n°20 & dealmakers Mardi 19 mai 2015 rique. Quels sont vos domaines privilégiés ? X. G. Les fintech font partie des start-up que nous connaissons bien. L’an dernier, nous avons notamment investi dans une société de paiement sans contact, Lydia. Nous l’avons soutenue en phase d’amorçage avec un apport de 1,1 M€. Aujourd’hui, elle croît simultanément en C2C, C2B et B2B. Sa force réside dans la simplicité d’utilisation de ses solutions : il suffit de télécharger l’application pour payer ou se faire payer. a la une cette semaine Décideurs. Quel est votre ticket moyen par investissement ? Et votre plus importante participation ? X. G. Si l’on parle capital-venture, nous investissons de 500 K€ à 5 M€, les montants pouvant varier en fonction des réinvestissements éventuels. C’est le cas par exemple de la société Believe, spécialisée dans la distribution numérique de musique, dans laquelle nous avons investi au total près de 10 M€. Dans le cadre d’opérations de capital-développement et transmission, nous plaçons en moyenne 2,7 M€ par ticket. Nous sommes toujours des partenaires minoritaires de long terme attachés à contribuer à la croissance des entreprises que nous accompagnons. Xavier Girre Président, XAnge Private Equity Décideurs. Vous venez d’annoncer votre rapprochement avec Siparex. Quelles sont les raisons de ce choix ? Xavier Girre. Par cette opération, XAnge se donne les moyens de son développement. En se rapprochant de Siparex, il rejoint un groupe indépendant de référence en Europe totalisant 1,5 MD€ d’actifs sous gestion. Les capacités d'investissement de XAnge sont ainsi renforcées dans ses deux activités de capital-innovation – qui conservera la marque XAnge – et de capital-développement transmission, notamment grâce au soutien des grands partenaires industriels et financiers de Siparex. Le groupe La Poste restera un partenaire de long terme de Siparex avec 20 % de la société de gestion Xange PE et un investisseur important des prochains fonds levés et gérés par XAnge. La complémentarité géographique – Siparex possédant des filiales en Espagne, en Italie et en Afrique du Nord – et des équipes confortera le développement de l’ensemble. Décideurs. Que faites-vous pour favoriser l’écosystème des jeunes pousses françaises et européennes ? X. G. Nous organisons deux fois par an des rencontres entre les dirigeants de nos participations et les représentants de nos souscripteurs au cours desquelles nous présentons notre vision découlant des innovations et de nouveaux usages. Nous nous sommes par exemple dernièrement penchés sur les sujets de l’impression 3D et l’« uberisation » de l’économie. Tous nos souscripteurs, Aéroports de Paris ou Neopost par exemple, bénéficient des ruptures technologiques appréhendées par nos start-up, en dehors des performances financières qu’ils viennent chercher. Avec 1 206 dossiers étudiés en 2014, nous pouvons effectivement leur donner quelques input. Par ailleurs, au moins une fois par an, nous organisons une rencontre informelle qui permet de développer la communauté des souscripteurs dans les fonds et des dirigeants accompagnés par XAnge. Ces rencontres sont souvent sources de synergies. Un multi-corporate venture tel que nous doit créer un pont entre les grandes entreprises et les start-up pourvoyeuses d’innovations. « Un multi-corporate venture doit créer un pont entre les grandes entreprises et les start-up » Décideurs. XAnge est connu pour son expertise du secteur numé- Sommaire 2. 4. 5. 6. 