Consulter - Leaders League

n°20
& dealmakers
Mardi 19 mai 2015
rique. Quels sont vos domaines privilégiés ?
X. G. Les fintech font partie des start-up que nous connaissons
bien. L’an dernier, nous avons notamment investi dans une
société de paiement sans contact, Lydia. Nous l’avons soutenue
en phase d’amorçage avec un apport de 1,1 M€. Aujourd’hui,
elle croît simultanément en C2C, C2B et B2B. Sa force réside
dans la simplicité d’utilisation de ses solutions : il suffit de télécharger l’application pour payer ou se faire payer.
a la une
cette
semaine
Décideurs. Quel est votre ticket moyen par investissement ? Et
votre plus importante participation ?
X. G. Si l’on parle capital-venture, nous investissons de 500 K€ à
5 M€, les montants pouvant varier en fonction des réinvestissements éventuels. C’est le cas par exemple de la société Believe,
spécialisée dans la distribution numérique de musique, dans
laquelle nous avons investi au total près de 10 M€. Dans le cadre
d’opérations de capital-développement et transmission, nous
plaçons en moyenne 2,7 M€ par ticket. Nous sommes toujours
des partenaires minoritaires de long terme attachés à contribuer
à la croissance des entreprises que nous accompagnons.
Xavier Girre
Président, XAnge Private Equity
Décideurs. Vous venez d’annoncer votre rapprochement avec Siparex. Quelles sont les raisons de ce choix ?
Xavier Girre. Par cette opération, XAnge se donne les moyens
de son développement. En se rapprochant de Siparex, il rejoint
un groupe indépendant de référence en Europe totalisant 1,5
MD€ d’actifs sous gestion. Les capacités d'investissement de
XAnge sont ainsi renforcées dans ses deux
activités de capital-innovation – qui conservera la marque XAnge – et de capital-développement transmission, notamment grâce
au soutien des grands partenaires industriels
et financiers de Siparex. Le groupe La Poste
restera un partenaire de long terme de Siparex avec 20 % de la société de gestion Xange
PE et un investisseur important des prochains
fonds levés et gérés par XAnge. La complémentarité géographique – Siparex possédant des filiales en Espagne, en Italie et
en Afrique du Nord – et des équipes confortera le développement de l’ensemble.
Décideurs. Que faites-vous pour favoriser l’écosystème des jeunes
pousses françaises et européennes ?
X. G. Nous organisons deux fois par an des rencontres entre
les dirigeants de nos participations et les représentants de nos
souscripteurs au cours desquelles nous présentons notre vision
découlant des innovations et de nouveaux usages. Nous nous
sommes par exemple dernièrement penchés sur les sujets
de l’impression 3D et l’« uberisation » de l’économie. Tous
nos souscripteurs, Aéroports de Paris ou
Neopost par exemple, bénéficient des
ruptures technologiques appréhendées
par nos start-up, en dehors des performances financières qu’ils viennent chercher. Avec 1 206 dossiers étudiés en 2014,
nous pouvons effectivement leur donner
quelques input.
Par ailleurs, au moins une fois par an, nous
organisons une rencontre informelle qui permet de développer
la communauté des souscripteurs dans les fonds et des dirigeants accompagnés par XAnge. Ces rencontres sont souvent
sources de synergies. Un multi-corporate venture tel que nous
doit créer un pont entre les grandes entreprises et les start-up
pourvoyeuses d’innovations.
« Un multi-corporate venture doit créer un pont
entre les grandes entreprises et les start-up »
Décideurs. XAnge est connu pour son expertise du secteur numé-
Sommaire
2.
4.
5.
6.
7.
L’essentiel
Insider
Tour de table
International
Nominations
L’essentiel ///
Vers une juste noce
pour Système U et Auchan
Blackfin CP
AOL
l'essentiel
Vers une juste noce
pour Système U et Auchan
Le rapprochement des numéros 5 et 6 de la grande distribution française s’accélère avec l’arrivée du dossier auprès de l’Autorité de la concurrence.
