Dernières Nouvelles d`Alsace du 06 mai 2015 : « Groupe

e qui est posée ».
DÉCIDEURS
ERGIE
15
rianne Laigneau,
ctricité de
asbourg AUTOROUTE
(de 28 à 48 heures hebdomadaires), un gel des salaires pendant
deux ans et une modification du
système d’attribution des primes,
est selon lui le seul moyen d’aligner les coûts de production du
site alsacien sur ceux des autres
usines françaises du groupe et
donc de lui assurer un avenir.
L’établissement, qui produit essentiellement du saumon fumé
FERROVIAIRE
mique du site pour le rendre
moins sensible » à la concurrence (voir les DNA du 6 mars).
Concrètement, Delpierre a décidé
de transférer à Wisches une partie de la production de saumon
frais mariné assurée jusqu’à présent par l’usine de Fécamp – « où
le taux horaire est de 20 euros
contre 24 » en Alsace, précise M.
Romary. Ce projet nécessitera la
pour 1,8 million d’euros d’équipements de production pour qu’il
soit opérationnel au printemps
prochain.
Dans un deuxième temps, annonce M. Romary, le groupe prévoit « d’étendre, d’ici un an et
demi à deux ans, la capacité de
fumage de l’usine pour fabriquer
du saumon fumé sous la marque
Labeyrie pour les marchés » si-
ECONOMIE
sions.
L’accord qui doit être signé
aujourd’hui est donc « notre dernière chance de sauver le site et
les emplois », estime Louise
Laxenaire, déléguée syndicale
Force Ouvrière (majoritaire chez
Delpierre), qui apposera ce matin
sa signature au bas du document.
Les négociations, précise-t-elle,
ont permis d’améliorer les propo-
WISCHES Social
« On ne peut pas laisser partir les
emplois comme ça », se désole la
déléguée FO, qui a du coup recueilli les signatures « d’environ
90 salariés » favorables au projet. « Comme ça, explique-t-elle,
si la CGT et la CFDT ne signent
Q MERCREDI6MAI2015
pas, j’aurai au moins cet
argument à présenter à la direction ».
ODILE WEISS
R
L’avenir
deascendante
Delpierre
Trajectoire
toujours
Richert demande
de reconsidérer
la décision
COURTAGE Groupe Roederer
suspendu à trois signatures
DANS UNE DÉCLARATION du
Le groupe
de courtage d’as- te, qui représente en réalité le
30 avril, le président
du conseil
chiffre d’affaires du groupe, a
strasbourgeois
régional d’Alsace surances
Philippe RiRoederer
est
chert affirme apprendre « avec en pleine crois- atteint 23 millions d’euros.
« Nous avons connu une prosance et fait
consternation », l’abandon
du évoluer sa
gression de 60 % de 2011 à
en conséquence.
projet d’autoroutestratégie
ferroviaire
2014, c’est un véritable choc !
entre le Pas-de-Calais et les
Un des bons côtés d’une forte
ianne Laigneau.
PHOTO DR
Landes
(DNA du 2 mai) : « Alors
croissance, c’est que nous somRENFORCEMENT
de
sa
structure
que la question du fret ferroviaimes, en tant qu’employeur, dadirigeante,
notamment
avec
le
onseil d’administration
re est aujourd’hui un enjeu
de Denis Mangold, vantage dans le radar des candictricité de Strasbourg
a notrerecrutement
crucial pour
économie sur
dats », fait observer le président
un professionnel
reconnu
dans
mé le 17 avril l’ensemble
dernier Ma-du territoire
franle unilatérale
métier, nouveau directeur
ne Laigneau à çais,
la présidence
sitions initiales de la direction.
cette décision
a date avaitGeoffroy
été fixéeRoederer.
dès le
des
risques
d’entreprises,
large
a société. Elle succède
à
Certes, se résout-elle, « il faudra
du gouvernement, qui tombe
début des «
négociations,
Le marchéilreste en phase
tour
d’embauches,
investisse-Louis Mathiascomme
qui assurait
travailler un peu plus, mais il n’y
un couperet, est difficiy a de celadedeux
mois et
concentration
forte »
ment dans
e fonction depuis
2010.
aura pas de perte de salaire ».
lement
compréhensible.