7. L’essentiel Insider Tour de table International Nominations L’essentiel /// Vers une juste noce pour Système U et Auchan Blackfin CP AOL l'essentiel Vers une juste noce pour Système U et Auchan Le rapprochement des numéros 5 et 6 de la grande distribution française s’accélère avec l’arrivée du dossier auprès de l’Autorité de la concurrence. Après la mise en commun de leurs achats en septembre dernier, et l’annonce officielle d’une alliance en mars, le mariage d’Auchan et de Système U va désormais être examiné par l’Autorité de la concurrence, rapporte Le Figaro. Le quotidien révèle aussi les dessous de cette alliance qui bouscule la grande distribution. Auchan se concentrera sur les 198 hypermarchés du nouvel ensemble, tandis que Système U aura en charge ses 1 020 supermarchés. Quant aux superettes U Express et A2pas, leur avenir serait encore à arbitrer. En ce qui concerne les achats, ils seront définitivement mutualisés au sein d’une coentreprise. Le tout sera chapeauté par un comité d’alliance stratégique composé de huit membres issus des deux sociétés. Le passage devant les équipes de Bruno Lasserre, très attentives au secteur de la distribution, déterminera les cessions éventuelles à réaliser pour valider le rapprochement. L’Autorité pourrait en profiter pour mettre à exécution, pour la première fois, le principe d’injonction structurelle prévu par la loi Macron. Celui-ci permet en effet d’imposer la cession d’un magasin sans que soit prouvé l’existence d’un abus de position dominante. Si Auchan et Système U passent ce cap, ils pourraient devenir un sérieux concurrent de Carrefour en se projetant directement à la seconde place du secteur avec 48 MD€ de chiffre d’affaires. 2 Vivendi augmente son emprise sur Canal + Le groupe dirigé par Vincent Bolloré lance une OPA amicale sur la Société d’Édition de Canal Plus (SECP). Sur proposition des actionnaires minoritaires de SECP, Vivendi a lancé une OPA amicale sur cette société dont il détient déjà 48,5 % du capital à travers sa filiale Canal +. Le groupe dirigé par Vincent Bolloré a fait une offre à 7,6 € par action soit une prime de 24,9 % par rapport au cours des douze derniers mois. Au total, pour obtenir l’intégralité du capital, Vivendi devrait donc débourser quelques 470 M€. Si 95 % des titres sont apportés au moment de l’offre, Vivendi retirera l’action de la cote même si ce n’est pas son objectif principal. Avant d’être déposée auprès de l’AMF, l’offre devra dans un premier temps passer par le prisme du CSA. Une étape qui sera accomplie dans les « prochaines semaines », selon le groupe. Conseil financier acquéreur : CA CIB Eurofins Scientific se renforce en Asie du Sud-Est Le groupe de bioanalyse vient d’acquérir un laboratoire au Vietnam. Alors qu’il a déjà opéré une série de trois acquisitions depuis le début de l’année dont celle du canadien Experchem début mai, Eurofins Scientific continue sur sa lancée en s’adjugeant 65 % de Sac Ky Hai Dang Laboratory. Comme le nantais, ce laboratoire vietnamien est spécialisé dans l’analyse pour le secteur de l’agroalimentaire, en particulier les analyses de haute qualité en temps limité. Il renforce la présence d’Eurofins qui avait déjà mis le pied au Japon, en Chine, à Taiwan, à Hongkong, en Inde, en Thaïlande et à Singapour. Cette politique active d’acquisitions doit permettre au groupe d’atteindre 8 % de croissance par an. L’objectif étant d’atteindre, en 2017, 2 MD€ de chiffre d’affaires contre 1,4 MD€ en 2014. décideurs & dealmakers Siparex prend le contrôle de XAnge Cette opération permet au fonds d’investissement de consolider son positionnement auprès des start-up innovantes. La Banque postale, qui détient actuellement 90 % du capital de XAnge Private Equity, a annoncé avoir trouvé un accord avec Siparex pour la reprise du capital-risqueur. Cette opération, dont le montant n’a pas été communiqué, rend le fonds d’investissement majoritaire. Si la Banque postale se désengage complétement, le groupe La Poste détiendra toujours une participation directe de 20 %. Spécialisé dans le capital risque, XAnge gère 315 M€. Cette alliance permet à Siparex d’élargir son champ d'action auprès des jeunes