& dealmakers - Leaders League

n°12
& dealmakers
a la une
cette
semaine
Mardi 24 Mars 2015
avons également vendu Agro-Service 2000, une entreprise fabriquant du matériel agricole non mécanisé dans le
centre-ouest de la France, à Naxicap.
Décideurs. Et une transaction remarquée avec le financement
high yield de Quick ?
J. E. Effectivement, la fenêtre était parfaite lorsque nous
avons réalisé le financement de Quick grâce à une émission
de 595 M€ de high yield bonds.
Jean Eichenlaub
Président, Qualium Investissement
Décideurs. IMV Technologies est votre dernière acquisition
en date. Comment internationaliser une entreprise qui fait déjà
plus de 80 % de son CA à l’étranger ?
Jean Eichenlaub. Nous avons un réseau international :
en l’espèce, des partenaires à Shanghai et Sao Paulo qui
nous ont permis de comprendre le marché local, ce qui
était important aux yeux des managers d'IMV. Nous avions
pu identifier quelques vecteurs de développement et les cibles potentielles pour
l’entreprise dans ces régions. Cette internationalisation s’est aussi traduite rapidement au niveau des ressources humaines
puisqu’un nouveau directeur IMV China a
été recruté sur le conseil de notre relai
local. Enfin, pour la partie du marché que
nous ne connaissions pas, nous avons
lancé une étude afin de « mapper »
concurrents et build-ups à réaliser.
Décideurs. Votre track record indique 4 deals primaires sur 7
au total. Est-ce que le primaire est votre stratégie de base ?
J. E. Oui, nous avons une grosse équipe, et si nous pouvons
faire des transactions à la fois primaires et de gré à gré,
nous privilégions cette option. Aujourd’hui, la Foir’Fouille,
Invicta, Mériguet et Sogal sont des deals primaires. Hormis
cet aspect de sourcing en amont, nous regardons aussi certaines régions spécifiques en plus du marché domestique :
les pays limitrophes nous intéressent, hors Royaume-Uni,
mais les Pays-Bas y compris.
Décideurs. Qualium est-il plutôt manager ou leader avec les
sociétés qu’il a sous gestion ?
J. E. Notre rôle c'est de créer les conditions de réussite
pour le management, et non les driver. Il reste souverain
dans l’administration de la stratégie. En
revanche, nous leurs mettons à disposition des outils : nous avons notamment
deux operating partners, un en supply
chain, gestion des achats, et l’autre en
communication car il y a des PME/ETI
françaises qui sont demandeuses dans
ces domaines. Pour les problématiques
ponctuelles, nous faisons évidemment
appel à des experts avant, pendant ou
après la réalisation d’un projet en fonction des besoins de
l’entreprise. Pour résumer, nous n'allons pas nous, fonds de
private equity, gouverner l'entreprise, mais nous essayons
de donner à ses dirigeants les moyens de choisir le plus
efficacement possible.
« notre rôle c'est de créer
les conditions de réussite
pour le management,
et non les driver »
Décideurs. Et côté cessions, l’année 2014 vous a-t-elle permis
de récupérer certaines de vos billes ?
J. E. Nous avons cédé DGF à 21 Centrale Partners, et nous
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
Lafarge-Holcim :
le ciment prend finalement
gdf suez
altrad
l'essentiel
Lafarge-Holcim : le ciment
prend finalement
Les deux cimentiers ont réussi à colmater les fissures qui menaçaient leur fusion.
Les dernières semaines ont été tendues entre Lafarge et Holcim. Progressant
fortement en Bourse grâce à de bons résultats et à un franc suisse revalorisé,
le cimentier suisse a souhaité revoir les termes financiers du rapprochement.
L’échange d’une action Lafarge pour une action Holcim devenait de moins en
moins favorable pour les actionnaires du suisse après les résultats mitigés du
français en 2014. Le groupe présidé par Wolfgang Reitzler a également profité
de sa position de force pour demander une révision de la nouvelle gouvernance.
