Possessions et maladies karmiques

Rose et Gilles Gandy
Possessions et
maladies karmiques
Les soins de l’âme
Illustrations intérieures
Christophe Michel
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Chapitre 1
Les informations
de possession
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Le terme de possession soulève de prime abord une question
existentielle. Le fait d’avoir une conscience « séparatrice », à
l’inverse des autres règnes, rend l’être humain étrangement
fragile.
Nous avons tous, à l’intérieur de nous, une conscience d’un
« je ». Sommes-nous cependant si sûrs que ce « je » représente notre nature profonde ? Nous pouvons légitimement nous
interroger sur cette conscience autonome – traditionnellement
nommée « âme » –, notamment au regard des différences que
nous constatons entre les êtres humains.
Par exemple, la justice décide quelquefois d’envoyer un criminel à l’hôpital plutôt qu’en prison, l’ayant jugé « irresponsable »
de ses actes. Cela pose deux questions sans réponse :
−− où se situe la limite de la conscience qui permet de dire qu’une
personne est responsable ou pas ?
−− qui agit, ou qu’est-ce qui agit, à travers cette personne, si ce
n’est pas elle-même ?
Nous allons explorer ensemble des pistes de réponse à travers
des exemples de cas qui vont permettre d’illustrer de quoi il
retourne.
1. Exemples de cas
Nous avons commencé à rencontrer ces types de pollution à la
fin de l’année 2011. Les premiers cas furent très marquants, car
il s’agissait de personnes qui pouvaient clairement nous décrire
ce qui se passait en elles.
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À l’époque, nous savions traiter avec résultat les squats
d’entité. Aussi, quand Marc nous consulte parce qu’il ne
parvient pas à se persuader de sa valeur et que rien ne
fonctionne dans sa vie malgré un important travail sur lui,
nous ne sommes pas surpris de trouver, logée dans sa tête,
une entité entrant par la tempe droite. Ce genre de squat
peut effectivement créer beaucoup de symptômes psychoémotionnels.
Or, le soin dure beaucoup plus longtemps que d’ordinaire, et les baguettes qui nous guident vont nous donner,
lors d’un deuxième soin, des signaux incompréhensibles,
impossibles à interpréter...
Sur une intuition, nous nous éloignons de Marc et décidons de tester son aura1. Nous découvrons alors une
« présence » qui nous repousse très loin. C’est précisément cela qui fait « dire n’importe quoi aux baguettes »,
les agitant de mouvements aléatoires et incompréhensibles. Pourtant, nous avions déjà procédé au nettoyage
de l’entité qui était là, mais cela n’avait visiblement pas
suffi. Nous observons des trous partout dans les auras de
Marc, et les manifestations sont très agressives. Marc dit
d’ailleurs qu’il a une partie de lui qui lui fait peur et qu’il
se sent « comme un lion en cage ».
Comme par hasard, le même jour, nous recevons un cas similaire et caractéristique.
Fabrice vit un état dépressif depuis de nombreuses années,
Il nous annonce d’emblée : « Je vois des animaux dans ma
tête et j’ai peur de devenir comme eux. » De plus, une voix
lui parle dans la tête.
Le soin met en évidence la présence d’une entité qui entre
par sa tempe droite, comme pour Marc. Mais le plus
1. Aura : le rayonnement qui émane du corps physique de l’être humain.
L’aura se décompose en plusieurs couches et sa taille globale se mesure
jusqu’à plus de quatre mètres d’une personne dans un espace libre.
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étonnant n’est pas là : les dates auxquelles il a vécu ses
différents traumatismes sont les mêmes que pour Marc.
Les deux hommes sont symboliquement des exemples de
« copier-coller » et ils sont l’un et l’autre très difficiles
à soigner. C’est comme si une « énergie » puissante les
squattait et s’organisait pour faire en sorte que nos techniques échouent.
Pendant que nous traitons l’entité qui se loge dans sa tête,
Fabrice nous regarde et nous affirme : « La voix dans ma
tête dit : «Tu ne m’auras pas.» »
Par expérience, nous savons que ce genre de messages
n’est pas l’œuvre d’une entité. Du moins, nous ne l’avons
jamais constaté, ni avant ce soin ni par la suite1.
