CONSEIL MUNICIPAL DU 23 FEVRIER 2015 Interventions d’Isabelle Verdon « Pour une Alternative Ecologiste et Citoyenne » Questions relatives aux décisions du maire Décision du 26/11/2014 - JAM : Lors de quelles manifestations publiques l’association 2LC se produira-t-elle ? Réponse Mme Talbot (conseillère subdéléguée à la jeunesse) : 2LC sera présente sur Festiv’ID en Septembre 2015, a organisé des stages pour le service Jeunesse aux dernières vacances d’hiver, a participé à Urban Cultur et, gratuitement, au spectacle de hip-hop Session. Cette association est prête à intervenir à la fête de la musique de La Chapelle sur Erdre. Depuis le début du mandat plusieurs conventions de partenariat ont été passées pour la mise à disposition des locaux du JAM. Serait-il possible d’avoir le planning d’occupation du JAM sur le premier semestre 2015 ? Réponse Mme Talbot : Concernant le 1er semestre 2015, trois conventions ont été signées : ITEP pour des ateliers de pratique musicale collective les lundis de 14 H à 14 H, l’association BATALA les lundis et mercredis de 20 H à 22 H et l’association 2LEC pour des ateliers hip-hop les mercredis de 14 H à 18H. Décision du 01/12/2015 : tarifs des services publics : L'impôt et les tarifs des services publics pour la population sont deux outils de redistribution dont disposent les pouvoirs publics. Les écologistes chapelains ont toujours défendu une politique ambitieuse en la matière. Cette politique de redistribution implique une contribution très faible des familles aux revenus très faible et une contribution plus élevée, de l'ordre du prix de revient réel, des familles aux revenus plus élevées. Il est cependant possible d'améliorer encore le caractère redistributif des tarifs des services publics. Deux pistes principales pour cela : - augmenter le tarif plafond et le coefficient CAF qui y correspond (si l'on compare aux impôts sur le revenu, cela reviendrait à créer de nouvelles tranches pour les hauts revenus) - remplacer le taux d'effort fixe par un taux d'effort progressif qui augmenterait en fonction des revenus Ces deux pistes augmenteraient les ressources par une contribution plus élevées des ménages aisés et permettraient ainsi de baisser la contribution des ménages aux revenus faibles. Je vous propose d'étudier pour 2016 un nouveau mode de tarification et espère que vous y répondrez favorablement. De plus, la tarification des services publics est un sujet politique majeur pour la commune. Je vous demande donc, pour les prochaines années, d'intégrer ce point à l'ordre du jour du conseil municipal, par une délibération complète en intégrant tous les seuils des tarifs plancher et plafond. Page 1 sur 15 Je demande à connaître ces seuils pour 2015 et savoir s’ils peuvent apparaître dans la décision afin que la transparence soit complète au niveau des tarifs. Réponse Jean-Louis Le Guen (Adjoint à l'Urbanisme, au Droit des Sols et aux Finances) : les quotients familiaux plancher et plafond n’apparaissent pas puisque c’est la formule du taux d’effort et les tarifs plancher et plafond qui font la grille. Il est possible de faire une grille qui reprend tous les tarifs et de la joindre au compte-rendu et de la rendre publique, ce n’est pas un problème. Il est important de noter que pour l’année 2014 et 2015 il n’y a pas eu d’augmentation des tarifs puisqu’on a gardé le même taux d’effort et les mêmes quotients familiaux de base. Effectivement il y a des différences au niveau des seuils qui sont liées à la nature du service proposé, à son coût de revient et l’effet que l’on veut faire au niveau redistributif. C’est relativement compliqué et cela a été très bien expliqué au conseil municipal du 16/09/2009 par Isabelle Verdon. Isabelle : Vous avez bien compris que quand je pose des questions ce n’est pas directement pour moi, je représente des personnes, des électeurs entre autre. Suite Jean-Louis Le Guen : les plafonds ont évolué lors de la mise en place du taux d’effort en tenant compte également du profil des familles dont le quotient familial moyen a augmenté depuis plusieurs années de manière à définir des tarifs plafond qui se rapprochent davantage du coût du service considéré en respectant les capacités contributives des familles. Les tarifs plancher par contre n’ont généralement pas été modifiés à ceux qui préexistaient avant la mise en place du taux d’effort. On est resté en bas à des tarifs relativement bas par contre on a augmenté au contraire les tarifs pour se rapprocher du prix de revient réel. Des exemples étaient donnés au niveau de l’activité théâtre qui est traitée de manière un peu différente comme l’école du sport dans la mesure où il a été défini une participation minimale de 20 € pour une année complète d’activité. Il est rappelé que dans le système précédente la première tranche de quotient familial de 0 à 306 € définissait un tarif plancher de 22 € pour le théâtre, et de 21,17 € pour l’école du sport. Si le tarif plancher est donc peu différent il faut noter que les familles avec un quotient familial de 363 € dépendaient auparavant de la deuxième tranche et payaient 25,5 € pour le théâtre et 25,18 € pour le sport. Isabelle : Un nouveau travail peut-il être envisagé pour aller plus loin dans ce système de redistribution ? Réponse Jean-Louis Le Guen : les services sont en permanence en phase de réflexion en tenant compte également des capacités financières de la Ville, du coût bas qui est relativement bas et du coût élevé qui doit quand même rester assez stable au niveau des familles les plus aisées. Il y a un travail constat des services qui pourront nous faire des propositions lors de prochaines commissions. En commission DEL du 05/10/2014, j’avais demandé que le détail du nombre de rationnaires par site de production ainsi que le nombre de repas élaborés par les 2 UCP. Sauf erreur de ma part, ces éléments n’ont pas été communiqués. Est-il possible de les obtenir à l’occasion de ce conseil municipal ? La réponse devrait être fournie dans le procès-verbal (à suivre)… Décision du 28/11/14 Quels collèges et écoles sont venus à la bibliothèque municipale à l’occasion de l’exposition des œuvres originales