Après la mise en commun de leurs achats en septembre dernier, et l’annonce
officielle d’une alliance en mars, le mariage d’Auchan et de Système U va désormais être examiné par l’Autorité de la concurrence, rapporte Le Figaro. Le
quotidien révèle aussi les dessous de cette alliance qui bouscule la grande
distribution. Auchan se concentrera sur les 198 hypermarchés du nouvel ensemble, tandis que Système U aura en charge ses 1 020 supermarchés. Quant
aux superettes U Express et A2pas, leur avenir serait encore à arbitrer. En ce
qui concerne les achats, ils seront définitivement mutualisés au sein d’une
coentreprise. Le tout sera chapeauté par un comité d’alliance stratégique composé de huit membres issus des deux sociétés. Le passage devant les équipes
de Bruno Lasserre, très attentives au secteur de la distribution, déterminera les
cessions éventuelles à réaliser pour valider le rapprochement. L’Autorité pourrait en profiter pour mettre à exécution, pour la première fois, le principe d’injonction structurelle prévu par la loi Macron. Celui-ci permet en effet d’imposer
la cession d’un magasin sans que soit prouvé l’existence d’un abus de position
dominante. Si Auchan et Système U passent ce cap, ils pourraient devenir un
sérieux concurrent de Carrefour en se projetant directement à la seconde place
du secteur avec 48 MD€ de chiffre d’affaires.
2
Vivendi augmente son emprise sur Canal +
Le groupe dirigé par Vincent Bolloré lance une OPA amicale sur la Société d’Édition de
Canal Plus (SECP).
Sur proposition des actionnaires minoritaires de SECP, Vivendi a lancé une OPA amicale
sur cette société dont il détient déjà 48,5 % du capital à travers sa filiale Canal +. Le
groupe dirigé par Vincent Bolloré a fait une offre à 7,6 € par action soit une prime de
24,9 % par rapport au cours des douze derniers mois. Au total, pour obtenir l’intégralité
du capital, Vivendi devrait donc débourser quelques 470 M€. Si 95 % des titres sont apportés au moment de l’offre, Vivendi retirera l’action de la cote même si ce n’est pas son
objectif principal. Avant d’être déposée auprès de l’AMF, l’offre devra dans un premier
temps passer par le prisme du CSA. Une étape qui sera accomplie dans les « prochaines
semaines », selon le groupe.
Conseil financier acquéreur : CA CIB
Eurofins Scientific se renforce en Asie du Sud-Est
Le groupe de bioanalyse vient d’acquérir un laboratoire au Vietnam.
Alors qu’il a déjà opéré une série de trois acquisitions depuis le début de
l’année dont celle du canadien Experchem début mai, Eurofins Scientific
continue sur sa lancée en s’adjugeant 65 % de Sac Ky Hai Dang Laboratory. Comme le nantais, ce laboratoire vietnamien est spécialisé dans
l’analyse pour le secteur de l’agroalimentaire, en particulier les analyses
de haute qualité en temps limité. Il renforce la présence d’Eurofins qui avait
déjà mis le pied au Japon, en Chine, à Taiwan, à Hongkong, en Inde, en
Thaïlande et à Singapour. Cette politique active d’acquisitions doit permettre au groupe d’atteindre 8 % de croissance par an. L’objectif étant
d’atteindre, en 2017, 2 MD€ de chiffre d’affaires contre 1,4 MD€ en 2014.
décideurs & dealmakers
Siparex prend le contrôle
de XAnge
Cette opération permet au fonds
d’investissement de consolider
son positionnement auprès des
start-up innovantes.
La Banque postale, qui détient actuellement 90 % du capital de XAnge
Private Equity, a annoncé avoir trouvé un accord avec Siparex pour la
reprise du capital-risqueur. Cette
opération, dont le montant n’a pas
été communiqué, rend le fonds
d’investissement majoritaire. Si la
Banque postale se désengage complétement, le groupe La Poste détiendra toujours une participation
directe de 20 %. Spécialisé dans le
capital risque, XAnge gère 315 M€.