Quand nous testons son aura, nous obtenons la même
réponse que pour Marc : les baguettes sont chassées
très loin et nous ne pouvons pas approcher à moins de
cinq mètres.
Lors de ce soin, nous recevons l’indication – et ce sera
toujours le cas par la suite – qu’il faut traiter aussi la
maison en miroir.
Le terme de possession s’imposa dès le départ. Dans les deux
cas, les personnes ne se « possédaient » pas, malgré le travail
sur elles effectué lors de nombreux stages de développement
personnel, pour le premier, et le suivi médical et psychologique
dont bénéficiait le second.
1. Messages des entités : nous définissons l’entité comme une forme de vie
non incarnée qui a sa conscience propre. Ces formes de vie ne « parlent »
pas aussi clairement dans nos têtes que dans le cas ci-dessus. Elles veulent
se nourrir de nous et obtenir pour cela des comportements (addictions
physiques et émotionnelles, schémas de pensée, par exemple). Ainsi, elles
suggèrent, proposent, négocient et utilisent des voies sensorielles – dont
l’audition fait partie – pour faire passer leurs messages, mais rarement de
façon précise.
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Cette présence qui les habitait était indéfinissable avec nos
critères habituels. Pourtant, nous avions déjà découvert beaucoup de techniques nouvelles en matière de soins énergétiques.
Mais là, cela dépassait ce que nous pouvions nous représenter.
Les personnes ressemblaient à de véritables passoires, et il fallait
reboucher des trous dans toutes les directions.
Le plus étonnant était que nous n’avons pas trouvé de causes
internes déterminantes de nature à expliquer leur état, les causes
internes étant toujours les facteurs déclencheurs et complémentaires à l’origine d’un squat. D’ordinaire, un être humain en
bonne santé possède – et c’est heureux – des protections naturelles contre les envahissements et les parasitages énergétiques.
Or, il semblerait que Marc et Fabrice aient été toute leur vie
ainsi, les phénomènes ne faisant que s’aggraver à mesure qu’ils
avançaient dans l’âge.
Par la suite, nous avons eu à connaître beaucoup d’autres cas,
ce qui nous a permis d’améliorer nos techniques de traitement et
de mieux comprendre l’origine de ces phénomènes.
Remarque importante
Ce type de pollutions est quasiment impossible à détecter et à
diagnostiquer – tout du moins au départ. En effet, les « présences »
logées dans les auras sont très malignes, et elles vont manipuler
à la fois le patient et le thérapeute. Il faut se positionner à plus de
cinq mètres de la personne pour échapper à l’influence des énergies qui se trouvent dans les auras, ce qui n’est pratique ni pour
échanger verbalement ni pour réaliser un soin.
Notre méthode d’harmonisation des lieux de vie se réalisant
d’abord en extérieur, nous avons donc de la place pour tester et
agir, ce qui ne serait pas le cas si l’on recevait quelqu’un dans un
cabinet de consultation. Voilà pourquoi nous avons pu découvrir
ce phénomène, comme d’ailleurs celui des lignées familiales
(car nous devons souvent réaliser nos soins à plus de six mètres
des personnes).
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À notre avis, il faut voir là la raison pour laquelle ce type de
pathologie n’est pas convenablement décrit dans les études.
Pour traiter ces cas, nous retrouverons grosso modo deux
approches thérapeutiques :
−− les approches traditionnelles : il s’agit des techniques « d’exorcisme », souvent pratiquées par des guérisseurs sorciers, ou
chamans, et par des religieux spécialisés. Les résultats sont
variables et difficiles à recenser, car ces pratiques sont très
hétéroclites ;
−− la médecine moderne : elle cherche la cause dans le cerveau et
propose des molécules chimiques pour calmer les symptômes.
Souvent, un traitement psychothérapeutique accompagne le
processus. De tels soins durent très longtemps, et il est difficile de dire si les améliorations constatées – quand il y en a –
sont dues au traitement ou au temps écoulé.
