MAUDITS LES INNOCENTS - site national | design & arts appliqués

SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
INFORMATION PRESSE
MAUDITS LES INNOCENTS
L’Atelier Lyrique et la programmation Jeune Public de l’Opéra national de Paris sont pour cette nouvelle
création associés
associés au Conservatoire national s upérieur de musique et de danse
danse de Paris dont quatre élèves
compositeurs
compositeurs ont mis en musique chacun un acte du livret.
«En 1212, de très jeunes gens, venus d’Allemagne et de France, partent spontanément sur les routes
d’Europe pour rejoindre
rejoindre le Terre sainte. C’est la Croisade des enfants»
enfants». (Laurent Gaudé)
RECIT LYRIQUE
À PARTIR DE 10 ANS
MUSIQUE DE MIKEL URQUIZA, JULIAN LEMBKE,
DIDIER ROTELLA, FRANCISCO ALVARADO
(Elèves des classes de composition du Conservatoire de Paris)
LIVRET DE LAURENT GAUDÉ
# AMPHITHÉÂTRE BASTILLE
Samedi 13 décembre 2014- 20h
Lundi 15 décembre 2014– 14h *
Mardi 16 décembre 2014 – 20h
Jeudi 18 décembre 2014 – 14 h*
Vendredi 19 décembre 2014– 20h
Commande de L’Atelier Lyrique de l’Opéra national de
Paris et du Conservatoire de Paris
GUILLAUME BOURGOGNE Direction musicale
(13, 16, 18 et 19 décembre)
JORGE GIMÉNEZ Direction musicale (15 décembre)
STEPHEN TAYLOR Mise en scène
STEPHANE RESCHE Assistant à la mise en scène
LAURENT PEDUZZI Scénographie
NATHALIE PRATS Costumes
CHRISTIAN PINAUD Lumières
MURIEL CORRADINI Diction lyrique française
* Matinées scolaires réservées
TARIFS
25€ (PLEIN TARIF), 16€
SCOLAIRE S)
5€ (ENFANTS ET SCOLAIRES)
(TARIF RÉDUIT) ,
10€
(JEUNES) ,
INFORMATIONS / RÉSERVATIONS
DIDIER SANDRE, pensionnaire de LA COMÉDIEFRANÇAISE, Jean Croisé, Récitant
par téléphone : 08 92 89 90 90 (0,34€ la minute)
téléphone depuis l’étranger : +33 1 71 25 24 23
par Internet : www.operadeparis.fr
aux guichets : au Palais Garnier et à l’Opéra Bastille
tous les jours de 11h30 à 18h30 sauf dimanche et jours fériés
avec les Solistes de l’ATELIER LYRIQUE DE L’OPÉRA
NATIONAL DE PARIS,
les musiciens de l’ENSEMBLE DU CONSERVATOIRE DE
PARIS,
la MAÎTRISE DES HAUTS-DE-SEINE/CHŒUR
D’ENFANTS DE L’OPERA NATIONAL DE PARIS
RENCONTRE avec les artistes de la production
Le mardi 25
25 novembre à 18 h et le jeudi 4 décembre à
13 h au Studio Bastille.
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
COPRODUCTION OPERA NATIONAL DE PARIS
CONSERVATOIRE DE PARIS
SERVICE DE PRESSE
Evelyne Paris
01 40 01 24 96 - [email protected]
MECENE PRINCIPAL
PRINCIPAL DE l’ATELIER LYRIQUE
AVEC LE SOUTIEN DE LA FONDATION TOTAL ET DE GDF SUEZ
AIMÉE
ET
JEAN-FRANÇOIS
DUBOS,
MÉCÈNES
CONSERVATOIRE DE PARIS POUR LA COMMANDE DU LIVRET
AVEC LE SOUTIEN DU CERCLE DES FONDATEURS DE
L’ATELIER LYRIQUE ( LÉON CLIGMAN Président)
DU
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Lieux de mémoire, lieux d’échanges, lieux de partage et de création, l’Opéra de Paris et le Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris ont une histoire, un patrimoine et de multiples actions en commun. Maudits
les innocents en est un magnifique exemple : trois ans de travail auront en effet été nécessaires de part et d’autre pour
faire aboutir ce projet de création d’opéra. Répondant à la mobilisation des talents parmi les plus aboutis de l’Atelier
lyrique de l’Opéra, le Conservatoire a fait de même avec les classes de composition et les classes instrumentales, tous
stimulés par l’écriture inspirée de Laurent Gaudé et la perspective du regard attentif de Stephen Taylor, comme de
l’oreille avisée de Guillaume Bourgogne.
On sait à quel point la voix humaine peut nourrir l’imaginaire d’un compositeur, et combien il est nécessaire que la
création prenne toute sa place dans la formation et l’univers esthétique d’un interprète ; c’est dire à quel point ce
partenariat est une chance, que le Conservatoire de Paris est heureux d’avoir pu saisir.
« Partage et création » : n’est-ce pas là l’une des missions essentielles de nos deux « maisons » ? Maudits les innocents ,
projet passionnant et d’une folle richesse, le symbolise et l’illustre, et porte l’espoir d’autres belles collaborations
futures.
L’ŒUVRE
ARGUMENT
DISTRIBUTION
SOLISTES DE L’ATELIER LYRIQUE
L’OPERA NATIONAL DE PARIS
DE
OLGA SELIVERSTOVA/RUZAN MANTASHYAN Mère 1
ELISABETH MOUSSOUS Mère 2
CORNELIA ONCIOIU Mère 3
GEMMA NÍ BHIRAIN Etienne
YU SHAO Nicolas
ANDRIY GNATIUK Le Pape Innocent III
ARTO SARKISSIAN Le Messager
PIETRO DI BIANCO, PIOTR KUMON Les Moines
PIETRO DI BIANCO Le Marin des sept nefs
ENSEMBLE DU CONSERVATOIRE DE PARIS
CHIA-WHEN OU Flûte
DIOGO LOZZA Clarinette
JIMMY CHARITAS Cor
MARC PRADEL Trompette
NOAM BIERSTONE Percussion
ELOISE LABAUME Harpe
VINCENT LHERMET Accordéon
EUN-JOO LEE Violon 1
JOSEPH METRAL Violon 2
VLADIMIR PERCEVIC Alto
CLEMENT PEIGNET Violoncelle
RENAUD BARRY Contrebasse
« En 1212, de très jeunes gens, venus d’Allemagne et de
France, partent spontanément sur les routes d’Europe
pour rejoindre la Terre sainte. C’est « la Croisade des
enfants ». Le pape, craignant de voir son autorité
affaiblie par l’existence de cette marche dont il n’est pas
à l’origine, décide de l’interdire. Les enfants
poursuivront pourtant leur chemin, allant vers leur
destin tragique, portés jusqu’au bout par cette force
dont ne saurait dire si elle est belle ou terrifiante. Le
livret, mis en musique par quatre jeunes compositeurs
du CNSM de Paris dont chacun a écrit un acte, met en
lumière à la fois l’innocence des enfants et l’horreur du
fanatisme et de l’endoctrinement, même lorsqu’il a le
visage de la candeur ; » LAURENT GAUDÉ
Le texte de Laurent Gaudé paru en septembre 2014 aux
éditions Actes Sud est le fruit d’une commande de
l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et du
Conservatoire de Paris.