Afin éviter un divorce façon Publicis-Omnicom, Bruno Lafont a accepté vendredi après quatre jours de négociations de mettre de l’eau dans son vin. La fusion
aura bien lieu sur la base d’un échange de 9 actions Holcim pour 10 actions
Lafarge et patron français renonce au poste de CEO pour celui de co-chairman.
En cas de rupture du processus de fusion, l’accord initial prévoyait une compensation de 350 M€. À ceux-là s’ajoutent également les dédommagements
qu’il aurait fallu accorder aux repreneurs des actifs cédés par les deux groupes
en vue de leur passage devant les autorités de la concurrence. Désormais, les
intéressés ont déclaré vouloir tourner la page pour se consacrer totalement à
la création des synergies industrielles entre les deux groupes en attendant la
prochaine nomination d’un CEO pour la nouvelle entité.
2
Interparfums s’adjuge Rochas pour 101 M€
Le parfumeur se diversifie ainsi dans la mode.
Créateur de parfum pour les grands du luxe comme Van Cleef & Arpels, Balmain ou Karl
Lagerfeld, Interparfums vient de faire l’acquisition de la marque Rochas auprès de Procter & Gamble. Le géant des biens de consommation recentre ainsi son portefeuille tandis
que le Français, coté sur Euronext, se diversifie dans la mode. En plus du célèbre parfum
Eau de Rochas, il intègre en effet les lignes de prêt-à-porter de la maison fondée en 1925
par Marcel Rochas. D’un montant de 108 M$ (101 M€), l’opération, qui devrait être finalisée avant la fin du premier semestre 2015, est intégralement financée par un emprunt à
moyen terme et apporte 46 M$ de chiffre d’affaires supplémentaire à Interparfums.
Conseil acquéreur : juridique : Darrois Villey Maillot Brochier Avocats ; conseils cédant : juridique : Jones
Day ; financier : Ohana & Co
Solucom s’offre Hapsis
Solucom, cabinet de conseil en management et système d’information, a
annoncé être entré en négociation finale avec Hapsis, cabinet spécialisé
en sécurité numérique.
Cette acquisition – qui serait financée intégralement en numéraire –
permettra à Solucom de se renforcer dans la cyber sécurité, « enjeu
majeur pour tous les acteurs de l’économie », selon le président du
directoire, Pascal Imbert. Le fonds de commerce acquis par le cabinet de conseil devrait dégager 4,3 M€ de chiffre d’affaires, au titre de
l’exercice clos au 31 mars 2015, soit seulement 3 % du chiffre d’affaires
de Solucom mais récolté auprès de grands comptes : la Banque de
France, BNP Paribas, BPCE, Safran ou encore GDF Suez.
Conseils acquéreur : due diligence financière : Grant Thornton ; juridique : Dentons
décideurs & dealmakers
IPH franchit les Alpes
Le distributeur acquiert 50 % de
son concurrent italien Minetti.
Industrial Parts Holding (IPH), au
portefeuille de PAI Partners depuis 2013, continue son expansion.
Après Zitec en Allemagne, Orexad en
France et Biesheuvel Techniek aux
Pays-Bas, le réseau de distribution
s’attaque au deuxième marché européen de fourniture industrielle en
s’offrant 50 % de l’italien Minetti.
Fondée en 1951, la cible apporte un
chiffre d’affaires de 130 M€, permettant au français de passer définitivement le cap du milliard d’euros
de ventes. Ce rapprochement va
permettre aux deux sociétés de
mieux répondre aux besoins internationaux de leurs grands clients.
Minetti, qui compte 350 collaborateurs et 19 agences dans le pays,
restera dirigée par les héritiers de
la famille fondatrice.
l'essentiel
GDF Suez électrise
le marché obligataire
Le groupe français vient de réaliser une émission obligataire de 2,5 MD€.
Nombreuses sont les entreprises à surfer sur l’excellente dynamique du marché obligataire. GDF Suez n’en fait pas exception. Le groupe énergétique a
en effet procédé à 2,5 MD€ d'émissions obligataires, en quatre tranches dont
les maturités vont de 2017 à 2035.