sociétés innovantes. l'essentiel Blackfin CP entre au capital de Neoxam La société éditrice de progiciels financiers profite de l’opération pour prendre le contrôle de l’un de ses concurrents, Nexfi. Après plusieurs mois de discussions, le fonds d’investissement a annoncé avoir pris le contrôle de Neoxam, sans pour autant communiquer le montant de l’opération. Spin-off de l’américain Sungard Financial Systems, la société affiche ses ambitions en achetant dans la foulée Nexfi, un fournisseur de logiciels dédiés aux gérants d’actifs et détenu par Sungard Financial Systems. Cette opération permet à Neoxam de consolider sa position sur le marché européen et de renforcer ses équipes de R&D. La société emploie déjà près de 300 développeurs et consultants en Europe, en Chine, en Afrique et aux États-Unis. Parmi ses clients, elle compte de grands groupes comme BBVA AM, UBS ou encore Citic Securities. Pour continuer à se développer, Neoxam envisage de réaliser d’autres acquisitions en Europe. 3 Salvepar se finance à bon compte ! Skillsoft conclut son build-up avec Vodéclic Plutôt qu’un tour de table, le développeur français Vodéclic a préféré s’adosser à l’industriel américain. Fort de plusieurs millions de revenus annuels, Vodéclic a trouvé un repreneur en la personne de Skillsoft, entreprise américaine soutenue par le fonds d’investissement Charterhouse depuis 2014 et valorisée à plus de 2 MD$. Le montant de l’opération n’a pas été communiqué. Pour le développeur français de solutions de formation bureautique, cette transaction est l’occasion de s’adosser à un groupe bien plus important qui va lui permettre d’élargir sa base clients. De son côté, Skillsoft entend rajeunir ses propres produits et s’adresser à des clients de plus petite taille. L’opération voit également les fondateurs de la cible, toujours majoritaires, céder une partie de leur participation, à l’image des sponsors financiers, Starquest Capital en tête. Conseils cédants : financier : Clipperton Finance ; juridique : Jones Day La société de capital investissement vient de conclure une émission obligataire convertible de 150 M€. Salvepar, holding d’investissement spécialisée dans l’accompagnement des entreprises de taille intermédiaire, vient d’émettre une obligation convertible de type Ornane. Une opération très bien accueillie par les investisseurs tant et si bien que la société a exercé la faculté d'extension de l'opération à 150 M€ contre 135 M€ prévus initialement. Ces titres de dette, dont l’échéance a été fixée au 1er janvier 2022, portent un intérêt nominal annuel de 1,625 % payable semestriellement. Les mousquetaires : tous pour l’euro PP ITM Entreprises, structure liée au groupement des mousquetaires, vient de réaliser sa première émission obligataire cotée sur le marché libre. ITM Entreprises, structure opérationnelle englobant les enseignes, l'immobilier et le pôle industriel du Groupement des Mousquetaires, a concrétisé sa première émission obligataire cotée pour un montant total de 250 M€. Placés auprès d'investisseurs institutionnels, ces titres de dette leur offrent un taux d’intérêt 2,391 % et viennent à échéance le 13 avril 2022. ITM Entreprises, société non cotée et non notée, a réalisé son émission dans le cadre d'un placement privé obligataire (Euro PP) avec une cotation sur le marché libre géré par Euronext Paris. Cette opération est la plus importante émission obligataire cotée, en valeur, réalisée sur ce marché. décideurs & dealmakers insider « Les restructurations ont pu donner lieu à des négociations assez dures » Thomas Revial secrétaire général, Ciri 4 Décideurs. Comment l’action du Ciri a-t-elle évolué au cours de ces dernières années ? Thomas Revial. En raison du nombre d’entreprises de taille importante ayant fait l’objet d’une ouverture de procédure collective, le gouvernement