BEM 2015 - Première page

Course “Stop au Diabète” à Alger
Près
de
200
participants
Dans les wilayas productrices de
dattes
Plus de 88 millions
de dinars pour la
lutte contre le
boufaroua et le
myelois
P 24
N° 3327 - DIMANCHE 14 JUIN 2015
P6
Site web : www.lecitoyendz.com - E-mail : [email protected]
Affaire Khalifa
La défense a déposé plainte contre
des cadres de la Banque d’Algérie,
l’administrateur et le liquidateur
P3
Journée mondiale de lutte contre
le travail des enfants
120 millions d’enfants
entre 5 et 14 ans
astreints au travail
BEM 2015
542.041 candidats entameront
les épreuves dès aujourd’hui
P3
Assurances : note de
conjoncture du marché au
1er trimestre 2015
Un chiffre
d’affaires de 33,9
milliards de DA P 3
Armée nationale populaire
Gaid Salah en visite
de travail à la 3ème
région militaire à
P4
Bechar
Quelque 542.041 candidats concourront, à partir de dimanche, aux épreuves
du brevet d’enseignement moyen (BEM) pendant trois jours.
P3
Parachèvement de la
transition démocratique au
Burkina Faso
Lamamra
réitère le sou en
de l’Algérie P 4
Organisation internationale
de la Protection civile (OIPC)
L’Algérie saluée pour
son “engagement”lors du
séisme du Népal
P 24
ACTUALITE
2
Dimanche 14 juin 2015
Assurances : note de conjoncture du marché au 1er trimestre 2015
Un chiffre d’affaires de 33,9 milliards de DA
Contrairement aux assurances dommages qui enregistrent une baisse de 1,2%, les assurances de personnes et les acceptations internationales connaissent des hausses respectives de 18,7% et 3,5%.
L
e chiffre d’affaires réalisé
par le secteur des assurances (y compris les acc e p t a t i o n s
internationales de la CCR) au
titre du premier (1er) trimestre
2015, est estimé à 33,9 milliards
de dinars contre 34 milliards de
dinars pour la même période
2014, soit une quasi-stabilité
(très légère régression de 0,1%).
C’est ce que révèle la note de
conjoncture du premier trimestre du conseil national des assurances. Contrairement aux
assurances dommages qui enregistrent une baisse de 1,2%, les
assurances de personnes et les
acceptations internationales
connaissent des hausses respectives de 18,7% et 3,5%. En baisse
de 1,2% comparativement au
premier trimestre de l’année
2014, le chiffre d’affaires réalisé
par les sociétés d’assurance de
dommages au premier trimestre
2015 a atteint 31,5 milliards de
dinars, ce qui lui octroie 92,5%
de la part de marché du secteur
des assurances. Hormis les deux
branches « IRD » et « transport
», qui accusent des régressions
respectives de 7,6% et 19,1%,
toutes les autres branches affichent des hausses.
« Assurance automobile »:
hausse de 2,4%
La branche automobile, qui représente 64% de la production
des assurances de dommages,
enregistre 20,1 milliards de dinars, en progression de 2,4% par
rapport à la même période de
l’exercice précédent. Ce taux est
en ralentissement, comparativement à l’année 2014, (+8% aupremier trimestre 2014) en
raison de la baisse des importations des véhicules qui se poursuit pour la 2ème année
consécutive (-19,1%). Les garanties facultatives enregistrent une
hausse de 2,3% par rapport au
premier trimestre 2014. Par ailleurs, la garantie « responsabilité civile » progresse de 2,9%
avec une part dans le portefeuille automobile qui s’élève à
15,6%
«Assurance IRD» : repli de 7,6%
La branche Incendie et Risques
Divers « IRD » enregistre un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de
dinars au titre du premier trimestre 2015, marquant ainsi
une diminution de 7,6% par rapport à la même période de l’année précédente. Les assurances
« incendie » et « construction »
capitalisent près de 78% de la
production de la branche « IRD
». Leurs parts respectives sont
de 44,5% et de 33,6%, affichant,
ensemble, une progression de
9,7% par rapport à la même période 2014. Cette évolution est
tirée en grande partie par la production de la sous-branche «
construction » qui enregistre
une importante hausse de
31,5%. Néanmoins, la branche «
incendie » a reculé de 2,5%. Les
risques divers accusent une
baisse de 40,8%, due essentiellement à un décalage d’enregistrement d’importants contrats.
L’assurance contre les effets des
catastrophes naturelles enregistre une baisse de 2,5%, soit une
décroissance en valeur qui avoisine les 17 millions de DA. Sa
part dans la branche« IRD »
s’élève à 7,5%. De même pour
l’assurance « responsabilité civile », dont la part est estimée à
8,7% du portefeuille de la
branche, qui affiche une régression de 8,7% par rapport à l’année 2014.
«Assurance Transport » :
baisse de 19,1%
La branche « transport » enregistre une régression de 19,1%
conséquence
des
baisses
constatées au niveau des sousbranches « transport maritime »
(-31,9%) et « transport aérien »
(-10,2%). Le transport « terrestre
» enregistre, quant à lui, un accroissement de 25,1% par rapport à l’année 2014. La structure
de la branche « transport », au
premier trimestre 2015, se compose de 61,6% pour le « maritime », de 30,7% pour le «
terrestre » et de 7,7% pour l’«
aérien ».
« Assurances agricoles2» :
hausse de 17,6%
Les risques agricoles maintien-
nent leur croissance, ils marquent une forte progression de
17,6% comparativement au1er
trimestre 2014. Cette hausse est
expliquée par les crédits agricoles octroyés « RFIG », d’une
part, et par l’augmentation du
volume des primes des sousbranches « engins et matériels
agricoles » (+24,1%), « production animale » (+21,5%) et « production végétale» (+0,7%),
d’autre part. La seule contre performance de la branche est enregistrée par l’assurance «
responsabilité civile des agriculteurs » qui recule de 0,6%.
« Assurance-crédit » :
hausse de 11,3%
En comparaison avec les réalisations du premier trimestre 2014,
la branche affiche une production additionnelle de 28 millions
de dinars marquant ainsi une
augmentation de 11,3%. Cet accroissement est engendré essentiellement par le « crédit à
l’exportation » et l’« insolvabilité
générale » qui enregistrent, respectivement, 15,7 millions de
DA et 107,2 millions de DA (en
progression de 33% et de 19,9%,
dans l’ordre, par rapport à la
même période de l’année 2014).
L’assurance crédit immobilier,
quant à elle, marque une augmentation de 4,4% avec une
production de 153,3 millions de
DA. Par ailleurs, la part de la
branche « IRD » diminue de 2
points (cette dernière passe de
30,4% au 1er trimestre 2014 à
28,4% au 1er trimestre 2015)
alors que la branche « automobile » passe de 61,7% à 64,0% au
courant du 1er trimestre 2015.
Toutefois, la structure des autres
branches n’a pas subi de grands
bouleversements. Concernant
les indemnisations, l e montant
des sinistres réglés par les sociétés de dommages, au titre du
1er trimestre 2015, a atteint
12,1 milliards de DA pour un
total de près de 265 761 dossiers
réglés, dont 257 995 dossiers en
automobile et 4 179 dossiers en
« IRD ». Le montant total des sinistres réglés est prédominé à
80% par la branche « automobile », suivie par la branche «
IRD » avec une part de15,5%. Le
stock des sinistres à payer
s’élève à 65,4 milliards de DA,
dont 51,6% dédié à la branche
«automobile » et 33,1% à l’ «
IRD ». Selon l’origine des capitaux, la part revenant aux sociétés à capitaux privés atteint
27,0% au premier trimestre
2015, leur chiffre d’affaires d’un
montant de 9,1 milliards de dinars, connaît une hausse de
1,9% comparativement à la
même période de l’année 2014,
soit une valeur additive de 166,6
millions de DA. Avec une progression de 18,7%, le chiffre d’affaires des assurances de
personnes passe de 1,9 milliards
de DA, au premier trimestre
2014, à 2,3 milliards de DA à la
même période de l’année 2015,
détenant ainsi une part de 6,7%
du total des réalisations du secteur des assurances. La branche
« prévoyance collective » occupe
20,1% du portefeuille des assurances de personnes et accuse
une régression de 20,1%. La
branche « vie & décès », qui canalise une part de 36,1%,
marque une progression de
53,8%. La branche « maladie »
passe de 8,5 millions de DA au
trimestre premier 2014 à 38,9
millions de DA durant le 1er trimestre 2015, soit une évolution
de 355,7%. Les branches « accidents » et « assistance » évoluent, respectivement, de 19,3%
et 19,6% comparativement au
31/03/2014. Au titre du premier
trimestre 2015, le montant des
règlements s’élève à 361 millions
de DA. Une importante part a
été versée au titre de la branche
«groupe» avec un montant de
222,6 millions de DA, soit 61,6%
du total des règlements. Les
branches « vie & décès », « accident » et « maladie » occupent
des parts respectives de 32,4%,
4,1% et 1,7%. L’« assistance » affiche, quant à elle, une part résiduelle de 0,2%. Pour ce qui est
des sinistres à payer, le montant
a atteint 2,3 milliards de DA. Ce
dernier est prédominé à 78,7%
par la branche « groupe », suivie
par la branche «vie & décès »
avec un taux de 11%. Les
branches « assistance » et « accident » occupent, dans l’ordre,
7,1% et 2,8%.Le montant de
primes acceptées en affaires nationales s’élève, au premier trimestre 2015, à 6,6 milliards de
DA. En ce qui concerne les acceptations internationales, le
montant réalisé au titre du premier trimestre de l’année 2015
est estimé à 260 millions de DA.
En termes de sinistres, le montant des règlements en affaires
nationales a atteint 1,7 milliards
de dinars. Par ailleurs, le montant des sinistres réglés en affaires internationales est de 55
millions de DA, soit une part de
3,1% du total des règlements.
Mouloud Ait-Ali
3
A C T U A L I T E
BEM 2015
Dimanche 14 juin 2015
542.041 candidats entameront
les épreuves dès aujourd’hui
Quelque 542.041 candidats concourront, à partir de dimanche, aux épreuves du brevet d’enseignement moyen (BEM)
pendant trois jours.
L
e nombre global des
candidats au BEM a
enregistré
une
baisse de 12,09 %
par rapport à l’année précédente (591.509 candidats),
selon
l’Office
national des Examens et
des Concours (ONEC). Le
nombre de candidats libres
est estimé à 7512 alors que
celui des filles est supérieur
à celui des garçons avec
respectivement 280.129
contre 261.912. Parmi le
nombre global des candidats, 3898 sont issus des
écoles privées, 174 candidats aux besoins spécifiques, 5922 candidats
issus des centres de rééducation et 602 étrangers
passeront des épreuves du
BEM. Concernant les
élèves concernés par l’examen du dessin, leur nombre est estimé à 280.591
candidats, alors que le
nombre des élèves concernées par l’examen de la
musique est estimé à
157.608 candidats. Les
élèves ayant obtenu une
moyenne égale ou supérieure à 10/20 accèderont
automatiquement
en
classe de première année
secondaire sur la base de la
moyenne décrochée à
l’examen national et celle
de l’évaluation continue de
l’année. Les résultats du
BEM seront annoncés le 4
juillet. Le taux de réussite
national à l’examen du Brevet d’enseignement moyen
de l’année précédente était
de 59,54 %.
Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants
120 millions d’enfants entre 5 et 14 ans astreints au travail
A
travers son message présenté à
l’occasion de la Journée internationale de l’enfant, le premier juin
de cette année, Son Excellence, Monsieur le Président de la République avait
insisté sur l’intérêt porté à cette frange
de la population. A cet égard, il avait notamment déclaré que « Les efforts déployés par les pouvoirs publics et la
société civile ont permis de réaliser de
grandes avancées dans le cadre de la
mise en œuvre d’une politique de sauvegarde de l’enfance qui trouve son ancrage dans des plans rigoureux et
ambitieux figurant en bonne place dans
le programme de développement consacré par l’approbation du peuple à l’occasion de l’élection présidentielle ». Et c’est
dans cette esprit que s’inscrit notre action par rapport au dossier qui « nous
réuni aujourd’hui ». C’est par ce passage
du discours du président de la république
que le ministre du travail, M Mohamed
El Ghazi, a entamé son allocution à l’occasion de la journée mondiale de lutte
contre le travail des enfants. « A l’instar
de plusieurs pays dans le monde et
comme c’est de tradition depuis plusieurs années, l’Algérie célèbre cette date
symbolique, exprimant ainsi et avec force
l’attachement des hautes autorités du
pays à lutter contre l’emploi des enfants », souligne le ministre. Cette année,
la journée mondiale contre le travail des
enfants portera, selon lui, un intérêt particulier sur l’importance qu’une éducation de qualité joue dans la lutte contre
le travail des enfants, en consacrant le
slogan retenu par l’Organisation Internationale du travail 2015 « Non au travail
des enfants, oui à une éducation de qualité ». La communauté internationale
aura à examiner à travers l’expérience
des dernières années les raisons pour
lesquelles les objectifs de développement en matière d’éducation n’ont pas
été atteints, et fixera de nouveaux objectifs de stratégie. En effet, les estimations
mondiales indiquent que quelque 120
millions d’enfants entre 5 et 14 ans sont
astreints au travail, et donc loin des
bancs de l’école et du système éducatif
de manière générale. Pour cette année,
à l’occasion de la journée mondiale
contre le travail des enfants, la communauté internationale est interpellée pour
mettre en place tous les moyens afin de
garantir une éducation de qualité, gratuite et obligatoire, au moins jusqu’à
l’âge minimum d’admission au travail, et
des mesures pour atteindre ceux qui sont
actuellement en situation de travail des
enfants. Il faut également, affirme le ministre, « multiplier les efforts pour s’assurer que les politiques nationales sur le
travail des enfants et l’éducation soient
cohérentes et efficaces et mettre en
place des politiques qui garantissent l’accès à une éducation de qualité et des investissements dans le domaine de
l’enseignement ». et d’ajouter : «nous remarquons tous ici, que ces objectifs, l’Algérie les a fait siennes depuis toujours, et
sans être d’un optimisme excessif, les efforts pour atteindre pleinement cette stratégie reste largement à la portée de notre
pays, où quelque 8,3 millions d’enfants
entre 6 et 16 ans sont scolarisés, de manière gratuite et obligatoire, avec un taux
de scolarisation qui est estimé à 98% ».
C’est ainsi que tout est mis en œuvre afin
d’éviter à l’enfant de rejoindre la vie active
à un âge précoce. L’Etat leur offre à ce titre
la possibilité d’acquérir un savoir faire, nécessaire à leur insertion dans le monde du
travail. En matière de contrôle, avoue M El
Ghazi, il est procédé de manière permanente au renforcement des mécanismes
de lutte contre le travail des enfants à travers le contrôle des services d’inspection
du travail. En effet, l’Inspection du travail
a procédé dans ce cadre à plusieurs enquêtes pour s’enquérir de l’état de l’application de la loi en matière de respect de
l’âge légal au travail. Les résultats de ces
enquêtes confirment, chaque fois, les données établies lors des années précédentes
et qui démontrent que ce phénomène est
marginal (Ce taux ne dépasse guère les
0,5% d’enfants au travail par rapport aux
effectifs des travailleurs présents sur les
différents lieux de travail contrôlés). Il
convient de souligner en outre, qu’aucun
cas n’a été signalé en ce qui concerne
l’existence des pires formes de travail des
enfants selon le concept de la convention
182 ratifiée par l’Algérie.
Mouloud Ait-Ali
Affaire Khalifa
La défense a déposé plainte contre des cadres de la Banque d’Algérie,
l’administrateur et le liquidateur
L
a défense de Rafik Abdelmoumene Khelifa a annoncé
samedi
avoir
présenté au procureur général
près la cour de Blida une
“plainte officielle” contre des cadres de la Banque d’Algérie, l’administrateur et le liquidateur de
Khalifa Bank, estimant que ces
responsables étaient coupables
“d’actes que criminalise la loi”.
Les personnes concernées par la
plainte sont Mohamed Laksaci,
Gouverneur de la Banque d’Algérie, Ali Touati, vice gouver-
neur, Mohamed Khemoudj, qui
était DG de la Commission bancaire, Mohamed Djellab, ex administrateur de la banque et
Moncef Badsi, le liquidateur de
Khalifa Bank, a précisé l’avocat
Merouane Medjehouda, lors de
sa plaidoirie pour Abdelmoumen Khelifa, accusé principal
dans l’affaire Khalifa. Me Medjehouda a expliqué que le dossier
remis au procureur général et au
juge Antar Menouar contenait
des preuves attestant “des faits
commis par les personnes citées
que la loi criminalise”. “les faits
retenus contre eux sont liés
l’opération de contrôle de la
banque Khalifa par les inspections de la Banque d’Algérie, la
décision portant suspension du
commerce extérieur
de la
banque en 2002, la décision du
retrait de l’agrément ainsi que
l’entame de la liquidation”, a expliqué l’avocat. “Des dépassements d’ordre juridique ont été
commis par ces responsables, ce
qui justifie leur poursuite en justice”, a-t-il ajouté
A C T U A L I T E
4
Dimanche 14 juin 2015
Armée nationale populaire (ANP)
Gaid Salah en visite de travail à la 3ème région
militaire à Bechar
Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale
populaire (ANP), a effectué, jeudi et vendredi, une visite de travail et d’inspection à la 3ème région militaire à Bechar.
L
e chef d’Etat-major a entamé sa visite par une rencontre avec les cadres et
les personnels de la 3ème
Région militaire, où il a prononcé
une allocution d’orientation qui a
été suivie, par visioconférence,
par l’ensemble des unités de la
région. A cette occasion, Gaid
Salah a mis l’accent sur “les missions constitutionnelles assignées à l’Armée nationale
populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, veillant au renforcement de nos
capacités militaires et à la revalorisation de ses moyens dissuasifs
pour faire face à toute tentative
d’atteinte à la souveraineté de
l’Algérie et à sa sécurité nationale”.Il a également exhorté l’assistance à “faire preuve de plus
de vigilance et de travail appliqué
et fructueux dans tous les domaines, à même de se tenir à un
état prêt et opérationnel”.”La
grande conscience qu’ont les fils
fidèles de l’Algérie de l’intérêt national suprême était la principale
motivation qui leur a donné la
force nécessaire pour que notre
pays ait, aujourd’hui, sous le
commandement et le soutien de
son excellence M. le président de
la République, chef suprême des
forces Armées, ministre de la Défense nationale, cette immunité
sécuritaire et ce haut niveau de
sécurité, de sérénité et de stabilité, et puisse franchir toutes ces
étapes du parcours de développement socio-économique, en
dépit des situations difficiles que
connaît le monde d’aujourd’hui
sur les plans territorial et interna-
tional”, a encore relevé le chef
d’état-major de l’ANP. L’occasion
a, ensuite, été donnée aux éléments de la Région qui ont exprimé leur “grande fierté de faire
partie des rangs de l’ANP et de
leur immuable engagement à défendre la Nation et préserver sa
souveraineté, sa stabilité et sa sécurité”. Au cours de la deuxième
journée de sa visite à la 3ème Région militaire, le général de corps
d’Armée a supervisé, au niveau
du champ de manœuvre de la
40ème division d’infanterie mécanisée, un exercice tactique
avec munition réelle, ayant pour
thème “la division d’infanterie
mécanisée dans la contre-attaque”. Cet exercice, portant le
nom “Tornade 2015”, a vu la participation des unités de la 40ème
division d’infanterie mécanisée,
soutenues par les moyens aériens, un régiment de missiles
sol-air, le régiment régional des
transmissions ainsi que le bataillon technique d’entraînement. Le chef d’état-major a suivi
avec beaucoup d’intérêt les
phases de l’exercice qui s’est déroulé dans de bonne conditions,
conformément au plan tactique
tracé et selon l’agenda établi, où
les unités participantes ont démontré une grande aptitude à la
maîtrise, l’organisation et la planification des opérations de combat et la conduite des unités sur
le terrain, ainsi qu’aux capacités
de manœuvre et de contrôle des
moyens de coordination et de
coopération requises, ce qui
vient confirmer les qualifications
opérationnelles et de combat du
corps de bataille de l’Armée nationale populaire. Le général de
corps d’Armée, dans son évaluation de l’exercice, a donné des
instructions tactico-opérationnelles aux commandants d’unités, au cadres et aux subalternes.