Dans les deux approches, la cause des pathologies n’est pas
clairement identifiée : la médecine n’explique pas pourquoi ni
comment le cerveau est devenu défaillant, et la religion explique
le phénomène par « les forces du mal », ce qui est, à notre sens,
infantilisant (pourquoi le patient a-t-il subi cela ? Quelle faute
aurait-il commise ?).
Pour notre part, nous pensons que toute manifestation a une
cause, et que celle-ci est porteuse de sens. Tout du moins, c’est
en cherchant du sens que nous pourrons être en paix avec ladite
cause.
Nous allons donc essayer, tout d’abord, de définir les possessions par leurs symptômes identifiables, puisqu’il ne nous est pas
possible de proposer un autre mode de diagnostic pour l’instant.
2. Les symptômes
Comme dans toute pathologie, ou manifestation pathologique, nous constatons une gradation des symptômes qui reflète
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sans doute une échelle graduelle des causes – même si, comme
nous verrons plus loin, il est difficile d’avoir des certitudes sur
ces causes.
Aussi, nous allons commencer par lister les caractéristiques
communes à tous les cas. Toutes les personnes atteintes reconnaissent en effet que ces points font partie de leur vie d’une
manière plus ou moins intense.
a. Hypersensibilité aux influences extérieures
Les personnes concernées sont sujettes à des envahissements.
Voici des témoignages qui expliciteront mieux ce point.
Marthe a cinquante ans. Elle nous dit : « Dès que je me
trouve près de quelqu’un qui va mal, je le ressens dans
mon corps. Je suis obligée de m’éloigner, car cela m’est
insupportable. »
Ce type d’envahissement est fréquent. Les personnes sont
les éponges des pathologies des autres. Cela peut constituer un
« atout », si l’on est thérapeute, mais ces sensations ne devraient
pas être aussi violentes et persistantes.
René : « Cela tourne sans arrêt dans ma tête. Impossible
de faire arrêter le petit vélo. »
Là aussi, beaucoup de personnes se reconnaîtront. Il ne s’agit
plus d’un envahissement émotionnel, mais psychique ou mental.
Les pensées tournent sans arrêt, à l’instar d’un air de musique
dont on n’arrive pas à se débarrasser. Il n’est pas normal que
notre cerveau ne puisse pas « débrancher » d’un type de pensées,
même si certaines préoccupations peuvent devenir particulièrement obsédantes dans des situations qui nous touchent profondément. Les personnes concernées vivent avec ce « petit vélo »
du matin jusqu’au soir. Parfois, les pensées les tiennent éveillées
une bonne partie de la nuit. Cela les épuise…
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Ghislaine se dit médium. Elle ressent toutes les émotions
des autres. Elle « vit » à l’intérieur de son corps les scènes,
qu’elle voit comme dans un film. Elle nous consulte car sa
vie personnelle est, selon elle, un désastre.
Beaucoup de personnes qui se disent médium sont en fait
de véritables passoires. Elles ont souvent des difficultés à se
construire et à mener une vie normale. Néanmoins, elles essaient
de transformer en atout leur aptitude au ressenti et à la perception. Elles peuvent aider les autres – qui, à l’opposé, sont souvent
dépourvus d’un quelconque ressenti –, mais elles se révèlent
incapables de gérer leur propre vie.
Béatrice est constamment envahie sur son territoire. Par
exemple, le passage qui jouxte son terrain est en indivision, mais la voisine s’y installe en toute tranquillité. Elle
lui interdit même toute occupation de cet espace et la
menace d’un procès.
Les envahissements de territoire peuvent se manifester concrètement – comme ci-dessus – ou symboliquement, le symbole
étant un miroir du problème interne. Ainsi, il est important de
laisser une personne s’exprimer sur son vécu. Fréquemment, elle
dit que « tout lui rentre dedans » ou bien elle exprime la sensation d’être non protégée, fragile.
Une rapide classification permet déjà de constater que les
envahissements se situent :
−− au niveau mental ;
−− au niveau émotionnel ;
−− au niveau physique.
Ce sont les trois étages évolutifs de l’humain que nous pouvons
représenter symboliquement ainsi.
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Les trois étages
L’homme
Types
d’envahissements
Tête : le bol
ouvert symbolise
l’ouverture sur le
cosmos, le ciel.
