RAPPORT RAPPORT DU JURY 2014 Concours externe CAPESA et 2ème catégorie Section langues vivantes Anglais Session 2014 Président du jury : M. Daniel Charbonnier, IGEN Établi par : Mme Claude Rollet et Mme Hélène Touras, inspectrices de l'enseignement agricole novembre 2014 1. Modalités d’organisation des concours Cadre réglementaire d’organisation des concours de CAPESA et 2ème catégorie (section langues vivantes-anglais) Le présent rapport présente le concours externe de recrutement des professeurs certifiés de l’enseignement agricole et d’accès aux emplois de professeurs de 2ème catégorie des établissements d’enseignement agricole privés en section langues vivantes, spécialité anglais, organisé pour la session 2014. Ce concours est organisé en application des décrets, arrêtés et note de service suivants : Décret n°92-778 du 3 août 1992 relatif au statut particulier des professeurs certifiés de l'enseignement agricole (PCEA). Décret n° 89-406 du 20 juin 1989 relatif aux contrats liant l’État et les personnels enseignants et de documentation des établissements mentionnés à l’article L. 813-8 du code rural (art. 12 à 15). Arrêté du 9 novembre 1992, modifié, fixant les sections et les modalités d’organisation des concours d’accès à la 2ème catégorie des emplois de professeur de l’enseignement technique agricole privé prévus par l’article 12 du décret n° 89-406 du 20 juin 1989. Arrêté du 16 septembre 2013 portant modification des arrêtés relatifs aux modalités d’organisation des concours de recrutement des personnels enseignants et d’éducation relevant du ministre chargé de l’agriculture Arrêté du 23 octobre 2013 autorisant au titre de l’année 2014 l’ouverture de concours d’accès à la deuxième et à la quatrième catégorie des emplois de professeur des établissements d’enseignement agricole privés, mentionnés à l’article L. 813-8 du code rural et de la pêche maritime Arrêté du 24 octobre 2013 autorisant au titre de l'année 2014 l'ouverture de concours pour le recrutement de professeurs certifiés de l'enseignement agricole Arrêté du 11 février 2014 fixant au titre de l'année 2014 le nombre de places offertes au recrutement de professeurs certifiés de l'enseignement agricole La composition des jurys pour l’accès au corps de PCEA section langues vivantes a été fixée par arrêtés du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt en date du 10 février 2014. Le nombre de places offertes au titre de l’année 2014 au concours externe de recrutement des PCEA, section langues vivantes, anglais, a été fixé à 3 par arrêté du ministre chargé de l’agriculture en date du 11 février 2014. Le nombre de places offertes au titre de l’année 2014 au concours externe d’accès aux emplois de professeurs des établissements d’enseignement agricole privés en 2ème catégorie a été fixé à 2 en anglais par arrêté du ministre chargé de l’agriculture en date du 12 février 2014. Nature des épreuves Le contenu des épreuves du concours interne de recrutement des PCEA est défini par l’arrêté du 14 avril 2010 modifié le 16 septembre 2013. L'arrêté du 14 avril 2010 fixant les sections et les modalités d'organisation des concours du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du second degré agricole et du certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique agricole prévoit, à l’article 4, que : a) pour le concours externe de recrutement des PCEA, la première épreuve écrite d'admissibilité est une épreuve de culture disciplinaire qui vise à apprécier les connaissances des candidats dans la discipline concernée pour chaque section et, le cas échéant, option, b) pour le concours externe de recrutement des PCEA, la seconde épreuve écrite d'admissibilité permet d'apprécier les capacités du candidat à utiliser ses connaissances disciplinaires et ses facultés d'analyse sur un thème abordé dans les référentiels de l'enseignement agricole, figurant sur une liste publiée sur Internet pour chaque section et, le cas échéant, option. Il en va de même pour l'épreuve écrite d'admissibilité du concours interne, ainsi que de l'épreuve d'admissibilité du troisième concours de recrutement des PCEA. L'article 8 de ce même arrêté précise également que : « Les sujets des épreuves sont établis sur la base de programmes et de référentiels de formation de l'enseignement général, technologique et professionnel, et, le cas échéant, la liste de thèmes mentionnée au 2° de l'article 4, accessibles sur le site Internet du ministère chargé de l'agriculture ».modalités d’organisation des concours d’accès à la 2ème catégorie des emplois de professeur de l’enseignement technique agricole sont définies par l’arrêté du 9 novembre 1992 