n°12 & dealmakers a la une cette semaine Mardi 24 Mars 2015 avons également vendu Agro-Service 2000, une entreprise fabriquant du matériel agricole non mécanisé dans le centre-ouest de la France, à Naxicap. Décideurs. Et une transaction remarquée avec le financement high yield de Quick ? J. E. Effectivement, la fenêtre était parfaite lorsque nous avons réalisé le financement de Quick grâce à une émission de 595 M€ de high yield bonds. Jean Eichenlaub Président, Qualium Investissement Décideurs. IMV Technologies est votre dernière acquisition en date. Comment internationaliser une entreprise qui fait déjà plus de 80 % de son CA à l’étranger ? Jean Eichenlaub. Nous avons un réseau international : en l’espèce, des partenaires à Shanghai et Sao Paulo qui nous ont permis de comprendre le marché local, ce qui était important aux yeux des managers d'IMV. Nous avions pu identifier quelques vecteurs de développement et les cibles potentielles pour l’entreprise dans ces régions. Cette internationalisation s’est aussi traduite rapidement au niveau des ressources humaines puisqu’un nouveau directeur IMV China a été recruté sur le conseil de notre relai local. Enfin, pour la partie du marché que nous ne connaissions pas, nous avons lancé une étude afin de « mapper » concurrents et build-ups à réaliser. Décideurs. Votre track record indique 4 deals primaires sur 7 au total. Est-ce que le primaire est votre stratégie de base ? J. E. Oui, nous avons une grosse équipe, et si nous pouvons faire des transactions à la fois primaires et de gré à gré, nous privilégions cette option. Aujourd’hui, la Foir’Fouille, Invicta, Mériguet et Sogal sont des deals primaires. Hormis cet aspect de sourcing en amont, nous regardons aussi certaines régions spécifiques en plus du marché domestique : les pays limitrophes nous intéressent, hors Royaume-Uni, mais les Pays-Bas y compris. Décideurs. Qualium est-il plutôt manager ou leader avec les sociétés qu’il a sous gestion ? J. E. Notre rôle c'est de créer les conditions de réussite pour le management, et non les driver. Il reste souverain dans l’administration de la stratégie. En revanche, nous leurs mettons à disposition des outils : nous avons notamment deux operating partners, un en supply chain, gestion des achats, et l’autre en communication car il y a des PME/ETI françaises qui sont demandeuses dans ces domaines. Pour les problématiques ponctuelles, nous faisons évidemment appel à des experts avant, pendant ou après la réalisation d’un projet en fonction des besoins de l’entreprise. Pour résumer, nous n'allons pas nous, fonds de private equity, gouverner l'entreprise, mais nous essayons de donner à ses dirigeants les moyens de choisir le plus efficacement possible. « notre rôle c'est de créer les conditions de réussite pour le management, et non les driver » Décideurs. Et côté cessions, l’année 2014 vous a-t-elle permis de récupérer certaines de vos billes ? J. E. Nous avons cédé DGF à 21 Centrale Partners, et nous Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Lafarge-Holcim : le ciment prend finalement gdf suez altrad l'essentiel Lafarge-Holcim : le ciment prend finalement Les deux cimentiers ont réussi à colmater les fissures qui menaçaient leur fusion. Les dernières semaines ont été tendues entre Lafarge et Holcim. Progressant fortement en Bourse grâce à de bons résultats et à un franc suisse revalorisé, le cimentier suisse a souhaité revoir les termes financiers du rapprochement. L’échange d’une action Lafarge pour une action Holcim devenait de moins en moins favorable pour les actionnaires du suisse après les résultats mitigés du français en 2014. Le groupe présidé par Wolfgang Reitzler a également profité de sa position de force pour demander une révision de la nouvelle gouvernance. Afin