Clamaths.fr - Les Roc en Terminale S

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Les Roc en Terminale S
CONTENTS
ROC - exigibles ............................................................................................................................................ 2
Roc 1 – Théorème de comparaison pour les suites ................................................................................. 2
Roc 2 – Limite de 𝒒𝒏 lorsque 𝒒 > 𝟏 ...................................................................................................... 2
Roc 3 – Unicité de la fonction exponentielle .......................................................................................... 3
Roc 4 – Limites de la fonction exponentielle .......................................................................................... 4
Roc 5 – Equation cartésienne d’un plan ................................................................................................ 5
Roc 6 – Orthogonalité d’une droite et d’un plan .................................................................................... 6
Roc 7 – Probabilités - Indépendance de 2 évènements ......................................................................... 6
Roc 8 – Espérance de la loi exponentielle .............................................................................................. 7
Roc 9 – Seuil de précision 𝜢 pour la loi normale centrée réduite .......................................................... 9
Roc 10 – Intervalle de fluctuation asymptotique ................................................................................. 10
Autres démonstrations citées dans le programme ................................................................................... 11
1 – Théorème de majoration d’une suite croissante et convergente................................................... 11
2 – Théorème de divergence d’une suite croissante non majorée ...................................................... 11
3 – Théorème fondamentale du calcul intégral ................................................................................... 11
4 – Toute fonction continue sur un intervalle admet des primitives ................................................... 11
5 – Théorème du toit ........................................................................................................................... 12
6
– Loi exponentielle - Durée de vie sans vieillissement .................................................................. 12
7 – Statistiques – Intervalle de confiance ............................................................................................. 12
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ROC - EXIGIBLES
ROC 1 – THEOREME DE COMPARAISON POUR LES SUITES
Démontrer que si (𝑒𝑛 ) et (𝑣𝑛 ) sont deux suites telles que :
𝑒𝑛 est inférieur ou égal à 𝑣𝑛 à partir d’un certain rang
(βˆƒπ‘›0 ∊ β„• 𝑑𝑒𝑙 π‘žπ‘’π‘’, βˆ€π‘› β‰₯ 𝑛0 , 𝑒𝑛 ≀ 𝑣𝑛 )
Et si lim 𝑒𝑛 = +∞ , Alors : lim 𝑣𝑛 = +∞
𝑛→+∞
𝑛→+∞
Démonstration :
𝑒𝑛 est inférieur ou égal à 𝑣𝑛 à partir d’un certain rang donc il existe un entier 𝑛0 ∊ β„• tel que pour tout
𝑛 β‰₯ 𝑛0 , 𝑒𝑛 ≀ 𝑣𝑛 .
On sait de plus que lim 𝑒𝑛 = +∞, donc pour tout réel 𝐴, il existe un entier 𝑛1 ∊ β„• tel que pour tout
𝑛→+∞
𝑛 β‰₯ 𝑛1 , 𝑒𝑛 β‰₯ 𝐴
Ainsi quel que soit 𝐴 ∊ ℝ, pour tout 𝑛 β‰₯ max(𝑛0 , 𝑛1 ), 𝐴 ≀ 𝑒𝑛 et 𝑒𝑛 ≀ 𝑣𝑛 donc 𝐴 ≀ 𝑣𝑛
Donc lim 𝑣𝑛 = +∞
𝑛→+∞
ROC 2 – LIMITE DE 𝒒𝒏 LORSQUE 𝒒 > 𝟏
Démontrer que lim π‘ž 𝑛 = +∞ lorsque π‘ž > 1
𝑛→+∞
Pré-requis :
1) Inégalité de Bernouilli : (1 + π‘Ž)𝑛 β‰₯ 1 + π‘›π‘Ž
2) Théorème de comparaison
Démonstration :
Soit π‘ž > 1, posons π‘ž = 1 + π‘Ž où π‘Ž > 0
D’après l’inégalité de Bernouilli on a : π‘ž 𝑛 = (1 + π‘Ž)𝑛 β‰₯ 1 + π‘›π‘Ž
Or lim 1 + π‘›π‘Ž = +∞ car π‘Ž > 0, donc d’après le théorème de comparaison (ROC 1) :
𝑛→+∞
lim π‘ž 𝑛 = +∞
𝑛→+∞
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ROC 3 – UNICITE DE LA FONCTION EXPONENTIELLE
Démontrer l’unicité d’une fonction dérivable sur ℝ, égale à sa dérivée (𝑓 = 𝑓′) et qui vaut 1 en 0
(𝑓(0) = 1)
Série de questions possibles :
1) Montrer que la fonction β„Ž(π‘₯) = 𝑓(π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯) est une constante et que cette constante est 1
2) Supposez qu’il existe 2 fonctions 𝑓 et 𝑔 vérifiant ces conditions, montrer alors que ces fonctions
𝑓(π‘₯)
sont les mêmes en étudiant les variations de πœ™(π‘₯) = ( )
𝑔π‘₯
Démonstration :
Soit 𝑓 une fonction définie telle que 𝑓 = 𝑓′ et 𝑓(0) = 1.
