Consultant - Leaders League

n°19
& dealmakers
Mardi 12 mai 2015
saire à la recapitalisation. Puis une phase de mise en œuvre
et de négociations avec les partenaires dans un univers assez
contraint. Il a fallu également aligner les calendriers stratégiques,
financiers et boursiers, alors que les autorisations réglementaires chinoises peuvent prendre beaucoup de temps. Avec
50 % d’augmentation du cours de l’action PSA post-transaction (TERP), et le redressement opérationnel spectaculaire
du groupe depuis, cette transaction, probablement la plus
contrainte que j’ai vécue, est une belle réussite.
a la une
cette
semaine
Décideurs. Rothschild a participé à certaines des plus grosses
opérations de la place en 2014. Laquelle retenir ?
C. H. L’année 2014 fut très active pour l’industrie et pour notre
maison, en effet. Parmi les transactions emblématiques, je retiendrais notamment l’accompagnement de Lafarge lors de son
projet de fusion avec le suisse Holcim.
Cyrille Harfouche
Associé gérant, Rothschild & Cie
Décideurs. Quelles sont les clés du succès d’un deal aussi sensible
que celui conclu entre PSA et Dongfeng ?
Cyrille Harfouche. La clé réside dans l’alignement des intérêts de parties prenantes
aux horizons très différents, dans un environnement complexe : la crise financière conjuguée à celle du secteur de l’automobile, le
besoin rapide de cash de PSA, le repositionnement stratégique inachevé de l’entreprise (sous-représentation de l’offre haut de
gamme et présence trop européenne), et
l’enjeu national lié à une firme qui a marqué de son empreinte
le paysage économique français. Les pouvoirs publics français et chinois ont joué dans ce cadre un rôle important, en
accompagnant un rapprochement industriel pertinent et une
recapitalisation massive aux côtés d’investisseurs privés.
Décideurs. Et dans quelle mesure le marché transactionnel s’est-il
révélé dynamique en 2014 ?
C. H. De manière importante. Les jumbo deals sont revenus sur
le devant de la scène, encouragés par un marché du financement très soutenu. Côté IPO, il y a également eu un renouveau
encourageant qui nous a permis de conseiller de nombreux
émetteurs, à l’image d’Atos lors de l’introduction en Bourse de sa filiale Worldline.
« La transaction
PSA-Dongfeng, probablement la plus contrainte
que j’ai vécue, est une
belle réussite  »
En pratique, la mission de Rothschild s’est déroulée en deux
temps. D’une part, une phase d’analyse et de diagnostic des
besoins, qui a conduit à la détermination des paramètres financiers et stratégiques de l’opération, dont le quantum néces-
Décideurs. Le millésime 2015 sera-t-il aussi
bon que celui de l’an dernier ?
C. H. L’alignement de planètes actuel est
exceptionnel : la baisse de l’euro, conjuguée à celle du pétrole et des matières
premières, renforce la compétitivité de
nos entreprises et ravive l’appétit des
acquéreurs étrangers (notamment américains) pour l’Europe,
et la France en particulier. S’ajoutent à cela des liquidités
surabondantes, et une disponibilité du financement à des
coûts jamais observés. En parallèle, les grands groupes européens souhaitent se projeter aux États-Unis, pour accélérer
leur croissance et l’accès aux technologies.
Volume de deals conseillés : une trentaine
Valeur de deals conseillés : proche des 100 MD€
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
L’avenir d’Areva en suspens
faurecia
exor
l'essentiel
L’avenir d’Areva en suspens
L’équipementier nucléaire a annoncé un vaste plan social qui laisse en suspens
les autres options financières de redressement.
Réduire de 18 % la masse salariale dans le monde. Voilà l’objectif affiché par
le plan dévoilé le 7 mai par la direction d’Areva. Jusqu’à 6 000 emplois pourraient être concernés dont 3 000 à 4 000 en France. Pour trouver ces 600 M€
d’économies, le groupe envisage également de renégocier les accords salariaux sur l’intéressement et le temps de travail. Un vaste plan qui laisse de
côté pour le moment les options de restructurations stratégique et financière.
