n°18 & dealmakers Mardi 5 Mai 2015 nous investissons notre propre capital permanent de plus de 7 MD€ : un atout qui nous permet d'être plus flexibles quant à la durée de détention de nos participations ou quant au profil de business plan. Enfin, le fait d’être coté à Londres et membre du FTSE 100 confère, de fait, plus de transparence et de crédibilité. Nos sociétés peuvent s’appuyer sur ce statut dans un climat de confiance quand il s'agit de présenter leur actionnariat à des clients, fournisseurs ou partenaires, dans le monde entier. a la une cette semaine Décideurs. En tant qu’acteur côté et implanté à l’international, Rémi Carnimolla Managing Director France et Espagne, 3i Décideurs. L’internationalisation vous aide-t-elle à faire de plus belles affaires ? Rémi Carnimolla. Tout à fait. Et les chiffres sont clairs. Sur 120 deals « complets » (achetés et revendus) effectués par 3i depuis 2001, les « participations internationales » ont permis un retour moyen de 2,8 fois notre investissement à comparer aux moins de 2 fois pour les transactions sur des sociétés « domestiques ». Potentiel de croissance supérieur, plus grand nombre d'acquisitions possibles, un projet d’entreprise plus excitant qui permet d’attirer des managers de premier plan, des primes stratégiques à la sortie... Tout cela explique logiquement cette surperformance. vous devez forcément avoir une préférence pour les sociétés exportatrices ou désireuses de l’être ? R. C. Effectivement, notre degré d’internationalisation est bien supérieur à la moyenne. Nos équipes sont implantées sur 3 continents. Sur les 15 associés private equity, nous comptons 9 nationalités différentes et autant de Français que d'Anglais, d'Allemands ou d'Américains. De plus, 80 % des sociétés en portefeuille sont mondiales, 60 % d’entre elles réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaires en dehors de leur marché domestique. Prenons comme exemple Geka, leader mondial de la brosse à mascara, un des derniers deals de 3i France : entreprise allemande, sa principale factory et sa R&D sont en Allemagne, ses clients sont internationaux, elle possède une usine aux États-Unis et prochainement une autre au Brésil... et son CEO est français ! 3i fait partie des très rares capital-investisseurs capables de faire des deals mid-cap internationaux, mais surtout, et, c’est le plus important, capables de les accompagner efficacement partout dans le monde. « Les participations internationales ont un retour moyen de 2,8 fois contre 2 fois pour les sociétés domestiques » Décideurs. Et cette surperformance fait-elle de 3i un acteur spécial ? R. C. 3i est, par nature, un acteur singulier dans l’univers du capital-investissement. Contrairement à la majorité des fonds, Décideurs. Concrètement, comment accompagnez-vous vos entreprises conquérir le monde ? R. C. Internationaliser, c’est comprendre qu’on marche toujours mieux quand on est bien accompagné ! Si une participation veut s’implanter en Chine, on va pouvoir s’appuyer sur nos 18 sociétés locales. En une semaine, nous organisons un business trip et nous étudions les moyens de pénétrer le marché grâce au cumul des expériences et des contacts vivants et actifs du réseau 3i, et cela dans 80 pays… Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Norbert Dentressangle devient américain elis salesforce l'essentiel Norbert Dentressangle devient américain XPO Logistics s’offre le transporteur lyonnais pour 3,24 MD€. Les deux groupes ont signé un accord définitif prévoyant l’acquisition par l'américain de 67 % des actions Norbert Dentressangle SA et le lancement d’une offre publique d’achat simplifiée sur le capital restant. Avec un prix par action de 217,5€, payé en numéraire aux porteurs, le montant de la transaction s’établit à 3,24 MD€ soit 9,1 fois l’Ebitda, et inclut également la reprise de 1,08 MD€ de dettes. Spécialiste mondial de la logistique (notamment dans l’e-commerce), du transport, de l’affrètement, ainsi que du freight-forwarding, Norbert Dentressangle compte 662 sites et 42 350 collaborateurs. Au 31 décembre 2014, le groupe, dont le siège