- 500 M€ à maturité mars 2017 portant un coupon de 0,0 %
- 750 M€ à maturité mars 2022 portant un coupon de 0,5 %
- 750 M€ à maturité mars 2026 portant un coupon de 1,0 %
- 500 M€ à maturité mars 2035 portant un coupon de 1,5 %
Le coupon moyen de cette émission obligataire s’élève ainsi à 0,75 % pour
une maturité moyenne de 9,8 ans. Noté A1 par Moody's et A par Standard &
Poor's, le groupe français a notamment profité du programme d'assouplissement quantitatif orchestré par la BCE et des conditions exceptionnelles
de marché pour emprunter à des taux extrêmement faibles. Les niveaux de
coupon des tranches à 2, 11 et 20 ans sont même les plus bas jamais atteints par une entreprise sur ces maturités en euros. Malgré la faiblesse des
taux d’intérêts proposés, la demande pour les titres GDF Suez a dépassé les
6,25 MD€ et témoigne de l’appétit insatiable des investisseurs pour le marché
des obligations corporate. Pour Gérard Mestrallet, Président Directeur Général du groupe français, cette émission obligataire « s’inscrit dans la stratégie
de gestion dynamique du bilan de GDF Suez et permet au Groupe de sécuriser ses besoins de refinancement. »
Schneider Electric se refinance
à bon compte !
Le groupe vient de réaliser une émission
obligataire de 750 M€ au taux de 0,875 %
sur 10 ans.
Schneider Electric a émis avec succès une
émission obligataire pour un montant de
750 M€ à 10 ans (échéance mars 2025).
Noté A- perspective négative par l’agence
de notation américaine Standard & Poor's,
le groupe français profite du contexte de
marché particulièrement favorable pour
se refinancer à très bon compte. Le spécialiste mondial de la gestion de l'énergie
a en effet bénéficié d'un taux historiquement faible de 0,875 % pour le coupon de
cette obligation. Cette émission obligataire
intervient, en outre, quelques jours après
la présentation par Jean-Pascal Tricoire
d'un plan stratégique sur cinq ans, baptisé « Schneider is on ». Le PDG du numéro
un mondial des équipements électriques
basse et moyenne tension a notamment
défini un objectif de 3 à 6 % de croissance
organique. Il a également annoncé 1 MD€
de gains de productivité supplémentaires
sur trois ans et 500 M€ d'économies sur
les fonctions supports. 3
520 M€ pour Eurazeo PME
Pour la première fois, la société de gestion a levé de l’argent auprès d’investisseurs institutionnels.
Eurazeo PME vient de clôturer un fonds de 520 M€. 364 M€ ont été apportés par sa maison mère, Eurazeo. Sur ce montant, 220 M€ correspondent à
quatre prises de participation déjà effectuées depuis 2013. 156 M€ ont été
collectés auprès de souscripteurs tiers : 100 M€ par des investisseurs
étrangers, tels qu’Alpinvest et Adam Street, et 56 M€ par des institutionnels français comme AG2R La Mondiale ou Malakoff-Médéric. C'est la
première fois qu’Eurazeo PME se livrait à cet exercice. En effet, depuis son
adossement à Eurazeo en 2011, elle investissait entièrement sur les fonds
propres de sa maison mère.
Easyrecrue lève 2,5 M€
Pour conforter sa position de leader européen sur le marché des logiciels pour les professionnels du recrutement, la société ouvrira de nouveaux bureaux en Europe.
Easyrecrue a levé 2,5 M€ auprès d’Elaia Partners, du Fonds ambition numérique, souscrit
par la Caisse des dépôts et géré par sa filiale BPIFrance, et des actionnaires historiques.
Créée en 2013 par Mickael Cabrol, la société a développé un concept inédit dans l’univers du recrutement : l’entretien vidéo différé. Elle compte 130 clients dont des grands
groupes comme Total, Groupama ou Société générale, et a déjà ouvert des bureaux à
Madrid, Milan, Francfort et Londres. Grâce à cette levée, la start-up va accélérer son
développement en ouvrant de nouveaux bureaux en Europe et augmenter ses efforts en
R&D afin de proposer de nouvelles offres.
décideurs & dealmakers
insider
« Nous devons encore progresser pour devenir numéro
un mondial à l'horizon 2017 »
300 collaborateurs
8 bureaux Monde
CA 2015 : 30 M€
Ebitda 2015 : à deux chiffres
innovation répond au nom d’Edgar. Il s’agit d’une application mobile multiplateforme qui exauce les vœux de ses
utilisateurs.