de l'album jeunesse « PRENDS-EN DE LA GRAINE » ? Le but de cette question est de connaître le réel partenariat entre les structures scolaires et la bibliothèque sachant que la dernière fois que ce sujet avait été abordé, il m’avait été répondu que la bibliothèque ne parvenait pas à joindre par téléphone le collège de La Coutancière. Cela me paraissait tellement regrettable que je souhaite savoir si cette fois-ci, les élèves de ce collège ont été associés. Page 2 sur 15 Réponse Muriel Dintheer : pour la réponse précise sur les écoles qui se sont vraiment présentées à la fin du mois de Janvier, on aura la réponse demain matin [puis du blabla]. Isabelle : sera-t-il possible d’avoir un état des lieux un peu plus précis au moins pour les relations collèges/bibliothèques ? Réponse Muriel Dintheer : C’est fait régulièrement, on vous les communiquera. Décision du 28/11/14 : Un agent non titulaire de catégorie B (service Jeunesse) a suivi une formation ayant pour thème « Animer des séances collectives en éducation pour la santé». Quelles actions sont prévues sur la commune en lien avec cette thématique (lieu, dates, partenaires, etc). Réponse Mme Talbot : Concernant la formation, c’est la responsable du PIJ, Charlotte, qui a suivi cette formation qui portait sur la technique d’animation, donc qui porte sur la pratique quotidienne. C’est quelque chose qu’elle met en pratique tous les jours, on lui a appris à comment mettre en pratique l’éducation à la santé et comment intervenir auprès des jeunes au quotidien. Il n’y a pas de manifestation ni d’action prévue par rapport à ce projet. D’autres projets sont en cours par rapport à ce sujet. Isabelle : cela induit une autre question de ma part, pourrais-je connaître le taux de fréquentation du PIJ pour savoir combien de jeunes cela concerne sur la commune ? Réponse Mme Talbot : je demanderai à la responsable du PIJ. Intervention complémentaire de Mme Leblanc (Adjointe à l'Education et à la Petite Enfance) : le 10 mars prochain nous avons un groupe de pilotage Educatif Local. Il y aura, entre autre, au cœur de cette soirée, une intervention directe sur les compétences psychosociales. Nous allons avoir une présentation notamment des outils que cet institut peut mettre à la disposition des enseignants et des animateurs, on aura tout un travail autour de cette éducation à la santé, l’aspect prévention également, donc cela fait partie de ce que nous essayons de mettre en place, à savoir un parcours éducatif pour les enfants qui leur permet d’avoir sur différentes thématiques au cours de leur parcours scolaire et également dans les structures d’accueil périscolaires et d’accueil de loisirs des séances de sensibilisation sur différentes thématiques. Isabelle : je vous remercie de nous donner cette information au moins oralement, ne l’ayant pas reçu par un autre biais. Mme Leblanc : l’invitation a dû partir aujourd’hui à 17 H. Isabelle : concours de circonstances alors Pour info, le mail a été envoyé par la mairie le lendemain de cet échange à 9 H … Points à l'ordre du jour du conseil municipal Transfert de compétences à NANTES METROPOLE : Crèches inter-entreprises Dans le paragraphe relatif aux crèches d’entreprises intercommunales, je cite : Il nous est proposé de transférer à Nantes Métropole une compétence dont le libellé serait le suivant : « Actions pour l’accueil des jeunes enfants dans les crèches d’entreprises situées sur son Page 3 sur 15 territoire et dont l’ouverture est postérieure au 1er janvier 2015. » L’emploi du conditionnel serait me laisse perplexe. Le libellé serait-il modifié ultérieurement ? En effet qu'est-ce d'autre qu'un accord de principe tacite pour octroyer des financements publics à des entreprises privées chargées d’assurer une mission de service public dont on ne dit rien quant aux objectifs sociaux (exigence de tarification au taux d’effort, mode de sélection ...) relatifs à la garde de jeunes enfants ? Ne « serait »-il pas alors question de délégation de service public "déguisée" ? Face à une flexibilité du travail largement favorisée avec la loi Macron, en particulier avec le travail dominical en phase de normalisation, il est tout à fait regrettable de donner aux entreprises les moyens d’exercer une pression supplémentaire, en matière de garde d’enfants, sur des salariés déjà précarisés dans leurs conditions de travail. Je pense que les systèmes de garde d’enfants doivent être extérieurs aux entreprises. Aussi, il me semble plus opportun de travailler, au niveau communal, afin de recenser la nature des demandes des parents et de déterminer la cause de celles qui ne sont pas pourvues par un mode de garde déjà existant. Dans un deuxième temps, la commune doit pouvoir aider à la mise en place éventuelle de modes de garde alternatifs à la proposition sur laquelle il nous est demandé de nous prononcer. En conséquence, je ne suis pas favorable à cette proposition de transfert de compétences. Réponse du maire : on parle de projets nouveaux mais il y a déjà des projets qui sont présents sur le territoire de l’agglomération. L’enjeu c’est finalement de décorréler la question du lieu d’habitation et du lieu de travail. Les commues financent des places pour les habitants de leur commune. Pour décorréler cette question, il faut bien prendre la compétence au niveau de l’agglomération, c’est ça l’enjeu de ce transfert ce compétences. Isabelle : je comprends la nécessité de déconnecter lieu de travail/lieu de résidence, mais il aurait été possible de mettre en réseau des crèches municipales hors là le sujet fait est une délégation de service public. Réponse du maire : ce n’est pas une délégation de service public au sens juridique du terme puisque ce n’est pas la métropole qui choisira l’entreprise ou la société ou l’association qui va gérer la crèche. Je crois que le souhait des communes c’est de garder la compétence au niveau des crèches municipales. Maintenant, on l’a mis dans le pacte métropolitain donc ce n’était pas la volonté d’en faire une compétence au niveau de l’agglomération. Par contre dans le pacte métropolitain, ce qu’on a dit c’est que sur certains équipements publics, on pensait