social est situé à Lyon, a réalisé un chiffre d’affaires annuel pro forma de plus de 5 MD€. À l’issue du rapprochement, Hervé Montjotin, président du directoire de Norbert Dentressangle, deviendra CEO des activités européennes de XPO Logistics et président (au sens américain) du groupe. Les centres de décision européens de Norbert Dentressangle resteront situés en France, à Lyon pour le siège social, Malakoff (Hauts-de-Seine) pour la logistique et Beausemblant (Drôme) pour le transport. Conseils cible : financiers : JPMorgan, Rothschild ; juridique : Bredin Prat ; conseils acquéreur : financier : Morgan Stanley ; juridiques : Darrois Villey, Wachtell Lipton Rosen & Katz ; prêteur : Morgan Stanley ; conseil juridique Morgan Stanley : Davis Polk 2 Rexel quitte l’Amérique du Sud Consolidation sucrière Le distributeur de matériel électrique cède ses activités non rentables pour 51 M$. Le spécialiste français de la distribution de matériel électrique se désengage de l’Amérique du Sud où il avait établi trois filiales au Brésil, au Chili et au Pérou. Il cède l’ensemble pour 51 M$ (47 M€) à son compatriote Sonepar qui espère réaliser des synergies de coût avec ses autres filiales brésiliennes. Le pari n’est toutefois pas gagné pour l’acquéreur. Rexel accuse en effet 70 M€ de pertes depuis son implantation sur le continent. Avec un chiffre d’affaires de 17,2 MD€, supérieur de 4 MD€ à celui du cédant, Sonepar compte sur ses reins plus solides pour absorber cette ensemble de 1 400 collaborateurs, et dont les ventes s’élèvent à 250 M€. Conseils acquéreur : due diligence financière : Mazars ; juridique : Bredin Prat ; conseils cédants : VDD financière : KPMG ; juridique : Clifford Chance Innate Pharma dopé par Astrazeneca Les deux sociétés ont signé un accord de co-développement et de commercialisation évalué à 1,3 MD€. Innate Pharma s’est entendu avec le laboratoire pharmaceutique Astrazeneca pour co-développer et commercialiser son anticorps propriétaire IPH2201 en lien avec celui mis au point par son partenaire, le MEDI4736. L’accord signé entre les deux parties prévoit le paiement de droits d’Astrazeneca au français pouvant aller jusqu’à 1,275 MD€ et des redevances à deux chiffres. Il s’agit pour Innate Pharma d’un saut stratégique important qui a d’ailleurs été salué par les investisseurs. Dans les deux jours qui ont suivi l’annonce, l’action d’Innate Pharma a en effet pris près de 74 %, passant de 8,97€ à 15,6€. Conseil juridique Innate Pharma : McDermott Will & Emery décideurs & dealmakers Le groupe coopératif Tereos reprend Napier Brown Sugar à Real Good Food pour 34 M£. À quelques mois de la libéralisation du marché du sucre en Europe, le cinquième producteur mondial, Tereos, se renforce outre-Manche en acquérant le distributeur de sucre Napier Brown Sugar pour 34 M£ (47 M€). Il prend ainsi le contrôle de 20 % du marché britannique dans la grande distribution et s’adjuge 265 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire. Cette acquisition permet à la coopérative française d’accélérer sa diversification sur la chaîne du sucre en attendant la disparition des quotas dès 2017. l'essentiel Les bons comptes d’Elis Le groupe multi-services vient de conclure une émission obligataire de 800 M€. Après une introduction en Bourse réussie en février dernier, le groupe Elis vient de clôturer une émission obligataire d’un montant de 800 M€ à travers sa filiale détenue à 100%, Novalis S.A.S. La nouvelle obligation propose aux investisseurs un coupon fixe de 3 % et arrivera à maturité en 2022. Des titres de dettes qui se sont vus attribuer la note « Ba2 » avec perspective stable par l’agence de notation Moody’s et « BB » par Standard & Poor's. Le leader européen de la location-entretien de tenues de travail, d’articles textiles ou encore d’appareils sanitaires entend utiliser le produit net de l'émission des nouvelles obligations 2022 pour racheter la totalité de deux encours d’emprunts obligataires devant arriver à échéance en 2018 : l’un d’un montant de 450 M€, l’autre d’un montant de 228 M€. Ces opérations permettent, en outre, au blanchisseur de réduire le coût moyen de sa dette, à un niveau inférieur à 3 %. En parallèle, Elis a également annoncé l’acquisition de cinq sociétés se trouvant en Allemagne, en Espagne, en Suisse et en France, et représentant un chiffre d'affaires en base annuelle d'une trentaine de millions d'euros. Une opération qui a réjoui Xavier Martiré, président du directoire d'Elis, précisant que « l'intégration rapide des sociétés acquises et les transferts de bonnes pratiques devraient contribuer à la poursuite de la croissance d'Elis ». 