme stimulant spirituel à un groupe d’étudiants impliqués bénévolement dans des activités sociales et caritatives (comme une collaboration auprès de jeunes aux Philippines). Page 9 nelle et de bon conseil. Quand le séjour touche à son terme, on ne part pas sans avoir été enrichis d’une expérience sans prix. On ne peut que se sentir davantage mennaisien(ne). À tout ce monde, nous devons de sincères remerciements. ◄ Monique Villemure avec Normand Gélinas N.B. Ce n’était pas la première visite du couple Gélinas-Villemure au pays du soleil levant. Marcel Villemure et Monique sont frère et sœur tandis que Normand a enseigné plusieurs années au Japon. À la Maternelle, ils sont merveilleux à voir ces chers bouts de femmes et d’hommes de 3, 4, 5 ans ! Ils ont l’occasion de s’épanouir dans ce milieu où tout est fait avec douceur, bonté, respect, compréhension et grande ouverture sur le monde. Normand a réussi à amener trois Japonaises à se régaler de pâté ‘chinois’. Il a aussi ‘enseigné’ aux cuisinières comment confectionner du bonbon-patate et il a fait des galettes avec de la farine de sarrasin apportée de chez nous. C’est tout juste s’il n’a pas été reçu ‘cordon bleu’. Le lavage de la vaisselle du soir et du matin lui vaut aussi une note excellente. L’école Sayori, la Maternelle, a fait peau neuve et F. Guy est fier de signaler les aménagements qui y ont été réalisés. Il s’y dévoue avec tant de cœur. Ils sont merveilleux à voir ces chers bouts de femmes et d’hommes de 3, 4, 5 ans ! Ils ont l’occasion de s’épanouir dans ce milieu où tout est fait avec douceur, bonté, respect, compréhension et grande ouverture sur le monde. Une visite privée au cimetière catholique de Yamate nous a permis d’aller prier pour ‘nos’ compatriotes qui ont achevé leur vie en ce pays qu’ils ont aimé. Nous avons aussi pensé à Madame Tochigi, membre associée mennaisienne qui, tout en ayant été cuisinière plusieurs années pour les Frères à Yokohama, leur a été sincèrement dévouée et, je crois, mater- FÉLICITATIONS! M . Bernard Vaillancourt, ami des FIC, écrit : « Félicitations pour le statut officiel de l'association et bravo à tous ceux qui ont travaillé avec cœur à mettre en place cette association. » Bernard M. Florent Tremblay écrit : « BRAVO et FÉLICITATIONS pour l'objectif atteint: Une Association de Laïques en union avec les Frères. Cette deuxième moitié de phrase me semble essentielle. Je me réjouis du travail accompli. » Florent Page 10 Le Trait d’Union Shédiac Famille mennaisienne d’Acadie L Linda et André FÉLICITATIONS! André se joint à moi pour féliciter tous les gens qui ont travaillé, de près ou de loin, à créer les Statuts de notre Association. Nous nous sentons privilégiés de faire partie de cette belle et grande famille. De plus en plus, nous prenons conscience du privilège que nous avons de pouvoir partager qui nous sommes. À travers notre mission au Village des sources et nos rencontres, nous recevons de vous tous votre lumière, votre tendresse et votre accueil grandement appréciés. Ces périodes d’intériorisation, de réflexion et de partage contribuent largement à l’épanouissement et au cheminement spirituel de notre couple; une joie profonde s’installe et nous procure la paix de l’Esprit. Merci de faire partie de nos vies. e 19 février nous avions notre cinquième rencontre qui nous rejoignait particulièrement au Village des sources en Acadie puisque nous partagions sur le thème de la Pédagogie mennaisienne, le quatrième dossier. Pour rentrer dans le sujet et susciter l’intériorité, Marius a commencé par la question suivante : Pourquoi un enfant est-il si important pour toi ? Cette question nous a tout de suite plongés dans le sens profond de notre mission avec les enfants. Voici quelques réponses exprimées spontanément : Parce qu’il rejoint le vrai, le beau de l’enfant que je suis. C’est la vie qui commence, …c’est le printemps. Il me rend responsable….m’oblige à me dépasser, et j’en passe. Les passages de l’Évangile de Marc 10, 13-16 et de Matthieu 18,1-5; 10-14 ont une résonnance particulière pour le Village des sources parce que nous plaçons l’enfant au cœur de notre mission à la manière de Jean-Marie. Nous sommes là pour eux. Comme Jésus le demande, nous laissons venir à nous les enfants; nous les accueillons, nous les aimons, nous les valorisons et nous les aidons à grandir en leur offrant notre présence et notre tendresse. Cela fait écho aux enseignements de Jésus : « Et celui qui accueille un enfant, il m’accueille … Il les embrassait et les bénissait… ». Au Village, en se mettant au diapason des valeurs mennaisiennes, nous voyons, nous