parfois aux crèches, vous savez aussi qu’on a une forte demande, c’est pour cela que nous avons des projets qui sont en cours, mais on peut penser aussi aux tarifs dans certains équipements, je pense aux bibliothèques et aux piscines. L’enjeu est de travailler sur la capacité à avoir un accès identique pour tous les habitants de l’agglomération. Si je reviens sur le transfert de compétences qu’on a voté au dernier conseil métropolitain, le fait que le château des ducs de Bretagne, que le musée des Beaux-Arts de Nantes deviennent des équipements métropolitains a un impact direct pour tous les habitants de l’agglo puisqu’avant il y avait un tarif nantais, aujourd’hui sera le même pour tous les habitants de l’agglomération. Les écoles de La Chapelle sur Erdre qui payaient lorsqu’elles allaient au château des Ducs, c’est gratuit depuis le 01/01/2015 puisque ça devient un tarif métropolitain. Ce travail doit continuer et s’il y a d’autres mutualisations possibles, j’y suis favorable. Il n’en reste pas moins que dans les discussions qu’il y a eues entre les maires, les maires souhaitaient conserver pour l’instant la gestion des crèches municipales. Isabelle : pour être cohérent par rapport à ce que vous venez de dire, et je partage tout à fait le fait que les tarifs soient désormais métropolitains. Ce ne sera absolument pas le cas au niveau des Page 4 sur 15 crèches d’entreprises intercommunales. Nous ne pourrons avoir aucune exigence en termes de tarifs et de taux d’effort alors que nous oeuvrons pour cela depuis des années. Mon intervention portait sur cela tout à l’heure. Comment pouvons-nous progresser dans ce cas de figure qui va à l’encontre de cette solidarité que nous essayons d’installer au niveau communal. Réponse du maire : il y aura des discussions avec les porteurs de projet bien entendu. Les projets seront validés. Ce n’est un chèque un blanc sur cette question. Intervention d’Erwan Bouvais : je maintiens qu’il y aura un impact financier puisque si je prends l’exemple de service archéologique qui jusqu’à présent est géré par les villes de Nantes et de Rezé et qui est aujourd’hui transféré à NM, j’ai beaucoup de doutes sur la capacité de NM à serrer les cordons de la bourse de cette structure. On sait comment cela fonctionne à NM, tout est dilué, les dérapages financiers ont les connait. NM jusqu’à présent a très peu démontré ses capacités à mutualiser mais plutôt à dépenses toujours plus et dernier aspect les élus des communes ont de moins en moins la main sur tout ce qui est transféré. Donc on est en train de créer une superstructure qui est géré par quelques élus métropolitains qui représentent une population de plus de 600 000 habitants avec un vrai déficit démocratique. Transférons, transférons mais allons jusqu’au bout supprimons les conseils municipaux, supprimons les maires et dans ce cas on verra à quoi nous servons c’est-à-dire à rien. Réponse du maire porte sur la voirie (à lire dans PV officiel Le travail qui sera fait en CLECT (commission locale d’évaluation des charges transférées) est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de perdant, pas de gagnant dans ce transfert de compétences. ). […] Il y aura peut-être des décisions qui seront prises dans 10 ou 15 ans, ça c’est une autre histoire. Isabelle : pour le vote, c’est tout ou rien probablement ? Alors que je suis globalement favorable au principe de transfert de compétences et que j’ai entière confiance dans le travail de la CLECT, je suis obligée dans le sens de Monsieur Bouvais et cela me bouleverse. Ce tout ou rien fait qu’une commune ne peut pas avoir une opinion sur tel ou tel transfert en disant celle-ci est en accord avec ce que je défends sur mon territoire. Cette façon de tout mettre en bloc n’est pas démocratique. Qu’est-ce que cela aurait coûté de délibérer compétence par compétence ? Deux minutes de plus par commune ? Réponse du maire : c’est une délibération globale, chacun prend ses responsabilités. Pour info, je me suis donc abstenue… Adhésion au groupement de commande de NM pour la fourniture d'électricité : Je salue : • l’opportunité saisie par NM d'élargir la réflexion et le montage d’un marché cadre aux communes de l’agglomération et quelques autres organismes, • la volonté d’engager la transition énergétique en offrant aux communes la possibilité de souscrire à un lot dont l’électricité est d’origine renouvelable (éolien, photovoltaïque ou hydraulique) et donc moins polluante que l’énergie nucléaire dont nous ne savons toujours pas éliminer les déchets. Aménagement foncier – maîtrise d'ouvrage des travaux connexes : Outre le fait qu'il soit demandé à la Ville de confirmer la prise en charge de la maîtrise d'ouvrage des travaux connexes et de leur programme, il nous est également demander de valider le plan des chemins et voiries à supprimer, à créer et à modifier. Page 5 sur 15 Je souhaite intervenir sur ce dernier point : Pouvez-vous confirmer ou infirmer que les chemins pédestres et équestres qui doivent être créés ou remis en service et qui ne sont pas intégrés dans les montants cités, ne seront donc pas subventionnés par le Conseil Général ? Pouvez-vous prendre l'engagement que les travaux nécessaires à la réalisation du schéma directeur des cheminements (schéma voté en conseil municipal) seront effectivement financés par la Ville ? Je me fais la porte-parole du collectif d'associations chapelains qui travaille depuis des années sur le sujet. Ce collectif déplore que le réseau des chemins prévus dans le cadre de cet aménagement foncier soit assez éloigné du schéma directeur tant sur le plan quantitatif que qualitatif et qu'il n'est pas été tenu compte des remarques remises en Avril 2014 suite à la consultation publique. Ce collectif vous a également adressé un courrier Monsieur le Maire auquel vous n'avez pas répondu. Réponse Jean-Noël Lebossé (Adjoint à l'Environnement, à l'Agriculture et à la Transition écologique) : dans tous les cas la prise en compte des travaux réalisés par le Conseil Général ne concerne que les chemins d’exploitation et les chemins d’accès aux parcelles. Ce sera subventionné à hauteur de 40 % mais pas tout à