n°14 & dealmakers Mardi 7 avril 2015 tion d’avoir des bureaux partout. En fait les équipes de Wendel travaillent ensemble sur tous les projets : Wendel North America a beaucoup contribué au deal Constantia Flexibles. Le bureau de Singapour aide Mecatherm à se développer en Asie… Etre implanté localement nous permet de nous faire connaitre et de « percer » certains marchés. Avec notre bureau de Tokyo par exemple, nous nous intéressons à l’industrie japonaise tournée vers l’Asie du sud-est. Cela nous permet d’y faire des investissements « laboratoires » : nous avons ainsi pris le contrôle d’une entreprise nippone experte des pompes hydrauliques, à hauteur de 98 % pour 25 M€. a la une cette semaine Frédéric Lemoine Président du Directoire, Wendel Décideurs. Vous venez de faire une belle acquisition en Autriche avec Constantia Flexibles. 640 M€ de fonds propres investis, un sacré pari ? Frédéric Lemoine. C’est en effet une très grosse opération puisque nous mettons en général entre 200 et 500 M€ de fonds propres par investissement. Nous détenons aujourd’hui 73 % du capital de cette magnifique entreprise d’origine autrichienne. Ce chiffre a probablement vocation à évoluer car des minoritaires peuvent se greffer au projet et nous comptons aussi soutenir les prochaines opérations de M&A de la société. Constantia Flexibles est le leader européen du packaging flexible mais elle doit encore se développer aux États-Unis et dans les pays émergents. Une stratégie de build-up est en cours et nous sommes prêts à la soutenir. La fondation H. Turnauer, minoritaire avec 27 % du capital, partage cette vision. L’entreprise est valorisée à 2,3 MD€ pour 256 M€ d’Ebitda en 2014. Décideurs. Vous avez engagé une stratégie d’internationalisation et de diversification, où en êtes-vous ? F. L. Nous avons annoncé vouloir investir 2 MD€ d’ici à 2017 répartis entre l’Europe, l’Amérique du Nord et les pays émergents, ils le sont aux trois quarts. La partie pays émergents a été atteinte assez rapidement au travers de nos investissements dans Saham Group et surtout dans IHS. Celle consacrée à l’Europe l’est désormais avec notre récent investissement dans Constantia Flexibles. Il ne nous reste plus qu’à compléter la partie destinée à l’Amérique du Nord. Sur le papier, il nous reste 500 M€ à investir jusqu’en 2017 mais il serait envisageable d’aller au-delà. Décideurs. Wendel est une société d’investissement cotée. Est-ce vraiment un atout pour séduire de nouvelles cibles et accompagner vos participations ? F. L. Oui, précisément car nous sommes un investisseur de long terme. Cela ne fait pas de nous un groupe industriel, ce que nous avons été dans le passé, mais nous n’avons aucun horizon déterminé de durée de détention d’une entreprise. Nous déployons nos propres capitaux. Depuis plus de 20 ans, nous sommes chez Bureau Veritas, et il n’y a aucune raison que ça change tant que les fonds investis continuent de nous rapporter ! « Depuis plus de 20 ans, nous sommes au capital de Bureau Veritas, et il n'y a aucune raison que cela change ! » Nb de collaborateurs : 84 dont 29 investisseurs Nb de dossiers étudiés / an : 500 Décideurs. Constantia reflète en tout cas votre capacité à travailler à Nb de participations : 13 l’international sur de gros actifs. Pour autant, vos bureaux étrangers vous rapportent-ils plus qu’ils ne vous coûtent ? F. L. Nous sommes très vigilants sur nos coûts et il n’est pas ques- Présence géographique : Paris, Amsterdam, New York, Casablanca, Tokyo, Singapour Actif net réévalué : plus de 7 MD€ Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Clap de fin pour la saga Dailymotion ? bpce redbird l'essentiel Clap de fin pour la saga Dailymotion ? L’État s’étant opposé au rapprochement avec PCCW, Vivendi offre 250 M€ à Orange pour acquérir