Cette alliance permet à Siparex
d’élargir son champ d'action auprès
des jeunes sociétés innovantes.
l'essentiel
Blackfin CP entre au capital
de Neoxam
La société éditrice de progiciels financiers profite de l’opération pour prendre le
contrôle de l’un de ses concurrents, Nexfi.
Après plusieurs mois de discussions, le fonds d’investissement a annoncé avoir
pris le contrôle de Neoxam, sans pour autant communiquer le montant de l’opération. Spin-off de l’américain Sungard Financial Systems, la société affiche ses
ambitions en achetant dans la foulée Nexfi, un fournisseur de logiciels dédiés
aux gérants d’actifs et détenu par Sungard Financial Systems. Cette opération
permet à Neoxam de consolider sa position sur le marché européen et de renforcer ses équipes de R&D. La société emploie déjà près de 300 développeurs
et consultants en Europe, en Chine, en Afrique et aux États-Unis. Parmi ses
clients, elle compte de grands groupes comme BBVA AM, UBS ou encore Citic Securities. Pour continuer à se développer, Neoxam envisage de réaliser
d’autres acquisitions en Europe.
3
Salvepar se finance à bon compte !
Skillsoft conclut son build-up
avec Vodéclic
Plutôt qu’un tour de table, le développeur
français Vodéclic a préféré s’adosser à l’industriel américain.
Fort de plusieurs millions de revenus annuels, Vodéclic a trouvé un repreneur en
la personne de Skillsoft, entreprise américaine soutenue par le fonds d’investissement Charterhouse depuis 2014 et valorisée à plus de 2 MD$. Le montant de
l’opération n’a pas été communiqué. Pour
le développeur français de solutions de
formation bureautique, cette transaction
est l’occasion de s’adosser à un groupe
bien plus important qui va lui permettre
d’élargir sa base clients. De son côté, Skillsoft entend rajeunir ses propres produits
et s’adresser à des clients de plus petite
taille. L’opération voit également les fondateurs de la cible, toujours majoritaires,
céder une partie de leur participation, à
l’image des sponsors financiers, Starquest
Capital en tête.
Conseils cédants : financier : Clipperton Finance ;
juridique : Jones Day
La société de capital investissement vient de conclure une
émission obligataire convertible de 150 M€.
Salvepar, holding d’investissement spécialisée dans l’accompagnement
des entreprises de taille intermédiaire, vient d’émettre une obligation
convertible de type Ornane. Une opération très bien accueillie par les
investisseurs tant et si bien que la société a exercé la faculté d'extension de l'opération à 150 M€ contre 135 M€ prévus initialement. Ces titres
de dette, dont l’échéance a été fixée au 1er janvier 2022, portent un intérêt nominal annuel de 1,625 % payable semestriellement.
Les mousquetaires : tous pour l’euro PP
ITM Entreprises, structure liée au groupement des mousquetaires, vient
de réaliser sa première émission obligataire cotée sur le marché libre.
ITM Entreprises, structure opérationnelle englobant les enseignes,
l'immobilier et le pôle industriel du Groupement des Mousquetaires, a
concrétisé sa première émission obligataire cotée pour un montant total de 250 M€. Placés auprès d'investisseurs institutionnels, ces titres
de dette leur offrent un taux d’intérêt 2,391 % et viennent à échéance
le 13 avril 2022. ITM Entreprises, société non cotée et non notée, a
réalisé son émission dans le cadre d'un placement privé obligataire
(Euro PP) avec une cotation sur le marché libre géré par Euronext Paris. Cette opération est la plus importante émission obligataire cotée,
en valeur, réalisée sur ce marché.
décideurs & dealmakers
insider
« Les restructurations ont
pu donner lieu à des négociations assez dures »
Thomas Revial
secrétaire général, Ciri
4
Décideurs. Comment l’action du Ciri a-t-elle évolué au cours de
ces dernières années ?
