LA GAZETTE BARBIZON-CULTURES Association loi 1901 N°68 Avril 2015 Adresse postale : 17 rue de la Barbizonnière 77 630 – Barbizon Courriel : [email protected] Site : barbizon.cultures.free.fr Nos sorties de printemps : le jeudi 16 avril, à la lisière de la Normandie Le château de Bizy, la vallée de l'Eure, et la Chapelle Royale de Dreux les 10,11 et 12 Juin, notre voyage de 3 jours au Pays-de-Caux La Côte d'Albâtre, ETRETAT LE HAVRE Veules-les-Roses Fécamp Villequier et la Vallée de la Seine Sur les pas de Victor Hugo, Guy de Maupassant et…Claude Monet 1 Du 11 avril au 10 mai 2015 Exposition à la Mairie de Barbizon En hommage à Carl Larsson (1853-1919) Au printemps 2014, l’exposition "Carl Larsson, l’imagier de la Suède" au Petit Palais, présentait pour la première fois en France la grande figure de l’art suédois des années 1900. Travaillant aussi bien la peinture, l’aquarelle et la peinture murale, c’est surtout pour son travail d’illustration que Carl Larsson (18531919) a connu de son vivant une gloire internationale qui s’est maintenue jusqu’à nos jours. L’artiste séjourna à partir de 1877 et pour plusieurs années en France, d’abord à Paris, puis il se rendit à Barbizon, et séjournât à Grez-surLoing à partir de 1882. Il prit tout de suite une place déterminante dans la colonie d’artistes anglo-saxons et scandinaves, qui s’y était implantée non loin de la forêt de Fontainebleau. Il y découvre une autre vision de la nature et explore avec sensibilité la technique de l’aquarelle pour rendre les effets de lumières vaporeux et le travail paisible des paysans dans les potagers. De retour en Suède en 1889, il obtient de réaliser des décors monumentaux importants, dont celui du grand escalier du Nationalmuseum de Stockholm. Larsson sut finalement s’imposer dans un registre inédit : la description de sa vie familiale dans l’univers coloré de sa maison du village de Sundborn, dans la région pittoresque de Dalécarlie. L’album « Notre maison » et les suivants qui connurent une grande diffusion, ont inspiré les jeunes couples sur le point de fonder un foyer. Ils firent de lui le porte-étendard d’une nation fière de son confort domestique et de ses valeurs humanistes. Ces aquarelles continuent d’ailleurs d’influencer la décoration intérieure en Suède. L'association "Artistes du Bout du Monde" a poursuivi cet hommage en réalisant une exposition à Grez-sur-Loing, et la Présidente, Me Claire Leray, nous a proposé de prolonger cette manifestation à Barbizon. Cet hommage se déroulera dans la salle du Conseil municipal. 2 Barbizon-Cultures - N° 68 - Sommaire page 2 : Exposition Carl Larsson à Barbizon page 3 : Sommaire pages 4 à 6 : Une journée à la lisière de la Normandie (Avril) pages 7 à 10 : Notre voyage de 3 jours au Pays de Caux (Juin) pages 11 à 20 : Chroniques des adhérents page 21 et 22 : Inscriptions (page détachable) page 23 et 24 : Les projets en couleur (deuxième semestre 2015) Directeur de la publication : Pierre Soudais Comité éditorial : les membres du Bureau Impression : Imprimerie Artisanale de Fontainebleau Distribution : les membres du Conseil d’Administration 3 Jeudi 16 avril 2015 Une journée à la lisière de la Normandie Un jour d'avril 1883, Claude Monet part pour Vernon… Il recherche une maison… "Et alors là, ô merveille, à deux cents mètres du chevet de l'église Notre-Dame, au bas d'une rue médiévale tourmentée que l'on nomme la rue de la Porte de l'Eau, directement plantée en front de Seine, jaillit une grande maison du XVIIIe siècle, haute, aristocratique, aux proportions idéales; ici de la veille tuile, là quelques colombages et partout des fenêtres, de la lumière. C'est bien simple, lorsque l'on est assis dans le salon de ce pavillon, on a l'impression que les fauteuils flottent sur la Seine". (Michel de Decker, Claude Monet) L'homme qui avait fait construire cette demeure était surnommé: "Le prince des pauvres", sa bonté était proverbiale. Encore aujourd'hui, on appelle cette construction : le "Pavillon Penthièvre", que Monet va peindre à plusieurs reprises. (Voir tableau ci-dessus) N'ayant pu louer le "Pavillon Penthièvre", Claude Monet cherchera une autre maison, de "l'autre côté de l'eau", rive droite de la Seine… à Giverny. Mais, qui était ce "Prince des pauvres" ? (portrait ci-dessous) Nous le connaissons bien, pour l'avoir déjà rencontré, lors de notre visite au château de Sceaux. C'est le duc de Penthièvre, qui avait hérité, entre autres, du domaine de Bizy, le "Versailles normand", que nous allons voir ce matin. Avant la Révolution, le duc de Penthièvre y fait de nombreux séjours. Puis, en 1792, il s'y installe définitivement, loin des tumultes parisiens, avec sa fille la duchesse d'Orléans (Epouse de Philippe Egalité). Mais, en mars 