le site. Orange serait sur le point de céder sa plateforme de vidéo à Vivendi. Le groupe présidé par Vincent Bolloré vient en effet d'entrer en négociations exclusives pour reprendre une majorité du capital de Dailymotion après que l’opérateur a essuyé un nouvel échec à l’international. Tout comme Yahoo! en 2013, le hongkongais PCCW a retiré son offre en raison de ses démêlés avec l’État français. Ce dernier possède près de 25 % d’Orange et souhaiterait que Dailymotion soit vendu à un acteur européen. Vivendi, qui pourrait offrir pleine satisfaction à Bercy, espère accroître la diffusion de ses contenus (Canal +, Universal Music…) grâce à cette acquisition. Seul bémol la plateforme devrait mettre au second plan ses ambitions internationales. Elle comptait en effet sur la reprise par un étranger asiatique ou américain pour se développer sur ces marchés où elle réalise l’essentiel de ses ventes. Plus de 80 % de son chiffre d’affaires prend sa source hors de France aujourd’hui. Orange pourrait néanmoins accepter pour mettre un terme à ce feuilleton. Le temps joue en défaveur de l’opérateur qui voit le montant des offres diminuer au fur et à mesure des échecs. Yahoo! avait proposé initialement 300 M€, Vivendi n’en propose plus que 250 M€. Une somme qui permettrait encore à Orange de rentabiliser les 160 M€ qu’il a investi dans la start-up depuis 2011. 2 Faurecia dans les pas de sa mère en Chine L’équipementier vient de créer une joint-venture avec Dongfeng, l’un des principaux actionnaires de PSA Peugeot Citroën. Après avoir doublé de taille entre 2009 et 2014, Faurecia ne desserre pas l’accélérateur et se positionne en Chine, aujourd’hui le premier marché automobile de la planète. La filiale de PSA Peugeot Citroën a en effet choisi de s’associer à Dongfeng Motor, le constructeur venu à la rescousse de sa maison-mère il y a tout juste un an. À travers cette joint-venture dont il détiendrait au moins 50 %, l’objectif pour l’équipementier est de doubler ses ventes dans l’empire du Milieu, espérées à 4 MD€ en 2018. Faurecia fournit déjà PSA et Nissan sur place, il souhaite désormais pouvoir approcher d’autres partenaires de Dongfeng. Depuis 2012, c’est le troisième partenariat que signe l’entreprise en Chine après Geely en 2012 et Changan en 2014. Bpifrance cède 1,7 % du capital de Valeo Amorcé en mars 2014 avec la cession de 2,5 % du capital, le désengagement de BPIFrance dans Valeo se poursuit. BPIFrance réduit une nouvelle fois son exposition dans l’équipementier en réalisant un placement privé portant sur 1,3 million d’actions, soit environ 1,7 % du capital, pour un montant évalué à 188 M€. À la suite de cette opération, la banque publique d’investissement conserve 1,7 % du capital et 3,2 % des droits de vote du fabricant de pièces automobiles. Entrée en 2009 au capital de Valeo, BPIFrance a profité de la bonne tenue de l’action pour reprendre le mouvement de cession et a insisté sur la base actionnariale « stable et renforcée » de l’équipementier, couplée à une bonne résistance face à ses concurrents asiatiques grâce à son « savoir-faire technologique ». Elle entend toutefois rester actionnaire du groupe et a souscrit un engagement de conservation sur la participation résiduelle pour quatre-vingt-dix jours. Conseils cédant : teneur de livre : Crédit Suisse Securities ; juridique : Allen & Overy décideurs & dealmakers Parce que le Brésil le vaut bien Annoncée en septembre dernier, l’acquisition de la plus grande entreprise locale de produits capillaires est conclue par L’Oréal. Le leader mondial de la cosmétique, L’Oréal, a ajouté fin mars le brésilien Niely Cosmeticos à son portefeuille. Forte d’un chiffre d’affaires de 130 M€ en 2014 (au taux moyen du real brésilien sur l’année), la cible est le premier acteur indépendant