qui prévoit que ces concours sont organisés conformément aux modalités retenues pour les concours d’accès au corps des PCEA. En effet aux termes de l’article 1er de l’arrêté du 9 novembre 1992, « Les concours d’accès à la 2ème catégorie des emplois de personnels enseignants et de documentation prévus à l’article 12 du décret du 20 juin 1989 susvisé sont organisés, conformément aux modalités définies par le présent arrêté, dans les sections et options prévues par les articles 1er et 2 de l’arrêté du 14 avril 2010 fixant les sections et les modalités d’organisation des concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré agricole et du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique agricole ». L’article 3 ajoute que « l’ensemble des dispositions concernant les jurys des concours de l’arrêté mentionné à l’article 1er est applicable aux concours organisés par le présent arrêté ». Conformément à ces dispositions, étaient ouverts aussi en espagnol, à la fois un concours externe d’accès au corps des PCEA et un concours interne de 2ème catégorie. Les candidats ont passé les mêmes épreuves devant le même jury aux mêmes dates. Les candidats qui ont présenté les 2 concours internes (PCEA et 2ème catégorie) ont obtenu des notes valables pour les 2 concours. De même à l’admission ils ont fait l’objet d’une seule interrogation orale et se sont vus attribuer des notes également valables pour les 2 concours. Toutefois chaque concours a fait l’objet de délibérations distinctes à l’admissibilité et à l’admission. En fonction du nombre de postes offerts différents dans chaque concours et des barres d’admissibilité et d’admission propres à chaque concours, les notes ainsi attribuées ont pu permettre aux candidats ayant présenté les 2 concours d’être admissibles et admis dans l’un des concours ou dans les 2. La liste des thèmes au programme figure dans la note de service DGER/SDEDC/N2010-2100. Calendrier des épreuves Les épreuves écrites d’admissibilité se sont déroulées les 24 février et 25 février 2014 dans des centres d’examen répartis sur tout le territoire. Les épreuves orales d’admission ont eu lieu à Paris les 12, 13 et 14 mai 2014. Composition du jury La composition des jurys a été fixée par des arrêtés du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt en date du 10 février 2014. CAPESA ANGLAIS 2014 RAPPORT DU JURY Le CAPESA comprend deux épreuves écrites (admissibilité) et deux épreuves orales (admission). Épreuves écrites : Épreuve n°1 : Culture disciplinaire. Préparation : cinq heures. Coefficient : 2 La première épreuve d'admissibilité comporte un (ou des) sujets nécessitant un exposé structuré ou un raisonnement argumenté, mobilisant des connaissances disciplinaires dans un ou plusieurs champs. Cette épreuve donne lieu à une production écrite en langue étrangère. Elle vise à évaluer chez le candidat : - la maîtrise des savoirs et des compétences disciplinaires ; - la capacité à organiser ses connaissances ; - la qualité de l'expression écrite en langue étrangère. Indications complémentaires : il s’agit pour le candidat de rédiger un essai en langue étrangère. Sujet de la session 2014 : CULTURE DISICPLINAIRE Durée : 5 heures – Coefficient : 2 Composition en anglais. On June 7th 2013, following a series of Guardian and Washington Post reports about the National Security Agency's collection of data on millions of Verizon customers, President Barack Obama told reporters “Nobody is listening to your phone calls.” In his 14-minute response to the reporters’ questions, Barack Obama also said1: When I came into this office, I made two commitments that are more than any commitment I make: number one, to keep the American people safe; and number two, to uphold the Constitution. And that includes what I consider to be a constitutional right to privacy and an observance of civil liberties. […] You’ll remember that when I made that speech a couple of weeks ago about the need for us to shift out of a perpetual war mindset I specifically said that one of the things that we’re going to have to discuss and debate is how were we striking this balance between the need to keep the American people safe and our concerns about privacy, because there are some trade-offs involved. […] You know, I came in with a healthy skepticism about these [surveillance] programs. My team evaluated them. We scrubbed them thoroughly. We actually expanded some of the oversight, increased some of the safeguards. My assessment and my team’s assessment was that [these programs] help us prevent terrorist attacks. […] But I think it’s important to recognize that you can’t have a hundred percent security