Thomas Revial. En raison du nombre d’entreprises de taille
importante ayant fait l’objet d’une ouverture de procédure
collective, le gouvernement a souhaité en 2013 renforcer
les moyens du Ciri et étendre temporairement son action en
faveur des entreprises se trouvant en phase judiciaire pour
faciliter et accompagner leur reprise. En temps normal, nous
intervenons en phase amiable, où il existe un espace de discussion et de négociation réel qui justifie tout à fait l’implication
du Ciri comme médiateur entre les parties pour parvenir à
un accord. Dans le cadre d’une procédure collective, c’est
le tribunal qui mène le processus et joue un rôle central, avec
l’administrateur judiciaire, dans la
construction d’une solution entre
les différentes parties prenantes.
C’est ainsi que nous avons suivi
sur le plan administratif et financier Fagor Brandt, le spécialiste
de l’électroménager, dans
le cadre de son rachat par le groupe algérien Cevital.
extend), qui ont permis de gagner du temps mais pas de traiter les difficultés en profondeur. Dans le cas d’entreprises qui
ont continué de subir les effets de la crise et pour lesquelles
ce traitement de la dette est insuffisant, il a été nécessaire
ces dernières années d’initier de nouvelles négociations, plus
profondes et plus lourdes sur le traitement de la dette. Ces restructurations ont parfois donné lieu à des discussions assez
dures avec les établissements bancaires, qui ont de leur côté
également de nouvelles contraintes à prendre en compte. À
cet égard, il faut relever que les banques prennent plus régulièrement la décision de céder leurs créances sur le marché
secondaire, quitte à accepter des prix fortement décotés, ce
qui conduit à des reconfigurations de pools bancaires, parfois
en cours de négociations.
Décideurs. Nous avons parfois le sentiment que les discussions
avec les grands acteurs bancaires se sont quelque peu crispées.
Les banques ayant durci leurs positions du fait notamment d’importants efforts qu’elles ont consentis en début de crise. Qu’en
est-il réellement ?
T.R. Effectivement, les négociations avec les partenaires
financiers des entreprises ont pu être assez tendues dans
quelques dossiers sur la période récente. Cela peut être lié au
fait qu’en début de crise, les restructurations se sont parfois
limitées à des simples rééchelonnements de dette (amend &
Décideurs. Une grande partie des principaux actionnaires et
créanciers des entreprises françaises sont étrangers. De quelle
manière cela influe-t-il sur votre manière de négocier ?
T.R. Alimenté par l’existence actuelle d’une grande quantité
de liquidités sur les marchés et, ponctuellement, par la cession
dans quelques dossiers par les banques françaises de leurs
créances à des fonds d’investissement ou des fonds spécialisés, pour la plupart étrangers, ce
processus devrait perdurer dans
les prochains mois. La présence
de ces acteurs étrangers, principalement anglo-saxons, n’a en
réalité pas modifié notre manière
de fonctionner. Nous continuons à
tenir notre ligne de conduite : celle
de toujours soutenir une répartition
équitable des efforts entre les différentes parties pour parvenir
à la meilleure solution économique pour l’activité et l’emploi en
France. De ce point de vue, il faut noter que les acteurs étrangers peuvent parfois plus facilement accepter de remettre de
l’argent dans la société ou de transformer leurs créances en
equity. Une approche qui peut s’avérer utile dans la résolution de certains dossiers. En ce qui concerne nos leviers de
conviction auprès des grands fonds étrangers, ils sont identiques à ceux utilisés auprès des acteurs français. Ces fonds
ont souvent un flux d’affaires régulier dans l’Hexagone et ont
généralement intérêt à conserver des relations constructives
avec les autorités publiques.
Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95
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Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Jennifer Lormier,
Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes
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Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532
« Les équipes du CIRI ont accom-
pagné en 2014 plusieurs sociétés
parmi lesquelles Fagor Brandt »
décideurs & dealmakers
tour d'horizon
Terrena et Sofiprotéol visent le
groupe Doux
Secteur : Agroalimentaire
800 K€ pour les rêves
américains d’ITrust
Valeur : NC (CA cible 2014 :
140 M€)
Conseil cible : financier :
Bank Degroof
Air Liquide signe
une JV en Algérie
Valeur : NC
Structuration : 49 % Air
Liquide / 51 % partie algérienne
Conseil Air Liquide :
juridique : Gide
NGAM rachète DNCA
à TA Associates et
Banca Leonardo
Secteur : Banque
Valeur : NC
Conseil cédants : juridique :
Ashurst ; conseil cible : juridique : De Pardieu Brocas
Maffei ; conseil management : juridique : Ayache
Salama
SMABTP et la société Tour Eiffel
concluent leur
émission de BSA
Secteur : Immobilier
Valeur : 202,6 M€
Conseils sociétés : juridique : Paul Hastings ;
financier : BNPP
Ardian se paie AMP
Group
Secteur : Industrie automobile
Valeur : NC
Conseils investisseur :
juridique : Gattai, Minoli,
Agostinelli, Partners Studio
Legale ; financier : Lodovico
Pio Simone ; conseil cédant
Star Capital : juridique :
White & Case
Secteur : Industrie
aéronautique
Valeur : NC (CA cible :
457 M€)
Secteur : Énergie
Arcole cède Lamberet à XINFEI
Après l’ouverture de son bureau californien, l’éditeur de logiciels tricolore se donne désormais les moyens de commercialiser son offre.
Restructuration
financière chez
Avanquest
Secteur : Édition
de logiciels
ITrust, l’éditeur français de logiciels de sécurité informatique, vient de réaliser un coup double : il a d’abord ouvert
un bureau à San Francisco avant de conclure une levée
de fonds de 800 K€. Cette collecte a été rendue possible
par le soutien financier de Nestadio Capital et de ses actionnaires historiques avec en tête de liste le fonds Pyrénées Gascogne Développement. Fort d’un chiffre d’affaire de 1 M€ en 2014, la start-up propose deux logiciels
phares : IKare et Reveelium. Son offre a déjà été adoptée
par des entreprises telles que Bull, Latécoère, La Caisse
d’Epargne ou encore le Ministère de l’Agriculture. Pour
l’exercice 2015, la cible compte tout simplement doubler
son chiffre d’affaires.
Conseil société : juridique : Stéphane Jolas
Valeur : 10,6 M€ d’abandons de créances et 30 M€
d’augmentation de capital
Conseils société : juridique :
Dechert ; judiciaire : FHB ;
conseil investisseur BPI :
juridique : Herbert Smith
Jaguar Network
acquiert Alionis
5
Secteur : ESN
Adipsys lève 700 K€
Valeur : NC (CA cible 2014 :
1,9 M€)
Les fonds PACA Investissement, Fa Diese et Nestadio entre
au capital de la société éditrice de solutions logicielles pour
plate-forme de réseaux IP.
Créée en 2007 par des ingénieurs issus des Orange Labs,
Adipsys lève 700 K€ auprès de PACA Investissement, Fa
Diese et Nestadio Capital. Cette opération va permettre à
la société de soutenir la commercialisation en France et à
l’étranger de sa solution Hotspot Manager qui pilote automatiquement les installations Hotspots WiFi via un accès
web. Pour cela, elle compte recruter cinq personnes en
2015. D’ici cinq ans, Adipsys espère réaliser un chiffre
d’affaires de 10 M€. Généralement vendue en « marque
blanche », la solution Hotspot Manager s’adresse aux
opérateurs télécom traditionnels, aux « Pure Player » de
Hotspots Wifi et aux intégrateurs de solutions Wifi. Ce marché affiche une croissance régulière de plus de 35 % par
an. La PME compte déjà Orange, Adista ou encore Nomosphère parmi ses clients.