3 Echosens ouvre ses portes à Cathay Capital et deux autres fonds étrangers Soutenu par ces trois nouveaux investisseurs, le fabricant de matériel médical compte internationaliser son activité en priorité. Mongolia FuRui Medical Science cède 49 % de sa participation dans Echosens à un consortium d’investisseurs mené par le fonds franco-chinois Cathay Capital, et complété par l’américain OrbiMed Advisors et un financier chinois non indiqué. L’actionnaire historique conserve donc 51 % du capital du fabricant de matériel médical destiné au diagnostic en hépatologie. Cette augmentation de capital correspond à la volonté d’Echosens de se développer rapidement à l’international : le marché chinois est en ligne de mire, ainsi que l’Amérique du Nord. Par ailleurs, cet investissement est le premier du Sino French Fund, véhicule doté de 500 M€ dont Mingpo Cai en avait fait la présentation lors du Dealmakers du 3 février 2015 (n°5). Conseils société : juridique : Dechert, DLA Piper Edmond de Rothschild IP entre au capital de Rougnon La famille fondatrice et son management profitent de l’opération pour renforcer leur position majoritaire. Spécialisé dans les services pour le secteur du bâtiment, Rougnon modifie son capital. LBO Partners, au capital depuis 2010, sort, et Edmond de Rothschild Investment Partners entre par l’intermédiaire de son fonds Winch Capital 3. Ce LBO secondaire sera financé par une dette senior dont le montant n’a pas été communiqué. Conseil investisseur : juridique : DLA Piper ; conseils cédants et société : juridique : Mayer Brown ; financier : Aurige Finance Marché obligataire : ticket gagnant pour Edenred Le groupe français a conclu avec succès une émission obligataire de 500 M€. Edenred, groupe français de services prépayés aux entreprises et concepteur du célèbre Ticket Restaurant, vient d’émettre une émission obligataire d’un montant de 500 M€. D'une durée de 10 ans et assortis d'un coupon de 1,375 %, les titres de dettes ont été placés auprès de deux-cent investisseurs institutionnels internationaux. Cette opération sursouscrite plus de cinq fois va permettre à l’entreprise de financer le rachat de 290 M€ de l'obligation à échéance octobre 2017 dont le coupon était fixé à 3,625 %. Le succès de cette émission obligataire confirme, par ailleurs, l’excellente dynamique financière d’Edenred. La société a, en effet, présenté pour le premier trimestre 2015 un chiffre d'affaires total en progression de 8 %, qui atteint 263 M€, reflétant une hausse de 9 % du chiffre d'affaires opérationnel. décideurs & dealmakers insider « Je suis encore chez Messier Maris jusqu’à fin juillet » François Guichot-Pérère Associé-gérant, Messier Maris 4 Décideurs. Pourquoi avoir décidé de quitter Messier Maris pour revenir chez Lazard ? François Guichot-Pérère. C’est une décision assez naturelle. Une envie de renouvellement. C’est un vrai plaisir de pourvoir revenir chez Lazard, mon ancienne maison. J’y retourne en tant qu’associé-gérant avec pour mission d’intervenir non seulement sur des opérations de restructuring mais aussi à l’occasion de transactions plus classiques de fusions-acquisitions entre corporates ou avec des fonds, sur des problématiques de financement, voire de conseiller le Gouvernement si nécessaire. Pour le moment, il n’y a aucun dossier particulier en attente chez Lazard. Je suis encore chez Messier Maris jusqu’à fin juillet. derniers mois ? La restructuration d’Areva et votre conseil apporté à l’État ? F. G-P. Être conseil de l’Agence des participations de l’État (APE), c’est de toute façon un