éviter un divorce façon Publicis-Omnicom, Bruno Lafont a accepté vendredi après quatre jours de négociations de mettre de l’eau dans son vin. La fusion aura bien lieu sur la base d’un échange de 9 actions Holcim pour 10 actions Lafarge et patron français renonce au poste de CEO pour celui de co-chairman. En cas de rupture du processus de fusion, l’accord initial prévoyait une compensation de 350 M€. À ceux-là s’ajoutent également les dédommagements qu’il aurait fallu accorder aux repreneurs des actifs cédés par les deux groupes en vue de leur passage devant les autorités de la concurrence. Désormais, les intéressés ont déclaré vouloir tourner la page pour se consacrer totalement à la création des synergies industrielles entre les deux groupes en attendant la prochaine nomination d’un CEO pour la nouvelle entité. 2 Interparfums s’adjuge Rochas pour 101 M€ Le parfumeur se diversifie ainsi dans la mode. Créateur de parfum pour les grands du luxe comme Van Cleef & Arpels, Balmain ou Karl Lagerfeld, Interparfums vient de faire l’acquisition de la marque Rochas auprès de Procter & Gamble. Le géant des biens de consommation recentre ainsi son portefeuille tandis que le Français, coté sur Euronext, se diversifie dans la mode. En plus du célèbre parfum Eau de Rochas, il intègre en effet les lignes de prêt-à-porter de la maison fondée en 1925 par Marcel Rochas. D’un montant de 108 M$ (101 M€), l’opération, qui devrait être finalisée avant la fin du premier semestre 2015, est intégralement financée par un emprunt à moyen terme et apporte 46 M$ de chiffre d’affaires supplémentaire à Interparfums. Conseil acquéreur : juridique : Darrois Villey Maillot Brochier Avocats ; conseils cédant : juridique : Jones Day ; financier : Ohana & Co Solucom s’offre Hapsis Solucom, cabinet de conseil en management et système d’information, a annoncé être entré en négociation finale avec Hapsis, cabinet spécialisé en sécurité numérique. Cette acquisition – qui serait financée intégralement en numéraire – permettra à Solucom de se renforcer dans la cyber sécurité, « enjeu majeur pour tous les acteurs de l’économie », selon le président du directoire, Pascal Imbert. Le fonds de commerce acquis par le cabinet de conseil devrait dégager 4,3 M€ de chiffre d’affaires, au titre de l’exercice clos au 31 mars 2015, soit seulement 3 % du chiffre d’affaires de Solucom mais récolté auprès de grands comptes : la Banque de France, BNP Paribas, BPCE, Safran ou encore GDF Suez. Conseils acquéreur : due diligence financière : Grant Thornton ; juridique : Dentons décideurs & dealmakers IPH franchit les Alpes Le distributeur acquiert 50 % de son concurrent italien Minetti. Industrial Parts Holding (IPH), au portefeuille de PAI Partners depuis 2013, continue son expansion. Après Zitec en Allemagne, Orexad en France et Biesheuvel Techniek aux Pays-Bas, le réseau de distribution s’attaque au deuxième marché européen de fourniture industrielle en s’offrant 50 % de l’italien Minetti. Fondée en 1951, la cible apporte un chiffre d’affaires de 130 M€, permettant au français de passer définitivement le cap du milliard d’euros de ventes. Ce rapprochement va permettre aux deux sociétés de mieux répondre aux besoins internationaux de leurs grands clients. Minetti, qui compte 350 collaborateurs et 19 agences dans le pays, restera dirigée par les héritiers de la famille fondatrice. l'essentiel GDF Suez électrise le marché obligataire Le groupe français vient de réaliser une émission obligataire de 2,5 MD€. Nombreuses sont les entreprises à surfer sur l’excellente dynamique du marché obligataire. GDF Suez n’en fait pas exception. Le groupe énergétique a en effet procédé à 2,5 MD€ d'émissions obligataires, en quatre tranches dont les maturités vont de 2017 à 2035. - 500 