a souhaité en 2013 renforcer les moyens du Ciri et étendre temporairement son action en faveur des entreprises se trouvant en phase judiciaire pour faciliter et accompagner leur reprise. En temps normal, nous intervenons en phase amiable, où il existe un espace de discussion et de négociation réel qui justifie tout à fait l’implication du Ciri comme médiateur entre les parties pour parvenir à un accord. Dans le cadre d’une procédure collective, c’est le tribunal qui mène le processus et joue un rôle central, avec l’administrateur judiciaire, dans la construction d’une solution entre les différentes parties prenantes. C’est ainsi que nous avons suivi sur le plan administratif et financier Fagor Brandt, le spécialiste de l’électroménager, dans le cadre de son rachat par le groupe algérien Cevital. extend), qui ont permis de gagner du temps mais pas de traiter les difficultés en profondeur. Dans le cas d’entreprises qui ont continué de subir les effets de la crise et pour lesquelles ce traitement de la dette est insuffisant, il a été nécessaire ces dernières années d’initier de nouvelles négociations, plus profondes et plus lourdes sur le traitement de la dette. Ces restructurations ont parfois donné lieu à des discussions assez dures avec les établissements bancaires, qui ont de leur côté également de nouvelles contraintes à prendre en compte. À cet égard, il faut relever que les banques prennent plus régulièrement la décision de céder leurs créances sur le marché secondaire, quitte à accepter des prix fortement décotés, ce qui conduit à des reconfigurations de pools bancaires, parfois en cours de négociations. Décideurs. Nous avons parfois le sentiment que les discussions avec les grands acteurs bancaires se sont quelque peu crispées. Les banques ayant durci leurs positions du fait notamment d’importants efforts qu’elles ont consentis en début de crise. Qu’en est-il réellement ? T.R. Effectivement, les négociations avec les partenaires financiers des entreprises ont pu être assez tendues dans quelques dossiers sur la période récente. Cela peut être lié au fait qu’en début de crise, les restructurations se sont parfois limitées à des simples rééchelonnements de dette (amend & Décideurs. Une grande partie des principaux actionnaires et créanciers des entreprises françaises sont étrangers. De quelle manière cela influe-t-il sur votre manière de négocier ? T.R. Alimenté par l’existence actuelle d’une grande quantité de liquidités sur les marchés et, ponctuellement, par la cession dans quelques dossiers par les banques françaises de leurs créances à des fonds d’investissement ou des fonds spécialisés, pour la plupart étrangers, ce processus devrait perdurer dans les prochains mois. La présence de ces acteurs étrangers, principalement anglo-saxons, n’a en réalité pas modifié notre manière de fonctionner. Nous continuons à tenir notre ligne de conduite : celle de toujours soutenir une répartition équitable des efforts entre les différentes parties pour parvenir à la meilleure solution économique pour l’activité et l’emploi en France. De ce point de vue, il faut noter que les acteurs étrangers peuvent parfois plus facilement accepter de remettre de l’argent dans la société ou de transformer leurs créances en equity. Une approche qui peut s’avérer utile dans la résolution de certains dossiers. En ce qui concerne nos leviers de conviction auprès des grands fonds étrangers, ils sont identiques à ceux utilisés auprès des acteurs français. Ces fonds ont souvent un flux d’affaires régulier dans l’Hexagone et ont généralement intérêt à conserver des relations constructives avec les autorités publiques. Contact : 15, avenue de la Grande-Armée - 75116 Paris Tél. : 01 43 92 93 94 - Fax : 01 43 92 93 95 Direction de publication : Pierre-Étienne Lorenceau Rédaction : Firmin Sylla, Camille