David Amsellem
CEO, John Paul
Décideurs. Comment s’est manifestée la croissance de John
4
Paul lors de ces douze derniers mois ?
David Amsellem. Nous avons remporté un appel d’offres
significatif : un contrat avec Visa afin d’opérer le service de
conciergerie lié aux cartes bancaires très haut de gamme
Visa Infinite. Lié à ce partenariat, 60 recrutements ont été
réalisés. Alors que nous étions environ 150 personnes il
y a un an, nous sommes désormais plus de 300. John
Paul était également franco-français mais aujourd’hui nous
sommes présents à l’international
avec sept filiales implantées en
Europe, en Asie et en Afrique du
Nord.
Décideurs. Et votre business mo-
« Les menaces résident
essentiellement dans la capacité des « GAFA » à adopter une
approche servicielle »
del n’a pas évolué ? Il s’agit toujours
d’offrir des services premium aux
entreprises plutôt qu’aux particuliers
directement ?
D. A. Effectivement, notre business
model n’a pas changé. Nous faisons toujours du « B2B2C » : nos
prestations sont délivrées aux
grandes marques qui l’offrent
ensuite à leurs meilleurs clients ou employés. À date,
nous avons validé deux étapes sur trois de notre développement. Les équipes ont d’abord montré que le modèle
de John Paul était viable puisque nous sommes devenus
numéro un de la conciergerie en Europe. Nous devons
encore progresser pour devenir numéro un mondial à l'horizon 2017. Pour ce faire, nous entretenons notre réseau de
clients existants, signons de nouveaux contrats et investissons dans de nouvelles technologies. Notre dernière
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau
Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Jennifer Lormier,
Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes
décideurs & dealmakers
Décideurs. Et si vous deviez faire un rapide tour de votre
SWOT ?
D.A. Nous avons une forte expertise technologique, nos
collaborateurs sont tous issus de l’hôtellerie de luxe et notre
carnet d’adresses est d’une profondeur inégalable dans le
monde. Nos concurrents sont soit trop petits et non structurés, soit trop gros et imperméables à la notion de service
premium. Le marché est en plein essor avec une demande
soutenue pour un acteur global capable de répondre aux
enjeux omniprésents de « premiumisation » des grands
groupes. Les menaces résident
essentiellement dans la capacité des « GAFA » à adopter une
approche servicielle ; cependant, nous croyons fermement
à notre valeur ajoutée unique
basée non seulement sur la
technologie mais également sur
l’humain.
Décideurs. Et la croissance
passe-t-elle aussi par le M&A ?
Via le soutien d’un investisseur
en capital ?
D.A. La croissance passe évidemment par la M&A et c’est bien ainsi que nous nous développons rapidement à l’international. Jusqu’à aujourd’hui, la
capacité d’autofinancement de John Paul nous a permis de
nous développer sans avoir à diluer l’actionnariat. Même s’il
n’est pas exclu d’accueillir de nouveaux partenaires autour
de la table, nous sommes convaincus que cette configuration où nous conservons le contrôle de notre capital nous
confère un atout considérable et une agilité incomparable
dans le développement de l’entreprise.