Une offre d’EDF est actuellement à l’étude. Si une reprise intégrale d’Areva a
déjà été rejetée par le gouvernement, il s’agirait ici d’une reprise de l’ingénierie
de la branche Nuclear Power (NP), soit un millier d’ingénieurs. Formulée dès
2014 par l’ex-P-DG d’EDF Henri Proglio, elle est cependant suspendue aux
discussions concernant la valorisation de l’activité : Areva en voudrait 1 MD€
quand EDF ne serait prêt à en proposer que 300 M€. Une issue a cependant été
ouverte par l’énergéticien qui pourrait reprendre en sus le reste de l’activité NP
et permettre l’ouverture du capital de cette filiale. Cette offre baptisée IRP (Ingénierie, réacteurs, projets) n’est qu’une réponse partielle au besoin de fonds
propres du groupe. Partielle car la question de la fin de l’actionnariat public
semble aujourd’hui encore taboue.
2
©Thomas Birke
GoPro se lance dans le panorama
Le fabricant de caméras pour le sport va absorber le français Kolor.
GoPro se dote d’une nouvelle brique technologique grâce à la signature d’un accord en
vue de l’acquisition de Kolor auprès de ses dirigeants fondateurs Alexandre Jenny et Lionel
Laissus. Cette société savoyarde est spécialisée dans la photographie immersive panoramique et sphérique. Cette opération, dont le montant n’a pas été révélé, devrait être clôturée
dans le courant du mois de mai. Fondée en 2005, Kolor compte sur la puissance de GoPro
pour approfondir ses activités de développement. La société américaine cotée au Nasdaq
a réalisé près d’1,4 MD$ de chiffre d’affaires en 2014, en hausse de 41,4 % par rapport à
2013. Avec cette acquisition, l’américain fait également un pas de plus dans le marché de
la réalité virtuelle sur lequel il veut concurrencer les géants comme Google, HTC ou Sony.
Conseils juridiques: acquéreur : Osborne Clarke ; cédants : Armand Chat & Associés
Loxam poursuit son internationalisation
Après Dansk Lift au Danemark fin 2013 et Workx aux Pays-Bas en juillet
dernier, Loxam s’est renforcé de nouveau à l’international en entrant
au capital de la société Degraus à l’occasion d’une augmentation de
capital. Le français détient désormais 25 % des parts, le solde restant
aux mains de la famille fondatrice. Reconnue comme l’un des leaders
du marché brésilien, la cible compte quelque 450 salariés animant un
réseau de 20 agences. Loxam espère tirer parti du dynamisme des
secteurs du bâtiment et des infrastructures dans ce pays constituant sa
première implantation extra-européenne.
Conseils acquéreur : due diligence financière : KPMG ; due diligence stratégique :
Roland Berger ; juridique : DDSA
décideurs & dealmakers
© mslrman
Le leader européen de la location de matériel entre au capital du brésilien Degraus.
Michelin encore à la conquête
de la distribution digitale
L’industriel clermontois vient
d’annoncer le rachat du britannique Blackcircles.com pour 64 M€.
Après Allopneus en avril, Michelin acquiert de nouveau un distributeur de pneus via Internet
pour 64 M€ (50 M£). Cette fois-ci,
la cible est écossaise : il s’agit du
leader local Blackcircles.com.
En croissance de 20 % par an depuis 2008, le site affichait en 2013
un chiffre d’affaires de 36 M€ (28
M£). Cette opération permet au
deuxième producteur mondial de
gomme d’accélérer sa digitalisation et son mix de distribution.
Conseil cible : DD financière : Deloitte
l'essentiel
Retour fracassant de Faurecia sur le marché obligataire
L’équipementier automobile a lancé avec succès trois émissions obligataires
pour un montant total de 800 M€.
Profitant de la bonne dynamique du marché obligataire, Faurecia a récemment
placé 500 M€ d’obligations senior à échéance 2022. Pour séduire les investisseurs, les titres de dettes de l’équipementier automobile offrent un coupon de
3,125 %. Un taux qui s’explique notamment par le fait que ses titres entrent dans
la catégorie des obligations spéculatives, aussi appelée high yield. L’agence
de notation Moody’s leur a ainsi attribué la note de « B1 » et Fitch Ratings celle
de « BB- ». Cette opération de grande envergure n’est cependant pas restée
sans suite puisque l’équipementier automobile vient d’ajouter deux émissions
additionnelles assimilables à ses obligations seniors : l’une de 200 M€, l’autre
de 100 M€. Ces émissions supplémentaires de même maturité que celle de
500 M€ ont pour objet principal le remboursement anticipé des obligations de
8,75 % à échéance juin 2019, d'un montant nominal de 250 M€. Faurecia, dont
l’actionnaire majoritaire n’est autre que Peugeot, profite de l’occasion pour renforcer significativement son bilan et desserrer l’étreinte financière qui pesait sur
elle. Le produit de ces émissions obligataires sera, en effet, utilisé pour allonger
la maturité de sa dette.