Drieu, Jean-Hippolyte Feildel, Aurélien Florin, Jennifer Lormier, Mathieu Marcinkiewicz, Vincent Paes Maquette & Graphisme : Morgane Tudal Partenariats & Publicité : Mathieu Meffre Diffusion : Magdalena Ciemielewska Une publication du groupe Leaders League - n° RCS Paris : B422 584 532 « Les équipes du CIRI ont accom- pagné en 2014 plusieurs sociétés parmi lesquelles Fagor Brandt » décideurs & dealmakers tour d'horizon Terrena et Sofiprotéol visent le groupe Doux Secteur : Agroalimentaire 800 K€ pour les rêves américains d’ITrust Valeur : NC (CA cible 2014 : 140 M€) Conseil cible : financier : Bank Degroof Air Liquide signe une JV en Algérie Valeur : NC Structuration : 49 % Air Liquide / 51 % partie algérienne Conseil Air Liquide : juridique : Gide NGAM rachète DNCA à TA Associates et Banca Leonardo Secteur : Banque Valeur : NC Conseil cédants : juridique : Ashurst ; conseil cible : juridique : De Pardieu Brocas Maffei ; conseil management : juridique : Ayache Salama SMABTP et la société Tour Eiffel concluent leur émission de BSA Secteur : Immobilier Valeur : 202,6 M€ Conseils sociétés : juridique : Paul Hastings ; financier : BNPP Ardian se paie AMP Group Secteur : Industrie automobile Valeur : NC Conseils investisseur : juridique : Gattai, Minoli, Agostinelli, Partners Studio Legale ; financier : Lodovico Pio Simone ; conseil cédant Star Capital : juridique : White & Case Secteur : Industrie aéronautique Valeur : NC (CA cible : 457 M€) Secteur : Énergie Arcole cède Lamberet à XINFEI Après l’ouverture de son bureau californien, l’éditeur de logiciels tricolore se donne désormais les moyens de commercialiser son offre. Restructuration financière chez Avanquest Secteur : Édition de logiciels ITrust, l’éditeur français de logiciels de sécurité informatique, vient de réaliser un coup double : il a d’abord ouvert un bureau à San Francisco avant de conclure une levée de fonds de 800 K€. Cette collecte a été rendue possible par le soutien financier de Nestadio Capital et de ses actionnaires historiques avec en tête de liste le fonds Pyrénées Gascogne Développement. Fort d’un chiffre d’affaire de 1 M€ en 2014, la start-up propose deux logiciels phares : IKare et Reveelium. Son offre a déjà été adoptée par des entreprises telles que Bull, Latécoère, La Caisse d’Epargne ou encore le Ministère de l’Agriculture. Pour l’exercice 2015, la cible compte tout simplement doubler son chiffre d’affaires. Conseil société : juridique : Stéphane Jolas Valeur : 10,6 M€ d’abandons de créances et 30 M€ d’augmentation de capital Conseils société : juridique : Dechert ; judiciaire : FHB ; conseil investisseur BPI : juridique : Herbert Smith Jaguar Network acquiert Alionis 5 Secteur : ESN Adipsys lève 700 K€ Valeur : NC (CA cible 2014 : 1,9 M€) Les fonds PACA Investissement, Fa Diese et Nestadio entre au capital de la société éditrice de solutions logicielles pour plate-forme de réseaux IP. Créée en 2007 par des ingénieurs issus des Orange Labs, Adipsys lève 700 K€ auprès de PACA Investissement, Fa Diese et Nestadio Capital. Cette opération va permettre à la société de soutenir la commercialisation en France et à l’étranger de sa solution Hotspot Manager qui pilote automatiquement les installations Hotspots WiFi via un accès web. Pour cela, elle compte recruter cinq personnes en 2015. D’ici cinq ans, Adipsys espère réaliser un chiffre d’affaires de 10 M€. Généralement vendue en « marque blanche », la solution Hotspot Manager s’adresse aux opérateurs télécom traditionnels, aux « Pure Player » de Hotspots Wifi et aux intégrateurs de solutions Wifi. Ce marché affiche une croissance régulière de plus de 35 % par an. La PME compte déjà Orange, Adista ou encore Nomosphère parmi ses clients. Conseil investisseurs : juridique : Exeme ; conseil société : financier : Chausson Finance ; juridique : Vendôme Blue Poppies lève via WiSeed Secteur : Textile haut de gamme Valeur : jusqu’à 500 K€ Logmatic.io fait son tour de table Secteur : ESN Valeur : 900 K€ Conseils juridiques : investisseurs : Gide ; société : IC Avocats décideurs & dealmakers international Verizon parie sur le mobile avec le rachat d’AOL L’acquisition doit permettre au géant des télécoms d’accélérer son développement digital à travers ses services de video on demand sur smartphone. AOL, l’un des pionniers d’Internet, vient d’être racheté par Verizon pour un montant de 4,4 MD$. L’opération, intégralement financée en cash, s’est faite pour un prix de 50 $ par action de la cible. Cela représente une prime de plus de 28 % par rapport à son cours un mois avant l’annonce de la transaction. L’acquéreur, géant des télécoms dont la capitalisation dépasse les 200 MD$, n’a pas été laconique sur les motivations de ce deal. Il espère tirer profit de la plate-forme technologique de marketing d’AOL afin de monétiser au mieux ses services de video on demand sur smartphone. Cette solution permet effectivement aux marketers d’acheter et de vendre des espaces de publicité, et surtout, de diriger leur communication aux bonnes personnes, au bon moment et vers le bon écran. Verizon n’est pas le seul télécom à prioriser le développement de la vidéo à la carte sur mobile puisque AT&T, le deuxième opérateur du marché américain, a également signé l’acquisition d’un business mature avec DirecTV pour 48,5 MD$. Leur objectif ultime est bien sûr de bousculer Google et Facebook qui, à eux deux, détiennent environ 50 % des parts de marché des revenus publicitaires digitaux aux États-Unis. Conseils cible : financier : Allen & Company ; juridique : Wachtell Lipton Rosen & Katz ; conseils acquéreur : financiers : Guggenheim Partners, LionTree Advisors ; juridique : Weil Gotshal & Manges 6 Danaher intègre Pall avant une prochaine scission Après l’acquisition du fabricant de filtres pour les sciences de la vie, l’industriel américain compte scinder le nouvel ensemble en deux sociétés cotées. Contre un chèque en numéraire de 13,8 MD$, Danaher acquiert l’entreprise implantée à Port Washington, Pall Corporation. À 127,2$ par action de la cible, la prime est d’environ 30 % par rapport au cours du titre un mois avant l’opération. L’acheteur, spécialisé dans la conception et la fabrication de matériel industriel et médical, a d’ores et déjà annoncé que le nouvel ensemble serait prochainement scindé en deux sociétés cotées distinctes. Une première entreprise regroupera les activités scientifiques et technologiques, lesquelles seront complétées par les business de Pall en matière de qualité d’eau, de matériel dentaire et de sciences de la vie. L’autre bras sera composé des expertises dites « industrielles ». Conseils cible : financier : Goldman Sachs ; juridique : Shearman & Sterling ; conseils acquéreur : financier : Citi ; juridiques : Kirkland & Ellis, Skadden Arps décideurs & dealmakers Lyft : le concurrent d’Uber récupère 150 M$ Le tour de table a été conduit par le milliardaire américain Carl Icahn. Lyft, la start-up californienne concurrente d’Uber sur le marché des véhicules de tourisme avec chauffeur, vient de lever 150 M$. Plus que le montant récolté, c’est l’identité du principal investisseur qui symbolise la réussite de cette opération : Carl Icahn a effectivement pris un ticket de 100 M$ à lui seul. Ce dernier est réputé pour ses coups audacieux à l’image des investissements dans eBay, Netflix ou encore Apple. Lyft, présente dans 65 villes aux États-Unis, aura cependant besoin de temps pour rattraper le retard pris sur Uber et ses 41 MD$ de valorisation. Ahold-Delhaize : la grande distribution veut aussi sa part de M&A Les entreprises néerlandaise et belge envisageraient une fusion à plus ou moyen terme. Si les principaux