1793, à la veille de la Terreur, il meurt, estimé de son personnel et de la population locale. Le château, confisqué comme bien national en 1797, est alors vendu aux enchères à des marchands de biens qui détruisent le corps de logis pour en revendre les matériaux. En 1817, la duchesse d'Orléans rachetant ses biens vendus sous la Révolution, rentre en possession de Bizy… Elle projette de restaurer une digne sépulture à sa famille, dont les restes reposant à Dreux avaient été jetés dans une fosse. A cet effet, Elle fait bâtir la partie haute de l'actuelle Chapelle royale SaintLouis du château de Dreux, que nous allons voir l'après-midi… Son fils Louis-Philippe agrandira la Chapelle en créant les cryptes… 4 Mais, revenons au château de Bizy. En 1830, Louis-Philippe Ier, va hériter du domaine. Il fait construire deux ailes, restaure les anciens bâtiments, crée un parc « à l'anglaise » et plante de nombreux arbres. Il y séjourne souvent, s'y rendant parfois en chemin de fer à partir de la mise en service d'une ligne, en 1843. … Mais, en 1858, les biens de la maison d'Orléans sont confisqués par Napoléon III, puis vendus aux enchères publiques. Bizy est alors acquis par le baron protestant Fernand de Schickler (1839-1909), descendant d'une famille de financiers prussiens, dont la sœur Malvina (1822-1877), artistepeintre, est l'épouse de Louis-Napoléon Suchet maire de Vernon… Ce château sert régulièrement pour des tournages de films, et en 1994, Yves Angelo tournera quelques scènes d’intérieur du film Le Colonel Chabert, avec Gérard Depardieu et Fanny Ardant. * Après le déjeuner dans une ferme-auberge, nous nous rendrons dans le petit village d'Ezy, au bord de l'Eure. Visite d'une ancienne manufacture de peignes, véritable conservatoire des techniques, qui illustrent la créativité des hommes et des femmes de la vallée d'Eure. La maîtrise du travail de l'écaille, de l'ivoire et de la corne, a permis aux créateurs et aux orfèvres d'obtenir de véritables œuvres d'art. Les ateliers sont conservés avec nostalgie, par les anciens employés de l'entreprise. . 5 Dans l'après-midi, visite de la Chapelle Royale de Dreux Mausolée de la Famille d’Orléans, Spectaculaire témoignage des arts du XIXe siècle. La Chapelle est illuminée de remarquables vitraux dessinés par les plus grands artistes de l’époque : Ingres, Delacroix, Larivière ... et constitue le plus grand ensemble réalisé par la manufacture de Sèvres. Elle abrite en particulier la sépulture du Roi LouisPhilippe et conserve un ensemble de gisants dont celui du duc d'Aumale, ci-dessous, constituant une exceptionnelle collection de sculptures funéraires. LE PARC QUI L’ENTOURE EST CEINTURE D’UNE LIGNE DE MURAILLES ET TOURS RONDES, DERNIERS VESTIGES DE CE QUI FUT JADIS, L’UN DES PLUS PUISSANTS CHATEAUX DE L’ILE-DE-FRANCE SUR LA FRONTIERE NORMANDE. Voir les modalités d'inscription page 21 6 LE VOYAGE DE TROIS JOURS AU PAYS DE CAUX Premier jour, mercredi 10 juin, de Barbizon… au Havre Caudebec-en Caux, notre première étape, ancienne capitale du Pays de Caux, construite en amphithéâtre sur le dernier méandre de la Seine. Nous arriverons par le pont de Brotonne. La ville a été détruite en juin 1940, par un incendie, et reconstruite dans les années 50. Seule survivra l'église, "La plus belle chapelle du royaume" selon Henri IV. Villequier, à 3 km en aval, était un des lieux de villégiature de Victor Hugo. Mais le village garde le souvenir du drame de Léopoldine (4 sept 1844). Nous allons l'évoquer au Musée Victor Hugo, situé sur la rive de la Seine. Déjeuner à Caudebec-en-Caux. Lillebonne ville importante à l'époque romaine. Présence d'un Théâtre-amphithéâtre romain. Gruchet-le-Valasse. Nous allons visiter l'ancienne abbaye cistercienne, qui fut consacrée en 1181, en présence d'Henri II Plantagenêt. Vers 17h, arrivée au Havre. Premiers regards sur la ville, en petit train touristique Dîner à l'hôtel. 7 Deuxième jour, jeudi 11 juin : Circuit de la Côte d'Albâtre 8h30 Départ en autocar 10 h Visite de Veules-les-Roses Avec ses 1194 mètres, la Veules est le plus petit fleuve de France, mais il n'en raconte pas moins une longue histoire…Celle de Veules-les Roses nichée au creux d'une magnifique valleuse. Vous découvrirez les moulins, les cressonnières, les lavoirs et les villas "belle-époque". Nous allons retrouver également Victor Hugo, qui venait régulièrement à Veules, chez son ami Paul Meurice. Nous découvrirons les bas-reliefs qui furent sauvés… Au bord de la mer, dégustation d'huitres élevées à Veules-les Roses. 