fait suivant ce que l’on prend en compte. Concrètement tout l’aménagement des chemins de randonnée, des chemins piétons, feront l’objet d’une programmation de financement par la Ville. On sera obligé de phaser les travaux. Isabelle : existe-t-il une programmation pluriannuelle ? Réponse Jean-Noël Lebossé : on est en train d’y travailler. En ce qui concerne la troisième remarque, je pense mettre exprimer beaucoup sur ce dossier, sur les remarques des différents groupes de travail. On a eu des gros débats à ce niveau-là. On a fait état de ce qu’il était possible de faire ou non. Vous savez que la procédure d’aménagement foncier a des règles, des limites dans son application puisque nous travaillons sur un échange foncer donc un échange de propriétés foncières ce qui a des limites. On ne peut pas concevoir que la propriété foncière ressorte de la procédure d’aménagement foncier en étant perdante, en ayant un démembrement de son patrimoine puisque l’objectif est bien de regrouper le parcellaire des propriétés foncières. On y a mis un programme d’aménagement d’accès aux parcelles, de regroupement foncier, d’aménagement et de réalisation de chemins de randonnée, tout cela n’était pas obligatoire dans la procédure. On vient de délibérer sur la prise en charge des travaux connexes de la ville puisqu’on considère que c’est lieu public aussi. On aurait pu imaginer obliger la propriété foncière à prendre en charge elle-même les travaux connexes de la procédure d’aménagement foncier, vous voyez que ce n’est pas le cas. Derrière tout cela, on a imaginé à travers ce programme d’aménagement foncier, cela a été dit dans la délibération, tout un projet de maillage bocager qui n’existe pas aujourd’hui et vous avez bien relevé qu’en augmente quand même de 6 % le linéaire de haies par rapport à la situation actuelle. Bien qu’il y ait 2 % d’arrachage de haies programmé, on en reconstitue 8% enfin 6 % de plus que l’existant. Isabelle : nous reviendrons sur le sujet du schéma directeur des cheminements qui est un sujet connexe. Réponse Jean-Noël Lebossé : le schéma directeur est schéma qu’on a validé, qu’on a travaillé ensemble au niveau des associations. Je rappelle qu’on se sert de l’outil d’aménagement foncier pour aller au maximum des possibilités pour réaliser ce schéma directeur des cheminements. On n’a pas abouti sur certains tracés effectivement donc soit il faudra qu’on prenne les moyens de trouver d’autres solutions ou d’utiliser d’autres outils pour aboutir sur ces espaces là mais aujourd’hui on est allé au bout de ce qu’on peut faire. Page 6 sur 15 Prolongation de 3 ans de la participation de la commune au financement d'un emploi tremplin à l'EBC : L'EBC n'est pas en mesure d'assurer cette sortie en pérennisant le financement de ce poste, d'où la nécessité de la Ville se s'engager dans un second dispositif. I. Le PEL : Monsieur Guyonnaud nous a indiqué en commission que l'E.B.C. a refusé de continuer à intervenir dans le cadre du PEL sur le temps APS, qu'il s'interrogeait sur le fait de réintégrer les activités menées dans le cadre du PEL sur un projet différent du précédent, qui ne satisfaisait, ni le club, ni les utilisateurs. Je trouve hasardeux de prendre des engagements sur un futur PEL dont on ne connaît pas les axes (puisque le précédent arrivait à échéance en 2014). II. La coopération territoriale, communément appelée « entente sportive » : Monsieur Guyonnaud indique que l'EBC souhaite s'engager sur un dispositif dit de «Coopération territoriale de club » qui permet à des clubs qui ont des jeunes de bon niveau, de les regrouper. Dans ce cadre, l'EBC pourrait déléguer son entraîneur pour qu'il gère cette équipe. Avec ce dispositif, la fédération met trois clubs en réseau mais n'apporte pas de financement. Il s'agit donc de prendre une décision sans savoir si ce dispositif verra le jour et sans en connaître ses répercussions financières. Monsieur Brezac (en commission du 14/11/2014) précise que si le club n'est effectivement pas en capacité à assumer le financement de l'emploi à l'issue de la période d'aide, l'emploi ne peut pas être maintenu. III. L'OMS : M. Guyonnaud nous a également indiqué que le club souhaite aujourd'hui se faire financer par la Ville, en dehors du seul dispositif existant passant par l'arbitrage de l'OMS et ce au titre de sa fonction sociale. Et Monsieur Guyonnaud de préciser en commission qu'il n'est d'une part pas envisagé de créer un circuit parallèle à celui instauré en partenariat avec l'OMS et d'autre part, la justification de cette subvention tenant au fait d’oeuvrer socialement pourrait s'entendre pour d'autres clubs du territoire qui ne déméritent pas. Conclusion : J'estime qu'il ne faut pas laisser tomber ce club qui fait un travail formidable, qui fait oeuvre sociale mais la question qui demeure est de savoir comment accompagner ce club pour sa sortie du dispositif d'emploi tremplin. Nous avons fait le tour des solutions en commission, aucune n’y répond. Réponse Jean-Pierre Guyonnaud (Adjoint au Sport et au Personnel) : sur le PEL, c’est le club qui a dit si jamais le PEL, par rapport à l’intervention du sport dans les écoles, est différent de celui que nous avons eu jusqu’ici pourquoi pas on y va, ce n’est pas la Ville qui a proposé au club de revenir. Ils ont dit aujourd’hui ce qu’on apporte aux enfants ne nous satisfait pas, ne satisfait pas nos éducateurs mais dans d’autres conditions pourquoi pas. Concernant la coopération territoriale de club, elle va voir le jour puisqu’elle va être portée sur les fonds baptismaux le 02/02/2015 puisqu’il y a une présentation officielle qui se déroulera à Carquefou entre les trois clubs : Erdre Basket Club, l’ALCPM de Nantes et Carquefou. Cela aura Page 7 sur 15 un impact financier sur l’éducateur du club car les trois budgets correspondant à une même équipe seront réunis et l’animateur de l’EBC serait majoritairement l’entraineur de ces équipes. Autre point : Les cinq clubs qui sont entrés dans ce dispositif se sont engagés à assurer des formations qualifiantes pour ces emplois. J'ai sollicité un retour sur ce qui a été réellement fait mais je n'ai reçu à ce jour. Réponse