M€ à maturité mars 2017 portant un coupon de 0,0 % - 750 M€ à maturité mars 2022 portant un coupon de 0,5 % - 750 M€ à maturité mars 2026 portant un coupon de 1,0 % - 500 M€ à maturité mars 2035 portant un coupon de 1,5 % Le coupon moyen de cette émission obligataire s’élève ainsi à 0,75 % pour une maturité moyenne de 9,8 ans. Noté A1 par Moody's et A par Standard & Poor's, le groupe français a notamment profité du programme d'assouplissement quantitatif orchestré par la BCE et des conditions exceptionnelles de marché pour emprunter à des taux extrêmement faibles. Les niveaux de coupon des tranches à 2, 11 et 20 ans sont même les plus bas jamais atteints par une entreprise sur ces maturités en euros. Malgré la faiblesse des taux d’intérêts proposés, la demande pour les titres GDF Suez a dépassé les 6,25 MD€ et témoigne de l’appétit insatiable des investisseurs pour le marché des obligations corporate. Pour Gérard Mestrallet, Président Directeur Général du groupe français, cette émission obligataire « s’inscrit dans la stratégie de gestion dynamique du bilan de GDF Suez et permet au Groupe de sécuriser ses besoins de refinancement. » Schneider Electric se refinance à bon compte ! Le groupe vient de réaliser une émission obligataire de 750 M€ au taux de 0,875 % sur 10 ans. Schneider Electric a émis avec succès une émission obligataire pour un montant de 750 M€ à 10 ans (échéance mars 2025). Noté A- perspective négative par l’agence de notation américaine Standard & Poor's, le groupe français profite du contexte de marché particulièrement favorable pour se refinancer à très bon compte. Le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie a en effet bénéficié d'un taux historiquement faible de 0,875 % pour le coupon de cette obligation. Cette émission obligataire intervient, en outre, quelques jours après la présentation par Jean-Pascal Tricoire d'un plan stratégique sur cinq ans, baptisé « Schneider is on ». Le PDG du numéro un mondial des équipements électriques basse et moyenne tension a notamment défini un objectif de 3 à 6 % de croissance organique. Il a également annoncé 1 MD€ de gains de productivité supplémentaires sur trois ans et 500 M€ d'économies sur les fonctions supports. 3 520 M€ pour Eurazeo PME Pour la première fois, la société de gestion a levé de l’argent auprès d’investisseurs institutionnels. Eurazeo PME vient de clôturer un fonds de 520 M€. 364 M€ ont été apportés par sa maison mère, Eurazeo. Sur ce montant, 220 M€ correspondent à quatre prises de participation déjà effectuées depuis 2013. 156 M€ ont été collectés auprès de souscripteurs tiers : 100 M€ par des investisseurs étrangers, tels qu’Alpinvest et Adam Street, et 56 M€ par des institutionnels français comme AG2R La Mondiale ou Malakoff-Médéric. C'est la première fois qu’Eurazeo PME se livrait à cet exercice. En effet, depuis son adossement à Eurazeo en 2011, elle investissait entièrement sur les fonds propres de sa maison mère. Easyrecrue lève 2,5 M€ Pour conforter sa position de leader européen sur le marché des logiciels pour les professionnels du recrutement, la société ouvrira de nouveaux bureaux en Europe. Easyrecrue a levé 2,5 M€ auprès d’Elaia Partners, du Fonds ambition numérique, souscrit par la Caisse des dépôts et géré par sa filiale BPIFrance, et des actionnaires historiques. Créée en 2013 par Mickael Cabrol, la société a développé un concept inédit dans l’univers du recrutement : l’entretien vidéo différé. Elle compte 130 clients dont des grands groupes comme Total, Groupama ou Société générale, et a déjà ouvert des bureaux à Madrid, Milan, Francfort et Londres. Grâce à cette levée, la start-up va accélérer son développement en ouvrant de nouveaux bureaux en Europe et augmenter ses efforts en R&D afin de proposer de