CINQUIÈME ANNÉE — N° 20. BULLETIN MUNICIPAL 134 Le Numéro : .""> Centimes. RÉPUBLIQUE 15 DÉCEMBRE 1901 FRANÇAISE LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ MONT-DE-PIÉTÉ DE TOULOUSE (MAGASINS) BULLETIN MUNICIPAL SITUATION MENSUELLE (NOVEMBRE 1901) DE LA VILLE DE TOULOUSE SOMMAIRE ENTREE I. ENGAGEMENTS EFFECTIFS SOMMES ARTICLES 6.925 181.918 6.448 1.33.011 RENOUVELLEMENTS ARTICLES 4.760 . 5.036 ARTICLES 154.632 1 1 16.0.430 . )) 276 • » » SOMMES » 48.9.07 DIFFÉRENCE { TOTAUX ■ SOMMES 685 336.530 .11.486 293.. 441 199 • : ■ » ■ - - DÉGAGEMENTS i DIFFÉRENCE 1 en plus. . en moins. RENOUVELLEMENTS SOMMES ARTICLES SOMMES ARTICLES 5.189 143.544 4.760 154.632 5.079 108.141 5.038 160.430 110 » 35.403 VENTES ARTICLES 5.798 276 TOTAUX SOMMES ARTICLES 978 14.058 10.927 312.234 1.223 20.379 11.340 288.953 245 6.321 . •")>'« » » » II. — Conseil Municipal. Séance du Vendredi 0 Décembre 1901. I. — ACTES ADMINISTRATIFS Acquisition et vente de terrains. SORTIE • Acquisition et vente de terrains. — Enquêtes et informations. — Recensement des chevaux, juments, etc. — Recensement des pigeons voyageurs. 43.109 »': 5.798 ' — Actes Administratifs. SOMMES • 23.281, » 413 4 décembre 1901. — Quittance de la somme de 8,373 fr. 80 c, représentant le paiement, ainsi que les intérêts, d'une partie d'immeuble' ayant appartenu à M. Bertrand Criq, située quartier Saint-Aubin, nécessaire pour l'agrandissement de l'école maternelle Saint-Aubin. 5 décembre 1901. — Quittance de la somme de 240 fr., représentant le paiement de l'indemnité allouée par le jury à 'M. Adrien Sage, pour deux parcelles de terrain, situées à SaintSimon, nécessaires pour l'ouverture du chemin vicinal, n° 88. Recenseme t des chevaux et des voilures attelées. En exécution de la loi sur les réquisitions militaires, déclarer à la Mairie, avant le l01'janvier prochain, tous les chevaux, juments, mulets ou mules de tout âge, sans aucune distinction, ni exclusipn, même ceux qui ont été déjà réformés aux classements antérieurs et en indiquer l'âge et le signalement. ; déclarer également les voitures attelées : camions, fourgons, charrettes suspendues ou non suspendues, autres que celles affectées exclusivement au transport des personnes. Les propriétaires n'ont pas à attendre d'autre convocation que celle qui résulte de l'avis publié par M. le Préfet le 28 octobre dernier et du présent avertissement. Ceux qui négligeraient de faire les déclarations prescrites sont passibles d'une amende de 25 fr. à 1,000 fr., et ceux qui feraient sciemment de fausses déclarations seront frappés d'une amende de 50 fr. à 2,000 fr. Les déclarations sont reçues au Capitole (dmo bureau), de 10 heures à 4 heures, tous les jours, excepté les dimanches et jours de fête. Comme précédemment, le recensement dont il -s'agit est une mesure d'intérêt général qui n'apporte aucune rectriction au droit de propriété ni de transaction des animaux. (Affiche du S décembre 1901). Enquêtes et informations. A.u 3Q Novembre ' 'OPÉRATIONS D'ENTRÉE ARTICLES Situation au 31 octobre Mois de novembre 1901 Au 30 novembre 1901. Au 30 novembre 1900. en plus.. DIFFÉRENCE en moins. 1901. ■ SOMMES STOCK ARTICLES SOMMES 116.813 3.120.527 114.224 3.188.796 11.685 336.550 758 24.316 TOTAUX., '128.498 3.457.077 114.982 3.213.112 TOTAUX.. 124.648 3.279.380 112.987 3.108.801 177.697 1.995 104.311 1901.. 3.85'0 » Conformément à un arrêté de M. le préfot du département de la Haute-Garonne, en date du 29 novembre 1901, une enquête est ouverte sur le projet de création d'une voie d'accès au pont sur la Garonne, aux Amidonniers, et de suppression de la rue Manuel. Le projet ci-dessus visé, avec les pièces à l'appui, sera déposé à la Mairie, 2me bureau, du 9 décembre 1901 jusqu'au 25 décembre 1901, inclusivement, pour que les habitants puissent en prendre connaissance tous les jours, de une heure à quatre heures du soir. A l'expiration de co délai, M. Ferras, professeur au lycée de Toulouse, nommé commissaire-enquêteur à cet effet par M. le préfet, recevra à la Mairie pendant trois jours, savoir : les 20, 27 et 28 décembre, de une heure à qua.tre heures du soir, les observations qui pourront être faites sur le dit projet. (Affiche du 6 décembre I90i). Recensement des pigeons voyageurs. Alix ternies de la loi et du décret du 22 juillet 1896 et de la circulaire du Ministre de l'intérieur en date du 26 novembre 1901, les éleveurs isolés ou les Sociétés colombophiles sont tenus de déclarer à la Mairie, avant le 1er janvier prochain, le nombre de leurs colombiers, le nombre de pigeons voyageurs qui y sont élevés et de faire connaître les directions dans lesquelles ils sont entraînés. Ces déclarations seront reçues au bureau militaire, tous les jours, de 10 heures du matin à 4 heures du soir (les dimanches et jours de fête exceptés). (Affiche du 1b décembre 1901). II. CONSEIL MUNICIPAL Session extraordinaire. Séance du Vendredi 6 Décembre 1901. Présents : M. SERRES, MM. maire, président; TRANIER, JUPPONT, FEUGA, MARROT, DEREIX, GARAUD, BllvEMER, SARRADTE, ALIBERT, ASTRE, BARRÂT, ROUQUIER, DELTIL, CAMPA, DENJEAN, DUPAU, PAILLAC, DE SÉRÉ, PHILIPPE, Rouen, DENUC, BERTRAND, FABRE, BACALERIE , VOISIN, BRANQUE, SUIS, ROQUES, CESSES* RAYNAUD 1AUD, secrétaire. Absents : MM. CAZAL, DUKFAUD, DU■PUIS, FÉRAL. Instance Richard Fages. Règlement. M. LE MAIRE. — Suivant arrêté du 26 novembre dernier, le Conseil de préfecture de la Haute-Garonne a condamné la Ville de Toulouse à payer à la dame Richard Fages un» somme de 2,769 fr. 45 c, à raison des dommages par elle éprouvés à suite de la chute d'une pierre qui s'est détachée de là façade du Capitole, les frais d'expertisés liquidés à 462 fr. 75 c. ensemble les entiers dépens. Il échet d'exécuter cette décision et de voter à cet effet un crédit suffisant. J'ai l'honneur de vous proposer de voter un crédit de 3,652 fr. 00 c, à prélever sur les fonds libres de l'exercice courant, pour permettre à l'Administration d'assurer l'exécution de cette décision en capital, frais et honoraires de toute nature. Adopté. Assurance contre l'incendie des immeubles communaux. Avenant. M. LE MAIRE. — J'ai l'honneur de vous soumettre un avenant proposé par les dix-sept compagnies qui ont assuré les immeubles de la Ville et relatif notamment aux groupes scolaires de Lardenne, Saint-Simon et Lafourguette. M. l'Ingénieur-directeur des Iravaux communaux estime que cet avenant sauvegarde les intérêts de la Ville. J'ai l'honneur de vous proposer de m'autoriser à signer cet avenant. Le Conseil autorise. / 130 Eglise Saint-Aubin. Instance Resséjac. Avis. M. LE MAIRE. — Suivant délibération, en' date du 21 juillet dernier, le Conseil de fabrique de l'église Saint-Aubin a décidé de.défendre à l'action que lui a intentée M. Resséjac devant le Conseil de Préfecture, pour faire condamner cet établissement h lui payer une somme de dix mille francs, à titre de dommages, à lui restituer divers plans exposés dans la dite église, le tout avec dépens. Par lettre, en date du 29 novembre dernier, M. le Préfet m'a communiqué le dossier produit par la fabrique de cette église, à l'effet d'être autorisée à défendre à la dite action, en me priant de le soumettre à votre avis, conformément à l'article 70 de la loi du 5 avril 1884. ' Ce dossier ne révèle aucun obstacle de nature à faire refuser à la fabrique l'autorisation qu'elle sollicite. J'ai l'honneur de vous proposer d'émettre un avis favorable à la demande d'ester en justice, formulée par la fabrique de l'église SaintAubin. Le Conseil émet un avis favorable. Po'ice municipale montée. Mise à la ré/orme de deux chevaux. M. LE MAIRE. — M. le Commissaire central de police vient de me transmettre, avec un rapport de M. l'Inspecteur de la police municipale, un certificat de M. Lignon, vétérinaire, demandant la mise à la réforme de deux chevaux de la police municipale montée: l'un, Amoureux, est âgé de 11 ans et atteint d'emphysème pulmonaire au degré le plus élevé; l'autre, Abatleur, âgé de 18 ans, lourd sous le cavalier et atteint de la gale d'été, qui le rend impropre au service. J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien admettre à la réforme les deux chevaux Amoureux et Abatteur et de décider que la vente de ces deux chevaux, aura lieu sur la mise à prix de cent francs chacun et par voie d'adjudication publique. Le Conseil adopte. BULLETIN MUNICIPAL Par un rapport on date du 29 octobre dernier, M. l'Ingénieur-directeur des travaux communaux estime que les travaux demandés par la Ville et exécutés en dehors de ses dépendances sur la propriété do l'Etat doivent être à sa charge. J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien voter l'ouverture d'un crédit de 1,445 fr. 04 c, à prélever sur les fonds libres de l'exercice courent, pour faire face aux dépenses occasionnées par ces travaux. Le Conseil vote le crédit demandé. Muséum d'histoire naturelle. Collection Lartet. Acquisition. M. LE MAIRE. — Dans sa séance du 17 juillet dernier, la Commission technique du musée d'histoire naturelle a voté à l'unanimité l'achat, à M. Costes, de la collection Louis Lartet, moyennant le prix de 1,600 fr., payable -en deux annuités. Cotte collection comprend des séries géologiques, paléontologiques, zoologiques et ethnographiques. Les échantillons ont été recueillis, en général, dans notre région. Les autres constituent de précieux termes de comparaison. Un certain nombre de pièces sont des moulages formant une collection exceptionnelle pour la détermination des ossements fossiles et constituée par un des plus illustres naturalistes du Midi, Edouard Lartet. Celte acquisition enrichira notre musée d'une collection remarquable. Suivant acte, sous signature privée, en date du 10 septembre dernier, intervenu entre ■M. le Maire et M. Costes, ce dernier a consenti à céder à la Ville cette double collection, au prix de 1,600 fr., payable en deux annuités, à partir de son approbation et le paiement d'une somme mensuelle de 12 fr. 50 c, à litre d'indemnité d'occupation, jusqu'au moment où la Ville aura rendu libres les locaux où se trouve actuellement installée cette collection. J'ai l'honneur de vous proposer d'approuver le traité sus-viséet, pour permettre à l'Administration d'assurer son exécution, de voter un crédit de 1,700 fr., à prélever sur le crédit inscrit au budget pour le fonctionnement du musée d'histoire naturelle. BULLETIN L'Administration étant satisfaite de la façon dont ces entrepreneurs ont rempli les conditions de leur marché, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien m'autoriser à traiter avec MM. Desfossés et Mistou, pour la fourniture des effets 1 d'habillement, d'équipement et de pansage, nécessaires à la garde municipale pendant trois années et ce aux mêmes prix que précédemment. La dépense peut être évaluée à 1,500 fr. par an. Le Conseil autorise. Chauffage des établissements communaux et des écoles. Fourniture de coke. M. LE MAIRE. — M. le Directeur de l'usine à gaz de Toulouse offre de fournir â la Ville, au prix de 35 fr. la tonne, le coke nécessaire au chauffage de divers établissements communaux et des écoles communales de la Ville et de la banlieue. Cette offre étant avantageuse pour la Ville, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien m'autoriser' à l'accepter pour la livraison do. 200 tonnes, en réservant à la Ville le droit de diminuer ou d'augmenter cette quantité, selon les bo oins, sans que la Compagnie ait le droit de modifier le prix. Le Conseil émet un vote conforme. Secours aux familles nécessiteuses des réservistes et territoriaux. Vote d'un demicentime. M. LE MAIRE. — Les dépenses à la charge de la commune pour secours aux familles nécessiteuses des réservistes et des territoriaux s'aocroissant d'année en année, l'AdministMttion municipale estime qu'il y a lieu de voter, conformément à l'article lor 'de la loi du 21 décembre 1882, un demi-centime additionnel dont le produit sera affecté à cette dépense. Le surplus restera prélevé, comme précédemment, sur les ressources ordinaires de la Ville. Adopté. Chauffage des établissements communaux. Fourniture de sarments et de ligols. Faculté de médecine et de pharmacie. Dépenses. Solde de l'exercice 1899. L'excèdent de dépenses de l'exercice 1899 de la Faculté do médecine et de pharmacie, à la charge de la Ville, s'est élevé à "la somme de 162,262 fr. 26 c. Le Receveur municipal n'a pu verser au Trésor que la somme de 136,000 fr., montant du crédit ouvert au budget de cet exercice. L'Administration supérieure insiste pour que le solde rertant dû soit versé, sans plus de retard, dans la caisse de M. le Trésorier-Payeur général.. A cet effet, j'ai l'honneur de vous prier, de vouloir bien voler, sur les fonds libres de l'exercioe courant, un crédit de 27,262 fr. 20 c, à préluver provisoirement sur le crédit ouvert au budget de l'exercice 1901, pour dépenses de cette Facullé. M. LE MAIRE,— — La construction de la passerelle en face l'allée des Soupirs a nécessité le déplacement d'une section de la ligne télégraphique souterraine et ce déplacement a été opéré par les soins de l'Administration des postes et télégraphes. Ces travaux sont aujourd'hui terminés et M. le Directeur des postes et télégraphes m'a adressé les états des sommes à rembourser et des avances faites pour cession de matériel télégraphique, s'élevant à la somme de 1,445 fr. 04 c. — Pour la fourniture des ligots et des sarments nécessaires à l'allumage du coke, destiné au chauffage des bâtiments communaux, l'Administration municipale a fait appel aux fabricants de ligots de la Ville. M. Lautré, au nom de la Société L'Assistance par le Travail, a consenti à livrer ce combustible au prix de 4 fr. pour les 100 paquets de ligots et de 21 fr. pour le cent de fagots sarments. Ces prix ne sont pas trop élevés et j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien m'autoriser à traiter avec M. Lautré, pour la fourniture de 41,000 paquets de ligots et de 2,400 fagols de sarments. M. LE MAIRE. Garde municipale. Fourniture d'effets d'habillement et d'équipement. M. LE MAIRE. M. LE MAIRE. — Le traité relatif à la fourniture de l'habillement et de l'équipement de la garde municipale est arrivé à expiration depuis un an et il y a urgence à le renouveler. Les anciens fournisseurs, MM. Desfossés et Mistous, représentés par M. O. Payer, avenue de la Patte-d'Oie, 8, acceptent de renouveler pour trois ans leur marché, pour la livraison des effets d'habillement, de petit équipement et de pansage, aux prix consentis par eux pour la dernière fourniture. Le Conseil autorise. Il a été procédé à ces adjudications, le 5 dé cembre courant, à- 9 heures du matin. Il n'y a ou de résultat que pour les travaux de couverture et zinguerie, qui ont été adjugés à M. Berjeaut, moyennant un rabais de 32 °/0. Les travaux de charpente et de menuiserie n'ont pi être adjugés, les soumissionnaires ayant demandé des augmentations sur les prix de la série. M. l'Ingénieur-directeur des travaux communaux, dans son r.ipporl, en dale du 6 décembre courant, estime que ces augmentations sont inadmissibles et il estime que ces travaux doivent être mis en adjudication publique. En conséquence, j'ai