rôle moins opérationnel qu’à l’accoutumée. Le dossier est encore en cours donc nous ne pouvons pas en dire plus. Les négociations dureront certainement encore quelques mois, même si d’ici à la fin de l’année une solution aura certainement été trouvée. En revanche, nous venons de finaliser, aux côtés du président Jacques Veyrat, une acquisition pour Impala et la restructuration d’une de leurs sociétés. Nous venons aussi de conseiller Latécoère dans le cadre de la restructuration de sa dette. Décideurs. Comment voyez-vous le debt advisory pour la suite de l’année 2015 ? Et comment jugez-vous le retour des ratios endettement/Ebitda à des niveaux élevés au sein des montages LBO ? F. G-P. Il y a des vagues en ce qui concerne le conseil en restructuration. Il faut s’attendre à plus de conseil en financement pour les 24 mois à venir. Et s’il y a plus de restructuring, il sera certainement dirigé vers les corporates et aura plutôt trait aux compétences des avocats que des financiers, car localisé dans le cadre de procédures collectives. Sur le niveau de dette dans certains dossiers, je pense que leur retour à la hausse est principalement dû à l’inflation du prix des cibles. Quand on regarde les rachats en UK, il n’y a quasiment plus d’actifs en vente pour moins de 9 ou 10 fois l’Ebitda. Les niveaux d’endettement sont donc redevenus assez tendus même si la problématique des covenants n’est plus la même qu’avant crise. Ils sont plus légers, les dossiers épineux concerneront essentiellement des problèmes de remboursement d’intérêts ou de tranches arrivant à maturité. Des enjeux non moins compliqués et très financiers cette fois-ci. « La hausse du niveau de la dette Décideurs. Les allées et venues dans certains dossiers est principalement due à l’inflation du prix des cibles » entre les deux banques d’affaires sont-elles le symbole d’une relation de « je t’aime moi non plus » ? F. G-P. Non, je ne pense pas. Même si ces allées et venues existent, chaque personne concernée a une histoire qui dépasse le seul spectre Lazard-Messier Maris. Par ailleurs, ce sont de très bonnes écoles, au même titre que les banques américaines ou Rothschild, donc c’est normal qu’elles essaiment leurs effectifs de manière importante. Je suis ravi d’avoir eu la chance de passer par ces différentes maisons et d’avoir participé au lancement et à la saga Messier Maris. Décideurs. Côté dossiers, quels sont les tops de ces 18 Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes Maquette & Graphisme : Morgane Tudal décideurs & dealmakers Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 tour d'horizon Webedia acquiert Gameo Consulting Digitaleo réunit 4 M€ Secteur : Web Secteurs : Propriété Intellectuelle Valeur : NC (CA 2014 cible : 2 M€) Valeur : NC (CA cumulé cibles 2014 : 54 M€) Conseil société : juridique : Fidal ; conseil cédant : financier : Kagemusha Capital Axa Global Life place 285 M€ d’obligations Secteur : Assurance Valeur : 285 M€ Structuration : 2 classes d’obligations A / B selon le niveau de risques à couvrir Turenne Capital place toutes ses actions sur Euronext Paris Secteur : Finance Valeur : NC Conseils investisseur : financier : Messier Maris ; juridique : CVML ; conseil cédant Sequana : Weil Gotshal & Manges Isai Gestion et Go Capital deviennent les nouveaux partenaires financiers de la start-up. Digitaleo aura attendu une dizaine d’années avant de boucler son premier tour de table, fort de 4 M€ réunis. L’éditeur de plate-forme de marketing digital à l’attention des commerçants et des enseignes de la distribution peut remercier ses nouveaux actionnaires Isai Gestion et Go Capital qui ont consenti à apporter 3,5 M€. 