13 h Déjeuner dans un restaurant en front de mer, à Fécamp. Fécamp, longtemps "capitale" des terre-neuvas français pour la pêche à la morue. La ville a tenu une grande place dans l'œuvre de Guy de Maupassant. Jusqu'en 1863, l'écrivain revint souvent dans la maison de sa grand-mère maternelle. C'est à Fécamp qu'il a situé La Maison Tellier et divers épisodes de ses contes. Le Palais Bénédictine 8 ETRETAT, panorama depuis la falaise amont Monument Nungesser et Coli, et la chapelle des marins 16h Visite guidée d'Etretat Nous partirons à la découverte de l'histoire de ce village romantique mondialement connu pour ses falaises grandioses! Vous découvrirez ses charmes, qui ont inspiré de nombreux artistes Maupassant y passa son enfance, puis il y habita de 1883 à 1889. Maurice Leblanc, Alexandre Dumas, André Gide, Victor Hugo, Gustave Courbet, jacques Offenbach, Claude Monet… contribuèrent aussi à asseoir la réputation d'Etretat. Le centre-ville et les vieilles halles Le Clos Lupin Retour au Havre, dîner, et nuit à l'hôtel 9 Dernier jour, vendredi 12 juin: Le Havre et la mer 9h : Visite commentée du port, à bord du bateau Ville du Havre II Visite des multiples installations portuaires: Le terminal pétrolier et céréalier, les terminaux à conteneurs, l'écluse François 1er (une des plus grandes d'Europe) 10 h 30 : Visite guidée de la Maison de l'Armateur et de l'Hôtel Dubocage (situés près de la sortie du Port) Par son architecture du XVIIIe siècle, et sa composition intérieure organisée autour d'un puits de lumière central, la Maison de l'Armateur est un musée emblématique de l'histoire havraise. L'Hôtel Dubocage de Bléville Ancien hôtel particulier ayant appartenu au célèbre navigateur et naturaliste havrais, à l'arrière, les bureaux et magasins de l'importante maison de négoce Dubocage qui possédait 300 navires au milieu du XVIIIe siècle. 12h30 : Déjeuner et retour vers Barbizon, par le Pont de Tancarville Mais au passage, nous pourrons voir le Pont de Normandie Voir les modalités d'inscription en page 21 10 CHRONIQUES DES ADHERENTS DES PASSAGES POUR RÊVER « Ces passages, nouvelle invention du luxe industriel, sont des galeries recouvertes de verre, lambrissées de marbre, qui traversent des blocs entiers d’immeubles dont les propriétaires se sont regroupés en vue de belles spéculations. De part et d’autre de ces galeries, qui reçoivent le jour d’en haut, s’alignent les boutiques les plus élégantes, en sorte que pareil passage est une ville, un monde en miniature ». C’est ainsi qu’un « Guide illustré de Paris » présentait les passages à la fin des années 1820. Ils étaient, on le voit, dès leur apparition, un but de tourisme. L’idée était de concentrer en un même espace urbain tout ce qui constituait la vie des citadins : voir son tailleur, s’acheter des colifichets, une canne, un chapeau ; flâner chez les libraires, lire le journal ou un livre, prendre un bain, aller au café, dîner , voir des prostituées, aller au théâtre, aller danser ou tout simplement flâner. De cette idée on était redevable au duc d’Orléans qui, dès 1780, avait loti une partie de son domaine du Palais-Royal pour flanquer son palais d’immeubles d’habitation dont le rez-de-chaussée était réservé à des boutiques. Il avait besoin d’argent, il avait pressenti tout ce que l’essor de la bourgeoisie pouvait signifier pour les spéculateurs. Les premières Galeries étaient de bois ; elles brûlèrent ; elles furent reconstruites en dur. Leur succès Les galeries du Palais Royal ouvrit la porte à d’autres réalisations. La mise en vente, à la Révolution des biens du clergé et des biens des émigrés permit à ceux qui en avaient les moyens de faire à bon prix des acquisitions inespérées au cœur de Paris. Les passages sont nés de cette spéculation immobilière et de la constatation qu’il fallait faire accéder Paris à la modernité. A côté des places royales, la ville en effet, était encore bien médiévale, avec ses ruelles étroites et sans trottoir, sales et puantes. En créant, au cœur des immeubles et des hôtels particuliers, des brèches qui permettaient de passer d’une rue à l’autre, de flâner entre les boutiques sans risquer de se crotter, même les jours de pluie, on offrait aux Parisiens un cadre fabuleux où chacun pouvait aller frimer sans risques. Après les années troublées de la Révolution et de l’Empire, le temps était venu de tourner la page. La Restauration bouillonnait d’idées nouvelles, l’heure était aux découvertes scientifiques, aux bouleversements sociaux. Les passages seraient la vitrine de ces innovations. 