Maquette & Graphisme : Morgane Tudal
Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre
Diffusion : Magdalena Ciemielewska
Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
tour d'horizon
HalioDx reprend des
actifs de QIAGEN
Secteur : Healthcare
Valeur : NC
Altrad change de dimension
grâce à 100 M€ supplémentaires
Fleuret conclut la
reprise de Sati et
Paoletti grâce au
soutien d’iXO PE
Secteur : Industrie
Conseils acquéreur : Shearman & Sterling, Flichy Grangé
Valeur : NC (CA combiné
2014 : 13 M€)
Conseils cédant : Darrois Villey
Maillot Brochier
Conseil sociétés : Morvilliers
Sentenac
Conseil acquéreur : Altij
Bibulu et MyDogBuddy lèvent 1,9 M€
Union Investment
cède « Le Capella »
Secteur : B2C (pensions pour
animaux)
Valeur : 1,9 M€
Vistaprint se paie
Exagroup
Secteur : Industrie papetière
Valeur : 91,5 M€
Conseils cédants : Altium / EY
Société d’Avocats
Conseil acquéreur : Latham &
Watkins
Orange reprend
tout le capital
de Cloudwatt
Secteur : Télécoms
Valeur : inférieure à 100 M€
AGO, Archiv System
et MVA deviennent
Pro Archives Systèmes
Secteur : B2B (archivage)
Valeur : NC (CA combiné
2014 : 28 M€)
Secteur : Immobilier
Valeur : NC
L’industriel tricolore repart avec ses investisseurs historiques et conclut un build-up sur Hertel.
Fabricant et loueur de matériel destiné aux professions
du bâtiment, Altrad réalise un nouveau tour de table, de
100 M€ cette fois. Composé d’ORA et d’OBSA, le refinancement est orchestré par ses investisseurs historiques :
BPIFrance (52 M€), CM-CIC (30 M€), Arkéa (11 M€) et BNP
Paribas Développement (7 M€). Il servira essentiellement
à l’acquisition de Hertel, opération qui renforce son statut
de leader européen. La cible, dont le chiffre d’affaires et
l’Ebitda s’établissaient respectivement à 733 M€ et 30 M€
en 2014, va permettre au groupe de présenter des revenus
consolidés de près d’1,6 MD€.
Conseils investisseurs : financier : Grant Thornton, stratégique : LEK Consulting ; juridique : Duteil Avocats ; conseil société : juridique : Clifford Chance
Pherecydes Pharma lève 2,6 M€
Grâce à l’argent récolté, la société spécialisée dans la lutte
contre les infections bactériennes va commencer les premiers essais cliniques de son projet Phagoburn.
Pionnier dans le développement de traitements pour lutter
contre les infections bactériennes en alternative aux antibiotiques, Pherecydes Pharma vient de lever 2,6 M€ auprès d’ACE Management, partenaire historique, d’Auriga
Partners et de business angels.
Le conseil de surveillance de la société est renforcé et accueille au poste de président Guy-Charles Fanneau de la
Horie, qui apporte une expérience de vingt ans dans les
secteurs des biotechnologies et de l’industrie pharmaceutique. La levée de fonds soutiendra notamment, les essais
cliniques du projet Phagoburn.
Conseils investisseurs : financier : Adwelsen ; due diligence financière : Regimbeau ; conseils société : financier : Acta Finance ; juridique : Joffe & Associés
Conseils cédant : King &
Wood Mallesons / King &
Spalding
Sercap s’offre le
brésilien Corindon
Secteur : Industrie automobile
5
Valeur : NC (CA 2014 acquéreur : environ 10 M€)
Conseils acquéreur : Pramex
International / GT Lawyers
Solvay et Ineos
vendent des biens à
Icig
Secteur : Biotechs & Pharma
Valeur : NC
Boursorama achète
la FinTech Fiduceo
Secteur : Banque
Valeur : NC (Produit net
bancaire acquéreur 2014 :
200 M€)
Conseils acquéreur: STC
Partners, Gide
Conseil cédant : Granrut
Société d’Avocats
décideurs & dealmakers
international
Une augmentation de capital
de 367 M$ pour Pinterest
L’opération valorise la start-up à 11 MD$.
L’entreprise américaine, qui permet de trier des images selon ses centres d’intérêt, a levé 367 M$ majoritairement auprès de deux fonds de capital-risque,
Andreessen Horowitz et Bessemer Venture Partners. D’autres investisseurs,
non communiqués, font également partie de ce tour de table. Il y a moins d’un
an, en mai 2014, la start-up avait déjà réalisé une augmentation de capital de
200 M$. La valorisation s’établit désormais à 11 MD$. Une progression qui s’explique en partie par la croissance affichée par la jeune start-up : en 2014, le
nombre d’utilisateurs à l’international a augmenté de 135 %.