nouvelles offres. décideurs & dealmakers insider « Nous devons encore progresser pour devenir numéro un mondial à l'horizon 2017 » 300 collaborateurs 8 bureaux Monde CA 2015 : 30 M€ Ebitda 2015 : à deux chiffres innovation répond au nom d’Edgar. Il s’agit d’une application mobile multiplateforme qui exauce les vœux de ses utilisateurs. David Amsellem CEO, John Paul Décideurs. Comment s’est manifestée la croissance de John 4 Paul lors de ces douze derniers mois ? David Amsellem. Nous avons remporté un appel d’offres significatif : un contrat avec Visa afin d’opérer le service de conciergerie lié aux cartes bancaires très haut de gamme Visa Infinite. Lié à ce partenariat, 60 recrutements ont été réalisés. Alors que nous étions environ 150 personnes il y a un an, nous sommes désormais plus de 300. John Paul était également franco-français mais aujourd’hui nous sommes présents à l’international avec sept filiales implantées en Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Décideurs. Et votre business mo- « Les menaces résident essentiellement dans la capacité des « GAFA » à adopter une approche servicielle » del n’a pas évolué ? Il s’agit toujours d’offrir des services premium aux entreprises plutôt qu’aux particuliers directement ? D. A. Effectivement, notre business model n’a pas changé. Nous faisons toujours du « B2B2C » : nos prestations sont délivrées aux grandes marques qui l’offrent ensuite à leurs meilleurs clients ou employés. À date, nous avons validé deux étapes sur trois de notre développement. Les équipes ont d’abord montré que le modèle de John Paul était viable puisque nous sommes devenus numéro un de la conciergerie en Europe. Nous devons encore progresser pour devenir numéro un mondial à l'horizon 2017. Pour ce faire, nous entretenons notre réseau de clients existants, signons de nouveaux contrats et investissons dans de nouvelles technologies. Notre dernière Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Jennifer Lormier, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes décideurs & dealmakers Décideurs. Et si vous deviez faire un rapide tour de votre SWOT ? D.A. Nous avons une forte expertise technologique, nos collaborateurs sont tous issus de l’hôtellerie de luxe et notre carnet d’adresses est d’une profondeur inégalable dans le monde. Nos concurrents sont soit trop petits et non structurés, soit trop gros et imperméables à la notion de service premium. Le marché est en plein essor avec une demande soutenue pour un acteur global capable de répondre aux enjeux omniprésents de « premiumisation » des grands groupes. Les menaces résident essentiellement dans la capacité des « GAFA » à adopter une approche servicielle ; cependant, nous croyons fermement à notre valeur ajoutée unique basée non seulement sur la technologie mais également sur l’humain. Décideurs. Et la croissance passe-t-elle aussi par le M&A ? Via le soutien d’un investisseur en capital ? D.A. La croissance passe évidemment par la M&A et c’est bien ainsi que nous nous développons rapidement à l’international. Jusqu’à aujourd’hui, la capacité d’autofinancement de John Paul nous a permis de nous développer sans avoir à diluer l’actionnariat. Même s’il n’est pas exclu d’accueillir de nouveaux partenaires autour de la table, nous sommes convaincus que cette configuration où nous conservons le contrôle de notre capital nous confère un atout considérable et une agilité incomparable dans le développement de l’entreprise. Maquette & Graphisme : Morgane Tudal Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 tour d'horizon HalioDx reprend des actifs de QIAGEN Secteur : Healthcare Valeur : NC Altrad change de dimension grâce à 100 M€ supplémentaires Fleuret conclut la reprise de Sati et Paoletti grâce au soutien d’iXO PE Secteur : Industrie Conseils acquéreur : Shearman & Sterling, Flichy Grangé Valeur : NC (CA combiné 2014 : 13 M€) Conseils cédant : Darrois Villey Maillot Brochier Conseil sociétés : Morvilliers Sentenac Conseil acquéreur : Altij Bibulu et MyDogBuddy lèvent 1,9 M€ Union Investment cède « Le Capella » Secteur : B2C (pensions pour animaux) Valeur : 1,9 M€ Vistaprint se paie Exagroup Secteur : Industrie papetière Valeur : 91,5 M€ Conseils cédants : Altium / EY Société d’Avocats Conseil acquéreur : Latham & Watkins Orange reprend tout le capital de Cloudwatt Secteur : Télécoms Valeur : inférieure à 100 M€ AGO, Archiv System et MVA deviennent Pro Archives Systèmes Secteur : B2B (archivage) Valeur : NC (CA combiné 2014 : 28 M€) Secteur : Immobilier Valeur : NC L’industriel tricolore repart avec ses investisseurs historiques et conclut un build-up sur Hertel. Fabricant et loueur de matériel destiné aux professions du bâtiment, Altrad réalise un nouveau tour de table, de 100 M€ cette fois. Composé d’ORA et d’OBSA, le refinancement est orchestré par ses investisseurs historiques : BPIFrance (52 M€), CM-CIC (30 M€), Arkéa (11 M€) et BNP Paribas Développement (7 M€). Il servira essentiellement à l’acquisition de Hertel, opération qui renforce son statut de leader européen. La cible, dont le chiffre d’affaires et l’Ebitda s’établissaient respectivement à 733 M€ et 30 M€ en 2014, va permettre au groupe de présenter des revenus consolidés de près d’1,6 MD€. Conseils investisseurs : financier : Grant Thornton, stratégique : LEK Consulting ; juridique : Duteil Avocats ; conseil société : juridique : Clifford Chance Pherecydes Pharma lève 2,6 M€ Grâce à l’argent récolté, la société spécialisée dans la lutte contre les infections bactériennes va commencer les premiers essais cliniques de son projet Phagoburn. Pionnier dans le développement de traitements pour lutter contre les infections bactériennes en alternative aux antibiotiques, Pherecydes Pharma vient de lever 2,6 M€ auprès d’ACE Management, partenaire historique, d’Auriga Partners et de business angels. Le conseil de surveillance de la société est renforcé et accueille au poste de président Guy-Charles Fanneau de la Horie, qui apporte une expérience de vingt ans dans les secteurs des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique. La levée de fonds soutiendra notamment, les essais cliniques du projet Phagoburn. Conseils investisseurs : financier : Adwelsen ; due diligence financière : Regimbeau ; conseils société : financier : Acta Finance ; juridique : Joffe & Associés Conseils cédant : King & Wood Mallesons / King & Spalding Sercap s’offre le brésilien Corindon Secteur : Industrie automobile 5 Valeur : NC (CA 2014 acquéreur : environ 10 M€) Conseils acquéreur : Pramex International / GT Lawyers Solvay et Ineos vendent des biens à Icig Secteur : Biotechs & Pharma Valeur : NC Boursorama achète la FinTech Fiduceo Secteur : Banque Valeur : NC (Produit net bancaire acquéreur 2014 : 200 M€) Conseils acquéreur: STC Partners, Gide Conseil cédant : Granrut Société d’Avocats décideurs & dealmakers international Une augmentation de capital de 367 M$ pour Pinterest L’opération valorise la start-up à 11 MD$. L’entreprise américaine, qui permet de trier des images selon ses centres d’intérêt, a levé 367 M$ majoritairement auprès de deux fonds de capital-risque, Andreessen Horowitz et Bessemer Venture Partners. D’autres investisseurs, non communiqués, font également partie de ce tour de table. Il y a moins d’un an, en mai 2014, la start-up avait déjà réalisé une augmentation de capital de 200 M$. La valorisation s’établit désormais à 11 MD$. Une progression qui s’explique en partie par la croissance affichée par la jeune start-up : en 2014, le nombre d’utilisateurs à l’international a