du pays sur le marché des soins et produits capillaires. Cor & Ton, pour la coloration, et Niely Gold, pour les shampoings et les soins, sont les deux marques phares de ce groupe fondé en 1981. l'essentiel BPCE fait une entrée remarquée sur le marché « Dim Sum » Le deuxième groupe bancaire français a lancé une émission de dette en yuans cotée sur Euronext Paris. Le groupe Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE) vient d’annoncer la réalisation de deux émissions obligataires subordonnées cotée sur Euronext Paris. La première émission, d’un montant de 375 M€, offre aux investisseurs un taux d’intérêt de 2,25 % par an pour une maturité fixée à mars 2025. La seconde émission est, quant à elle, réalisée en yuans. D’un montant de 750 millions de renminbis, elle porte un coupon réinitialisable (resettable) de 5,75 % par an, venant à maturité en mars 2025. Cette émission obligataire notée BBB par Standard & Poors et A- par Fitch est aussi la première émission subordonnée de renminbis offshore, aussi appelées obligations « Dim Sum », effectuée par le groupe bancaire français. Avant elle, la Société générale et plus récemment la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) avait émis des titres de dettes en yuans. Cette opération s’inscrit plus généralement dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique de Natixis, New Frontier, qui doit permettre au groupe BPCE de diversifier ses sources de financement. Comme le précise Devan Selvanathan, responsable de la plate-forme dette en Asie-Pacifique de Natixis : « Cette émission obligataire succède également à une série d’émissions sur les marchés de la dette en Asie-Pacifique au cours de ces dernières années, notamment une série d’émissions samouraï au Japon (obligation émise en yen mais par un émetteur non résident au Japon) ». Feu Vert se refinance Cette opération lui permet de ramener son multiple d’endettement à environ 4,5 fois son Ebitda. Feu Vert, sous LBO depuis 2007 avec Qualium Investissement, a contracté près de 250 M€ de dette par l’intermédiaire de Financière Cofidim, sa structure de tête. Comme lors de son précédent montage, la société a réalisé un mix entre dette senior et mezzanine. BNP Paribas est intervenu sur la dette senior en tant qu’arrangeur principal et a réalisé le contrat d’émission d’obligations pour la mezzanine. Au niveau de la mezzanine, la liste des prêteurs est légèrement modifiée : ICG se retire tandis que BPIFrance fait son entrée. Ce refinancement permet à Feu Vert de ramener son multiple d’endettement à environ 4,5 fois son Ebitda. 3 MBO tertiaire pour Numalliance Le constructeur de machines-outils profite de l’opération pour remettre à plat sa structure capitalistique. Parmi ses actionnaires historiques, BNP Paribas Développement et Euro Capital continuent l’aventure tandis qu’Azulis Capital a décidé de quitter le navire. À l’inverse, Numalliance accueille Innovafonds, Société générale CP et BPIFrance. Très présent sur le marché de l’automobile, le groupe a réussi son entrée dans celui de l’aéronautique en réalisant l’acquisition de Silfax. Il n’exclut pas d’acheter une autre société afin de s’introduire sur un nouveau marché. Aryzta met la main sur Picard Le spécialiste suisse de la boulangerie industrielle surgelée prendra le contrôle du français en deux temps. Pour 447 M€, Aryzta vient d’acheter 49 % du capital de Picard auprès de Lion Capital, actuel propriétaire. L’accord prévoit que le fonds cèdera ses parts restantes d’ici trois à cinq ans pour 470 M€. Mais Aryzta reprendra aussi les dettes de Picard : au total, l’opération est évaluée à 2,25 MD€. Pour le groupe français, cela constitue un véritable virage puisque cela faisait plus de dix ans qu’il n’avait pas été dirigé par un industriel. Picard était devenu