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
NOTE D’INTENTION
STEPHEN TAYLOR MISE EN SCÈNE
Il y a 800 ans, des adolescents se sont lancés dans un
périple à travers l’Europe pour disparaître sans laisser
de traces. Laurent Gaudé donne une parole à ces
enfants ainsi qu’à des personnalités qui ont croisé leur
chemin et qui ont essayé de freiner leur élan ou, pour
certains, de profiter du phénomène. Avec une belle
gravité et non sans effroi, le livret pose la question des
possibles dérives de nos idéaux et de nos idéologies. Il
semble que, du berceau de l’Europe médiévale presque
spontanément et sans - que l’on sache- une volonté
manifeste politique ou religieuse de la part de la société
adulte, des milliers de jeunes gens se soient portés
candidats à ce qu’on appelait une croisade. Pour les
croisades d’adultes, les historiens modernes ont
identifié les motivations multiples de mouvements
militaires vers la Terre. Sainte au cours de plusieurs
siècles : parmi ces motivations, des questions
territoriales et dynastiques entre différentes
monarchies, des questions d’allégeance à l’Église et des
conflits avec la chrétienté byzantine. Des vagues
militaires successives avaient déchiré le sud de l’Italie et
les régions balkaniques et mis à sac la grande capitale
impériale chrétienne, Constantinople, avant même
d’arriver en Terre Sainte. La croisade des enfants reste
e
beaucoup plus mystérieuse. De notre XXI siècle, avec
les forces vives engagées dans ce projet, les enfants de la
Maîtrise des Hauts-de-Seine, un orchestre de dix-sept
musiciens du CNSM de Paris et les solistes de l’Atelier
Lyrique, nous essaierons de donner une incarnation
contemporaine de ces pèlerins inconscients et fragiles.
Bien qu’ils semblent avoir été tout sauf des belligérants,
les « innocents » ont focalisé les conflits culturels et
militaires de leur époque. Cela sera aussi une occasion
pour s’interroger sur la fanatisation des jeunes autour
de situations de guerre et de conflits religieux, ainsi que
sur la vulnérabilité des plus jeunes lors de mouvements
de population qui ne sont, hélas, pas une lointaine
légende de l’Histoire.
OPÉRA À QUATRE MAINS
TÉMOIGNAGES
MIKEL URQUIZA (Acte
Acte I - Le Premier
Premier se lève)
lève
J’ai choisi le premier acte qui est l’acte de l’attente et du
mystère. Le drame n’est pas encore posé. Il est en
germe. On raconte des intentions, le voyage en
particulier. Musicalement, il faut donner le sens de ce
grand élan et de ce mystère qui portent le drame
jusqu’à la fin. Les mères observent les enfants qui se
comportent de façon étrange, elles ne savent pas. Elles
parlent de la présence des enfants. La communication
avec eux est difficile. Les mères joueront à un moment
de l’harmonica. Une manière pour elles d’exprimer un
sentiment intérieur qu’elles ne peuvent verbaliser.
C’est aussi jouer pour être entendues. Les enfants sont
soumis à une puissance contre laquelle ils ne peuvent
rien. Ils partiront et suivront cet appel… Tout l’acte
converge vers le nom de la cité sacrée « Jérusalem ».
JULIAN LEMB
EMBKE (Acte II - Votre Sainteté)
Sainteté)
Le théâtre et la scène sont au centre de ma vie car je
viens d’une famille de comédiens. L’opéra est une
forme en évolution permanente qui me convient. En
tant que compositeur, j’ai besoin d’éléments extra
musicaux pour m’exprimer. La figure centrale du
deuxième acte est le pape Innocent III, un homme
porté à l’introspection et qui, cependant, doit
communiquer avec les autres, faire acte d’autorité.
Fasciné par la pureté et la détermination des enfants, il
est tenté de les comprendre mais il doit les arrêter,
mettre un terme à leur marche. La musique de l’acte est
un duel entre ces deux mondes. Progressivement, la
musique des enfants va contaminer tout l’acte par son
enveloppante douceur.
Cette expérience collective, un opéra à quatre mains,
est très enrichissante. On s’est beaucoup parlé entre
compositeurs afin de régler quelques problèmes
techniques (utilisation des percussions, registre vocal
pour les personnages communs à plusieurs actes, etc.)
et de convenir un ensemble de règles à respecter. Le
style musical de chaque compositeur, bien affirmé dans
chaque acte, ne nuit pas à l’unité de l’oeuvre car la force
poétique du livret de Laurent Gaudé s’impose. En
outre, trois grands monologues qui seront interprétés
par Didier Sandre enchaîneront avec puissance les
quatre actes.
DIDIER ROTELLA (Acte III - Le Monde est
devenu sombre)
Écrire un opéra est une expérience unique. La voix me
fascine. Elle impose, certes, des contraintes pour
l’écriture musicale mais elle ouvre aussi un espace
immense de couleurs et d’émotions. Le texte de
Laurent Gaudé est poétique. Il porte en lui un rythme
et une structure que nous faisons nôtres pour les
recomposer dans une forme plus grande. Nous
déconstruisons
pour
reconstruire
dans
une
théâtralisation musicale. Le troisième acte est l’acte du
voyage des enfants. Progressivement, ils perdent leurs
forces et leurs illusions. Tout au long des quatre scènes
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
qui forment l’acte, l’écriture musicale va marquer cette
transformation. Les mères détachent leur regard,
impuissantes… La scène 4 fait appel à des modes de jeux
extrêmes, des sons saturés pour les vents, des sons
bruités et violents. De la scène 1, plus classique, à la
scène 4, il y a une évolution dans l’écriture, qui, dans
une forme d’ensemble très construite, marque l’idée de
passage, de départ vers Jérusalem. Cette expérience,
qui marque l’aboutissement de mon cursus d’études
musicales, m’a transformé. Elle m’a permis d’enrichir
mon vocabulaire et de donner une profondeur à mon
écriture.
FRANCISCO ALVARADO (Acte IV
Ils approchent un par un)
L’interaction entre la musique et le théâtre me
passionne. L’opéra est un genre qui a beaucoup évolué
tout au long de son histoire. Il s’agit de s’inscrire dans
cette histoire tout en renouvelant le langage par des
démarches nouvelles. Le quatrième acte est très fort sur
le plan émotionnel avec la mort des enfants et le
déchirement que cela représente pour les autres
personnages, en particulier pour les mères et le pape.
C’est la concentration finale de l’effroi et des émotions
accumulés tout au long de l’oeuvre.
La fin de l’œuvre marque le point d’aboutissement
tragique de ces jeunes croisés pacifiques. C’est aussi le
point de vue de la société qui interprète leur parcours
spirituel comme une folie pour justifier leur
anéantissement.
J’ai été particulièrement attentif dans l’écriture
musicale à l’évolution psychologique des personnages
notamment des enfants en mélangeant une approche
traditionnelle et une écriture plus hétérogène qui fait
appel à des répliques parlées, de l’improvisation et du
chuchotement pouvant aller jusqu’au cri.
BIOGRAPHIES
LAURENT GAUDÉ LIVRET
Né en 1972 Laurent Gaudé a fait des études de Lettres
Modernes et d’Etudes Théâtrales à Paris. C’est à l’âge
de vingt-cinq ans, en 1997, qu’il publie sa première
pièce Onysos le furieux à Théâtre Ouvert. Ce premier
texte sera monté en 2000 au Théâtre national de
Strasbourg dans une mise en scène de Yannis Kokkos.
Suivront alors des années consacrées à l’écriture
théâtrale, avec notamment Pluie de cendres jouée au
Studio de la Comédie Française, Combat de Possédés,
traduit et joué en Allemagne, puis mis en lecture en
anglais au Royal National Theatre de Londres, Médée
Kali jouée au Théâtre du Rond-Point et Les Sacrifiés
joués au Théâtre des Amandiers à Nanterre, dans une
mise
en
scène
de
Jean-Louis
Martinelli.