and also then have a hundred percent privacy and zero inconvenience. We’re going to have to make some choices as a society. […] 1 In the abstract, you can complain about Big Brother and how this is a potential, you know — you know, program run amok. But when you actually look at the details, then I think we’ve struck the right balance. (Transcript of Obama’s Remarks on NSA Controversy, Washington Wire, Wall Street Journal Blogs) http://blogs.wsj.com/washwire/2013/06/07/transcript-what-obama-said-on-nsa-controversy/ Also available at FNS (Federal News Service): http://www.fednews.com/ ) Discuss and comment on Barack Obama’s remarks in relation to the more general question of surveillance in the US and/or the UK. Épreuve n°2 : Étude de thème. Préparation : cinq heures. Coefficient : 2 La deuxième épreuve d'admissibilité comprend une ou plusieurs questions à partir de documents sur un ou des thèmes donnés. Elle vise plus particulièrement à évaluer chez le candidat : - la capacité à réinvestir les connaissances acquises dans les champs de la discipline (langues vivantes) ; - la capacité d'analyse et de réflexion critique sur le(s) thème(s) proposé(s). Indications complémentaires : Cette épreuve prend appui sur un dossier thématique. Dans un premier temps (rédaction en langue étrangère), le candidat est invité à présenter, analyser et mettre en relation les éléments du dossier en en dégageant la thématique. Dans un second temps (rédaction en français), le candidat est invité à proposer des pistes pour une exploitation pédagogique des documents du dossier et de leur thématique. Sujet de la session 2014 : ETUDE DE THÈME Durée : 5 heures – Coefficient : 2 Dans une première partie, rédigée en anglais, vous présenterez, analyserez et mettrez en relation les éléments du dossier, en veillant à en dégager la thématique. Dans une seconde partie, rédigée en français, vous proposerez des pistes pour une exploitation pédagogique des éléments du dossier. Premier élément du dossier : “Ice es-kating,” she said, with deliberation. Chanu smiled. “Don’t worry about it. It’s a common problem for Bengalis. Two consonants together causes a difficulty. I have conquered this issue after a long time. But you are unlikely to need these words in any case.” “I would like to learn some English,” said Nazneen. Chanu puffed his cheeks and spat the air out in a fuff. “It will come. Don’t worry about it. Where’s the need anyway?” He looked at his book and Nazneen watched the screen. “He thinks he will get the promotion because he goes to the pub with the boss. He is so stupid he doesn’t even realize there is any other way of getting promotion.” Chanu was supposed to be studying. His books were open at the table. Every so often he looked in one, or turned a page. Mostly, he talked. Pub, pub, pub. Nazneen turned the word over in her mind. Another drop of English that she knew. There were other English words that Chanu sprinkled into his conversation, other things she could say to the tattoo lady. At this moment she could not think of any. “This Wilkie—I told you about him—he has one or maybe two O levels. Every lunchtime he goes to the pub and he comes back half an hour late. Today I saw him sitting in Mr. Dalloway’s office using the phone with his feet up on the desk. The jackfruit is still on the tree but already he is oiling his mustache. No way is he going to get promoted.” Nazneen stared at the television. There was a close-up of the woman. She had sparkly bits around her eyes, like tiny sequins glued to her face. Her hair was scraped back and tied on top of her head with plastic flowers. Her chest pumped up and down as if her heart would shoot out and she smiled pure, gold joy. She must be terrified, thought Nazneen, because such things cannot be held, and must be lost. “No,” said Chanu. “I don’t have anything to fear from Wilkie. I have a degree from Dhaka University in English literature. Can Wilkie quote from Chaucer or Dickens or Hardy?” Nazneen, who feared her husband would begin one of his long quotations, stacked a final plate and went to the kitchen. He liked to quote in English and then give her a translation, phrase by phrase. And when it was translated it usually meant no more to her than it did in English, so that she did not know what to reply or even if a reply was required. She washed the dishes and rinsed them, and Chanu came and leaned against the ill-fitting cupboards and talked some more. “You see,” he said, a frequent opener although often she did not see, “it is the white underclass, like Wilkie, who are most afraid of people like me. To him, and people like him, we are the only thing