Impossibilité
de dire stop aux
pensées, aux idées,
aux voix et aux
images dans la tête.
Thorax : le
symbole de la
croix représente
l’axe vertical qui
permet la relation
horizontale, la
relation aux autres.
Impossibilité
de dire stop
aux émotions,
aux sentiments,
aux ressentis
désagréables.
Impossibilité
de dire stop aux
douleurs, aux
sensations, et
même impossibilité
de s’empêcher
de commettre
certains actes
(compulsions).
Ventre et jambes :
la base carrée
symbolise l’ancrage
sur la terre et
l’ouverture vers le
bas.
Nous verrons plus loin que les personnes les plus atteintes
présentent les trois envahissements, alors que d’autres ne vivront
l’envahissement qu’au niveau de l’un des trois étages.
La particularité commune à ces phénomènes réside dans le
fait que les patients verbalisent toujours leur incapacité totale
à pouvoir faire cesser le phénomène. C’est cet indice-là qui
permet de supposer que l’on est en présence d’une information
de « possession ».
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b. Une construction en électron libre
Face à cette impossibilité d’être « maître chez soi », les
personnes concernées possèdent évidemment des schémas de
vie particuliers. Presque toutes reconnaissent volontiers qu’elles
se sont « construites toutes seules ». Autrement dit, elles ont le
sentiment très net que leurs géniteurs n’ont pas eu une importance fondamentale dans leur enfance.
Nous allons observer ce phénomène quand nous leur demandons de nous décrire leurs sept premières années de vie. Voici ce
qui est souvent répondu :
−− l’enfant est éloigné définitivement, ou pendant une longue
période, du domicile et de ses parents : abandon, raisons de
santé, placement, etc. Par exemple, les parents n’ont pas eu le
temps de s’occuper de leur enfant et ils l’ont envoyé chez les
grands-parents. L’enfant s’est donc construit dans l’absence
du père et de la mère ;
−− les personnes disent qu’elles n’ont pas commencé leur vie
chez leurs parents, ou bien elles ne gardent pas de souvenir
précis de leurs parents. L’enfant a alors d’autres référents
paternel et maternel. Certaines fois, le retour à la maison a été
vécu dramatiquement ;
−− la nounou est devenue la « maman » : l’enfant préfère projeter
son référent maternel sur une autre personne ;
−− les parents ont bien gardé leur enfant, mais ce dernier devait
s’autogérer : il est à l’arrière du magasin pendant que les
parents travaillent sur le devant ; il attend seul à la maison que
ses parents rentrent le soir, etc. L’enfant a le sentiment d’être
seul après l’école ;
−− les personnes n’entrent pas dans les schémas classiques de
l’œdipe. Elles n’ont pas de préférence de polarité, ne sont
pas plus attirées par le père que par la mère (ou plutôt, elles
seraient repoussées par les deux) ;
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−− le père n’incarne pas la loi (père violent, par exemple), la mère
n’alimente pas (absente) ;
−− l’enfant fait ses quatre volontés : il est complètement autonome dès son plus jeune âge et ne se reconnaît aucun tuteur ;
−− l’enfant reste à l’écart du monde, en observateur plus ou moins
présent. Il n’est pas complètement incarné et ne participe pas
« à ce jeu ». Il refuse les « lois de la Vie », préférant se créer un
autre monde (nous ne sommes pas loin d’une certaine forme
d’autisme).
Voici quelques exemples.
Damien a vécu avec ses parents, mais il se rappelle que,
lorsqu’il avait sept ans, son père était très violent avec sa
mère et qu’il la frappait. Il essaie « d’effacer toutes les
scènes difficiles de [son] enfance », mais sans succès. À
dix-sept ans, il est mis à la porte par son père. Il a alors
un sentiment très fort de rejet et de non-valeur. Il vivra un
certain temps dans un camion...
Agathe est l’aînée de sa fratrie. À la naissance du deuxième
enfant, elle est envoyée chez les grands-parents et ne
reviendra habiter avec ses frères et sœurs que vers l’âge
de sept ans. Ce retour sera un traumatisme.