l'honneur de vous proposer de modifier votre délibération du 14 février dernier et de décider que les travaux de charpente et de menuiserie sus-visés seront exécutés par voie d'adjudication publique avec réduction à quinzaine de publication et affiche. Le Conseil émet un vote conforme. Le Conseil vote le crédit demandé. Droits de place. Location d'un magasin, rue des Potiers, 1. M. LE MAIRE. — Le service dos droits do place à besoin d'un local pour le dépôt des chaises du Grand-Rond. M. de Gontaut-Biron a offert à l'Administration de lui louer un local dans l'immeuble qu'il possède, rue des Potiers, n° 1, moyennant un prix annuel de 350 fr. M. l'Ingénieur-directeiir des travaux communaux, dans son rapport du 6 décembre courant mois, estimé que-le prix demandé n'est pas exagéré et le local très bien placé pour l'usage auquel il est destiné. J'ai l'honneur de vous proposer de prendre la délibération suivante : ARTICLE PREMIER, — M. le Maire est autorisé à louer à M. de Gontaut-Biron le local dont s'agit, au prix de 350 fr. par an, payable par trimestre. ART. 2. — Le bail, ainsi contracté, sera résiliable au gré de la Ville et dans son intérêt exclusif tous les mois. ART. 3. — Les sommes nécessaires pour faire face à l'exécution de ce bail seront prélevées sur le crédit ouvert au budget de 1902, pour la gestion des droits de place. Le Conseil émet un vote conforme. Passerelle de l'allée des Soupirs. Ligne télégraphique souterraine. Déplacement d'une section. MUNICIPAL Location d'un? grange, rue des Feuillants. M. LE MAIRE. — La Ville a besoin d'un local à proximité de l'école maternelle Saint-Cyprien, pour le dépôt du matériel des fêtes de l'Association des anciens élèves de l'école Lespinasse. M. Boyer a offert à l'Administration de lui donner en location une grange contiguë aux bâtiments de la dite école, située rue des Feuillants, n° 9, moyennant un loyer annuel de 150 fr. Dans son rapport, en date du 5 décembre coûtant mois, M. l'Ingénieur-directeur des travaux communaux estime que le prix de location demandé n'est pas exagéré et que le- local proposé est parfaitement disposé pour l'usage auquel il est destiné. J'ai l'honneur de vous proposer de m'autoriser : 1° A louer pour un an, à partir du lor décembre courant mois, à M. Frédéric Boyer, le local dont s'agit, au prix annuel de 150 fr., avec faculté pour l'Administration de continuer ce bail par tacite reconduction ; 2° A prélever, pour faire face à cette dépense, une somme suffisante sur le crédit inscrit au budget de 1901 et 1902 pourl'entretien des écoles. Le Conseil autorise. Le Conseil adopte. Usine élévaloire de Guilheméry. Adjudication de certains travaux. — Le projet de construction d'un bâtiment pour l'usine élévatoire de Guilheméry, adopté par délibération du Conseil municipal du 14 février 1901, approuvée par M. le Préfet, le 2 avril suivant, comportait par voie d'adjudication restreinte, des travaux : 1" De charpente ; 2° De menuiserie ; 3° De couverture et zinguerio. M. LE MAIRE. Hospices civils. Règlement de la caisse de retraite. Modifications. Avis. M. LE MAIRE. — Par lettre en date du 3 décembre courant, M, le Vice-Président de la Commission administrative des hospices civils de Toulouse m'a transmis à nouveau, pour avoir l'avis du Conseil municipal, le projet de. règlement d'une caisse de retraite du personnel de cette Administration. Los articles 5 et 21 ayant été modifiés par la Commission administrative d'après les observations présentées par M. le Ministre de l'inté- 137 rieur, j'ai l'honneur de vous proposer d'émettre un avis favorable. Le Conseil adopte. Droits de phtee. Acquisition de matériel. M. LE MAIRE — M. l'Ingénieur-directeur des travaux communaux vient de m'adresser, le 5 décembre courant mois, l'avant-môtré et détail estimatif du matériel à exécuter par voie de régie et des travaux à exécuter par voie de marché de gré à gré, le tout nécessaire pour l'exploitation des droits de place. Cet état s'élève à la somme de 3,000 fr., y compris 60 fr. 62 c. pour imprévision. J!ai l'honneur de vous proposer de m'autoriser à faire exécuter, par voie de régie ou de marché de gré à gré, le matériel prévu au dit devis et de voter, à cet effet, un crédit de 3,100 fr. à prélever sur le crédit afférent à-la gestion des droits de place pour l'année 1902. Le Conseil adopte. Dépenses imprévues. Crédit. M. LE MAIRE. — Par suite de diverses dépenses faites pendant l'exercice courant, le crédit inscrit à l'article 23, chapitre II (dépenses imprévues), est devenu insuffisant. Pour assurer celles qui pourraient être nécessaires d'ici au 31 décembre, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien voter un crédit de 1,000 fr., -à prélever sur les fonds libres de l'exercice courant. Le Conseil vote le crédit demandé. Révision des listes électorales. Nomination des délégués. M. LE MAIRE. — Aux termes des articles 1 et 2 de la loi du 7 juillet 1874, la liste électorale doit être dressée, dans chaque commune, par une Commission composée du Maire ou de son délégué, d'un délégué de l'Administration désigné par le Préfet et d'un délégué choisi par le Conseil municipal, auxquels viendront s'adjoindre, pour le jugement des demandes en inscription et en radiation, deux autres délégués du Conseil municipal. J'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien désigner un membre pour faire partie de la Commission administrative et deux membres pour faire partie de la Commission de jugement. Le Conseil désigne : M. Rouquier, pour la première partie de la révision, et MM. JJacaleiie et Marrot, pour la seconde partie, qui a pou r obj et le jugement des réclamations. BULLETIN 138 Création d'une école supérieure de Commerce à Toulouse. M. LE MAIRE propose la nomination de trois délégués du Conseil municipal, pour faire partie, avec trois délégués de la chambre de Commerce, d'une Commission chargée de l'étude de la création à Toulouse d'une école supérieure de commerce. Sont désignés : MM.Bacalerié, Denj ean etDereix. M.'JUPPONT.— Les bonnes volontés et les connaissances commerciales qui sont groupées dans la Commission que vous venez de nommer sont évidentes. Mais je crois devoir faire remarquer qu'il y manque un élément important : la technique de l'enseignement, et cet élément me parait d'autant plus utile que le problème à résoudre est plus complexe. En effet, les établissements d'instruction qui fourniront des élèves à l'école primaire de commerce sont nombreux : ce sont notamment : le lycée, l'école des beaux-arts, l'école primaire supérieure. Pour que la future école rende le maximum de services et soit bien en harmonie avec les intérêts de notre région, il faudrait que l'état d'esprit et le nombre probable des candidats soient connus de cette Commission aussi complètement que possible, afin que l'organisation, les programmes d'admission et d'enseignement tiennent compte des éléments divers qu'ils auront à grouper. Il me semble que le meilleur moyen de résoudre cette difficulté serait d'adjoindre à la Commission les directeurs réels de ces trois établissements d'instruction, c'est-à-dire : M. le Proviseur du lycée, M. lé Sous-Directeur de l'école des Beaux-Arts et M. le Directeur de l'école primaire supérieure. La Commission serait évidemment libre de s'adjoindre toutes autres compétences spéciales qui pourraient lui être utiles. Je prie donc le Conseil, s'il approuve cette idée, d'émettre un vœu dans ce sens, qui serait transmis à la Commission chargée d'examiner les conditions de la création d'une école supérieure de Commerce. Le Conseil approuve et M. le Maire déclare que ce vœu sera transmis à la Chambre de Commerce. INTRODUCTIONS M. le Maire introduit les affaires suivantes, qui sont renvoyées à l'examen des diverses Commissions, savoir : 1° Instance do Fumel. Règlement ; 2° Ponts à bascules des barrières d'octroi de Bayonne et de la Salade. Construction de dalots ; 3° Cimetière do Tcrre-Cabade. Construction d'un mur de clôture et d'une maison de garde. Entreprise Triadou. Règlement décompte ; MUNICIPAL 4° Canalisation d'eau. Fourniture de tuyaux en fonte. Traité avec la Société métallurgique du Périgord ; 5° Liquidation de la pension de retraite revenant à la dame Marie-Germaine Lanaspèze, veuve du sieur Olivier Pierre, ex-préposé de 2mo classe à l'octroi ; G" Création d'un emploi d'institutrice adjointe à l'école communale Lamartine. 7° Création d'un deuxième emploi d'institutrice adjointe à l'école communale de filles de Bonhoure ; 8° Remboursement des frais de pension, en faveur d'une élève du lycée déjeunes filles; 9° Bourses communales à l'Institut des JeunesAveugles ; 10" Théâtre du Capitole. Décoration du foyer-buvette. BULLETIN MUNICIPAL Une réclamat ion a été adressée à M. le Préfet qui, par lettre, en date du 12 août 1901, a répondu qu'il no lui appartenait pas d'intervenir dans un différend de cette nature et que, si la Ville do Toulouse se croyait lésée, elle n'avait qu'à s'adresser aux tribunaux compétents pour obtenir la réparation du préjudice causé. J'ai l'honneur de vous proposer d'autoriser M. le-Maire à actionner la commune de Balma, devant le Tribunal civil de Toulouse, à l'effet de la faire condamner à restituer à la Ville de Toulouse les sommes provenant de la délivrance des permis de chasse qu'elle s'est indûment appropriées. Adopté. Barutel. Admission en non-valeur d'nne somme de 300 fr. RAPPORTS Concession d'eau. Réclamation Nègre. L'ordre du jou? appelle la discussion du rapport présenté par M. Fabre, dans la séance du 7 août dernier, relatif à la réclamation de M. Nègre François, concessionnaire des eaux de la Ville. M. Fabre donne lecture de son rapport. Les conclusions de ce rapport sont adoptées. Instance contre la commune de Balma. M. Rouquier (Commission des finances) : Aux termes de l'article 5 de la loi du 3 mai 1844, les permis de chasse sont délivrés sur l'avis du Maire et du Préfet du département dans lequel celui qui en fait la demande a sa résidence ou son domicile et la délivrance de ces permis donne lieu au paiement d'un droit de 15 fr. au profit de l'Etat et de 10 fr. au profit de la commune dont le Maire'aura émis I l'avis en question. La personne qui veut donc obtenir un permis \ de chasse doit s'adresser au Maire de son do- i . micile légal ou de sa résidence. Or, il résulte d'une enquête diligentée par la police et des renseignements fournis par M. le j Préfet de la Haute-Garonne que 346 permis, de \ chasse au minimum auraient été délivrés pen- j dant les années 1896, 97, 98, 99 et 1900, après j avis du Maire de Balma, à des habitants de | notre ville, qui n'avaient jamais eu ni résidence, j ni domicile dans la commune de Balma et. qui j auraient dû en adresser la demande au Maire j de Toulouse. La commune do Balma a donc illégalement? bénéficié d'une somme de 3,460 fr., qui doit re-| venir, sans contestation, à la Ville de Toulouse. ! M, Sarraute (Commission des finances) : Par lettre, en date du 1" juillet dernier, Barutel Guillaume, locataire d'un terrain, appartenant à la Ville, situé avenue de Launaguet, 29, demande qu'il lui soit fait remise de 300 fr., montant, pour 1901, du loyer'du terrain dont il est locataire. M. Barutel fait connaître que, par suite de malheurs successifs et d'une très grave maladie de son fils, il lui est impossible de faire face à ses engagements. 11 résulte d'un rapport de M. le Commissaire central de police- que les dires de M. Barutel sont exacts, qu'il a deux fils : l'aîné, qui est marié, ne vit pas avec lui, et le second est atteint d'une gravemaladie.il a, en outre, à sa charge son beau-père, qui est aveugle. J'ai l'honneur de vous proposer d'admettre en non-valeur la somme do 300 fr. dont s'agit. Adopté. Congrégations. Demande d'autorisation. Avis. M. Sarraute (Commission des finances et de l'enseignement réunies) : Conformément à la loi sur les congrégations religieuses et au décret portant règlement d'administration publique qui complète et organise l'action de cette loi, M. le Préfet de la Haute-Garonne sollicite l'avis du Conseil municipal sur les demandes en autorisation formées par diverses congrégations, installées à Toulouse ou y possédant une. succursale. Le programme du parti républicain radicalsocialiste, qui est le programme même du Conseil municipal tout entier, comporte, nous ne l'avons pas oublié, la suppression de toutes les congrégations religieuses, autorisées ou non, sans exception aucune. Aussi, n'est-ce que par déférence pour les proscriptions de la loi que votre Commission a consenti à examiner une à une les demandes de ces congrégations et à fournir sur chacune d'elles un avis motivé. Certes, nous sommes des partisans de la liberté de conscience, mais nous ne pouvons nous défendre d'éprouver un pénible sentiment, lorsque nous voyons, dans notre cité républicaine, autant de chapelles dresser des clochers qu'aux temps maudits de la Croisade des Albigeois et de l'Inquisition. On dirait que la Révolution de 1789 a produit partout ses bienfaits d'émancipation humaine, excepté à Toulouse, tint l'esprit clérical prédomine et s'insurge contre l'évolution naturelle et progressive des principes républicains. Il nous a donc paru qu'il fallait examiner de j très près le but, l'organisation, le fonctionne- î ment de chacune des Associations qui demandent à continuer leur existence parasitaire à Toulouse. C'est ce que nous avons fait, en toute équité, sans avoir à nous défendre d'aucun parti-pris, parce qu'il nous a suffi de nous inspirer des véritables intérêts de la ville de Toulouse, qui nous en a confié la garde depuis 1881. Voici le résultat de notre examen minutieux des pièces de chaque dossier que. nous livrons à votre appréciation, en l'appuyant des considérations suivantes Le Conseil municipal de Toulouse, Vu les demandes d'autorisation formulées .par les. congrégations suivantes : 1° Des Franciscaines de Saint-Sauveur ; 2° Des Franciscaines gardes-malades Acs pauvres ; 3° Des Prêtres Adorateurs et Contemplateurs du Sacré-Cœur ;• 4° Des Frères-Prêcheurs dits Dominicains ; 5° Des Frères-Min'eurs Capucins de SaintFrançois-d'Assise ; 6" Des Clercs du Saint-Viateur; 7° Des Dominicaines de Notre-Dame du Rosaire ; 8° Des Sœurs de Notre-Dame de l'Espérance ; 9° Des Sœurs de la Croix ; 10° Des Sœurs de Saint-Joseph du Bon Secours ; 11° Des Frères de l'institution chrétienne de Saint-Gabriel ; 12° Des Sœurs de Notre-Dame de l'Immaculée-Conception ; 13° Des Dominicaines de l'Immaculée-Conçeptiop. 1° En ce qui concerne les Franciscaines de Saint-Sauveur : Considérant que ces religieuses, au nombre de -trente, tiennent un orphelinat, comprenant actuellement quarante-cinq filles, qu'elles font travailler à des ouvrages do couture, dont elle.s recueillent les profits, suivant les principes bien connus de la congrégation du Bon Pasteur. Considérant que le service des enfants assistés fonctionne admirablement avec le concours du département et. de la ville de Toulouse ; que les personnes qui confient des enfants à cette congrégation pourraient aussi bien les confier à l'Assistance publique, contre le service de laquelle aucune objection n'a pu être élevée et q IO l'on ne voit pas de motifs avouables pour confier des orphelins ou des enfants abandonnés à une œuvre confessionnelle qui en retire des bénéfices plutôt qu'à l'organisation légale. 