11 Il a fallu tout d’abord adapter les techniques de construction à ce défi que représentait le percement de voies couvertes et éclairées au sein de pâtés d’immeubles : charpentes métalliques, utilisation du verre, de la fonte qui s’accommodait de formes courbes, éclairage au gaz et même chauffage au sol, les passages étaient un lieu privilégié de l’expérimentation. L’art et la science s’unissaient pour le bien-être et le plaisir des usagers. « J’ai voulu visiter la semaine dernière tous les passages de Paris », écrivait un voyageur, « m’arrêtant avec complaisance dans ces temples somptueux où le dieu du commerce possède des autels sur lesquels la bourse des badauds est offerte en sacrifice ». On ne saurait mieux dire ! On avait réussi à faire du commerce un théâtre, à fabriquer des chemins confortables où les gens du monde pouvaient côtoyer le peuple mal connu, inquiétant et fascinant des mauvais garçons et des filles de mauvaise vie ! On pouvait profiter de la promenade pour découvrir les bienfaits de l’hygiène ; il y avait des bains publics et des cabinets d’aisance dans les passages. Suivons notre voyageur : « on entre d’abord dans une jolie salle qu’entourent des canapés de velours et au fond de la salle se remarque une fontaine de marbre. A droite et à gauche sont les cabinets que tapisse une espèce de mosaïque en faïence. Rien de plus frais, rien de plus élégant que ce lieu ; chaque personne que j’en ai vue sortir a donné trois sous au gardien de l’établissement. Il n’en faut plus douter, nous sommes à l’apogée de la civilisation. » Le Passage des Princes Dans les passages on pouvait venir fumer la pipe, voir les derniers livres sortis chez les libraires qui étaient aussi des éditeurs, consulter la presse. Moyennant quelques centimes, le passant pouvait s’installer confortablement au rez-de-chaussée ou sur la mezzanine lambrissée de bois sombre et parcourir les journaux. Il pouvait même s’encanailler car les tripots y fleurissaient, Philippe-Egalité ayant interdit jeu et prostitution dans les Galeries du Palais-Royal d’où la vie avait dès lors reflué ! Il pouvait aussi découvrir les délices du restaurant, institution qui n’existait à Paris –et encore timidement – que depuis le milieu du XVIIIème siècle. Enfin c’est là, dans les passages, que les Parisiens et les touristes découvrent les joies du « shopping ». Les débuts de l’industrie ouvrent à une clientèle nouvelle les portes du monde de la mode. La production de vêtements, de chaussures et d’accessoires connaissent un essor fantastique. Les boutiques de modistes, de gantiers, de chapeliers, de bottiers se multiplient. Les plus prestigieuses et les plus courues s’installent dans les passages. Le Passage des Panoramas 12 Et il y a l’éclairage ! Imaginons ce que fut l’apparition de l’éclairage au gaz en 1811 dans le Passage des Panoramas ! Alors que Paris n’en était qu’aux chandelles et aux lampes à huile ! De nuit, alors que les rues alentour étaient plongées dans l’obscurité, les passages se transformaient en cavernes d’Ali Baba. Dans le « Nouveau tableau de Paris au XIXème siècle, paru en 1835, A.Luchet écrit : "Le soir, quand des torrents de gaz enflammé ruissellent à travers les vitrages, teignent en pourpre le pâle visage des femmes, donnant au cuivre le bruni de l’or, et changent les cristaux en diamants ; alors ces petits riens, ces jouets, ces riches misères aux mille formes… resplendissent d’un éclat magique ; alors les figures des marchandes s’animent d’une expression semblable à de la joie, à du bonheur". On voit bien ce qu’a de fascinant ce monde en réduction où, dans un espace somme toute restreint, l’essentiel de ce qui constitue la vie quotidienne d’une ville s’est concentré. Où la rue s’est faite salon, accueillante, à l’abri des intempéries, lumineuse, confortable, riche de ce que lui offre ses établissements et ses boutiques, riche aussi de ce que le hasard peut recéler de rencontres et de découvertes au sein d’une foule si mélangée… Pas étonnant qu’un siècle plus tard les surréalistes en aient fait un lieu privilégié de leurs déambulations. Certains ont voulu y voir une image de l’utopie. Trop belle pour durer ? Dès le milieu du XIXème siècle surgirent les Grands magasins (le Bon Marché, le Louvre, la Belle Jardinière) qui reprirent l’idée de concentrer en un même lieu des commerces variés. Ils eurent immédiatement du succès et les passages commencèrent à péricliter. Mais les Grands Magasins sont des lieux fermés. Les activités ludiques en ont été proscrites, la fête est finie. Les passages sont peu à peu tombés dans l’oubli, malgré André Breton et les surréalistes, malgré l’écrivain allemand Walter Benjamin qui, dans les années 1930, s’y perd avec nostalgie. Le tourisme aidant, on essaye de leur redonner vie. Quelques vestiges anciens y sont toujours bien vivants : l’imprimerie Stern, un marchand de poupées, des bouquinistes, des boutiques de philatélie, des restaurants, des cafés etc… Mais ce sont des espaces difficiles à entretenir : trop de propriétaires à réunir autour d’un projet de restauration, trop d’intérêts divers. L’Etat, faute d’argent à y investir , a néanmoins inscrit à L'imprimerie Stern l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques la quinzaine de passages existant encore, ce qui a au moins le mérite de réserver l’avenir et d’éviter que ces lieux magiques nés de la spéculation et d’un capitalisme naissant ne succombent aux assauts de la spéculation et d’une vision radicale de la modernité. Anne-Marie Meunier, Barbizon. 