Noémie a été abandonnée par son père à sa naissance
et sa mère a été « absente ». Plus tard, à l’adolescence,
elle sera violée par son beau-père jusqu’à l’âge de dixsept ans. Elle quitte alors la maison familiale pour se
marier, car son beau-père exigeait qu’elle se marie si elle
voulait partir.
Remarque : nous ne faisons aucun procès d’intention aux
parents, même si ce que nous racontent les personnes qui nous
consultent peut paraître quelquefois stupéfiant. Il ne faut pas
oublier qu’il s’agit toujours d’un ressenti subjectif de la partie
« enfant ». Ainsi, deux enfants d’une même fratrie qui auront
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vécu les mêmes conditions d’éloignement de leurs parents ne
décriront absolument pas celles-ci de la même manière et n’en
auront pas le même ressenti.
Cette partie subjective peut être considérée selon deux
optiques :
−− soit on considère qu’il s’agit d’une blessure ; l’enfant l’aura
toujours vécue de cette façon-là, et la personne doit alors
entreprendre une thérapie sur cet aspect précis. En général, les
gens qui nous consultent ont déjà accompli cette démarche,
qui ne les aura pas pour autant sortis de leur mal-être ;
−− soit on considère que ce ressenti est un miroir de la problématique de l’âme qui s’est incarnée dans cet être. Nous devons
alors traduire ce miroir à la personne qui consulte pour l’aider à dépasser son schéma d’enfance. La Vie nous a appris à
soigner les problématiques de cette façon-là, car il semble bien
que l’origine des possessions soit de nature karmique, comme
nous le verrons plus loin. Autrement dit, il faut soigner l’âme
et pas seulement la couche émotionnelle...
c. Les lois « habituelles » ne s’appliquent pas
Les personnes « possédées » se repèrent à une caractéristique
qui prend de plus en plus de sens au fur et à mesure qu’elles
avancent dans l’âge : elles vivent leur existence comme une
sorte d’enfer.
Ce point est fondamental, expliquons-en le sens. En effet, si
nous considérons que les lois de la Vie sont organisées selon
la notion de cause-conséquence, nous pouvons logiquement
déduire une cause en observant les conséquences. Par exemple,
en observant une flaque d’eau, nous pouvons conclure qu’il a
plu la veille.
Or, les personnes nous racontent toutes que leurs efforts
pour aller mieux sont voués à l’échec. Dans cette vie, elles
sèment des graines de carotte, et récoltent de la mauvaise herbe.
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Or, un dicton affirme justement : « Tu récoltes ce que tu as
semé. » Si ces personnes récoltent ce qu’elles ont semé, il suffirait d’observer les fruits (les conséquences) pour identifier précisément les graines (les causes).
Mais, pour les personnes possédées, le fait de semer du
« bien » ne les empêche pas de récolter du « mal ». Cela signifie
donc que les graines de mauvaise herbe ont été semées « auparavant ».
Les causes se sont constituées dans un passé très lointain : soit
dans cette vie-ci, soit dans une vie antérieure, ou bien encore
dans une mémoire ancienne dont cet être serait porteur – ce qui
revient au même. Nous pouvons ainsi entrevoir quels désaccords sont à l’origine des résultats visibles aujourd’hui. Cette
approche va nous permettre d’expliquer aux personnes concernées pourquoi elles subissent cette pollution (nous verrons plus
loin comment nos soins peuvent donner du sens à l’origine des
problèmes).
Remarque importante
−− Concernant les maladies, l’analyse symbolique permet
souvent de mettre du sens sur le facteur psycho-émotionnel
qui a été le déclencheur des désordres. Cette approche médicale nouvelle permet d’inverser des processus pathologiques,
même dans des cas déclarés inguérissables par la médecine
classique.
−− Concernant les accidents, cette même approche nous permet
de nous rendre compte que les phénomènes que nous attribuons au hasard prennent soudain du sens, et qu’ils peuvent
déboucher sur des prises de conscience fondamentales, pour
peu que nous voulions bien aller voir ce qui se cache derrière
ce qui nous arrive. Évidemment, seule une analyse symbolique permettra, là aussi, de parvenir à cette compréhension.