Conseil investisseurs : juridique : Exeme ; conseil société : financier : Chausson Finance ; juridique : Vendôme
Blue Poppies lève
via WiSeed
Secteur : Textile haut de
gamme
Valeur : jusqu’à 500 K€
Logmatic.io fait
son tour de table
Secteur : ESN
Valeur : 900 K€
Conseils juridiques : investisseurs : Gide ; société : IC
Avocats
décideurs & dealmakers
international
Verizon parie sur le mobile
avec le rachat d’AOL
L’acquisition doit permettre au géant des télécoms d’accélérer son développement digital à travers ses services de video on demand sur smartphone.
AOL, l’un des pionniers d’Internet, vient d’être racheté par Verizon pour un montant de 4,4 MD$. L’opération, intégralement financée en cash, s’est faite pour un
prix de 50 $ par action de la cible. Cela représente une prime de plus de 28 %
par rapport à son cours un mois avant l’annonce de la transaction. L’acquéreur,
géant des télécoms dont la capitalisation dépasse les 200 MD$, n’a pas été
laconique sur les motivations de ce deal. Il espère tirer profit de la plate-forme
technologique de marketing d’AOL afin de monétiser au mieux ses services
de video on demand sur smartphone. Cette solution permet effectivement aux
marketers d’acheter et de vendre des espaces de publicité, et surtout, de diriger leur communication aux bonnes personnes, au bon moment et vers le
bon écran. Verizon n’est pas le seul télécom à prioriser le développement de
la vidéo à la carte sur mobile puisque AT&T, le deuxième opérateur du marché
américain, a également signé l’acquisition d’un business mature avec DirecTV pour 48,5 MD$. Leur objectif ultime est bien sûr de bousculer Google et
Facebook qui, à eux deux, détiennent environ 50 % des parts de marché des
revenus publicitaires digitaux aux États-Unis.
Conseils cible : financier : Allen & Company ; juridique : Wachtell Lipton Rosen & Katz ; conseils acquéreur : financiers : Guggenheim Partners, LionTree Advisors ; juridique : Weil Gotshal & Manges
6
Danaher intègre Pall avant une
prochaine scission
Après l’acquisition du fabricant de filtres
pour les sciences de la vie, l’industriel américain compte scinder le nouvel ensemble
en deux sociétés cotées.
Contre un chèque en numéraire de
13,8 MD$, Danaher acquiert l’entreprise
implantée à Port Washington, Pall Corporation. À 127,2$ par action de la cible, la
prime est d’environ 30 % par rapport au
cours du titre un mois avant l’opération.
L’acheteur, spécialisé dans la conception
et la fabrication de matériel industriel et
médical, a d’ores et déjà annoncé que
le nouvel ensemble serait prochainement
scindé en deux sociétés cotées distinctes.
Une première entreprise regroupera les
activités scientifiques et technologiques,
lesquelles seront complétées par les business de Pall en matière de qualité d’eau,
de matériel dentaire et de sciences de la
vie. L’autre bras sera composé des expertises dites « industrielles ».
Conseils cible : financier : Goldman Sachs ; juridique : Shearman & Sterling ; conseils acquéreur : financier : Citi ; juridiques : Kirkland & Ellis,
Skadden Arps
décideurs & dealmakers
Lyft : le concurrent d’Uber récupère 150 M$
Le tour de table a été conduit par le milliardaire américain
Carl Icahn.
Lyft, la start-up californienne concurrente d’Uber sur le marché
des véhicules de tourisme avec chauffeur, vient de lever 150 M$.
Plus que le montant récolté, c’est l’identité du principal investisseur qui symbolise la réussite de cette opération : Carl Icahn a effectivement pris un ticket de 100 M$ à lui seul. Ce dernier est réputé
pour ses coups audacieux à l’image des investissements dans eBay,
Netflix ou encore Apple. Lyft, présente dans 65 villes aux États-Unis,
aura cependant besoin de temps pour rattraper le retard pris sur
Uber et ses 41 MD$ de valorisation.
Ahold-Delhaize : la grande distribution veut aussi sa part de
M&A
Les entreprises néerlandaise et belge envisageraient une fusion à plus ou moyen terme.