2° En ce qui concerne les Franciscaines gardes malades des pauvres, Considérant quecettecongrégation, dépendant d'une maison-mère, sise à Paris, comprend trois religieuses habitant, .rue duTaur, un immeuble appartenant nominalement au Directeur dugrand séminaire, qui sont en réalité! chargiez de la lingerie du gran 1 Séminaire, et font, par suite, concurrence à la main-d'œuvre ouvrière; qu'elles ne sont jamais disponibles quind d's pauvres vont réclamer leur ass:stance et ne rendent, par conséquent, aucun service à la population. t 3° En ce qui c meerne les Prêtres adorateurs et contemplateurs du Sacré-Cœur : Considérant qu'il est difficile de connaître le but de cette congrégation, dont les membres ne se contentent pas d'adorer et de contempler le Sacré-Cœur; que, fondée par le Cardinal d'Astros, ils furent approuvés par un bref de Grégoire XVI, daté du 26 mars 1841, des termes ' duquel on ne peut tirer aucun renseignement, | car il se borne à les inviter à cultiver, la vigne . du Seigneur ; Considérant que ces religiéux ont trois établissements, à Toulouse, à Pibrac et à NotreI Dame d'Alet, commune de Saint-Paul, qu'ils ont : longtemps dirigé à Toulouse deux établissements d'enseignement secondaire et que leur supérieur est aujourd'hui à la tête du collège du Caousou, où il supplée les Jésuites ; | Considérant que les membres de cette congrégation prétendent être institués pour prêcher des S missions dans les campagnes et suppléer les ■ prêtres absents ou malades; que le clergé paroissial et concordataire est suffisamment nombreux '•dans le département, comme on peut s'en conIvaincré, par le nombre d'ecclésiastiques qui ^circulent dan s les rues et promenades de Toulouse, nue d'ailleurs, s'il y a pénurie, les membres des congrégations n'ont qu'à entrer dans le clergé iSéculier au lieu de former un état-major hors jrang; qui n'a du ministère ecclésiastique que les "avantages, sans vouloir se soumettre aux fati,'gues et aux ennuis du ministère dans les cam.j pagnes; Considérant, en outre, que ces religieux occupent un immeuble communal, chapelle des Récollets, compris dans les annexes du budget parmi ceux qui sont improductifs de revenus" et (pii pourrait être utilisé au profit du public. 4° En ce qui concerne les Frères-Prêcheurs Dominicains : Attendu qu'il suffirait d'invoquer les pages douloureuses de notre histoire du Moyen-Age, pour y voir, à chaque jour et à chaque ligne, la trace ineffaçable de leur sanglante barbarie ; que les atrocités commises par cet ordre sont innombrables et que leur souvenir excite encore l'horreur de tous les honnêtes gens ; que tant que dura l'Inquisition, cet ordre, fidèle à ses habitudes d'anathèmes et de bûchers, continua à exercer, les plus cruels ravages parmi notre population ; Considérant qu'expulsés par la Constituante, les Frères-Prêcheurs se reformèrent sous la direction du Père Lacorduire en 1850, lorsque la réaction préparait l'étranglement de la République ; Considérant qu'expulsés de la rue Vélane en 1880, ils rentrèrent en 1882cn ouvrant leur porte dans la rue Espinasse; qu'ils ont une chapelle non concordataire et que leurs réunions servent de lien entre ceux qui rêvent la disparition de l'esprit moderne et la destruction de la Républi- 130 que, que les récentes manifestations oratoires des pères Olivier et Didon prouvent qu'ils n'ont pas changé depuis le Moyen-Age; Qu'il y a donc lieu de prendre contre cet ordre néfaste et criminel la mesure de préserv ition qui aurait dû être exécutée -conformément aux décisions de la Constituante. 5° En ce qui concerne les Frèrès-Miiteiirs Capucins 4e Saint-François-d'Assise : Considérant que cette congrégation a longtemps été dirigée par M. Léon Clergue, en religion Marie-Antoine, plus connu sous le nom de père Antoine ; que ce nom seul suffit à caractériser l'esprit qui anime ces moines ; qu'il suffit de rappeler les scènes scandaleuses, organisées par eux en 1880, leurs attitudes de martyrs et tout le mal qu'ils essayèrent en vain de faire à la République, dont les élections de 1881 qui suivirent ont marqué un des plus beaux triomphes ; Considérant qu'ils vivent de mendicité et distribuent leurs restes à d'autres mendiants, ils trouvent moyen d'avilir et de déshonorer la pauvreté ; Considérant qu'ils occupent des immeubles d'une superficie considérable, où ils vivent sans manquer de rien, et cela sans aucune ressource connue et sans se livrer à aucun travail, et qu'ils ont ouvert au public une chapelle non concordataire. 6° En ce qui concerne la demande formée par les Clercs du Saint- Viateur, il est aisé de voir qu'elle ne repose sur aucun fondement sérieux. - Ces religieux ne sont en réalité que des agents de recrutement pour toutes les jésuitières. Ils raccolent les enfants orphelins et illégitimes, depuis l'âge de huit ans, jusqu'au moment où ils ont terminé chez eux l'apprentissage de menuisier, cordonnier, etc... Les plus intelligents sont élevés en vue de la prêtrise. Cet ordre, par son accaparement des enfants, auxquels il inculque des doctrines fausses et des principes réactionnaires, ne mérite que votre réprobation. 7° La congrégation des Dominicaines de NotreDame-du-hosaire n'a pour but que de spéculer sur la maladie.des gens de la classe aisée. Ce sont des gardes-malades qui font payer chèrement leurs services de jour et de nuit, par où ces sœurs enlèvent le gagne-pain à une catégorie plus intéressante de veuves d'ouvriers et de femmes du peuple qui rempliraient, ces fonctions avec plus do dévouement. Il n'y a donc pas lieu de prendre en considération la demande de cette congrégation inutile. 8° Sœurs de Notre-Dame-de-t'Espéranee. Comme les précédentes sœurs dominicaines do Notre-Dame-du-Rosaire, on voit les sœurs de l'Espérance donner surtout leurs soins à la classe riche. Elles vivent largement des dons nui leur sont faits et occupent un vast« immeuble valant plus de 100,000 fr., pour lequel elles n'ont aucune charge à supporter. Ne rendant aucun service à notre population, il n'y a pas lieu do s'intéresser à cette congrégation de parasites. 9° Sœurs de la Croix. Avec les sœurs de la Croix, nous sommes e'n présence d'un ordre militant qui n'a ni cesse ni repos dans son recrutement de la jeunesse à laquelle elle donne le plus funeste enseignement clérical. BULLETIN MUNICIPAL BULLETIN MUNICIPAL 140 Tous ces enfants sont régulièrement conduits aux offices religieux et. renseignement qu'ils reçoivent a surtout un caractère confessionnel. Par son lycée, par ses écoles communales, par ses cours municipaux, par ses institutions ■ privées laïques, notre ville possède, tous les éléments nécessaires à l'instruction des jeunes filles et il serait à désirer que l'enseignement qu'elles reçoivent soit enfin débarrassé de toute préoccupation religieuse et ne s'appuie que sur les méthodes rationnelles et scientifiques. Ce n'est sûrement pas chez les sœurs de la Croix qu'elles recevront un enseignement ainsi compris et c'est pour ce motif que notre avis est défavorable à l'autorisation sollicitée. 101 Sœurs de Saint-Joseph-du-Bon-Secours. La congrégation des Sœurs de Saint-Josephdu-Bon-Secours ne mérite pas qu'on lut accorde l'autorisation sollicitée. Cette congrégation, qui compte 38 religieuses et occupe un immeuble d'une valeur de 180,000 fr. environ, reçoit, dès lage de 6 ans, les orphelines et les illégitimes, et les emploie, à partir de 13 ans, à des travaux de coùture et de ménage. 11 y a actuellement dans cette maison, une quinzaine déjeunes filles qui travaillent, procurent à la congrégation d'assez beaux bénéfices et ne recevront d'elle aucune remise, quand elles quitteront l'établissement. C'est donc la même exploitation de la jeunesse que nous avons signalée chez d'autres congrégations, c'est toujours une concurrence déloyale à la main-d'œuvre civile que nous retrouvons dans la congrégation de Saint-Joseph-du-Bon Secours et cela suffit à notre avis pour justifier notre proposition du rejet de la demande. 11» Frères de l'Institution Chrétienne de SaintGabriel. Cette congrégation jouit à Toulouse d'une popularité que l'on peut signaler, sans que cependant cela soit de nature à faire fléchir le principe général qui a déterminé nos considérations pour rejeter la demande d'autorisation des autres congrégations installées dans notre ville. La congrégation des frères de l'institution chrétienne de Saint-Gabriel, autorisée par décret impérial de 1853, compte actuellement 8 membres et dirige l'établissement des Sourds-Muets, rue des Trente-six-Ponts, 25. 11 est payé 500 fr. par an pour chaque enfant, et, sur 20 boursiers, la ville en entretient 14 pour sa part dans cet établissement. 11 ne faudrait pas conclure de ce fait que nous allons vous proposer d'émettre un avis favorable à la demande de la congrégation des Frères de Saint-Gabriel. Notre devoir d'administrateurs nous impose de venir en aide aux déshérités de la vie et d'adoucir le plus possible les infortunes qui nous sont signalées. C'est donc avec empressement que nous favorisons, à l'aide des ressources communales, l'entrée dans un établissement spécial des jeunes sourds-muets. Mais nous avons l'intime conviction que, dans la Société laïque, il serait très facile de trouver des âmes d'élite, des cœurs compatissants aux misères d'autrui, pour se consacrera l'éducation de ces pauvres enfants et leur prodiguer de? tendresses que ne peuvent connaître des religieux, chez qui on s'est efforcé d'éteindre tout sentiment d'altruisme. \ Nous voulons participer, par notre protestation, à détruire cette légende, que la religion, en quelque sorte, possède le monople des œuvres d'assistance et que l'esprit laïque ne peut faire surgir et prospérer des institutions de cette nature. 12° En ce qui concerneles sœurs de Notre-Dame de iImmaculée-Conception : Cette congrégation, dont la création remonte à 1825, possède deux établissements d'instruction dans notre ville : 1° L'un, canal de Brienne, 50, évalué à 35,000 fr. environ ; 2° L'autre, rue Saint-Hilaire, n° 19, d'une valeur approximative de 120,000 fr. En dehors de ses ressources ordinaires et des dons qui lui sont faits par des familles cléricales, cette congrégation réalise des bénéfices appréciables sur la vente des articles scolaires nécessaires aux 330 élèves qu'elle a groupés dans ses deux établissements, où elle fournit un enseignement en opposition ccmplèteavec les données scientifiques et les méthodes rationnelles suivies dans nos maisons d'instruction laïque. Nous ne saurions, Messieurs, reconnaître un enseignement ainsi compris, qui tend à entretenir dans notre pays des germes de discorde et de haine et place les jeunes filles sous la constante domination de l'Eglise et du prêtre. 13° En ce qui concerne la congrégation dss Dominicaines de VImmaculée-Conception : Ces religieuses, au nombre de 20, sont réparties dans deux établissements : la M tison-niore, rue Montplaisir, 13, et l'Institut des JeunesAveugles, même rue, 35. Elles s'occupent de travaux de couture pour magasins, de la lingerie des jeunes aveugles et de leur instruction et aussi de la direction d'une éccfle enfantine dans le quartier. Comme rémunération, elles perçoivent le produit de leurs travaux de couture et 200 fr. chacune de l'Institut, qui lui-même tire ses ressources de subventions do l'Etat, du département et de la commune, de telle sorte que nous contribuons pour une large part à l'entretien de ces religieuses. Nous estimons que leur rôle n'est d'aucune utilité sociale et serait avantageusement rempli par des personnes laïques, d'un dévouement éprouvé et capables d'observer, vis-à-vis des pensionnaires confiés à leurs soins, une stricte neutralité religieuse. En résumé : Considérant, en thèse générale, que toutes ces congrégations sont des réunions de parasites, qui consomment sans produire, qui auraient pu exercer le ministère ecclésiastique dans les rangs du clergé français, mais qui ont préféré se soumettre à un souverain étranger et à un chef également étranger, auxquels ils sont liés et dont ils dépendent par les liens d'une obéissance passive et d'une discipline de fer ; Considérant que, par la prédication, la confession, la propagande de l'enseignement clérical, Ices associations internationales n'ont d'autre |but que de contrebalancer ce qu'il peut y avoir |de national dans l'organisation réglée par le {Concordat et de faire prévaloir sur le pouvoir jcivil l'autorité de l'église romaine, en substituant \la chapelle à l'église paroissiale; | Considérant que ceux qui se sont volontairement dépouillés des droits qui constituent la dignité inaliénable de l'homme libre, ne peuvent invoquer les principes dont leur genre de vie constitue la méconnaissance et le mépris ; Considérant que le meilleur moyen de sauvegarder la liberté est do la mettre à l'abri des entreprisés de ses éternels ennemis ; Considérant que de nombreuses chapelles privées sont ouvertes au culte, en violation du Concordat, et que la police des cultes doit être exercée par le représentant de l'Etat ; Le Conseil municipal de Toulouse émet un avis défavorable aux demandes formées par : 1° Les Sœurs Franciscaines du Saint-Sauveur ; 2" Les Sœurs Franciscaines garde-malades des Pauvres ; 3" Les Prêtres adorateurs et contemplateurs du Sacrô;jgce,ux_; "ï°"Les Frères-Prêcheurs dits Dominicains ; 5° Les Frères-Mineurs, -Capucins de SaintFrançois-d'Assise ; 6° Les Clercs du Saint-Viateur ; 7° Les Dominicaines de Notre-Dame du Rosaire ; 8° Les Sœurs de Notre-Dame de l'Espérance; 9° Les Sœurs de la Croix ; 10° Les Sœurs de Saint-Joseph-du-BonSecours; 11° Les Frères de l'Institution Chrétienne de Saint-Gabriel ; 12» Les Sœurs de Notre-Dame de l'immaculée-Conception ; 13° Les Dominicaines de l'Immaculée-Con ception, Emet l'avis que les Chambres refusent toutes les autorisations et que l'Administration préfectorale fasse fermer toutes les chapelles non concordataires, sans attendre la décision des pouvoirs publics. IMI'II M. JUPPONT. — Avant de vous proposer une addition au rapport de M. Sarraute, je voudrais toutefois lui faire remarquer, en ce qui concerne les Dominicains ou Frères-Prêcheurs, que leurs crimes se sont produits bien après le moyen-âge, puisque l'Inquisition, comme tribunal do mort, a existé à Toulouse jusqu'au milieu du XVIImo siècle et qu'il fut supprimé sur la demande de l'Archevêque de Toulouse. Mais si le pouvoir des inquisiteurs ne lour permit plus, à partir de cette époque, de disposer de la vie des gens, ils conservèrent l'inquisition des consciences, la mise à l'index des livres, etc., jusque vers la fin du XVlIIm° siècle. C'est grâce à l'intervention du président du Parlement de Toulouse, que le frère Daydé, le dernier des inquisiteurs, vit ses fonctions supprimées par la suppression de son traitement, en 1772, je crois. L'inquisition a donc existé à Toulouse jusqu'à la veille de. la Révolution. Si je demande la parole, c'est pour me rallier aux arguments que vient de développer notre collègue M. Sarraute, dans son excellent rapport et