Néanmoins, le mystère reste entier sur le nombre d’inscrits et son chiffre d’affaires. Selon la société d’analyse eMarketer, le nombre de ses utilisateurs
aux États-Unis atteindrait 47 millions et ils seraient plus de 75 millions dans
le monde. Une croissance qui n’explique pas à elle seule la hausse de la valorisation. Alors que Twitter et Facebook ont mis de nombreuses années avant
de générer un chiffre d’affaires, Pinterest a déjà un modèle économique bien
rodé. Pour se rémunérer, la start-up utilise un système de tracking. Lorsque le
trafic sur un site e-commerce est généré par un clic sur une image Pinterest et
que l’utilisateur achète sur le site, le réseau social est rémunéré. Une stratégie
payante puisque le réseau social envisage de lever 211 M$ supplémentaires
avant la fin de l’année.
6
Borealis se paie l’électricien suédois Fortum pour plus de 6,5 MD€
L’opération permet notamment au fonds de
pension canadien de diversifier ses investissements dans l’infrastructure.
Borealis, le bras armé financier du fonds
de pension canadien Omers, a conjointement avec Forsta, Tredje et Folksam racheté 100 % des titres de Fortum pour une
somme supérieure à 6,6 MD€. Le paiement
se fera intégralement en numéraire. Fortum
Distribution AB est le deuxième distributeur
d’électricité suédois avec des parts de
marché d’environ 17 %. Le consortium d’investisseurs entend développer son réseau
électrique et ainsi sécuriser l’accès à cette
énergie pour ses 900 000 clients. L’opération permet aussi à Borealis de diversifier
ses investissements dans l’infrastructure.
La cible est ainsi valorisée plus de 16 fois
son Ebitda (365 M€ en 2014).
Conseils acquéreurs : financiers : Deutsche
Bank, Lenner & Partners ; juridiques : Advokatfirman Torngren Magnell, Hammarskiold & Co,
Linklaters, Mannheimer Swartling ; dette : BofA
ML, RBC CM, SEB ; conseils cédant : financier :
Danske Banke CF ; juridiques : Avance Attorneys,
Vinge
décideurs & dealmakers
Alibaba injecte 200 M$ dans Snapchat
L’application de contenus éphémères devient la troisième start-up
la plus valorisée au monde avec 15 MD$.
Non contente d’avoir réalisé une introduction en Bourse spectaculaire en
septembre 2014 avec plus de 25 MD$ levés, Alibaba souhaite désormais s’attaquer au marché américain et investit à cet effet 200 M$ dans Snapchat.
L’entreprise chinoise est déjà présente aux États-Unis puisqu’elle a installé
un data center en Californie pour l’hébergement de ses activités cloud. De
son côté, l’application de contenus éphémères enregistre l’arrivée d’un actionnaire de choix qui la valorise à 15 MD$. Elle est désormais la troisième
start-up la plus valorisée au monde derrière Xiaomi et Uber.
Le private equity américain aux portes de Life Time
Un consortium de trois capital-investisseurs s’offre l’entreprise de fitness.
Désireux de retrouver la forme, Leonard Green & Partners, TPG Capital et LNK Partners,
ont décidé de miser sur un spécialiste du genre : Life Time Fitness. Pour 3,85 MD€ dette
incluse, le consortium estampillé « private equity », achète ainsi le spécialiste américain
de la remise en forme à destination des communautés, organisations et individus. La
transaction se fait en cash sur la base de 72,10 $ par action de la cible. La prime est ainsi
de 28 % par rapport au cours du titre lors du mois précédant l’annonce de l’opération.
Conseils cible : financiers : Guggenheim Securities, Wells Fargo Securities ; juridiques : Faegre Baker
Daniels, Skadden Arps Slate Meagher & Flom, Sullivan & Cromwell ; conseils acquéreurs : financiers :
Macquarie, Nomura ; juridiques : Kirkland & Ellis, Latham & Watkins, Ropes & Gray
nominations
Olivier Colom, Edmond de Rothschild
Diony Lebot, Société générale
Olivier Colom devient le secrétaire général du groupe Edmond
de Rothschild.