standing in the way of them sliding totally to the bottom of the pile. As long as we are below them, then they are above something. If they see us rise then they are resentful because we have left our proper place. That is why you get the phenomenon of the National Front. They can play on those fears to create racial tensions, and give these people a superiority complex. The middle classes are more secure, and therefore more relaxed.” He drummed his fingers against the Formica. Nazneen took a tea towel and dried the plates. She wondered if the ice e-skating woman went home and washed and wiped. It was difficult to imagine. But there were no servants here. She would have to manage by herself. Chanu plowed on. “Wilkie is not exactly underclass. He has a job, so technically I would say no, he is not. But that is the mindset. This is what I am studying the subsection ‘Race, Ethnicity, and Identity.’ It is part of the sociology module. Of course, when I have my Open University degree then nobody can question my credentials. Although Dhaka University is one of the best in the world, these people here are by and large ignorant and know nothing of the Brontës or Thackeray.” Nazneen began to put things away. She needed to get to the cupboard that Chanu blocked with his body. He didn’t move, although she waited in front of him. Eventually she left the pans on the stove, to be put away in the morning. Monica Ali, Brick Lane, 2003 Deuxième élément du dossier : One of the Home Office's mobile vans offering help to illegal immigrants who want to leave the UK. Photograph: Rick Findler Troisième élément du dossier : ‘Go home’ campaign against illegal immigrants could go nationwide David Cameron’s spokesman says controversial scheme involving mobile vans advertising a helpline for people to leave UK is working ___________________________________________________________________________ Andrew Sparrow, political correspondent The Guardian, Monday 29 July 2013 ___________________________________________________________________________ Downing Street took the risk of escalating coalition tensions on Monday by declaring that a controversial campaign telling illegal immigrants to “go home” was working and could be extended nationwide. A day after the Liberal Democrat business secretary, Vince Cable, called the campaign “stupid and offensive”, a No 10 spokesman said David Cameron disagreed, adding that the posters and leaflets were attracting “a great deal of interest.” In a separate move, Lib Dem sources said that a Home Office plan to force visitors from certain Asian and African countries to pay a £3,000 bond before being allowed to visit the UK had not been agreed within the coalition. Reports saying the plan had been signed off prompted a particularly angry reaction from India. Immigration is one of the issues on which the two coalition parties differ most sharply and the future of the illegal immigration advertising campaign and the bond policy are likely to be the subject of further arguments in coming weeks. The campaign, which features the message: “In the UK illegally? Go home or face arrest”, has been widely criticised because the blunt “go home” message is said to be reminiscent of racist graffiti common in the 1970s. The Home Office has defended the £10,000 campaign covering six London boroughs, which involved leaflets and small posters being distributed and two advertising vans being driven around for a week. The department said it represented a constructive approach to the problem of illegal immigration. The leaflets and posters include a number for illegal immigrants to text if they want to receive free advice and support with travel documentation to help them leave the UK. On Sunday Cable condemned the campaign strongly. “It was stupid and offensive, and I think it is very unlikely that it will continue,” he said. But on Monday the prime minister’s spokesman said: “This pilot that is currently running is about targeting [illegal immigrants] and it is working.” He said Cameron believed that encouraging illegal immigrants to leave the UK voluntarily was more cost-effective than arresting them and removing them by force. The two vans carrying the posters around the London boroughs are no longer in service, but the leaflets are still in circulation. The Home Office is going to carry on monitoring responses to the text number for another three weeks. Asked if the pilot would be extended, the spokesman said: “The Home Office has said this is already working. Clearly, we will want to look at that in more detail and see how we take this forward.” The Home Office would not give details of