protagonistes n’ont ni confirmé ni infirmé, il semblerait que Ahold et Delhaize soient engagés dans un processus de rapprochement. Ces négociations ne datent pas d’hier : dans les années 1990 puis en 2006 et 2008, les deux firmes avaient déjà essayé de joindre leurs forces. Si certains analystes continuent à douter de la pertinence du M&A dans le secteur de la grande distribution, leurs activités se croisent pourtant très peu en dehors du marché américain. Ahold, le néerlandais, a une capitalisation deux fois supérieure (16 MD$) à celle de son homologue belge. nominations Rodolphe Menegaux, Alven Capital Société générale CIB Il quitte XAnge pour rejoindre Alven Capital. Après l’arrivée de Siparex, XAnge Private Equity enregistre le départ d’un de ses directeurs associés, Rodolphe Menegaux. L’intéressé rejoindra Alven Capital. Le fonds de capital venture venait, quant à lui, d’enregistrer le départ de Nicolas Celier, l’un de ses partners. Ce dernier n’a pas indiqué les raisons exactes de son départ mais il devrait sûrement participer à la création d’un nouveau fonds de capital-risque. Rodolphe Menegaux a commencé sa carrière chez XAnge Private Equity en 2003 avant d’en devenir directeur associé en 2014. Durant cette période, il a participé à une quinzaine d’investissements dans les secteurs du data mining, du corporate search, de la mobilité et de l’Internet. Le fonds de capital-risque gère environ 120 M€. Afin de renforcer ses services multiréglementaires, Société générale Corporate & Investment Banking annonce une nouvelle organisation. Cette nouvelle organisation permettra de renforcer l’alignement de l’organisation avec celle de ses clients et d'offrir des solutions intégrées sur l’ensemble des classes d’actifs. Pour cela, la banque a procédé à une série de nominations au sein de la division des activités de marchés qui demeure dirigée par Daniel Fields. Richard Quessette est nommé responsable de la nouvelle ligne métier actions et dérivés. Danielle Sindzingre est en charge de la ligne métier fixed income et currencies. Chris Topple et Christophe Lattuada sont nommés co-responsables des activités prime services. Jérôme Jacques et Hatem Mustapha sont, quant à eux, promus co-responsables de la nouvelle activité asset backed products, créée conjointement avec la division des financements. La nouvelle organisation des activités de marchés se fonde également sur une gestion transversale au niveau mondial. David Escoffier devient responsable de la supervision des équipes de ventes et Marc Saffon est nommé directeur de l’ingénierie. Fabrice Maraval, April Le courtier annonce la nomination de Fabrice Maraval au poste de directeur finance et assurance. En accédant à ce poste nouvellement créé, Fabrice Maraval devient également membre du comité de direction générale. Après avoir débuté chez Axa, il intègre en 2002 le groupe CNP au sein duquel il travaille en tant que chef de projet fusions et acquisitions à l’international puis de directeur M&A. En 2007, il est nommé directeur financier et administratif de CNP Europe du Sud avant d’être promu en 2013 au poste de directeur général de CNP Caution à Paris. April annonce également la promotion d’Étienne Bourdon au poste de chief digital officer en remplacement d’Isabelle Moins. Avant de rejoindre le groupe April, il était directeur général de Castaluna, société devenue marque spécialisée de la Redoute. 