Jean-Pierre Guyonnaud : effectivement quand un club prend un emploi tremplin il y a des obligations de formation et je m’étais engagé en commission Animation à faire le point sur les emplois tremplin actuellement sur La Chapelle et sur la formation dont ils ont bénéficié. J’ai contacté trois clubs : l’athlétisme, le futsal et l’EBC. A ce jour, l’athlétisme n’a pas dénié nous répondre. Le futsal a répondu : l’éducateur a suivi une formation de brevet éducateur sportif futsal délivré par la fédération française de foot et une formation de tuteur pour l’éducateur qui intervient dans le cadre du service civique européen. Pour l’EBC : formation brevet d’état et la même personne a fait une deuxième formation pour l’encadrement des personnes porteuses de handicap. Les autres clubs ne bénéficiaient pas du dispositif Conseil Général. Actuellement il y a deux autres emplois en cours : le roller et l’OMS mais ce ne sont pas des emplois tremplin. Mais l’OMS ne pourra pas être absent de ces questions-là. Mesures de soutien à l'ACC JUDO : Je ne parviens pas à comprendre qu’on soit arrivé à cette situation. Je comprends d’autant moins que, comme le rappeliez dans le magazine municipal d'Avril 2014, en 2012, une enveloppe budgétaire a été votée par le Conseil Municipal pour apporter une aide juridique aux associations. Je pense donc que la Ville a une réelle part de responsabilité dans cette situation. Je suis d’autant plus étonnée que d’autres clubs compliquées et qu’ils ont su gérer ces conflits de financier sur lequel nous devons nous prononcer ce humain aurait pu être évité et j'adresse une pensée YOUCEF. chapelains ont eu à vivre des situations manière humaine. Au au-delà de l'aspect soir, je retiens de cette affaire que le dégât particulière ce soir pour Monsieur Mokrane Vous vous êtes engagés concrètement, dans votre programme à élaborer de nouvelles conventions de partenariat avec les associations pour garantir la pérennité de leurs actions (engagement 43). J’espère que cet engagement permettra d’éviter à l’avenir de telles situations conflictuelles et qui ont un coût pour la Ville et qui risquent d’entrainer un coût pour les adhérents. Pouvez-vous nous garantir aujourd’hui que l'ACC JUDO ne répercutera pas le coût de cette situation sur le montant des adhésions puisque l’aide de la Ville ne suffira pas à régler ce problème financier rencontré par ce club ? Pour ma part, un prêt remboursable au taux légal en vigueur me semble la seule solution démocratiquement acceptable. Je suis d'autant plus étonnée que d'autres clubs chapelains ont eu à faire face à des situations compliquées et qu'ils ont su gérer ces conflits de manière humaine car au-delà de l'aspect financier sur lequel nous devons nous prononcer ce soir, je retiens de cette affaire que le dégât humain aurait pu être évité et j'adresse une pensée particulière ce soir pour Monsieur Mokrane YOUCEF. Toutefois, je souhaite soutenir la vie associative malgré ces déboires et je voterai cette délibération. Page 8 sur 15 Intervention d’Annie Le Gal La Salle : cette délibération est extrêmement délicate à voter ce soir. Nous saluons le fait que cette délibération ait été très fortement retravaillé en tenant compte des remarques de l’opposition au cours des commissions du 05/02/2015. Toutefois plusieurs points restent ce soir non élucidés et nous avons pourtant proposé de poursuivre le travail en participant avec vous à l’élaboration du plan de financement du club pour les années à venir. C’est difficile pour nous de savoir si les mesures prises ce soir permettent réellement de sauver le club. Deux points restent obscurs comme le disait Isabelle. Comment le club va-t-il tenir jusqu’en Juin ? Y a-til eu un prêt bancaire ? d’autres propositions de financement ? Cette question est cruciale car compte tenu des éléments auxquels nous avons pu avoir accès il semble que le besoin en trésorerie du club soit supérieur à ce qui est annoncé dans la délibération. Nous avions demandé suite à la commission la présentation des comptes détaillés ainsi que le prévisionnel que nous n’avons toujours pas. Alors comment peut-on se prononcer ? A partir de la rentrée 2015 et les questions d’Isabelle sont exactes, comment le club va-t-il faire pour rembourser ses emprunts ? sureffectifs en cours ? augmentation des cotisations ? évènements lucratifs à répétition ? sachant que justement un club ou une association n’a pas vocation à faire du bénéfice. Que peut-on accepter dans la limite du raisonnable ? Je souhaiterais que vous puissiez répondre à ces questions ce soir. Nous voulons être surs que le club est en mesure de repartir sur un fonctionnement normal et pérenne et s’il fallait voter une subvention exceptionnelle plus importante, pourquoi pas, mais il faut qu’on ait ces éléments. Et sans ces éléments, on devrait s’abstenir d’autant plus que s’il est vrai que ce sont les dirigeants qui d’abord responsables de cette situation, la municipalité porte aussi une part de responsabilité. L’ancien adjoint aux sports a toujours soutenu l’équipe dirigeante dans le sens du licenciement alors qu’elle aurait dû l’aider à ouvrir la porte du dialogue à la fois avec le salarié concerné mais aussi des adhérents qui s’inquiétaient des conséquences humaines et financières de ce licenciement. De plus, il apparait clairement maintenu que compte tenu des irrégularités sur le contrat de travail mentionnées par Profession Sport 44, le passage par le conseil des Prud’hommes s’avérait très risqué. Le jugement rendu en Décembre confirme ce point. En conclusion, oui nous devons maintenant assumer cette erreur de la municipalité précédente, nous souhaitons le faire mais nous voudrions être surs que la mesure que nous votons ce soir nous permette vraiment d’assumer cette responsabilité et avoir tous les éléments dont vous êtes en possession maintenant et être associés au suivi financier de la décision prise ce soir. A plus long terme, et là je rejoins Isabelle, il faut travailler pour renforcer les compétences de l’équipe municipale et des bénévoles pour ??? l’emploi associatif en se donnant ensemble tous les moyens juridiques nécessaires pour assurer en