fournir'aussi brièvement que possible des raisons d'ordre scientifique à la décision de principe prise par votre Commission : «Donner un avis défavorable à l'existence de toute Association congréganiste ». A mon sens, les motifs que l'on peut invoquer sont les suivants : L'esprit qui dirige les Congrégations est fait de religiosité étroite, de croyance aveugle, d'obéissance passive et de science dogmatique. Cet esprit est malheureusement la base de l'enseignement qu'elles donnent ; elles l'emploient pour édifier leur fortune ; enfin, ce qui est plus grave encore, il est l'atmosphère pernicieuse dont elles enveloppent la charité, puisque entre les mains des Congrégations, l'aumône est le plus souvent l'appât à l'aide duquel elles violent les consciences que la misère ou la maladie ont préparées à cette capitulation. Nous devons entraver ce mal dans la mesure des pouvoirs que nous confère la loi et appeler l'attention du législateur sur l'insuffisance du jnoyen qu'il à adopté. Nos contradicteurs nous disent : Vous attentez à la liberté individuelle ; vous voulez l'école sans Dieu, vous accomplissez un acte immoral. Nous répondrons facilement à chacune de ces prétentions. La liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Comme il nous est facile de prouver que l'esprit congréganiste est nuisible à la nation, il est de toute évidence que les congrégations ne peuvent revendiquer, en France, l'usage de la liberté qu'elles méconnaissent. Nous expliquerons, en outre, pourquoi nous ne voulons pas de l'école avec un Dieu exclusif, et enfin nous prouverons que, loin de mépriser la morale, nous voulons au contraire une morale plus élevée que toutes celles qui résultent de la soumission à un dogme. Nous voulons, en effet, la morale intégrale et nous voudrions, pour hâter les progrès de la raison, que l'enfant connaisse toutes les divinités que l'ignorance, la faiblesse, le fanatisme ou la crédulité humaines ont imaginées depuis que le monde existe. Alors, l'homme saurait que les croyances religieuses ne sont pas des vérités, mais des conceptions qui suivent la loi inéluctable de l'évolution. Au lieu de tolérer l'enseignement, de religions déterminées par le hasard de la naissance de l'enfant, nous voudrions qu'il sache que les cultes varient depuis l'adoration des choses et des animaux, jusqu'au culte de l'humanité et qu'entre ces deux étapes extrêmes, existent ou ont existé des rites nombreux à l'aide desquels la Congrégation a toujours exploité l'ignorant, martyrisé le savant, imposé; à l'aide du mystérieux, ses volontés égoïstes, cupides et souvent sanguinaires. Nous voudrions que le dogme, sous quelque forme qu'il se présente, religieux, historique, scientifique, soit complètement banni, parce que rien ne doit entraver le développement de l'esprit critique et de la raison, qui sont la marque suprême de l'entendement et le droit le plus intangible de l'iifdividu. C'est pourquoi nous ferons tout ce qui dépendra de nous, pour que, dans l'enseignement, comme dans la pratique de l'Assistance, rien ne vienne entraver le développement de la raison scientifique dans son acception la plus large, car, ainsi que l'a dit Berthelot, il y a quelques jeurs à peine : « La science réclame ,1a direction matérielle, la direction intellectuelle, la direction morale des Sociétés ». Mais la science n'atteindra ce but que si nos lois rejettent impérieusement le façonnage des esprits par des aphorismes mensongers, que si elles répudient l'accoutumance des cerveaux à des formules aussi inexactes que dangereuses, que si la science règne en maître, car elle donne les notions de tolérance, de justice, d'équité parfaites, capables de diriger nos actes ; elle seule peut former, au plus profond de la conscience, la notion de morale intégrale dont l'essence est infiniment supérieure à toutes les autres, puisqu'elle a pour guide la recherche de la vérité et que, par cela même, elle donnera des convictions, des idées directrices bien préférables à celles que fait naître la crainte de châtiments divins ou des lois humaines. C'est celte culture d'esprit qui, selon nous, peut seule rendre l'homme véritablement libre et lui permettra de considérer son semblable comme son égal et son frère, non pas parce que les mots : Liberté, Egalité, Fraternité sont la devise de la Révolution (ce serait en faire un nouveau dogme), mais parce qu'il peut avoir la conviction intime et. profonde que les idées contenues dans les trois mots qui brillent au fronton de nos édifices sont le guide le plus pur, le plus certain de tous les actes de la vie. Les Congrégations, étant une entrave au progrès des idées de.la Révolution, au progrès scientifique et social, elles sont nuisibles et nous devons .en désirer la suppression au nom des droits imprescriptibles de la raison. En demandant au législateur de réaliser ce vœu, nous travaillons à l'émancipation de l'humanité, qui a le devoir de défendre les faibles, plus encore au point de vue moral qu'au point de vue physique et social, par suite de refuser à l'homme la faculté d'abdiquer, le droit de guider sa conscience librement à la lumière de la raison. Si, depuis la Révolution, la loi a permis que nul ne soit inquiété pour ses opinions religieuses, nous voulons également qu'elle n'autorise personne à soumettre aveuglément sa pensée et ses actes à des vœux contre nature, à des dogmes, à des croyances que l'on n'a pas le droit d'approfondir et de discuter. Au nom de la liberté de l'esprit scientifique, je vous demande non-seulement de voter les conclusions de votre Commission, mais de transformer l'avis de principe qu'elle a émis en un vœu demandant que l'Etat refuse l'existence » à toutes les Congrégations, quel que soit leur but. (Marques d'approbation et applaudissements.) M. SARRAUTE. — Je crois pouvoir dire, au nom de la Commission, que nous nous associons tous au vœu émis par M. l'adjoint Juppont, mais j'ajoute que la Commission a étudié la question dont il s'agit, avec tous les sains voulus. Si j'avais, dans mon rapport, voulu mettre tout ce qui a été dit pour réprouver les procédés employés par les Congrégations, je vous affirme que je n'aurais pu trouver des termes assez énergiques et expressifs pour rendre la pensée de tous .les membres de la Commission. M. MARROT, en son nom et au nom de MM. Astre, Paillac, Alibert, Suis, Bacalerie, Sarraute, Barrât, Juppont, Bramer et Bertrand, demande que le vote ait lieu par appel nominal. Sur la proposition de M. le Maire, le Conseil décide que le vœu présenté par M. Juppont se trouve lié au rapport de M. Sarraute. 141 Ont voté pour l'adoption : MM. Tranier, Juppont, Feuga, Barrât, Marrot, Dereix, Garaud, Bramer, Rouquier, Sarraute, Alibert, Astre, Deltil, Campa, Denjean, Dupau, Suis, Paillac, de Séré, Philippe, Rouch, Demie, Bertrand, Fabre, Bacalerie, Voisin, Serres, Branque, Roques, Cesses, Raynaud. A l'unanimité des membres présents, le Conseil adopte les conclusions du rapport de M. Sarraute et le vœu formulé par M. Juppont. Communauté Israélite. Compte de gestion. Avis. M. Sarraute (Commission des finances) : Par lettre, en date du 21 octobre dernier, M. le Président du Consistoire Israélite de Toulouse transmet le compte de gestion de la communauté de l'année 1900 pour avoir l'avis du Conseil municipal. Votre Commission a l'honneur de vous proposer de vouloir bien émettre un avis favorable sur le compte de gestion de la Communauté Israélite pour l'année 1900. Adopté. Bureau de Bienfaisance. Budget primitif de 1902. Avis. M. Dereix (Commission des finances) : Vous avez bien voulu, dans la séance du 11. novembre dernier, renvoyer à votre Commission des finances l'examen du budget primitif de 1902 du bureau de bienfaisance de Toulouse. Votre Commission est d'avis qu'il y a lieu d'approuver ce document, mais elle fait toutefois ses réserves au sujet du service médical et pharmaceutique, ainsi que des ouvroirs : Nous avons souvent appelé l'attention de la Commission administrative du bureau de bienfaisance sur la suppression des pharmacies installées dans les maisons de charité. 11 nous fut répondu que ces officines étaient nécessaires à cause des consultations qui se donnaient dans ces établissements et que, séance tenante, aussitôt que le médecin avait rédigé son ordonnance, les remèdes étaient délivrés. Or, nous savons de source certaine que ce ne sont pas de vrais malades qui fréquentent ces consultations, ce sont toujours les mêmes personnes faisant profession de la mendicité qui viennent réclamer au médecin,du lait, de la viande ou du quinquina et que ce dernier, pour s'en débarrasser, se voit dans la nécessité de leur accorder. De l'avis de la presque unanimité des médecins, ce genre de consultations est aussi inutile que les pharmacies. Ce que nous n'ignorons pas, c'est que les bonnes sœurs tiennent énormément à conserver ces pharmacies ; car c'est avec les médicaments et gourmandises déposés chez elles, qu'elles récompensent les âmes bien pensantes et qu'elles alimentent les familles des enfants qui fréquentent l'école congréganiste. BULLETIN MUNICIPAL 142 Voilà à quoi servent ces pharmacies. Le système d'économie que nous préconisons à la Commission administrative est donc la suppression des consultations dans les maisons de charité et les pharmacies qui en dépendent. 11 serait très naturel que les consultations journalières qui se font aux hospices remplacent celles faites dans les maisons de charité et les ordonnances délivrées aux inscrits du bureau de bienfaisance iraient directement chez les pharmaciens de la Ville. D'un autre côté, les médecins du bureau de bienfaisance n'ayant plus ces consultations inutiles, pourraient donner tout leur temps aux véritables malades qu'ils soignent à domicile. Quant aux ouvroirs, votre Commission a le regret de constater que les espérances qu'elle avait conçues l'année dernière de los voir disparaître, conformément au désir plusieurs fois exprimé par le Conseil municipal, ne se sont pas réalisées. Elle estime qu'il y aurait lieu d'appeler de nouveau l'attention de l'autorité préfectorale sur cette importante question. Votre Commission a l'honneur de vous proposer le projet de délibération suivant : 11 va lieu de donner un avis favorable au budget de 1902, avec cette précisioh que la Commission administrative du bureau de bienfaisance devra s'occuper sans retard : 1° De la laïcisation complète dos maisons de charité : 2° De la suppression des consultations dans lesdites maisons et des pharmacies qui en dépendent ; 3° De la suppression dos ouvroirs. Adopté. Hospices civils. Comptes et budgets. Avis. M. Sarraute (Commission des finances) : .l'ai l'honneur de vous proposer d'émettre un avis favorable sur les comptes de 1900, sur lo budget supplémentaire de 1901 et sur le budget primitif de 1902, des hospices civils deToulouse. Les comptes et budgets des hospices mériteraient d'être approuvés par vous sans réserve, si la grave question de la laïcisation, toujours attendue, toujours retardée, avait été résolue. Mais il semble qu'il n'ait été fait qu'un pas bien timide dans cette voie, où cependant le vœu unanime et si souvent répété du Conseil devrait décider la Commission administrative à s'engager sans crainte. Une école d'infirmiers et d'infirmières a été créée à l'IIôtel-Dieu, mais, comme elle ne fonctionne que depuis quelques jours, il n'est pas encore possible de se prononcer sur son organisation, mais nous espérons qu'elle donnera de bons résultats. Pour projver une fois de plus que le Conseil municipal ne saurait se contenter de demi-mesures, je n'hésite pas à vous proposer d'émettre à nouveau, sans plus tarder, le vœu (pie l'hospice de la G.MVC soit laïcisé avant le lor avril prochain. Il n'y a aucun inconvénient à coque cette laïcisation partielle soit faite de suite, sans de longs préparatifs. 143 BULLETIN MUNICIPAL Votre Commission ne doute pas que l'Administration hospitalière n'accueille favorablement le vœu que je vous soumets et ne tienne à montrer, une fois de plus, combien elle est en communauté d'idées et de sentiments avec les élus de la population toulousaine. J'ai l'honneur de vous proposer la délibération suivante : » Le Conseil municipal délibère : Il y a lieu de donner un avis favorable poules comptes de 1900, le budget supplémentaire de 1901 et le budget de 1902 des hospices civils de Toulouse. Et émet à nouveau le vœu : Que l'hospice de la Grave soit laïcisé avant le 1" avril 1902. M. Sarraute ajoute qu'il est prouvé qu'à l'hospice de la Grave il n'y a pas d'infirmiers et que, lorsqu'il y a dans cet établissement des malades, on les envoie à l'Hotel-Dieu, où, du reste, les sœurs ne sont pas plus infirmières qu'à la Grave. M. TRANIER. — Je demande que le mot laïcisation s'applique aux deux services (Hôtel-Dieu et la Grave incurables). Il y a, en effet, deux sœurs pour 10 personnes à la Grave. M. DENJEAN. — Le mieux à faire est de n'avoir recours qu'aux gens du peuple ; ils seront autant et plus serviables que les sœurs infirmières ; seulement, leur situation ne leur permet pas de se dévouer à titre gracieux. Il faudrait que les infirmières laïques soient payées, même pendant leurs deux années do stage. C'est une question que le Conseil devrait étudier. M. LE MAIRE. — Les observations de M. Denjean seront transmises à l'Administration des hospices. Les conclusions du rapport sont adoptées. — Cette année-ci, le budget du Mont-de-Piété a réalisé un bénéfice de trente à quarante mille francs. On dit toujours que cette institution a été créée pour les pauvres, c'est la loi qui le dit et il semblerait que les bénéfices devraient profiter et être distribués aux établissements hospitaliers. Il n'en est rien. — Lorsque nous élevons la voix pour parler sur ce ton aux membres du Conseil d'administration du Mont-de-Piété, ils nous répondent qu'il y a beaucoup à faire, qu'il faut agrandir les salles, l'établissement, etc., etc. Il me semble cependant que, s'il y a 30,000 i'r. de bénéfices réalisés dans une année, ce bénéfice étant prélevé sur les pauvres, il serait juste que ces derniers en aient une part. Ce serait leur rendre une partie de ce qu'ils ont perdu et aussi une œuvre dé justice. Je demande que nos délégués fassent, au nom du Conseil municipal, une proposition dans ce sens au Conseil d'administration du Mont-dePiété. M. M. SARRAUTE. LE MAIRE. — Ce sera fait. Les conclusions du rapport sont adoptées. Pensions de retraite. Sur la proposition de M. Sarraute, rapporteur de la Commission dos finances, le Conseil fixe ainsi qu'il suit lespensions de retraite de : veuve Galinier (mairie), à.. M. Denjean (mairie), à MMO M. Vidal (police), à veuve Filios (police), à. . . MMO veuve Gramont (police), à. M. Schmerber (pompier), à. . . M. Raynaud (pompier), à. . . . MMO Mont-de-Piété. Comptes et budgets. Avis M. Sarraute (Commission des finances) : Vous avez bien voulu charger votre Commission des finances de l'examen des comptes et budgets du Mont-de-Piété de Toulouse. De l'étude minutieuse de ces documents, il résulte qu'ils sont parfaitement établis. Votre Commission a l'honneur de vous proposer de prendre la délibération suivante : Le Conseil- municipal, Vu l'article 70 de la loi du 5 avril 1884 ; Vu les comptes administratif et de gestion de l'exercice 1900, les chapitres additionnels au budget du Mont-de-Piété pour l'année 1901 et le budget primitif de 1902 ; Ensemble la délibération du Conseil d'administration de cet établissement en date du 8 juin 1901 ; Donne un avis favorable sur les comptes et budgets sus-énoncés, Vote des félicitations au directeur, aux caissier et comptables de cet établissement, pour la. régularité et la bonne tenue des écritures et émet à nouveau le vœu que l'intérêt perçu sur les prêts soit ramené à l'ancien taux de 5 °/„, et que, s'il est nécessaire de percevoir un droit spécial de magasinage sur les gages, ce droit soit perçu à part et distinct de l'intérêt. M. Bounhouret (octroi),'à. . . . 