13 INVITATION AU VOYAGE Le vicomte de Chateaubriand a écrit dans la préface de l'itinéraire de Paris à Jérusalem: "l'illusion était complète. Je reconnus au premier coup d'œil tous les lieux, et jusqu'à la petite cour où se trouve la chambre que j'habitais dans le couvent de Saint Sauveur. Jamais voyageur ne fut mis à une si rude épreuve; je ne pouvais m'attendre qu'on transportait Jérusalem et Athènes à Paris, pour me convaincre de mensonge ou de vérité." De quoi parlait-il? Une énigme peut-être? Nous en avions résolu une, le 15 Janvier dans les Passages couverts...Qu'était ce voyage immobile ??? Certainement pas celui de Baudelaire, mais ce dernier a peut-être aussi apprécié cette attraction ?... Voilà, j'ai trouvé...les Panoramas!! Qu'avait fait Chateaubriand? Il était monté au centre d'une tour éclairée par le haut, sur une plateforme, et avait découvert à 360° la représentation de Jérusalem! C'était une distraction dans la première moitié du 19ème siècle et en particulier deux rotondes existaient de chaque côté du passage du même nom depuis 1800. Le brevet d'invention avait été déposé en 1785 par un jeune peintre d'Edimbourg, Robert Barker, en Angleterre : celui-ci aurait été impressionné par la lecture d'une lettre éclairée seulement par le soupirail vertical de son cachot (emprisonné pour dettes..). Pour mieux comprendre, voici un écrit de cette époque:" C'est un tableau tracé sur une toile qui tapisse la paroi intérieure d'une tour ronde, et dont les deux extrémités viennent se réunir bout à bout. La lumière vient d'en haut par une croisée circulaire pratiquée sur le toit, glisse sur un abatjour en forme de parasol et se distribue uniformément sur le tableau ". Dès 1792 la première rotonde est opérationnelle au Leicester Square à Londres. En 1787 Barker obtient la patente pour le Panorama de la rue Montmartre et la transmet d'abord à Fulton qui la cède à James Thayler, ingénieur américain. Ce fut lui qui trouva le maître des Panoramas, Pierre Prévost, jusque-là peintre paysagiste historique à la manière de Poussin. Pierre Prévost et ses aides (Jean Mouchet, Denis Fontaine, Constant Bourgeois) fabriquaient d'immenses toiles de 97,50 m sur 19,50 m destinées à habiller des tours de 17m de diamètre et 17m de haut. Pour ce faire Prévost parcourut tous les continents, d'Italie en Allemagne, d'Angleterre en Hollande, d'Europe en Asie. 14 La réalisation de ces toiles était si précise que David disait à ses élèves: "On peut venir au panorama faire des études d'après nature". Ce travail titanesque fut fait en 20 ans (18 toiles dont Paris, Toulon, Rome, Naples, Amsterdam, Tilsitt, Wagram, Calais , Anvers , Londres , Florence , Jérusalem et Athènes...) Ces panoramas servirent également à habiller une nouvelle rotonde, en 1807, sur le Boulevard des Capucines. Les deux coupoles du passage des panoramas seront détruites en 1840 alors que Prévost exténué était décédé depuis 1823. Prévost inspira le colonel Langlois qui se spécialisa dans la représentation de batailles et qui exposera à partir de 1830 dans des rotondes rue du Marais Saint Martin puis aux Champs Elysées. Celle des Champs Elysées est devenue Théâtre du Rond-Point et la dernière édifiée en 1883 par Charles Garnier, théâtre Marigny. Au début du 20ème siècle ces attractions disparaîtront au profit du cinéma. Aucunes des toiles de ces coupoles n'ont été épargnées par le temps ; certaines atteignaient 120 m de long et 15 m de haut. Et cependant à l'ère d'internet, bien aidé par l'imagerie numérique, le projet "panorama XXL" est né à Rouen : une rotonde de 35m de haut et 34 de diamètre avec trois plateformes d'observation, ce qui permet un voyage dans le temps......