Parallèlement à ce travail, Laurent Gaudé se lance dans
l’écriture romanesque. En 2001, âgé de vingt-neuf ans,
il publie son premier roman, Cris. L’année suivante en
2002, il obtient le Prix Goncourt des Lycéens et le prix
des Libraires avec La Mort du roi Tsongor. En 2004, il
est lauréat du Prix Goncourt pour Le Soleil des Scorta,
roman traduit dans trente-quatre pays.
Romancier et dramaturge, Laurent Gaudé est aussi
auteur de nouvelles, d’un beau livre avec le
photographe Oan Kim, d’un album pour enfants, de
scénarios. Il s’essaie à toutes ces formes pour le plaisir
d’explorer sans cesse le vaste territoire de l’imaginaire
et de l’écriture.
STEPHEN TAYLOR
MISE EN SCÈNE
Né en Angleterre, Stephen Taylor fait des études de
littérature à l’Université de Cambridge. Parmi ses
mises en scène : Idoménée à Lyon, Le Viol de Lucrèce de
Britten à Colmar, Mulhouse et Strasbourg. En janvier
2014, il reprend l’œuvre de Britten au Théâtre de
l’Athénée Louis-Jouvet pour l’Atelier Lyrique de
l’Opéra national de Paris. Depuis 1998, il travaille
régulièrement avec les chanteurs du CFL/Atelier
Lyrique de l’Opéra national de Paris, notamment pour
Frühling de Lehár à l’Opéra-Comique et au Théâtre de
Suresnes Jean Vilar, Le Songe d’une nuit d’été au Palais
Garnier, Mirandolina de Martinů en 2011 et La Finta
Giardiniera en 2012 à la MC93 de Bobigny.
En 2008, il monte Le Vaisseau fantôme à l’Opéra d’Etat
de Prague puis Le Trouvère au Grand Théâtre de
Genève en 2009. Pour le Westminster Opera au
Château de Panloy en Charentes, il met en scène Così
fan tutte en 2010, Don Pasquale en 2011, Le Barbier de
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Séville en 2012, Didon et Enée, des scènes de King
Arthur et de The Indian Queen de Purcell en 2013 ainsi
que Don Giovanni en 2014.
En début de carrière, de 1991 à 1995, il est assistant
metteur en scène au Grand Théâtre de Genève. Il
assiste Pierre Strosser au cours d’une quinzaine de
productions différentes comme Der Ring des
Nibelungen au Théâtre du Châtelet à Paris, puis pour la
première production de cette oeuvre de Wagner en
Australie, à Adelaide en 1998. A l’Opéra national de
Paris, il retrouve Strosser pour Wozzeck, Dominique
Pitoiset (Don Giovanni ainsi que des productions à
Lausanne, Parme, Bordeaux et Toulouse), Jérôme
Savary et Ezio Toffolutti. Il assure de nombreuses
reprises lyriques et collabore au Ring dirigé par Valery
Gerguiev à Saint-Petersbourg qu’il reprend à Moscou,
Séoul et Tokyo.
LAURENT PEDUZZI SC ÉNOGRAPHIE
Laurent Peduzzi travaille pour la danse, le théâtre et
l’opéra depuis 1983. C’est en 1999 qu’il devient
collaborateur de Catherine Diverrès. Au théâtre, il
collabore avec de nombreux metteurs en scène, parmi
lesquels Jean-Luc Lagarce, Jacques Nichet, Yves
Beaunesne, Dominique Pitoiset, Michel Didym,
François Rancillac, Gildas Bourdet, Jean-Louis
Benoît,…
Pour Jérôme Deschamps, il signe les scénographies de
La veillée (1986), Les Petits pas (1987), C’est Dimanche
(1988), La Cour des grands (2001), et Un Fil à la patte de
Feydeau à la Comédie-Française (2011); à l’Opéra
Comique, Fra Diavolo d’Auber (2009), Les Boulingrin
de Georges Aperghis (2010) et Les Mousquetaires au
couvent (juin 2015) ; à l’opéra, depuis 1987, Gildas
Bourdet, Alain Milianti, Antoine Bourseiller, Pierre
Barrat, Dominique Pitoiset et Jean-Louis Benoît font
appel à lui.
Au cinéma, il crée les décors de L’Orchestre rouge de
Jacques Rouffio.
Depuis 1999, il travaille avec Stephen Taylor (Idoménée
de Mozart, Opéra de Lyon, 1999 ; Le Viol de Lucrèce de
Britten, 2007 et 2014, Mirandolina de Martinů, 2010,
La Finta Giardiniera de Mozart en 2012 pour l’Atelier
Lyrique de l’Opéra national de Paris, Le Vaisseau
fantôme de Wagner, Statni, Opéra de Prague et Le
Trouvère de Verdi, Grand Théâtre de Genève).
GUILLAUME BOURGOGNE
CHEF D’ORCHESTRE
Né à Lyon en 1973, il étudie le saxophone dans sa ville
natale avant d'entrer au Conservatoire de Paris où il
obtient ses premiers prix d'harmonie, d'analyse
musicale et d'orchestration (unanimité). C’est en 1999,
après y avoir suivi l’enseignement de Jean-Sébastien
Béreau, puis de Janos Fürst, ainsi que les master-classes
de Vitaly Kataev, Jacques Mercier, John Nelson, Jorma
Panula, Gian-Franco Rivoli, Renato Rivolta, David
Robertson et Pascal Rophé, qu’il reçoit un premier prix
de direction d'orchestre, ainsi que son Diplôme de
Formation Supérieure mention très bien.
Guillaume Bourgogne est nommé en 2013 professeur à
l'Université McGill (Montréal) et responsable du
McGill Contemporary Music Ensemble.
Depuis 2010, il est chef principal de la Camerata
Aberta (São Paulo, Brésil), avec qui il enregistre Water
mirror, paru en mai 2012 sous le label SESC, et
récompensé par le Prix Bravo! dans la catégorie
musique classique.
Aux côtés du compositeur Jérôme Combier, Guillaume
Bourgogne est directeur musical de l’ensemble Cairn
depuis 2002. A la tête de cet ensemble, il enregistre
Pays de vent (Motus ; Coup de cœur de l’Académie
Charles Cros), Vies silencieuses (Æon ; Grand prix de
l’Académie Charles Cros), Lieux et Non-Lieu (Thierry
Blondeau, Æon) et Furia (Raphaël Cendo, Æon).
Cairn fait de nombreux concerts dans des festivals de
premier plan (Tage für Neue Musik, Zürich ;
Présences, Paris ; Fondation Royaumont ; Musica,
Strasbourg ; Zeitgemäss, Bludenz ; Ars Musica,
Belgique ; Manifeste, Paris ; Darmstadt Ferienkurse…).
Cela témoigne de son affinité pour la musique nouvelle.
Il a ainsi dirigé un grand nombre de premières
mondiales, comme celles de Seven lakes drive et Paludes
de Tristan Murail, Gris cendre, de Jérôme Combier,
Tract de Raphaël Cendo ou Sobre Paranambucae de
Sergio Kafejian.
En 2008, il fonde l’ensemble Op.Cit, « Orchestre pour
la cité » (Lyon), dont la ligne artistique atypique fait se
rencontrer musique savante et improvisation, musique
de chambre et pièces d’orchestre, musique du
répertoire et créations. L’album Cité Folk est paru en
novembre 2011.