augmenté de 135 %. Néanmoins, le mystère reste entier sur le nombre d’inscrits et son chiffre d’affaires. Selon la société d’analyse eMarketer, le nombre de ses utilisateurs aux États-Unis atteindrait 47 millions et ils seraient plus de 75 millions dans le monde. Une croissance qui n’explique pas à elle seule la hausse de la valorisation. Alors que Twitter et Facebook ont mis de nombreuses années avant de générer un chiffre d’affaires, Pinterest a déjà un modèle économique bien rodé. Pour se rémunérer, la start-up utilise un système de tracking. Lorsque le trafic sur un site e-commerce est généré par un clic sur une image Pinterest et que l’utilisateur achète sur le site, le réseau social est rémunéré. Une stratégie payante puisque le réseau social envisage de lever 211 M$ supplémentaires avant la fin de l’année. 6 Borealis se paie l’électricien suédois Fortum pour plus de 6,5 MD€ L’opération permet notamment au fonds de pension canadien de diversifier ses investissements dans l’infrastructure. Borealis, le bras armé financier du fonds de pension canadien Omers, a conjointement avec Forsta, Tredje et Folksam racheté 100 % des titres de Fortum pour une somme supérieure à 6,6 MD€. Le paiement se fera intégralement en numéraire. Fortum Distribution AB est le deuxième distributeur d’électricité suédois avec des parts de marché d’environ 17 %. Le consortium d’investisseurs entend développer son réseau électrique et ainsi sécuriser l’accès à cette énergie pour ses 900 000 clients. L’opération permet aussi à Borealis de diversifier ses investissements dans l’infrastructure. La cible est ainsi valorisée plus de 16 fois son Ebitda (365 M€ en 2014). Conseils acquéreurs : financiers : Deutsche Bank, Lenner & Partners ; juridiques : Advokatfirman Torngren Magnell, Hammarskiold & Co, Linklaters, Mannheimer Swartling ; dette : BofA ML, RBC CM, SEB ; conseils cédant : financier : Danske Banke CF ; juridiques : Avance Attorneys, Vinge décideurs & dealmakers Alibaba injecte 200 M$ dans Snapchat L’application de contenus éphémères devient la troisième start-up la plus valorisée au monde avec 15 MD$. Non contente d’avoir réalisé une introduction en Bourse spectaculaire en septembre 2014 avec plus de 25 MD$ levés, Alibaba souhaite désormais s’attaquer au marché américain et investit à cet effet 200 M$ dans Snapchat. L’entreprise chinoise est déjà présente aux États-Unis puisqu’elle a installé un data center en Californie pour l’hébergement de ses activités cloud. De son côté, l’application de contenus éphémères enregistre l’arrivée d’un actionnaire de choix qui la valorise à 15 MD$. Elle est désormais la troisième start-up la plus valorisée au monde derrière Xiaomi et Uber. Le private equity américain aux portes de Life Time Un consortium de trois capital-investisseurs s’offre l’entreprise de fitness. Désireux de retrouver la forme, Leonard Green & Partners, TPG Capital et LNK Partners, ont décidé de miser sur un spécialiste du genre : Life Time Fitness. Pour 3,85 MD€ dette incluse, le consortium estampillé « private equity », achète ainsi le spécialiste américain de la remise en forme à destination des communautés, organisations et individus. La transaction se fait en cash sur la base de 72,10 $ par action de la cible. La prime est ainsi de 28 % par rapport au cours du titre lors du mois précédant l’annonce de l’opération. Conseils cible : financiers : Guggenheim Securities, Wells Fargo Securities ; juridiques : Faegre Baker Daniels, Skadden Arps Slate Meagher & Flom, Sullivan & Cromwell ; conseils acquéreurs : financiers : Macquarie, Nomura ; juridiques : Kirkland & Ellis, Latham & Watkins, Ropes & Gray nominations Olivier Colom, Edmond de Rothschild Diony Lebot, Société générale Olivier Colom devient le secrétaire général du