Semaine 21 de Kholles, MPSI Lycée Louis Le Grand Loïc Devilliers 8 avril 2015 Exercices Exercice 1. Calculer : 0 −1 = . .. −1 1 .. . .. . ··· ··· .. . .. . −1 1 .. . 1 0 C1 ← C1 + Cn , L1 ← L1 + Ln , Dn = Dn−2 Exercice 2. Calculer en établissant une relation de récurrence 1 · · · 1 .. . . . . (0) 1 (0) 1 Dn = −1 + Dn−1 = 2 − n Exercice 3. Calculer : a + b a . .. a b a Dn = . .. a b .. . .. . ··· ··· .. . .. . a ··· b .. .. . . .. .. . . b · · · a a + b b a 0 · · · .. . .. . . a . . + . . . .. .. b .. a ··· a a+b b .. . b a + b 0 .. . a Dn−1 n Dn = aDn−1 +bn , puis si b 6= 0 D bn = b bn−1 +1 que l’on résout comme une suite arithméticon+1 −an+1 géométrique/ou arithmétique, donc si a 6= b Dn = b b−a et (n + 1)an sinon Exercice 4. Soit E un K espace vectoriel de dimension n, u ∈ L(E) et B = (e1 , . . . , en ) une base de E. Montrer que pour tout (x1 , . . . , xn ) ∈ E n : n X i=1 det (x1 , . . . , u(xi ), . . . , xn ) = Tr(u) det(x1 , . . . , xn ) B B 1 Exercice 5. Soit A ∈ Mn (K), on note ψ : M 7→ AM ∈ L(Mn (C)) donner det ψ, T r(ψ) Exercice 6. Soit M ∈ Mn (R), telle que mij ∈ {−1, 1} pour tout i, j montrer que 2n−1 | det A Exercice 7. Soit P, N ∈ Mn (R) tel que P est inversible, montrer qu’il existe α > 0 tel que x ∈ ]−α, α[ =⇒ P + xN ∈ GLn (R) Exercice 8. Soit n ∈ N, n ≥ 2, trouver tous les A ∈ Mn (K) tel que pour tout M ∈ Mn (K) on ait : det A + M = det A + det M Exercice 9. Soient A, B deux matrices qui commutent dans Mn (R), montrer que det A2 +B 2 ≥ 0 Exercice 10. Soit A ∈ Mn (Z), on dit que A ∈ GLn (Z) si A est inversible et que son inverse est dans Mn (Z). 1. Montrer que A ∈ GLn (Z) si et seulement si det A = 1 2. Soient A, B deux matrices de Mn (Z) tel que : ∀i ∈ J1, 2n + 1K , A + kB ∈ GLn (Z) Calculer det A, det B 1. Si AA−1 = In avec A−1 ∈ Mn (Z), alors en passant au det on a que det A|1 et donc t det A = ±1, réciproquement dans ce cas là A−1 = det1 A Com(A) ∈ Mn (Z) 2. P (x) = det(A+xB)2 −1 a plus de racines que 2n, donc det A+xB = ±1, donc det A = ±1, et 0 ← det( x1 A + B) = det A+xB → det B xn Exercice 11. Soient A, B deux matrices inversibles qui commutent, montrer alors que leurs comatrices commutent, est-ce encore le cas lorsqu’on ne suppose plus les matrices inversibles ? Si A, B commutent et sont inversibles alors leurs inverses commutent, et leurs inverses sont proportionnels à la transposé de leur comatrice, donc t Com A et t Com B commutent, en passant à la transposée, on obtient le résultat. Dans le cas général on peut vérifier que A − xIn et B − xIn commutent encore et pour x suffisamment petit ces matrices sont inversibles (car le polynôme caractéristique n’a qu’un nombre fini de racines), puis on fait tendre x vers 0, le résultat s’en déduit donc par limite, (par continuité du déterminant). 2
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