le spécialiste des opérations de LBO avec pas moins de trois fonds : Candover, BC Partners et Lion Capital. Cette opération lui permettra d’améliorer ses marges. Car si Picard élabore lui-même ses recettes, il sous-traite leur fabrication à des industriels comme… Aryzta. décideurs & dealmakers insider « Faurecia a dorénavant sa propre identité de crédit » Baudouin Courau VP Financing & Treasury, Faurecia Décideurs. De 2011 à fin 2014, Faurecia a refinancé plus de 4 3 MD€ de dette à moyen et long terme, passant d'un financement quasi-exclusivement bancaire à un financement largement désintermédié. Quels bénéfices le groupe en a-t-il tiré ? Baudouin Courau. Cela nous a tout d’abord permis d’avoir moins recours à notre ligne de crédit syndiquée qui était auparavant la principale source de financement long terme. À fin 2014, celle-ci n’était plus tirée. Par ailleurs, ce refinancement global a permis au groupe de lever des ressources de financement stables, ce qui constitue un facteur clé de soutien au développement international de Faurecia afin de lui permettre de servir ses clients dans le monde entier. Cette opération a aussi été l'occasion pour Faurecia de bâtir, vis-à-vis des marchés financiers, sa propre identité de crédit, indépendamment et sans le soutien de son actionnaire majoritaire PSA. Faurecia a ainsi pu s’adresser à une nouvelle catégorie d'investisseurs sur le marché obligataire. modèle de véhicule. Celui-ci dure en général sept ans : deux années de recherche & développement (R&D) et environ cinq années de vie série. Faurecia gère simultanément 400 à 500 programmes. Le besoin de financement s’avère donc particulièrement important durant sa phase de développement, puisque l’acheteur – le constructeur – commence en général à payer la R&D à partir du moment où commence la vie série. À titre d’exemple, les montants engagés concernant les investissements dans un nouveau programme peuvent représenter 25 % du montant d’une année de ventes. Cela est à mettre en parallèle avec une marge opérationnelle de 5 %. De fait, mécaniquement, la croissance de notre chiffre d’affaires serait en principe limitée à 8 % par an. Or, les ventes de Faurecia ont crû de 18 % sur la période 2009-2013 ; il a donc fallu mettre en place de nouvelles ressources de liquidité long terme et des opérations de refinancement des créances de R&D. D’autres actions ont été menées en parallèle : une politique commerciale plus sélective, une maîtrise des dépenses d’investissement et un programme d’optimisation du besoin en fonds de roulement (BFR). « Le principal risque du groupe Décideurs. Comment articulez-vous croissance et risk management ? B. C. Le principal risque du groupe a trait à la question du financement. Concrètement, dans l'industrie automobile, notre élément de base est le programme. Chez Faurecia, il correspond à la fourniture d'un module donné pour un Décideurs. Comment s’articule votre poste avec les autres parties prenantes de l’entreprise? B. C. Je suis rattaché au CFO d u g ro u p e . J ’ e ff e c t u e d e s reportings directs et réguliers au chairman & CEO, ainsi qu’au comité d'audit. Je dispose de neuf collaborateurs au siège et je travaille en lien fonctionnel avec les trésoriers de régions et pays. Je participe, par ailleurs, aux opérations de M&A et/ou joint-venture du groupe en intervenant sur les due diligences, les financements et en fournissant un support aux équipes opérationnelles et M&A pour la négociation de la documentation relative aux financements et à la structure financière des joint-ventures. J’interviens également auprès des ressources humaines en matière de gestion des actifs des plans d'épargne et de retraite, ainsi que sur les questions d'équilibre actifs-passifs des plans de retraite. Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Jennifer Lormier, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes Maquette & Graphisme : Morgane Tudal Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 a trait à la question du financement » décideurs & dealmakers tour d'horizon Oaktree se paie des actifs de Veolia en Israël Secteurs : Services collectifs Redbird s'envole avec GDF SUEZ New Ventures Conseils cédant : juridiques : King & Wood, S. Horovitz ; conseil management : Goren Capital Conseil management : juridique : King & Wood Conseil investisseur : juridique : Edge Avocats Conseils investisseur : financier : Rothschild & Cie ; juridiques : De Pardieu, Mayer Brown, Stibbe, Herzog Fox Secteur : ESN Valeur : NC (CA ESI Group 2014 : 111 M€) Conseils acquéreur : financier : DDA & Company, BMA ; juridique : Paul Hastings Conseil cédants : juridique : Lamy Lexel Sculpteo roule avec Xange et Creadev Secteur : Impression 3D Valeur : 5 M€ Conseil cédant : juridique : DLA Piper La start-up spécialisée dans l’analyse des données fournies par les drones civils peut désormais s’orienter vers de nouveaux secteurs. Redbird, entreprise française experte dans l’analyse de la « drone data », vient de recevoir 2 M€ de la part de GDF Suez New Ventures. Il s’agit de la quatrième prise de participation du fonds de corporate venture. Redbird, toujours contrôlée par ses dirigeants-fondateurs, va pouvoir entamer sa nouvelle phase de développement consistant à s’intéresser aux secteurs du génie civil, de l’agriculture de précision ou encore des réseaux ferroviaires, routiers et électriques. L’infrastructure gazière et les diagnostics thermiques sont aussi dans sa mire. Auteur de seulement quelques centaines de milliers d’euros de chiffre d’affaires l’an dernier, la jeune société vise 1 M€ de revenus en 2015. Conseils investisseur : due diligence financière : Aca-Nexia ; juridique : Ginestié Paley-Vincent Secteur : Pharma & Biotechnologies Valeur : 32 M€ Conseils société : juridique : Jones Day ; financiers : Jefferies International, Leerink Partners WEPA se paie une usine française de l’italien Lucart Secteur : B2B (Papier d’essuyage) Valeur : NC Conseil acquéreur : juridique : Solferino Associés In’Tech Medical refinance sa dette senior et mezza avec Tikehau Secteur : Healthcare Valeur : 20 M€ (nouvelle ligne de crédit) Conseil actionnaires : juridique : King & Wood Conseil investisseur : juridique : Hogan Lovells 5 Cardio3 BioSciences envisage une IPO aux États-Unis Secteur : Pharma & Biotechnologies Conseil société : financier : Bryan Garnier Adocia finalise son placement privé Secteur : Conseil technologique Valeur : NC (CA Abylsen 2014 : 70,8 M€) Valeur : 220 M€ ESI Group prend 80 % de Civitec Abylsen repart pour un second LBO Valeur : NC Balyo lève 10 M€ L’entreprise de robotique a pour objectif d’imposer ses solutions comme standard sur le marché de la manutention automatisée. OTC Agregator accompagne Europe Active Secteur : Loisirs & Tourisme Après sa première levée de fonds de 7 M€ réalisée en 2010, Balyo vient d’annoncer avoir récolté 10 M€ auprès de Seventure Partners, du fonds Ambition numérique géré par Bpifrance, de Robolution Capital et du groupe Linde Material Handling, le leader européen des chariots de manutention. En fonction des besoins de la société, ce montant pourra être rehaussé jusqu’à 14 M€. Avec une croissance annuelle de plus de 100 % depuis sa création, Balyo est l’une des entreprises françaises de robotique les plus dynamiques. Cette opération lui permettra d’imposer ses solutions comme standard du marché de la manutention automatisée. Elle apportera, en outre, à l’entreprise des moyens importants afin de poursuivre et renforcer ses activités de recherche et développement. Valeur : 400 K€ Conseil investisseur : juridique : ReedSmith Cellectis s’introduit sur le Nasdaq Secteur : Healthcare Valeur : 228 M$ Conseil société: juridique : Jones Day ; financiers : BofA ML, Jefferies Conseils banques : juridique : Latham & Watkins décideurs & dealmakers international Charter débourse plus de 10 MD$ pour Bright House Le câblo-opérateur américain espère que cette acquisition lui permettra d’en finaliser une autre plus vite, celle d’une partie des actifs de Comcast. En contrepartie d’un paiement de 10,4 MD$, Charter Communications, le câblo-opérateur numéro quatre du marché américain, devrait mettre la main sur Bright House. Les actionnaires du vendeur, Advance/Newhouse, seront payés en numéraire (2 MD$), en actions (5,9 MD$) et en obligations convertibles (2,5 MD$). Cette transaction est néanmoins conditionnée. Charter, dont John Malone détient 26 %, doit notamment finaliser l’acquisition d’une partie des actifs de Comcast. Et cela ne pourra se faire que si l’autorité de la concurrence américaine valide le projet de fusion entre Comcast et Time Warner Cable (TWC), évalué à un montant de 45 MD$. Il s’agit donc d’une véritable partie d’échecs sur le marché des câbleurs pour la télévision, et le régulateur y joue un rôle crucial. Si l’offre de Charter reflète la confiance des acteurs dans la faisabilité du rapprochement entre Comcast et TWC, certains analystes restent plus prudents et annoncent que Comcast, ainsi que Charter, pourraient être mis en échec. Conseils acquéreur : financiers : Goldman Sachs, LionTree Advisors ; juridiques : Kirkland & Ellis, Wachtell, Lipton, Rosen & Katz ; conseils cédant : financier : UBS Investment Bank ; juridiques : Sabin Bermant & Gould, Sullivan & Cromwell 6 Yoox et Net-a-Porter s’unissent pour la distribution de leurs vêtements La valorisation de la nouvelle entité devrait dépasser 3 MD€. Le leader mondial du prêt-à-porter de luxe est sur le point d’éclore à l’annonce de la fusion entre l’italien Yoox et l’anglais Net-aPorter. Grâce à un chiffre d’affaires combiné de 1,3 MD€, la valorisation de l’entreprise devrait culminer autour de 3,12 MD€. Le géant du luxe online prévoit une cotation en Italie à l’horizon du mois de septembre. Une augmentation de capital est également prévue, afin de soutenir la croissance du groupe et de permettre l’arrivée de nouveaux actionnaires. Les synergies espérées entre ces deux plateformes du web sont de l’ordre de 60 M€ au terme de la troisième année post-fusion. L’Ebitda combiné était lui de 108 M€ en 2014. L’un des principaux attraits du rapprochement entre l’italien et l’anglais réside dans le partage de leur CRM, composé de 24 millions de visiteurs uniques. Conseils acquéreur : financier : Goldman Sachs ; juridiques : d’Urso Gatti e Bianchi, Skadden Arps ; conseils cédant : Compagnie Financière Richemont : financiers : Lazard, Nomura ; juridiques : Bonelli Erede Pappalardo, Slaughter and May décideurs & dealmakers Mariage avorté entre Simon et Macerich Les actionnaires de Macerich ont jugé l’offre de 95,5 $ par action trop faible, forçant Simon à se retirer des négociations. L’offre de 95,5 $ par action n’aura pas suffi aux actionnaires de Macerich, l’opérateur américain de centres commerciaux. en dépit d’une valorisation du business à 23,2 MD$, ils ont refusé la proposition du concurrent Simon Property, la jugeant « dévalorisante à l’égard de leurs activités ». Si le refus n’était pas imprévisible, nombreux sont les analystes qui se demandent pourquoi Macerich n’a pas revu l’offre avec son homologue au lieu de l’éconduire brutalement. GO Scale Capital reprend la division LED de Philips Le fabricant d’éclairages de nouvelle génération est désormais accompagné par des investisseurs spécialistes des entreprises technologiques en croissance. Le consortium mené par GO Scale Capital, le