groupe Edmond de Rothschild. Le groupe bancaire annonce la nomination de Diony Lebot en tant que directrice déléguée des risques. Diplômé de l’ENA (promotion Valmy 1998) et ancien conseiller des affaires étrangères hors classe en disponibilité de l’administration, Olivier Colom devient le nouveau secrétaire général du groupe Edmond de Rothschild. Une fonction à la hauteur de ce diplomate de quarante-cinq ans qui affiche un joli parcours. Au quai d’Orsay, il se charge d’une complexe réorganisation : la réforme du dispositif français d’aide au développement. Entre 2005 et 2006, il est détaché au cabinet du premier ministre britannique, Tony Blair. L’année suivante, Olivier Colom rejoint les rangs de l’Élysée où il exercera les fonctions de conseiller diplomatique auprès de Nicolas Sarkozy, chargé des affaires globales et de la préparation des grands sommets internationaux tels que le G20 et le G8. À cette époque, lors d’un diner organisé pour le président des Maldives, dont le pays avait décidé de devenir neutre dans ses émissions de carbone, l’actuel nouveau secrétaire général du groupe Edmond de Rothschild, rencontre Ariane et Benjamin de Rothschild. En 2012, Olivier Colom préfère rejoindre la banque privée plutôt qu’un poste d’ambassadeur. Elle sera rattachée à Benoît Ottenwaelter, directeur des risques. Forte d’une longue expérience professionnelle, Diony Lebot apporte à ses nouvelles fonctions une profonde connaissance des besoins des clients et des métiers bancaires. Elle supervisera plus particulièrement les équipes en charge des risques des réseaux de banque de détail en France, de la banque de financement et d’investissement, de la banque privée, ainsi que les risques pays. Pur produit de la banque française, elle intègre la Société générale en 1986. Elle y occupe plusieurs fonctions au sein des activités de financements structurés, d’ingénierie financière, puis en tant que directeur des financements d’actifs. En 2007, elle est nommée directeur général de Société générale Amériques et devient également membre du comité de direction du groupe. En 2012, elle devient directeur adjoint de la division relations clients et banque d’investissement, et responsable de la région Europe de l’Ouest de la banque de grande clientèle et solutions investisseurs. Patrick Pichette, Google Dans une notification adressée à la Securities and Exchange Commission (SEC), le géant américain a précisé que son remplaçant serait trouvé dans un délai de six mois. Arrivé en 2008 en provenance de l’opérateur de télécommunication Bell Canada, Patrick Pichette a participé à la rationalisation des dépenses et à l'amélioration des relations avec les investisseurs. Son plus grand succès aura été de permettre à Google d’afficher 64 milliards de dollars de liquidités. La date de son départ n’a pas encore été officialisée. Seule certitude, il ne sera plus là en septembre 2015 puisqu’il a déclaré qu’il resterait pour participer à la recherche de son successeur et que son employeur s’est engagé auprès de la SEC à trouver un remplaçant dans un délai de six mois. Patrick Pichette a fait savoir qu’il partait pour des raisons personnelles afin de limiter les rumeurs sur une éventuelle crise de gouvernance. En 2014, Google a notamment enregistré les départs de Nikesh Arora, l’un des responsables exécutifs du groupe, parti pour la vice-présidence de Softbank, et de Vic Gundotra, le responsable des activités liées aux réseaux sociaux. 