De 2003 à 2008, il dirige régulièrement l’Orchestre
Gulbenkian (Lisbonne). Il est également invité par des
orchestres comme l’Orchestre Philharmonique de
Nice, l’Orchestre Philharmonique de Séoul, l’Ensemble
TIMF (Corée du sud), l’Orchestre national BordeauxAquitaine, l’Orchestre de Basse-Normandie ou par des
ensembles tels que Contrechamps (Genève), Courtcircuit, L’Itinéraire (Paris), Sond’Ar-te electric
ensemble (Lisbonne), Les Temps Modernes,
L’Ensemble Orchestral Contemporain (Lyon) ou Linea
(Strasbourg). A la tête de ces formations, il dirige dans
toute l’Europe, et dans les grands festivals mondiaux :
Berlin (Märzmusik), Aix-en-Provence (Festival d’art
lyrique), Lisbonne (Musica viva), Séoul, Tongyeong
(Tongyeong international music festival), Luxembourg,
Genève (Archipel), Mexico (Radar), Le Caire,
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Alexandrie, Sao Paulo et Campos do Jordão (Brésil). Il
a également collaboré avec Die neue Vocalsolisten ou
encore avec le Quatuor Habanera pour le disque
Mysterious morning, récompensé par un Diapason d’or
en 2001.
JORGE
ORGE GIMÉNEZ
GIMÉNEZ
CHEF D’ORCHESTRE
Né en Espagne, Jorge Giménez travaille en tant que
pianiste auprès de Mario Monreal et Aquiles delle
Vigne. Il obtient de nombreux prix de piano dont le
Concours International de piano de Carlet et le
Concours International de piano de Panamá.
Parallèlement, il fait ses études de direction d'orchestre
avec Pérez Sierra et Alberto Zedda.
Au “Palau de les Arts” de Valence il est pianiste-chef de
chant et assistant auprès de chefs d’orchestre tels que
Lorin Maazel (Aida, Cavalleria Rusticana, Vida Breve),
Zubin Mehta (Carmen), Valery Gergiev (Les Troyens),
Alberto Zedda (La Scala di seta, Italiana in Algeri)...
Il se produit en tant que pianiste avec l’Orchestre
National Espagnol des Jeunes et l’Orchestre du « Palau
de les Arts » de Valence. En octobre 2011, il entre à
l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Au
Studio-Théâtre de la Comédie-Française, il
accompagne La Dame de Monte-Carlo de Francis
Poulenc. Il est chef de chant et claveciniste sur La Finta
Giardiniera, puis chef de chant sur L’Isola disabitata
(Haydn) et assistant du chef d’orchestre sur Il Mondo
della luna (Haydn).
A l’Opéra national de Paris, il est chef de chant auprès
de chefs d’orchestre tels que Bruno Campanella
(Cenerentola), Daniele Callegari (Rigoletto et Madame
Butterfly), Philippe Jordan (Don Giovanni), Evelino
Pidò (Les Noces de Figaro), Michail Jurowski (La
Khovantchina),Susanna
Mälkki
(L'Affaire
Makropoulos). Il dirige des orchestres comme
l’Orchestre Banatul Philarmonic de Timisoara,
l’Orchestre de Godella, l’Orchestre Atelier Ostinato.
Il est directeur musical pour Falstaff de Verdi dans le
cadre de l'Académie Lyrique de Vendôme 2014 ainsi
qu’au Theatre Capitolio à Valence (Espagne) pour The
Rape of Lucretia de Britten.
A partir de 2014 il est pianiste chef de chant au Théâtre
Royal de la Monnaie de Bruxelles.
MIKEL URQUIZA COMPOSITEUR
COMPOSITEUR
Né à Bilbao en 1988 , Mikel Urquiza commence ses
études de musique au Conservatoire de Leioa, où il
chante dans le chœur d'enfants Kantika Korala. Lauréat
de nombreux prix internationaux, il poursuit ses études
de composition à Musikene (Centre Supérieur de
Musique du Pays Basque) avec Gabriel Erkoreka et
Ramon Lazkano. En 2011, grâce à une bourse Erasmus,
il étudie six mois au Conservatoire de Strasbourg avec
Mark Andre. En 2012, après avoir terminé ses études à
Saint Sébastien, il est admis au Conservatoire de Paris,
dans la classe de Gérard Pesson. Il a remporté le
concours international de composition Francisco
Escudero et le prix Promoción de estrenos para jóvenes
compositores de l'INAEM (Institut des Arts de la
Scène et de la Musique). Sa musique a été joué par
Krater Ensemble, BCN216, Euskadiko Orkestra
Sinfonikoa, l'Académie de musique contemporaine du
Jeune Orchestre National d'Espagne, le Quatuor
Diotima et Wilhem Latchoumia, entre autres, dans
divers festivals de musique, dont le Festival de Música
de Alicante, le Ciclo de conciertos Fundación BBVA à
Bilbao et la Quinzaine Musicale de Saint Sébastien.
JULIAN LEMBKE COMPOSITEUR
Né en 1985 à Hanovre (Allemagne, Basse-Saxe), Julian
Lembke a fait des études de composition, de percussion
et d’écriture à la Hochschule für Musik de Detmold où
il a obtenu des diplômes relatifs à ces disciplines. Ses
œuvres, qui comprennent de la musique de chambre,
pour orchestre et des projets pour la scène, sont jouées
régulièrement. Il a été récompensé par plusieurs prix de
composition
(notamment
le
Günter-BialasKompositionswettbewerb en 2013, le Deutscher
Musikwettbewerb en 2011 ou le Prix John Cage en 2010).
En tant que percussionniste et pianiste, il joue dans
divers ensembles et groupes. Il a travaillé pour le
département musical du Théâtre de l‘Etat de
Braunschweig (Basse-Saxe), comme arrangeur et
compositeur ; il a enseigné au Conservatoire de
Detmold en 2010 et 2011. Depuis 2008, il s’oriente tout
particulièrement vers l’écriture pour la scène, sa
dernière création étant l’opéra de chambre Rose :
Rouge. Rossignol : Mort en novembre 2011 au Théâtre de
l’Alliance des villes Halberstadt (Saxe-Anhalt).
Julian Lembke est boursier de la Studienstiftung des
Deutschen Volkes, de la Cité Internationale des Arts de
Paris et de la Fondation de France. Depuis la rentrée
scolaire en 2012, il poursuit ses études au Conservatoire
de Paris dans la classe de Gérard Pesson.
DIDIER ROTELLA COMPOSITEUR
Didier Rotella débute ses études musicales à Lille puis
au Conservatoire de Tarbes (ENM) où il obtient
plusieurs premiers prix : piano (à l’unanimité), musique
de chambre, analyse (à l’unanimité), harmonie, solfège,
accompagnement… Il se perfectionne ensuite à l’Ecole
Normale de Paris dans la classe d’André Gorog où il est
titulaire d’une bourse d’étude de la Fondation Zalewski
de 2004 à 2008.
Parallèlement à son cursus instrumental, il suit les cours
de Louis-Marie Vigne (direction de chœur grégorien),
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Olivier Trachier (écriture renaissance), et Alain
Louvier (analyse et orchestration) au CNSM de Paris
(Prix à l’unanimité), Loic Mallié et Gérard Geay
(écriture) au CNSM de Lyon, Pierre Grouvel
(contrepoint et composition) au CNR de BoulogneBillancourt et Edith Canat de Chizy (composition) au
CNR de Paris (Prix de Composition et
d’Orchestration à l’unanimité avec félicitations) avant
d’intégrer le cursus de Composition au Conservatoire
de Paris dans la classe de Frédéric Durieux
(composition
instrumentale),
Denis
Cohen
(orchestration), Yann Geslin, Luis Naón, Tom Mais et
Yann Maresz (nouvelles technologies) où il bénéficie
d'une bourse de la fondation Meyer).
Titulaire du Certificat d’aptitude (CA) de piano, il
bénéficie des conseils de Géry Moutier, Georges
Pludermacher, Marie-Paule Siruguet entre autres, et
participe à plusieurs concours internationaux (Rabat,
Italie, Aix-en-Provence, Ile-de-France, Concours
e
d'interprétation XX siècle de Boulogne Billancourt).