toute sérénité la fonction d’employeur. Nous devons trouver ensemble les moyens d’anticiper les problèmes financiers en aidant les bénévoles à présenter de façon transparente leurs comptes et la situation de l’emploi dans leur association. Nous proposons de renforcer les dossiers de demande de subvention d’un cahier de bonnes pratiques dans lequel le bénévole trouvera une aide réelle pour présenter ces comptes et les faire valider, établir ces contrats de travail en toute confiance et des contacts d’urgence à saisir dès qu’une situation conflictuelle se présente. Réponses Jean-Pierre Guyonnaud (à mon intervention et à celle d’Annie Le Gal La Salle): il est bien indiqué que dès l’instant où la ville aura accordé les 4 000 € et 9 000 €, il y aura un suivi régulier du club et moi je ne suis pas du tout opposé à ce que nous suivions régulièrement le club et qu’en commission Animation nous puissions régulièrement voir l’avancée des remboursements du club et la vie du club. J’ai rencontré la présidente du club et, par rapport à la question d’Isabelle, il n’y aura pas d’augmentation de cotisations. L’adjoint aux sports explique ensuite qu’il a été destinataire d’un projet de budget qui s’échelonne de Février 2015 à Janvier 2017, puis nous liste les démarches du club pour trouver des financements complémentaires (voir détail dans PV officiel) Réponses Jean-Pierre Guyonnaud Questions diverses A la question de Madame Catherine (élue d’opposition) relative un courrier adressé au maire et resté réponse dans lequel « La Chapelle en action » évoquait l’importance d’être présent auprès Page 9 sur 15 auprès du personnel comme une équipe de 33 hommes et femmes travaillant ensemble pour le bien de la commune malgré les différences d’opinion et de sensibilité et à la participation des élus d’opposition aux vœux au personnel, problème que j’avais déjà soulevé en conseil municipal : Réponse Jean-Pierre Guyonnaud : la cérémonie des vœux permet un temps d’échange entre employeur et employés qui travaillent ensemble au quotidien, il est normal que ce temps existe pour échanger librement. L’opposition comme la presse viennent en deuxième partie de cérémonie et ne sont nullement mis à l’écart. Pour l’année prochaine, on vient de terminer cette année, donc on n’a pas du tout travaillé sur la modalité d’organisation de l’année prochaine, on aura l’occasion d’en reparler d’ici là. Isabelle : parce que vous considérez que l’opposition n’a pas l’employeur du personnel ? Réponse Jean-Pierre Guyonnaud : a priori c’est la collectivité qui est employeur. Isabelle : on est d’accord donc c’est 33. Madame Catherine : arriver à 15 H 00, ne pas avoir de place où se mettre… Réponse Jean-Pierre Guyonnaud : je crois qu’il y a eu un problème logistique car une table vous était réservée et cette table a été squattée par du personnel municipal qui n’aura pas dû y être, mais une table vous était réservée en bonne place près du podium mais elle a été prise d’assaut. On a pu en catastrophe vous trouvez une place, je suis d’accord avec vous que ce n’est pas très confortable en arrivant de se trouver comme cela. Questions diverses posées par Isabelle : Je précise à tout le conseil que parmi les questions que j’ai envoyées certaines étaient là pour rappeler des demandes formulées en commission et pour lesquelles je n’ai pas obtenues de réponse. Je ne souhaite pas forcément m’y attarder si les réponses sont apportées au compte rendu cela me suffira en ce qui concerne des données chiffrées ou des documents. RFVE : Est-il possible d’être destinataire du compte rendu de l’AG de Décembre 2014 et du calendrier des différents temps de rencontres pour 2015 et, de manière plus générale, est-il possible que l’opposition soit destinataire des informations qui proviennent de partenaires de la Ville, notamment par le biais d’adhésion comme c’est le cas pour le Réseau Français des Villes Educatrices, cela me parait être un minimum ? J’attends le document. ADL : En commission DEL du 05/10/2014, j’avais demandé la communication d’une note détaillant le fonctionnement de l'ADL de l'école privée. Est-il possible de l’obtenir à l’occasion de ce conseil municipal ? J’attends le document. CEJ : Nous avons voté au CM du 18/12/2014 le principe de renouvellement du CEJ 2014-2017 et autorisé Monsieur le Maire à le signer avant le 31/12/2014. Qu’en est-il ? J’avais demandé si ce contrat pouvait faire l’objet d’une présentation par la CAF en CM. Qu’en estil ? Réponse Nathalie Leblanc : la CAF a pris du retard. Nous avons reçu trop tardivement les Page 10 sur 15 documents ce qui fait que compte tenu des délais de traitement par les différentes instances nous n’avions pas les documents au moment de la commission. C’est arrivé entretemps donc nous avons prévu de le présenter au prochain conseil municipal avec le nouveau conseiller CAF qui vient d’arriver. Isabelle : et la signature officielle aura lieu quand ? Réponse du maire : elle aura lieu en même temps. Aide à l’accès aux loisirs : En CM du 18/12/2014 Mme TALBOT a expliqué que la municipalité ne travaillait pas pour l’instant sur un outil qui permette de connaitre les raisons de la non-utilisation des bons par les bénéficiaires. Mme TALBOT envisage de procéder à un sondage en allant à la rencontre des personnes. Je dois vous dire que cette méthode me choque, j’aimerais en savoir davantage et savoir quand elle sera mise en oeuvre et comment car ce n’est écrit sur le front des personnes « je n’utilise pas le bon d’accès aux loisirs ». Réponse Mme Talbot : je ne vais pas allée toute seule à la rencontre sinon je vais mettre un petit peu de temps, je vais éviter de le faire toute seule, c’est un travail qui prend du temps c’est pour cela que je ne peux pas répondre à votre question et que c’est en cours de réflexion. Pour nous un questionnaire n’était pas adéquat puisque les gens qui n’utilisent pas les bons ne répondront pas au questionnaire non plus. On décide, on trouve cela plus opportun avec les services, d’aller à la rencontre. Je suis d’accord avec vous ce n’est pas marqué sur leur front qu’ils n’utilisent pas les bons d’accès aux loisirs donc on est en train de