−− Concernant les phénomènes invisibles, comme les parasitages
par des entités, nous avons démontré, dans notre ouvrage cité
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plus haut, qu’ils n’étaient en rien dus au hasard, mais qu’ils
participaient bien à la loi d’attraction/répulsion qui gère le
monde.
−− Concernant les problématiques provenant des liens du sang
– schémas psycho-émotionnels, maladie génétique ou malédiction sur la lignée –, nous avons démontré dans notre livre
sur ce thème que nous ne pouvons guérir vraiment qu’en
acceptant pleinement cette « fatalité » apparente. Autrement
dit, il faut là aussi donner un sens personnalisé au phénomène,
même s’il semble toucher toute une famille.
−− Concernant les possessions, nous nous heurtons au même
problème : les personnes concernées n’y sont à l’évidence
pour rien, car cette pollution survient dès leur naissance, et
l’on voit mal quelle cause personnelle pourrait la justifier.
Étant donné qu’il n’y a pas non plus de causes génétiques à
incriminer – même si nous verrons plus loin que la présence
d’une lignée polluée est observée de façon quasi systématique –, il ne reste plus qu’à accuser la fatalité – voire
une punition divine –, ce qui est très insatisfaisant pour la
personne, car il lui est alors difficile de mettre du sens et,
par conséquent, d’ouvrir sa conscience. En revanche, si la
personne accepte l’idée qu’elle a une part de responsabilité,
c’est-à-dire qu’elle a pu être à l’origine de son problème à
une époque – ce dont elle n’a aucun souvenir –, il lui est
alors possible de doubler le soin reçu d’une ouverture de
conscience et, donc, d’un changement dans son fonctionnement. C’est ce qui garantit l’efficacité du soin dans le temps
car, dans notre optique, il faut intervenir sur les causes pour
voir changer leurs conséquences.
Cette théorie n’est pas venue à elle seule expliciter le phénomène des possessions. Après le soin, certains patients ont reconnu
spontanément qu’ils pensaient vraiment avoir été « aussi profondément en désaccord avec la Vie », soit parce qu’ils l’avaient
ressenti, soit parce que des thérapeutes ou des médiums le leur
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avaient suggéré. Nous en sommes ainsi venus à émettre l’hypothèse d’une origine karmique1 à cette problématique.
Revenons à l’enfer. Qu’est-ce que « vivre l’enfer » ? Là aussi,
nos patients nous décrivent leur ressenti en ces termes, avec des
vocables forts.
Ils nous racontent, en effet, que tous leurs efforts pour sortir de
leur situation semblent voués à l’échec. Ils ont tout essayé : développement personnel, thérapies, traitements médicaux variés, et
leurs symptômes persistent. Ils sont allés voir des guérisseurs,
des chamans, des exorcistes, etc. Aucune intervention n’a d’effet
dans la durée.
Dans le meilleur des cas, les personnes éprouvent du soulagement, et les choses s’améliorent lentement avec l’âge. Mais ces
cas-là sont marginaux, et ils semblent être plutôt la résultante
d’un long travail d’éveil de la conscience assorti, évidemment,
de beaucoup de souffrances, endurées pendant une grande partie
de la vie.
La plupart du temps, les phénomènes perdurent et semblent
même empirer, ce qui fait dire à certaines personnes : « Je n’en
peux plus, je veux en finir ! » Beaucoup pensent effectivement
au suicide comme la solution ultime... Voici des témoignages.
Françoise vient nous consulter, envoyée par sa thérapeute.
Lors de sa dernière séance, elle a dit à cette dernière :
« Cela fait huit ans que je travaille sur moi et rien ne
1. Karma : selon cette croyance, toute âme s’incarne avec un « programme »
qu’elle doit dépasser lors de son séjour sur terre (la tradition occidentale
le nommera plutôt « destin » ; l’astrologie, la numérologie et d’autres
disciplines le nommeront « chemin de vie »). Ce karma est le résultat des
actes posés par cette âme dans des vies antérieures (la plupart des religions
acceptent l’idée de la réincarnation, les chrétiens préférant parler de
résurrection). Quant à nous, nous expliquons juste à nos patients que leur
karma consiste à répondre à la question que leur existence leur pose.