“Je voudrais, en premier lieu, en
cette honorable occasion, vous
assurer que nous croyons fermement que les grands résultats ne
s’obtiennent qu’en fournissant
de grands efforts, qui nécessitent, comme vous le savez tous,
une foi inébranlable en la noblesse des missions et des objectifs escomptés, et une pleine
conscience des défis futurs à relever et des enjeux à gagner”, a
souligné Gaid Salah. “L’enjeu du
renforcement du développement
et de la modernisation de l’Armée nationale populaire et de la
faire aboutir aux fins projetées,
est le défi que nous avons et
continuons à relever, avec l’aide
de Dieu Le Tout-Puissant, sous
l’égide de son excellence le président de la République, chef suprême des forces Armées,
ministre de la Défense nationale,
afin de parfaire son parcours
réussi et de décrocher ses résultats souhaités”, a-t-il ajouté. Gaid
Salah a réaffirmé que “ce qui a
été concrétisé, aujourd’hui, en
termes de résultats sur le terrain
de cet exercice, est le fruit des efforts consentis par le Haut commandement de l’ANP, à tous les
niveaux, notamment en matière
de formation, d’entraînement, de
modernisation des équipements
et des engins de combat, à
même d’être en adéquation avec
les objectifs tracés et les ambitions prospectées”. “Cet exercice
s’est déroulé dans de bonnes
conditions conformément au
plan tactique tracé et selon
l’agenda établi, où les participants ont pu démontrer une
grande capacité d’assimilation du
contenu de ce plan, ce qui a démontré leur degré de maîtrise en
matières d’organisation, de planification des opérations de combat et de conduite des unités sur
le terrain, ainsi que leur capacité
de manœuvre et de contrôle des
moyens de coordination et de
coopération requises”, a-t-il relevé.
Parachèvement de la transition démocratique au Burkina Faso
L
Lamamra réitère le soutien de l’Algérie
e ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane
Lamamra, a réitéré vendredi à Johannesburg le soutien de l’Algérie pour le parachèvement
de
la
transition
démocratique au Burkina Faso. M. Lamamra qui a représenté l’Algérie à la
3ème réunion ministérielle du Groupe
international de suivi et d’accompagnement du Burkina Faso, tenue en marge
des travaux du Conseil exécutif de
l’Union africaine, a exprimé le soutien de
l’Algérie aux efforts de transition en
cours en vue de la réalisation, à travers
les prochaines élections, de la paix et la
démocratie au Burkina Faso. Rappelant
les relations d’amitié entre l’Algérie et le
Burkina Faso et l’importance de la stabilisation de ce pays pour l’espace sahélosaharien, le chef de la diplomatie
algérienne a salué la coopération
constructive établie entre les Nations
Unies, l’Union africaine et la CEDEAO en
vue d’assister ce pays ami dans cette
œuvre. Dans cette perspective, le ministre a mis l’accent sur la nécessité pour
Ramtane Lamamra, a eu vendredi des
entretiens avec ses homologues tanzanien et malien, à Johannesburg, en
marge des travaux de la 27ème session
ordinaire du Conseil exécutif de l’Union
africaine (UA).
les parties prenantes burkinabés d’œuvrer pour une réconciliation nationale et
pour un processus inclusif qui favoriseront une sortie de crise consensuelle. Le
Groupe international de suivi et d’accompagnement du Burkina Faso qui
comprend l’Union africaine, la Commission économique pour le développe-
ment de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO),
les Etats voisins et amis du Burkina Faso
ainsi que d’autres représentants de la
Communauté internationale a été saisi
d’un rapport de la Commission électorale
burkinabé sur l’état des préparatifs des
prochaines échéances électorales qui
mettront fin à la période de transition.
Et rencontré son homologue tanzanien
M. Lamamra a rencontré son homologue
tanzanien, M. Bernard Membe. Les deux
ministres ont, à cette occasion, passé en
revue les différents aspects liés à la coopération algéro-tanzanienne dans le
cadre du suivi des conclusions de la visite
d’Etat effectuée en mai dernier à Alger
par le chef de l’Etat tanzanien. M. Lamamra s’est également entretenu avec
le ministre des Affaires étrangères, de
l’Intégration africaine et de la Coopération Internationale du Mali, M. Abdoulaye Diop, avec lequel il a échangé sur le
suivi des mesures convenues dans le
cadre de la réunion de consultations
tenue à Alger en vue du parachèvement,
le 20 juin, du processus de signature de
l’Accord de Paix et de Réconciliation au
Mali issu du Processus d’Alger.
La
5
Dimanche 14 juin 2015
Le 25e sommet de l’UA sera «capital»
et «historique» pour la cause sahraouie
Le ministre sahraoui des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Salek, a affirmé vendredi
à Pretoria (Afrique du Sud) que le 25e sommet de l’Union africaine (UA) sera “capital”
et “historique” pour la cause sahraouie.
“
L
e sommet des chefs
d’Etat et de gouvernement de l’UA sera capital
et historique, compte
tenu de l’importance des rapports
sur la cause sahraouie qui seront
débattus, dont le rapport de la
Commission africaine qui exhorte
les Nations unies à accélérer l’organisation d’un référendum au Sahara
occidental”, a déclaré le ministre
sahraoui des Affaires étrangères
dans un entretien à l’APS. Il s’agira
également, a-t-il dit, de l’examen de
la résolution adoptée en mars dernier par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, adoptée jeudi par les
ministres africains lors de la 27e
session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA et devant être soumise
au sommet des chefs d’Etat et de
gouvernement pour examen, les 14
et 15 juin à Johannesburg. Evoquant le rôle de l’UA en vue de
trouver une solution à la question
sahraouie, M. Ould Salek a rappelé
que l’UA était le “deuxième garant
du plan de règlement approuvé par
les parties sahraouie et marocaine
en 1991 sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine (OUA)
et l’ONU”, soulignant que l’UA “s’efforce d’accomplir son rôle et reven-
dique l’organisation d’un référendum”. Le ministre sahraoui a, par
ailleurs, critiqué le rôle du Conseil
de sécurité, qui “gère techniquement l’organisation du référendum”, affirmant que ce dernier “se
trouve dans une position qui l’empêche de jouer son rôle du fait de la
présence de forces et d’Etats membres permanents qui opposent leur
droit de veto, notamment la France,
entravant tous les efforts et dé-
marches”. “Le problème ne réside
pas dans le refus du Maroc d’obtempérer aux résolutions des Nations unies et de mettre en oeuvre
ce qui a été conclu” mais “vient de
l’intérieur du Conseil de sécurité où
les démarches de la communauté
internationale sont entravées”, a-til enchaîné. Les dirigeants africains
au niveau de l’UA “ont pris acte de
cette question et tentent d’agir
pour y mettre un terme”, a fait sa-
voir le chef de la diplomatie sahraouie, rappelant la résolution du
sommet africain, il y a deux ans,
portant désignation de l’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, en tant qu’envoyé spécial
pour la Sahara occidental, toutefois,
a-t-il déploré, le Conseil de sécurité
“n’a pas voulu entendre les rapports de ce dernier en raison des
entraves de la France au processus
d’organisation d’un référendum”.
L’enquête
onusienne
sur la mort de Dag
Hammarskjold
terminée
Les enquêteurs mandatés par
les Nations unies sur la mort,
en 1961, du deuxième secrétaire général de l’ONU, le suédois Dag Hammarskjold, ont
remis leur rapport, assorti de
recommandations, au secrétaire général Ban Ki-moon, a
indiqué vendredi l’ONU.
L’équipe d’experts indépendants nommés en mars afin de
rouvrir l’enquête, ont interrogé “de nouveaux témoins”
en Zambie, lieu de l’accident
d’avion qui avait coûté la vie
au diplomate suédois, et “ont
recueilli des éléments nouveaux supplémentaires”, a
précisé le porte-parole de
l’ONU, Stéphane Dujarric. Ces
informations nouvelles “proviennent d’Etats membres et
d’autres sources, dont des archives nationales et privées en
Belgique, en Suède et au
Royaume uni”, a ajouté M. Dujarric. M. Ban va étudier soigneusement le rapport des
experts et le rendra public,
ainsi que ses propres recommandations, “dès que possible”, a-t-il fait savoir. Dag
Hammarskjold avait été tué le
18 septembre 1961 quand son
DC-6 s’était écrasé près de
Ndola, en Rhodésie du Nord
(actuelle Zambie) alors qu’il effectuait une mission de paix au
Congo nouvellement indépendant. Il avait 56 ans.
L’incendie dans un magasin d’électroménager à Saïd-Hamdine maîtrisé
début du travail de la police scientifique
L
a police scientifique a pris le relais samedi matin de la centaine d’éléments
de la Protection civile qui avaient lutté
jusque tard dans la nuit de vendredi contre
l’incendie qui a ravagé un magasin de produits électroménagers à Said Hamdine, dans
la comme de Bir Miroud Raïs à Alger, a-t-on
constaté. ‘’L’incendie s’est déclaré dans le
magasin où étaient entreposés des appareils de l’électroménager. L’incendie s’est
propagé sur près de 120 mères, à l’inté-
rieur du magasin et de l’entrepôt de
stockage’’, a indiqué un officier de la protection civile, le visage noirci par la fumée. Il
ajoute :’’ nous avons travaillé pratiquement
toute la nuit pour éteindre le feu., qui était
très important’’. Pour éviter la propagation
de l’incendie aux appartements situés au
dessus de ce magasin, pour protéger les habitants et pour qu’il ne s’étende vers les autres immeubles, ‘’nous avons isolé le
magasin par un dispositif, qui nous a permis
de nous concentrer sur le feu’’, ajoute un
autre officier de la protection civile rencontré sur place. Dans la matinée, le directeur
général de la protection civile Mustapha
Lehbiri s’était rendu sur place en compagnie
de hauts responsables de la protection civile. Le feu, qui s’est déclaré vers 16h54min,
a occasionné d’importants dégâts matériels,
‘’mais heureusement, on ne déplore aucune
perte humaine ou des blessés’’, précise le
même officier. Une centaine de sapeurs
pompiers, au moins 20 véhicules dont des
camions anti-incendie, deux échelles télescopiques, quatre ambulances et un important matériel de lutte contre les incendies
ont été déployés par la protection civile de
l’unité centrale et de la wilaya d’Alger. Après
la maîtrise de l’incendie, la police scientifique avait, quant à elle, entamé dans la matinée le long travail d’investigation pour
déterminer l’origine et les raisons de ce sinistre.
Près de 1500 migrants
clandestins interpellés
dans les Alpes-Maritimes
P
rès de 1500 migrants en situation irrégulière, venus principalement d’Erythrée et du Soudan via l’Italie, ont été interpellés ces sept derniers jours dans les Alpes-Maritimes, a
annoncé vendredi la préfecture. Le nombre de procédures de
réadmission en Italie a été renforcé proportionnellement avec
1097 sur 1439 migrants raccompagnés dans ce pays au cours de
la même période, a précisé le préfet Adolphe Colrat lors d’une
conférence de presse, soulignant que les moyens des forces de
l’ordre ont été plusieurs fois renforcés face à cette situation qui
dure depuis environ deux mois. Les interpellations se déroulent
dans une bande de 20 kilomètres autour de la frontière francoitalienne ainsi que, depuis quelques semaines, dans les gares internationales de Nice et de Cannes. même période de sept jours,
avait culminé à 1100 personnes.
6
R É G I O N S
Dimanche 14 juin 2015
Tiaret
360 millions
de dinars pour
la solidarité
avec les
nécessiteux
durant le
Ramadhan
U
ne enveloppe de
360 millions de dinars est consacrée
pour l’action de solidarité
avec les familles nécessiteuses durant le mois de
Ramadhan dans la wilaya
de Tiaret, a-t-on appris du
directeur local de l’action
sociale.
A cette action de solidarité contribuent les communes de la wilaya avec
300 millions de dinars, le
ministère de la Solidarité
nationale avec 40 millions
de dinars, la Direction des
affaires religieuses (12
millions de dinars) et les
services de la wilaya et de
l’APW (7 millions de dinars), a indiqué Mohamed Kacem. Le montant
global permettra de fournir 83 000 couffins de Ramadhan (denrées
alimentaires au profit) des
familles nécessiteuses,
soit 4000 DA par couffin.
La Direction de l’action sociale a recensé à ce jour,
en collaboration avec les
communes, 70 000 familles démunies à travers
la wilaya. Les listes définitives n’ont pas encore été
établies, a-t-on signalé de
même source. L’opération
de distribution des couffins du Ramadhan a été
lancée à travers les communes. Par ailleurs, 18
restaurants de l’iftar seront ouverts à travers des
communes dans le cadre
du même élan de solidarité pour servir des repas
chauds aux nécessiteux et
aux passants, une opération chapeautée par le
Croissant-Rouge algérien.
Aéroport d’Oran
Les conditions d’accueil de la
communauté se sont améliorées
Les conditions d’accueil, au niveau de l’aéroport international Ahmed-Ben Bella d’Oran, de la
communauté algérienne établie à l’étranger, se sont améliorées en dépit de contraintes et entraves,
ont estimé, à Oran, les membres de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de
l’émigration à l’Assemblée populaire nationale (APN).
«
L
es conditions d’accueil
de la communauté algérienne établie à l’étranger, tout comme les
autres passagers, sont en amélioration progressive à l’aéroport d’Oran,
malgré certains points qui nécessitent encore des efforts pour les parfaire», a souligné le président de la
commission, M. Boualem Bousmaha, lors de la visite d’une délégation parlementaire au niveau de
cette infrastructure aéroportuaire.
L’interlocuteur a mis en relief, dans
son intervention en présence des
différents intervenants dans l’aéroport d’Oran, les efforts consentis
pour alléger le traitement des voyageurs, notamment par le renforcement des ressources humaines des
corps de la Police des frontières et
des Douanes, tout en déplorant
l’absence de couloirs au niveau des
bureaux de contrôle des deux
corps, dédiés aux femmes enceintes, handicapés et personnes
âgées. Pour sa part, le membre de
la même commission, le député Ab-
delkebir Maatali a valorisé les résultats donnés par l’annulation de la
fiche de police qui a permis, entre
autres, le traitement rapide des
voyageurs au départ et à l’arrivée,
saluant ce diapositif qui contribue à
atténuer la tension des files d’attente et ses répercussions sur le
passager. Les membres de la délégation, qui ont suivi de visu les
conditions d’accueil à l’arrivée d’un
vol en provenance de Paris
(France), ont passé en revue le dispositif mis en place pour mieux accueillir les membres de la
communauté algérienne de retour
au pays durant la saison estivale qui
coïncide avec le mois de Ramadhan
et l’Aïd El Fitr. La lenteur dans la réception des bagages lors des arrivées, les déclarations des devises
au niveau des contrôles douaniers
ainsi le retards des vols, ont été au
centre des débats lors de cette visite. De son côté, le directeur général-adjoint de la Société de gestion
des aéroports de l’ouest, Miloud
Djemaï a soulevé l’incapacité de la
structure de l’aéroport d’Oran à
contenir le volume du trafic estimé
à une moyenne de 1,5 million de
passagers par an sur les lignes inté-
rieures et internationales. La capacité théorique ne dépasse pas la
moyenne de 850 000 passagers, at-il fait remarquer. Pour leur part, le
chef d’inspection divisionnaire des
douanes Oran-extérieure, Mustapha Bentayeb et le chef de la brigade aérienne de police des
frontières, le commissaire divisionnaire, Abdelmadjid Belagoune ont
évoqué des impératifs sécuritaires
en matière de facilitation du traitement des vols, soulignant l’importance de la vigilance et des actions
préventives afin de contrecarrer
toutes formes de trafic menaçant la
santé, la sécurité publique et l’économie nationale. Le directeur régional de la compagnie nationale Air
Algérie, Fouad Chentouf a déploré
les moyens modestes dont dispose
la structure de l’aéroport d’Oran,
surtout en période estivale. La
moyenne des vols traités quotidiennement passe de 60 à 72 vols durant cette saison d’été connue par
un grand flux des membres de la
communauté établie à l’étranger.
Aïn-Temouchent
Formation d’auxiliaires de vie pour les malades alités
L’
association «El Rafik» de
Béni-Saf compte lancer
une formation d’auxiliaires
de vie pour la prise en charge à
domicile des malades alités, a-ton appris en marge d’une sortie
de plein air dont a bénéficié une
trentaine de malades à la forêt
«Camérata». «Cette opération
permettra à 60 malades adhérents à l’association d’être accompagnés dans leur quotidien,
notamment en matière d’hygiène, entretien et alimentation»,
a souligné Mme Benouissifia,
membre du bureau exécutif de
l’association. Cette cadre infirmière en retraite et élue à l’APC
de Béni-Saf a indiqué que des démarches ont été entamées dans
ce sens avec la Direction de l’ac-
tion sociale de la wilaya d’Aïn-Temouchent qui a donné son accord, et la Cnas, la commune et le
Centre de formation professionnelle de Béni-Saf, pour l’aboutissement de cet important projet.
Les futurs auxiliaires de vie, des
bénévoles dans leur très grande
majorité, suivront une formation
de 8 à 12 mois qui leur permettra
de prendre en charge ces malades lourds, a-t-elle ajouté tout
en rappelant que cette filière
existe déjà à Alger et Oran. Un
autre projet, initié par «El Rafik»,
concerne l’édification d’une salle
de rééducation propre à l’association pour prendre en charge les
malades alités, surtout ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC), a signalé, pour sa
part, le vice-président de l’association, Belghomari Brahim déclarant «actuellement, nous faisons
appel à des rééducateurs privés».
La sortie de plein air a énormément fait plaisir aux malades alités dont certains n’étaient pas
sortis de leur domicile durant une
année, a-t-on souligné. Au programme de cette sortie, une animation de clown, des chants et
musique, ainsi qu’un déjeuner
champêtre. Créée en 2008 selon
son président, M. Yousfi Zoubir,
infirmier instrumentiste à l’hôpital 19-Mars-1962 de Béni-Saf,
cette association d’accompagnement des malades alités, composée de médecins, psychologues,
infirmiers et anesthésistes, prodigue, à titre bénévole, des soins
et des conseils aux malades et à
leurs familles pour assurer un bon
suivi de la situation des patients.
«Nous essayons, autant que faire
se peut, de doter les malades alités en matelas anti-escarres très
coûteux et fauteuils roulants pour
faciliter leurs déplacements», a-til déclaré appelant les bienfaiteurs et les autorités locales à les
soutenir pour venir en aide aux
malades. Le rêve de cette association demeure, selon M. Yousfi
Zoubir, l’acquisition d’une ambulance pour le transport de ces
malades alités. «Nous avons
adressé des demandes dans ce
sens à la wilaya, ainsi qu’à la Direction de l’action sociale de la
wilaya d’Aïn-Temouchent», a-t-il
indiqué.