500 K€ supplémentaires ont été apportés par des experts du retail et du marketing digital, cela grâce au réseau du président-fondateur, Jocelyn Denis. Après avoir réalisé l’acquisition d’Imaginative, Digitaleo compte désormais s’attaquer au marché européen et y conclure de nouveaux build-ups, à commencer par l’Espagne. La firme a réalisé un chiffre d’affaires de 7,5 M€ en 2014 et espère passer la barre des 9 M€ en 2015. Conseil investisseurs : juridique : Cabinet Orsay ; conseils société : juridique : Pinot de Villechenon ; financier : 66 NTH Fizians lève 700 000 euros Secteur : Énergie Valeur : 15 M€ Conseils société : juridique : Norton Rose Electro Power Systems rejoint la Bourse parisienne Secteur : Énergie Valeur : 52,2 M€ Conseil société : juridique : Linklaters ; conseil banques : juridique : Gide Cobalt Capital cède Barat à l’américain MCC Secteur : Industrie papetière Valeur : NC (CA cible 2014 : 30 M€) Conseils cédant : financiers : Transaction R, Raphaël Financial Advisory ; juridique : DLA Piper ; conseils acquéreur : financier : Crédit Suisse ; juridiques : Ayache Salama, Altana, Landwell Aniplex devient majoritaire au capital de Wakanim 5 Secteur : Production Audio & Vidéo Valeur : NC Conseils société : juridique : STC Partners ; financier : Sodica RP Global conclut son financement obligataire Impala prend 85 % d’Arjowiggins et d’Arjo Systems Conseil investisseur : juridique : Altana ; conseil cible : financier : Nord Transmission Nestadio Capital et d’Ouest Angels Développement entrent au capital de cet éditeur de logiciels de gestion. Nouvelle levée de fonds pour Mediabong Quatre ans après sa création, Fizians réalise son premier tour de table et réussit à lever 700 000 euros auprès de Nestadio Capital et d’Ouest Angels Développement. Les dirigeants-fondateurs, Pierre Evenou et Louis Le Gouriellec restent au capital. La répartition n’a pas été communiquée. Grâce à cet argent, l’éditeur de logiciels de gestion va pouvoir accélérer son développement outre-Atlantique où il dispose déjà d’une filiale depuis février dernier. Le marché allemand sera également une priorité. Fizians vient de signer un partenariat avec Concat, l’un des leaders européens du stockage, pour distribuer son produit. Ses logiciels permettent d’accélérer la vitesse d’accès aux données tout en diminuant de 65 % leurs coûts de stockage. Confiants dans leur technologie et dans la profondeur du marché, les deux fondateurs estiment qu’un nouveau tour de table compris entre 5 et 10 M€ sera nécessaire d’ici deux ans. Secteur : ESN Valeur : 3 M€ Investisseur : Entrepreneur Venture Conseils société : juridique : Walter Billet Avocats ; financier : Avolta Partners Premier tour de table pour V-Motech Secteur : Industrie mécanique Valeur : 1 M€ Investisseur : Newfund Conseils investisseur : DD juridique : MF2A ; financière : SR Conseil ; conseil société : juridique : Cabinet Colbert décideurs & dealmakers international Que Salesforce soit avec eux Valorisé à quelque 50 MD$, le spécialiste du cloud et de la gestion « relation client » fait pâlir d’envie les géants de l’IT mais pas uniquement. Selon une information donnée par Bloomberg, Salesforce, l’une des entreprises les plus en vogue au sein de la tech mondiale, aurait mandaté plusieurs banquiers d’affaires pour lui trouver un repreneur. La décision du groupe fondé par Marc Benioff en 1999 n’aurait fait que répondre à une offre présentée par un acteur américain dont le nom n’a pas filtré. Mais qui a vraiment les moyens de racheter une société qui pèse plus de 50 MD$ en Bourse ? Naturellement, les regards se dirigent d’abord vers les puissants de l’IT, qui depuis quelques années déjà, ont pris le tournant du cloud computing et pourraient largement accélérer la cadence avec un pure player tel que Salesforce. Oracle, Microsoft, IBM et SAP seraient en première ligne. Tandis que les dirigeants de SAP ont récemment indiqué qu’ils faisaient une halte sur le terrain du M&A, Oracle semble lui avoir les moyens de s’offrir la pépite américaine. La firme de Larry Ellison dispose en effet de plus de 40 MD$ de trésorerie et a réussi une émission obligataire de 10 MD$ dernièrement. Quant à Microsoft et IBM, les vieilles dames de l’informatique, elles ont aussi un coup à jouer afin d’accélérer une transition vers le cloud qui n’a pas été des plus simples. À moins que d’autres acteurs moins traditionnels tels qu’Amazon, parviennent à sortir leur épingle du jeu, et faire évoluer leur cloud d’infrastructure vers un cloud de plate-forme. Et si jamais Salesforce