entendons les cris des jeunes qui souffrent et nous cherchons à les aider. « …à la re- cherche de la brebis égarée ». Nous vivons notre action éducative comme une mission, comme un sacerdoce, comme un ministère, comme pasteur… Nous nous ancrons davantage dans la perspective ecclésiale du Pape François en ouvrant nos cœurs aux besoins des enfants, là où ils sont rendus, dans leur réalité. Humblement, dans l’accueil, nous vivons notre action éducative comme une mission. Notre expérience personnelle et communautaire « nous met en mesure de trouver les façons de réveiller en ces jeunes la confiance, l’ouverture et la disposition à grandir ». C’est une joie partagée où nous sommes appelés, en lien avec les membres de notre communauté et avec l’aide de la Providence, à nous ouvrir aux autres pour rendre possible cette proximité qui devient un réel moteur de l’écoute active. Nous sommes heureux et conscients que, grâce à l’Esprit-Saint, l’émerveillement et l’émotion ont grandi au sein de notre belle famille. Nous découvrons le vrai sens du mot fraternel où l’ouverture et le partage deviennent les catalyseurs de notre grande joie de vivre. Nous sommes fiers de participer humblement à la belle mission du Village des sources. ◄ Linda Corbin Volume 13, Page 11 Dolbeau-Mistassini Reconnaître le père dans ses fils N otre rencontre du 20 février se tenait à la maison SaintJean à Dolbeau sous le thème : JEAN-MARIE, LE FONDATEUR : La « multiplication » des disciples-missionnaires. Pour débuter notre rencontre, F. Maurice Cartier allume le cierge, symbole de lumière et d’union. Le président, Paul-Marcel Crosnier, invite la Famille, au nom du Seigneur, à se recueillir en assimilant la parole de Dieu où Jésus nous dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Cf. Mathieu 14, 13-21). Dans notre ADN spirituel, l’éducation a bien plus d’une dimension. C’est une éducation chrétienne qui s’exprime de multiples façons. Il faut être sympathique, être hommes et femmes d’action, partager l’amour, pardonner, aimer et se détacher pour aller vers l’autre et ce, à l’exemple de Jean-Marie de la Mennais. Aller se ravitailler à la source dans les enseignements de Jean-Marie de la Mennais pour propager la bonne Nouvelle, la Parole de Dieu et ainsi lui donner des ailes. Francine Venant les Frères dans le quotidien leur rappelle l’exemple du fondateur, Jean-Marie de la Mennais, leur père spirituel, un père qui vit pour les autres, pour les pauvres, toujours prêt à les soutenir, à les encourager. On reconnaît le Père de la Mennais dans ses fils, les Frères. Le pape François nous incite à sortir pour annoncer la bonne Nouvelle, annoncer l’AMOUR de DIEU par notre exemple, à avoir un cœur de pauvre qui se dépense pour l’autre. « Ce que tu vis parle plus fort que ce que tu dis. » ◄ Gervayse Simard Des Associés disent que voir vivre Venant, Marcellin, Maurice, Francine, Louis, Diane, Gilles, Jean-Guy, Noël, Robert Jean-Guy Des Associés disent que voir vivre les Frères dans le quotidien leur rappelle l’exemple du fondateur, Jean-Marie de la Mennais, leur père spirituel, un père qui vit pour les autres, pour les pauvres, toujours prêt à les soutenir, à les encourager. On reconnaît le Père de la Mennais dans ses fils, les frères. Fréquentations enrichissantes Province Jean de la Mennais 850, chemin du Sault St-Louis La Prairie QC J5R 1E1 Téléphone : 450-659-6826 Télécopie : 450-659-9812 e-mail: [email protected] R ETROUVEZ- NOUS SUR LE W EB: PROVINCEJDLM. COM Lors de sa présentation à l’Assemblée annuelle de septembre 2014, M. Louis Leduc racontait le fait suivant, omis dans le Trait d’Union d’octobre : Je dois vous raconter une anecdote tirée d'une formation clients-plus de ma compagnie Autocars Bell-Horizon. Le formateur nous demandait d'inscrire les noms de quatre personnes qui n’étaient ni de la famille ni des amis proches mais que l'on côtoyait sur une base régulière. De plus, on devait noter chacun d'eux de 1 à 10 sur leur jugement, leur humeur, leur joie de vivre, leur façon d'agir, etc. Quand le formateur a demandé qui, au total des quatre, avait plus de 30, j'ai été le seul à lever la main. Plutôt inusité, qu'il me dit, et il me demande qui sont ces quatre personnes. L'un est un confident de longue date, c'est un curé. Gérald, le second, le confident et ami de toujours de ma compagne, l'abbé Raymond. Les deux derniers animent des soirées sur la compréhension de l'évangile au quotidien et sont Frères de l'instruction chrétienne : Frère Roch et Frère Gaston. Silence total ! Identifiez l’endroit...
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