Il se produit régulièrement en concert en soliste et en
musique de chambre à Paris (Chapelle Saint-Bernard,
Salle Cortot, Cathédrale Américaine, conservatoires...)
ou en Province (Toulouse, Château de Lourmarin,
Festival de Montlouis, Tarbes…).
En tant que compositeur, il participe à plusieurs
master-classes avec Barbara Hannigan, Magnus
Lindberg, James Dillon, Kaja Saariaho, Jan MüllerWieland, Brian Ferneighough... Il a écrit pour des
ensembles aussi variés que Saxetera (ensemble de
Saxophones), le Jeune Chœur de Paris, le Festival
Entrevue de Belfort, l'Ensemble Multilatérale ou
l’Ensemble intercontemporain.
En 2009 et 2010, il est invité en résidence au Château
de Lourmarin – avec le parrainage de l’Académie des
Beaux-Arts – en tant que pianiste et compositeur.
er
En 2011, il remporte le 1 prix du sixième Concours
international Jurgenson (Moscou) pour jeunes
compositeurs dans la catégorie « Ensembles ». En 2012,
il est invité aux Festivals de Kyoto (Japon) et d’Aix-enProvence et participe en 2013 au Festival Manifeste
(Académie).
Il enseigne actuellement le piano et la musique de
chambre au Conservatoire de Goussainville.
Lauréat de la Fondation de France (Prix Marthe
Depelsenaire), il est candidat en 2014 au Concours
international de piano d'Orléans, où il remporte le prix
Chevillon-Bonnaud pour sa pièce "Strophe 1". Il se
perfectionne auprès d'Anne Quéffelec.
FRANCISCO ALVARADO
COMPOSITEUR
Compositeur chilien/espagnol, Francisco Alvarado a
étudié la guitare classique avec Miguelangel Clerc. Il a
commencé ses études en composition à l’Université
Catholique du Chili dans la classe d’Aliocha Solovera,
puis dans la classe de composition de Stefano
Gervasoni, au Conservatoire de Paris. En 2014, il a
suivi le cours d'informatique musicale à l'IRCAM à
Paris.
Francisco a reçu le prix des jeunes compositeurs de
l’orchestre symphonique de Chili et il a remporté le
prix CDMC en Espagne. Il a participé en divers stages
comme Royaumont en France ou l’INJUVE à Madrid.
Il a été le représentant du Chili dans les World Music
Days 2013 en Slovaquie avec sa pièce « Tricycle » pour
trio à cordes.
Il a fait des rencontres enrichissantes avec des
compositeurs comme Alberto Posadas, Yan Maresz,
Luis Naón, Claude Ledoux, Hector Parra, Brice Pauset
et Brian Ferneyhough.
Ses œuvres ont été jouées par différents ensembles tels
que l’Ensamble Makrocosmos, le quatuor Saxax, le
Grup Instrumental de Valencia, le quatuor Diotima,
l’ensemble Multilatérale, l’orchestre de Lauréats du
CNSMDP et l’Orchestre Symphonique du Chili.
Il a été lauréat de bourses : de la Fondation de Tarrazi,
de la Fondation de France, de la banque Santander, de
la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet pour la
Vocation et le Fond de la culture et des arts du
gouvernement du Chili.
Sa pièce“[in]certi(é)tude” pour piano préparé et
électronique vient d'être créée à l'IRCAM.
Parmi les projets à venir il y a la composition d'une
pièce pour piano-forte, commandée par le Ministère
français de la Culture et la Fondation Royaumont qui
sera créé en 2015 à l'Abbaye de Royaumont.
LES CLASSES DE COMPOSITION DU
CONSERVATOIRE DE PARIS
La composition ne s’apprend pas, dit-on ; mais elle se
travaille ! Les vingt-huit élèves des
classes de
composition du Conservatoire de Paris sont là pour en
témoigner. Ateliers, concerts, cours individuels, projets
collectifs, les élèves compositeurs se voient offrir de
multiples occasions de développer leurs dons, et de
créer leurs pièces avec les orchestres et les élèves
instrumentistes du Conservatoire, ainsi qu’avec des
partenaires extérieurs. Les musiques composées tout au
long de leur scolarité peuvent ainsi refléter des univers
sonores très personnels, et une diversité esthétique
certaine : qu’il s’agisse de musique instrumentale, mixte
ou électroacoustique, le travail de cette nouvelle
génération de créateurs atteste du parcours de chacun
vers l’épanouissement de son propre univers sonore.
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
DIDIER SANDRE RÉCITANT
PENSIONNAIRE DE LA COMÉDIE
COMÉDIEOMÉDIE-FRANÇAISE
er
Entré à la Comédie-Française le 1 Novembre 2013.
Louis Laine, dans L’Échange de Paul Claudel fut le
premier rôle de Didier Sandre en 1968. Après un
détour vers le théâtre pour enfants et l’animation
culturelle avec Catherine Dasté, Didier Sandre
participe aux grandes aventures du théâtre
subventionné de ces trente dernières années avec, entre
autres, Bernard Sobel, Jorge Lavelli, Jean-Pierre
Miquel, Jean-Pierre Vincent, Maurice Béjart, Giorgio
Strehler, Patrice Chéreau, Luc Bondy, Antoine Vitez,
Jacques Lassalle, Christian Schiaretti, Alain Françon. Il
participe également à divers spectacles de répertoire ou
de création dans des théâtres privés. En 1987, le
Syndicat de la critique lui décerne son prix du meilleur
acteur et en 1996, il reçoit le Molière du meilleur
acteur pour Un mari idéal d’Oscar Wilde. Récemment,
il a joué dans Bérénice de Jean Racine, Le Laboureur de
Bohême de J. von Saaz, Monsieur Chasse de Feydeau,
Ma vie avec Mozart de E. E. Schmitt, Danse de mort de
Strindberg, La Cerisaie de Tchekhov, La Messe là-bas
de Paul Claudel. Il a créé en 2011 au Théâtre de la
Madeleine, Collaboration de Ronald Harwood aux côtés
de Michel Aumont et de Christiane Cohendy, spectacle
pour lequel il a reçu le prix du Brigadier 2013. Au
cinéma, il a tourné sous la direction de Pascale Ferran,
Éric Rohmer, Abraham Segal, Lucas Belvaux, Agnès
Jaoui et Carlos Saboga. Il participe à de nombreux
téléfilms parmi lesquels Saint-Germain ou la Négociation
de Gérard Corbiau, Le sang noir de Peter Kassovitz ; il
était Louis XIV dans L’Allée du Roi et le Baron de
Charlus dans À la recherche du temps perdu, films réalisés
pour la télévision par Nina Companeez. Didier Sandre
travaille régulièrement avec des musiciens dans des
programmes qui associent musique, littérature et
poésie.
Il est Chevalier de la Légion d’Honneur, des Arts et
Lettres et de l'Ordre National du Mérite.
OLGA SELIVERSTOVA SOPRANO
Née en Russie, Olga Seliverstova poursuit ses études à
l’Académie de Musique de Moscou puis se
perfectionne au Conservatoire d’Etat Tchaikovski à
Moscou dans la classe de Larissa Rudakova. Elle y
travaille les rôles de Musetta (La Bohème), Violetta (La
Traviata), Brigitte (Iolanta), le rôle-titre de
Snegourotchka de Rimski-Korsakov, Marfa (La Fiancée
du Tsar de Rimski-Korsakov). En 2009, elle remporte à
Moscou le Premier Prix du Concours International
« Independant Competition of Opera Singers ». Elle
prête sa voix au rôle féminin principal du film-opéra
Crocodile (Troyanovsky). Début 2012, lors d’un concert
en Allemagne, elle interprète Violetta (La Traviata),
Pamina (La Flûte enchantée) et Donna Anna (Don
Giovanni) avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio
allemande.
Avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, elle
participe à plusieurs concerts à l’Amphithéâtre Bastille
et au Palais Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra
national de Paris. Elle chante le rôle de Flaminia (Il
Mondo della luna, Haydn) à la MC93 de Bobigny, Lucia
(Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et Donna Anna (Don Giovanni) à la MC93 de
Bobigny et au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à
Châtenay-Malabry.
Elle se produit en récital à Moscou pour le gala des
jeunes talents du Conservatoire Tchaikovski.
A l’Opéra national de Paris elle chante le rôle de
Taumännchen (Hänsel und Gretel, mai 2013 et
novembre 2014) et Naïade (Ariane à Naxos, janvier
2015).
RUZAN MANTASHYAN SOPRANO
Née en Arménie, Ruzan Mantashyan étudie le piano à
l’Ecole musicale Konstantine Saradjev d’Erevan puis
elle commence ses études de chant dans cette même
institution auprès de Valey Harutyunov.
De 2010 à 2012, elle est membre de « l’Accademia di
Belcanto » de Mirella Freni à Modena.
En 2014, obtient son « Master » de chant dans la classe
de Hedwig Fassbender à Francfort.
A l’âge de dix-sept ans, elle se produit en concerts avec
l’Orchestre Philharmonique d’Arménie. Une tournée
la conduit à Bari, Cesena, Modena, Mirandola. En
2011, elle participe à des concerts en hommage à
Luciano Pavarotti à Modena et à Bologne.
Elle est finaliste du Concours « Francisco Vinas » 2012
de Barcelone et obtient le Prix Spécial du Concours.
Elle chante les rôles de Susanne (Les Noces de Figaro)
au Teatro Pavarotti de Modena, puis en 2013 elle
remporte le Concours « Toti dal Monte » de Trevise
pour le rôle de Musette (La Bohème) qu’elle interprète
à Trévise, Bolzano, Fermo et Ferrara. Elle interprète
aussi les rôles de Servilia (La Clémence de Titus) à
Reggio Emilia puis Echo (Ariane à Naxos) en concert
au Konzerthaus de Berlin (dir. Ivan Fischer).
En octobre 2014 elle entre à l’Atelier Lyrique de
l’Opéra national de Paris.
Projets 2015 et 2016 à l’Opéra national de Paris : Echo
(Ariane à Naxos), La Modiste (Le Chevalier à la rose).
ELISABETH MOUSSOUS SOPRANO
Originaire du Cameroun, Élisabeth Moussous
commence sa formation en France en 2004 au
Conservatoire à Rayonnement Régional de SaintMaur-des-Fossés. Après avoir obtenu son premier prix
de chant en 2009, elle poursuit ses études au CNSM de
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Paris où elle obtient son diplôme de Master dans la
classe d’Yves Sotin. Elle reçoit aussi les enseignements
d’Olivier Reboul, Jeff Cohen, Susan Manoff,
Emmanuelle Cordoliani, Yann Molenat…
Elle participe aux master classes de Janina Baechle,
Regina Werner, Stephan Genz et travaille avec des
chefs tels que David Reiland, Italo Marchini, Jérôme
Hilaire…
Elle fait ses débuts sur scène dans le rôle de la
Comtesse (Les Noces de Figaro, Mozart). Elle chante
ensuite Arbate (Mithridate Re di Ponto, Mozart),
Varnay), Gertrude (Hänsel et Gretel, Humperdinck),
Simone (Les Mousquetaires au couvent, Varnay), l’Amie
(Du jour au lendemain, Schönberg).
Elle est lauréate de la Fondation de France, de la
Fondation Meyer, de la Fondation Tarrazzi, de la
Fondation Société générale et du Concours Flame.
En octobre 2014, elle entre à l’Atelier Lyrique de
l’Opéra national de Paris.
Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Annina
(La Traviata).
CORNELIA ONCIOIU
MEZZOMEZZO-SOPRANO
Née en Roumanie, Cornelia Oncioiu obtient le diplôme
d’état au Conservatoire Supérieur de Musique de
Timisoara en 2002. Elle remporte les Premiers Prix des
concours Ionel Perlea, Nicolae Bretan, Sabin
Dragoi, Hariclea Darclée, le Grand Prix au concours
Eugenia Moldoveanu, le Prix Spécial au concours Neue
Stimmen en Allemagne. En Roumanie, elle participe
aux productions de Œdipe d’Enescu (une Thébaine),
Suor Angelica (la Zia Principessa), Hänsel et Gretel
(Hänsel), Cavalleria rusticana (Mamma Lucia), Les
Noces de Figaro (Marcellina), Madame Butterfly
(Suzuki), Le Trouvère (Azucena). Entre 2002 et 2004,
elle est soliste du Centre de Formation Lyrique de
l’Opéra national de Paris et se produit dans plusieurs
spectacles au Studio et à l’Amphithéâtre Bastille. Elle
interprète le rôle de la Gouvernante dans Le Chevalier
imaginaire de Philippe Fénelon, repris avec l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, la Messe glagolitique
de Janáček avec l’Orchestre de Paris sous la direction
de Pierre Boulez au Théâtre Mogador, Le Voyage à
Reims (Modestina) à Monte-Carlo, Roméo et Juliette
(Gertrude) à Tours, Eugène Onéguine (Olga) à Metz,
Le Viol de Lucrèce (Bianca) à Paris à l’Athénée Théâtre
Louis-Jouvet en 2007 et 2014, Rigoletto (Giovanna) aux
Chorégies d’Orange, La Resurrezione de Haendel
(Cleofe) à l’Amphithéâtre Bastille, Madame Butterfly
(Suzuki) et Rusalka (une Dryade) à Genève, Pelléas et
Mélisande (Geneviève) à l’Opéra de Nantes et Angers.
Elle est régulièrement invitée à l’Opéra national de
Paris, où elle participe aux productions de Dialogues des
carmélites, Elektra, La Guerre et la Paix, Giulio Cesare,
Le Journal d’un disparu, Louise, Da gelo a gelo (création
mondiale de Salvatore Sciarrino), Parsifal, Rigoletto, La
Flûte enchantée, Madame Butterfly (Suzuki), La
Somnambule, Les Contes d’Hoffmann (la Mère),
L’Italienne à Alger, Suor Angelica, Francesca da Rimini,
L’Enfant et les sortilèges, La Cenerentola, Lucia di
Lammermoor, La Traviata, Le Barbier de Séville
(Berta).
Projets : Madame Butterfly à Santiago du Chili et
Marseille, Rigoletto et Faust à Toulouse.
GEMMA NÍ
NÍ BHiRAIN
BHiRAIN
MEZZOMEZZO-SOPRANO
Gemma Nì Bhriain se perfectionne auprès de Veronica
Dunne à la Royal Irish Academy of Music à Dublin où
elle obtient son Bachelor in Music Performance avec la
mention d'excellence en juin 2014. Elle chante les rôles
de La Fille de Jenny (Grandeur et décadence de la Ville de
Mahagonny, Kurt Weill), Fox (The Cunning Little
Vixen, Leoš Janáček), Florence Pike (Albert Herring,
Benjamin Britten), Sally (A Hand of Bridge, Samuel
Barber) et récemment le rôle de Mercedes (Carmen) au
National Concert Hall à Dublin. En janvier 2013, elle
obtient la quatrième place du Concours International
de Chant Veronica Dunne. Dans la catégorie du
meilleur jeune chanteur, elle reçoit le Prix Dame Joan
Sutherland et le Prix Wil Keune dans le cadre du
Concours de Chant Hans Gabor Belvedere 2013 à
Amsterdam. En février 2014, elle chante au Forbidden
City Concert Hall de Beijing (Chine) le rôle d'alto solo
de la Messe Nelson de Haydn, avec l’International
Schools Choral Music Society.