Dans les wilayas productrices de dattes
Plus de 88 millions de dinars pour la lutte contre le boufaroua et le myelois
U
ne enveloppe de plus de 88 millions de dinars a été allouée par
le ministère de l’Agriculture et du
Développement rural pour la lutte préventive contre le boufaroua et myelois
dans les wilayas productrices de dattes,
a-t-on appris du directeur des services
agricoles (DSA) de Ghardaïa. Cette opération de surveillance préventive et de
lutte contre ces parasites du palmier, au
titre de la campagne 2015, touchera
près de quatre millions de palmiers dattiers des wilayas d’Adrar, Béchar, Biskra,
El-Bayadh, El-Oued, Khenchela, Ghardaïa, Illizi, Ouargla, Tamanrasset et Tindouf, a précisé M. Ali Bendjoudi. Le
financement de cette opération a été
puisé du Fonds de promotion zoo-sanitaire et de protection phytosanitaire
(FZPP), a-t-il expliqué, ajoutant que le
traitement contre ces parasites destructeurs de la production de dattes sera
confiée aux services de l’Institut national
de protection des végétaux (INPV), en
sous-traitance avec les micros entreprises locales de jeunes créées dans le
cadre des programmes du Plan national
de développement de l’agriculture
(PNDA).
Selon le même responsable, les services
de l’INPV sont également chargés du
suivi et du contrôle de l’opération à tra-
vers l’ensemble des wilayas concernées
par cette campagne. Considéré comme
un moteur du développement économique et social local de type oasien, par
ses multiples fonctions, le palmier dattier (phœnix dactylifera), qui compte en
Algérie prés de 20 millions palmiers,
dont plus de 11 millions productifs, fournit un réservoir génétique important
évalué à plus d’un millier de variétés,
dont les plus répandues sont Deglet
Nour , El-Ghars, Degla Beïda, Timjouhert, Bent Kbala et autres.
Les maladies du boufaroua et du myelois
sont générées par des vers qui tissent
autour d’un régime de dattes une toile
semblable à celle de l’araignée, et rongent le fruit et étouffent le palmier, causant une baisse sensible de sa
productivité et de la qualité de son fruit,
selon les spécialistes de la DSA de Ghardaïa.
Pour faire face à titre préventif contre
une éventuelle infestation de ces parasites destructeurs de la production phenicicole, la wilaya de Ghardaïa va traiter
quelque 340 000 palmiers dattiers. Le
plus grand nombre de palmiers dattiers
à traiter est circonscris dans les wilayas
d’El-Oued et Biskra avec 1,2 millions de
palmiers chacune, suivi de celle d’Ouargla avec 620 000 palmiers productifs.
R E G I O N S
7
Dimanche 14 juin 2015
Médéa
Regain d’intérêt pour la culture du cerisier
La culture de la cerise dans la wilaya de Médéa connaît un regain d’intérêt au sein de la communauté
agricole, mais également chez les responsables du secteur qui redoublent d’efforts en vue
de sa relance, a-t-on constaté.
C
ette activité a périclité
au cours des dernières
décades, en raison de
son abandon par les exploitants agricoles, lui préférant
d’autres cultures arboricoles
plus rentables, rappelle-t-on. La
récolte record obtenue, durant
la saison agricole 2013-2014,
qui a dépassé, selon les statistiques de la Direction des services agricoles, les 17 000 de
quintaux,
toutes
variétés
confondues, a quelque peu
conforté la démarche engagée
par ces services, dans le but de
préserver le potentiel existant
et d’entamer, en parallèle, des
actions susceptibles d’impulser
une nouvelle dynamique à la
culture du cerisier. Un programme d’extension du potentiel local a été lancé dans cette
perspective par la Direction des
services agricoles, portant plantation de mille hectares de cerisier, à travers les communes,
jouissant déjà d’une expérience
dans ce domaine, à l’instar des
communes de Benchicao, Ouzera, El-Omaria, Si-Mahdjoub et
Ouled-Brahim.
La superficie réservée à cette
culture a été portée, grâce aux
nouvelles plantations réalisées
au niveau de ces communes, à
1473 hectares, contre à peine
400 hectares exploités de façon
irrégulière par ces propriétaires,
dont seulement
320 hectares étaient en production, a-t-on expliqué à la DSA.
L’objectif tracé par la DSA
consiste en l’extension graduelle
des superficies consacrées à la
culture du cerisier, notamment
dans les zones disposant d’un
potentiel et d’un savoir-faire
dans ce domaine, l’introduction
de cette culture dans de nouvelles zones, en vue de diversifier l’activité agricole, d’élargir la
variété de cerisiers et ne plus se
contenter des traditionnelles
variétés produites localement,
telles que le «bigarreau», le
«burlat», le «Napoléon» ou le
«cœur de pigeon», a-t-on fait
savoir de même source. Deux
nouvelles variétés, l’une locale
appelée «Tixeraïne», l’autre
étrangère, connue sous le nom
de «Hedelfengen», ont été testées avec succès dans certaines
exploitations agricoles de la ré-
gion, d’après les responsables
de la DSA, qui révèlent que des
expériences sont menées, depuis quelques temps, au niveau
de l’Institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne
(Itaf) de Benchicao sur une trentaine de variétés, dont une
quinzaine de variétés ont donné
des résultats concluants et devraient être introduites progressivement
sur
certaines
exploitations de la région.
Bouira
L
Coup d’envoi des travaux de réalisation d’un hôpital
de 120 lits à Aïn-Bessem
es travaux du projet de réa- santé publique dont sa livraison duire la tension sur les autres d’après le plan du projet pré-
lisation d’un hôpital de 120
lits dans la commune d’AïnBessem (Ouest de Bouira) ont
été lancés, par les autorités locales de la wilaya, a-t-on
constaté. Au niveau du site où est
implanté le projet, le wali, Nacer
Maskri, a procédé à la pose de la
première pierre pour la construction de cette infrastructure de
est prévue pour juin 2017, selon
les détails contenus dans la fiche
technique du projet.
Un montant de plus de 960 millions de dinars est alloué pour la
concrétisation de cette opération
dans un délai de 24 mois. Ce projet est destiné à renforcer le secteur de la santé dans la
commune d’Aïn-Bessem et à ré-
structures sanitaires de Bouira et
de celles des communes voisines.
Cette future structure de trois
étages sera composée, notamment d’un bloc administratif,
d’un réfectoire, ainsi que de services de maternité, de pédiatrie,
médecine interne, une imagerie
et un pavillon des urgences et un
autre service de chirurgie,
senté aux autorités locales au
cours de la visite.
Le premier responsable de la wilaya, qui s’est enquis du plan général
de
cette
future
infrastructure, a instruit les entreprises réalisatrices pour
qu’elles entament «rapidement»
les travaux et respectent les délais contractuels.
Aïn-Temouchent
Une soixantaine
d’enseignants
bientôt recrutés
par le Centre
universitaire
Pas moins de 58 nouveaux enseignants seront recrutés, cette
année, par le Centre universitaire d’Aïn-Temouchent (CUAT),
a-t-on appris de cet établissement de l’enseignement supérieur.
Ces
enseignants
renforceront l’encadrement pédagogique de l’établissement,
qui vient de lancer une annonce au titre de l’année universitaire 2015-2016 pour le
recrutement de 58 enseignants
en vue de «contribuer à la résorption des déficits enregistrés
dans certaines matières», selon
la source. Il s’agit essentiellement de l’informatique (6
postes), des mathématiques
(5), de la chimie et du droit (4
chacune) et la physique, la
comptabilité et le droit privé (3
chacune), a-t-on précisé. Cet
apport en encadrement, inscrit
dans le cadre du programme de
recrutement du CUAT pour
l’exercice 2015, servira également à couvrir en enseignants
les nouvelles filières qui seront
ouvertes prochainement, à
l’instar de la littérature et de la
civilisation anglaises, ajoute-ton. Le nouveau recrutement
mettra l’accent sur la qualité,
puisque des enseignants seront
recrutés sur titre pour les détenteurs du grade de docteur
ou un titre équivalent. Les autres seront recrutés sur
concours pour les détenteurs
d’un diplôme de magistère ou
son équivalent, a-t-on indiqué.
Inscrite dans le cadre du plan
de gestion des ressources humaines pour le prochain exercice, cette opération permettra
l’ouverture des nouveaux domaines
programmés par le CUAT et le
renforcement de ceux déjà
existants. Ceci portera l’encadrement pédagogique du CUAT
à près de 300 enseignants, dont
un peu plus de 30% ont le
grade de professeur et le rang
magistral, selon la même
source.
Aïn-Temouchent
D
Déploiement de dix brigades mobiles à travers la wilaya
ix brigades mobiles relevant de la Conservation
des forêts sillonneront la
wilaya d’Aïn-Temouchent dans
le cadre du plan de lutte contre
les feux de forêts 2015, apprend-on du chef de bureau
protection de la faune et de la
flore à la conservation. Ces brigades seront approvisionnées
en eau par deux camions ravitailleurs afin de limiter les déplacements
lors
des
interventions, a indiqué
M. Hachemi Farid. Ce dispositif
est renforcé par la mise en place
de cinq postes de vigie pour la
surveillance et la prévention
contre les feux de forêts, notamment au niveau des zones
les plus sensibles, à l’instar de
Hassasna, Sidi-Boumediene,
Béni-Saf, M’saïd et Ouled-Boujemaa, ajoute-t-on. Ces postes
de vigie compteront sur une
vingtaine de surveillants qui
sont affectés à ces tâches à travers les forêts de la wilaya en
vue de prévenir d’éventuels incendies. En cas d’incendie, les
entreprises du secteur seront
mobilisées, alors que les ou-
vriers seront chargés du désherbage des lisières des forêts et
leur nettoiement, a-t-il souligné. L’objectif de la conservation
des
forêts
d’Aïn-Temouchent pour cet
exercice est réduire au maximum les risques, a-t-on signalé,
rappelant, qu’en 2014, 37 foyers
d’incendie détruisant 180 hectares ont été enregistrés dont
deux ont détruit, à eux seuls, 95
ha à Skhouna et Béni-Ghenam
dans la commune Emir-Abdelkader et Béni-Saf. Le taux de
couverture forestière de la wi-
laya a atteint 12%, soit une superficie de 30 970 ha contre les
25% fixés par les normes internationales, a fait savoir M. Hachemi Farid indiquant, par
ailleurs, que plusieurs mesures
préventives ont été engagées
en prévision de l’échéance du
1er juin dernier. Ainsi, la direction des travaux publics est chargée de libérer les accotements
de routes des broussailles et
mauvaises herbes, alors que la
conservation doit réaliser des
tourières à proximité des forêts
pour les séparer des parcelles
agricoles, des travaux sylvicoles
et l’ouverture et l’aménagement
de pistes. Les services de la SDO
(Sonelgaz) réaliseront, pour leur
part, des tranchées pare-feux et
le désherbage autour des poteaux électriques de haute et
moyenne tension. La wilaya
d’Aïn-Temouchent a approuvé,
fin mai dernier, le plan anti-feux
de forêts, aux côtés de l’installation des comités de wilaya, de
daïras et de communes, sans
oublier les 31 comités de riverains qui contribuent à la vigilance et à l’alerte.
8
MONDE
Dimanche 14 juin 2015
Yémen
Cameroun
La vieille ville de Sanaa touchée
par une frappe aérienne
de la coalition
Deux soldats tués lors
d’une opération contre
Boko Haram
Deux soldats camerounais ont été tués et
plus d’une vingtaine d’autres blessés suite
à l’explosion d’une grenade lors d’une intervention visant à contrer une incursion
des membres du groupe terroriste nigérian Boko Haram dans la nuit de mercredi
à jeudi dans l’Extrême-Nord, selon un
bilan communiqué vendredi par des
sources sécuritaires. Deux soldats du Bataillon d’intervention rapide (force spéciale de l’armée camerounaise) sont
morts et plus d’une vingtaine d’autres
blessés après l’explosion d’une grenade
tombée au sol alors que ces militaires
s’empressaient de monter à bord d’un camion de transport de troupes. Neuf blessés graves sont dénombrés par les
soldats.”Ils ont été évacués à Maroua (la
principale ville de la région de l’ ExtrêmeNord)”, d’après un responsable sécuritaire. Selon les mêmes sources, Boko
Haram aurait en outre attaqué et emporté trois camions transportant des
marchandises et un car de transport en
commun, sur l’axe Mora-Kousseri, menant jusqu’à la capitale tchadienne N’Djamena.
Lutte contre Ebola
Un couvre-feu au nord
du Sierra Leone
pour éradiquer
le virus
Le président sierra-léonais, Ernest Bai
Koroma a décidé vendredi un couvre-feu
de 18h00 à 6h00 dans deux districts
dans le nord du pays, dans le but d’atteindre zéro infection au virus Ebola à
travers le pays. M. Koroma a également
ordonné un déploiement militaire et policier massif pour identifier tous les cas
d’Ebola dans les districts. Selon les chiffres officiels publiés jeudi, sept cas ont
été enregistrés à Kambia et deux à Port
Loko.”Nous ne pouvons pas être déclarés libérés du virus Ebola tant que le
pays n’arrive pas à passer 42 jours sans
enregistrer un nouveau cas”, a-t-il souligné, appelant le peuple à rester vigilants
face à la propagation de la
maladie.”Nous devons continuer à signaler tous les cas des malades et des morts
aux autorités compétentes afin qu’ils
fassent un enterrement en toute sécurité et dans la dignité jusqu’à ce que
nous atteignons zéro infections”, a
ajouté le président Koroma.
Une frappe aérienne de la coalition arabe menée par l’Arabie saoudite a touché vendredi
la vieille ville de Sanaa, classé au patrimoine mondial de l’humanité, faisant cinq morts
et détruisant trois maisons.
U
n missile est
tombé dans le
quartier de Qassimi, détruisant
des maisons de trois
étages, situé dans une zone
qui comprend des milliers
de maisons vieilles de plusieurs siècles, et tuant cinq
personnes,
dont
une
femme et un enfant, ont indiqué des sources médicales et des témoins cités
par l’AFP. Edifiée dans une
vallée au milieu des montagnes à 2200 mètres d’altitude, Sanaa était au VIIe
et VIIIe siècles un important centre de propagation
de l’islam. On y décompte
103 mosquées, 14 hammams et quelque 6000
maisons, dont des maisons-tours ou d’autres en
pisé, construites avant le
XIe siècle. En mai, l’Unesco
s’était alarmée des “sérieux
dégâts” causés par des
bombardements sur la
vieille ville et avait appelé
“toutes les parties en présence à tenir le patrimoine
culturel hors de portée des
conflits”. Des habitants
avaient déjà indiqué auparavant que des maisons de
la vieille ville avaient été
endommagées par des
frappes aériennes visant le
ministère de la Défense,
situé non loin de là. Des
avions de la coalition ont
également frappé vendredi
des positions et dépôts
d’armes appartenant aux
rebelles et à leurs alliés
(des forces restées fidèles à
l’ex-président Ali Abdallah
Saleh) à Sanaa ainsi que
dans la province pétrolière
de Marib (est).Treize organisations humanitaires ont
appelé plus tôt dans un
communiqué à un cessezle-feu “immédiat et permanent pour sauver des
millions” de vies au Yémen
où 80% des civils sont affectés par la guerre et ont
besoin d’assistance.
Syrie
L’armée reprend le contrôle d’un aéroport dans le Sud
L
es forces gouvernementales syriennes ont repris vendredi le
contrôle d’un aéroport dans le sud
du pays des mains des rebelles qui
avaient occupé pendant quelques
heures une partie des installations, rapporte l’Observatoire syrien des Droits de
l’Homme (OSDH).”Les rebelles se sont
retirés des zones qu’ils ont contrôlées à
l’aéroport al-Thala après les intenses
frappes aériennes du régime et l’arrivée
de renforts des Forces de Défense nationale et des comités populaires”, des milices loyalistes, a indiqué Rami Abdel
Rahmane, directeur de l’OSDH, cité par
l’AFP. Les rebelles avaient pris jeudi des
zones de cet aéroport, selon l’OSDH. AlThala, l’un des plus grands aéroports militaires dans le Sud, et
situé dans la province de Soueida, l’une
des rares à être quasi totalement aux
mains du gouvernement. Par ailleurs,
l’émissaire spécial pour la Syrie, Staffan
de Mistura, a condamné le massacre par
la branche syrienne d’Al-Qaeda, le Front
AL-Nosra, de 20 villageois dans un village de la province d’Idleb (nord-ouest),
une région quasi totalement aux mains
de ce groupe terroriste et de ses alliés
rebelles.
Afghanistan
114 rebelles talibans et 14 soldats tués en deux jours
A
u total 114 rebelles talibans et 14 soldats ont
été tués dans des opérations de sécurité et des attentats ces dernières 48 heures en
Afghanistan, a annoncé hier le
ministère afghan de la Défense.
“Un total de 114 terroristes ont
été tués et 103 autres blessés
durant des opérations militaires et des conflits depuis
jeudi matin”, a indiqué le ministère dans un communiqué.
“Quatorze membres de l’armée
ont perdu la vie dans l’explosion de mines terrestres et
sous le feu ennemi à travers le
pays durant la même période”,
selon le communiqué. L’Afghanistan a enregistré ces derniers
mois une escalade de violences
perpétrée par l’insurrection talibane, alors que les forces de
sécurité du pays
ont pris la suite des forces de
l’Otan pour assumer l’entière
responsabilité pays depuis le
1er janvier dernier.
Burundi
D
17 partis d’opposition menacent de boycotter les élections
ix-sept formations burundaises opposées à un
troisième mandat du
Président Pierre Nkurunziza ont
menacé vendredi de ne pas participer aux législatives du 29 juin
et à la présidentielle du 15 juillet
si le calendrier est maintenu et
si le pouvoir refuse de reprendre le dialogue.”Si les élections
se déroulent dans les conditions
que veut imposer le pouvoir de
Nkurunziza, on ne peut pas par-
ticiper car ce seront des élections organisées en toute illégalité qui n’auront aucune
légitimité”, a déclaré Jérémie
Minani, un porte-parole de
cette
plate-forme
politique.”Nous demandons à la
communauté internationale de
les rejeter et d’isoler toute institution issue de (telles) élections”, a-t-il ajouté. “Les
résultats
ainsi que les institutions qui
sont issues de ces élections
n’engageront pas
l’opposition politique, n’auront
aucune légitimité constitutionnelle et ouvriront
la voie au chaos”, a-t-il affirmé.
Selon M. Minani, ces “17 partis
et organisations politiques de
l’opposition ont écrit une lettre
au président (tanzanien) Jakaya
Kikwete, président en exercice
de l’EAC (la Communauté estafricaine), pour constater le
refus du dialogue par le gouvernement du Burundi”. Elles y dénoncent un calendrier électoral
“fixé unilatéralement”, la décision du Président Nkurunziza de
“modifier les règles de délibération de la Céni (Commission
électorale nationale indépendante) toujours unilatéralement” et le refus du
gouvernement de discuter “de
la question du troisième mandat, ce qui signifie que le gou-
vernement se retire ipso facto
du dialogue politique”, a-t-il expliqué. M. Nkurunziza a reporté
au 29 juin les législatives et
communales et au 15 juillet la
présidentielle, un calendrier rejeté par ses adversaires qui affirment qu’il a été pris sans
concertation. Il a également modifié par décret le fonctionnement de la Céni, dont deux
membres ont démissionné et fui
le pays.
9
MONDE
Dimanche 14 juin 2015
Ukraine
Bombardement «intense» d’un village stratégique
Les observateurs de l’OSCE ont annoncé hier avoir été témoins dimanche du bombardement
“le plus intense” depuis le début des combats en Ukraine à la mi-février, dans le village
stratégique de Chirokiné (est de l’Ukraine), ainsi que des concentrations de troupes.