what evidence it had to show the campaign was succeeding. But a spokesman said that, given that an enforced removal costs on average £15,000, “if one individual were to take up the voluntary return scheme, that would cover the cost of the pilot compared to the cost of an enforced return.” By comparison, a voluntary return costs on average £739, he said. No 10’s enthusiasm for the campaign failed to impress the Lib Dems, who said they continued to find the adverts distasteful. A party source said Lib Dem ministers would need a lot of persuading that the campaign was having a beneficial effect and called claims that it only cost £10,000 misleading, because the row about the campaign’s political undertones meant that it had now had as much publicity as a much more expensive advertising drive. A Number 10 claim that the “Home Office team” approved the campaign also angered the Lib Dems, who said that Jeremy Browne, the Lib Dem minister in the Home Office, had not signed it off. Angela Smith, a Labour Home Office spokeswoman, said that the adverts were “a cynical stunt and stupid politics to hide government failures on the basics”. Last week it was reported that the Home Office was going to go ahead with a plan later this year to force some visitors from India, Nigeria, Kenya, Sri Lanka, Pakistan and Bangladesh to pay a £3,000 bond for a visitor visa allowing them to stay in the UK for up to six months. As this triggered protests abroad, sources close to Nick Clegg said that the £3,000 figure had not actually been agreed. Late on Monday afternoon the Home Office also issued a statement playing down reports that the policy had been finalised. A spokesman said: “In the long run we’re interested in a system of bonds that deters overstaying and recovers costs if a foreign national has used our public services.We’re planning a pilot that focuses on overstayers and examines a couple of different ways of applying bonds. The pilot will apply to visitor visas, but if the scheme is successful we’d like to be able to apply it on an intelligence-led basis on any visa route and any country.” Earlier on Monday the Confederation of Indian Industry said it was “strongly” urging the British government to reject the £3,000 bond plan. “This scheme is not in accordance to the spirit of ‘special relationship’ that India shares with the UK. It will shun the Indian tourist from visiting the UK and also divert many others to more tourism friendly European countries,” the confederation said. Épreuves orales : Épreuve n°1 : Exercice pédagogique. Préparation : 3 heures. Exposé : 30 minutes maximum. Entretien : 30 minutes maximum. L'épreuve consiste en une leçon exposée par le candidat sur un sujet en relation avec les référentiels de formation de l'enseignement agricole et visant un niveau. Il est fourni au candidat, à titre de support, une partie de programme et des documents correspondant au thème du sujet proposé pour la leçon. Selon la discipline, l'exposé inclura la mise en œuvre d'activités pratiques liées au thème. Il sera suivi d'un entretien avec les membres du jury portant sur l'exposé réalisé et sur d'autres aspects de l'activité professionnelle d'un enseignant de langues vivantes. Une partie de cette épreuve se déroulera en langue étrangère (*). L'épreuve vise à évaluer chez le candidat : - l'utilisation des connaissances dans le cadre d'un exercice pédagogique ; - la capacité à adapter le niveau de la leçon aux élèves susceptibles de lui être confiés ; - la capacité à justifier ses choix (connaissances proposées et organisation de la leçon) - la capacité à percevoir, d'une part, les relations possibles des langues vivantes avec d'autres disciplines et, d'une façon plus générale, la place des langues vivantes dans la formation de l'élève. (*) Indications complémentaires : Première partie en langue étrangère : le candidat présente et commente les documents thématiques qui ont été soumis à sa réflexion, puis s’entretient avec le jury à la suite de sa présentation. Seconde partie en français : le candidat présente son projet de leçon puis s’entretient avec le jury. Exemple de sujet de la session 2014 : Premier élément du dossier : Japan's hunts threaten some dolphins and whales with extinction, says EIA Japan relying on out-of-date data for hunts of small cetaceans, putting some populations of whales dolphins and porpoises at risk, warns Environmental Investigation Agency theguardian.com Thursday 31 October 2013 Fishermen in the Japanese fishing town of Taiji catch up to 2,300 of Japan's annual quota of 20,000 dolphins by herding them into shallow water. Photograph: Robert Gilhooly Japan's hunts of