533 fi 216 625 575 575 395 275677 453 865 862 ' 758 Bourse à l'école spéciale militaire de Sainl-Cyr. Avis. M. Rouquier (Commission de l'enseignement) : La Commission de l'Enseignement a étudié le dossier que vous lui ave/, soumis, concernant la demande de bourse avec trousseau, formée par M. Molinier; demeurant rue Raymond IV, n° 15, en faveur de son fils, candidat à l'Ecole spéciale militaire. De l'examen dos diverses pièces composant le dossier, il ressort que M.'Molinier est mal venu à solliciter un secours de l'Etat laïque, alors qu'il a confié l'instruction et l'éducation de ses filles à des institutrices congréganistes. Votre Commission a donc l'honneur de vous' proposer d'émettre un avis défavorable. Adopté. Ecole maternelle du faubourg Bonnefoy 2me emploi de sous-directrice. M. Rouquier (Commission de l'enseignement) : La Commission de l'enseignement a examiné le dossier relatif à la création d'un 2mo emploi de sous-directrice à l'école maternelle du faubourg Bonnefoy. Cette école est actuellement fréquentée par 143 élèves sur 180 inscriptions. Cet effectif, qui tend encore à s'accroître, est déjà • trop élevé pour que les deux maîtresses que possède l'établissement puissent, malgré leur dévouement, suffire à toutes les nécessités et, par suite, conserver la confiance des parents. 1 Nous avons l'honneur de vous proposer de vouloir bien émettre un avis favorable à la création d'un 2mo emploi de sous-directrice à l'école dont il s'agit, et voter un crédit de mille cent francs pour assurer le paiement des indemnités de résidence et de logement de la future maîtresse, et pour porter de 400 fr. à 800 fr. l'indemnité de résidence de la directrice; Vous voudrez bien, en outre, prendre l'engagement de pourvoir aux dépenses incombant à la commune, conformément aux prescriptions de l'article 15 de la loi du 30 octobre 1886. Après un échange d'observations entre M. Sarraute et M. le Maire, les conclusions du rapport sont adoptées. Fourniture de coke. Traité Versepuy. M. Demie (Commission des grands travaux): M. Versepuy, directeur de l'usine à gaz de Toulouse, propose de fournir à la Ville, pour l'alimentation du foyer des machines à vapeur, du coke gros provenant de son usine, au prix de 25 fr. la tonne, il résulte dos essais auxquels il a été procédé que le chauffage dos générateurs à vapeur des machines élévatoires de Toulouse et de Portet, à l'aide du coke gros provenant de l'usine à gaz de Toulouse à 25 fr. la tonne, est bien plus avantageux pour la Ville, que l'emploi de la houille de Carmaux, à 38 fr. la tonne, prix du traité actuel. M. l'Ingénieur demande d'être autorisé à employer le coke mélangé avec la houille et de passer un marché avec M. Versepuy, directeur de l'usine à gaz de Toulouse, pour la fourniture do trois cents tonnes de coke, à raison de 25 fr. les 1,000 kilogrammes. J'ai l'honneur de. vous proposer d'autoriser M. le Maire à traiter avec M. Versepuy. Adopté. Galerie déversante de Portet. Règlement de compte Danjou, Danos et Dignat. M. Roques (Commission des grands travaux): L'entreprise d'une galerie déversante à Portet a été adjugée, lo 9 avril 1900, à MM. Danjou, Danos et Dignat, entrepreneurs, moyennant un rabais de 16 fr. 02 c. par 100 fr. sur les prix de la série. Le devis et cahier des charges do cette entreprise prévoyait une dépense de.. 81,468 f. 33 Dont il y a lieu de déduire le rabais 3e 16 fr. 02 c. % 13,051 f. 23 Ce qui réduit le montant des dépenses autorisées à. ..... . 68,417f. 10 Par un rapport en date du 9 octobre courant, M. l'Ingénieur fait connaître que ces travaux sont aujourd'hui terminés et reçus provisoirement depuis le 27 mars 1901 et il a adressé, à cet effet, avec son rapport, le décompte définitif des travaux, qui se monte à la somme de 66,241 fr. 43 c. Il ajoute que, pendant l'exécution des travaux et à la suite des crues successives qui ont enlevé les remblais existants derrière la ligne de défense des filtres, il a été reconnu indispensable de défendre la tête amont de la galerie déversante. A cet effet, il a été établi un remblai de ballast, sur lequel des blocs de bétons de 0m50 do profondeur ont été posés. Les entrepreneurs ont exécuté ces travaux en dehors de leur entreprise et au prix de 1,386 fr. pour le mètre cube de remblai et de 12 fr. 50 c. pour le mètre cube de blocs de béton, conformément au bordereau des prix supplémentaire» dressé à cet effet, et les dépenses se sont élevées de ce chef à 8,510 fr. 13 c. J'ai l'honneur de vous proposer : 1° D'approuver le décompte définitif ci-joint, s'élevant à la somme de 66,241 fr. 43 c, relatif à la construction d'une galerie déversante _ à Portet; 2° D'approuver le bordereau des prix supplémentaires et le règlement de compte, s'élevant à 8,516 fr. 13 c, relatifs à la défense de la tête amont de la dite galerie ; 3° D'autoriser M. le Maire à prélever, sur le montant du rabais de l'entreprise, une somme de 8,516 fr. 13 c, pour le paiement de ces travaux supplémentaires. Adopté. Caserne Saint-Michel. Terrain avenue d'accès. Offre Pujol. carré, l'excédent de terrain,. d'une contenance approximative de 115 mètres carrés, provenant de l'ancienne propriété Lafaille, expropriée pour l'établissement de l'avenue d'accès de la caserne Saint-Michel, et 2" d'autoriser M. le Receveur municipal à faire recette du produit de cette vente. Adopté. Théâtre du Capitale. Transport de décors. M. Dereix (Commission des grands travaux): Les décors du théâtre du Capitole sont maintenant installés dans le nouveau magasin qui a été construit sur les terrains Maury au faubourg Bonnefoy et qui est beaucoup plus éloigné du théâtre que l'ancien, [lequel était situé rue des Chalets. La distance à parcourir étant beaucoup plus considérable, il en résulte qu'il n'est pas possible, encore bien moins qu'autrefois, avec le matériel dont dispose la Ville, d'obtenir le dégagement complet de la scène et de la livrer au Directeur à 11 heures du matin pour les représentations de la journée, conformément aux prescriptions du cahier des charges. Pour obvier à cette impossibilité, M. l'Ingénieur-Directeur des travaux communaux estime qu'il y a lieu de faire l'acquisition d'un nouveau camion permettant d'effectuer, dans la matinée, en deux voyages, le transport des décors nécessaires pour les représentations de la journée. La dépense nécessitée par cette acquisition s'élèvera à 1,200 fr. J'ai l'honneur de vous proposer d'autoriser M. le Maire à procéder à l'acquisition, par voie de marché de gré à gré, d'un camion conforme aus propositions contenues dans le rapport de M. le Directeur des travaux communaux en date du 14 octobre 1901 et de voter, pour ce faire, l'ouverture d'un crédit de 1.200 fr., sur les fonds libres de l'exercice courant, et provisoirement sur le crédit inscrit au budget pour le service ordinaire du théâtre du Capitole. Adopté. Bac de l'Embouchure. Traité. M. Astre (Commission des grands travaux): Par lettre en date du 5 octobre 1901, M. Pujol , propriétaire d'un immeuble situé rue Elvire, propose do devenir acquéreur d'un terrain formant l'excédent de l'ancienne propriété Lafaille, expropriée pour la construction de l'avenue d'accès de la caserne Saint-Michel et offre pour cette acquisition le prix de 3 fr. 50 c. le mètre carré, pour une contenance approximative de 115 mètres carrés. Par un rapport, en date du 17 octobre dernier, M. l'Ingénieur-directeur des travaux communaux estime que l'offre do M. Pujol paraît acceptable, car le terrain dont il s'agit ne peut guère être acheté que par lui, dont la propriété est contiguë à co terrain. J'ai l'honneur de vous proposer : 1° D'aatoriser M. le Maire à vendre à M. Pujol Prospor, au prix dé 3 fr. 50 c. .le mètre M. Dereix (Commission des grands travaux): J'ai l'honneur de vous soumettre le traité présenté par M. l'Ingénieur-Directour des travaux communaux pour l'exploitation du bac de l'Embouchure, du lor janvier 1902 au 31 décembre 1904. Ce traité est ainsi conçu : Je soussigné batelier, demeurant m'engage à tenir installé un bac sur la Garonne au lieu dit « l'Embouchure » à partir du lor janvier 1902 jusqu'au 31 décembre 1904, aux conditions suivantes. 1° Moyennant la cession en ma faveur des droits à percevoir au passage d'eau de l'Embouchure, conformément au tarif adopté par le Gouvernement le 29 décembre 1892, je verserai comme redevance envers la Ville la somme de deux cents francs par an. 144 Cette somme sera payée par semestre et d'avance. Je serai dispensé de cautionnement. 2° La Ville me fournira le matériel dans l'état où il se trouvera le 31 décembre 1901. Je m'engage à l'entretenir en bon état et à remplacer au besoin, pendant la durée du bail, les bateaux, agrès et leurs accessoires. 3° Je m'engage, en outre, à me soumettre sans aucune restriction aux clauses et conditions du cahier des charges dressé parles Ingénieurs des ponts et chaussées, le 6 décembre 1895 et dont je reconpais avoir pris entière connaissance. Les frais de timbre et d'enregistrement demeurent à ma charge. Ce traité est accepté par M. Jean Marcet, batelier, demeurant à Toulouse, quartier de l'Embouchure, qui exploite ce bac depuis le 4 avril 1896; J'ai l'honneur do vous proposer d'approuver ce traité ; d'autoriser M. le Maire à le signer et M. le Receveur municipal à faire recette des redevances. Adopté. Transfert des serres du Jardin-des-Plantes. M. Dereix (Commission des grands travaux) : Par une délibération en date du 14 février 1901, le Conseil municipal a décidé qu'il y avait lieu de vendre à l'Université de Toulouse, au prix de 100,000 fr., pour l'agrandissement de la Faculté des sciences, le terrain sur lequel sont installées les serres du Jardin-des-PIantos. Pour procéder au transfert de ces serres, le Conseil municipal, suivant délibération en date du 7 août 1901, a voté l'acquisition d'un terrain Blaja situé dans le quartier.du Pont-des-Demoiselles. Il y a lieu maintenant de construire les serres sur ce terrain. L'Administration municipale a soumis à l'examen de votre Commission des grands travaux le projet des travaux à effectuer pour réaliser définitivement le tranfert des serres de la Ville, dont l'exécution - entraînera une dépense' de 77,000 fr. Cotte dépense de 77,000 fr., ainsi que celle qui résulte de l'acquisition des terrains Blaja, est couverte par le prix de vente des terrains du Jardin-des-Planles à l'Université de Toulouse. J'ai l'honneur de vous proposer de prendre la délibération suivante : ARTICLE PREMIER. — Est approuvé le projet présenté par M. le Directeur des travaux communaux pour le transfert au terrain Blaja des serres du Jardin-des-Plantes. ■ ART. 2. — Les travaux de terrassements et maçonneries, charpente, couverture etzinguerie, plàtrerie, menuiserie, ferronnerie, serrurerie et quincaillerie; peinture et vitrerie seront exécutés par voie d'adjudication publique. Tous les autres travaux seront exécutés par voie de régie ou de marché de gré à gré. ART. 3. — M. le Maire est autorité à acquérir deux serres de M1"0 Deniouilles, au prix de 2,200 fr. ART. 4. — Un crédit de 77,000 fr. est ouvert sur les fonds libres de l'exercice courant, pour BULLETIN BULLETIN MUNICIPAL faire faco à la dépense qui résultera de l'exécution du projet dont s'agit. Adopté. Fourniture d'attelages et de tombereaux. Règlement de compte Blanc. de Mm° veuve Delmas au prix de 3,000 fr. et de procéder à sa démolition dans le plus bref délai possible. Cette-somme sera prélevée sur les fonds libres de l'exercice courant, et provisoirement sur les alignements. Adopté. squares et cimetières pour les années 1902, 1903 et 1904, votre Commission a l'honneur de vous prier de vouloir bien l'adopter. L'entreprise de la fourniture d'attelages et de tombereaux pour le balayage des rues et l'enlèvement des boues pendant les années 1899 et 1900aété adjugée le 14décembre 1898àM. Blanc Jean-Marie, entrepreneur, moyennant un rabais de 15 p. % sur les prix de la série. Les'devis et cahier des charges dé cette entreprise prévoyaient une dépense do 35,000 fr; par an, soit au total. 70,000 fr. dont il y a lieu de réduire le rabais de 15 p. %, soit 10,500 Ce qui réduit le montant des dépenses autorisées à. ..... . 59,500 M. l'Ingénieur-Directeur dos travaux communaux a adressé à M. le Maire avec son rapport 10 décompte définitif de cette entreprise, qui se monte à la somme de 72,646 fr. 91, sur laquelle 11 n'a été payé il l'entrepreneur, que celle de 65,000 fr. Il reste donc dù une somme de 7,646fr. 91 c. J'ai l'honneur de vous proposer : 1° L'approbation du décompte définitif do l'entreprise s'élevant à 72,646 fr. 91. 