© Faurecia
Latécoère restructure sa dette
L'équipementier souhaite se donner une
bouffée d'air.
Afin de se désendetter significativement,
Latécoère est entré dans une renégociation de sa dette. L'équipementier s'est
mis d'accord avec ses prêteurs, Appollo et Monarch. Il bénéficiera d'un apport
d'equity de 278 M€. La somme est répartie
de la manière suivante : 55,5 M€ de la part
des créanciers et 222,5 M€ par le biais
d'une augmentation de capital qui sera
sollicitée ultérieurement auprès des actionnaires. L'industriel pourra ainsi réduire
son crédit syndiqué de 278 M€ à 100 M€
et disposera de 100 M€ de liquidités pour
relancer son activité.
Conseils investisseurs : financier : Messier Maris
& Associés ; due diligences : financière : PwC TS,
opérationnelle : PwC Strategy, sociale : Landwell ;
juridique : Willkie Farr & Gallagher ; conseils société : financiers : Rothschild & Cie, Barber Hauler ; juridiques : Weil Gotshal & Manges, Norton
Rose Fulbright ; conseil management : financier :
Oloryn Partners
3
Nouveau crédit revolving pour Air France KLM
Air France KLM et Air France ont conclu un nouveau crédit revolving de 1,1 MD€ !
Air France-KLM et Air France viennent d’annoncer la signature d’un
contrat de crédit syndiqué revolving d'un montant de 1,1 MD€, renouvelant ainsi de manière anticipée la ligne de crédit syndiquée existante
d’Air France qui expirait en avril 2016. Souscrite auprès de 13 banques
internationales dont Deutsche Bank et BNP Paribas, cette nouvelle
ligne de crédit est constituée de deux tranches d’une durée respective de trois ans et cinq ans, et d’un montant de 550 M€ chacune.
Conseil sociétés : juridique : Latham Watkins ; conseil prêteurs : juridique : Hogan Lovells
Multi-Color achète Barat à Cobalt Capital
L’entreprise française d’impression d’étiquettes de vin, Barat Etiquettes, est achetée par
l’américain pour environ 50 M€.
Le 5 mai dernier, le leader mondial du secteur des étiquettes Multi-Color Corporation a acquis
Barat Etiquettes, qui appartenait jusqu’alors à Cobalt Capital. Ainsi, le Bimbo créé en décembre
2010 par ce dernier prend fin. Le montant total de l’opération frôle les 50 M€ (soit un TRI de 24 %
et un coefficient multiplicateur de 2,5 pour Cobalt Capital). Après un processus de négociation
très compétitif et des pourparlers ayant commencé lors du dernier trimestre de 2014, le groupe
américain va pouvoir intégrer les 215 salariés de l’entreprise française (pour totaliser 3200 salariés), et agréger les 28 M€ de revenus de Barat aux 700M$ qu’il a réalisés l’année dernière.
Conseils acquéreur : financier : Credit Suisse ; due diligences : financière : Grant Thornton, fiscale :
Landwell, sociale : Altana, juridique : Ayache Salama ; conseils cédants : financiers : Transaction R,
Raphaël Financial Advisory ; VDD : financière : EY, juridique : DLA Piper
décideurs & dealmakers
insider
« Notre offre est différente
de celle d’Uber »
Yan Hascoët
co-fondateur & ceo, chauffeur privé
4
Décideurs. Pourquoi utiliser l’application Chauffeur Privé
plutôt que celle d’Uber ?
Yan Hascoët. Notre offre est différente de celle d’Uber.
Nos services de transports sont facturés de manière forfaitaire. Par conséquent, peu importe les conditions de
trafic, le prix affiché lors du choix de votre commande
sera celui payé in fine. Avec notre application, vous avez
aussi la faculté de réserver une course à l’avance et
notre offre prend en compte et s’adapte aux horaires des
vols aériens. Par ailleurs, la valeur
ajoutée de Chauffeur privé réside
aussi dans la qualité du service
client très réactif. Les utilisateurs
peuvent signaler à tout moment
des erreurs de course très simplement. Enfin, nous proposons
un abonnement « entreprise » qui
permet aux firmes très consommatrices de transports en taxi
d’économiser environ 40 % de
leur argent. Et pour un service axé sur la qualité !
afin de proposer une offre encore plus complète. Nous
avons par exemple développé dès le départ un service
client proactif afin de rassurer et fidéliser nos clients.