smaller whales, dolphins and porpoises threaten some populations with extinction, an environmental group said on Thursday. Catch quotas are based on data collected as much as 20 years ago and some populations have been overhunted beyond the point of recovery, the Environmental Investigation Agency said in its report. The lucrative market in live catches for aquariums, especially in China, poses another risk, the report said. Live animals can sell for between $8,400 and $98,000, more than 10 times the $500 gained from sales of meata from a single dolphin. Japan set its catch limit for small cetaceans at 16,655 in 2013, far below the 30,000 caught annually before limits were set in 1993 but still the largest hunt in the world. Japan's Fisheries Agency would not comment on the EIA report because it has not seen it. Japan defends its coastal whaling as a longstanding tradition, source of livelihood and as necessary for scientific research. The London-based independent conservation group said Japan is failing to observe its stated goal of sustainability and urged the country to phase out the hunts over the next decade. "The government has a responsibility to restore and maintain cetacean species at their former levels," said Jennifer Lonsdale, a founding director of the EIA. The small cetaceans are among a number of species facing severe declines in Japan. They include Japanese eels, a delicacy usually served roasted with a savoury sauce over rice, and torafugu, or puffer fish. The status of each species varies, depending on its range and hunting practices. Catch limits for Dall's porpoises are 4.7-4.8 times higher than the safe threshold, the report said. For the striped dolphin, once the mainstay of the industry but now endangered and disappearing from some areas, catches have dropped from over 1,800 in the 1980s to about 100. That is still four times the sustainable limit, the report said. It urged that the government update its data on the abundance of it and other species and stop transferring quotas from already overfished areas to areas that exceed their quotas. Under a 1946 treaty regulating whaling, nations can grant permits to kill whales for scientific research. In July, Japan defended its annual harpooning of hundreds of whales in the icy seas around Antarctica, insisting the hunt is legal because it gathers valuable scientific data that could pave the way to a resumption of sustainable whaling in the future. Australia has appealed to the international court of justice to have the whaling outlawed. Deuxième élément du dossier : deux photographies. Troisième élément du dossier : il s'agissait du document vidéo "Why whale meat is popular in Japan" www.youtube.com/watch?v=bCdOyI5DRG8 Épreuve n°2 : Épreuve professionnelle. Préparation : 1 heure. Exposé : 15 minutes maximum. Entretien : 30 minutes maximum. La deuxième épreuve orale d'admission, telle que précisée à l'article 5 et à l'annexe I, vise à apprécier la motivation des candidats et leur aptitude à exercer le métier d'enseignant et notamment la connaissance des missions de l'enseignement agricole mentionnées à l'article L. 811-1 du code rural. Il sera également apprécié leur connaissance du système éducatif ainsi que les valeurs et exigences du service public. Pour chaque section et, le cas échéant, option, la deuxième épreuve orale d'admission est une épreuve professionnelle. Elle se compose : 1° d'un exposé en deux parties au cours duquel le candidat présente : - dans une première partie, son analyse d'une question tirée au sort (préparation : une heure), en s'appuyant sur un ou plusieurs documents portant sur le thème de l'éducation et de l'enseignement agricole ; - dans une seconde, son projet professionnel et ses motivations. L'exposé est d'une durée totale de 15 minutes, la première partie ne pouvant excéder 10 minutes. 2° d'un entretien avec le jury d'une durée de 30 minutes. Cette épreuve permet de vérifier que le candidat possède les connaissances, aptitudes et compétences requises, telles que précisées à l'annexe III : - aptitude à communiquer ; - ouverture culturelle et qualité de leur réflexion ; - connaissances des valeurs et exigences du service public et faculté d'agir en fonctionnaire de l'État de façon éthique et responsable ; - intérêt pour le métier d'enseignant et aptitude à se projeter dans l'exercice du métier ; - connaissance de l'enseignement agricole, de son environnement, des différents publics et partenaires. Exemple de sujet de la session 2014 : "Quelles sont les dimensions et les limites de l’autonomie pédagogique d’un professeur ?"
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