La le système d’infordemi ; c’est ce matin que
mation,
mise en les
œuvre
d’un Etdes
Laigneau est directrice
destransport
il est
question du
des marreprésentants
150 vrai
sala-que le groupe a
à ho- Delpierre
embauché
à un rythme plutôt
ources humaines
d’EDF (qui
Non au « chantage »
chandises
est au nouveau
cœur des plan d’entreprise
riés de l’usine
de Wisrizon 2020…
soutenu.
personnes
loie 160 000 salariés
dans
de la direction
problématiques
environnemenches (qui en emploie
jusqu’àVingt-cinq
300
Le
groupe
familial
de
courtage
ont
été
recrutées
l’an
dernier,
onde) et membre
depuis
tales et seules des approches
de septembre à décembre) sont
Si elles se réjouissent des projets
d’assurances
dirige àGeoftenant portant
compte d’un certain
0 du comité exécutif
du comme
innovantes,
celle propo-queinvités
signer l’accord
d’investissement, la CGT et la
pe énergétiquesée
français.
nombre
départs en retraite.
par la sociétéfroy
Lohr,Roederer
permet- a franchi
sur laun« seuil
réadaptation
du de
statut
CFDT, elles, refusent tout net « le
dans
sa
courbe
de
croissance.
Mais
il
a
aussi
intégré
à
sa
cultusiégeait au conseil
d’admitront de sortir de la logique
social du site ».
chantage » de la direction « qui
En sans
2014,cesse
le groupe
a passé
le :re« propre,
alliage de rigueur et
ation d’Électricité
de Strasactuelle
qui conduit
L’enjeu
est clair
La direction
va nous faire perdre tous nos
cap deset200
d’euros
d’humanisme,
g depuis août à2014.
plus d’encombrement
à millions
générale
de de
Delpierre
attend l’en- plusieurs acquiacquis sociaux », soutient Estelle
encaissées.
Il apparaît
sitions
de ces
anne Laigneauplus
« pourra
de pollutionprimes
». L’élu alsagagement
plein de
tous les
sala-dernières années. Geoffroy Roederer : « Nous sommes, en tant qu’employeur, davantage dans le radar Bdes
a e c h e r, d é l é g u é e C GT.
aujourd’hui,
avec 163
Roederer n’exclut candidats ». PHOTO DNA – MARC ROLLMANN
tre sa connaissance
du
cien rappelle
au passage
« l’épiriés collabora» qui « doit seGeoffroy
voir au travers
D’ailleurs, rappelle Joëlle Didier,
teurs
sur
cinq
implantations,
d’ailleurs
pas
d’autres
opéraaine de l’énergie
et
son
sode malheureux » de l’écotaxe
de la signature des trois délédéléguée CFDT, « nous avions dit
mon-que nous ne signecomme
le premier
courtier
ges- tions
de croissance
externe : enjeu majeur pour le groupe. rections des entreprises dans ce res, les ULM ou même
rience acquise«durant
son à une
conduisant
gabegie
sans guées
syndicales
», explique
Emdès leles
départ
démarque
dans «leLedirecteur
marché de
reste en phase de Notre ambition est d’améliorer contexte, cherchent à rogner le tgolfières qui nous
ours professionnel
nom au
». Ilservisoulignetionnaire
aussi les indépendant
manuel
Romary,
rions
pas ».
e courtier généralisde
nos
confrères
».
Enfin,
ya
budget
d’assurances
»,
explile
service
rendu
au
client,
sept
l’Est
et
le
15
concentration
forte
»,
fait-il
reElectricité de Strasbourg
conséquences économiques et
l’usine. Si l’une d’elles devait
Les deuxilorganisations
ont appel’internajours sur sept et H24 », expli- que M. Mangold. D’où une stra- le développementléàhier
la poursuite de
son dévete français. Comptant
5000précise-t-il,
en- marquer.
sociales
pour le fournisseur
manquer,
il y aurait
les salariés à cesser le
tional.
Avec
des
partenaires
tégie
extensive.
Le
groupe
Roeque
le
dirigeant.