Si les principaux protagonistes n’ont ni confirmé ni infirmé, il semblerait que Ahold et Delhaize soient engagés dans un processus de rapprochement. Ces négociations ne datent
pas d’hier : dans les années 1990 puis en 2006 et 2008, les deux firmes avaient déjà
essayé de joindre leurs forces. Si certains analystes continuent à douter de la pertinence
du M&A dans le secteur de la grande distribution, leurs activités se croisent pourtant très
peu en dehors du marché américain. Ahold, le néerlandais, a une capitalisation deux fois
supérieure (16 MD$) à celle de son homologue belge.
nominations
Rodolphe Menegaux, Alven Capital
Société générale CIB
Il quitte XAnge pour rejoindre Alven Capital.
Après l’arrivée de Siparex, XAnge Private
Equity enregistre le départ d’un de ses directeurs associés, Rodolphe Menegaux.
L’intéressé rejoindra Alven Capital. Le fonds
de capital venture venait, quant à lui, d’enregistrer le départ de Nicolas Celier, l’un de
ses partners. Ce dernier n’a pas indiqué les
raisons exactes de son départ mais il devrait sûrement participer à la création d’un
nouveau fonds de capital-risque. Rodolphe
Menegaux a commencé sa carrière chez
XAnge Private Equity en 2003 avant d’en
devenir directeur associé en 2014. Durant
cette période, il a participé à une quinzaine
d’investissements dans les secteurs du data mining, du corporate
search, de la mobilité et de l’Internet. Le fonds de capital-risque
gère environ 120 M€.
Afin de renforcer ses services multiréglementaires, Société générale
Corporate & Investment Banking annonce une nouvelle organisation.
Cette nouvelle organisation permettra de renforcer l’alignement de
l’organisation avec celle de ses clients et d'offrir des solutions intégrées sur l’ensemble des classes d’actifs. Pour cela, la banque a
procédé à une série de nominations au sein de la division des activités de marchés qui demeure dirigée par Daniel Fields. Richard
Quessette est nommé responsable de la nouvelle ligne métier actions et dérivés. Danielle Sindzingre est en charge de la ligne métier fixed income et currencies. Chris Topple et Christophe Lattuada
sont nommés co-responsables des activités prime services. Jérôme
Jacques et Hatem Mustapha sont, quant à eux, promus co-responsables de la nouvelle activité asset backed products, créée conjointement avec la division des financements. La nouvelle organisation
des activités de marchés se fonde également sur une gestion transversale au niveau mondial. David Escoffier devient responsable de la
supervision des équipes de ventes et Marc Saffon est nommé directeur de l’ingénierie.
Fabrice Maraval, April
Le courtier annonce la nomination de Fabrice Maraval au poste de directeur finance et assurance.
En accédant à ce poste nouvellement créé, Fabrice Maraval devient également membre du comité de direction générale. Après avoir débuté chez Axa, il intègre en 2002 le groupe CNP au sein duquel il travaille en
tant que chef de projet fusions et acquisitions à l’international puis de directeur M&A. En 2007, il est nommé
directeur financier et administratif de CNP Europe du Sud avant d’être promu en 2013 au poste de directeur
général de CNP Caution à Paris. April annonce également la promotion d’Étienne Bourdon au poste de chief
digital officer en remplacement d’Isabelle Moins. Avant de rejoindre le groupe April, il était directeur général
de Castaluna, société devenue marque spécialisée de la Redoute.
7
Sophie Chateau, LBO France
L’équipe relations investisseurs du fonds d'investissement est désormais
composée de six membres.
Société indépendante avec 3,1 milliards d’euros sous gestion, LBO France
vient d’annoncer la nomination de Sophie Chateau en tant que managing
director. Depuis 2011, elle était directrice associée chez Weinberg Capital
Partners en charge des relations investisseurs. Sophie Chateau a ainsi
dirigé la levée du fonds private equity et du fonds immobilier. Après avoir
débuté en 1995 au pôle fusions et acquisitions d’UBS, elle rejoint en 1998
Chevrillon, une société de capital investissement indépendante.