n’est pas racheté, peut-être deviendra-t-il rapidement un prédateur naturel de ses anciens potentiels acquéreurs… 6 Mylan : plutôt chasseur que chassé Non désireux de se faire racheter par son rival israélien Teva, Mylan fait le forcing afin d’acquérir l’irlandais Perrigo. Jamais deux sans trois : Mylan, le fabricant américain de médicaments génériques, a présenté une troisième offre au board de son concurrent irlandais Perrigo. Visé par des velléités d’absorption de la part de l’israélien Teva, le pharma américain a donc décidé de se défendre par l’offensive. Ses derniers arguments, présentés en cash et en equity, valoriseraient la cible à 29 MD$. Dans cette partie de poker à trois, difficile de dire qui terminera en heads-up. Les dirigeants de Mylan doivent en effet convaincre leurs actionnaires que l’opération envisagée avec Perrigo sera plus lucrative que de céder aux avances de Teva. Il semblerait que l’israélien soit d’ailleurs enclin à revoir son offre à la hausse. Cependant, la combinaison Teva-Mylan, valorisée à plus de 100 MD$, devra échapper aux griffes des autorités de concurrence, ce qui n’est pas une mince affaire. Xinliyi prend 14,72 % dans Changjiang Le conglomérat chinois réalise une opération en ligne avec sa stratégie d’investisseur de long-terme. Xinliyi, la holding chinoise engagée dans des secteurs aussi variés que l’immobilier, la pharmacie ou encore la chimie, vient de réaliser l’acquisition de 14,72 % du capital de Changjiang pour un montant de 1,5 MD€. Le vendeur, Qingdao Haier Investment and Development, recherchait un repreneur depuis plusieurs mois afin de récupérer les fruits de cet investissement de longue date. La cible, spécialisée dans le courtage de valeurs mobilières, correspond à la stratégie d’investisseur de long-terme du conglomérat Xinliyi. LBO secondaire pour SportGroup Equistone s’empare du leader mondial des surfaces synthétiques pour le sport et les activités récréatives. Neuf ans après avoir fait son entrée dans la société allemande, IK Investment Partners sort du capital au profit du fonds Equistone. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Avec un chiffre d’affaires d’environ 300 M€, SportGroup est le leader mondial des surfaces synthétiques pour le sport et les activités récréatives. Durant la présence du fonds IK, la société allemande a doublé ses revenus en réalisant de nombreuses acquisitions. Une stratégie qui lui a permis d’accélérer son internationalisation. Le groupe est désormais présent dans 70 pays. Conseil acquéreur : juridique : Setterwalls ; conseils cédant : financier : Lincoln International ; juridique : Willkie Farr & Gallagher décideurs & dealmakers nominations Jacques Beyssade, Isabelle Maury, Christophe Lanne, Natixis – BPCE Jacques Beyssade occupera le poste de directeur des risques de la BPCE en remplacement d’Isabelle Maury qui devient directeur de la compliance. Anciennement directeur des risques chez Natixis, Jacques Beyssade occupe désormais la même fonction pour la BPCE. Il remplace Isabelle Maury qui devient directeur de la compliance de Natixis. Jacques Beyssade sera quant à lui remplacé par Christophe Lanne. Jacques Beyssade commence sa carrière en 1984 au Crédit Lyonnais, à Londres. En 2006, il devient directeur des marchés de capitaux de Calyon pour l'Asie-Pacifique. En 2008, il est nommé responsable de la supervision et gestion active des risques au sein de la banque de financement et d'investissement de Natixis. Isabelle Maury débute quant à elle en 1992 chez Deloitte en tant que senior auditeur dans le département banques et institutions financières. En 1995, elle rejoint la direction des marchés actions du Crédit Lyonnais et prend la responsabilité du suivi des risques de la zone Asie et de Londres. Ben Bernanke, Citadel Investment L’ancien président de la Réserve fédérale américaine offrira son réseau et ses analyses macroéconomiques au hedge fund. Plus d’un an après son départ de la Fed, Ben Bernanke rejoint le fonds Citadel Investment. Il interviendra en tant que conseiller auprès de Ken Griffin, le fondateur et dirigeant de Citadel. Un