fonds d’investissement chinois créé par Oak Investment Partners et GSR Ventures, et composé de Nanchang Industrial et Asia Pacific Resources, signe l’acquisition de 80,1 % du capital de Philips Lumileds Lighting Company pour 2,4 MD€. La maison-mère, Philips NV, en profite pour placer sa filiale fabriquant des éclairages LED dans une nouvelle structure juridique afin de favoriser la réussite d’une prochaine IPO. Quant au consortium, il compte accompagner du mieux possible l’entreprise aux revenus de 1,65 MD€ en 2014 dans un secteur qu’il connaît bien. Conseils acquéreurs : financier : Zaoui & Co ; juridiques : Davis Polk & Wardwell, Stibbe ; conseils cédant : financiers : Morgan Stanley, Goldman Sachs ; juridique : De Brauw Blackstone Westbroek nominations Ruth Porat, Google Philippe Lebannier, Laurent-Perrier En tant que directrice financière, elle touchera une prime de 70 M$ en plus de son salaire. Philippe Lebannier prend de la bouteille en devenant le directeur administratif et financier de Laurent-Perrier. Moins d’un mois après le départ de Patrick Pichette, Google a déjà trouvé un remplaçant. Le géant américain a recruté Ruth Porat, la directrice financière de Morgan Stanley. Elle prendra ses fonctions à partir du 26 mai. Elle s’est récemment illustrée en conseillant la Fed de New York sur le dossier AIG et le département américain au Trésor sur les dossiers Fannie Mae et Freddie Mac. Côté corporate, elle a géré des financements pour Amazon, eBay, ou encore Netscape. Pour recruter ce profil haut de gamme, Google a mis le prix : en plus de son salaire annuel de 650 K$, elle touchera une prime de 70 M$. 5 M$ à la signature du contrat et 65 M$ d’actions Google, dont 25 M$ cette année, et 40 M$ en 2016. Une rémunération largement supérieure au 40,3 M$ qu’elle a touché ces quatre dernières années chez Morgan Stanley. Philippe Lebannier débute sa carrière en 1990 comme auditeur financier chez Coopers & Lybrand, devenu PwC. Il rejoint Ricard où il occupe successivement les postes de contrôleur de gestion, de chef des services comptables et de directeur du contrôle de gestion. En 2002, il devient directeur administratif et financier de la filiale de Pernod-Ricard dont il pilote la fusion avec son concurrent local. En 2008, il change de continent, et devient le DAF de la filiale sud-coréenne avant d’être nommé trois ans plus tard directeur de la trésorerie internationale du groupe à Paris. « J’ai par exemple renégocié en juin 2014 les conditions tarifaires de nos programmes de factoring et de titrisation de créances, qui portaient sur plusieurs centaines de millions d’euros.» Aujourd’hui, il devient le DAF de Laurent-Perrier et compte poursuivre la stratégie de diversification et d’optimisation des sources de financement du groupe. Éric Turjeman, Michaël Fay, OFI Pour répondre aux exigences de sa clientèle, la société de gestion adapte son organisation. OFI met en place une direction des gestions actions et convertibles et un pôle gestion dynamique du risque et ingénierie financière. La première sera dirigée par Éric Turjeman, qui rejoint le groupe avec une équipe de quatre gérants actions, et la deuxième par Michaël Fay, précédemment directeur général d’OFI Investment Solutions. Éric Turjeman a débuté en 1988 chez Société générale Asset Management en tant que gérant actions françaises. En 2010, il devient directeur mondial adjoint des gestions actions chez Amundi. Michaël Fay a commencé sa carrière en 2003 chez OFI Asset Management. En 2010, il rejoint OFI Investment Solutions comme directeur de la structuration. 