Par ailleurs, nous ne faisons pas exactement partie de la
sharing economy dans la mesure où nos chauffeurs sont
tous professionnels et non de « simples » particuliers.
Décideurs. Quel axe stratégique votre entreprise suivrat-elle en 2015 ?
Y. H. Aucune acquisition n’est prévue pour le moment. Nous nous
appuyons sur une forte croissance organique et comptons la
renforcer tout au long de l’année.
L’une des priorités est de renforcer les équipes et d’atteindre la
centaine de collaborateurs d’ici à
la fin 2015, soit une multiplication
par trois des effectifs. L’arrivée de
nouveaux commerciaux va nous
permettre de développer l’offre « entreprise » auprès des
avocats et des banques d’affaires notamment.
« Aucune acquisition n’est pré-
vue pour le moment car Nous
nous appuyons sur une forte
croissance organique »
Décideurs. La création de Chauffeur privé est-elle issue
d’un projet neuf, inspiré ou calqué sur un succès rencontré
par une firme étrangère ?
Y. H. Consultant en stratégie et consommateur de services de voyages d’affaires à l’époque de la genèse de
Chauffeur privé, je me suis simplement rendu compte
que ce genre de prestations n’existait pas mais qu’il y
avait un besoin. L’idée de Chauffeur privé est en fait
née d’un problème personnel. Ensuite, certaines start-up
américaines s’étant déjà penchées sur la question, on
a pu s’inspirer de leur façon de faire tout en innovant
Décideurs. Et les résultats sont-ils conformes à cette volonté de croissance ?
Y. H. Depuis notre dernière levée de fonds en janvier
dernier, avec l’arrivée de Xange et CM-CIC au capital, nous investissons effectivement pour doper cette
croissance sans trop se soucier de la profitabilité. En
ce qui concerne le chiffre d’affaires, nous sommes en
progression de 5 % à 10 % par semaine. Basés sur le
mois d’avril, nos revenus annualisés atteignent environ
30 M€.
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
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Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
Diffusion : Magdalena Ciemielewska
Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
décideurs & dealmakers
tour d'horizon
Lactalis rachète
80 % d’Ak Gida
Secteur : Agroalimentaire
Valeur : 734 M€
Conseils cédant : financiers :
HSBC, Unlu & Co
Aenitis franchit le million d’euros
au premier tour
Secteur : Courtage énergétique
Valeur : NC
Conseil société : juridique :
Lefèvre Pelletier & Associés
Saint Gobain met
la main sur l’américain ZenPure
Secteur : Habitat
Valeur : NC
CMA CGM acquiert
LCL Logistix
Secteur : Logistique
Valeur : entre 100 et 500 M€
Conseil acquéreur : juridique :
Willkie Farr & Gallagher
Via son fonds Quadrivium 1, Seventure Partners fait
confiance à la jeune biotech française.
Axée sur la recherche et le développement de l’acoustophorèse afin de séparer les cellules sans contact, Aenitis Technologies récolte 1 M€ à l’issue d’un premier tour
d’amorçage mené par Seventure Partners. Lauréate du
dernier concours d’aide à la création d’entreprises de
technologies innovantes organisé par le Ministère de l’Agriculture (catégorie Emergence), la jeune biotech française
compte désormais mener à terme sa phase de pré-industrialisation. Ses travaux de recherche trouvent des applications variées, notamment dans le domaine du sang et des
spermatozoïdes. D’ici à 2017, une nouvelle levée de fonds
et la présence d’une douzaine de collaborateurs sont au
programme.
Conseil investisseur : juridique : Jones Day ; conseils société : DD : juridique :
Lamy & Associés ; IP : Icosa
LeadMedia cède
son pôle de services d’achats au
management
Secteur : Communication &
Marketing
Valeur : 5 M€
Conseil acquéreur : juridique :
Vignat Remy ; conseil
cédant : juridique : Lerins
Jobard Chemla
NeoXam s’offre
Nexfi
Secteur : ESN
Valeur : NC
Sponsor financier acquéreur :
Blackfin Capital Partners
Foncia créé sa
nouvelle filiale
Prowen pour
l’énergie
Safran mise dans le venture
Son fonds sera doté de 50 M€ sur trois ans.