L’
Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
a signalé des explosions à 300 mètres de l’un de ses
postes d’observation, qui ont
obligé son personnel à se déplacer.”Le 26 avril, une mission spéciale d’observation a constaté à
Chirokiné, ce qui a été considéré
comme le bombardement le
plus intense... depuis le début
des combats dans la région mifévrier 2015”, écrit l’OSCE dans
un communiqué.”Au cours des
12 dernières heures et pendant
la rédaction de ce rapport, la
mission a constaté des échanges
continus de tirs sporadiques
d’armes légères, de mitrailleuse,
de roquettes de RPG et des tirs
automatiques de lance-grenades”, ajoute l’organisation depuis son siège à Vienne. Toute la
journée de dimanche, l’OSCE a
constaté depuis deux postes
d’observation situés à l’est et à
l’ouest de Chirokiné, 69 tirs de
chars, 191 tirs de mortiers de 83
millimètres et 153 tirs de mortiers de 120 mm. Dimanche
matin, deux “fortes” explosions,
probablement des tirs d’artillerie, se sont produites à environ
300 mètres du poste d’observation de l’OSCE dans un village
tenu par le gouvernement à 1,5
km à l’ouest de Chirokiné, obligeant les observateurs à se réfugier dans un autre poste. En
début d’après-midi, des tirs ont
éclaté sur la route de Marioupol,
ville stratégique tenue par le
gouvernement ukrainien à 20 ki-
lomètres de là. Un drone de
l’OSCE a également détecté 11
chars et quatre transports de
troupes blindés, ainsi que des
unités d’infanterie, traversant
Kulykove, en territoire rebelle, à
15 km au nord de Chirokiné, précise l’organisation qui a régulièrement signalé des échanges de
tirs d’artillerie sur le front de
l’Est, en dépit du cessez-le-feu
prévu par les accords de Minsk
de février dernier. De plus, au
cours des trois jours précédents
le drone avait détecté la présence de 17 chars, trois obusiers
et 60 véhicules de transport de
troupes dans une zone rebelle à
50 kilomètres au nord de Chirokiné, ajoute l’OSCE.
Australie
Un Philippin
autiste menacé
d’expulsion
Une mère de famille philippine qui dit que son fils autiste de dix ans est menacé
d’expulsion d’Australie parce
qu’il représenterait une
charge financière trop lourde
pour le contribuable, a réuni
des dizaines de milliers de signatures de soutien. Tyrone
Sevilla est arrivé légalement
en Australie à l’âge de deux
ans et sa maladie a été diagnostiquée en 2008. Mais le
tribunal des migrations a refusé de renouveler le visa de
séjour accordé à la famille, arguant du “coût significatif”
que représente l’état de santé
du jeune garçon pour la communauté australienne, a expliqué sa mère à la radio ABC.
Le visa de Maria Sevilla est arrivé à expiration. La famille a
lancé une pétition demandant
aux autorités de faire preuve
de clémence et celle-ci a réuni
plus de 120.000 signatures.
Elle a été remise hier au QG
électoral du ministre de l’Immigration Peter Dutton, à
Brisbane. Peter Dutton a indiqué que ses services étaient
en train de lui préparer un
rapport sur l’affaire de Mme
Sevilla et que d’ici là un visa
temporaire de 28 jours lui serait octroyé.
Thaïlande
U
Saisie de Thaïlande,
pluspays
deoù les3ornements
tonnes
d’ivoire africain
d’ivoire restent très pri- national des espèces de faune et de flore sauvages mena-
ne semaine seulement après une saisie record, la
Thaïlande a de nouveau découvert plus de trois
tonnes d’ivoire en provenance du Kenya, cachés
cette fois-ci dans des conteneurs prévus pour du thé. Le
navire contrôlé contenait les 511 pièces, d’une valeur totale de près 200 millions de bahts, soit 6 millions de dollars.
Le chargement était à destination du Laos, ont indiqué les
douanes thaïlandaises lors d’une conférence de presse hier.
A l’intérieur des conteneurs, les douanes ont découvert des
défenses entières certaines de près de deux mètres de
long. Comme lors de la saisie de 4 tonnes de la semaine
passée, les autorités thaïlandaises estiment que l’ivoire
était probablement destiné à être revendu à des acheteurs
de Chine ou du Vietnam. Mais il aurait aussi pu revenir en
sés, malgré les restrictions. Le Laos “est de plus en plus utilisé comme un point de transit important pour les grands
volumes d’ivoire illicite et d’autres produits de la faune”, a
dénoncé auprès de l’AFP Chris Shepherd de l’association
TRAFFIC, spécialisée dans la traque des exportations illégales d’espèces menacées. Ce pays n’a jamais fait état
d’une saisie, a-t-il noté, se disant “très préoccupé” par
l’augmentation des saisies à grande échelle. “Il faut enquêter pour savoir si l’ivoire provient d’éléphants fraîchement
tués ou de stocks plus anciens”, a-t-il estimé. Les autorités
thaïlandaises affirment avoir récemment intensifié les
contrôles dans ce domaine après les remarques du Comité
permanent de la Cites (Convention sur le commerce inter-
cées d’extinction), qui avait donné jusqu’en août 2015 au
pays pour lutter sérieusement contre le trafic d’ivoire.
Selon les experts, l’éléphant d’Afrique pourrait à court
terme disparaître à l’état sauvage, victime du braconnage
pour l’ivoire. Au rythme de 25 à 30.000 animaux abattus
par an, la mortalité surpasse désormais le taux de natalité
de cet animal qui n’a qu’un petit à la fois, après une gestation de 21 mois. C’est par les ports ou aéroports kényans
et tanzaniens que la plus grande partie de l’ivoire de
contrebande quitte l’Afrique. Puis “l’or blanc” transite généralement par la Malaisie, le Vietnam, les Philippines ou
Hong-Kong, avant de gagner ses destinations finales, la
Chine, et pour une moindre part la Thaïlande.
Etats Unis
Explosion de cas de VIH dans l’Indiana liée à l’injection d’antidouleurs
U
ne petite communauté
rurale de l’Indiana, dans
le nord des Etats-Unis,
subit de plein fouet les conséquences de l’injection de plus en
plus répandue parmi la population de puissants antidouleurs
opiacés, qui a entraîné une explosion de cas de contamination
au VIH, ont indiqué les autorités
vendredi.142 nouveaux cas de
VIH ont été identifiés depuis le
début de l’année dans le comté
de Scott, qui compte 4.200 habitants et un seul médecin. Ces
nouveaux patients, âgés de 18 à
57 ans, sont tous liés à des injec-
tions illégales d’oxymorphone,
un puissant analgésique vendu
sur ordonnance. Une urgence
de santé publique a été décrétée le 26 mars par le gouverneur
de l’Etat, et les Centres de
contrôle et de prévention des
maladies (CDC) ont émis une
alerte nationale à destination
des personnels de santé pour
qu’ils surveillent une éventuelle
épidémie d’hépatite C et de VIH
parmi les drogués. Environ 3900
nouveaux cas d’infection au VIH
sont attribués chaque année aux
Etats-Unis à des injections de
drogue, contre 35 000 à la fin
des années 1980 lorsque la
consommation d’héroïne avait
diffusé le virus au gré du partage
des seringues. L’abus d’antidouleurs sur ordonnance a fortement progressé dans le pays, où
les décès par empoisonnement
aux opiacés ont presque quadruplé entre 2009 et 2011. Jerome Adams, commissaire à la
santé de l’Etat de l’Indiana, a indiqué qu’entre 2009 et 2013,
seulement trois nouveaux cas
de VIH avaient été identifiés
dans le comté de Scott.”Nous
avons de nouveaux cas littéralement tous les jours, chaque
heure”, a déclaré M. Adams à la
presse, faisant état d’une épidémie “sans précédent”. Quatre
de ces nouveaux cas sur cinq
ont reconnu s’injecter de la
drogue, ont indiqué les services
de santé, précisant que leur
produit de choix était un antidouleur oral vendu sous le nom
d’Opana dont ils réduisent les
comprimés en poudre avant de
la dissoudre dans un liquide.
Certains renouvellent les injections toutes les quatre heures et
partagent des aiguilles plus
grosses que pour l’héroïne, ce
qui augmente le risque de
contamination. Chaque malade
a indiqué avoir partagé son aiguille avec neuf autres personnes en moyenne. Cette
addiction a commencé dans la
région il y a une dizaine d’années et, désormais, “beaucoup
de membres d’une même famille se droguent ensemble”, a
expliqué Joan Duwve, consultante du ministère de la Santé
de l’Indiana.Grands-parents, parents et enfants “vivent sous le
même toit et s’injectent des
drogues ensemble, comme une
activité commune”, a-t-elle relevé.
11
E C ONOMIE
Dimanche 14 juin 2015
Grèce
Le scénario du défaut de paiement se précise
Les responsables de la zone euro se préparent au pire. Ils craignent qu’un accord « réformes contre argent frais » entre
Athènes et ses créanciers – Banque centrale européenne (BCE), Commission de Bruxelles et Fonds monétaire international
(FMI) – ne puisse pas être trouvé. Et qu’un défaut de paiement grec, aux conséquences imprévisibles, advienne.
D’
ici quelques semaines, quand la
Grèce, à court d’argent, se retrouvera
dans l’incapacité de rembourser
le FMI (1,6 milliard d’euros, dus
au 30 juin), ou la BCE (3,5 milliards
d’euros
dus
au
20 juillet).Pour la première fois
depuis le début du bras de fer
avec le gouvernement de la
gauche radicale du premier ministre Alexis Tsipras, il y a maintenant presque cinq mois, ses
partenaires de l’union monétaire « ont évoqué la nécessité de
préparer un plan B, lors de la réunion des directeurs du Trésor de
la zone euro, jeudi 11 juin, à Bratislava », assure une source européenne.
Selon
nos
informations, ces responsables
se seraient inquiétés du fait que
la Grèce ne dispose pas d’une loi
encadrant le contrôle des capitaux. En cas de défaut de paiement de l’Etat grec, les créanciers
craignent un mouvement de panique des épargnants, entrainant
des sorties massives de capitaux
pouvant conduire des banques à
la faillite.« Il y a une prise de
conscience dans les institutions [BCE, FMI, Commission européenne] qu’il faut se préparer
à un défaut de paiement de la
Grèce », ajoutait vendredi une
autre source européenne, pourtant d’habitude très prudente.
Un scénario qui a provoqué la
chute de la Bourse d’Athènes le
même jour (–5,92%).
«Prendre la mesure
de la situation»
« Nous devons évaluer toutes les
possibilités, mais j’espère que les
autorités grecques vont prendre
la mesure de la situation », a dit
à l’AFP, vendredi, Rimantas Sadzius, le ministre lituanien des finances. Jean-Claude Juncker, le
président de la Commission européenne, qui se démène depuis
des semaines pour éviter le scénario du pire, et qui a passé à
nouveau deux longues heures
avec M. Tsipras, jeudi à
Bruxelles, « a fait à ce momentlà une dernière tentative pour
rendre un “deal” possible », selon
une source diplomatique. Ces
Ukraine
L’
messages alarmistes sont-ils un
moyen d’obtenir de la Grèce le
compromis décisif ? Probablement. Car même si Athènes a démenti, vendredi, que de telles
discussions sur un défaut aient
eu lieu, même si des sources gouvernementales ont relativité les
menaces – « à chaque fois, ces
cinq dernières années, que les négociations se sont tendues, on
nous a dit que le “Grexit” était
imminent ; les Grecs n’y croient
plus » –, M. Tsipras a tout de
même annoncé qu’il dépêchait
une nouvelle fois à Bruxelles, samedi 13 juin, une équipe de négociateurs. Dont son bras droit,
Nikos Pappas, avec dans ses bagages une proposition pour sortir
de l’impasse. « Les négociations
devraient reprendre dimanche et
lundi et se conclure si les propositions grecques sont acceptables » précise une source à
Bruxelles. Malgré ce nouveau
signe d’ouverture, le sentiment
était au pessimisme à Bruxelles,
vendredi. Car cela fait plus de dix
jours que les Européens se sont
mis dans la situation de « faire le
deal », depuis que la chancelière
Merkel et le président Hollande
ont réuni à Berlin, le 1er juin, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et M. Juncker, afin
qu’ils se mettent d’accord sur un
projet d’accord commun. Or, malgré la multiplication des réunions
au sommet, M. Tsipras n’a pas
cédé. Il a fait une première série
de « contre-propositions », le
8 juin, mais n’a pas semblé com-
prendre que les créanciers
n’étaient
plus
prêts
à
transiger. « Ils ne peuvent pas
aller plus loin dans le compromis.
Cette proposition de début juin
est la seule qui ait une chance de
passer la barre d’un eurogroupe
à dix-neuf membres de la zone
euro », précisait une source
proche des négociations, vendredi.
Joug bruxellois
Il est proposé à Athènes une
marge de manœuvre budgétaire
(un surplus primaire, avant paiement des dettes), de 1 % de son
produit intérieur brut (PIB)
en 2015 (2 % en 2016, 3 %
en 2017 et 3,5 % en 2018). « On
a beaucoup desserré le verrou
budgétaire », assure un responsable de haut niveau de la zone
euro. Les créanciers exigeaient
un objectif de 3,5 % pour 2015,
avant l’arrivée de M. Tsipras au
pouvoir. En revanche, les créanciers imposent à Athènes une
nouvelle réforme des retraites et
de la TVA. Mais, ils l’ont répété au
premier ministre grec, ces derniers jours : ils sont flexibles. S’il
refuse de supprimer les primes
aux petites retraites ou d’instaurer une TVA à 23 % pour l’électricité, libre à lui de trouver des
mesures alternatives. A Athènes,
vendredi – signal inquiétant – les
positions politiques se figeaient.
Le vice-ministre de la sécurité sociale, Dimitris Stratoulis, proche
de M. Tsipras, a couru les plateaux télé pour marteler qu’il
n’était pas question que le gouvernement« cède aux pressions
des créanciers et accepte de nouvelles baisses des retraites ». Tout
au long de la journée, à mesure
que les rumeurs de défaut grec
enflaient à Bruxelles, Athènes a
multiplié les notes aux médias
expliquant pourquoi l’offre des
créanciers ne pouvait être acceptée en l’état car, à part la revue à
la baisse des objectifs d’excédent
primaire, elle ne « reprenait aucune des propositions formulées
ces quatre derniers mois par les
négociateurs grecs ».L’exercice
est de fait périlleux pour M. Tsipras, élu sur la promesse d’en
finir avec le joug bruxellois, mais
obligé de naviguer entre un parti,
Syriza, qui menace de ne pas
voter au Parlement un « mauvais
accord » et une opinion publique
partagée entre son désir d’en
finir avec l’austérité et sa volonté
de rester dans la zone euro.
«Faire de la pédagogie»
Ce qui inquiète aussi à Bruxelles,
Paris ou Berlin, où le message lui
a été clairement passé, c’est que
le leader grec ne semble pas
vouloir non plus accepter le
« processus » de décision, les
« règles du jeu européennes »
que les créanciers veulent lui
imposer. Malgré les heures passées par M. Juncker à « faire de
la pédagogie » au leader
grec. De fait, M. Tsipras a toujours dit vouloir un accord politique, et pourrait parier sur une
résolution du conflit au Conseil
européen des 25 et 26 juin.Ce
sera trop tard, lui répètent ses
partenaires. D’abord, il faut que
la liste des réformes auxquelles
s’engage Athènes soit validée
par l’Eurogroupe. Une réunion
de ce type est programmée le
18 juin à Luxembourg, il faudrait
qu’elle soit conclusive. Puis l’accord doit décrocher le feu vert
de plusieurs Parlements nationaux. Dont le Bundestag, pas un
des plus favorables à Athènes…
Ce processus prenant au bas
mot une petite dizaine de jours,
c’est pour cela qu’il« ne reste
plus que quatre ou cinq jours
utiles », confiait, vendredi, une
source européenne proche des
négociations, pour qu’un accord
soit encore possible. Et que
puisse être envisagé avant le
30 juin un déboursement de
tout ou partie des 7,2 milliards
d’euros encore à verser à la
Grèce dans le cadre de son plan
d’aide internationale.« Personne
ne veut passer pour le responsable de l’échec des négociations », ont confié ces derniers
jours au Monde des sources diplomatiques, pour expliquer les
efforts répétés, à tous les niveaux, notamment au plus haut,
pour
décrocher
un
accord. « Surtout Angela Merkel », ajoute une de ces sources.
« La chancelière veut aider Tsipras, elle pense qu’il est comme
un étudiant en médecine à qui
on demande de faire une opération à cœur ouvert », croyait savoir une source diplomatique
européenne, vendredi.A la BCE,
en l’absence de signal fort avant
le 18 juin, on réfléchit à la
conduite à tenir. Faut-il envoyer
un signal aux marchés ? Une
réunion des gouverneurs devrait
se tenir mercredi 17 « la question d’une réponse adéquate à
la
situation
y
sera
soulevée », selon une source européenne. « Si le risque d’un défaut grec grandit, la BCE devra
probablement faire une annonce aux marchés » expliquait
une source de même niveau ce
printemps, quand déjà les inquiétudes sur un possible accident de paiement, à Athènes,
étaient apparues.
Kiev ne peut utiliser les réserves de sa Banque
pour payer ses créanciers
Ukraine ne peut pas puiser dans
les réserves de sa Banque centrale pour payer ses créanciers
privés dans le cadre des négociations
en cours sur le rééchelonnement de sa
dette, a indiqué vendredi la directrice
générale
du
FMI,
Christine
Lagarde.”Les réserves de la Banque nationale ukrainienne ne peuvent être
utilisées pour le service de la dette extérieure sans que le gouvernement ne
contracte davantage de dette ce qui serait incompatible avec le succès de
l’opération”, selon Mme Lagarde, pour
qui l’Ukraine a besoin de conserver
d’importantes réserves monétaires
pour assurer le succès de son programme de réformes économiques.
Les créanciers privés de Kiev ont suggéré aux autorités ukrainiennes de puiser dans ses réserves pour les payer,
une suggestion immédiatement rejetée par la ministre des Finances Natalie
Jaresko. Le Premier ministre ukrainien
Arseni Iatseniouk a pour sa part renouvelé vendredi les menaces de geler le
paiement de la dette extérieure abys-
sale de l’Ukraine en cas d’échec des négociations en cours sur sa restructuration, arguant que le pays doit financer
le conflit dans l’Est séparatiste prorusse.Le Fonds monétaire international
s’est engagé à verser à l’Ukraine 17,5
milliards de dollars sur quatre ans dans
le cadre de son programme de réforme
économique.
12
LA GAZETTE INTERNATIONALE
Dimanche 14 juin 2015
Une politique régionale mise à mal par les «printemps arabes»
Le splendide isolement de la Turquie
Par Wendy Kristianasen
«Zéro
problème»
avec les
voisins, tel
était l’objectif
de la
politique
étrangère du
Parti de la
justice et du
développeme
nt (AKP).
Mais les
«printemps
arabes» ont
bouleversé la
donne
régionale, et
la Turquie se
trouve
désormais en
froid avec la
Syrie, l’Arabie
saoudite,
l’Iran et
l’Egypte.
Alors que le
régime
connaît une
dérive
autoritaire, le
choix de la
«solitude
dans la
dignité»
constitue-t-il
une option ?
«
L
a position de la
Turquie est d’ordre
éthique.
Notre politique
régionale est fondée sur les
valeurs humaines et démocratiques, que tout le monde
devrait approuver. C’est
pourquoi le coup d’Etat
contre [le président égyptien] Mohamed Morsi [le 3
juillet 2013] était si décevant.» Tout comme M. Yasin
Aktay, le vice-président
chargé des relations extérieures au Parti de la justice
et du développement (AKP),
les proches de cette formation entament systématiquement la conversation en
abordant la situation en
Egypte et en insistant sur la
«position éthique» du gouvernement. M. Aktay poursuit: «Nous avons pensé que
l’Occident chercherait à isoler le nouveau régime. Mais il
s’est contenté d’assister à
l’assassinat de la démocratie
— le massacre de Rabia, les
médias muselés.»