Le groupe bancaire annonce la nomination de Diony Lebot en tant
que directrice déléguée des risques.
Diplômé de l’ENA (promotion Valmy 1998) et ancien conseiller des
affaires étrangères hors classe en disponibilité de l’administration,
Olivier Colom devient le nouveau secrétaire général du groupe Edmond de Rothschild. Une fonction à la hauteur de ce diplomate de
quarante-cinq ans qui affiche un joli parcours. Au quai d’Orsay, il se
charge d’une complexe réorganisation : la réforme du dispositif français d’aide au développement. Entre 2005 et 2006, il est détaché au
cabinet du premier ministre britannique, Tony Blair. L’année suivante,
Olivier Colom rejoint les rangs de l’Élysée où il exercera les fonctions
de conseiller diplomatique auprès de Nicolas Sarkozy, chargé des
affaires globales et de la préparation des grands sommets internationaux tels que le G20 et le G8. À cette époque, lors d’un diner organisé pour le président des Maldives, dont le pays avait décidé de
devenir neutre dans ses émissions de carbone, l’actuel nouveau secrétaire général du groupe Edmond de Rothschild, rencontre Ariane
et Benjamin de Rothschild. En 2012, Olivier Colom préfère rejoindre
la banque privée plutôt qu’un poste d’ambassadeur.
Elle sera rattachée à Benoît Ottenwaelter, directeur des risques.
Forte d’une longue expérience professionnelle, Diony Lebot apporte à ses nouvelles fonctions une profonde connaissance des
besoins des clients et des métiers bancaires. Elle supervisera
plus particulièrement les équipes en charge des risques des
réseaux de banque de détail en France, de la banque de financement et d’investissement, de la banque privée, ainsi que les
risques pays. Pur produit de la banque française, elle intègre la
Société générale en 1986. Elle y occupe plusieurs fonctions au
sein des activités de financements structurés, d’ingénierie financière, puis en tant que directeur des financements d’actifs. En
2007, elle est nommée directeur général de Société générale
Amériques et devient également membre du comité de direction
du groupe. En 2012, elle devient directeur adjoint de la division
relations clients et banque d’investissement, et responsable de
la région Europe de l’Ouest de la banque de grande clientèle et
solutions investisseurs.
Patrick Pichette, Google
Dans une notification adressée à la Securities and Exchange Commission (SEC), le géant américain a précisé que
son remplaçant serait trouvé dans un délai de six mois.
Arrivé en 2008 en provenance de l’opérateur de télécommunication Bell Canada, Patrick Pichette a participé à la
rationalisation des dépenses et à l'amélioration des relations avec les investisseurs. Son plus grand succès aura
été de permettre à Google d’afficher 64 milliards de dollars de liquidités. La date de son départ n’a pas encore été
officialisée. Seule certitude, il ne sera plus là en septembre 2015 puisqu’il a déclaré qu’il resterait pour participer
à la recherche de son successeur et que son employeur s’est engagé auprès de la SEC à trouver un remplaçant
dans un délai de six mois. Patrick Pichette a fait savoir qu’il partait pour des raisons personnelles afin de limiter les
rumeurs sur une éventuelle crise de gouvernance. En 2014, Google a notamment enregistré les départs de Nikesh
Arora, l’un des responsables exécutifs du groupe, parti pour la vice-présidence de Softbank, et de Vic Gundotra,
le responsable des activités liées aux réseaux sociaux.
7
Lucie Petitjean, Olivier Brom, Aelios Finance
Lucie Petitjean et Olivier Brom rejoignent les rangs d’Aelios Finance.