Safran a lancé, le mardi 5 mai, son fonds dédié au capital
risque : Safran Corporate Venture. Son objectif : financer
les start-up innovantes. La structure disposera d'une enveloppe de 50 M€ sur trois ans. Déployé prioritairement en
Europe et en Amérique du Nord, le fonds aura à terme une
vocation mondiale.
Plusieurs domaines sont classés comme prioritaires par
Safran Corporate Venture : les matériaux avancés, la robotique et les nouvelles techniques de fabrication ; les
capteurs connectés et l'exploitation de leurs données ; les
systèmes de production, distribution, transport ou stockage
d'énergie embarquée ; et les solutions et technologies dans
le domaine de l'identité et de l'authentification des objets
connectés et des personnes.
Le fonds prendra uniquement des participations minoritaires
aux côtés d'autres corporate ventures ou bien de capital-investisseurs. Il sera dirigé par Grégoire Aladjii, un ancien de
chez Demeter Partners.
Attractive sport
devient l’actionnaire de référence
de Sporever
Secteur : Production Audio
& Vidéo
Valeur : NC (rachat de 45 %
du capital)
Conseil cédants : Patrick
Chêne, Leccia : juridique :
Coblence ; conseil acquéreur : juridique : Lerins
Jobard Chemla
Siparex en passe
de racheter XAnge
Private Equity
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Secteur : Capital-investissement
Valeur : NC
Salvepar réalise
une émission d’ORNANE
Secteur : Capital-investissement
Valeur : jusqu’à 150 M€
Conseils société : juridiques :
FTPA, Cleary Gottlieb ; financier : BNP Paribas
IsCool lève auprès
de ses historiques
GMPI, OTC AM et
Extend AM
Secteur : Industrie vidéoludique
Valeur : 830 K€
Conseil société : juridique :
Veil Jourde
Conseil cible : Lexcase
décideurs & dealmakers
international
Exor prêt à tout
pour s’offrir PartnerRe
Éconduit par le board de PartnerRe, Exor propose une offre réévaluée.
Exor, la société d’investissement contrôlée par la famille italienne Agnelli, a décidé d'augmenter son offre de 6,4 a 6,8 MD$ à l’ensemble des actionnaires
de PartnerRe afin de racheter l’entreprise. Cette décision a fait suite au refus
du réassureur américain de valider un 1er projet d’acquisition, qui selon son
chairman « sous-valorisait les activités de PartnerRe ». Parallèlement, la cible,
dirigée par David Zwiener, entend procéder à une fusion d’égal à égal avec
son rival Axis. Prévu depuis le début de l’année, ce rapprochement donnerait
naissance au cinquième réassureur mondial avec environ 33 MD$ d’actifs à son
compte. Cependant, rien n’est encore fait, et le dividende spécial de 11,50$
promis par PartnerRe en cas de succès de la fusion démontre à quel point la
proposition de l’investisseur italien est prise au sérieux. Si l’offre de 137,5$ par
action n’est pas vouée à progresser, certains actionnaires, à l’image de Franklin
Mutual Advisers, estiment qu’elle est déjà plus intéressante que l’éventuel deal
PartnerRe-Axis. Quid de la nouvelle décision des shareholders...
Conseils cible : juridiques : Appleby, Davis Polk & Wardwell ; financier : Credit Suisse ; conseils Exor :
financiers : BDT & Company, Citigroup, Morgan Stanley ; juridiques : Cox Hallett Wilkinson, Paul Weiss,
Pedersoli ; conseils Axis : financier : Goldman Sachs ; juridiques : Conyers Dill & Pearman ; financier :
Goldman Sachs
6
Zenefits valorisé 4 MD$
Créée il y a seulement deux ans, la startup américaine spécialisée dans le « Saas »
vient de conclure un tour de table de 500 M$.
Après la levée de fonds de la plate-forme
de messagerie professionnelle Slack
(2,8 MD$ de valorisation), c’est une autre
start-up experte dans les services aux
consommateurs qui a réussi à attirer l’attention des financiers de la Silicon Valley.