En septembre 2014, elle se produit avec l'Orchestre de
l'Opéra National de Hongrie pour le concert de Gala
Freedom Opera à Budapest sous la direction de Pierre
Dumoussaud. Elle est soliste invitée par l’Orchestre
Symphonique National d’Irlande, dans le cadre des
« Young Europeans Concert » au National Concert
Hall , sous la direction musicale de Jean-Luc Tingaud.
En octobre 2014, elle entre à l’Atelier Lyrique de
l’Opéra national de Paris.
Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Kätchen
(Werther).
YU SHAO TÉNOR
TÉNOR
Après quatre ans d’études au Conservatoire de
Shanghai, dans la classe du professeur Wu Bo, Yu Shao
obtient sa licence de musique en 2008. La même année
il choisit de se rendre en France pour continuer ses
études. En 2010, il réussit le concours d’entrée dans le
chœur de Radio France puis, en 2011, obtient son DEM
de chant, solfège et musique de chambre au
Conservatoire à Rayonnement Régional de La
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
Courneuve-Aubervilliers. Il travaille sa technique
vocale auprès d’Eléonore Jost et de Leontina Vaduva.
En 2012, il entre à la Chapelle musicale Reine Elisabeth
en Belgique et se perfectionne auprès de José Van Dam.
Il remporte le quatrième prix du Concours Reine
Elisabeth 2014 et le troisième prix du Concours de
Toulouse 2014.
En octobre 2014, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris.
Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris : Le
Messager (Aïda).
ANDRIY GNATIUK BASSE
Né en Ukraine, Andriy Gnatiuk se perfectionne à
l’Académie Nationale Tchaikovski dans la classe de
Sergiy Skubak où il obtient son diplôme de chant en
2011. Il entre ensuite à l’Opéra Studio de l’Académie
Musicale Nationale d’Ukraine. Il interprète les rôles de
Bartolo (Les Noces de Figaro), Basilio (Le Barbier de
Séville), Simone (Gianni Schicchi), et Zaretski (Eugène
Onéguine). Il chante en concert des œuvres de Bach
(Magnificat, Passion selon saint Jean), Mozart (Messe du
Couronnement), Haydn (La Création, Messe en l’honneur
de l’Amiral Nelson), Haendel (Les Sept Dernières Paroles
du Christ), Puccini (Messa di Gloria). En 2007, il
remporte le prix spécial « Espoir » du concours de
chant international de Bakou en Azerbaïdjan.
A l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris il
participe à plusieurs concerts au Palais Garnier avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris et à
l’Auditorium du Louvre. Il chante le rôle de Collatinus
(Le Viol de Lucrèce, Britten) à l’Athénée Théâtre LouisJouvet et Leporello (Don Giovanni) à la MC93 de
Bobigny puis au Théâtre Firmin Gémier/La Piscine à
Châtenay-Malabry.
L’Ensemble Intercontemporain lui confie le rôle du
Chat dans Renard de Stravinski à la Cité de la Musique
à Paris. En septembre 2014, il chante le Requiem de
Mozart à Notre-Dame de Paris et à St Martin-in-theFields Church à Londres.
Projets 2015 : Truffaldino (Ariane à Naxos) à l’Opéra
national de Paris.
ARTO SARKISSIAN TÉNOR
TÉNOR
Diplômé du CNR de Lille, Arto Sarkissian entre à
l'Ecole Normale de Musique de Paris dans la classe de
Daniel Ottevaere, grâce au soutien de la SPEDIDAM
Sur scène, il interprète les rôles de Nadir (Les Pêcheurs
de Perles, Bizet), Camille de Coutançon (La Veuve
Joyeuse, Lehár), Grenicheux (Les Cloches de Corneville,
Planquette), Don Ramiro (La Cenerentola, Rossini), le
roi Ouf (L'Etoile, Chabrier) et Ferrando (Così fan tutte,
Mozart) avec l'Orchestre de Massy sous la direction de
Dominique Ruits. Membre de la troupe de La PénicheOpéra, il a chanté dans L'ivrogne corrigé de Gluck au
Barokopera d'Amsterdam et Hänsel und Gretel (La
Sorcière) au Théâtre Pierre Cardin.
Au cours de l'été 2011, il chante le rôle de Nemorino
(L'Elixir d'Amour ) pour le Festival lyrique de BelleÎle-en-Mer et le rôle d'Arthur (Lucia Di Lammermoor)
au Festival de Morlaix.
En 2013 et 2014, dans le cadre du Festival Rossini de
Bad Wildbad, il chante le rôle du Pêcheur (Guillaume
Tell) et Le Chevalier Belfiore (Le Voyage à Reims) sous
la direction d’Antonino Fogliani, mise en scène de
Jochen Schonleber. Il interprète le rôle de Daniel (Le
Châlet, Adolphe Adam) puis celui du Magicien (Le
Consul, Menotti) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet,
sous la direction d’Iñaki Encina Oyón.
En octobre 2014, il entre à l’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris.
Projet 2015-2016 à l’Opéra national de Paris :
Brühlman (Werther).
PIETRO DI BIANCO
BARYTONBARYTON-BASSE
Pietro Di Bianco étudie le piano au Conservatoire de
Salerne et se perfectionne à l'Accademia Nazionale de
Santa Cecilia. Il commence l’étude du chant avec
Giuliana Valente puis il obtient son diplôme au
Conservatoire de L'Aquila avec Anna Vandi.
Il suit les cours dirigés par Alberto Zedda à
l’Accademia Rossiniana de Pesaro en 2010. Depuis l’été
2013, il se perfectionne auprès de Raina Kabaivanska. Il
chante des œuvres de Bach telles que la Cantate BWV
140, la Messe en Si mineur, le Magnificat et le Requiem de
Fauré. Au Palau de la Musica à Valence, il interprète le
rôle de Leporello (Don Giovanni). Il fait ses débuts
dans le rôle de Don Alfonso (Così fan tutte) à
l’Auditorium de Santa Cecilia à Rome et dans celui de
Don Alvaro (Le Voyage à Reims) au Festival Rossini de
Pesaro. En 2012, à l’invitation d’Eve Ruggieri, il fait ses
débuts en France dans le rôle de Leporello (Don
Giovanni) au Festival Lacoste Pierre Cardin et reprend
ce spectacle en 2013 au Festival d’Antibes. Avec
l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris, il chante
en concert à l’Amphithéâtre Bastille et au Palais
Garnier avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris.
Il interprète les rôles d’Enrico (L’Isola disabitata,
Haydn), Collatinus (Le Viol de Lucrèce, Britten) à
l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et Leporello (Don
Giovanni, Mozart) à la MC93 de Bobigny et au Théâtre
Firmin Gémier/La Piscine à Châtenay-Malabry.
Au cours de l’été 2014, il chante au Theâtre Petruzzelli
à Bari le rôle de Beaupertuis (Il Capello di paglia di
Firenze, Nino Rota).
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
PIOTR KUMON BARYTON
Né à Cracovie en Pologne, Piotr Kumon poursuit ses
études musicales et vocales à l’Académie de Musique de
sa ville natale dans la classe de Mark Rzepka. Il y
travaille les rôles du Comte (Les Noces de Figaro),
Malatesta (Don Pasquale) et Stanislaw (Verbum Nobile
de Stanislaw Moniuszko).
Il suit les master classes dirigées par Andrzej Dobber,
Anita Garanca, Eva Blahova, Landry Rosemarie. De
2009 à 2012, il est membre de l’Opéra de Chambre de
Cracovie. Il remporte en 2011 le deuxième prix du
« Giulio Perotti International Vocal Competition » à
Ueckermunde en Allemagne et le troisième prix du
« Imrich Godin International Contest » à Vrable en
République Tchèque. Depuis 2011, il est membre de la
« European Network of Opera Academies » (ENOA)
en résidence à l’Opéra National de Pologne.