rechercher des pistes pour voir comment on peut faire pour discuter avec ces gens et échanger avec eux. La première piste qu’on a avec les services c’est une stagiaire BJEPS qui travaille actuellement sur la perception que peuvent avoir les jeunes des services municipaux tant en termes de connaissance de la diversité des services proposés que du fonctionnement de ces services. Il est envisagé à cette occasion d’inclure un volet de questions relatives à la non-utilisation des bons d’accès aux loisirs. La stagiaire interviendra sur le diagnostic et la phase opérationnelle d’un projet sur Les Perrières visant à créer du lien entre les services loisirs-enfance-jeunesse et les enfants jeunes du quartier. C’est une piste que nous avons pour l’instant mais c’est loin d’être terminé. On y travaille. Isabelle : je suis étonnée car ce ne sont pas les jeunes qui utilisent les bons d’accès. Ce sont les parents qui font le chèque, ce sont les parents qui vont faire les inscriptions et le plus fort pourcentage de non-utilisation est chez les adultes. Je ne vois pas la cohérence de l’action. Réponse Mme Talbot : c’est pour que les jeunes soient au courant de ce qui est proposé. Ils peuvent discuter avec leurs parents pour dire ce qu’il est possible de faire, pour que les parents puissent savoir, et quand ils vont à la rencontre des jeunes, ils vont à la rencontre des familles aussi donc ce n’est pas que les jeunes qu’ils vont rencontrer quand ils vont aller dans ces quartiers, ils vont rencontrer les jeunes et les familles. Isabelle : parce qu’ils iront dans les logements alors ? Réponse Mme Talbot : pas pour l’instant, le mode n’est pas défini, c’est la stagiaire qui du coup a proposé de mettre ce volet-là dans son action. Social : Est-ce que le poste de « renfort dont la mission concerne essentiellement l’animation de personnes retraitées » créé au CM de Novembre 2014 est pourvu ? Réponse Jean-Pierre Guyonnaud : l’évolution des fiches de poste de l’ensemble des agents du Pôle Solidarités est achevée. La procédure de recrutement débutera donc dans les prochains jours sous une dizaine de jours, et l’arrivée effective de la personne recrutée est attendue entre le mois Page 11 sur 15 de Mai et le Septembre selon qu’il s’agit d’une personne déjà en poste quelque part ou non dans une autre collectivité (préavis entre 2 à 3 mois). En commission Solidarités du 14/11/2014, Mme LE BERRE a indiqué que les bailleurs sociaux mettent en place un accompagnement social qu'on ne connaît pas toujours. Le but de cet accompagnement est d'agir au plus vite pour éviter les catastrophes. J’ai demandé si ces mesures pouvaient être portées la connaissance de l'ensemble des élus dont le rôle est notamment d'être des personnes relais. Je souhaitais également connaître les mesures mise en place pour assurer un repérage des difficultés qui peuvent rencontrer les locataires du parc locatif privé. Aucune suite n’a été donnée à ces deux demandes. Pourquoi ? Est-il possible d’obtenir ces informations à l’occasion de ce conseil municipal ? Réponse de Dominique Le Berre (Adjointe à la Solidarité et à l'Action Sociale) : j’en ai parlé au mois de Novembre, les entretiens avec les bailleurs ont été finis en Décembre et il est bien prévu à la commission du 18/03/2014 d’en parler. En ce qui concerne les locataires dans le privé, il nous est difficile de travailler directement avec les propriétaires. Ce qu’on fait par contre c’est que dès qu’on reçoit une lettre de la préfecture pour nous annoncer une assignation, nous écrivons au locataire pour l’inviter à venir au CCAS. Donc on a eu quelques rendez-vous mais c’est très difficile de les faire venir et comme vous le savez au conseil d’administration du CCAS on aide également les locataires qui sont dans le privé. Donc s’ils sont connus au niveau du CCAS on les aide mais en prévention on ne voit pas comment on peut intervenir auprès de propriétaires ou de locataires en difficulté. Isabelle : la question est d’autant plus d’actualité que dans l’ABS (analyse des besoins sociaux) vous avez sélectionné deux axes principaux dont le repérage des personnes invisibles et le parc privé représente un nombre conséquent de chapelains. PPI : La PPI réclamée en conseil municipal de Novembre 2014 à l’occasion du DOB puis en conseil municipal de Décembre à l’occasion du vote du budget et je la re-réclame à l’occasion de ce conseil municipal dans la mesure où Monsieur le Maire s’était engagé à la communiquer en Février 2015. Réponse Jean-Louis Le Guen : il n’y a pas de rétention d’information simplement l’idée est de vous communiquer des informations les plus fiables possibles et cette Programmation Pluriannuelle des Investissements est profondément liée au résultat de l’appel d’offre de Doisneau. L’appel d’offre est clos le 02/03/2015, derrière il y a un temps de travail, il y aura une commission d’appel d’offre en Avril et en fonction de l’ouverture des offres on remaniera dans un sens ou dans l’autre la PPI. Isabelle : je pense que c’est une donnée que vous connaissiez avant de nous répondre que vous alliez nous remettre la PPI en Février, vous ne l’avez pas découvert après tout de même. Réponse du maire : c’était la date de l’appel d’offre qui n’était pas forcément… il devait avoir lieu plus tôt. Isabelle : c’est toujours désagréable quand on dit que tel équipement n’est pas réalisé, que vous nous répondiez « ah oui, on a six ans pour travailler, on a encore le temps ». Nous n’avons déjà plus six ans n’est-ce pas et avec une PPI les choses seraient beaucoup plus claires. Il va falloir attendre jusqu’à la rentrée probablement. Il ne restera quasiment plus de 4 ans… PLUM : Qu’en est-il du panel de citoyens tiré au sort ? Réponse Jean-Louis Le Guen : 113 répondu ont répondu. Voici maintenant ce qui va se passer : le Page 12 sur 15 27/02/2015, on va écrire à l’ensemble des gens qui a répondu parce qu’en fait dans la première interrogation on leur demandait de se positionner entre le samedi matin ou un soir de semaine. Une grosse majorité a demandé un soir en semaine. En fonction de cela, des salles disponibles, une date a été fixée et on va faire un courrier à ces 113 