7 Sophie Chateau, LBO France L’équipe relations investisseurs du fonds d'investissement est désormais composée de six membres. Société indépendante avec 3,1 milliards d’euros sous gestion, LBO France vient d’annoncer la nomination de Sophie Chateau en tant que managing director. Depuis 2011, elle était directrice associée chez Weinberg Capital Partners en charge des relations investisseurs. Sophie Chateau a ainsi dirigé la levée du fonds private equity et du fonds immobilier. Après avoir débuté en 1995 au pôle fusions et acquisitions d’UBS, elle rejoint en 1998 Chevrillon, une société de capital investissement indépendante. Esther Gaide, Technicolor Technicolor nomme Esther Gaide directrice financière. Diplômée de l’Essec et expert-comptable, Esther Gaide débute sa carrière comme auditrice chez PwC. Elle devient senior manager au sein de Deloitte France en 1987. Plus tard, au sein du groupe Bolloré, elle occupe les fonctions de directrice de l’audit, de directrice financière de la division logistique, et de directrice du contrôle du groupe. En 2006, elle rejoint le groupe Havas et devient directrice financière adjointe et directrice des ressources humaines. En 2011, Technicolor lui confie le poste de responsable du controlling corporate, avant d’être nommée directrice financière adjointe, puis directrice financière. Anne-Frédérique Cabasset, Financière de l’Echiquier Sébastien Grasset, Ecofi Investissements Elle vient renforcer l’équipe institutionnelle. Il devient le directeur général délégué et secrétaire général d’Ecofi Investissements. Diplômée d’un master en finance de l’Université Paris I Panthéon-La-Sorbonne, Anne-Frédérique Cabasset a commencé sa carrière dans la gestion Fixed Income chez Ixis puis chez Daiwa Gestion jusqu’en 1995. Elle rejoint les rangs de l’équipe commerciale d’Exane Derivatives en 1999, où elle occupe le poste de commercial institutionnels sur les dérivés actions puis sur l'ensemble des solutions d'investissements. En 2011, elle devient responsable commercial institutionnels au sein de Swiss Life Asset Management avant de rejoindre La Financière de l’Echiquier en 2015. Sébastien Grasset est promu directeur général et secrétaire général d’Ecofi Investissements à seulement 33 ans. Il débute sa carrière en 2005 chez OFI Asset Management en tant que directeur juridique. Il a été ensuite à la tête de la direction générale de la société de gestion de Twenty First Capital. La société de gestion du groupe Crédit coopératif a également annoncé la nomination de Camille Barber au poste de directeur des gestions et Rodolphe Barbanneau au poste de contrôleur des risques financiers. décideurs & dealmakers G20 STRATEGY & MANAGEMENT SUMMIT éDition CroissanCe et innovation 1Er juillET 2015 pavillon d’armenonville • Paris S’enrichir deS leaderS de la croiSSance ParMi LES intErvEnantS Gérard Terneyre Dominique Louis Directeur Stratégie et Développement P-DG Assystem Vallourec Jessica Delpirou Thierry Petit Directrice France Fondateur et P-DG Meetic Showroomprive.com Denis Martin Gérald Karsenti Directeur opérationnel Europe P-DG PSA Peugeot Citroën HP France Grégory Gazagne Directeur EMEa Criteo Olivier Gremillon Directeur EMEa Airbnb Billy Sahla Directeur Général Europe Bic ProGraMME DE La journéE accueil café 09h - 9h20 09h20 - 10h30 10h50 12h30 plénière : leS StratégieS gagnanteS de la compétitivité françaiSe stratégie De CroissanCe Déjeuner d’affaires 12h30 - 14h 14h30 18h00 18h - 23h optionnel transforMation Digitale, Marketing & teChnologie ManageMent & organisation stratégie D’innovation & transforMation Digitale granD prix Des entreprises De CroissanCe retrouvez toutes les informations sur www.g20-management-summit.com contact Pour vous inscrire, veuillez contacter : Marine Jouët Email : [email protected] - Tél. : 01 45 02 25 52 www.grandprix-entreprisesdecroissance.fr Le G20 Strategy & Management Summit sera suivi de la 2e édition du Grand Prix des Entreprises de croissance qui se tiendra à partir de 18h au Pavillon d’armenonville. a cette occasion, les entreprises françaises les plus performantes seront récompensées parmi quatorze secteurs. contact Coralie Davril Email : [email protected] Tél. : 01 45 02 25 32
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