à Rome en l'an 312 et ensuite ... à Rouen au temps de Jeanne d'Arc. Christine Dany, Paris. Bibliographie: Essai sur l'histoire des panoramas et des dioramas par Germain Bapst Le nouveau Paris: Histoire de ses 20 arrondissements en 1860 par Emile de Labédollière illustré par Gustave Doré 15 Notre sortie du 15 janvier 2015 En ce jeudi 15 Janvier 2015, j'ai découvert, grâce à Barbizon-Cultures, les plus beaux Passages couverts de Paris au cours d'une visite spectacle. Les Passages couverts ont été créés au début du 19ème siècle pour permettre au « Beau Monde » de se promener pour y faire ses achats et surtout de se montrer. Les verrières qui recouvrent les rues diffusent une douce lumière. Les intempéries ne sont plus à craindre. Les robes longues des dames ne peuvent plus se salir, car, à cette époque les rues étaient encore très sales. Les Passages couverts ont pratiquement disparu au milieu du siècle avec le début des travaux d'Haussmann et la naissance des grands magasins. Il en reste maintenant une trentaine. Nous avons commencé notre visite par le Passage des Princes. Dès l'entrée, nous sommes transportés à la fin du 19ème siècle et nous nous trouvons devant un groupe de manants déplorant l'assassinat d'un aristocrate de renom ayant fait fortune au Brésil dans le commerce du caoutchouc. Mais ce crime n'a jamais été élucidé car le corps avait disparu. Certains se disaient témoins du crime, avoir vu le combat, le corps étendu sans vie près d'une mare de sang. Alors notre guide, en bon comédien, nous a assuré qu'une réponse, la plus vraisemblable, nous serait donnée à la fin de la visite, que des indices semés tout au long du parcours nous aideront à la trouver…. Le Passage des Princes est le dernier passage construit boulevard des Italiens. De nombreux articles de luxe attirent notre attention… et des jouets pour enfants. Nous continuons par le Passage des Panoramas. C'est le plus ancien. Le propriétaire du passage fit construire deux grandes tours, aujourd'hui disparues, dans lesquelles étaient montrés des panoramas de paysages, d'où son nom. Il doit aussi sa renommée au fait que c'est la première rue de Paris éclairée au gaz et qui fit de Paris la " Ville Lumière". Dans ce passage se trouve l'entrée du Théâtre des Variétés. Au cours de notre promenade, une fille de joie, parée de vives couleurs, nous accoste gaiement tandis qu'un pickpocket au grand cœur nous vante ses prouesses. Paradis des philatélistes, ce passage est classé aux Monuments Historiques. 16 Puis nous poursuivons notre promenade par le Passage Jouffroy. Ce passage est construit sur une voie du Moyen-Age qui existe toujours en sous-sol. On peut d'ailleurs y accéder par un escalier, mais elle a été fermée au public car elle avait mauvaise réputation, en particulier le "Bal Montmartre". On y trouve une sortie du Musée Grévin. A cette époque il y avait très peu de photos. Alors le désir était né de faire connaître les célébrités en taille réelle. En se baladant, j'ai pu admirer des magasins spécialisés : poupées anciennes, cannes en tous genres. Ces cannes avaient de nombreuses fonctions : en plus d'aider à la marche, la pointe pouvait servir d'épée, en enlevant le fourreau. Le manche renfermait souvent du tabac à priser. La sortie du musée Grévin Au fond du passage on peut découvrir l'Hôtel Chopin, ainsi nommé car Chopin empruntait régulièrement ce passage. Nous terminons notre visite par le Passage Verdeau, rue du faubourg Montmartre. Nous nous attardons devant certaines vitrines, celles montrant des antiquités : appareils photos de collections, livres rares, cartes postales anciennes. Enfin, notre guide reprenant son rôle de comédien, nous annonce d'un ton prophétique qu'il va nous donner la solution de l ' Enigme, celle qui a été retenue. Probablement inquiété dans son pays, cet important personnage a désiré passer pour mort et partir vivre ailleurs. Il connaît bien le Brésil et l'usage du curare utilisé par les indiens. A forte dose il tue. A très faibles doses c'est un anesthésique à durée limitée qui donne l'apparence de la mort. Il a donc demandé à un complice d'enduire la pointe d'une épée de curare, de le blesser en crevant une poche de sang, placée sous son gilet, et de s'enfuir. Il a donc fait croire qu'il était mort. Pendant son transfert à la Morgue, il s'est enfuit. Il a sans doute regagné la Brésil. Ravis de notre visite des Passages couverts, nous avons regagné notre car qui nous a conduits à notre restaurant « Le Petit Journal » au pied la Tour Montparnasse. Après un dîner très convivial et digne de notre gourmandise, nous nous sommes rendus au Théâtre Montparnasse, où l'on jouait « la Colère du Tigre » avec Pierre Brasseur et Michel Aumont. Ayant vu récemment, à la télé, une émission en hommage à Clemenceau, je m'attendais à voir un Georges Clemenceau en « Père de la Victoire » et en Claude Monet, le peintre. En fait, cette pièce nous montre les côtés humains des personnages. C'est surtout une ode à l'Amitié. Car n'est-elle pas « Une conversation qui ne s'arrête jamais et qui reprend comme on l'avait laissée, un jour, un mois, un après-midi » (France Culture). 