Le 9 février dernier, avait lieu le premier débat d’orientations budgétaires de ce nouveau mandat. L’équipe de la Majorité, unie autour de Monsieur le Maire, a présenté la situation financière de Saint-‐Michel qui s’inscrit dans un contexte national plus que défavorable. L’Etat a en effet décidé de reporter les économies et la réduction du déficit de la France sur les collectivités en réduisant de manière brutale les subventions qu’elle lui versait habituellement. Pour Saint-‐Michel, la perte des dotations de l’Etat s’élève à près de 2 millions d’€. Une fois encore, nous ne sommes pas contre la réduction des déficits mais c’est la méthode, irrespectueuse envers les territoires, que nous regrettons. Ce procédé asphyxie les communes, tue leurs investissements et met à mal l’équilibre de leurs actions. Dans ce contexte que nous dénonçons avec vigueur, l’équipe municipale se doit néanmoins de prendre ses responsabilités et d’assurer l’avenir de la commune. Pour cela, nous avons présenté au Conseil Municipal, les orientations que nous prendrons dès cette année pour préserver les services à la population, continuer notre désendettement, et poursuivre nos investissements. Nous réduirons ainsi nos dépenses de fonctionnement, nous nous séparerons de bâtiments devenus obsolètes et coûteux en énergie et nous repenserons nos actions sans jamais perdre de vue l’intérêt général et les besoins des Saint-‐Michellois. Nous ferons tout pour éviter le recours à la hausse de la fiscalité. Naturellement, l’opposition municipale s’est déjà saisie de ce prétexte pour colporter de fausses informations sur des suppressions de services à la population ou sur une augmentation massive des impôts. Nous les appelons à plus de responsabilité. La situation difficile et indépendante de la bonne gestion locale à laquelle nous devons faire face mérite beaucoup plus d’honnêteté et de sincérité de la part de chacun. Tribune de la Majorité Municipale « Saint-‐Michel Ensemble » Depuis plusieurs mois, Saint Michel sur Orge est en proie à une recrudescence des cambriolages. Pour seule réponse aux questions des habitants de plusieurs secteurs de la ville, le maire se retranche derrière son manque de pouvoirs en matière de police judiciaire. Le commissariat de police de Sainte Geneviève des Bois, quant à lui, « estime que le secteur n'est pas impacté de manière notable par ce type de délits ». Réponse étonnante quand, par exemple, le quart des maisons d’une rue de la ville ont été « visitées » en quelques mois. Si les associations de quartier s'organisent pour faire de la prévention, elles se sentent néanmoins démunies et peu soutenues par la ville. Le maire ne jure que par la vidéosurveillance, mais refuse de fournir aux élus les données objectives permettant de mesurer l'impact des caméras installées sur la commune, alors qu'un rapport lui est communiqué chaque semaine par le commissariat ! Aucun bilan annuel, aucune réunion du comité d'éthique depuis janvier 2013 (!), pourtant obligatoire, pour évaluer si le système mis en place à grands frais est pertinent... Monsieur le Maire continue de se faire l’apôtre du « toujours plus de caméras » dont la plupart du temps personne ne visionne les images ! Nous continuons de penser que l’argent de nos impôts serait plus efficacement dépensé en renforçant la présence humaine sur le terrain, de la police nationale, comme des ASVP, en complément du dispositif, suivi, de la vidéosurveillance ! Autre sujet d’actualité : la nouvelle carte de l’Éducation Prioritaire récemment dévoilée par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui n'a pas intégré le collège Boileau et les écoles Descartes, B. Pascal et Lamartine. Ce projet, soutenu par tous les partenaires, aurait permis de déployer des moyens supplémentaires au bénéfice des collégiens et élèves du Bois des Roches. Toutefois, le directeur Académique s'est engagé à inscrire les trois groupes scolaires dans une nouvelle catégorie (écoles à attention particulière) leur octroyant un supplément de moyens, devant se décliner en dispositifs de soutien et nombre d'emplois… Nous serons vigilants quant à l’affectation réelle de ces moyens et à la concrétisation de ces annonces. Nous soutenons toutefois toujours la demande d’intégration du collège Boileau et de son secteur dans les nouveaux dispositifs de l’Éducation Prioritaire. Là encore, plus de présence humaine, c’est plus d’efficacité ! Marie Elisabeth Barde, Isabelle Catrain, Jean Philippe Chartier, Alice Sebbag, Christian Soubra http://agir-ensemble-a-gauche.fr Saint Michel ma Ville – Mars 2015 Tribune du groupe Citoyens avec le Front de Gauche La municipalité a présenté le 9 février ses orientations pour le budget 2015 de la ville, qui sera voté le 7 avril. Le contexte budgétaire, dénoncé par la droite locale, relève de l’hypocrisie la plus totale. Oui la politique menée par les gouvernements de François Hollande est mauvaise. Elle se traduit par la récession, la hausse du chômage, la casse des services publics, la destruction du code du travail, l’accentuation de la misère… Mais cette politique n’est que la continuité de celle menée auparavant par Nicolas Sarkozy. L’UMP comme le PS ont abdiqué depuis longtemps face aux injonctions du grand patronat et l’austérité imposée par la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International. La situation financière de la ville n’est guère brillante. Si le maire se glorifie d’avoir « pu éviter l’écueil d’un ré-endettement massif », il ne dispose d’aucune marge de manœuvre. Certes, la baisse des dotations de l’Etat (- 500 000 € chaque année sur trois ans) pèse beaucoup. Mais avait-on besoin en 2012 de payer 675 000 € pour racheter l’ancien Drugstore pour que l’Agglo y construise une médiathèque estimée à plus de 7 M€ ? Etait-il nécessaire d’augmenter de 478 655 € la rémunération de la Sorgem pour l’aménagement du secteur Gambetta désormais interrompu ? Pour 2015, la municipalité propose une vraie purge ! - Vente du patrimoine : Maison des associations, Foyer Georges Brassens… - Diminution des effectifs du personnel communal. - Baisse des subventions aux associations. - Abandon des actions en direction des seniors. - Restriction des crédits pour la petite enfance et la Caisse des écoles. - Hausse continue des tarifs. - Et six mois après la réduction des dégrèvements pour le calcul de la taxe d’habitation, le maire ironise en déclarant qu’il ne peut pas s’« interdire d’envisager une majoration de la fiscalité ». Ainsi, après plus de 25% d’augmentation des impôts locaux sous le précédent mandat, la municipalité est bien partie pour aller encore plus haut au cours de celui-ci ! Venez en discuter lors de notre prochain rendez-vous citoyen, samedi 7 mars de 10h30 à 12h, salle Berlioz. Jean-Louis Berland, Françoise Poli, Arnold Stassinet [email protected]
© Copyright 2025