Cette question est contenue en germe dans leurs conditions d’incarnation
(famille, environnement, pathologies, expériences de la petite enfance,
etc.) et dans les épreuves qu’ils rencontreront au cours de leur vie.
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s’améliore, je préfère en finir. » Devant cette évocation
directe du suicide, sa thérapeute nous l’adresse pour que
nous vérifiions son état. Visiblement, Françoise était « à
bout » et elle ne supportait plus ses souffrances.
Les personnes viennent souvent nous consulter après avoir
essayé quantité de pratiques.
Luc arrive avec une demi-heure de retard. Il s’est perdu,
et une voix n’arrêtait pas de lui dire que cela ne servait à
rien d’aller à ce rendez-vous, qu’il perdait son temps, etc.
Souvent, la voix ajoute des choses de ce genre : « Fonce dans
un arbre, tu seras tranquille ! » Les forces qui sont à l’intérieur
des personnes « passoires » suggèrent des pensées de mort et
de suicide. Aussi, quand une personne arrive en retard à son
rendez-vous et dans un état de surexcitation ou de colère, nous
ne sommes guère étonnés de trouver chez elle une information
de possession.
D’une manière générale, nous pouvons illustrer ce ressenti de
« vivre un enfer » par la comparaison suivante : les personnes
ne profitent jamais du soleil, même s’il brille pour tout le monde
autour. C’est comme si leur météo interne restait invariablement
sur « maussade » ou sur « tempête ».
La vie est meilleure lorsque nous sommes en harmonie à
tous les niveaux, c’est-à-dire lorsque nous pensons, ressentons et posons des actes en accord avec l’univers et ses lois. Si
nous prenons soin de notre corps en recevant un massage, il est
normal de ressentir un bien-être corporel. Si nous sommes avec
un être aimé, il est normal de se sentir heureux. Si nous avons
des pensées paisibles, le stress disparaît et un sentiment de plénitude nous envahit. À l’opposé, fumer va créer un mal-être dans
le poumon, des rancunes vont provoquer de la mauvaise humeur,
etc. On peut dire que les lois de la Vie sont rassemblées dans ce
simple constat de bon sens.
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Pour les personnes touchées par ces informations de passoires,
ces lois évidentes ne s’appliquent pas. Par exemple, le fait d’avoir
des conditions agréables dans leur environnement n’influe pas
sur leur ressenti de souffrance. Les soins qui sont opérants pour
d’autres n’agissent pas sur elles. Les efforts qu’elles font ne sont
pas récompensés, etc.
C’est la raison pour laquelle elles évoquent « l’enfer », l’opposé du paradis, lequel est censé évoquer une vie normale.
En fait, nous verrons plus loin que ces personnes ne sont pas
branchées correctement aux niveaux tellurique (la connexion à
la terre) et cosmique (la connexion au ciel). Ce faisant, les fonctions énergétiques yin et yang (polarités féminine et masculine)
ne peuvent pas s’incarner, et cela implique ces dysfonctionnements des « lois de la Vie ».
d. Manifestations de symptômes physiques
Ces problématiques vont évidemment se manifester dans la
matière par des symptômes. Ceux-ci mettent systématiquement
la médecine en échec, car ils ne disparaissent pas avec les traitements, ou bien ils migrent vers d’autres endroits du corps. La
médecine a donc été tentée de qualifier ces cas de « psychosomatiques », puisqu’ils ne correspondent pas aux caractéristiques
de maladies connues. Quelquefois, les personnes se présentent
même avec un diagnostic de « maladie rare » sans traitement
efficace existant.