17 C'est tout à fait le cas entre Clemenceau et Monet qui se disputent sans cesse, se fâchent et se retrouvent toujours. L'objet de leur querelle c'est la livraison d'une toile - les Nymphéas – constamment remise en question. En effet, dès le début, Monet voit sa vue baisser et ne veut plus continuer à peindre. Mais Clemenceau a promis la livraison des Nymphéas à l'Orangerie. Clemenceau l'incite à maintes reprises à reprendre les pinceaux. L’œuvre, presque achevée, Monet décide d'abandonner. Alors s'en suit une séparation tragique. Mais pour ne pas décevoir son ami, il se persuade que sa vue n'est pas mauvaise et il termine son œuvre. J'ai eu la chance de pouvoir admirer, grâce à BarbizonCultures, au Musée Marmottan, cette célèbre toile. Notre guide lors de cette visite, nous a expliqué que, si Monet avait désiré peindre les Nymphéas, c'était pour s'évader du monde réel. C'est la guerre de 1914, et il veut retrouver, dans son domaine de Giverny, le calme et la nature. C'est pourquoi il peint ce qu'il voit dans son jardin, en particulier les nénuphars sur le plan d'eau de son bassin. Notre guide nous fait voir ce que le peintre voulait exprimer. Monet ne souhaite pas décrire ce qu'il voyait mais il désirait nous faire ressentir la vie silencieuse de l'étang : la beauté des reflets fugitifs de la lumière selon les saisons et les heures du jour, le frémissement de la brise à la surface de l'eau. Cette pièce de théâtre m'a aussi bien amusée. J'ai beaucoup aimé les rapports taquins de Clemenceau avec la servante. Il fumait beaucoup et cela le faisait tousser. Alors il lui réclama un verre d'eau pour calmer sa toux. Pendant qu'il buvait elle lui demanda : que peint votre ami ? Et Clemenceau de répondre : de l'eau. Alors elle répète, perplexe, en faisant la moue : de l'eau, de l'eau, toujours de l'eau…. Très maternelle, elle le mettait en garde contre un amour impossible avec sa charmante éditrice. Cette sortie m'a apporté beaucoup de bonheur. Merci à Barbizon-Cultures. Jacqueline Poré, Arbonne-la-Forêt. LA COLERE DU TIGRE En s’appuyant sur la correspondance échangée entre Claude Monet et Georges Clemenceau, Philippe Madral a réussi à organiser un huis-clos plein de verdeur et de tendresse qui s’articule autour d’un épisode de leur longue amitié : la livraison des Nymphéas à l’Etat. 18 Il est servi dans cette entreprise par deux grands acteurs, Claude Brasseur (Georges Clemenceau) et Michel Aumont (Claude Monet), accompagnés de deux actrices excellentes ; Sylvie Broustal dans le rôle de l’éditrice et dernier amour de Clemenceau, Marguerite Baldensperger, et Marie-Christine Danède dans celui de Clotilde, la gouvernante. Un jour de 1923, dans un petit village de sa Vendée natale où il aime à se retirer, Clemenceau reçoit la visite de son ami Claude Monet. Ils ont tous deux 83 ans. Il y a soixante ans qu’ils se sont rencontrés à Paris, à la Brasserie des Martyrs où se retrouvaient rapins et carabins. Clemenceau terminait ses études de médecine et Monet faisait son apprentissage de peintre. Ces deux génies se sont reconnus et ne se sont plus jamais perdus de vue. Entre l’homme politique radical et anticolonialiste et le peintre anticonformiste et ouvert à toutes les audaces, une fraternité s’était nouée qui devait ne jamais se relâcher. Clemenceau dont le père était peintre, aimait la peinture et était fasciné par la recherche menée sur la lumière, les couleurs et leurs rapports avec la forme, menée par Monet. Monet trouvait en Clemenceau le tempérament fort dont la présence le rassurait quand le doute venait. Ils avaient en commun la passion des jardins et le goût de l’art japonais. Monet collectionnait les estampes japonaises et Clemenceau s’était constitué une collection de quelque trois mille objets japonais (dont une série de boîtes à encens) qu’il vendit aux enchères en 1894 pour se sortir de l’embarras où le scandale de Panama l’avait plongé. Ils s’étaient tous deux acharnés à faire rentrer l’Olympia de Manet dans les collections publiques. Ils avaient tous deux combattu pour arracher Dreyfus à l’injustice qui lui était faite (c’est Clemenceau qui publia « J’accuse » dans l’Aurore) En 1893, en pleine déroute politique, Clemenceau se consacre à l’écriture et à son journal « la Justice ». Il y publie, le 3 octobre, un article sur les Cathédrales de Rouen que Monet vient d’exposer et que Clemenceau aurait voulu faire acheter par l’Etat. A Giverny, Monet s’était lancé dans l’aventure des Nymphéas, peignant comme un fou, sautant d’une toile à l’autre, détruisant beaucoup, en quête des effets de lumière où la ligne s’efface. 