Zenefits, éditeur de Service-as-a-software
(Saas) dédié à la gestion des ressources
humaines dans le cloud, vient de lever
500 M$, ce qui valorise l’entreprise américaine à 4 MD$. Créée il y a seulement
deux ans, la société aux 20 M$ de revenus
en 2014 constitue le plus gros investissement jamais réalisé par le célèbre venturist Andreessen Horowitz. Parker Conrad,
CEO de Zenefits, a également su accrocher dans ses filets TPG Capital, Insight
Venture Partners, Fidelity Management,
Sound Ventures, The Founders Fund,
Khosla Ventures et Institutional Venture
Partners.
Conseil société : juridique : Orrick Herrington &
Sutcliffe
ExecuJet s’envole avec Luxaviation
Leader européen de l’aviation d’affaires, Luxaviation devient le
deuxième opérateur mondial.
Consolidation dans le secteur de l’aviation d’affaires : Luxaviation
vient de faire l’acquisition d’ExecuJet pour un montant non dévoilé
mais estimé à plusieurs centaines de millions d’euros. Toujours leader européen du marché, l’acquéreur devient le deuxième opérateur
mondial avec une flotte composée de 250 appareils. Cette opération
lui permet surtout d’aller chercher une croissance dans les comptes
de son homologue suisse, alors que le secteur des business jets a
lourdement été frappé par la crise économique de 2007.
Alexion-Synageva : 8,4 MD$ et beaucoup d’espoir
Selon le patron d’Alexion, David Hallal, le principal médicament développé par la cible jouit
d’un potentiel de commercialisation de 2 MD$.
Alexion, le laboratoire américain basé à Cheshire, a conclu le rachat de Synageva BioPharma, le spécialiste des traitements de lutte contre les maladies rares, pour un montant
de 8,4 MD$. Représentant une prime de 139 %, la somme déboursée double la valorisation de la cible. Pour certains observateurs, cette énième transaction entre pharmas
alimente une bulle spéculative sur la rentabilité future des solutions médicales les plus
rares. Pour le CEO d’Alexion David Hallal, Kanuma, le principal médicament développé
par Synageva, jouit d’un potentiel de commercialisation de 2 MD$.
Conseils cible : financier : Goldman Sachs ; juridiques : Ropes & Gray, Sullivan & Cromwell ; conseils
acquéreur : dette : BofA ML, JP Morgan ; financiers : JP Morgan, Lazard ; juridique : Wachtell Lipton
décideurs & dealmakers
nominations
Manel Jadraque, Desigual
Matthieu Pigasse, Lazard
Il quitte son poste de CEO pour des raisons de divergence stratégique avec le fondateur.
Il est promu responsable mondial des activités de M&A et de
conseil aux États.
Entré en 2004 dans la société, Manel Jadraque cesse ses fonctions exécutives après avoir contribué pendant plus de 10 ans à
la forte croissance de l’entreprise sous différents postes. Il continuera à siéger au Conseil d’administration. C’est Thomas Meyer,
président et fondateur de la société, qui décide de reprendre les
rênes de l’entreprise catalane avec l’objectif de doubler le chiffre
d’affaires d’ici 4 ans. La raison principale du changement est attribuée aux défis commerciaux de l’entreprise et aux désaccords
stratégiques entre Jadraque et le fondateur, liés au développement à l’international de la société et à la gestion du réseau de
magasins. Créée en 1974 et implantée dans 109 pays, Desigual
connait une croissance formidable depuis 2007 et présente une
position financière solide, malgré le contexte tendu pour le secteur de l’habillement en Europe. Elle a enregistré un chiffre d’affaires de 964 M€ au terme de l’exercice 2014 (une hausse de
16,2 % par rapport à 2013).
Le groupe franco-américain de conseil financier et de gestion
d’actifs, Lazard, réorganise ses activités de conseil en nommant
Matthieu Pigasse comme responsable mondial de l’activité de
M&A, un rôle qu’il occupera en plus de son poste actuel de directeur général délégué de Lazard France. Après être intervenu dans
des opérations d’envergure comme le rapprochement de General Electric avec Alstom, il a maintenant un nouvel objectif : celui
d’intensifier les relations avec les clients de la banque d’affaires,
considérée comme la première en France l’année dernière, selon
le classement de Thomson Reuters. Arrivé chez Lazard France en
2002, cet énarque fut aussi directeur adjoint du cabinet de Laurent
Fabius et conseiller technique de Dominique Strauss-Kahn à Bercy. En outre, Matthieu Pigasse occupera le poste de directeur des
activités de conseil sur les dettes souveraines. C’était déjà lui qui
avait conseillé le gouvernement grec après l’éclatement de leur
dette souveraine en 2010.