Nous avons déjà évoqué les envahissements subis aux niveaux
mental, émotionnel et physique. Voici quelques symptômes classiques vécus par les personnes :
−− au niveau physique : douleurs qui se déplacent (pouvant être
diagnostiquées en fibromyalgie), psoriasis inexplicable dans
une zone du corps (ou toute autre maladie de peau, celle-ci
signalant fréquemment chez quelqu’un un problème d’envahissement de son territoire), problématiques sexuelles (pour
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les mêmes raisons d’envahissement), maux de tête (problèmes
ophtalmiques, d’audition, de névralgie, etc.), douleurs
cardiaques violentes... Cette liste n’est hélas pas limitative,
car toute partie du corps peut être le réceptacle de l’envahissement. En fait, l’endroit du corps touché est toujours fragilisé par un trou important dans les auras de la personne, qu’il
faudra refermer. C’est d’ailleurs la raison de l’échec des traitements classiques : les pollutions reviennent en quelques
jours par cet orifice ;
−− au niveau émotionnel : les personnes font des cauchemars,
ressentent les problèmes des autres, sont les éponges de toutes
les ambiances, ne contactent pas leurs envies profondes. Elles
peuvent même en venir à « perdre leur programme d’âme » et
ne savent plus que faire dans cette vie. Elles exécutent alors le
programme des autres (parents, proches, amis), se font squatter par des âmes errantes, etc. ;
−− au niveau mental : les personnes ont des visions, entendent des
voix, ont des pensées qu’elles ne peuvent pas arrêter un seul
instant, etc. Le film tourne en boucle, comme un programme
qui viendrait les formater et remplacer leur propre programme.
C’est infernal car c’est comme un disque rayé dans la tête, qui
voudrait tout changer – le mental refait le passé, anticipe le
futur ; rien ne va, jamais.
Le mal-être le plus fréquemment cité, révélant un symptôme,
est : « Je suis une éponge, je ressens tout. » De là, certains se
croient médiums et essaient de mettre cette faculté au service
de personnes en souffrance (de fait, ils captent très justement
ce que vit l’autre, et peuvent donc lui apporter un éclairage).
En revanche, s’ils soulagent leurs consultants en faisant l’éponge,
ils ne font aussi que se plomber un peu plus. Ils devront donc se
nettoyer par la suite pour retrouver leur équilibre. C’est la raison
pour laquelle ces personnes-là sont toujours à la recherche de
trucs et de techniques pour se protéger des énergies négatives.
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Table des matières
Préambule7
Introduction9
Chapitre 1
Les informations de possession
1. Exemples de cas
15
2. Les symptômes
19
a.Hypersensibilité aux influences extérieures20
b.Une construction en électron libre23
c.Les lois « habituelles » ne s’appliquent pas25
d.Manifestations de symptômes physiques30
e.Les personnes sont répulsives33
f. Pas en lien avec son chemin de vie36
g.Contact avec des « énergies supérieures »37
h.Une vie à l’écart du monde et des autres40
3. Les conséquences
42
a.La personne ne se possède pas42
b.Cette pollution manipule les thérapeutes46
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Possessions et maladies karmiques
c.Les dates symboliques48
d.Les corps énergétiques sont poreux52
e.Les lieux d’habitation sont pollués60
4. Les causes
66
a.La punition divine67
b.Jugé par Dieu70
c.Jugé par soi74
Chapitre 2
Soigner les maladies karmiques
1. Le traitement des possessions
81
a.L’exorcisme et ses dérivés81
b.Une vision spirituelle de la maladie86
c.Notre protocole89
2. Effets et limites
98
a.La lignée familiale est polluée99
b.L’ego est résistant100
c.Le thérapeute doit avoir fait le chemin102
3. Apprendre à décrypter les miroirs k­ armiques
106
a.Le symbolisme de l’âme106
b.La difficulté de l’analyse109
c.Exemples d’analyse110
4. Les possessions : une pathologie de l’ego de l’âme ?
117
Chapitre 3
Soigner l’âme
1. Qu’est-ce que l’âme ?
125
2. Qu’est-ce qui envahit l’âme ?
129
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Table des matières
a.Les envahisseurs les plus courants130
b.Les envahissements par d’autres âmes133
3. Les âmes possessives
142
a.Exemples142
b.Protocole151
c.Implications160
4. Autres soins karmiques
169
a.Les limitations karmiques ou « préservatifs »169
b.Les bulles karmiques177
c.Le programme de l’âme187
d.Autres manifestations200
5. Cas de synthèse
205
Conclusion : sommes-nous tous possédés ?221
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