19 Le 11 novembre 1918, Georges Clemenceau reçoit de Monet ce billet : « Je suis à la veille de terminer deux panneaux décoratifs (les Nymphéas) que je veux signer le jour de la Victoire et viens vous demander de les offrir à l’Etat, par votre intermédiaire. C’est peu de choses mais c’est la seule manière que j’ai de prendre part à la victoire. Je vous admire et vous embrasse de tout mon cœur ». Pour Clemenceau, c’est une nouvelle aventure qui commence : convaincre l’Etat de mettre un bâtiment des Beaux- Arts à disposition de ce projet, négocier avec le ministre, trouver un architecte, supporter les caprices de Monet, ses états d’âme, ses reculades…. Et c’est à ce moment que nous nous retrouvons en Vendée. Clemenceau peine sur un Démosthène aux côtés de son éditrice et dernier amour, Marguerite Baldensperger. Monet, lui, est en train de perdre la vue, victime d’une sévère cataracte, et se déclare incapable de finir ce qu’il a promis à l’Etat. Il est venu dire à Clemenceau qu’il abandonnait la partie. Fureur du « Tigre » qui n’est pas disposé à accepter ce renoncement. Entre bourrades et accès de tendresse, la rupture ne sera pas consommée. Les « Nymphéas » seront installés à l’Orangerie, où l’Etat d’ailleurs les oublia dès l’année suivante. Et Clemenceau, accablé, pleurera son vieil ami mort le 8 décembre 1926, celui qu’il appelait son « vieux crustacé », son « bon vieux bipède » pour couvrir d’un voile d’humour la profondeur de leur amitié. Anne-Marie Meunier, Barbizon. La musique classique à l’honneur ! Souvenez-vous, voici juste un an (mars 2014), l’Orchestre national de France à l’occasion de ses 80 ans, nous proposait, sous la direction de Daniele GATTI un superbe concert au Théâtre des Champs-Elysées. Au cours de cette soirée, nous avions eu l’extraordinaire surprise de découvrir un tout jeune violoncelliste soliste, Edgard MOREAU, qui venait d’être nommé « révélation de l’année ». Or, ce jeune prodige de 21 ans poursuit sa remarquable ascension, il vient de remporter les « victoires de la musique classique 2015 » avec la soprano Sabine Devieilhe. Je pense que Barbizon-cultures se devait de souligner cette performance qui ne peut que l’encourager pour ses choix musicaux. François Voruz, Barbizon. 20 INSCRIPTIONS Chèque distinct pour les inscriptions aux sorties et les adhésions, à l’ordre de : Barbizon-Cultures, à adresser au Trésorier : François Voruz – 6, rue Diaz – 77 630 – Barbizon Tél. 01 60 66 41 53 – 06 67 08 51 18 - [email protected] Nos autres contacts : Pierre Soudais - Président : 01 60 66 24 33–06 80 01 86 80 – [email protected] Christiane Roy - Secrétaire : 01 60 66 21 48–06 81 64 22 [email protected] e.mail : [email protected] site : barbizon.cultures.free.fr En cas d’annulation par un adhérent d’une sortie après inscription, nous serons tenus de vous répercuter les conditions convenues avec les Offices de Tourisme et de Transport. ……………………………………………………………………………………………. Le mercredi 10, jeudi 11, vendredi 12 juin 2015 : Le Pays de Caux Bulletin d’inscription + chèque : au plus tard le 5 mai 2015 Nom et Prénom …………………………………………………………………… Adhérent en chambre double : 440 €/pers x (nombre d’inscrits) ….= ………………..€ Adhérent en Single : 490 € …………€ Somme totale versée ……………………. Euros Date : le ………… Possibilité de régler en 2 fois : acompte de 250 € au plus tard le 5 mai, le solde pour le 5 juin. ………………………………………………………………………………………………….. Jeudi 16 avril 2015 : A la lisière de la Normandie Bulletin d’inscription + chèque : avant le samedi 4 avril 2015 Nom et Prénom …………………………………………………………………… Adhérent : 90 € x (nombre d’inscrits) ….= ………………..€ Non adhérent : + 10 € par personne Somme totale versée ……………………. Euros Date : le ………… ………………………………………………………………………………………………………… Barbizon-Cultures : Bulletin d’Adhésion / cotisation 2 015 + chèque Uniquement pour les nouveaux adhérents…(ou les retardataires) Mr/Mme, Melle …………………………………………………………………………………………………………………………… Adresse ………………………………………………………………………………………………………………………………………… T° Fixe …………………………………Portable…………………………… e .mail………………………………………………… Adhérent individuel : 25 € Couple Adhérent : 42 € 21 22 NOS PROJETS POUR LE SECOND SEMESTRE. En septembre : ORLEANS. Les bords de Loire et le quartier historique Laisser-vous conter…cette cité classée "Ville d'Art et d'Histoire". Le centre-ville datant du Moyen-Age Entièrement réhabilité Cette journée saura vous rappeler l'importance d'Orléans dans l'Histoire de France 23 En octobre : Panoramas sur MEUDON. Nous aurons la possibilité de visiter ces grands bâtiments qui dominent Meudon. Ils abritent la Fondation des apprentis d'Auteuil. Nous découvrirons le Domaine Royal de Meudon, l'ancien château coiffé de la grande coupole de l'Observatoire, l'Orangerie récemment restaurée et la magnifique terrasse aménagée par Le Nôtre dominant Paris et sa région… Le Musée d'Art et d'Histoire nous accueillera dans une demeure de charme où résidèrent le chirurgien Ambroise Paré, puis la comédienne Armande Béjart. Nous y découvrirons une riche collection de peintures du XIXe siècle, dont certaines œuvres de nos peintres de Barbizon. 24
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