La non-condamnation du
coup d’Etat contre M. Morsi
et la poursuite de l’aide américaine à l’Egypte ont été perçus à Ankara comme une
trahison de Washington. Soutien actif de M. Morsi et des
Frères musulmans, le premier ministre, M. Recep
Tayyip Erdogan, a appelé à sa
libération et critiqué le régime qui lui a succédé, refusant de reconnaître sa
légitimité. Devenu président,
M. Erdogan s’est adressé à
l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies
(ONU) à New York, le 24 septembre 2014, en ces termes:
«Ceux qui s’opposent aux
meurtres en Irak, en Syrie et
à l’assassinat de la démocratie en Egypte sont (...) accusés
de
soutenir
le
terrorisme.» Il a critiqué
l’ONU ainsi que «les pays démocratiques qui se sont bornés
à
observer
les
événements». Le ministre
des Affaires étrangères égyptien a riposté: «Ces mensonges ne sont pas étonnants
venant d’un homme désireux
de provoquer le chaos et de
semer la division au ProcheOrient à travers son soutien à
des groupes et à des organisations terroristes» (Reuters,
25 septembre 2014).
M. Erdogan n’est pas étranger aux polémiques médiatiques. Son franc-parler, en
particulier en faveur des Palestiniens, lui a valu une
grande popularité dans le
monde arabe. Avec le
Proche-Orient dans la tourmente, celle-ci a peut-être diminué, même si le charme
opère toujours: il a été élu
président dès le premier tour,
avec 51,7% des voix, le 10
août dernier. M. Erdogan espère une victoire suffisamment large aux législatives de
juin 2015 pour imposer un
changement constitutionnel
et un véritable système présidentiel.
A ses côtés se tient M. Ahmet
Davutoglu. C’est un universitaire, pas un homme politique. Principal conseiller
diplomatique de l’AKP dès
l’arrivée au pouvoir de celuici, le 3 novembre 2002, il est
devenu ministre des Affaires
étrangères en mai 2009. Et,
quand M. Erdogan a accédé à
la présidence, M. Davutoglu
a pris les rênes de l’AKP en
même temps que la fonction
de Premier ministre. Bien
qu’on entende parfois que
les deux hommes ne seraient
pas toujours d’accord, M. Davutoglu reste un fidèle lieutenant. Pas encore usé par le
pouvoir, il peut assurer la
continuité du projet de l’AKP,
à un moment où de nombreux députés achèvent leur
troisième et dernier mandat.
Ce projet de «nouvelle Turquie» — sous la conduite
d’une présidence renforcée,
installée dans un palais flambant neuf de plus de mille
pièces, dont la construction a
été estimée à 615 millions de
dollars — repose sur une
centralisation et un autoritarisme accrus. Sorti renforcé
des urnes, le pouvoir étouffe
les libertés de parole et de
manifestation, bride la justice, fait licencier les journalistes, et s’est même
distingué en 2014 par une
tentative d’interdire Twitter
et YouTube. Le 12 décembre,
M. Erdogan a annoncé qu’il
présiderait désormais les
réunions du Conseil des ministres. Depuis les manifestations du parc Gezi de l’été
2013, toute remise en question de son autorité est perçue par lui comme une
menace directe.
A Istanbul, les rumeurs et les
informations de seconde
main ont remplacé les faits.
Beaucoup de gens interrogés
ne veulent s’exprimer que de
manière anonyme. Le 14 décembre dernier, à l’aube, la
police a effectué une descente au siège du quotidien
Zaman et à celui de la chaîne
de télévision Samanyolu, arrêtant principalement des
journalistes connus pour
leurs liens avec le dirigeant
religieux réfugié aux EtatsUnis Fethullah Gülen. Ces
mesures ont provoqué de
fortes protestations de
l’Union européenne et des
Etats-Unis, ainsi que des associations de journalistes et
d’éditeurs turcs. M. Gülen,
qui fut un proche allié de M.
Erdogan, est tombé en disgrâce depuis que des membres de sa confrérie ont
divulgué, en décembre 2013,
des faits de corruption impliquant des personnalités importantes de l’AKP, y compris
des ministres et leurs enfants. M. Erdogan a affirmé
qu’il «renverserait ce réseau
de trahison et l’amènerait à
rendre des comptes».
LA GAZETTE INTERNATIONALE
13
Dimanche 14 juin 2015
Une politique régionale mise à mal par les «printemps arabes»
Le splendide isolement de la Turquie
Pour l’instant, M. Erdogan
bénéficie encore de la
confiance de la moitié de la
population, qui partage sa vision du monde et a profité de
sa politique, notamment
dans le domaine économique
et social. Mais qu’en est-il des
Turcs qui ont fait entendre
leur voix à Gezi ? Sans compter que la frange libérale de
centre droit de l’AKP, que M.
Erdogan a conquise en 2002
en promettant une Turquie
plus inclusive, pourrait aussi
se lasser de son autoritarisme croissant.
Des cours de langue
ottomane
La «nouvelle Turquie» redéfinit également la place du
pays dans le monde, convoquant son héritage ottoman
et le parrainage de l’islam
sunnite. M. Erdogan vient
même de proposer l’introduction de cours de langue
ottomane obligatoires à
l’école secondaire. Tout cela
entre en résonance avec une
vision ancienne défendue par
M. Davutoglu, celle d’une
Turquie qui deviendrait une
puissance mondiale en insistant sur l’unité de l’islam.
Comme l’explique Behlül
Özkan, professeur adjoint en
relations internationales à
l’université de Marmara, citant les articles et le livre du
nouveau Premier ministre,
«la Turquie n’est pas un Etatnation ordinaire “mais le centre de la civilisation”
[ottomane], (...) [elle doit]
devenir un centre politique
permettant de combler le
vide du pouvoir qui a émergé
après la liquidation de l’Empire ottoman”». M. Davutoglu estime que, sous Mustafa
Kemal Atatürk, fondateur de
la République moderne, la
Turquie a eu le tort de «choisir de devenir un élément de
la périphérie sous le parapluie sécuritaire de la civilisation occidentale, plutôt que
d’être un centre, même faible, de sa propre civilisation».
Il critique la «crise des valeurs dans les sociétés occidentales», estimant que «les
démocraties occidentales
sont dangereuses parce
qu’elles manquent de valeurs
religieuses pour les guider».
Il pense que, «si l’identité de
la Turquie se fondait sur l’islam, ses frontières pourraient
être élargies».
Sous la responsabilité de M.
Davutoglu, les politiques régionales de la Turquie ont
connu un début prometteur:
«zéro problème avec les voisins» et usage du pouvoir
d’influence. M. Abdullah Gül,
lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères (20032007), a été un acteur-clé
dans les négociations d’adhésion à l’Union européenne et
dans les relations avec l’Asie
centrale et Chypre, tandis
que M. Davutoglu portait son
attention sur les relations
avec le monde arabe. L’approche était entièrement
pragmatique: M. Erdogan a
été vu en vacances avec le dirigeant syrien Bachar AlAssad, qualifié de «frère», et
a reçu un prix des Droits de
l’Homme du dirigeant libyen
Mouammar Kadhafi. Sous la
direction de M. Davutoglu, la
Turquie a intensifié sa coopération économique, ouvert
ses frontières, supprimé
l’obligation de visa avec de
nombreux pays du ProcheOrient,
du
Caucase,
d’Afrique, etc. L’objectif principal était de faire grandir la
confiance politique et économique envers la Turquie. Il
semblait atteint avec, par
exemple, des échanges commerciaux multipliés par dix
avec les pays du ProcheOrient et d’Afrique du Nord
entre 2002 et 2011.
Puis sont survenus les «printemps arabes». M. Davutoglu
a cru que les groupes islamistes arriveraient au pouvoir et y resteraient, et que,
en les soutenant, la Turquie
jouerait un rôle dirigeant au
Proche-Orient. Cette ambition a été sans aucun doute
stimulée par l’espoir occidental que la Turquie puisse servir de modèle pour l’islam
modéré, encourageant l’AKP
à surestimer sa main. Ahmet
Insel, un universitaire libéral,
explique : «Jusqu’en 2011, les
idées de Davutoglu étaient
romantiques, mais nous ne
pouvions pas dire qu’il avait
tort. Aujourd’hui, la Turquie
n’a plus d’ambassadeur en
Egypte, en Syrie ou en Israël.» En dépit de liens initialement étroits (Ankara a servi
de médiateur entre Tel-Aviv
et Damas en 2007-2008), la
relation avec Israël a connu
une série de crises: lors du
sommet de Davos (29 janvier
2009), quand M. Erdogan a
accusé le président Shimon
Pérès de tuer les Palestiniens;
puis avec l’attaque israélienne contre le Mavi Marmara et une flottille turque
transportant de l’aide humanitaire à Ghaza (31 mai
2010), tuant neuf militants
turcs; et plus récemment
quand, le 2 décembre 2014,
le ministre de la Défense israélien a condamné la Turquie, coupable à ses yeux
d’abriter des membres du
Hamas.
Ministres et conseillers turcs
voient ce soutien comme un
autre exemple de leur «position
éthique».
«Nous
sommes probablement le
seul gouvernement en dehors du monde arabe à soutenir le Hamas», déclare un
de nos interlocuteurs sous
couvert d’anonymat, tout en
niant que cela se fasse au détriment de l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah.
Pourtant, malgré ces tensions, le commerce et le tourisme avec Israël ont
continué à se développer.
Pour ce qui concerne l’Irak, le
rejet de la politique confessionnelle chiite de l’ancien
Premier ministre Nouri AlMaliki (2006-2014) a conduit
Ankara à améliorer ses relations avec le gouvernement
régional kurde d’Erbil. La Turquie a été surprise par l’avancée de l’Organisation de l’Etat
islamique (OEI), y compris sur
les terres habitées par des
Turkmènes. Elle a dû faire
face aux prises d’otage de
chauffeurs de camion turcs,
puis de quarante-neuf diplomates travaillant à Mossoul
en juin 2014 — leur libération a eu lieu trois mois plus
tard dans des conditions qui
n’ont pas été précisées.
La crise en Syrie, avec laquelle la Turquie partage une
frontière poreuse de huit
cent quatre-vingts kilomètres, a provoqué l’arrivée
d’un million six cent mille réfugiés, pour un coût estimé
par le gouvernement à 5,5
milliards de dollars. Alors que
les Etats-Unis voient l’OEI
comme leur principal ennemi, pour Ankara ce rôle est
tenu par le régime de M.
Assad. Après l’Egypte, c’est
en Syrie que l’AKP a subi ses
plus grands revers. Contraire-
ment aux espérances d’Ankara, M. Al-Assad n’est pas
tombé. Soli Özel, professeur
de relations internationales à
l’université Kadir Has, critique la façon dont l’AKP a
géré ce dossier à partir de
2012: «Ils n’ont pas réussi à
contrôler l’Armée syrienne
libre (ASL) et ont pris le
risque, en soutenant des organisations extrémistes, de
transformer la Turquie en un
nouveau Pakistan avec ses
propres talibans. Tout groupe
était bon à soutenir du moment qu’il se battait efficacement contre Al-Assad. Nous
avons vu le Front Al-Nosra et
l’OEI recruter ici, et les autorités regarder ailleurs.»
Dans le même temps, de
nombreux Turcs considèrent
que l’OEI, organisation sunnite, mérite une certaine
compréhension. Comme le
remarque M. Etyen Mahçupyan, le principal conseiller
du Premier ministre: «L’OEI a
réussi à s’implanter et à assurer des services sociaux et
culturels, ce qui veut dire
qu’elle représente une sorte
d’autorité. Peut-être verra-ton bientôt ses membres négogier en costume-cravate.»
La question kurde est délicate: les Kurdes syriens du
Parti de l’union démocratique (PYD) représentent une
extension du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), le
groupe séparatiste —étiqueté «terroriste» par Washington et l’Union européenne
— en conflit armé avec l’Etat
turc depuis trente-six ans et
avec qui le gouvernement est
engagé dans un processus de
paix secret. La tension dans le
sud-est de la Turquie est devenue évidente au début du
mois d’octobre 2014, lorsque
des manifestations de colère
ont éclaté parmi les Kurdes
turcs devant la passivité du
gouvernement face à l’offensive de l’OEI contre la ville de
Kobané: plus de trente-cinq
personnes ont été tuées en
quelques jours.
La Turquie a été peu disposée
à prendre une place de premier plan dans la coalition
militaire sous commandement américain mise en
place à l’automne pour bombarder l’OEI et rompre le
siège de Kobané, même si
elle a répondu aux demandes
internationales en accen-
tuant le contrôle de sa frontière sud et en autorisant le
passage de peshmergas sur
son territoire. Cette pression
ne peut qu’augmenter avec la
participation active de l’Iran
à la lutte anti-OEI en Irak, le
renforcement de l’axe chiite
et un rapprochement de
facto de Téhéran avec l’Occident.
L’économie commence
à s’essouffler
Déçu par les événements en
Syrie et en Egypte, l’AKP a
abandonné son pragmatisme
en faveur d’un retour à
l’idéologie baptisée «position
éthique». M. Ibrahim Kalin, le
principal conseiller de politique étrangère du président,
l’appelle «solitude dans la dignité».
Pourtant, la Turquie ne peut
se permettre un trop long
isolement
diplomatique,
comme en témoigne le cas
égyptien. «La relation est asymétrique, note Mensur
Akgün, professeur à l’université Kültür d’Istanbul. La Turquie a besoin des ports et des
marchés de l’Egypte, mais
l’Egypte peut s’approvisionner dans n’importe quel
autre pays. Nous devons accroître nos exportations économiques et renforcer notre
position diplomatique.» Cela
est d’autant plus vrai que
l’économie commence à s’essouffler: la croissance est
passée en 2014 de 4 à 3,3 %,
alors qu’en 2009, au début de
la crise mondiale, elle était
de 9 %.
La politique régionale de la
Turquie a-t-elle été prise en
otage par la vision d’une
«nouvelle Turquie» fondée
sur l’héritage ottoman et l’islam sunnite ? Ou les difficultés actuelles amèneront-elles
les dirigeants de l’AKP à reconstruire leurs alliances régionales ? C’était le sens du
message du vice-Premier ministre Bülent Arinç d’«amitié
et [de] fraternité» aux voisins
de la Turquie, Syrie et Iran, et
aux «amis et alliés traditionnels», Arabie saoudite, Koweït, Emirats arabes unis,
Egypte ou Jordanie. Mais il
faudra sans doute attendre
les élections législatives du
printemps prochain pour
avoir une idée plus claire des
orientations choisies par M.
Erdogan.
14
Dimanche 14 juin 2015
9ème festival diiwan a Bechar
Les musiques de Bechar assurent le show
Les musiques Becharies entre diwan et style inspiré du ghiwan ont assuré dans la soirée de vendredi un spectacle survolté
et festif grâce à plusieurs praticiens du diwan de tout âges confondus et le groupe “Essed” de Kenadsa qui a attiré un
public très nombreux.
S
e produisant lors de la dernière soirée de compétition du 9ème Festival national de musique diwan,
inauguré lundi à Bechar, la troupe
“Sidi Blel” de Bechar détentrice du rituel
et de la tradition de Damou El Hadj très
connu dans la région a reproduit sur scène
une partie des us et coutumes de cette
confrérie.Cette troupe, qui avait présenté
sur scène en 2014 la “Mhella” familiale
(coffre contenant les instruments du
diwan), a reproduit cette année une partie
du rituel Migzawa (rites et chants en rapport avec la chasse) d’une manière très
réaliste qui a reçu un accueil mitigé de la
part des connaisseurs même si le public de
Bechar était “ravi de revoir sur scène un rituel qui lui est
familier”.Ne faisant de la scène que depuis
deux ans, cette confrérie du diwan
active à Bechar depuis 1962 selon son
Mqeddem Mhammed Damou qui a expliqué avoir un rapport “décomplexé” avec la
scène où il n’hésite pas à “montrer une
partie du rituel à chaque passage”. La
scène du stade Ennasr a également vu se
produire une jeune troupe de Kenadsa
dont la moyenne d’âge ne dépasse pas les
12 ans et qui a été encadrée durant une
année par la maison de la Culture de Bechar et le Mqeddem Ammi Brahim qui a
travaillé avec ces adolescents pour leur
transmettre les techniques de chant, de
danses, de jeu de goumbri et quelques
bradjs.Sur scène le Mqeddem a accompagné au goumbri ses jeunes élèves qui ont
interprété “Sidi Lyoum” devant quelques
milliers de spectateurs qui ont exprimé
leur grande fierté de voir “la relève assurée”. Le temps de deux bradjs le vieux,
Mqeddem âgé de 82 ans, a remis son
goumbri à son jeune musicien et a humblement accompagné la troupe au karkabou, un geste particulièrement apprécié
par le public et les connaisseurs.Invité le
plus attendu de chaque édition, le groupe
Essed de Kenadsa s’est produit devant un
public déchaîné de plus de 8000 personnes qui a fait le déplacement de plusieurs localités de la région spécialement
pour le concert de cette troupe qui
connaît un très grand succès dans la
Saoura.S’inspirant beaucoup du Ghiwan
marocain, cette troupe menée par Lahcen
Bestam a présenté plusieurs titres de son
dernier album sorti récemment “Elli aad
sghir yetaallem ou yekra” (celui qui encore
jeune doit apprendre et étudier) ainsi que
de vieux succès de ses précédents opus.
Avec une orchestration riche en percussions (tumba, batterie, bendir
et karkabou) soutenant une mélodie alliant le son de la mandole électrifiée
à multi-effet, du clavier à celui du goumbri
joué par le prodige de Bechar Maallem
Hakem Abdellaoui, “Essed” chante une
poésie populaire particulièrement engagée qui s’inscrit dans la mouvance du
groupe marocain “El Mchaheb”.Inauguré
le 8 juin à Bechar, le 9ème Festival national
de musique diwan prendra fin lundi soir
avec un concert du groupe “Ifriqya Spirit”
et la cérémonie de remise des prix aux
trois lauréats sélectionnés pour prendre
part au festival international prévu du 25
juin au 3 juillet à Alger.
Festival international d’Oran du film arabe
L
Le Wihr d’or décroché est “un honneur et une fierté”
e réalisateur marocain,
Mohamed
Mouftakir, a indiqué
que le Wihr d’or du meilleur long métrage décroché vendredi à la clôture
du 8e (FIOFA) pour son
film “L’orchestre des aveugles”, était “un honneur et
une fierté”.”Je suis très fier
de remporter ce grand
prix”, a déclaré Mouftakir
à la presse après l’annonce
de cette distinction “porteuse d’une grande symbolique”, a-t-il dit.Le long
métrage “L’orchestre des
aveugles” relate l’histoire
d’un orchestre populaire
conduit
par
Hocine
(Younes Megri), qui réside
avec son épouse Halima
(Mouna Fettou) dans la
maison familliale de celleci qui est une maison animée, aux personnages
haut en couleurs qui vivent au rythme de l’orchestre et de ses
danseuses traditionnelles,
les Chikhates.Les musiciens-hommes de cet orchestre bien particuliers
sont parfois obligés de se
faire passer pour des
aveugles afin de pouvoir
jouer dans les fêtes uniquement réservées aux
femmes, organisées par
des familles marocaines
conservatrices. Hocine est
également le père de
Mimou (Ilyas El Jihani). Il
prend son rôle très à cœur
et souhaite le meilleur
pour son fils. Mais Mimou
va rapidement tomber
amoureux de Chama, la
nouvelle bonne de leur
voisine, et pour ne pas décevoir son père, il va tricher en falsifiant son
bulletin de notes.Le réalisateur Mohamed Mouftakir avait remporté de
nombreux prix pour des
courts et longs métrages
dans des festivals cinématographiques internationaux.
Palmarès de la 8ème édition du Festival
Voici le palmarès des récompenses en
clôture de la 8ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA:
- Grand prix “Wihr d’or” des longs métrages: film “l’orchestre des aveugles”
du réalisateur marocian Mohamed Mouftakir.
- Prix du meilleur scénario à Amine
Ramses (Egypte) dans le long métrage “A
l’heure du Caire”.
- Prix du meilleur rôle féminin à l’actrie syrienne Sabah El Djazairi” dans
le long métrage “La mère3.