Pierre Dropsy et Hadrien Mollard, Aelios Finance
Ils sont tous les deux signés en tant que directeur associé.
Au sein d’Aelios Finance, les deux professionnels ont chacun participé à la réalisation d’une trentaine
d’opérations de levée de fonds, de cession secondaire, LMBO et M&A. Pierre Dropsy a débuté sa carrière
comme Business manager au sein du groupe Altran, avant de rejoindre le fonds d’investissement Siparex,
où il fut analyste. Ce diplômé de l’Edhec rejoint les rangs d’Aelios Finance en 2006. Hadrien Mollard, quant
à lui, a commencé sa carrière en tant qu’analyste LBO chez Fortis Banque France, où il a mené plus d’une
vingtaine de transactions de financement. Il travaille au sein d’Aelios Finance depuis 2006.
7
Benjamin de Blegiers et Richard Tomlinson, Clifford Chance
Ils sont promus au sein de la direction financière.
Le cabinet, considéré comme l’un des leaders mondiaux en droit financier,
a nommé 25 nouveaux associés pour atteindre un niveau de partners égal
à 581. Parmi ces nouveaux arrivants se trouvent Benjamin de Blegiers et Richard Tomlinson, qui ont été rattachés à la direction financière du siège à
Paris. Avec une large expérience et étant très réputés dans leurs domaines
(Benjamin de Blegiers est spécialisé en droit bancaire et financier, et Richard
Tomlinson dans le financement de projets), ils viennent renforcer les domaines
d’expertise de ce prestigieux cabinet.
Fatine Layt, ACG
Etienne Fallou, Ermewa Group
Jérôme Grivet, Crédit Agricole
La banquière rejoint le fonds ACG en tant
que directeur général délégué et actionnaire.
Le groupe genevois spécialisé dans la location de wagons ferroviaires a annoncé le
changement de son directeur financier.
Il sera la nouvelle tête de
la direction financière de
l’institution bancaire.
Etienne Fallou rajoute une nouvelle fonction
à son parcours professionnel déjà riche,
qui compte de nombreux emplois comme
consultant chez BearingPoint, Business developper chez Lafarge à Shanghai ou encore
adjoint au directeur du budget au Ministère
du Budget. Diplômé de HEC et de l’Ecole
polytechnique, et précédemment à la direction stratégique de SNCF Logistics, il est depuis la semaine dernière directeur financier
du groupe Ermewa, lui-même acheté par la
SNCF en 2010.
Ancien directeur général
de la division des assurances du groupe Crédit
Agricole, et directeur général de Predica, Jérôme Grivet sera en
charge de la direction financière à partir
du 21 mai, selon l’annonce faite par l’institution bancaire la semaine dernière. Il
remplacera Bernard Delpit, qui quitte la
Banque verte pour occuper les mêmes
fonctions au sein de l’entreprise aéronautique Safran.
Cette banquière haute en couleurs est
diplômée de Science-Po. Elle a rapidement rejoint le fonds d'investissement Euris en 1989, alors qu'elle
n'avait encore que vingt-deux ans, et
a été très vite propulsée à des postes
de direction. En 2008, elle entre dans
la maison Oddo Corporate Finance.
Aujourd’hui, Wladimir Mollof fait appel à Fatine Layt pour développer son fonds ACG.
Il l’a déjà croisée quand elle conseillait
Lagardère pour lui vendre la banque Arjil,
dont il est encore président.
décideurs & dealmakers
THuRSDAy DECEMBER 3, 2015
14TH EDITION - PARIS
THE LARGEST PRIVATE EQUITY
& RESTRUCTURING SUMMIT IN EUROPE
FOR CEOS, FUNDS, LPS: MORE THAN 1,200 DELEGATES IN 2014
CONFERENCES
NETWORKING LuNCH
ONE-TO-ONE MEETINGS
AWARDS CEREMONy
AMONG 2014 SPEAKERS:
Benoit Durteste
Managing Director
ICG
Guy Hands
Chairman & CIO
Terra Firma
Martin Dunnett
Managing Director
Warburg Pincus
Thomas McComb
Managing Director
JP Morgan Asset
Management
Hélène Bourbouloux
Receiver
FHB
Rob Wright
Partner
Pantheon Ventures
Jean-Baptiste Wautier
Managing Partner
BC Partners
Henrik Lif
Partner
Segulah
John Kremer
Partner
Adams Street Partners
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