Esther Gaide, Technicolor
Technicolor nomme Esther Gaide directrice
financière.
Diplômée de l’Essec et expert-comptable,
Esther Gaide débute sa carrière comme auditrice chez PwC. Elle devient senior manager au sein de Deloitte France en 1987. Plus
tard, au sein du groupe Bolloré, elle occupe
les fonctions de directrice de l’audit, de directrice financière de la division logistique, et de
directrice du contrôle du groupe. En 2006, elle
rejoint le groupe Havas et devient directrice financière adjointe et directrice des ressources
humaines. En 2011, Technicolor lui confie le
poste de responsable du controlling corporate, avant d’être nommée directrice financière adjointe, puis directrice financière.
Anne-Frédérique Cabasset,
Financière de l’Echiquier
Sébastien Grasset, Ecofi
Investissements
Elle vient renforcer l’équipe institutionnelle.
Il devient le directeur général délégué et secrétaire général d’Ecofi Investissements.
Diplômée d’un master en finance de l’Université Paris I Panthéon-La-Sorbonne, Anne-Frédérique Cabasset a commencé sa carrière
dans la gestion Fixed Income chez Ixis puis
chez Daiwa Gestion jusqu’en 1995. Elle rejoint
les rangs de l’équipe commerciale d’Exane
Derivatives en 1999, où elle occupe le poste
de commercial institutionnels sur les dérivés
actions puis sur l'ensemble des solutions
d'investissements. En 2011, elle devient responsable commercial institutionnels au sein
de Swiss Life Asset Management avant de
rejoindre La Financière de l’Echiquier en 2015.
Sébastien Grasset est promu directeur général et secrétaire général d’Ecofi Investissements à seulement 33 ans. Il débute sa carrière en 2005 chez OFI Asset Management
en tant que directeur juridique. Il a été ensuite
à la tête de la direction générale de la société
de gestion de Twenty First Capital. La société de gestion du groupe Crédit coopératif a
également annoncé la nomination de Camille
Barber au poste de directeur des gestions et
Rodolphe Barbanneau au poste de contrôleur des risques financiers.
décideurs & dealmakers
G20 STRATEGY
& MANAGEMENT SUMMIT
éDition CroissanCe et innovation
1Er juillET 2015
pavillon d’armenonville • Paris
S’enrichir deS leaderS de la croiSSance
ParMi LES intErvEnantS
Gérard Terneyre
Dominique Louis
Directeur Stratégie
et Développement
P-DG
Assystem
Vallourec
Jessica Delpirou
Thierry Petit
Directrice France
Fondateur et P-DG
Meetic
Showroomprive.com
Denis Martin
Gérald Karsenti
Directeur opérationnel
Europe
P-DG
PSA Peugeot Citroën
HP France
Grégory Gazagne
Directeur EMEa
Criteo
Olivier Gremillon
Directeur EMEa
Airbnb
Billy Sahla
Directeur Général Europe
Bic
ProGraMME DE La journéE
accueil café
09h - 9h20
09h20 - 10h30
10h50 12h30
plénière : leS StratégieS gagnanteS de la compétitivité françaiSe
stratégie De CroissanCe
Déjeuner d’affaires
12h30 - 14h
14h30 18h00
18h - 23h
optionnel
transforMation Digitale,
Marketing & teChnologie
ManageMent & organisation
stratégie D’innovation
& transforMation Digitale
granD prix Des entreprises De CroissanCe
retrouvez toutes les informations sur www.g20-management-summit.com
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Pour vous inscrire, veuillez contacter :
Marine Jouët
Email : [email protected] - Tél. : 01 45 02 25 52
www.grandprix-entreprisesdecroissance.fr
Le G20 Strategy & Management
Summit sera suivi de la 2e édition
du Grand Prix des Entreprises de
croissance qui se tiendra à partir de
18h au Pavillon d’armenonville.
a cette occasion, les entreprises
françaises les plus performantes
seront récompensées parmi quatorze
secteurs.
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Coralie Davril
Email : [email protected]
Tél. : 01 45 02 25 32