- Prix du meilleur rôle masculin à l’égyptien Nour cherif dans “A l’heure du
Caire”.
- Prix spécial du jury au long métrage algérien “Je suis mort” de Nassim
- Prix “Wihr d’or” des courts métrages:
film tunisien “Et Roméo épousa Juliette”
de la réalisatrice tunisienne Hind Boudjemaa.
- Prix spécial du jury algérien: court métrage “Passage à niveau” du réalisateur
algérien Anis Djaad.
- Mention spéciale au court métrages
“Dem wa ma” (Eau et sang) du réalisateur
Abdallah Djaouhari
- Prix “Wihr d’or” des documentaires: “Je
suis avec la mariée”
co-réalise par le palestinien Khaled Souleimane Ennaciri et les italiens Gabriel
Del Grande et Antonio Oujoujliar.
Constantine capitale de la culture arabe 2015
Voyage captivant dans le Céleste Empire avec la troupe
chinoise Yiyitch-one
La troupe chinoise de chant et de danse
Yiyitch-one a offert jeudi soir au public de
la salle Ahmed-Bey de Constantine un
voyage captivant dans le Céleste Empire
puisé des contes et des légendes de la
plus ancienne civilisation du monde.Une
heure et demi durant, les artistes de la
troupe Yiyitch-one, venue
de la province de Ningxia, vêtus de leurs
costumes chatoyants, ont fait découvrir
à l’assistance des facettes de la culture de
la Chine profonde, des scènes de
la vie quotidienne et des traditions ancestrales, à travers des tableaux de
danses folkloriques d’acrobaties sur fond
de musique séculaire.Le spectacle s’ouvre par la danse “Chant des fleurs
rouges”, où, avec infiniment de grâce, les
danseuses et les danseurs de la troupe,
vêtus de magnifiques costumes traditionnels brodés d’or, et dans une fusion subtile entre la musique et le théâtre, ont
enflammé un auditoire conquis.Les artistes enchaînent avec “Nectar des
prunes” pour perpétuer, sur des rythmes
ensorceleurs, une fresque illustrant la légende des prunes, symboles, dans la culture chinoise, de persévérance et de
volonté, le tout dans une chorégraphie
saisissante, chaleureusement ovationnée
par le public dont de nombreux membres de la communauté asiatique vivant
en Algérie.Réconfortée par l’ambiance
chaleureuse créée par le public de la salle
Ahmed-Bey, la troupe Yiyitch-one propose “Duo de la douce force”, pour ra-
conter, à travers des gestes souples et
bien synchronisés, une belle histoire
d’amour, plongeant les spectateurs dans
une atmosphère des plus romantiques.
Le tableau “La symphonie du lyciet de
barbarie” est entamé de suite, et les danseuses exécutent de magnifiques mouvements en spirales, perpétuent dans la
bonne humeur une très vieille tradition,
celle de la cueillette du fruit du lyciet de
barbarie, connu sous le nom de ‘‘goji’’.
Un fruit ‘‘magique’’ conseillé
par les sages chinois pour atteindre l’immortalité.Des spectacles d’acrobaties
mêlant force et souplesse et dégageant
une étonnante énergie ont également
captivé l’assistance qui a longtemps applaudi les prouesses des artistes chinois.
Dans un sympathique clin d’œil à
Constantine, la troupe a présenté
“Salam”,
des danses exécutées sur des chansons
puisées du spectacle “L’Epopée de
Constantine”, présenté lors de l’ouverture officielle de la manifestation
“Constantine, capitale 2015 de la culture
arabe”.Une belle note finale qui a mérité
les applaudissements nourris du public
présent.Organisée par l’Office national
de la culture et de l’information (ONCI),
dans le cadre de la manifestation
“Constantine, capitale 2015 de la culture
arabe”, la tournée de la troupe chinoise
Yiyitch-one s’est poursuivie vendredi dernier avec un spectacle programmé à la
salle El Mouggar, à Alger.
15
ARTS
Dimanche 14 juin 2015
L’importance de l’oralité dans l’apprentissage,
transmission et préservation des traditions algériennes.
L’identité d’un peuple ne saurait se résumer à la seule connaissance de son histoire événementielle. La représentation des
mythes fondateurs, contes et légendes, traditions et croyances populaires, nous propulse au cœur même du mode de
fonctionnement d’une communauté.
R
econnues depuis l’antiquité en
tant que maîtresses de foyer, du
fait de la position et de la place
qu’elles occupent au sein de la
cellule familiale, les femmes algériennes
sont « proclamées » garantes et dépositaires d’un savoir séculaire, et demeurent
de façon indéniable un pilier majeur de la
transmission orale et donc de l’apprentissage et de la préservation des us et coutumes algériennes.
Croyances, et rituels au service d’une
tradition millénaire
A titre d’exemple, nous pouvons évoquer
les pratiques de la population kabyle qui a
longtemps baigné dans un ensemble de
croyances magico-religieuses, et dont le rituel est attribué au seul fait des femmes.
Parmi les rituels magiques les plus prisés,
on dénombre ceux auxquels on a recours
pour prendre son destin en main. On appelle cela de la magie positive, car ils interviennent le plus souvent en cas
d’infortune, ou d’un destin qui se fait attendre. Il convient de préciser que dans
les communautés ou la structure familiale
joue un rôle prépondérant dans la bonne
marche de la société, les trois choses
considérées comme essentielles, et qui
rythment la vie après la naissance, sont :
le passage à l’âge adulte, le mariage, et la
procréation. Si l’une d’elle fait défaut, la réputation de la famille s’en verra ternie, et
ses relations sociales (donc économiques)
altérées.
Autant dire, et de façon avérée que la
place de la tradition et de sa transmission
jouent ici un rôle majeur dans la bonne
marche de la société. Dans un autre registre, nous avons le jeu de Buqala qui est à
l’origine une pratique divinatoire, devenue
un jeu accompagné de courts poèmes, récités ou improvisés, pour être à la fin interprétés comme des présages. Le jeu d’el
Buqala était très en vogue dans les vielles
cités historiques d’Alger et ses environs, et
la présence de la pratique est attestée dès
le XVI e siècle en Algérie. Le jeu est pratiqué par les femmes, toujours de nuit, et de
préférence la veille du mercredi, vendredi
et dimanche. L’élément essentiel, et qui a
donné son nom à la pratique : c’est le récipient de terre à deux anses, rempli d’eau,
que l’officiante, généralement une femme
âgée, tient en équilibre sur ses deux
pouces tendus à hauteur du visage. Aujourd’hui, el bouqala est considérée
comme un patrimoine que nous devons
préserver. Si sa pratique tombe en désuétude, quelques auteurs algériens s’attellent désormais à la collecte et à la
retranscription des innombrables bouqalates, dont certaines sont très révélatrices
dans l’art de l’improvisation et de la versification de nos aïeuls.
Contes, légendes et transmission orale
par le récit
Le rôle des récits des contes et légendes
n’est plus à démontrer, et dans certaines
régions à influence bédouine ; le récit fut
longtemps diffusé par El goual : littéralement, celui qui dit. Son rôle est de relater
les prouesses du héro arabo-musulman
dans les endroits à large diffusion : places
publiques, lieux de culte, marché hebdomadaire. La tradition du gawwal fut longtemps ancrée dans une réalité sociale et
politique, car il incarne l’esprit qui veille
sur « la cohésion tribale » appelée « Al assabia ».Mais les récits, que nous autres
gardons en tête sont ceux rapportés par
nos mères ou grands-mère. Parmi les
contes algériens les plus connues : retenons celui de la belle histoire de Fatima El
M’aakra ou Fatima « la Fardée », qui est
l’une des vieilles légendes les plus connues
d’Alger. Porteuse d’un message et d’une
morale, l’influence de ce récit fut tel, que
s’il vous arrive de vous promener dans les
ruelles étroites de notre fière Casbah,
n’hésitez pas à demander aux passants, de
vous montrer la douéra de Fatima El M’aakra. « Vous pouvez être sûr que nul, qu’il
soit jeune ou vieux ne trouvera de difficulté à vous l’indiquer. Une fois là- bas,
frappez à la porte et demandez aux actuels
occupants de la maison de vous autoriser
a vous recueillir dans la chambre de la «
sainte » jeune fille, et vous verrez là, au milieu de la pièce les traces encore visibles
des pieds du catafalque d’El M’aakra ! »
La difficile conservation des traditions, à
travers un cérémonial en mutation
Les traditions algériennes encore présentes aujourd’hui, sont observées à travers les cérémonies qui ponctuent nos vies
: à savoir les naissances, les mariages et
autres circoncisions…Par exemple le rituel
du bain et la mise en beauté de la mariée
forment une coutume très féminine que
l’on s’obligeait (il y’a encore quelques décennies) à suivre dans le détail. A l’origine,
chaque geste, toute pratique liée à cet
événement est révélatrice d’une croyance.
Ainsi le jour convenu du bain, tout un cortège de femmes à pied suivent la fiancée
en direction du hammâm, entièrement réservé par la famille, pour l’occasion ou l’on
entend sans arrêt pousser des youyous, et
chanter le taqdâm. « La cérémonie ainsi
que les objets nécessaires au bain, tels que
la fameuse tassa en cuivre, el mahbes, el
bniqa, el fouta…) font partie intégrante de
notre patrimoine immatériel. »Il y’a encore
quelques temps, il existait même une profession purement féminine, dont la représentante était chargée de veiller à la bonne
marche des pratiques rituelles et traditionnelles lors des cérémonies de mariages :
C’est le métier de ‘’ Machta. .« Extrêmement appréciée pour son rôle d’esthéticienne, et son influence par ses
connaissances des us et coutumes, ses
conseils forts avisés à toutes les familles
qui entamaient des liens pour un éventuel
mariage, el machta garantissait le respect
et la pratique de la tradition ». Le métier
connait aujourd’hui un renouveau incité
par un regain d’intérêt des familles et un
retour à nos coutumes ancestrales.
Est-ce pour autant suffisant pour garantir la transmission d’un savoir qui se
perd de plus en en plus ?
Dans une société qui se modernise de jour
en jour et qui se veut donc de moins en
moins traditionnelle, les femmes sont-elles
encore ces gardiennes des traditions maintenant qu’elles ont la possibilité de choisir
autres choses, que ce que leurs aînées héritaient de leurs mères et grand-mère ?
Aujourd’hui c’est à l’école que nous
sommes censés inculquer à la jeune géné-
ration si ce n’est l’intégralité de nos traditions ancestrales, le respect du savoir et du
parcours de nos aïeux, à travers un enseignement revalorisé de notre histoire millénaire. Rétablir et restaurer la mémoire
collective et plurielle, des algériens reste
un chantier important, si ce n’est le plus
important de tous, à entreprendre et poursuivre sans relâche car le retard et les lacunes sont considérables. Un peuple
munis de la connaissance de son passé,
décide de son présent, et futur, en toute
conscience!
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Le Citoyen du 14/06/2015
ANEP N° 330 571
16
S A N T É
Dimanche 14 juin 2015
Crise cardiaque
Ce qui augmente les risques
A l’annonce du décès du journaliste Benoît Duquesne, à 56 ans, nombreux sont les quinquagénaires qui se sont
demandé s’ils ne risquaient pas, eux aussi, une crise cardiaque.
P
etit rappel des principaux
risques connus. Le journaliste
Benoît Duquesne est décédé
d’une crise cardiaque à
quelques jours de ses 57 ans. Un choc
pour beaucoup de monde car, comme le
rappelle la Fédération française de cardiologie: «Pour le grand public, les maladies cardiaques sont associées à la
vieillesse». C’est pourtant la 2e cause de
mortalité chez les hommes (juste après
le cancer) et la 1re cause chez les
femmes. En France, il y a dix fois plus
de mort par arrêt cardiaque que de tués
sur la route (200 morts environ par
jour). Enfin, la crise cardiaque à tout
âge, du fait de l’augmentation des
risques que sont le tabac, l’obésité et le
stress. Parmi les autres risques connus,
on trouve:
- Une consommation excessive de
sucre raffiné: les personnes qui
consomment un quart de leurs calories
quotidiennes en sucre ajouté ont trois
fois plus de risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire que les personnes
qui en mangent moins.
- La solitude: selon la Fédération française de cardiologie, les personnes
seules ont deux fois plus de risques de
développer une maladie cardiovasculaire. Tout simplement parce que le sentiment d’isolement et la solitude
affaiblissent notre système immunitaire
et nous rendent plus vulnérables.
- La sédentarité: être debout et bouger
permet de mieux éliminer le sucre dans
le sang.
- Le stress: pression au travail, tensions
familiales ou problèmes financiers multiplient par deux le risque de crise cardiaque.
Source: TopSanté
La pollution sonore a un impact sur notre santé
U
n récent rapport de l’OMS montre que la pollution sonore présente un risque réel pour notre
santé, notamment dans les grandes
villes. Entre les coups de klaxon, les
éclats de voix, les sirènes de pompiers
et les bruits d’échappement, il n’est pas
toujours facile d’être au calme, surtout
en ville. Mais si la pollution sonore est
(surtout) désagréable, elle a aussi un
réel impact négatif sur notre santé: c’est
en tout cas la conclusion d’un récent
rapport de l’Organisation mondiale de
la santé (OMS). Celui-ci classe d’ailleurs le bruit à la deuxième place des
causes environnementales de morbidité,
juste derrière la pollution atmosphérique.
En s’exposant à longueur de journée
aux bruits de la circulation, on augmente considérablement notre taux de
stress: du coup, nos chances de subir un
accident vasculaire cérébral (AVC), un
infarctus ou encore des troubles car-
acouphènes. Bref, la pollution sonore,
c’est mauvais pour notre santé !
Limiter le bruit
dans les grandes villes
diaques sont maximisées. Par ailleurs,
au-dessus de 40 dB, impossible de dormir: c’est la porte ouverte aux troubles
du sommeil et à l’insomnie. Enfin, un
bruit aigu et persistant (la perceuse du
voisin, par exemple) peut causer des
Pour limiter l’impact santé de cette dernière, les experts de l’OMS se sont donc
réunis autour d’une table avec des représentants de l’industrie automobile
américaine, des universitaires et des politiques. Le but: développer davantage
de murs anti-bruit dans les grandes
villes, réfléchir à des moyens de transport silencieux et effectuer un travail de
prévention chez les riverains… Rappelons que 60% des Européens vivent en
zone urbaine. En 2010, une enquête
menée dans 75 villes européennes avait
par ailleurs révélé que le bruit était un
problème pour près de la moitié des participants : cette proportion oscillait entre
51% à Strasbourg et… 95% à Athènes.
Source: TopSanté
Les différents types de frottis
S
i le prélèvement est toujours réalisé
de la même manière, c’est le médecin qui choisit, le plus souvent en
fonction du laboratoire où il sera adressé,
la façon dont il sera conditionné.
Sur une lame ou dans un flacon
Le prélèvement peut être étalé directement
sur une lame, c’est le ‘frottis conventionnel’. Soit l’écouvillon ayant recueilli les
cellules est glissé dans un flacon contenant
un liquide conservateur pour un ‘prélèvement en phase liquide’. Les cellules seront
ensuite préparées “en couche mince” au laboratoire. Quelle que soit la technique utilisée, les résultats de l’analyse des cellules
faite au microscope ne présentent pas de
différence significative.
Avec un test HPV en plus
Ce test peut être demandé par le médecin
à partir du frottis conditionné en phase liquide. Il consiste à rechercher par des techniques moléculaires (recherche de l’ADN)
la présence de virus HPV ayant un poten-
tiel cancérogène élevé dans le prélèvement.
Comme il ne fait pas partie du dépistage de
routine, il n’est pas pris en charge par l’Assurance maladie (50 euros environ). «Les
femmes de plus de 30 ans auraient tout de
même intérêt à le demander à leur médecin, préconise le professeur Riethmuller. Si
le test est négatif, elles peuvent être rassurées pour les 5 à 10 ans à venir. Un test positif ne veut pas dire pour autant qu’il
existe une lésion, encore moins un cancer,
mais seulement une infection, qui guérit
spontanément le plus souvent. Si le frottis
est normal, une simple surveillance suffira
(frottis et test HPV à 1 an). En cas d’anomalie, le médecin proposera un suivi et/ou
des examens complémentaires en fonction
du résultat (cf. Comprendre son résultat).»
Chez les jeunes filles, par contre, le test
HPV ne peut pas servir de dépistage car, à
cet âge, l’infection à papillomavirus est banale et très fréquente.
Source: TopSanté
17
MAGA Z INE
Soutien-gorge trop petit ou trop grand
Attention, danger !
75A, 80D, 95E... Les tailles de soutien-gorge, c’est bien souvent du chinois pour les non-initiées !
Pourtant, il est important de connaître son bonnet et son tour de poitrine. Un soutien-gorge
inadapté peut en effet avoir de graves répercussions sur notre santé...
7 femmes sur 10 ne connaissent pas leur taille de
soutien-gorge
7 femmes sur 10 ne connaissent pas précisément leur
taille de soutien-gorge: le chiffre (révélé par une
étude belge, en 2011) est impressionnant. Nombreuses sont en effet les femmes qui évaluent «à la
louche» leur tour de poitrine et qui choisissent donc
leur «soutif» avant tout sur des critères esthétiques...
Pourtant, pour une question de confort et, surtout,
pour ne pas nuire à la santé, un soutien-gorge
(comme une paire de chaussures !) se doit d’être à la
bonne taille. Trop petit, trop grand, trop serré, trop
lâche… Autant de paramètres qui ont en effet des
conséquences sur notre santé… et, en premier lieu,
sur l’état de notre dos.
qui peut même monter jusqu’à 1kg pendant la grossesse ! En soutenant la poitrine par en dessous (grâce
aux armatures) et par au-dessus (grâce aux bretelles),
le soutien-gorge maintient la poitrine, permet une répartition équitable de la masse mammaire entre le
dos et les épaules et, donc, nous empêche d’avoir à
«porter» ce poids. «Mais si une femme a un soutiengorge dont la taille n’est pas adaptée à sa morphologie (trop grand ou trop petit), le poids des seins va se
faire sentir, et un déséquilibre risque d’apparaître au
niveau du corps, explique Laure Abensur, sagefemme à Jarville La Malgrange (54). En clair, notre
corps va être attiré vers l’avant. Et pour compenser
ce déséquilibre, on va avoir tendance à se cambrer,
ce qui peut causer des lordoses lombaires.» La lordose, c’est une déformation de la colonne vertébrale,
qui est cambrée vers l’avant au niveau des reins: c’est
la fameuse «chute de reins». Si elle n’est pas traitée
rapidement par kinésithérapie, la lordose peut entraîner de l’arthrose… Tout ça pour un soutien-gorge pas
à la bonne taille !
trine, le «soutif» bloquerait le drainage lymphatique,
provoquant le stockage des toxines et le développement de tumeurs. «Cette théorie est complètement
fumeuse, explique cependant Laure Abensur. Si les
femmes des tribus africaines sont moins victimes du
cancer du sein, c’est avant tout parce qu’elles
consomment moins de calories que les occidentaux
et boivent aussi moins d’alcool. Or, on sait aujourd’hui que les facteurs principaux qui déclenchent
le cancer du sein sont l’obésité et la consommation
excessive d’alcool. Les deux populations étudiées ne
sont pas comparables ! Par ailleurs, le soutien-gorge
n’a que très peu d’impact sur le drainage lymphatique mammaire, dont une partie se fait d’ailleurs par
des voies qui passent derrière le sternum, donc qui
sont protégées par les os. A ce jour, aucune étude fiable ne montre donc le lien entre soutien-gorge et cancer du sein.»
