La controverse de Valladolid, 1550-‐1551. Histoire, leçon 22. I. Les

La controverse de Valladolid, 1550-­‐1551. Histoire, leçon 22. I.
Les personnages principaux. Indique, sous chaque photographie, le nom ou la fonction des personnages. …………………………………………….. ……………………………………………… ………………………….. ……………. II.
Le sujet du débat. 1) De quelle région du monde parle le premier personnage?................................................................................ 2) Dans quel contexte ce débat a-­‐t-­‐il été décidé ? ……………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 3) Quelle est la question du débat ? ……………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4) Au nom de qui parle ce personnage ?............................................................................................................................ III.
Les arguments. 1) Qui est le deuxième personnage à intervenir ?.......................................................................
.............................................................................................. 2) Selon lui, quelle est la motivation des Espagnols ?....................................................................... 3) Que reproche ce personnage aux Espagnols ?.................................................................................................................. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 4) Au nom de qui les Espagnols commettent-­‐ils ces méfaits ?...................................................................................... 5) Comment ce personnage présente-­‐t-­‐il les Amérindiens ? ……………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 6) D’après lui, les Amérindiens sont-­‐ils des hommes comme les autres et ont-­‐ils une âme ?...................... 7) Quelle est la fonction du troisième personnage ? ……………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………………
Comment procède ce personnage pour combattre les arguments déjà exposés ? ……………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 8) Pourquoi les Amérindiens méritent-­‐ils leur sort d’après lui ? ……………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 9) Qu’est-­‐ce qui montre que les Espagnols ont le soutien de Dieu dans leurs actions ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 10) D’après ce personnage, les Amérindiens sont-­‐ils des hommes comme les autres et ont-­‐ils une âme ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… La conclusion de la controverse de Valladolid dans le film. L’Eglise reconnaît que les Amérindiens sont des hommes au même
titre que les Espagnols, et qu’on ne peut donc pas les réduire en
esclavage et les maltraiter, surtout s’ils se convertissent au
christianisme. Pour compenser les pertes de revenus liés à cette
reconnaissance du droit des Amérindiens, l’éminence rappelle que les
Charles Quint Noirs africains sont considérés comme inférieurs et peuvent donc être
Pape Jules III utilisés comme esclaves dans les colonies espagnoles d’Amérique. La controverse de Valladolid en histoire. L’auteur du film a souhaité mettre en avant l’aspect dramatique du débat et ne rend donc pas fidèlement compte de la réalité historique. Le débat a réuni plusieurs juristes, administrateurs du royaume d’Espagne et théologiens, des représentants de l’empereur Charles Quint et leurs opposants, des frères dominicains. Il a eu lieu en deux séances d’un mois chacune en 1550 et 1551. L’envoyé du pape est Salvatore Roncieri ; le principal représentant de l’empereur est le frère Juan Ginès de Sepulveda. Le sujet du débat était de savoir s’il était légitime de convertir les Amérindiens par la contrainte et de les soumettre au travail forcé, avec toutes les violences que cela impliquait. L’empereur souhaitait que les conquêtes se fassent « avec justice et en sécurité de conscience ». A la fin de la controverse, aucune décision n’est prise : l’empereur ne pouvait ni légitimer les violences des colons ni rendre illégitime les conquêtes espagnoles… 15 août 1550
Controverse de Valladolid
Le 15 août 1550 s'ouvre dans la chapelle du collège Saint-Grégoire de Valladolid,
au nord-ouest de l'Espagne, une controverse appelée à faire date. Convoquée
par l'empereur Charles Quint, elle oppose ses représentants à des frères
dominicains sur le point de savoir s'il est légitime de convertir les Indiens
d'Amérique par la contrainte et de les soumettre au travail forcé.
Le débat est présidé par l'envoyé du pape Salvatore Roncieri. Frère Juan Ginès
de Sepulveda, chapelain de l'empereur, défend l'idée que les Indiens sont des
êtres cruels et irrationnels, pas tout à fait des hommes, et appuie ses dires sur
l'enseignement des philosophes païens de l'Antiquité, dont Aristote.
Son contradicteur, le vieux dominicain Bartolomeo de Las Casas (76 ans),
auteur d'une Très brève relation sur la destruction des Indes, rappelle les
souffrances infligées par les colons aux Indiens et souligne l'humanité de ceux-ci
et l'universalité de l'Évangile. C'est cet homme de coeur et de courage qui en
définitive remportera la controverse. On peut légitimement lui attribuer la
première formulation des droits de l'Homme.
Aucune décision officielle n'a finalement tranché cette dispute restée
célèbre. La couronne ne pouvait accepter ni la position de Sepúlveda, trop
appréciée des colons, ni celle de Las Casas, qui invalidait la légitimité de
toute la conquête. Cette controverse n'en est pas moins historiquement
essentielle. Elle montre que, dès l'origine, l'impérialisme moderne européen
a fait l'objet d'une interrogation et d'une critique radicales.