Direction de l’éducation et de la jeunesse - OIF Claire, originaire de Belgique, vous raconte sa mission au Cameroun Née cadette d'une famille de cinq enfants, j'ai grandi et été instruite à Bruxelles. Politologue de formation, je me suis spécialisée dans les questions touchant à la paix, à la sécurité, aux conflits régionaux et internationaux et aux défis qui entravent le développement. Diplôme en poche, j'ai été engagée auprès du GRIP (Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité) en tant que chercheure-stagiaire. J'y ai eu la chance de pouvoir travailler sur des dossiers touchant autant à la gouvernance africaine qu'aux problématiques liées aux ALPC (armes légères et de petit calibre) et transferts d’armements. Cette première expérience a permis d'approfondir mes connaissances du continent africain et, plus spécifiquement, celles concernant le Gabon, la Guinée équatoriale, le CongoBrazzaville et le Cameroun. Travailler dans la région aujourd’hui me donne l'opportunité d'affirmer un rêve que je nourrissais depuis longtemps ; connaître davantage, vivre et travailler en Afrique. C'est la raison pour laquelle j'ai postulé auprès de l'Organisation internationale de la Francophonie à travers son Programme de volontariat international. Mon choix s’étant porté sur le Bureau régional de l’Afrique centrale et des Grands Lacs (BACGL) à l'époque n'était pas anodin, pour trois raisons au moins : il correspondait d'une part à la zone géographique qui me passionnait, me permettait de rester dans le secteur de la Recherche scientifique et du Développement et, enfin, s’apparente à toutes les valeurs et actions auxquelles je crois et que l’Agence Universitaire de la Francophonie, opérateur direct de l’OIF, concrétise quotidiennement à travers ses multiples actions dans la région depuis Yaoundé. Militante passionnée, droit-del’hommiste et africaniste dans l’âme, mes choix professionnels et mon parcours de vie en général ont toujours été le fruit d’un engagement fort envers les causes que je défends. Parce que les hommes ne naissent toujours pas égaux et parce que je constate que les combats acquis sont trop souvent et trop vite oubliés, être VIF aujourd’hui pour moi signifie d’avoir la chance de participer, en tant qu’actrice, aux changements que l’on veut voir s’opérer au bénéfice des générations présentes et futures. Programme de Volontariat international de la Francophonie Direction de l’éducation et de la jeunesse - OIF Alors que la Francophonie – célébrée aujourd'hui aux quatre horizons du globe – fédère à nouveau la jeunesse et les décideurs politiques autour d'importants enjeux internationaux, l'accent cette année est dédié aux défis qui continuent de contrarier l'accès à un développement durable pour tous. Bien plus qu'une célébration autour du rayonnement de l'Organisation internationale et de ses actions, bien plus qu'une rencontre faite de moments de partage et de convivialité également, cette journée est en réalité l'opportunité de rappeler, une fois encore, les efforts à redoubler en matière environnementale. Si les conférences internationales liées à la problématique (Protocole de Kyoto, Sommet de Johannesburg, Conférence de Copenhague, Rio+20, Durban, Doha, Varsovie, Lima, etc. et bientôt Paris) marquent, à leur manière, une formidable avancée dans cet effort de conscientisation, elles ne restent toutefois que trop timides et, dans tous les cas, insuffisantes pour un impact réellement mesurable et quantifiable auprès des populations les plus touchées. Dès lors, si l'approche politique et diplomatique est évidemment à promouvoir, les progrès – eux – doivent continuer d'être menés, jour après jour, localement. Ces mêmes progrès qui, d’après moi, trouvent leur source et s’acquièrent avant toute chose par l'information et par un accès général, inconditionnel et absolu à l’éducation. Dès lors, par le manque d’infrastructures, d’enseignants, de moyens financiers et par la trop grande massification des étudiants au sein des universités, l’Agence universitaire de la Francophonie a pleinement ici son rôle à jouer. Enfin, si je parviens à terminer cette année en me sachant avoir été impliquée dans ces changements opérés par l’AUF, je jugerais ma mission de volontariat amplement réussie. Programme de Volontariat international de la Francophonie
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