Vérifier régulièrement sa taille
de soutien-gorge
Soutien-gorge et cancer du sein
Attention, légende urbaine ! En 1995, une nouvelle
théorie voit le jour: porter un soutien-gorge trop serré
pourrait causer le cancer du sein… Derrière la rumeur, un livre (Dressed to kill, traduisez «Dressés
pour tuer»), publié par un couple d’anthropologues
américains. Après un voyage en Afrique, ces derniers
ont en effet observé que les femmes de certaines tribus africaines (sans soutien-gorge, donc) étaient
moins sujettes aux tumeurs mammaires que les
femmes occidentales. Ils en ont donc déduit que le
soutien-gorge était un facteur déterminant dans l’apparition du cancer du sein : en comprimant la poi-
C uisine
La recette du jour
Ingridients
Mousse au chocolat blanc
Préparation
150 gr de chocolat
blanc concassé
300 ml de crème
liquide
2 gr de gélatine
8 cuillères a soupe
de lait
100 gr de framboises
4 personnes
facile
20 minutes
H o r
o
s c
o
p
Bélier
Ce dimanche, la provocation devient une seconde
nature aujourd'hui. Cela vous aidera à débusquer le
pot aux roses. Vous avez besoin de mobiliser votre
endurance pour augmenter votre vitalité. Evitez les
efforts violents.
Taureau
Une rencontre prometteuse, utile%u2026 et agréable?
Une relation qui vous permet de contracter des
accords, de contacter des partenaires sociaux sérieux
? A exploiter ce jour pour sécuriser le long terme.
Gémeaux
Attendez-vous à une journée riche en
rebondissements. Ne restez pas buté sur vos positions.
Vous serez plus réceptif à votre corps, davantage
enclin à prendre soin de vous, n'hésitez pas à suivre
ce mouvement, et à ralentir la cadence.
Cancer
Cette journée de dimanche va vous donner le tournis.
Ne vous laissez pas dépasser par des broutilles. Vous
bénéficiez d'une énergie souterraine qui vous soutient
positivement. Ménagez votre système nerveux malgré
tout, évadez vous du quotidien !
Lion
Les relations amicales sont placées sous le signe de
la chance et de l'expansion ce dimanche. Si vous êtes
seul, vous aurez l'occasion de faire une rencontre
amicale très riche en potentiel, ne restez pas chez
vous.
Vierge
L'agitation qui vous environne ne doit pas vous
perturber ce dimanche. Restez concentré sur vos
objectifs. Votre forme générale est à nouveau en
hausse, il vous sera plus facile de vous défaire d'une
mauvaise habitude.
Un soutien-gorge adapté pour préserver
son dos
Bonne nouvelle pour toutes celles qui arborent un
bonnet A: d’un point de vue strictement médical, ces
«petites poitrines» n’ont pas besoin de soutien-gorge.
Par contre, à partir du bonnet B, le port du soutiengorge devient une question de santé. En moyenne,
nos deux seins pèsent en effet 500 grammes, un poids
Dimanche 14 juin 2015
Faites ramollir la gélatine dans le
lait froid dans une casserole.
Une fois ramollie, placez la casserole sur feu doux et ajoutez le chocolat.
Laisser le chocolat fondre tout en
remuant a l'aide d'une cuillère.
Une fois fondu, retirer du feu et
laisser refroidir.
Entre temps, battre la crème a l'aide
d'un batteur.
Incorporez le chocolat a la crème et
mélangez délicatement.
Remplir vos ramequins jusqu'à la
moitié avec la mousse.
Couvrir avec les framboises et terminez avec une autre couche de
mousse.
Réfrigérez pendant au minimum 2
heures de temps de préférence 4
heures.
Décorez avec 3 framboises ou selon
votre goût.
En moyenne, c’est vers l’âge de 11 ans que les jeunes
filles enfilent leur tout premier soutien-gorge. Mais
évidemment, notre tour de poitrine et notre bonnet
évoluent au fil du temps: c’est la raison pour laquelle
il est important d’actualiser régulièrement sa taille de
soutien-gorge…
«En général, notre taille de soutien-gorge évolue
lorsque l’on prend ou lorsque l’on perd du poids, explique Laure Abensur. En effet, nos seins sont composés à 80% de graisse: ils suivent donc le
mouvement lorsque l’on maigrit et lorsque l’on grossit. Par ailleurs, l’adolescence, la grossesse, l’allaitement et la ménopause sont des moments de
bouleversements hormonaux et peuvent aussi affecter le volume de nos seins et, donc, notre taille de
soutien-gorge.»
Source: TopSanté
Balance
Votre persévérance accrue vous fatigue au plan
musculaire sans que vous en ayez conscience, donnez
vous le repos qui vous est indispensable. Votre
bienveillance et votre humeur conviviale vous portera
chance. Il y a de nouveaux liens amicaux en
perspective.
Scorpion
Vos échanges sont forts agréables, aujourd'hui. Vous
aurez plaisir à vous occuper des autres et on vous le
rendra positivement. Il sera indispensable de ne pas
vous lancer dans des travaux de titans, attention aux
foulures et faux mouvements, maîtrisez vos
impulsions.
Sagittaire
Mars guide vos actions dans le bon sens, vous serez
bien inspiré de boucler vos affaires en cours. Malgré
vos obligations, vous seriez bien inspiré de vous
consacrer à une activité de détente pure en fin de
journée, pour vous évader l'esprit.
Capricorne
Aujourd'hui, vous ne vous laissez pas faire, et avec le
sourire... Vous désarmerez par votre calme. Un
sentiment de bien être intérieur vous permet de
relativiser bon nombre de vos idées, le calme vous
renforce.
Verseau
Vous voila plus sélectif dans vos liens, votre instinct
ne vous trompera pas ce dimanche. Vous préparez
ainsi un futur meilleur. Vous serez ce qu'il faut à
temps pour vous recentrer sur vous même, le sommeil
sera récupérateur.
Poissons
Votre ardeur combative favorise positivement votre
créativité, ne restez pas sur des hésitations. De subtils
changements se mettent en place dans votre psychisme. Cela renforce progressivement votre énergie.
e
18
SPORTS
JSS
Djallit troisième
recrue
L’attaquant du MC Alger Mustapha Djallit s’est engagé jeudi
soir pour un contrat de deux
saisons avec la JS Saoura, devenant la troisième recrue estivale du club du Sud. Djallit
qui a passé trois saisons et
demie au MCA, rejoint ainsi à
Saoura son ancien coéquipier
au Mouloudia le gardien de
but Houari Djemili, ainsi que
le défenseur de l’ES Sétif, Mohamed Lagraâ, tous signataires d’un contrat de deux
saisons. La direction de la JSS
que préside Mohamed Djebbar poursuit son opération de
recrutement pour renforcer
l’effectif en vue de la saison
prochaine. Par ailleurs, le club
n’a toujours pas sollicité l’entraîneur Mohamed Henkouche pour prolonger son
contrat, ce qui pourrait être
traduit par une volonté de la
JSS de mettre fin à la collaboration liant les deux parties. La
formation de Béchar a dû attendre la 29e et avant dernière journée pour assurer
son maintien en Ligue, terminant la saison à la 13e place
au classement avec 39 points.
JSK
Hannachi songe
-t-il à recruter un
nouvel entraîneur
De passage sur les ondes de la
radio nationale Chaine III, ce
vendredi 12 juin, Moh Cherif
Hannachi a laissé entendre
qu’il pourrait embaucher un
nouvel entraîneur dans les
jours à venir. « Tout le monde
s’inquiète à ce sujet. Pour le
moment, Karouf est à l’étranger pour suivre une formation.
Dès qu’il rentrera, on abordera
cette question », a-t-il affirmé.
Ainsi, il semble que Hannachi
ne soit pas rassuré à l’idée de
confier l’équipe à Karouf qui a
pourtant réussi à maintenir
l’équipe parmi l’élite.
Dimanche 14 juin 2015
Ligue 1
Un marché des transferts à deux vitesses
En ce début de mercato estival, certaines équipes ont déjà fait le plein en bouclant pratiquement
leur recrutement, alors que d’autres sont à la traîne et peinent à trouver les renforts adéquats.
D
ans la première catégorie, on retrouve en
tête de liste la JS Kabylie qui compte, jusqu’à
aujourd’hui, sept nouvelles recrues, avec en prime le maintien
de ses cadres, à l’instar de Doukha et Yesli. Ce qui devrait permettre à la formation kabyle
d’aspirer à jouer les premiers
rôles la saison prochaine. C’est
du moins l’avis de son président,
Moh Chérif Hannachi, qui s’est
exprimé sur le sujet, ce vendredi
12 juin, sur les ondes de la radio
nationale Chaîne III. « Nous
avons réalisé un bon recrutement. L’équipe de la saison prochaine sera meilleure que celle
du précédent exercice. Après les
7 joueurs que nous avons engagés, il nous reste encore à engager un défenseur et un
attaquant pour boucler cette
opération. Cela sans oublier les
deux joueurs étrangers que nous
attendons », a déclaré le boss
des Canaris. Dans la rubrique
des équipes actives sur le marché des transferts, on peut ajouter l’USM El Harrach avec pas
moins de cinq nouveaux éléments. Elle est suivie du MC
Alger et du CR Belouizdad qui
ont enregistré chacun quatre
nouvelles arrivées. Ces clubs
pourraient être devancés, dans
les tout prochains jours, par l’ES
Sétif qui a assuré, jusqu’à présent, trois nouvelles recrues. «
Nous sommes en contact avan-
cés avec trois joueurs issus du
championnat national avec lesquels on devrait conclure dimanche ou lundi, au plus tard»,
a annoncé, ce matin, le premier
responsable de l’Entente, Hassen Hammar, sur les ondes de la
radio nationale. À l’opposé, il y a
des clubs qui n’arrivent pas à
concrétiser leurs contacts. C’est
le cas de l’USM Alger qui se
contente pour le moment de
deux joueurs alors qu’elle s’apprête à entamer la phase de
poules de la Ligue des champions d’Afrique. Il y a aussi le MC
Oran avec un seul joueur recruté, jusqu’à présent. Mais c’est
toujours mieux que l’ASM Oran,
du RC Arbaâ et de l’USM Blida
qui n’ont enregistré aucune recrue. Un retard qui pourrait se
répercuter négativement sur
leur préparation et, du coup, sur
leur rendement au cours de la
saison qui se profile. Toutefois,
le mercato ne fait que débuter,
ça pourrait évoluer rapidement
pour les uns et les autres. Reste
à savoir qui fera un recrutement
de qualité. Pour cela, il faudra attendre le début de la compétition pour en avoir une idée.
État de recrutement des clubs
de Ligue 1 au jour d’aujourd’hui
:
– JSK : Gagaâ, Benmelouka, Bou-
laouidat, Seddiki, Boumechra,
Berchiche, Rahal.
– USMH : Methazem, Chahmi,
Benkhalfallah, Ouadji, Attachi.
– MCA : Bouhenna, Mokdad,
Matijas, Merzougui.
– CRB : Ouali, Yahia Cherif, Nekkache, Feham.
– RCR : Zaïdi, Boulahia, Djerrar.
– ESS : Chenine, Hachi, Tebbal.
– CSC : Cheklam, Abdat, Fall.
– DRBT : Elmouaden, Goumidi,
Berak.
– NAHD : Benyahia, Allia, Benaldjia
– JSS : Legraâ, Djemili, Djallit.
– USMA : Mazari, Atrous.
– MCO : Moussi et Ziad.
– MOB : Mebarki.
RCK
S
Le président Samir Baha jette l’éponge
amir Baha, président du RC Kouba
pensionnaire de la division nationale
amateur de football, a décidé de démissionner de son poste, a-t-on appris hier
auprès de l’intéressé. “Je devais déposer ma
démission jeudi au cours de l’assemblée générale, mais en raison du comportement
scandaleux de certains pseudos supporters
qui ont investi les lieux, et la non atteinte du
quorum, cette AG n’a pu se tenir. Dimanche,
je dépose ma démission au niveau de la direction de la jeunesse et des sports (DJS)”,
a affirmé Baha, soulignant que sa décision
de démissionner” est irrévocable”. La démission de Baha, en poste depuis juillet
2012, intervient après le mouvement de
protestation entrepris par certains supporters du club qui ont réclamé le départ de
Baha, qui a fini par céder. Des groupes de
supporters du RCK ont organisé des sit-in au
niveau du stade Benhaddad de Kouba pour
réclamer le départ de l’actuelle direction.”Je
pars avec le sentiment du devoir accompli,
mais en laissant le club livré à lui même et
dont l’avenir est incertain. Avec moi, le RCK
a toujours joué l’accession, en se classant
respectivement 2e et 3 lors des deux dernières saisons, j’espère que mon successeur
parviendra à faire revenir le club en Ligue2”,
a-t-il conclu.
USMA
A
près une saison jugée
décevante selon un avis
unanime du côté de
Soustara, la direction de l’USM
Alger ne veut plus revivre ce
genre de scénarios lors des
prochaines saisons.
En effet, puisque la direction
des Rouge et Noir veut tout
simplement renouer avec les
premiers rôles dès la prochaine
saison que se soit en championnat ou en Ligue des champions africaine où l’USM Alger
est qualifiée pour la phase de
poules en compagnie de l’ES
Sétif et le MC El Eulma. Pour
atteindre les objectifs escomptés, la délégation usmites se
Les Rouge et Noir depuis hier à Casablanca
trouve depuis hier au Maroc et
plus exactement, à Casablanca
pour effectuer son stage d’intersaison jusqu’au 21 juin. Une
délégation composée de 35
membres dont 21 joueurs, qui
a choisi l’hôtel Wellness Center un lieu qui offre toutes les
commodités et toutes les
conditions pour se bien se préparer. La direction veut surtout
mettre les joueurs dans de très
bonnes conditions, avant le
début de la phase des poules
de la ligue des champions. Ce
stage qui va durer une semaine
sera consacré au volet physique. Les joueurs seront soumis à un travail physique
intense durant toute la semaine du rassemblement avec
un travail spécifique individuel.
L’objectif recherché à travers
ce stage est la remise en forme
des joueurs avant d’aborder
ensuite le volet technico tactique et la préparation du premier match de la LDC prévue le
27 juin face à l’ESS. Les rouge
et noir ont débuté la préparation le 8 juin avec un groupe
restreint de joueurs mais progressivement le groupe est en
train de se compléter en attendant que l’effectif soit au complet d’ici la fin de la semaine
prochaine. C’est le préparateur
physique Mohamedi Boudje-
maa et le trio Zeghdoud Meftah et Hadj Adléne qui assureront le travail durant le stage
Marocain. Après avoir ramené
un préparateur physique en la
personne de Boujemaâ Mohammedi, voilà que la direction de l’USM Alger vient de
recruter un entraîneur adjoint.
Il s’agit du Franco-Algérien Miloud Hamdi (44 ans). Un technicien qui occupait le poste
d’entraîneur des jeunes au sein
de l’équipe saoudienne, Al Ettifaq. Il a également drivé par
le passé la formation marseillaise de CFA Consolat durant la
période 2009-2012. Il est curieux, voire étrange, que la di-
rection usmiste recrute un adjoint et un préparateur physique avant d’engager un
coach. À moins que ces deux
techniciens soient venus en «
éclaireurs » pour baliser la
route au prochain entraîneur
en chef. Beaucoup pensent
qu’il s’agit de Djamel Belmadi
qui a travaillé avec le préparateur physique Mohammedi au
Qatar. Pour rappel, Belmadi a
déjà été sollicité par les dirigeants de l’USMA, il y a
quelques semaines, mais il a
refusé leur offre. A-t-il changé
d’avis depuis ?
Farès Hamid
19
S P ORT S
Dimanche 14 juin 2015
Il n’a pas oublié ses origines algériennes
Quand Zinedine Zidane parle de ses parents
de l’Algérie et des Verts
Zinedine Zidane a toujours porté l’Algérie dans son cœur et le montre souvent même s’il n’aime
pas beaucoup parler de lui, on le sait.
D
ans la deuxième partie
d’un long entretien accordé au quotidien algérien El Chourouk, publié
samedi 12 juin, Zizou a confié qu’il
suit les rencontres de l’Algérie avec
attention, pour preuve il a analysé le
parcours des Verts lors de la dernière
Coupe du Monde 2014 en affirmant
que les Verts étaient capables de
créer la surprise face aux Allemands
et leur qualification au deuxième
tour n’était que le fruit d’un long et
dur travail. « Le Football algérien
s’est amélioré ces dernières années,
en particulier après la participation
des Verts à la dernière Coupe du
monde au Brésil. Footballistiquement parlant, cette équipe est capable de tout, elle a des joueurs
talentueux qui ne manquent pas
d’atouts, surtout lors des grands évènements parce qu’ils sont des
joueurs conscients et professionnels
», a-t-il affirmé. Le numéro 10 des
Bleus a admis qu’il avait rêvé d’un Algérie – France aux quarts de finale
de la Coupe du Monde, mais comme
il l’a toujours fait, Zizou a préféré rester neutre sur son équipe favorite. «
Je m’attendais à un Algérie – France
avec impatience. Ça aurait pu être
une rencontre historique entre les
deux pays dans le légendaire stade
du Maracana, j’aurais directement
pris l’avion pour assister à cette rencontre ». La star mondiale du football, Zinedine Zidane, a rendu un
hommage appuyé à son pays d’origine, l’Algérie, et à ses parents qui
l’ont toujours soutenu durant sa car-
rière. « Je suis sensible aux marques
de sympathie venant de l’Algérie qui
m’a soutenu tout au long de ma carrière de footballeur. Il y a aussi les très
bons conseils de mes parents qui
m’ont accompagné dans ma vie. Je
n’oublierai jamais ma visite en Algérie
en 2006, ce voyage je l’ai fait spécialement pour mes parents, parce qu’ils
ont fait de moi la personne que je suis
devenue aujourd’hui. Visiter l’Algérie
avec eux était probablement l’un des
plus beaux jours de ma vie car mon
père est parti en France pieds nus, il
n’avait rien. Alors, un retour à son
pays natal et recevoir un accueil plus
que chaleureux de la part des Algériens était énorme pour lui ».
Boxe
L
Karim Bouzidi nommé directeur exécutif de l’AIBA
e président de l’Association internationale de boxe (AIBA), le Taiwanais ChingKuo Wu, a désigné l’Algérien Karim
Bouzidi au poste du directeur exécutif en
remplacement du Sud-Coréen Ho Kim, a-ton appris hier auprès de l’instance mondiale.
“Afin d’éviter une interruption des travaux
de l’AIBA après le licenciement de Ho Kim, le
président de l’AIBA a immédiatement
nommé l’Algérien Karim Bouzidi au poste de
directeur exécutif”, a indiqué la même
source. Karim Bouzidi occupe également le
poste du directeur général de la World Séries of Boxing (WSB) depuis la création de
cette compétition semi-professionnelle en
2010. “Il est temps pour l’AIBA et le monde
de la boxe de se déplacer dans la bonne di-
rection. Je pense que la nouvelle vision et le
leadership sont deux facteurs primordiaux
pour atteindre notre plan dans les quatre
prochaines années”, a déclaré le président
de l’AIBA, Ching-Kuo Wu. Le président de
l’AIBA a tenu toutefois à saluer le Sud-Coréen Ho Kim pour sa contribution au développement de l’AIBA tout au long des huit
dernières années.
Préparation de la CAN-2015 de football (U23)
Algérie-Sénégal le 7 juillet à Alger
L
e sélectionneur de l’équipe
sénégalaise de football des
moins de 23 ans (U-23), Serigne Saliou Dia a fait appel à 23
joueurs en vue du match amical
face à l’Algérie, le 7 juillet à Alger,
en vue des préparatifs aux Jeux
Africains prévus au Congo Brazzaville (4-19 septembre), a annoncé vendredi la Fédération
sénégalaise (FSF).Cette rencon-
tre sera précédée par un stage
des Sénégalais à Mbour du15 au
20 juin 2015, précise la même
source. Outre les Jeux Africains,
le Sénégal prépare le championnat d’Afrique des nations CAN2015 de la catégorie, dont il est
le pays hôte, prévu du 28novembre au 12 décembre prochains.
