Discours Tramsshapp - Institut Français du Luxembourg

Mot d’introduction - Festival « Rythmons la Francophonie »
dans le cadre du mois de la Francophonie 2015.
Luxembourg, le 25 avril 2015
Bonsoir chers amis de la Francophonie,
Je voudrais tout d’abord vous dire le plaisir de vous voir ce
soir si nombreux rassemblés pour célébrer, aux rythmes, aux
couleurs et aux sons de l’Afrique ce bel héritage commun qu’est
la langue française.
Le but de la Francophonie pour ses pères fondateurs dont
l’illustre Léopold Sédar Senghor est de mettre à profit le
français au service de la solidarité, du développement et du
rapprochement des peuples par le dialogue des cultures, des
civilisations et la culture du dialogue.
La Francophonie réunit 77 états dont la patrie commune,
disait Albert Camus, est la langue française. 270 millions de
locuteurs sur 5 continents, qui ont davantage qu’un lien
linguistique en partage, portent des valeurs humanistes : la
solidarité, la diversité culturelle, la démocratie, les droits de
l’Homme, le droit à l’éducation, l’égalité, la liberté, la lutte
contre toutes les violences et les conflits. C’est ce que nous
célébrons ce soir, et plus encore :
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- un désir de vivre ensemble ;
- une façon de penser, de concevoir le monde ;
- l’affirmation de défendre ces valeurs, de prôner la paix, l’Etat
de droit, la coopération, le développement durable ;
La diversité culturelle est l’un des grands chevaux de
bataille de la Francophonie. Elle renvoie à un idéal humaniste de
métissage, dans lequel toutes les cultures ont une place centrale.
Promouvoir l’Afrique et la richesse de ses cultures, c’est
promouvoir la diversité culturelle et linguistique, le dialogue des
cultures dans le respect de leur différence et dans leur diversité.
Ce soir, ensemble, nous œuvrons pour le rayonnement de
l’espace francophone et des valeurs universelles qui guident nos
civilisations. Le français est la 5e langue la plus parlée au monde
mais il n’appartient pas à la France.
La Francophonie c’est d’abord un humanisme, un espace
d’ouverture, de tolérance, de générosité et de justice. C’est
ensuite une responsabilité, celle d’éduquer, de former, de
transmettre.
Je vous souhaite une très belle soirée, qui nous offre
l’occasion d’exprimer notre solidarité envers les populations
moins chanceuses que nous, notre désir de partager, de vivre
ensemble dans le respect de la diversité.