choix étrange puisque ce dernier avait largement critiqué la politique monétaire de l’ancien président de la Réserve fédérale (Fed). Le fonds semble néanmoins avoir besoin d’aide puisque ce dernier à réaliser une perte d'un milliard de dollars liée au courtage des obligations souveraines de pays développés. Citadel profitera également de son réseau dans le monde de la finance. Enfin, son CV rassurera les investisseurs institutionnels, principaux souscripteurs du fonds. Une nomination qui n’est pas un cas isolé. Les hedge funds apprécient le profil des hauts fonctionnaires. Récemment, Jeremy Stein, un ancien de la Fed, a été nommé conseiller du hedge fund BlueMountain. Romain Massiah, Easton CF À 34 ans, Romain Massiah est promu director. Après avoir passé six ans chez DC Advisory, il participe à la fondation d’Easton Corporate Finance en 2009. Auparavant, il avait commencé sa carrière chez Lazard Frères à Paris. Il aura plus particulièrement en charge les secteurs des loisirs, de la distribution, des biens de la consommation et des services aux entreprises. Au cours de ces dernières années, il s’est illustré dans le secteur des fusions et acquisitions en participant à de nombreuses opérations. Il a notamment conseillé les actionnaires familiaux de l’Hôpital Privé d’Evry dans la cession à Almaviva Santé ou encore le groupe Viadom dans la restructuration de son actionnariat et de son endettement. 7 Thierry Laborde, BNP Paribas Il prendra la tête des activités de banque de détail en Europe. Tout va bien pour la plus grande banque française : les résultats du premier trimestre sont supérieurs aux prévisions (le produit net bancaire a progressé de 11,6 % à 11 065 millions d’euros) et le remplaçant de François Villeroy de Galhau a déjà été trouvé. C’est Thierry Laborde, actuel patron de BNP Paribas Personal Finance qui prendra la tête des activités de banque de détail en Europe. Néanmoins, les deux hommes n'occuperont pas exactement les mêmes fonctions. Thierry Laborde a été nommé directeur général adjoint et non directeur général délégué. Il reprend ainsi les responsabilités opérationnelles de François Villeroy de Galhau, en arrivant à la tête des domestic markets. Léovic Lecluze, Federal Finance Gestion Il sera à la tête du nouveau fonds Federal Conviction Grande Asie. Federal Finance Gestion a dévoilé discrètement son nouveau fonds Federal Conviction Grande Asie et annonce par la même occasion l’arrivée de Léovic Lecluze au sein de son équipe de gestion Actions. Ce gérant spécialiste des marchés asiatiques, japonais et émergents, est basé à Paris et gère exclusivement le nouveau fonds Federal Conviction Grande Asie. Grégory Erphelin, Predica Predica nomme Grégory Erphelin directeur des finances. Ce polytechnicien diplômé des Ponts, des Eaux et des Forêts est titulaire d’un MBA du Collège des ingénieurs. Il a commencé au ministère de l’Agriculture comme responsable du bureau du crédit et de l’assurance. Quatre ans plus tard, il prend en charge la régulation des assurances de biens au sein de la direction générale du Trésor. Il rejoint les rangs du groupe Crédit Agricole en 2008, et devient ensuite directeur financier de Crédit Agricole Assurances, poste qu’il conserve. Chrystelle Busque, Caisse Centrale de Réassurance Elle devient responsable de la direction financière de la CCR. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur de l’Ensta-Paris Tech et d’un DESCF, Chrystelle Busque a démarré sa carrière au sein du cabinet Arthur Andersen. En 2001, elle intègre les Assurances générales de France (AGF, devenu Allianz), où elle prend en charge les dossiers de développement dans la zone MoyenOrient et Afrique du Nord. Depuis 2008, elle dirigeait la gestion des risques, le contrôle interne et l’actuariat corporate de la CCR. décideurs & dealmakers La croissance, une ardente opportunité, l’entrepreneuriat, une passion profonde célébrons les entreprises de croissance... 1er juillet 2015 Pavillon d’Armenonville Les partenaires platines Les partenaires institutionnels Organisé par
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