De son côté, le sélection algérienne olympique effectue de-
puis lundi dernier un stage au
centre des sports olympiques
d’Al Baz à Sétif, qui sera ponctué
par deux tests amicaux face à
l’ES Sétif les 15 et 18 juin. Exemptée des deux premiers tours des
éliminatoires, l’Algérie accueillera la Sierra Leone le 19 juillet
prochain à Blida en match aller
avant la manche retour prévue
entre le 31 juillet et le 2 août
prochain dans un pays qui reste
à désigner en raison de l’interdiction imposée par la CAF à la
Sierra Leone d’organiser des
match sur son sol frappé par
l’épidémie Ebola. La Sierra Leone
a réalisé un retentissant exploit
lors du tour précédent en sortant
le Cameroun, lors la double
confrontation qui s’est déroulée
à Yaoundé (0-0, 1-1).
Championnats
arabes d’athlétisme
(jeunes catégories)
L’Algérie
termine
à la 5e place
La sélection algérienne d’athlétisme
des jeunes catégories
(cadets/cadettes)
a
terminé les championnats arabes, organisés
du 7 au 9 juin à Tunis,
à la cinquième place
avec un total de sept
médailles (3 or, 2 argent et 2 bronze).
La Tunisie, pays organisateur, a décroché le
titre de champion
arabe avec 34 médailles (14 or, 9 argent
et 11 bronze), devant
l’Egypte avec 25 médailles (7 or, 10 argent
et 8 bronze), alors que
la troisième place est
revenue à l’Irak avec 4
médailles en or. Après
avoir remporté la précédente édition qui
s’est déroulée en
Egypte (21-23 juin
2013) avec 25 médailles dont 13 en or,
la représentation algérienne a été cette foisci
en
deçà
des
attentes, en terminant
la compétition à la 5e
place derrière l’Irak et
le
Soudan.
426
athlètes représentant
17 pays dont l’Algérie
ont pris part aux
championnats arabes
d’athlétisme, disputés
au stade olympique de
Radès à Tunis (7-9
juin). Outre l’Algérie,
les
championnats
arabes d’athlétisme
2015 ont vu la participation de : Tunisie
(pays hôte), Arabie
Saoudite,
Koweït,
Qatar, Bahreïn, Oman,
Emirats arabes unis,
Egypte, Libye, Soudan,
Somalie,
Djibouti,
Irak, Jordanie, Palestine et Liban. Cette
compétition constitue
une préparation en
vue des championnats
du monde de la catégorie prévus du 15 au
19 juillet 2015 à Cali
(Colombie).
Championnat d’Algérie (contre-la-montre)
L
Domination des cyclistes du GSP à Guelma
es cyclistes du GS Pétroliers ont dominé l’épreuve de course contre la
montre qui a ouvert, jeudi, le championnat d’Algérie sur route de cyclisme
réservés aux catégories Elite (hommes et
dames), U23 (hommes), et Juniors et
U16 (dames).
Le contre-la-montre auquel ont participé
36 cyclistes, sur une distance de 30 km
entre la ville de Guelma et la commune
de Medjez Amar a été remporté par Abdelkader Belmokhtar du GSP avec un
chrono de 42:05.21, suivi de son équipier
Adel Berbari et de Lamine Saïdi de
l’équipe de l’AS Sûreté Nationale (ASSN).
Chez les dames qui ont couru le contre la
montre sur une distance de 15 km, la
première place est revenue à Aicha Tihar
du GSP, devant Radja Belkacem (Rouiba)
et Lydia Kacem de l’équipe de l’AS Sûreté
Nationale. La première journée de cette
compétition nationale organisée pour la
première fois à Guelma par la Fédération
algérienne de cyclisme (FAC) avec le
concours de la direction de la jeunesse
et des sports, a été marquée par un niveau jugé ‘’bon” par le directeur des
équipes nationales, Smail Douzi. Ce
championnat qui réunit, en tout, 122 cyclistes, se poursuivra aujourd’hui, après
la journée de repos du vendredi, par la
course en ligne. La précédente édition
des Championnats d’Algérie sur route
s’est déroulée en juin 2014, à Mascara et
avait été marquée par la participation de
près de 150 coureurs.
20 Dimanche 14 juin 2015
Google dévoile un nouveau Chromebook Pixel
Google vient de présenter son nouveau Chromebook Pixel équipé d’un écran de très haute résolution ainsi que de deux ports USB Type-C.
G
oogle vient de dévoiler
son nouvel ordinateur
portable haut de gamme
qui tourne sous Chrome
OS : le Chromebook Pixel. Il garde
exactement le même design que son
prédécesseur sorti il y a deux ans, tout
en étant plus puissant.
Chromebook Pixel 2 : le même
en mieux
Ce nouveau Chromebook Pixel mesure simplement un millimètre de
moins et pèse deux grammes de
moins que son grand frère (1,5 kg).
Le Chromebook Pixel est équipé d’un
écran tactile de 12,85 pouces au format 3/2 qui affiche toujours une très
haute résolution de 2560 par 1700
pixels, soit 239 pixels par pouce.C’est
dans ses entrailles que se trouvent les
principales améliorations de la bête,
qui est déclinée en deux configurations distinctes : classique ou « Ludicrous Speed » (LS, vitesse insensée),
aux tarifs respectifs de 999 et 1299
dollars, ce qui correspond à la posi-
tion tarifaire du Macbook Air d’Apple.La configuration classique embarque 8 Go de RAM, 32 Go de
stockage flash (SSD) ainsi qu’un processeur Intel Core i5 cadencé à 2,2
GHz. La configuration LS haut de
gamme double la mise et propose 16
Go de RAM, 64 Go de stockage flash
et un processeur Intel Core i7 cadencé
à 2,4 GHz.
Autonomie de 12 h et ports
USB Type-C pour
le Chromebook Pixel 2
Google annonce une autonomie de
12 heures pour le nouveau Chromebook Pixel. Les 15 premières
minutes de charge permettraient
d’obtenir une autonomie de 2
heures.La principale nouveauté de
ce Chromebook réside dans sa
connectique : il est en effet équipé
de deux ports USB Type-C, tout
comme le nouveau Macbook
d’Apple qui se contente cependant
d’un seul de ces ports. L’un de ces
ports sera consacré au chargeur
(60 W) du Chromebook Pixel.
Mais contrairement à Apple, Google ne parie pas exclusivement sur
ce nouveau port et sa tonne
d’adaptateurs : l’ordinateur portable embarque également deux
ports USB 3.0 et un slot pour carte
SD.Le Chromebook Pixel 2 jouit
aussi d’une caméra frontale 720p
avec un angle plus large. Enfin ce
nouveau Chromebook est équipé
du Wifi 802.11ac et du Bluetooth
4.0. Sa charnière est aussi plus rigide, pour mieux résister lors de
l’utilisation de l’écran tactile.Pour
le moment, le nouveau Chromebook est malheureusement uniquement disponible aux Etats-Unis. Il
tourne sous Chrome OS, le système maison de chez Google, et
est livré avec les Android apps.
Vaio Phone : un smartphone milieu de gamme
V
aio se lance sur le marché de
la téléphonie mobile en dévoilant son premier smartphone milieu de gamme.Malgré que
5 % des parts sont restées chez Sony,
la marque Vaio est désormais détenue
à 95 % par Japan Industrial Partners.
Alors que la gamme d’ordinateurs
portables et de bureau s’était lancée
dans les tablettes, elle s’intéresse désormais
au
marché
des
smartphones.En effet, la marque Vaio
a dévoilée officiellement hier son premier smartphone milieu de gamme, le
Vaio Phone. Prochainement commercialisé au Japon, d’ici le 20 mars prochain en partenariat avec l’opérateur
b-mobile, rien n’est prévu pour l’Europe, mais cela ne devrait pas être
une grande perte
pour nous…
Les caractéristiques du Vaio
Phone
Vendu au prix fort de 400 euros, le
Vaio Phone embarque un écran de 5
pouces affichant une définition HD
ainsi qu’un Snapdragon 410 de Qualcomm en quad-core cadencé à 1,2
GHz avec 2 Go de RAM, 16 Go de
ROM extensible via une microSD et
une compatibilité avec la 4G.Pour le
reste, le smartphone milieu de gamme
de Vaio propose deux appareils photos dont un avec un capteur de 13 mégapixels et un autre avec seulement 5
mégapixels. Enfin, on termine avec
une batterie de 2500 mAh et du Android 5.0 Lollipop pour le systéme
d’exploitation.Sachez évidemment
que le Vaio Phone sera
moins cher si ce dernier est acheté
avec un abonnement. Dans ce cas, il
sera disponible dans les 20 euros avec
des mensualités à compléter sur tout
la durée de votre engagement (forfait
data illimité).
Vaio Phone et son clone
Alors que le Vaio Phone n’est pas encore disponible à la vente, le smartphone de Vaio dispose déjà d’un
clone. En effet, si certains font le rapprochement avec le Nexus 4, c’est
bien le Panasonic Eluga U2 qui intrigue.Le smartphone de Panasonic
dispose des mêmes spécifications et
du même design que le Vaio Phone
sauf qu’il est un poil moins cher et
que contrairement au smartphone de
Japan Industrial Partners, celui-ci embarque une dalle Full HD.
Skype, Facetime ou Facebook Messenger pourraient
bientôt être mis sur écoute grâce à la loi Macron
À sa sortie, le poids lourd Star Citizen devrait peser 100 Go et ses mises à jour de
Star Citizen : 75 millions de dollars et un poids de 100 Go
U
n amendement de la loi
2 à 20 Go.Alors qu’il vient de se montrer à la Pax East et de passer la barre des 75
Macron permettrait à
millions de dollars amassés en financement participatif, Star Citizen refait parler de lui
l’Arcep de changer le
une nouvelle fois. Cette fois, c’est via les forums officiels du titre que l’on apprend une
statut des logiciels de VoIP
donnée aussi importante qu’évidente : la simulation spatiale de Chris Roberts sera lourde.
comme Skype ou FaceAmbition et lourdeur
time.Décidément, depuis
Jeremy Masker, développeur chez Cloud Imperium Games déclare : « La compression des don- sa nomination, Emanuel
nées du jeu et le retrait de certains fichiers ne permettra certainement pas de réduire la taille du Macron ne cesse de
client autour des 30-40 Go. La taille et le nombre des données qu’il reste à implémenter signifient faire parler de lui et ce
que la taille de notre client est beaucoup plus susceptible d’être 100 Go.»Il ajoute également que dans de nombreux do« Chaque patch contient des centaines de fichiers, chacun d’eux pouvant atteindre les 200 Mo, maines ! Un amendecela nous amène à des mises à jour de 2 à 6 Go, et si nous devons remanier le code, ce qui de- ment de la loi qui porte
manderait de retélécharger 30 à 40 % des fichiers sur le disque dur, alors une mise à jour pourrait le nom du ministre de
peser 14-20 Go. » Bref vous l’aurez compris, il va falloir faire chauffer la fibre optique et pré- l’Économie pourra donparer un SSD ou un disque dur en conséquence.
ner la possibilité à l’AutoLe prix à payer
rité de régulation des
Malgré la gêne occasionnée, le poids probablement record de Star Citizen s’explique
communications
électro(et s’excuse) assez facilement. D’une part, le jeu dont certains modules sont déjà
niques et des postes (ARCEP)
disponibles est assez réussi graphiquement. Le CryEngine n’étant pas un poids
d’obliger les services de commuplume, le moteur pèse forcément dans la balance. De plus, outre son univers
nications sur Internet à se soumettre
annoncé comme gigantesque, la réussite du financement participatif a
au code des télécoms.
incité Cloud Imperium Games à ajouter énormément de contenu
Skype et ses camarades bientôt classés
à son jeu (vaisseaux, module FPS, systèmes…etc.)
comme opérateurs à part entière
qui part un peu dans tous les sens.
Un amendement de la loi Macron, passée en force à
l’aide de l’article 49.3, mis en lumière par le site Les Echos devrait permettre de changer le statut des applications de messagerie et de VoIP comme Skype ou encore Facetime et Facebook
Messenger pour ne citer qu’eux.Considérés jusqu’à maintenant
comme simples éditeurs de logiciels, ces firmes pourraient devenir des opérateurs comme Orange ou encore Bouygues en
France. L’amendement de la loi Macron donnerait en effet plus
de pouvoir à l’Arcep qui pourrait statuer seule sur qui peut être
considéré comme opérateur. De quoi gagner du temps dans un
combat mené par l’autorité depuis 2007.
Possibilité de mise sur écoute
L’autorité de régulation est en effet en conflit ouvert avec Skype
depuis presque huit ans maintenant afin que le service de messagerie dispose du statut d’opérateur. Le procureur de la République de Paris avait été saisi en 2013, mais aucune suite n’a été
donnée à l’enquête en cours.Avec ce statut d’opérateur, les services de messagerie et de VoIP devront se soumettre à de nouvelles obligations. Ils devront par exemple mettre en place une
fonctionnalité permettant de passer des appels d’urgence. Mais ce
qui reste de faire grincer de nombreuses dents, c’est l’obligation
de laisser l’accès aux services de police pour la mise en place
d’écoute des conversations. Une chose qui sera difficile à faire
accepter à de nombreux utilisateurs qui n’apprécient pas forcément que l’on puisse empiéter si facilement dans leur vie privée.
N° 3327 - DIMANCHE 14 JUIN 2015
Site web : www.lecitoyendz.com
E-mail : [email protected]
Organisation internationale de la Protection civile (OIPC)
L’Algérie saluée pour son “engagement”
lors du séisme du Népal
L’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC) a salué l’Algérie pour son “engagement” lors du séisme du
Népal le 25 avril dernier et pour le “professionnalisme” des secouristes algériens, relevant qu’il était le “seul pays
africain et arabe à être activement présent” dans ce territoire dévasté.
“
J
e tiens en mon nom, et
au nom de l’ensemble
des pays membres de
l’OIPC, à vous exprimer
mon immense considération et
respect pour l’engagement de
l’Algérie lors du séisme survenu
au Népal le 25 avril dernier”, a
indiqué le secrétaire général de
l’organisation, Vladimir Kuvshinov, dans une correspondance
adressée au directeur général
de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri. L’OIPC,
une organisation intergouvernementale dont le siège est à
Genève, a relevé que “l’Algérie
a été le seul pays africain et
arabe à être activement présent
dans ce pays dévasté et les
équipes d’intervention de la
Protection civile algérienne ont
montré, encore une fois, toute
leur expertise et professionnalisme, dévouement et courage
dans leur noble mission”. Le SG
de l’OIPC a félicité, d’autre part,
l’Algérie pour la “réussite extraordinaire” de SEISMEX 2015,
qui s’impose, explique-t-il,
comme un “événement phare
et un des plus grands exercices
pratiques au monde dans le do-
maine de la protection civile”.
“Suite aux rapports qui nous
sont parvenus, je saisis l’occasion pour vous féliciter de la
réussite extraordinaire de SEISMEX 2015 qui s’est déroulé du
22 au 26 mai dernier et qui a
mobilisé plusieurs milliers d’officiers et agents ainsi que les
équipements techniques les
plus modernes”, a-t-il précisé. Il
a affirmé que “ces deux réussites ne sont que l’expression
sur le terrain de la place centrale et du rôle majeur que joue
l’Algérie dans le domaine de la
Protection civile, tant au niveau
régional qu’international”. M.
Kuvshinov a réitéré son vœu de
voir l’Algérie “continuer à être
une force vive et une locomotive au sein de l’OIPC et d’accroître son action et son
engagement dans le cadre de
ses activités de l’OIPC pour le
bien de l’ensemble de la famille
de la Protection civile internationale”. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
a octroyé une aide financière
d’un (01) million de dollars au
Népal et mobilisé des moyens
conséquents en guise d’assistance d’urgence, suite au
séisme qui a fait plus de 8.000
morts et autant de blessés, rappelle-t-on. L’Algérie a également
acheminé
des
médicaments, des tentes, des
couvertures et d’autres équipements nécessaires pour la prise
en charge des sinistrés et des
blessés. Le colonel El Habiri, à
la tête de la Protection civile
depuis une quinzaine d’années,
a décidé d’envoyer un détachement de renfort et de première
intervention (DRPI) de 70 personnes spécialisées dans le domaine du sauvetage. Ce
détachement, composé de plusieurs équipes de différentes
disciplines, notamment cynotechnique, de localisation et de
recherche ainsi que de sauvetage, était muni, entre autres,
de caméras à infrarouge, de détecteurs sonores, de matériel
de dernière technologie, en
plus de chiens dressés pour la
localisation des victimes sous
les décombres particulièrement les survivants. Outre le
Népal, la Protection civile algérienne, qui a gagné en maturité
et perfectionné son savoir-faire
ces dernières années, grâce à la
rigueur disciplinaire martiale, a
eu déjà, par le passé, à apporter aide et expertise à d’autres
pays touchés par des catastrophes naturelles.
Course “Stop au Diabète” à Alger
Près de 200 participants
Q
uelque 200 participants
issus de différentes
tranches d’âge ont pris
part vendredi à la forêt de Dely
Brahim (Alger) à la course “Stop
au Diabète” dans le cadre de la
mobilisation contre la banalisation de cette maladie en Algérie.
“L’objectif de cette manifestation est de sensibiliser le citoyen
en général et le malade en particulier contre le diabète, en
montrant l’importance de l’activité physique, le suivi d’un régime alimentaire et la nécessité
de cesser de fumer, sachant que
le tabac est l’une des causes de
cette maladie”, a affirmé à l’APS
Fayçal Ouhadda, président de
l’association des diabétiques de
la wilaya d’Alger. A cette occasion, des tests de dépistage de
cette maladie ont été effectués
par une équipe de professionnels de santé. L’interlocuteur a
souligné l’organisation d’une
course similaire au stade du 20août 1955 d’Alger en collaboration avec les scouts musulmans.
L’association des diabétiques de
la wilaya d’Alger a entamé il y a
trois années son activité préventive contre le diabète au niveau
des différentes localités d’Alger.
“A l’approche du mois sacré de
Ramadhan, nous avons choisi
Dely Brahim pour l’organisation
de cette manifestation pour
prendre plus d’ampleur et attirer le maximum de citoyens”, a
ajouté Ouhadda. L’Algérie recèle
quatre millions de diabétiques,
au moment où 15.000 nouveau
cas sont enregistrés chaque
année tous âges confondus.
Basculement des clients d’Algérie Télécom vers une nouvelle plate-forme
L’
Une opération réussie
opérateur historique de téléphonie et services internet Algérie Télécom’ a annoncé vendredi
soir avoir ‘’achevé avec succès la migration de ses clients vers une nouvelle
plate-forme technique’’. Algérie Télécom a précisé, dans un communiqué,
que cette ‘’opération complexe, effectuée en début de soirée de jeudi, s’est
faite progressivement et sans interruption durant toute la nuit de jeudi
jusqu’en fin d’après-midi de vendredi’’,
grâce à la mobilisation des équipes
techniques d’Algérie Télécom à
l’échelle nationale ainsi que celles de
ses partenaires équipementiers. ‘’Le
basculement vers la nouvelle plateforme a touché la moitié du parcclients ADSL d’Algérie Télécom, soit
plus de 800 000 abonnés’’, précise la
même source qui a ajouté que cette
opération ‘’rentre dans le cadre des efforts de modernisation du réseau d’Algérie Télécom, laquelle se traduira par
une meilleure qualité des services offerts aux clients’’. Algérie Télécom a
ajouté qu’’’hormis quelques perturbations, notamment dans la capitale,
l’opération s’est passée sans encombres’’. La réussite de cette opération,
supervisée par le DG de l’entreprise
Azouaou Mehmel, est également le résultat de ‘’ la mobilisation des équipes
techniques d’Algérie Télécom à
l’échelle nationale ainsi que celles de
ses partenaires équipementiers’’.