2° Le vote sur les fonds libres de l'exercice courant, et provisoirement sur l'art. 105, chapitre 1" du budget de 1901, d'un crédit de 7,040 fr. 91, pour solder l'entreprise. Adopté. Rue des Renforts, 8. Acquisition de l'immeuble veuve Delmas. M. Alibert (Commission des grands travaux): L'immeuble de MmQ veuve Delmas, situé rue des Renforts, n° 8, a 4 étages et est construit en pan de bois, sauf le rez-de-chaussée qui est en maçonnerie de briques, sa façade est en très mauvais état et a dû être fortement étayée. Outre ces précautions, Mmo veuve Delmas a été, par arrêté en date du 22 du même mois, mise en demeure de faire procéder à la démolition de la façade, mais ne possédant pas les ressources nécessaires pour faire exécuter ce travail, elle en propose la vente à la Vill?, moyennant le prix de 3,000 fr. Par un rapport en date du 8 août dernier, M. l'Ingénieur-Directeur des travaux communaux estime que l'offre de la pétitionnaire est acceptable, car il convient de remarquer que la presque totalité dû sol de l'immeuble doit être réunie à la voie publique pour l'application du plan d'alignement do 1842 et que la valeur de ce sol, dont la surface est de 49 mètres carrés 04 environ, représente à lui seul la moitié de l'indemnité demandée. Votre Commission vous propose d'autoriser M. le Maire à faire l'acquisition de l'immeuble Rue d'Auriol. Plan d'alignement. Tramways électriques. Faubourg Bonnefoy Caserne Saint-Michel. Location Maris. Prorogation. M. Cesses (Commission des grands travaux): M. Alibert (Commission des grands travaux) : Afin d'imprimer à la rue d'Auriol le caractère légal de rue, il échot d'approuver le plan d'alignement nouveau et do le soumettre à l'approbation de M. le Préfet. Ce plan aura, en outre, pour effet de faire connaître d'une manière précise la direction, la longueur, la largeur et les limites de cette rue. 11 sera un des moyens les plus efficaces de prévenir et de réprimer les usurpations et les détériorations de celle roie. Votre Commission a l'honneur do vous proposer d'approuver le plan d'alignement de la rue d'Auriol, présenté par M.l'Ingénieur-Directeur des travaux communaux. Adopté. Rue du Japon. Plan d'alignement. M. Denuc (Commission des grands travaux): Par délibération, en date du 10 février 1899, approuvée le 8 mars suivant, le Conseil municipal a décidé la prise en charge par la Ville de la rue du Japon. Les propriétaires ont fait exécuter les travaux prescrits par cette délibération. M. l'Ingénieur-Directeur des travaux communaux vient d'adresser à M. le Maire le plan d'alignement do cette rue. Afin d'imprimer à celte voie le caractère légal de rue, il échet d'approuver ce plan et de le soumettre à l'approbation de Monsieur lo Préfet. Ce plan aura, en outre, pour effet de faire connaître d'une manière précise, la direction, la longueur, la largeur et les limites de cette rue ; il sera un des moyens les plus efficaces de prévenir et réprimer les usurpations et les détériorations de cette voie. J'ai l'honneur cie vous proposer d'approuver le plan d'alignement de la rue du Japon. Adopté. Fournitures et transports pour l'entretien des promenades, jardins, etc. Cahier des charges. M. Garaud (Commission des grands travaux): Après examen du cahier dos charges relatif à l'entreprise des fournitures et transports nécessaires pour l'entretien des promenades, jardins, PROPOSITIONS Adopté. M. Bertrand (Commission des grands travaux): PETITIONS MUNICIPAL La Ville avait loué à M. François Maris, pour une durée de neuf mois, à partir du l" mai 1900 et moyennant lo prix de 100 fr., le premier étage de sa maison, sise au quartier Saint-Michel, pour l'installation des bureaux du service du génie, chargé de surveiller les travaux de construction de la caserne d'infanterie. Ce bail, qui a été approuvé par le Conseil municipal, suivant délibération du 2 août 1901), a été continué jusqu'au-20 mai dernier, date à laquelle la Ville a été en mesure de livrer à l'autorité militaire les terrains nécessaires à la dite construction et notamment l'immeuble Maris. Il est dû à M. Maris, à raison de ce fait, une indemnité qui, calculée sur les bases du bail, s'élève à -41 fr. J'ai l'honneur de vous proposer d'autoriser M. le Maire à payer, à M. Maris, la somme de quarante-un francs, qui sera prélevée sur le crédit inscrit pour la construction d'une caserne à Saint-Michel (voiej d'accès). Adopté. Rue de Metz prolongée. Réfection du pavage. M. Dereix (Commission des grands travaux) : Au moment de l'exécution des travaux de mise en état de viabilité de la nouvelle rue do Metz, il fut établi, à l'origine de la rue Porte-SaintEtienne, une bande de pavage en pierre destinée ii rappeler l'emplacement des anciens remparts de la Ville. Par un rapport en date du 28 août dernier, M.l'Ingénieur-Directeur des travaux communaux fait connaître à M. le Maire -que les pavés employés, de nature trop tendre pour résister à l'importante circulation de ce point, sont complètement, usés et qu'il conviendrait, pour maintenir cette indication, de"1 remplacer ce pavage par un nouveau plus résistant et il estime la dépense à faire, pour l'acquisition de 2,500 pavés nécessaires, à la somme de 800 fr. Les travaux de démolition du pavage actuel et l'exécution du nouveau seraient confiés aux brigades des cantonniers-paveurs de la Ville. Votre Commission vous invite à voter la somme de huit cents francs nécessaire à cette réfection. Cette somme sera prélevée sur les fonds libres de l'exercice courant. Adopté. M.. DEREIX se fait l'interprète de la population du faubourg Bonnefoy, pour demander à M. le Maire où on est la question des tramways électriques ? M. LE MAIRE. — Après la délibération prise le 21 avril 1901, par le Conseil municipal, le dossier des tramways a été transmis à M. le Préfet de la Haute-Garonne et envoyé par lui, au Ministre des travaux publics, avec avis favorable, le 21 mai 1901. Le service départemental des ponts-et-chaussées ayant approuvé le projet et ayant fait un rapport favorable, il y avait lieu d'espérer que cette affaire ne subirait aucun retard. Cet espoir semblait d'autant plus fondé que le Ministre des travaux publics avait adressé, à la date du 9 octobre 1899, une circulaire invitant MM. les Préfets it simplifier les formalités administratives, les formalités relatives à l'instruction des projets d'établissement de tramways. Aussi, quelle ne fut pas ma surprise, lorsque, au mois de novembre, j'ai appris que le dossier des tramways avait été renvoyé par l'Inspecteur général des ponts et chaussées à M. l'Ingénieur en chef du département, directement et sans passer par la Préfecture. Ce dossier était ainsi arrivé à Toulouse au commencement de septembre. C'est pourquoi, profitant de mon voyage à Paris, je me suis rendu chez M. Baudin pour lui demander la raison qui occasionnait ce long retard à nous donner son avis. M. le Ministre ne fut pas peu étonné de ce qu'une affaire semblable eût pu subir un aussi long retard et il me promit de procéder immédiatement à une enquête. Comme vous le voyez, il n'y a faute, ni de la part du Conseil, ni de celle do l'Administration municipale et j'ajoute decelledeM. le Préfet. J'a; fait le nécessaire auprès du Ministre et je suis convaincu que nous obtiendrons justice. Avenue de Muret. Trottoirs. M. RAYNAUD. — Il y a2 ans, avenue de Muret, on a défoncé le terrain devant les maison», c'était afin d'établir des trottoirs. Les habitants ne sont pas satisfaits ; les travaux n'ont pas été faits et, pendant la saison des pluies, ils pataugent. Il serait désireux qu'on fasse reprendre les travaux le plus tôt possible. M. LE MURE. —L'Administration municipale a fait le nécessaire, elle a réduit la chaussée pour l'installation des trottoirs. Si je me conformais à la procédure ordinaire, les habitants devraient payer la moitié de la dépense et je ne crois pas que telle est leur intention. Mais j'examinerai l'affaire et verrai si nous pouvons donner satisfaction. 145 Bornes-fontaines rues Planlié,, Jean-Criq, Mascard et Côte de VHers. M. SARRAUTE dépose une pétition des habitants des quartiers Plantié, Jean-Criq, Mascard et côte de l'Hers demandant l'établissement de bornes-fonfaines dans leurs quartiers. Renvoyé à l'Administration. Aqueduc rue des Fontaines. Pétition. M. MARROT dépose une pétition des habitants du quartier de Bourrassol (chemin des Fontaines), demandant la construction d'un aqueduc dans ce quartier. Renvoyé à l'Administration. Avenue de la Patte-d'Oie. Aqueduc. Pétition. M. MARROT dépose une pétition des habitants de l'avenue de la Patte-d'Oie, demandant l'établissement d'un aqueduc, à droite et à gauche de cette avenue, ainsi que plusieurs bouches destinée à recevoir les eaux pluviales. Ils demandent également un trottoir sur le côté gauche de l'avenue. Renvoyé àl'Administration. Cantonniers. Augmentation de traitement. Pétition. M. GARAUD donne lecture d'une pétition adressée par un groupe de cantonniers, demandant que le service des dimanches et jours fériés soit fait gratuitement par tous les cantonniers sans exception et que les économies ainsi réalisées servent à porter leur traitement à 80 fr. Renvoyé à l'Administration La séance publique est levée à 11 heures. Le Conseil se réunit en Comité secret pour délibérer sur une demande de remise de frais d'internat au lycée de jeunes filles. Le procès-verbal de adopté. la séance est La séance est levée à 11 heures 1/2. Le Secrétaire. SUIS. Le Gérant, G. BONNEAU. Toulouse.— Typ. M. Cl<Vler.rue de la Pomme 28. BULLETIN MUNICIPAL CINQUIEME ANNEE — N° 21. Le Numéro : 5 Centimes. RÉPUBLIQUE 31 DECEMBRE 1001 FRANÇAISE LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ MONT-DE-PIÉTÉ DE TOULOUSE (MAGASINS BULLETIN MUNICIPAL SITUATION MENSUELLE (NOVEMBRE 1901) DE LA VILLE DE TOULOUSE SOMMAIRE Billards. II. — CONSEIL MUNICIPAL Avis du 30 décembre 1901. — Déclarations à la Mairie avant le 31 janvier 1902, de 8 heures du matin à 6 heures du soir. Celles qui seront inexactes ou postérieures au 31 janvier donneront droit à l'application d'une double taxe. Session extraordinaire. 3EC 3XT T 3FL JEU JEC I. ENGAGEMENTS EFFECTIFS ARTICLES SOMMES RENOUVELLEMENTS ARTICLES SOMMES TOTAUX ARTICLES SOMMES — Actes Administratifs. Personnel do la Mairie. .— Avis concernant les patentes, les billards et les cercles. — Commission du Vieux-Toulouse. — Arrêtés concernant les pompes funèbres et l'élagage Séance du Lundi 23 Décembre 1901. Présents : M. SERRES, des arbres. 6.925 1901 1900 181.918 6.418 4.760 5.036 133.011 154.632 160.430 11 685 336.530 11.486 293.441 MM. II. — Conseil Municipal. DEREIX, Cercles. RAUTE, Séance du Lundi 23 Décembre 1901. GARAUD, ALIBERT, PAILLAC, I DIFFÉRENCE en plus. 477 48.907 » » » 276 5.798 199 43.109 III. — Documents de Statistique. { I en moins 1! » I. —ACTES ADMINISTRATIFS S O J=\ Avis du 30 décembre 1901. — Déclarations à la Mairie avant le 31 janvier 1902, de 8 heures du matin à 6 heures du soir. Celles qui seront inexactes', incomplètes ou postérieures au 31 janvier, donneront lieu à une double taxe. DE maire, président; FEUGA, TRANIER, ASTRE, SÉRÉ, DUPUIS, BR/EMER, MARROT, ROUQUIER, CAMPA, PHILIPPE, ROUCH, SAR- DENJEAN, DENUC, BERTRAND, FAURE, BACALERIE, VOISIN, BRANQUE, ROQUES, CESSES, Absents : MM. UAYNAUD, CAZAL, SUIS, secrétaire. DUFFAUD, JUPPONT, BARRÂT, DELTIL, DUPAU, FÉRAL. T I ïEC Personnel de la Mairie. RENOUVELLEMENTS DÉGAGEMENTS - ARTICLES 1901 i en plus. . SOMMES ARTICLES ARTICLES TOTAUX SOMMES ARTICLES SOMMES 5.189 143.544 4.700 154.032 978 14.058 10.927 312.234 5.079 108.141 5.038 160.430 1 .223 20.379 11.340 288,953 no 35.403 » DIFFÉRENCE ' 1 en moins. SOMMES VENTES » A.u 276 30 » 5.798 Novembre OPÉRATIONS )> » 245 6.321 23.281 )) 413 )> 1901. D'ENTRÉE SOMMES ARTICLES STOCK ARTICLES SOMMES j 116.813 3.120.527 114.224 3.188.796 11.685 336.550 758 24.316 TOTAUX 128.498 3.457.077 114.982 3.213.112 TOTAUX 124.648 3.279.380 112.987 3.108.801 3.850 177.697 1.995 404.311 Mois de novembre 1901.. Au 30 novembre 1901. Au 30 novembre 1900. DIFFÉRENCE ! Par arrêté en date du 18 décembre 1901, ' M. Bonnet Antoine est nommé garde cimetière, au traitement annuel de 700 fr. Par arrêté en date du 31 décembre 1901, M. Petit, sous-chef ue bureau de 2rac classe, est élevé à la lro classe et son traitement est porté do 1,800 à 1,900 fr. MM. Pradère, Roudière et Bonnet, employés de 2mo classe, sont élevés à la lrc classe et leur traitement est porté de 1,500 à 1,600 fr. M. Laurens Henri, employé de 3mo classe, est élevé à la 2mo classe ; son traitement est porté de 1,400 à 1,500 fr. M. Dutaut, employé auxiliaire au 1°'' bureau comptabilité, est nommé employé de 3lne classe, au traitement annuel de 1,400 fr. M. Ribet, employé auxiliaire dans les bureaux de la direction des travaux communaux, est nommé employé de 3mc classe, au traitement annuel de 1,400 fr. Par arrêté en date du 31 décembre 1901, Le traitement de M. Labelle, directeur des jardins et promenades, « est porté ue 3,000 à 3,200 fr. Le traitement de M. Béasse, sous-bibliothécaire de la bibliothèque do la ville, est porté de 1,500 à 1,600 fr. Commission du Vieux-Toulouse. Congrégations. Demande d'autorisations. Avis. Par arrêté, en date du 29 novembre 1901, sont nommés membres pour un an de la Commission du Vieux Toulouse : M. Ournac, sénateur, membre de la Commission du musée Saint-Raymond ; M. Destrem, directeur du musée Saint-Ray- M. DUPUIS. — Je tiens à déclarer que, si j'eusse été présent à la dernière séance, lorsqu'il s'est agi de voter pour accorder ou refuser les autorisations aux congrégations, j'aurais voté pour la non-autorisation. mond ; M. Deloume, sous-directeur du musée SaintRaymond. MM. Roschach, de Lahondès, Salles, Cartaillhac, Joulin, Braud, Romestin, Durrbach, Delorme, Brœmer, Denjean, Bacalerie, Dupau, Sarraute, Suis, Cazal, Paul Pujol, Destrem, professeur, de Saunhac, Rivière, Lacaux, Hue, Rachou, Graillot, Galinier, Laborde, Massip, Passerieu. Pompes funèbres. Arrêté du 21 décembre 1901. — Aucun corbillard ne pourra circuler dans la commune de Toulouse, s'il n'est garni de draperies. Elagage des arbres. Patentes. » Avis du 30 décembre 1901. — Dépôt des matrices des patentes pour 1902 à la Mairie, à dater du 3 janvier 1902, pendant 10 jours. Pourvoi en réclamations pendant les 3 mois de la mise en recouvrement du rôle. Arrêté du 27 décembre 1901. — Dans le délai d'un mois, a dater du présent, les riverains des chemins vicinaux sont tenus de procéder à l'élagage des arbres et à la tonte des haies plantés le long des dits chemins. ■—*stf~Zf*S~~d«* » M. LE MAIRE. — Mention sera faite de votre déclaration au procès-verbal. M. DEREIX. — Je prie mes collègues qui n'ont pu assister à la dernière séance de faire comme notre collègue M. Dupuis, qu'ils se prononcent pour ou contre. M. LE MAIRE. — Chacun est libre ; nous ne pouvons pas obliger nos collègues à faire .une déclaration. Distribution d'eau. Puits filtrants de Braqueville. Indemnités. Prélèvement. M. LE MAIRE. — Par délibération du 29 novembre 1895, le Conseil municipal a approuvé l'avant-projet de l'amélioration de la distribution d'eau, a invité l'Administration à poursuivre la déclaration d'utilité publique des travaux qui font l'objet de cet avant-projet et de l'expropriation des terrains nécessaires à leur exécution et a voté, pour faire face à cette dépense, un crédit de 1,200,000 fr., à prélever sur les fonds d'emprunt. Dans sa séance du 25 mai 1898, le Conseil municipal a invité l'Administration à poursuivre l'expropriation pour cause d'utilité publique des terrains situés au lieu dit « le Ramier de Braqueville », dont l'acquisition se trouvait comprisse BULLETIN MUNICIPAL 148 dans l'avant-projet sus-visé et, comme l'emprunt n'était pas encore autorisé, il a voté, pour faine face à cette dépense, un crédit de dix mille francs, à prélever provisoirement sur le crédit inscrit au budget pour l'entretien des châteaux d'eau et des fontaines. Par décret du 20 août 1899, l'établissement de puits filtrants, au lieu dit <i le Ramier do Braqueville » a été déclaré d'utilité publique et l'Administration autorisée à acquérir, soit à l'amiable, soit par voie d'expropriation, les terrains nécessaires à l'exécution du dit projet. Un jugement du Tribunal civil de Toulouse, en date du 20 janvier 1900, a prononcé l'expropriation des dits immeubles et parcelles d'im- ARTICLE PREMIER. — M. le Maire est autorisé à aliéner les deux titres de rente sus-indi- qués. ART. 2. — Le produit de cette aliénation, ainsi q'ie la somme en espèces nécessaire pour parfaire celle disponible de 58,098 fr. 24c, seront inscrits au chapitre des recettes du budget supplémentaire de 1901. INTRODUCTIONS Les indemnités allouées par lo jury spécial dans sa séance du 26 juillet 1901, aux propriétaires et locataires des immeubles expropriés, s'élèvent à la somme do 36,800 fr. M. le Maire introduit les affaires suivantes qui sont renvoyées à l'examen de diverses Commissions, savoir : L'emprunt prévu dans la délibération du 29 novembre 1895 ayant été réalisé, les prélèvements provisoires autorisés par la délibération du 25 mai 1898 ne sont plus nécessaires. 