En novembre 2012, il chante le rôle de Guglielmo (Così
fan tutte) avec l’Orchestre philharmonique de Gorzów
(Pologne).
En octobre 2013 il entre à L’Atelier Lyrique de l’Opéra
national de Paris. Il se produit en concert à
l’Amphithéâtre Bastille et au Palais Garnier avec
l’Orchestre de l’Opéra national de Paris. Il chante le
rôle de Buonafede (Il Mondo della luna, Haydn) à la
MC93 de Bobigny, Tarquinius (Le Viol de Lucrèce,
Britten) à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet et le rôletitre de Don Giovanni au Théâtre Firmin Gémier/La
Piscine à Châtenay-Malabry.
Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans
Tristan et Isolde (Der Steuermann, avril 2014).
Projet 2015 : Un Perruquier (Ariane à Naxos) à l’Opéra
national de Paris.
NATHALIE PRATS COSTUMES
Après une maîtrise d’histoire, la française Nathalie
Prats devient, de 1983 à 1989, assistante du costumier
Patrice Cauchetier notamment pour Atys de Lully
(mise en scène Jean-Marie Villégier 1986). Au théâtre,
elle collabore avec Jacques Nichet de 1989 à 2005 (Le
Baladin du Monde occidental de Synge, Faut pas payer de
Dario Fo, au Théâtre National de Toulouse), Philippe
Berling (Agesilan de Cholchos de Rotrou au TNS, Peer
Gynt au Théâtre du Peuple à Bussang, L’Art de la
Comédie de De Filippo au Théâtre Liberté à Toulon),
Laurent Laffargue, Irène Bonnaud, Marcel Maréchal,
Jean-Louis Thamin, Charles Tordjman, Alain Ollivier,
Jacques Kraemer… A l’opéra, elle collabore avec
Philippe Berling (Acis et Galatée de Haendel pour
l’ARCA), Dominique Pitoiset pour Le Tour d’Ecrou de
Britten, puis La Bohème au Capitole de Toulouse avec
Stephen Taylor pour Idomeneo de Mozart à l’Opéra de
Lyon en 1999, Le Viol de Lucrèce de Britten à l’Atelier
du Rhin, en 2001, repris en 2007 par l’Atelier Lyrique
de l’Opéra national de Paris à l’Athénée Théâtre
Louiss -Jouvet, Le Vaisseau fantôme à Prague en 2008 et
Le Trouvère à l’Opéra de Genève en 2009. Avec Roland
Auzet, elle participeà la création de Steve V à l’Opéra
de Lyon en 2014. Au cirque, elle collabore avec le Baro
d’Evel Cirk.. Pour l’Atelier Lyrique de l’Opéra national
de Paris, elle a conçu les costumes de Didon et Enée de
Purcell (mise en scène de Dominique Pitoiset), Les
Troqueurs d’Antoine Dauvergne, Street Scene de Kurt
Weill mis en scène par Irène Bonnaud (2009), ainsi que
ceux de Mirandolina de Martinů et La Finta
Giardiniera de Mozart, mis en scène par Stephen
Taylor (2010 et 2012).
Elle peint depuis une dizaine d’années.
CHRISTIAN PINAUD
PINAUD LUMIERES
Diplômé de l’École de la rue Blanche en 1986,
Christian Pinaud commence sa carrière d’éclairagiste au
théâtre où il travaille régulièrement avec les metteurs
en scène Bernard Lévy, Charles Tordjman, Guillaume
Lévêque, Philippe Berling et Alain Françon. A l’opéra il
collabore avec Stephen Taylor (Le Trouvère au Grand
Théâtre de Genève, Le Vaisseau fantôme à l’Opéra de
Prague et Le Viol de Lucrèce à l’Opéra du Rhin et à
l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet), Charles Tordjman (Le
Tribun et Der Kaiser von Atlantis à l’Opéra de Nancy),
Lorenzo Mariani (Tosca à Göteborg, Le Trouvère à
Parme, Edgar et Un Bal masqué à Turin, Rigoletto à
Lausanne), Jacques Duparc (French Can-Can aux Folies
Bergères), Alain Marcel (Falstaff à Liège), Patrice
Caurier et Mosche Leiser (Le Couronnement de Poppée
au Festival de Spoletto Charleston). Il réalise les
lumières du ballet de Paco Décina, Campi Magnetici à
l’Opéra de Florence, du Mariage secret dans une mise en
scène de Christophe Gayral, de Flowers in the mirror à
l’Opéra de Chengdu en Chine, dans une mise en scène
de Charles Tordjman, Mirandolina et La Finta
Giardiniera à la MC93 de Bobigny avec l’Atelier
Lyrique de l’Opéra national de Paris, dans une mise en
scène de Stephen Taylor et, tout récemment, La
Fanciulla del West à l’Opéra de Liège, mise en scène de
Lorenzo Mariani, Der Kaiser von Atlantis au Théâtre de
Valence, mise en scène de Richard Brunel, Le Trouvère
à l’Opéra de Nice, mise en scène de Lorenzo Mariani,
Lilliom au Festival Printemps des Comédiens, mise en
scène de Jean Bellorini, Le Conte d'hiver Scène National
de Combs-la-Ville, mise en scène de Patrick Pineau,
Tambour dans la nuit au Théâtre Sortie-ouest, mise en
scène de Dag Jeanneret.
SAISON 2014-2015
ATELIER LYRIQUE / JEUNE PUBLIC
PROCHAINS SPECTACLES DE
L’ATELIER LYRIQUE
PROCHAINS SPECTACLES
JEUNE PUBLIC
IPHIGENIE EN TAURIDE
HIP HOP, SOLOS AU FEMININ
Nouvelle production
THEATRE DE SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES
6, 7 MARS 2015 – 20H30
8 MARS 2015 – 16 H
CONCERT
PALAIS GARNIER
23 MARS 2015 – 20 H
MASTER CLASS
Dame Felicity Lott
WOLFGANG AMADEUS MOZART
ACADEMIE MUSICALE DE VILLECROZE
21 AU 30 AVRIL 2015
DANSE – JANN GALLOIS/SYLVAIN GROUD,
CELINE LEFEVRE
9, 10 JANVIER 2015 A PARTIR DE 9 ANS
BOUNCE !
DANSE - COMPAGNIE ARCOSM
23, 24 JANVIER 2015 A PARTIR DE 6 ANS
RE:ZEITUNG
DANSE - P.A.R.T.S FOUNDATION
12, 13 FÉVRIER 2015 A PARTIR DE 12 ANS
SIEGFRIED ET L’ANNEAU MAUDIT
OPERA – RICHARD WAGNER
CONCERT
CHAPELLE SAINT-VICTOR, VILLECROZE
1ER MAI 2015 – 20 H 30
CONCERT MOZART
AUDITORIUM DU LOUVRE
6 MAI 2015 – 20 H
THEATRE DE SURESNES JEAN VILAR
12 MAI 2015 – 21 H
COSI FAN TUTTE
Nouvelle production
MAISON DES ARTS DE CRETAIL
19, 20, 23, 24 JUIN 2015 – 20H
24, 27, 28 MARS, 1ER, 2 AVRIL 2015A PARTIR DE 8
ANS
VASSILISSA
DANSE - COMPAGNIE ETANTDONNE
8,11 AVRIL 2015 A PARTIR DE 6 ANS
RÉCITALS, CONCERTS,
DÉMONSTRATIONS, ATELIERS,
RENCONTRES, PROJETS