personnes pour savoir si elles seront disponibles ce jour-là. En fonction des retours, on organisera en présence de tous les élus qui le souhaitent des tirages au sort dans les cas où il y aura besoin de le faire. Informations sur la tranche : - 18/29 ans, 160 courriers envoyés, réponses espérées : 8 – réponses obtenues : 8 - 30/44 ans, 200 courriers envoyés, réponses espérées : 10 – réponses obtenues : 24 - 45/59 ans, 240 courriers envoyés, réponses espérées : 12 – réponses obtenues : 45 - 60/74 ans, 160 courriers envoyés, réponses espérées : 8 – réponses obtenues : 32 - + de 75 ans : 40 courriers envoyés, réponses espérées : 2 – réponses obtenues : 4 On pense qu’il risque d’y avoir un peu d’évaporation liée à la disponibilité et on réagira avec vous car différentes propositions peuvent être faites au niveau de chaque tranche d’âge : soit on accepte tous les gens qui sont là, soit on refait un tirage au sort, etc. Il est prévu que cette décision soit prise entre le 15 et le 20/03/2015. Ensuite, un courrier de confirmation sera envoyé sachant que la date du comité de pilotage est le 5 mai 2015. Boutique SNCF : En CM du 18/12/2014, Monsieur le Maire répond à Madame VERDON « ne pas avoir reçu la réponse de la Direction Régionale de la SNCF de manière officielle. ». Qu’en est-il ? Quel est le devenir du local dont la SNCF est propriétaire ? Dans le procès-verbal du conseil du Décembre 2014, des propos sont attribués à Monsieur le Maire alors qu’il ne les a pas tenus (à savoir : « Parallèlement, une démarche a été engagée par la majorité municipale auprès du Secrétaire d’Etat aux transports, Monsieur Vidalies »). Comment cela est-il possible ? Réponse du maire : sur la boutique, forcément entre-temps on a reçu confirmation de la fermeture mais je l’avais dit nous souhaitons continuer le travail avec la SNCF pour maintenir l’activité si possible dans le local actuel. Nous avons cette semaine une réunion technique avec la SNCF pour tout d’abord avoir les éléments financiers. Il y a deux éléments financiers importants : les recettes liées à la vente de billets de train et la charge du local. C’est ce travail que nous faisons cette semaine. Isabelle : sera-t-il possible d’avoir un retour de cette semaine dès la semaine suivante ? Réponse du maire : oui, la rencontre a lieu vendredi, donc vous l’aurez en milieu de semaine prochaine. Sur le procès-verbal, je pense que c’était dans le vœu mais je ne l’ai pas dit oralement, c’est pour cela que ces propos se retrouvent dans le compte rendu. Je pense dans le procès-verbal c’est l’ensemble du vœu qui a été repris alors que je ne l’ai pas forcément dit en faisant l’introduction du vœu. Isabelle : on vérifiera. Magazine municipal et site Internent de la Ville : M. BOUVAIS et moi-même prenons le soin de communiquer par mail les dates de nos permanences afin que l’information soit parfaitement relayée. Or, dans le dernier magazine municipal, il n’en a pas été tenu compte et l’information publiée était de fait erronée. Pourquoi ? Réponse du maire : c’est une erreur. Page 13 sur 15 Cette information doit également apparaître sur le site Internet de la Ville ce n’est pas le cas et de fait l’article 35 du règlement intérieur du conseil municipal n’est pas respecté. Pourquoi ? Réponse du maire : c’est désormais en ligne. Isabelle : j’irai vérifier. Dans la rubrique « expression publique » du site Internet, une page est consacrée aux tribunes politiques des quatre partis cohabitant au sein du Conseil Municipal. Une seule tribune a été mise en ligne depuis le début du mandat. Pourquoi ? Réponse du maire : deux le sont désormais. Isabelle : on va poser beaucoup de questions diverses, ça fait avancer les choses. Les pièces jointes des procès-verbaux ne sont pas mis en ligne sur le site Internet de la Ville (ex. convention de mise à disposition des locaux de la Maison pour Tous - CM du 22/04/2014). Pourquoi ? Réponse du maire : on peut le faire. Dans la rubrique « Conseil municipal », sera-t-il possible de créer une sous-rubrique « Règlement Intérieur du conseil municipal» et le laisser ainsi en ligne de manière pérenne ? Réponse du maire : oui, c’est possible. Isabelle : entre « c’est possible » et « ça va être fait », il y a une nuance ? comment dois-je le comprendre ? Réponse du maire : je souhaite que ce soit fait. Les lettres de mission devaient être mises en ligne. Je ne les ai pas trouvées sur le site. Pouvez-vous m’indiquer leur emplacement ? Réponse du maire : pour que vous puissiez les trouver il faut qu’elles soient en ligne. Ce sera fait rapidement. Dans le trombinoscope du site Internet, lorsqu’on clique sur la mention « conseiller-e municipal-e » cela ouvre une fenêtre de messagerie électronique et l’adresse «[email protected]» apparaît en destinataire. Pourquoi n’est-ce pas l’adresse électronique du/de la conseiller-e concerné-e qui apparaît ? Réponse du maire : techniquement c’est possible. Article 34 du Règlement Intérieur du conseil municipal : Cet article, qui prévoit que les élus de la minorité disposent d’un local accessible à titre exclusif, n’est toujours pas respecté à ce jour. Je demande qu’il le soit sans autre délai. Réponse du maire : je l’ai dit quand nous aurons des solutions, il n’y aura pas de problème. Aujourd’hui l’avancée que nous avons faite c’est sur la possibilité d’avoir des permanences dans un local accessible. Isabelle : c’est une avancée mais avec des dates fausses dans le magazine ça n’aide pas. On m’a fait remarquer qu’il y avait peut-être un logement de fonction à Mazaire qui serait disponible. Page 14 sur 15 Réponse du maire : oui peut-être mais on n’a pas encore décidé de l’attribution de ce local, ça peut faire partie des solutions. Intranet : Par mail en date du 14/12/2014, j’avais demandé si les ordres du jour et les dossiers du conseil d’administration du CCAS pouvaient être accessibles via l’Intranet et j’avais posé la même question en ce qui concerne la commission accessibilité. Ces documents n’y sont toujours pas stockés. Pourquoi ? Réponse du maire : ce sera fait courant Mars, il faut un peu de temps. Page 15 sur 15
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