1° Instance Bonnet. Transaction. Crédit. 2° Places du Palais et du Salin. Achèvement. Acquisition des immeubles Jacotot. 3° Rues privées. Assainissement de la rue. En conséquence, j'ai l'honneur de vous prier de vouloir bien préciser que la somme de 36,800 fr., montant des dites indemnités, ensemble les frais et honoraires de toute nature à charge de la Ville à raison de la dite expropriation, seront prélevés, conformément à la première délibération du 29 novembre 1895, sur le crédit de 1,200,000 fr. compris dans le dit emprunt pour l'amélioration du service des eaux. Franc. 4° Liquidation de la pension de retraite revenant à la dame Paule Amiol, veuve du sieur Magnas Saturnin, ex-préposé de lr° .classe à l'octroi de Toulouse. 5° Modification des cours municipaux de Octroi. Habillement des employés. Disponibilités. M. LE MAIRE. — Aux termes de divers arrêtés municipaux, il est pourvu depuis 1844 à l'habillement, à l'armement et à l'équipement ■ uniformes des employés d'octroi do la ville de Toulouse, au moyen d'une masse individuelle' d'habillement. Actuellement, l'actif de cette masse s'élève à la somme de 90,028 fr. 94 c, supérieure de < 58,028 fr. 94 c. aux sommes dues par la Ville ' sur cette masse aux employés. Cette somme de 58,028 fr. 94 c. est représentée par deux litres faisant, ensemble l,900fr. de rente. Le surplus se trouve en espèces dans la caisse du receveur municipal. dessin. 0° Fournitures faites dans l'intérêt des écoles communales. 7° Création d'un 2rao emploi d'institutrice adjointe à l'école communale Abadie .filles), quartier de la Croix-de-Picrre. 8° Changement du nom de chemin do ronde des Récollets en celui de boulevard des Récollets. 9° Changement du nom de chemin de ronde du Préfet en celui de boulevard du Sud. 10° Théâtre du Capitole. Décoration du foyerbuvette. RAPPORTS M. Fabre, doyen d'âge, prend place au fauteuil de la présidence. Au nom de la Commission des finances, M. Sarraute donne lecture du rapport suivant : La Ville peut donc disposer de cette somme, ■ demeurant surtout que celle de 32,000 fr., qui J Le compte administratif de 1900 présente les restera encore à l'actif de la masse est plus que ( opérations suivantes : suffisante pour rembourser le montant des sommes dues sur cette masse aux employés au RECETTES cas de suppression totale et immédiate des octrois. Recettes présumées. L'Administration municipale aura la faculté de disposer des intérêts que pourra, le cas échéant, produire la somme de 32,000 fr., pour distribuer des secours aux employés, d'octroi ayant cessé leurs fonctions ou à leurs familles nécessiteuses. En conséquence, j'ai l'honneur de vous proposer de prendre la délibération suivante : Ordinaires Extraordinaires Supplémentaires 4.945.182 f.85 1.294.336 31 8.560.993 44 Total. . . . et présentent sur les recettes présumées Ordinaires Extraordinaires Supplémentaires 5.120.974 f. 42 1.198.859 42 8.922.877 1 59 . Ordinaires. Extraordinaires Supplémentaires Total. . . . BALANCE Le compte administratif de 1900 présente la balance suivante : Recettes ordinaires, extraordinaires et supplémentaires effectuées par M. le Receveur municipal pendant l'exercice 1900 ■'. Dépenses de même nature régulièrement ordonnancées et payées parle môme comptable pendant l'exercice précité. . . Excédent de recettes .sur les dépenses à reporter au budget supplémentaire de 1901. . 9.628.561 f.35 8.592.082 86 1.036.478f.49 4.557.046 f. 24 1.705.951 83 3.201.163 72 Total. . . . dont il faut déduire les sommes dues sur 1900 qui sont portées au budget supplémentaire de 1901 et qui s'élèvent, d'après l'état dressé de concert avec M. le Receveur municipal, à 9.521.161 f.79 D'où il suit que les paiements effectués par la caisse municipal a ne sont que de. . et présentent sur les dépenses présumées . 932.078 93 8 592.082f.86 15.212.740 93 6.620.644f,07 Mais cotte somme en moins ne constitue pas entièrement une économie. Elle s'atténue des sommes qui figurent dans les colonnes des restes à payer et des crédits ou portions de crédits non employés en 1900 à reproduire sur le budget de 1901 pour continuer des travaux en cours d'exéeution ou pour faire face à des engagements pris. . En déduisant du chiffre cidessus le montant des sommes dues. . 932.078 f. 93 et des reproductions précitées. . 5.490.202 43 6.422.281 f.36 198.382f.71 149 Délibère : ARTICLE PREMIER. — Statuant sur la situation du comptable au 31 décembre 1900, sauf le règlement et l'apurement par la Cour des comptes, conformément à l'article 66 de la loi dû 18 juillet 1837, le Conseil admet les recottes de la gestion 1900 pour la somme 8.057.254f.09 . 8.218.513 57 Fixe l'excédent de la dépense à et que, par l'arrêté du compte précédent, le comptable a été reconnu débiteur de 779.494 Déclare le comptable débiteur sur son compte de la gestion de 1900 de la somme de. 618.235 f, 19 161.259f.48 67 ART. Les conclusions du adoptées. rapport sont M. le Maire reprend le fauteuil de la présidence. 2. — Statuant sur les opérations de l'exercice 1900, sauf le règlement et l'apurement par la Cour dos comptes, le Conseil admet les opérations effectuées tant pendant la gestion de 1900 que pendant les trois premiers mois de la gestion 1901, savoir : En recette, pour 8.941.704f.93 En dépense, pour 8.592.032 86 Compte de gestion du Receveur municipal de 1900. D'où il résulte un excédent de recette de Le résultat définitif de l'exercice 1899 ayant présenté un excédent de recette de. . . . Au nom de la Commission des finances, M. Sarraute présente le rapport suivant sur le compte de gestion du Receveur municipal pour l'exercice 1900 : Le résultat définitif de l'exercice 1900, égal au résultat du compte d'administration du même exercice, est un excédent de recette de Dépenses constatées. Ordinaires Extraordinaires. ...... Supplémentaires MUNICIPAL de et les dépenses, pour celle de. 15.212.740 f.93 Toutes ces dépenses se sont, élevées en réalité, d'après les droits régulièrement constatés au 31 décembre 1900, savoir : Ces recettes se sont réellement élevées, d'après la-fixation définitive des titres justificatifs, savoir : . 442.198 f.83 4.720.461 f.34 1.707.444 31 8.778.841 28 6.422.281f.36 . 43 Dépenses autorisées. On obtient un reliquat disponible sur les dépenses présumées de . 15.242.711 Les dépenses comprises aux budgets primitif et supplémentaires avaient été fixées, savoir : 15.242.711 f.43 Total. 14.800.512f.60 Sur la somme do 14,800,512 fr. 50 c, représentant le montant des titres justicatifs, celle de 9,628,561 fr. 35 c. a été recouvrée et celle de 5,171,951 fr. 25 c. figure dans la colonne des restes à recouvrer. Elle sera inscrite au budget supplémentaire de 1901. DÉPENSES une différence en moins de. Compte administratif du Maire de 1900. Somme qui figure dans la colonne des restes annulés faute d'emploi. Recettes constatées. une différence on moins do. Le Conseil adopte. meubles. Le Conseil adopte. BULLETIN Le compte de gestion du Receveur municipal pour l'année 1900 concorde rigoureusement avec le compte administratif. 11 présente, comme ce dernier, un excédent de recettes de 1.036.478 fr. 49 c. En conséquence, votre Commission des finances vous propose la délibération suivante : Le Conseil municipal de la commune de Toulouse-, Vu le compte rendu par M. Ruffat, receveur municipal, de ses recettes et dépenses, depuis le 1er janvier 1900 jusqu'au 31 décembre suivant, lequel comprend : 1° Le rappel du comp'to final de 1899 ; 2° Les recettes et les dépenses faites pendant les douze premiers mois de l'exercice 1900 ; 3° Les recettes et les dépenses concernant les services hors budget ; Vu le détail des opérations finales de l'exercice 1900, établi en regard du compte sus-montionné et présentant les recettes et les dépenses pour le dit exercice pendant les trois premiers mois de la gestion 1901 ; Vu les pièces justificatives rapportées à l'appui, tant du compte de gestion de 1900 que des opérations complémentaires effectuées en 1901 ; Vu les budgets primitif et additionnel des recettes et dépenses de l'exercice 1900 et les autorisations spéciales de recettes et de dépenses délivrées pendant le dit exercice ; Après avoir entendu et approuvé le compte administratif dans lequel M. le Maire a exposé les motifs des dépenses par lui mandatées, la manière dont elles ont été effectuées et l'utilité que la commune en a retirée; 349.622f.07 686.856 42 1.036.478 f. 49 Le Conseil adopte. Budget supplémentaire de 1901. Au nom de la Commission des finances, M. Sarraute donne lecture du rapport suivant sur le budget supplémentaire de 1901 : Ce document porte : En recettes, la somme de. . . En dépenses, la somme de. . 6.826.562f. 58 7.058.731 73 RECETTES La première section est formée d'un article unique. C'est l'excédent de recettes résultant des opérations de l'exercice 1900, excédent fixé par le compte administratif du Maire et le compte de gestion du Receveur municipal, à la somme de 1.036.478 f. 49 La section II se compose des restes à recouvrer de 1900, c'est-à-dire des sommes dues à la Ville, lesquelles, pour divers motifs, n'ont pu être encaissées avant la clôture de l'exercice. Depuis celte époque, certains articles sont rentrés dans la caisse de M. le Receveur municipal, d'autres sont encore dus en tout ou en partie et les divers débiteurs sont activement poursuivis. Le total de cette section est de. 5.1 71.951 f. 25 Dans la section III sont comprises des recettes d'ordre et des recettes accidentelles survenues après la préparation et le vote du budget primitif. Quelques-unes sont déjà encaissées par M. le Receveur municipal, d'autres sont fixées par des actes ou des titres justificatifs. Le total de cette section s'élèveà. 618.132f.84 Les recettes du budget supplémentaire forment un total de 6.826.562 f.58 DÉPENSES La première section comprend les sommes dues à divers, à suite de travaux effectués ou d'engagements pris l'année dernière et qui n'ont pas été touchées par leurs ayants-droit pour une cause quelconque. Elles sont inscrites d'après un état dressé concurremment par le Maire et le Receveur municipal. Le total de cette section s'élève à. 932.078 f.93 Les sommes qui sont inscrites dans la deuxième section, représentent des crédits ou portions de crédits, reproduits au 31 décembre 1900, pour payer des travaux en cours d'exécution, en vertu de la délibération prise par le Conseil municipal et approuvée par décret du 22 février dernier. Le total de cette section est de. 5.221.381 f.63 Dans la troisième section, figurent des crédits votés pour la plupart par le Conseil municipal et déjà approuvés par décret. Il y a été ajouté certaines dépenses ayant un caractère d'urgence, afin d'éviter le vote de nouveaux crédits après celui du budget supplémentaire. Le total de cette section s'élève à. 905.271L 17 Le total des dépenses est de. . 7.058.731 f. 73 Les recettes étant, de. . . ,' . 6.826.562 58 Il ressort un excédent de dépenses de Mais le budget primitif présensentait un excédent de. recettes disponible de' 232.169 f. 15 304.283 qui vous a permis d'ouvrir, dans le courant de l'année, un certain nombre de crédits supplémentaires, lesquels ont tous été repris réglementairement sur le budget additionnel (section III), de sorte que les opé.rations budgétaires de l'exercice 1901 présentent définitivement un excédent de recettes de. 62 72.114 f. 47 Sous le bénéfice de cette situation, votre Commission vous propose le projet de délibération suivant : Le budget supplémentaire est arrêté ainsi qu'il suit : RECETTES Section I. — Excédent de l'exercice 1900. . . . Section II. — Restes à recouvrer do 1900 Section III. — Recettes supplémentaires. . . . Total des recettes. 1.036.478f.49 5.171.951 25 618.132 84 6.820 562f.58 DÉPENSES Section I. — Restes à payer de 1900 Section IL.— Crédits reproduits Section III. — Crédits supplémentaires. .... Total des dépenses. 932.078 f.93 5.221.381 63 905.271 17 7.058.731 f.73 150 Excédent de dépenses. . . . Excédent des recettes du budget primitif Excédent définitif do recettes. 232.1GQ f. 15 304.283 62 72.114 f.47 Le budget supplémentaire de 1901, mis aux voix par sections, est adopté. Budget primitif de 1902. Au nom de la Commission des flnan-ces, M. Sarraute donne lecture du rapport suivant sur le budget primitif de 1902 : Votre Commission des finances, appelée à examiner le projet de budget pour 1902, présenté par l'Administration municipale, est heureuse de constater une fois de plus que ce document est établi selon les principes d'une bonne gestion financière. Voici les modifications que fait ressortir la comparaison de ce budget avec celui de l'exercice de 1901 : Titre premier. — RECETTES CHAPITRE PREMIER Recettes SECTION PREMIÈRE. — ordinaires. SECTION VI. — Recettes de l'enseignement. En conformité du règlement du 4 mai 1899 sur l'administration financière et la comptabilité des établissements d'instruction secondaire communaux, l'article 29 a pour but de rattacher au budget de la Ville le budget de l'internat municipal annexé au lycée de jeunes filles dont les recettes sont fixées à 73,537 fr. Les articles 30 et 31 représentent des subventions fixes servies annuellement par l'Etat. Total de la 6mo section. . . . 104.537 f. SECTION VIL — Produit des concessions communales. Dans cette section, figurent pour la première fois, à l'article 37, les produits du Moulin-duChâteau, récemment acquis par la Ville. Cette prévision a été fixée à 114,733 fr., d'après les baux en vigueur. Total de la 7m° section. . . 697.326X17 SECTION VIII. — Recettes diverses. Cette section ne. subit aucune modification. Total de la 8m° section. . . 159.714f.70 Total des recettes ordinaires. 5.320 200L87 Produit des impositions. L'article 5 (Produit de 254 millièmes de centime pour insuffisance de revenus nécessités par l'entretien des chemins vicinaux) est supprimé, le service vicinal ayant des ressources suffisantes pour assurer l'entretien dos chemins. Par une délibération, en date du 6 décembre, vous avez voté une imposition d'un demi-centime, dont le produit devra être affecté aux secours à distribuer aux familles nécessiteuses des réservistes et des territoriaux. Cette nouvelle ressource est inscrite à l'article 6. Les autres articles, eomposant cette section, ont été évalués d'après les résultats obtenus pendant ces dernières années. Total de la 1" section. . . . 402.383 f. II. — Produit des amendes. Cette section n'est pas modifiée. Total do la 2me section. ... 4.000 f. SECTION III. — Produits de l'octroi et de l'abattoir. La marche ascendante que continuent à suivre les trois produits de cette section justifie pleinement les sommes qui y sont prévues. Total de la 3m° section. . . . 3.449.000 f. SECTION IV. — Produit des marchés. Le chiffre de prévision porté à l'article 17 (Droits de place dans les halles, ports et marchés), représente le résultat obtenu pendant la première année de mise en régie de ce service. Nous espérons que ce chiffre sera atteint, sinon dépassé, en 1902. Les autres articles ne sont pas modifiés. Total de la 4mc section. . . . 