7 Lucie Petitjean, Olivier Brom, Aelios Finance Lucie Petitjean et Olivier Brom rejoignent les rangs d’Aelios Finance. Pendant plus de 14 ans, Lucie Petitjean a exercé des fonctions marketing international au sein de Canal + Afrique et dernièrement, elle officiait au Club Med. Au sein d’Aelios Finance, Lucie Petitjean occupera le poste de directrice du développement et sera en charge de la communication externe, du marketing et des partenariats. Olivier Brom rejoint également Aelios Finance en ce début d’année 2015. Il est nommé senior associate et sera chargé d’accompagner les clients dans l’exécution de leurs opérations financières. Auparavant, il a travaillé quatre ans chez Lazard et quatre autres en tant qu’entrepreneur. Patrick Lord, Truffle Capital Aurélie Cailleau, June Partners Antoine Michaud, Financo Truffle Capital annonce l’arrivée de Patrick Lord en tant qu’Investment manager. Poursuivant sa dynamique de croissance, June Partners recrute une directrice de la consolidation et du reporting. La filiale du Crédit Mutuel Arkéa spécialisée dans les solutions de financement pour les entreprises accélère son expansion. Après l'arrivée de Vincent Plunian, le cabinet de conseil continue sa stratégie de développement en annonçant l’arrivée d’Aurélie Cailleau en tant que directrice de la consolidation et du reporting. Forte de plus de dix ans d’expérience dans la profession, elle aura pour objectif d’optimiser la fonction consolidation à travers les missions suivantes : accompagnement sur les outils de reporting, et mise en place d’outils liés aux impôts différés. Financo vient d’annoncer l’arrivée d’Antoine Michaud en tant que directeur général. Il remplace Philippe Bondoux, en poste depuis 2009, qui se consacrera désormais à la direction générale et au développement du CFCAL, autre filiale du Crédit Mutuel Arkéa. Antoine Michaud a commencé sa carrière dans la grande distribution. Il a ensuite exercé des fonctions de cadre dirigeant chez Laser-Cofinoga. L’acteur majeur du capital-risque européen annonce l'arrivée de Patrick Lord au poste d'Investment manager dans le secteur des technologies de l'information. Auparavant, Patrick Lord était, de 2011 à 2013 à Paris, directeur du marketing et de la communication chez QuantumWave Capital. Il a notamment participé aux acquisitions de Monoidics par Facebook et de Crystal Semantics par WPP. décideurs & dealmakers EDITION FINANCE G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT 16 avril 2015 pavillon d’armenonville • Paris parmi les intervenants Michel Giannuzzi Edward Arkwright Fabrice Mouchel président du directoire, Directeur adjoint finances et stratégie, Directeur général adjoint finances, Tarkett Unibail-Rodamco David-Alexandre Gros Aéroports de Paris Benoit Fouilland Olivier Guélaud vice-président exécutif, chief strategy officer, Sanofi Directeur financier et directeur général délégué, Directeur des financements et de la trésorerie, Pernod Ricard Anne-Pascale Guedon Criteo Michel-Alain Proch vice-president Finance engineering, Airbus Group Antonin Rigaudière executive vice-president & group chief Financial officer, Atos group m&a Director, Air Liquide programme 09h - 9h30 accueil café 09h30 - 13h Plénière Stratégie & BuSineSS modelS 13h00 - 14h30 Déjeuner d’affaires 14h30 - 18h track i equity & financement track ii organiSation & finance troPhéeS leaderS de la finance 18h cocktail d’ouverture 20h dîner de gala et remiSe deS troPhéeS 22h30 Dégustation de desserts contact pour vous inscrire, veuillez contacter : astou ciss Email : [email protected] - Tél. : 01 43 92 93 64 www.tropheesleadersdelafinance.fr le congrès sera suivi de la soirée de gala de la 5e édition des trophées leaders de la Finance qui se tiendra à partir de 18h au pavillon d’armenonville et rassemblera 600 professionnels de la finance, les meilleures directions financières sectorielles et spécifiques, banques d’investissement et de financement, banques privées et conseils spécialisés. contact : charlotte fabre Email : [email protected] Tél. : 01 43 92 93 75
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