7 Bertrand Finet, Fanny Letier, BPIFrance Pour faire face à la promotion de Jean-Yves Gilet, BPIFrance promeut Bertrand Finet et Fanny Letier. L’ancien patron du FSI, Jean-Yves Gilet, quitte la direction des investissements equity ETI/GE et devient conseiller auprès du directeur général. Pour faire face à ce départ, BPIFrance a promu Bertrand Finet à son poste. Ce dernier était auparavant en charge des investissements en fonds propres dans les PME. Il sera lui-même remplacé par Fanny Letier qui fait ainsi son entrée au comité exécutif de la banque. Elle était depuis septembre 2013 directrice des fonds France investissements régions. BPIFrance devrait investir environ 8 MD€ d’ici à 2017 dans les entreprises françaises. Alexandre de Navailles, Hertz France Gautier Beurnier, CBRE Global Investors France Alexandre de Navailles roule pour la direction financière Europe. Gautier Beurnier est nommé directeur des investissements. Diplômé de l’université Paris-Dauphine, il débute sa carrière au sein de la banque suisse UBS. Il intègre ensuite le département parc automobile du groupe Hertz, à Londres. En 2000, il rejoint les rangs du loueur automobile en tant que responsable des achats, du contrôle interne et du pricing. Nommé directeur du pricing pour l’Europe en 2008, il deviendra directeur financier de l’Europe Nord avant de le devenir pour l’ensemble de l’Europe. Le nouveau directeur des investissements possède plus de 20 ans d'expérience dans l'immobilier et la gestion des risques, récemment en tant que président d’Atemi. Il avait la responsabilité de 2 MD€ d'actifs. Gautier Beurnier a notamment dirigé le financement et l’asset management de projets majeurs tels que Cœur Défense, le plus grand immeuble de bureaux d’Europe et la rénovation de 80 000 m2 à usage mixte à Marseille. Vincent Biraud, Capgemini Le numéro un européen des services informatiques a attiré Vincent Biraud. Directeur des relations investisseurs de la SSII Bull depuis 2012, Vincent Biraud occupera désormais la même fonction chez Capgemini. Il commence sa carrière en 1993 chez Dassault Electronique. Cinq ans plus tard, il rejoint le groupe Gemalto, où il occupe différentes fonctions au sein de la direction financière. Après une excellente année 2014, Capgemini ambitionne de réaliser une marge opérationnelle de 9,5 % en 2015. décideurs & dealmakers EDITION FINANCE G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT 16 avril 2015 pavillon d’armenonville • Paris parmi les intervenants Michel Giannuzzi Edward Arkwright Fabrice Mouchel président du directoire, Directeur adjoint finances et stratégie, Directeur général adjoint finances, Tarkett Unibail-Rodamco Aéroports de Paris Benoit Fouilland Olivier Guélaud Jérôme Delpech Directeur financier et directeur général délégué, Directeur des financements et de la trésorerie, Pernod Ricard vice-président exécutif, m&a, Sanofi Anne-Pascale Guedon Criteo Michel-Alain Proch vice-president Finance engineering, Airbus Group Antonin Rigaudière Directeur général adjoint, group m&a Director, Atos Air Liquide programme 09h - 9h30 accueil café 09h30 - 13h Plénière Stratégie & BuSineSS modelS 13h00 - 14h30 Déjeuner d’affaires 14h30 - 18h track i equity & financement track ii organiSation & finance troPhéeS leaderS de la finance 18h cocktail d’ouverture 20h dîner de gala et remiSe deS troPhéeS 22h30 Dégustation de desserts contact pour vous inscrire, veuillez contacter : astou ciss Email : [email protected] - Tél. : 01 43 92 93 94 www.tropheesleadersdelafinance.fr le congrès sera suivi de la soirée de gala de la 5e édition des trophées leaders de la Finance qui se tiendra à partir de 18h au pavillon d’armenonville et rassemblera 600 professionnels de la finance, les meilleures directions financières sectorielles et spécifiques, banques d’investissement et de financement, banques privées et conseils spécialisés. contact : charlotte fabre Email : [email protected] Tél. : 01 43 92 93 94
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