428.900 fr. SECTION V. — Produits de la voirie. Le chiffre de 40,000 fr., porté à l'article 22, est basé sur la révision des tarifs en vigueur, a partir du 1er janvier prochain. SECTION Les articles 23, 24, 25, 26 et 27 ne sont pas modifiés. L'article 28 (Produit des loyers de l'immeuble Salles) est supprimé, cet immeuble devant être démoli prochainement et les locataires ayant reçu leur congé. Total de la 5m° section. . . . 74.400 1". CHAPITRE II Recettes extraordinaires. Produit des centimes affectés au remboursement de,< emprunts. SECTION PREMIÈRE. — Cette section n'est pas modifiée. Total de la P" section. .... 1.000.000 f. SECTION II. — Remboursement par l'Etal poulie service des emprunts. En exécution de la roi du 13 juillet 1900, l'Etat ayant remboursé par anticipation les trois emprunts scolaires que la Ville avait contractés pour son compte, les articles 3, 4 et 5 sont supprimés. Total de la 2m° section. . . . 10.000 f. SECTION III. — Recettes diverses. Articles 6, 7, 8 et 9. Pas d'observations. Article 10 (Intérêts de retard dus par le Crédit Foncier sur prêts différés). Aux termes du traité conclu entre la Ville et le Crédit Foncier pour la réalisation de l'emprunt de 7,839,829fr., le Crédit Foncier ne devait tenir compte que jusqu'au 31 janvier 1902 de l'intérêt à 3 f. 60 % sur les sommes que la Ville n'aurait pas encaissées. L'Administration a obtenu la prorogation pour un an, au taux de 3 %, du délai de réalisation du solde de cet emprunt, ce qui lui a permis de prévoir à cet article la somme de 150,000 fr. Total de la 3"10 section. ... 157 300 f. SECTION IV. — Recettes éventuelles'. Cette section n'est pas modifiée. Total de la 4mo section. . . 60.000f.00 Total des recettes extraordinaires.. 1.227.300 f. 00 Total général des recettes. . 6.547.560f,87 151 BULLETIN MUNICIPAL BULLETIN MUNICIPAL Titre II. — DÉPENSES CHAPITRE PREMIER Dépenses ordinaires. Frais d'administration. Irailements. Article premier (Traitement des employés des bureaux de la Mairie, des archives, du service des travaux communaux, du laboratoire municipal, etc.). Votre Commission vous propose d'élever le traitement du sous-archiviste de 2,000 à 2,500 fr. L'article 8 (Frais de la station œnologique) prévoit une dépense de 500 fr., nécessitée parle fonctionnnement de ce nouveau service. Article 41 (Subvention à l'Etat pour la réunion des services des postes et télégraphes). Cette subvention a pris fin depuis le 15 juin 1899 (Conventions des 23 mai et 28 juillet 1881). Total de la lro section. . . 531.182 f. 63 . SECTION PREMIÈRE. — II. — Frais de police et de sûreté publique. Les articles relatifs aux divers traitements du personnel ont subi quelques modifications par suite des mutations opérées en 1901. Los autres articles ont conservé les mêmes prévisions. Total de la 2m0 section: . . . 396.285 1". SECTION III. — Droits d'octroi et de place perçus en régie. Cette section n'a pas été modifiée. Total de la 3m° section. ... 621.725 1'. SECTION neuf ans, à titre provisoire sur le budget communal. L'article 127 (Part de la Ville dans la dépense des aliénés indigéhts) reconnu insuffisant, par suite de la création d'une clinique des maladies mentales à l'hospice de la Grave, est porté de 35,000 à 38,000 fr. Total de la 9""° section. . . . 409.900 f. SECTION SECTION IV. — Charges cl entretien des biens communaux. Cette section s'est augmentée d'une nouvelle dépense pour frais d'exploitation et d'entretien du Moulin-du-Chàteau (art. 74). Les autres articles ne sont pas modifiés. Total de la 4mo section. . . 308.308 f. 10 SECTION V. — Eclairage de la ville. Comparativement à l'exercice précédent, cette section présente une diminution de 2,400 fr. provenant de la réduction du nombre d'heures d'éclairage de certaines lampes électriques et de la suppression de certaines lampes à pétrole dans la banlieue. Total de la 5mo section. . . . 185.900 f. VI. — Voirie urbaine. Voirie vicinale. Alignements. Les articles composant cette section ont conservé les mômes prévisions du budget précédent. Total de la 6m° section. . . . 344.183 f. SECTION VII. —Dépenses relatives à la salubrité. Cette section n'est pas modifiée. Total de la7m° section. ' . .. 205.507 f. 20 ■ SECTION SECTION VIII. — Dépenses militaires. Cette section n'est pas modifiée. Total de la 8mc section. . . . 71.500 f. IX. — Secours aux établissements de charité. Article 124 (Subvention supplémentaire aux hospices). Votre Commission estime qu'il y a lieu de prévoir la suppression prochaine de cette subvention supplémentaire qui fut inscrite, il y a SECTION XI. — Enseignement secondaire. Pas d'observations. Total de la 11»"-'section.. . . SECTION SECTION X. — Instruction primaire. Article 129 (Elcoles primaires communales). Votre Commission vous propose d'augmenter cet article d'une somme de 200 fr. qui sera affectée à la création d'emploi d'une nouvelle monitrice de repassage. Elle propose aussi une augmentation de 1Q0 fr., en faveur du surveillant des cours municipaux (art. 127), en raison du surcroit de travail occasionné par le fonctionnement du cours d'histoire locale, récemment créé. Art. 141 (Bourses à l'Institut des jeunes aveugles). L'année dernière, lors de la discussion du budget, la subvention proposée ne fut votée qu'à la condition qn'il serait créé dans cet établissement un cours d'apprentissage. En présence du grand intérêt que présente pour les jeunes aveugles la connaissance des travaux manuels, la Commission insiste pour qu'il soit procédé sans retard à l'installation de ce cours. Total de la 10mo section.. . . ' 390.410 f. 102.237 f. XII. — Enseignement supérieur. Pas d'observations. Total de la 12me section.. . . SECTION 172 514 f XIII. — Instruction publique. Pas d'observations. Total de la 13°° section. . . . SECTION 60.234 f. XIV. — Beaux-Arts. Article 156 (Ecole des Beaux-Arts et des sciences industrielles). Votre Commission émet le vœu qu'il soit créé dans cet établissement des cours"*spéciaux pour les demoiselles. Article 161 (Conservatoire de musique). Il existe dans notre école de musique des professeurs dames et des professeurs hommes. Or, certains professeurs dames sont chargés actuellement de l'instruction d'une classe de jeunes gens, alors que des professeurs hommes dirigent une classe do jeunes filles. Votre Commission estime qu'une organisation inverse produirait de meilleurs résultats et demande que la question soit mise à l'étude. Elle insiste, comme l'année dernière, pour la création d'une classe de répertoire et pour qu'une représentation annuelle soit donnée par les élèves du Conservatoire au profit de la caisse des écoles. A l'article 166, figure une subvention .de 2,000 fr. en faveur de l'Ecole Galiniste Toulousaine. Cette Société ayant pour but l'éducation populaire par la musique chiffrée méritait d'être encouragée. Total de la 14mc section. . . . 280.750 f. SECTION XV. — Académies et Sociétés savantes. Pas d'observations. Total de la 15mc section;... 7.100 f. XVI. — Encouragements divers. ■Secours. Après avoir attentivement examiné les articles composant cette section, votre Commission vous propose les modifications suivantes : 1* Suppression des articles : 198 (secours à la Société l'Union Fraternelle), 2J0 (secours à la Société les Travailleurs), 216 (subvention à la Société des Ouvriers de l'Artillerie), et 224 (subvention à La Légion des anciens so'is-officiers); 2° Réduction à 100 fr. de la subvention de 200 fr., allouée précédemment à la Société Caisse de réassurances mutuelles ; 3° Augmentation de 50 fr. pour chacun des articles suivants : Article 210 (secours à l'Union Compagnonique). Article 220 (subvention à la Société le Progrès Mutuel) ; 4° L'inscription d'un crédit nouveau de 100 fr., en faveur de la Bibliothèque des officiers .de la réserve et de la territoriale de Toulouse (art. 197 bis) ; 5° L'article 231 (secours à divers anciens employés ou veuves d'employés) est ainsi modifié : Sont supprimés les secours suivants : Veuve Fonteilles, octroi 100 f. Veuve Boutet, octroi 200 Veuve Dutillac, octroi 100 Veuve Brune, octroi 100 Sont ajoutées les allocations suivantes : Veuve Jouret, octroi 127 f. Veuve Perpey, octroi 78 Veuve Cayre, police 100 Fines, police 100 Loustau, inspecteur des comestibles. . 73 Baron, concierge 100 Veuve Olieu, concierge 150 Boué, cantonnier 100 Duba, cantonnier 100 Veuve Taurines, cantonnier. ...... 100 Le secours de 91 fr., alloué à Mmo veuve Kleinschmidt, est porté à 250 Total de la 16m° section. . . 106.055 f. 82 SECTION XVII. — Fêtes publiques. Cette section n'est pas modifiée.. Total de la 17mo section. . . . 25.300 f. Total desjiépensesordinaires 4.285.151 f. 75 SECTION CHAPITRE II Dépenses extraordinaires. Frais extraordinaires d'administration. Pas d'observations, Total de la-lrc section. . . . 7.650 f. SECTION PREMIÈRE. — SECTION 11. — Dépenses diverses. Cette section n'est pas modifiée. Total de la2m» section. . . . 52.500 f. SECTION III. — Emprunts. L'art. 20 porte une prévision de 83,017 f. 64 c, représentant l'amortissement, intérêts compris de l'emprunt de 1.700.000 fr., voté pour l'acquisition du Moulin-du-Chàteau. Cette somme sera prélevée sur celle de 114,733 fr., inscrite à l'article.- 37 des recettes ordinaires, sous le titre : ^Produits du Moulin-du-Château. Les articles 21, 22 et 23, représentant les intérêts et amortissements des trois emprunts scolaires contractés pour le compte de l'Etat, sont supprimés par lés motifs que j'ai indiqués dansM'examen de la 2mo section des recettes extraordinaires. Total de la 3me section.. . 1.850.093 f. 29 SECTION IV. — Dépenses éventuelles. Pas d'observations. Total de la 4m° section. . . . 6.000 f. Total des dépenses extraordinaires.. 1.916.243 f. 29 Total général des dépenses. 6.201.395f. 94 Récapitulation générale. Recettes ordinaires et extraordinaires. . . Dépenses ordinaires et extraordinaires Excédent de ressources. 0.547.560f.87 0.201.395 04 346.165f.83 Les articles, successivement mis aux voix, sont adoptés. Sur l'article 127, section IX des dépenses, M. Braîmer propose de maintenir le chiffre de 35,000 fr. Adopté. Le total de la 9me section est adopté. Le procès-verbal de la séance est adopté. La séance est levée à 10 heures 1/2 du soir. *s Le Secrétaire. SUIS. III. — DOCUMENTS DE STATISTIQUE MERCURIALE DES MARCHÉS DE TOULOUSE Il a été vendu pendant la lTC quinzaine de Décembre 1901. Froment, 275 hoct. et 220 quintaux, au prix moyen de 17,00 l'hect. et 21 fr. 25 le quintal. Fèves, »» et »»,»» à »» fr. »» et »» fr. »». Maïs, 2100 et 1575, à 10 fr. 50 et 14 fr. 00. Avoine, 300 et 150, à 10 fr.. 55 fr. et 21-.fr. 10. Seigle, »» et »,»» à »» fr. »» et »» fr. Haricots, »» et »» à »» fr. et »» fr. Orge, »» et »» à » fr. »» et >.» fr. »». Farine de froment, 6,000, à 30 f. 52 les 100 kil. Pain blanc, 0 f. 35 ; pain bis, 0 f. 28 le kil. Châtaignes, 13 f. 50 le quintal. Pommes de terre, 10 fr. 50 le quintal. Viande, prix moyen par kil. : Bœuf, 1 f. 45 ; vache, 1 f. 35 ; veau, 1 f. 55 ; mouton, 1 f. 475 ; porc, 1 f. 45. Fourrages : Foin, 6 f. 25 ; paille,-4 f. 25 par quintal métrique ; sainfoin, » f. »■>. Chêne, 3 fr. 50 le quintal. Charbon, 5 fr. 50 le quintal. Sel, 14 f. les 100kil ; vin, 0 f. 20; eau-de-vie, 2 f. 00 le litre. Le Gérant, G. BONNEAU. Toulouse.— Typ. M. OlMer.rue de la Pomme 28, ^ BULLETIN MUNICIPAL TABLE DES MATIERES MONT-DE-PIÉTÉ DE TOULOUSE (MAGASINS) CONTENUES DANS LE SITUATION MENSUELLE (DÉCEMBRE 1901) E TNT T FL É E ElÎGA&EJÏESfS EFFECTIFS [1ES0UVELLE11ESTS BULLETIN MUNICIPAL t la VILLE le TOULOUSE TOTAUX ANNÉE ARTICLES SOMMES ARTICLES SOMMES ARTICLES 7.091 154.559 4.7 S7 151.714 11.878 306.273 6,558 150.969 4.562 ' 144.679 1 1.120 295.648 533 3.590 §25 7.035 758 10.625 » » DIFFÉRENCE ! e REÏS0DÏELLE1IEMS ARTICLES 1901. . 1900 i en plus. . SOMMES ARTICLES SOMMES VENTES ARTICLES TOT AUX SOMMES ARTICLES 124.954 4.787 151.714 1.064 19.402 1i.185 296.130 5.442 117.147 4.562 144.679 1 .222 25.278 11.226 287.104 J» 7.807 225 7.035 » . 9.026 108 >> » J) » 158 5.816 31 Décembre Au 31 décembre 1900. DIFFÉRENCE ! TOTAUX TOTAUX 41 )) 1901. OPÉHATIOSS D'ENTRÉE Au 31 décembre 1901. SOMMES 5.33 i Au 113, 132, 135, 144 Adjudications 1, 37, 53, 57, 77, 81, 117, 132 Allée du Pont-des-Demoiselles. Travaux 32, 45 — des Soupirs. Passerelle 75 — Saint-Agne. Bouche d'égout. Abatage d'ormeaux. 85, 130 Annales de l'Observatoire. 82 Ancien immeuble Salles. Location Filhol 49 Ancienne caserne de la Mission. Location Tivollier 101 Arènes des Amidonniers. Arrêté 113 Arsenal. Licenciement 31 Atelier de charité. Crédit 81 Avenue de Bayonne. Fossé, caniveaux 129 — Crampel. Mur. Boîte aux lettres 46, 51 — de Muret et faubourg Bonnefoy. Trottoirs et arbres. 47, 145 — de Paris. Alignement. Démolition 32, 75 — de la Patte-d'Oie. Aqueduc 145 STOCK ARTICLES SOMMES ARTICLES SOMMES 128.498 3.437.077 11 i .982 3.213.112 11.878 306.273 693 10.143 140.376 3.763.350 115.675 3.2*3.255. 135.76S 3.575.028 112.881 3.117.345 4.608 188.322 2.791 » A Abattoirs1; Syndical;. Non-valeur. Atelier de tour. . . . 30, 124 Acquisitions et ventes de terrains. 5, 6, 33, 37, 45, 61, 77, 97, DlFrÉllENCE I en moins. Bourse du Travail. Cours professionnels Bourses aux écoles du Gouvernement. Avis. Budget primitif de 1901 - SORTIE DÉGAGEMENTS ' . . 1 O O 1 SOMMES 105.910 15 Bac de l'Embouchure. Traité Baladeuses. Arrêté . Balayage. Rouleaux, attelage et tombereaux Barutel. Non-valeur.. Bas-reliefs de l'hôtel de Pins Bâtiments communaux. Entretien Bénédictines. Aliénation d'un titre de rente Bibliothèque municipale. Assurance Blancs de zinc et de céruse .Boulevard Lazare-Carnot. Travaux — des Minimes. Construction — Riquet. Immeuble Maux Boulevards. Plantations. Crédit.. i. 143 78 100, 144 138 20 42 123 167 31 130 43 96 30 65 83,84, 88, 102, 142 3 — / — ,.. 1902. . . . . . . . ' 450 — supplémentaire de 1901 149 Bureau de Bienfaisance. Comptes et budgets. Avis. . . 3, 81 — de tabac à la Juncasse. Création 124,'141 Caisse des Ecoles. Assemblée. Liste.. . — nationale des retraites pour la vieillesse. Versements. Canal du Midi. Lavoirs. . Cantonniers. Traitement Caserne d'infanterie. Intérêts 103 65 129 145 123 — Pellet. Réparations. . . .' 19 — Saint-Cyprien. Convention. 97 — Saint-Michel. Démolition. Offre. Location.. 43, 143, 145 Centimes communaux (55 Chapelle des Jacobins. Travaux 82 Chauffage ' 8, 136 Chaussée de la Cavaletade. Travaux. Traité 22, 34 — Banlieue. Réparations . 43 Chemin de fer de Boulogne. Halte à Lardenne 82 — — de la Lèze. Enquête "'. 94 — — d'Orléans. Marche des trains . 1(1 — vicinal n° 2. Acquisition dé terrains 46 — — n° 6. Alignement. 48 Chemins d'intérêt commun et vicinaux. Alignement. Budget. 26,125 — ( de fer. Vœux 86,87 Chiens. Taxe, non-valeur, fourrière. ..... 61, 73, 74, 109 Cimetières. Travaux. Avis. Réclamation. ... 7, 75, 114, 127 Classes de vacances. Crédit. 81 Colonne de la Bataille de Toulouse. Demaude Bastrios. . . 5 Commission du Vieux-Toulouse 147 Commissariat du 2m° arrondissement. Location 120 (Communauté israëlite. Gestion. . . 141 Compte administratif 178 — de gestion du receveur 149
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