En
ce
moment,
en
interne,
le
ement », indique
le
conseil
treprises
clientes,
parmi
lesalsacien : « Le contrat avec la
alors « un vrai risque que le site
travail pour protester contre la
d’expertise,
ministration deSNCF
la filiale
q ue ll e s « 2 0 %
d e s dans
c e n tles chantier
sur l’axe Atlantique,
ferme
trois ansd’un
» etnouveau système Pour le nouveau patron des as- derer s’intéresse activement à d’autres domainesremise
en cause de leurs primes,
« German de la subrogation
d’information
cienne d’EDF dans
un compremières
entreprises
portant
sur 278 wagons
de type
qu’unalsacien« PSE soit engagé
dès l’an-est en route. Il en surances de biens et responsa- l’immobilier, occupé ou non, Roederer fait vivrelaunsuspension
Desk
»
pour
toutes
les
affaires
aux
chantiers
et
aux
loyers
imbilités,
Denis
Mangold,
l’objecva
de
plusieurs
millions
d’euros
iqué. La nouvelle
présidennes
»,
Roederer
engrange
deux
Modalohr, représente quatre
née prochaine ».
et la fin du temps de pause payé.
ayant
à l’Allemagne.
Au-deIl nourrit
aussi
despar
es-la CGT
est d’approfondir
l’offre
: payés.
et trentaine
10 em- detifsalariés
ormée à l’ENA, années
Normale
son activité dans l’assu- d’investissementsUne
deSup
travailtiers
pourde
cette
« Ça revient
à travailler plus pour
ont répondu hier
matin
à l’appel
à la grève
lancé
et trait
la CFDT.
plois
alloués au « Le marché n’est pas en forte poirs sur la couverture de l’avia- là, le Strasbourgeois
EP de Paris, a société
occupé et
différance de personnes,
métierles
hisAligner
coûts
de à temps plein
ses sous-traitants
».
g a g ns’appuie
er moins », résume
PHOTO DNA
Uniba,et ce « alors que ce
projet.
« La modernisation de progression, l’investissement tion privée : « Nous avons une sur le réseau de courtiers
es fonctions auLeConseil
torique,
et un tiersproduction
dans la cou-du site
alsacien
président Richert
demande
Mme Baecher,
présent
dansau
cent sont
vingtlespays.
vraie
spécificité,
savoir-faire
étant
plat,
n’y aconstruction
guère de ma-d’une
l’assurance
et de
at avant de rejoindre
de v e r au
t ugouverr e d e s sur
b iceux
e n s des
e t autres
usines de personnes
donc «Gaz
expressément
extension
de un
d’entrée de
gamme,
a en
effetildu
tués
de l’autre côté
du Rhin
pouvoirs publics qui vont
les avions,
nouvelle à assurer.
di- pour
la gestion des risques
est un
ce puis EDF. nement de reconsidérer
responsabilités.
La
marge bruLATHAM
françaises
du groupe
sa
600 m² Les
mal à lutter
avectière
les entreprises
prixhélicoptè« d’un investissement auANTOINE
financer
la construction de l’exqui prendra
la forme
d’un les
L’avenir de l’usine Delpierre de Wisches se joue aujourd’hui. Si les trois organisations syndicales ne
signent pas l’accord qui modifie le temps de travail et le système d’attribution des primes, le site fermera
d’ici trois ans, prévient la direction. Or la CGT et la CFDT, en grève hier, refusent de le parapher.
L
R
position dans ce dossier. Au-delà de la situation particulière de
l’entreprise Lohr, c’est la question de la capacité de notre pays
à résoudre de manière innovante les problèmes du fret ferroviaire qui est posée ».
Il ne s’agit, affirme-t-il, pas d’une
menace en l’air. L’accord, qui prévoit notamment une augmentation du temps de travail de 28
minutes par jour, une modulation des horaires plus importante
(de 28 à 48 heures hebdomadaires), un gel des salaires pendant
situées dans des pays à bas coût.
« Il a perdu 30 % de ses volumes
en cinq ans et perd de l’argent
depuis deux ans », résume Emmanuel Romary. « Nous devons
donc modifier le modèle économique du site pour le rendre
moins sensible » à la concurren-
atelier-relais (financé conjointement par l’État, la Région, le Département, la commune de Wisches et la communauté de
communes à hauteur d’1,3 million d’euros). Delpierre y ajoutera
pour 1,8 million d’euros d’équipements de production pour qu’il
moins équivalent ». L’usine de
Wisches se verra confier une partie de la production du site de
St-Geours-de-Maremne (Landes).
Si, et seulement si les salariés
acceptent de faire des concessions.
L’accord qui doit être signé
tension ». En plus, « rien ne nous
garantit que ça va marcher et que
l’usine ne fermera pas malgré
tout ». Dans ces conditions, affirme la déléguée CGT, « nous sommes prêts à aller jusqu’au bout ».
« On ne peut pas laisser partir les
emplois comme ça », se désole la