Pendant plus de 14 ans, Lucie Petitjean a exercé des fonctions marketing international au sein de Canal +
Afrique et dernièrement, elle officiait au Club Med. Au sein d’Aelios Finance, Lucie Petitjean occupera le poste
de directrice du développement et sera en charge de la communication externe, du marketing et des partenariats. Olivier Brom rejoint également Aelios Finance en ce début d’année 2015. Il est nommé senior associate
et sera chargé d’accompagner les clients dans l’exécution de leurs opérations financières. Auparavant, il a
travaillé quatre ans chez Lazard et quatre autres en tant qu’entrepreneur.
Patrick Lord, Truffle Capital
Aurélie Cailleau, June Partners
Antoine Michaud, Financo
Truffle Capital annonce l’arrivée de Patrick
Lord en tant qu’Investment manager.
Poursuivant sa dynamique de croissance,
June Partners recrute une directrice de la
consolidation et du reporting.
La filiale du Crédit Mutuel Arkéa spécialisée
dans les solutions de financement pour les
entreprises accélère son expansion.
Après l'arrivée de Vincent Plunian, le cabinet
de conseil continue sa stratégie de développement en annonçant l’arrivée d’Aurélie
Cailleau en tant que directrice de la consolidation et du reporting. Forte de plus de dix
ans d’expérience dans la profession, elle aura
pour objectif d’optimiser la fonction consolidation à travers les missions suivantes : accompagnement sur les outils de reporting, et
mise en place d’outils liés aux impôts différés.
Financo vient d’annoncer l’arrivée d’Antoine Michaud en tant que directeur général. Il remplace Philippe Bondoux, en
poste depuis 2009, qui se consacrera
désormais à la direction générale et au
développement du CFCAL, autre filiale du
Crédit Mutuel Arkéa. Antoine Michaud a
commencé sa carrière dans la grande distribution. Il a ensuite exercé des fonctions
de cadre dirigeant chez Laser-Cofinoga.
L’acteur majeur du capital-risque européen annonce l'arrivée de Patrick Lord
au poste d'Investment manager dans le
secteur des technologies de l'information.
Auparavant, Patrick Lord était, de 2011
à 2013 à Paris, directeur du marketing et
de la communication chez QuantumWave
Capital. Il a notamment participé aux acquisitions de Monoidics par Facebook et
de Crystal Semantics par WPP.
décideurs & dealmakers
EDITION FINANCE
G20 STRATEGY
& MANAGEMENT SUMMIT
16 avril 2015
pavillon d’armenonville • Paris
parmi les intervenants
Michel Giannuzzi
Edward Arkwright
Fabrice Mouchel
président du directoire,
Directeur adjoint finances
et stratégie,
Directeur général adjoint finances,
Tarkett
Unibail-Rodamco
David-Alexandre Gros
Aéroports de Paris
Benoit Fouilland
Olivier Guélaud
vice-président exécutif,
chief strategy officer, Sanofi
Directeur financier
et directeur général délégué,
Directeur des financements
et de la trésorerie, Pernod Ricard
Anne-Pascale Guedon
Criteo
Michel-Alain Proch
vice-president Finance
engineering, Airbus Group
Antonin Rigaudière
executive vice-president & group
chief Financial officer, Atos
group m&a Director,
Air Liquide
programme
09h - 9h30
accueil café
09h30 - 13h
Plénière
Stratégie & BuSineSS modelS
13h00 - 14h30
Déjeuner d’affaires
14h30 - 18h
track i
equity & financement
track ii
organiSation & finance
troPhéeS leaderS de la finance
18h
cocktail d’ouverture
20h
dîner de gala et remiSe deS troPhéeS
22h30
Dégustation de desserts
contact
pour vous inscrire, veuillez contacter :
astou ciss
Email : [email protected] - Tél. : 01 43 92 93 64
www.tropheesleadersdelafinance.fr
le congrès sera suivi de la soirée de gala
de la 5e édition des trophées leaders de
la Finance qui se tiendra à partir de 18h
au pavillon d’armenonville et rassemblera
600 professionnels de la finance, les meilleures directions financières sectorielles
et spécifiques, banques d’investissement
et de financement, banques privées et
conseils spécialisés.
contact :
charlotte fabre
Email : [email protected]
Tél. : 01 43 92 93 75