Etape 1 : On montre que la fonction 𝑓 ne s’annule pas sur ℝ :
Notons β„Ž(π‘₯) = 𝑓(π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯)
β„Ž est dérivable en tant que produit de 2 fonctions dérivables sur ℝ
β„Žβ€² (π‘₯) = 𝑓 β€² (π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯) + 𝑓(π‘₯) × [βˆ’π‘“ β€² (βˆ’π‘₯)]
β„Žβ€² (π‘₯) = 𝑓(π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯) βˆ’ 𝑓(π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯)
car 𝑓 β€² = 𝑓
D’où : β„Žβ€² (π‘₯) = 0
β„Ž est donc une fonction constante. De plus β„Ž(0) = 𝑓(0) × π‘“(0) = 1 car 𝑓(0) = 1
Pour tout π‘₯ ∊ ℝ on a donc β„Ž(π‘₯) = 𝑓(π‘₯) × π‘“(βˆ’π‘₯) = 1.
Le produit de 𝑓(π‘₯) par 𝑓(βˆ’π‘₯) étant toujours égal à 1, 𝑓(π‘₯) β‰  0 pour tout π‘₯ ∊ ℝ.
Etape 2 : Prouvons l’unicité
Supposons qu’il existe 𝑓 et 𝑔 telles que : 𝑓 = 𝑓′, 𝑔 = 𝑔′ et 𝑓(0) = 𝑔(0) = 1
On a montré précédemment qu’une telle fonction ne s’annule pas, donc on peut définir la fonction
πœ™(π‘₯) =
𝑓(π‘₯)
𝑔(π‘₯)
πœ™ est dérivable en tant que quotient de 2 fonctions dérivables sur ℝ avec 𝑔 β‰  0 :
πœ™β€²(π‘₯) =
𝑓 β€² (π‘₯)𝑔(π‘₯) βˆ’ 𝑓(π‘₯)𝑔′ (π‘₯)
𝑔2 (π‘₯)
Or 𝑓 β€² (π‘₯) = 𝑓(π‘₯) et 𝑔′ (π‘₯) = 𝑔(π‘₯)
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D’où : πœ™ β€² (π‘₯) = 0. La fonction πœ™ est donc constante, de plus πœ™(0) =
Donc pour tout π‘₯ ∊ ℝ, πœ™(π‘₯) =
D’où :
𝑓(0)
= 1.
𝑔(0)
𝑓(π‘₯)
= 1.
𝑔(π‘₯)
𝑓=𝑔
ROC 4 – LIMITES DE LA FONCTION EXPONENTIELLE
Démontrer que lim 𝑒 π‘₯ = +∞ et lim 𝑒 π‘₯ = 0
π‘₯β†’+∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
Principe de la démonstration (pour la limite en +∞) :
On étudie les variations de la fonction 𝑓(π‘₯) = 𝑒 π‘₯ βˆ’ π‘₯ afin de montrer qu’elle est positive, puis on utilise
le théorème de comparaison des limites de fonctions.
Remarque : Pour la limite en βˆ’βˆž il suffit de se servir du résultat de la limite en +∞
1er Série de questions possibles (pour la limite en +∞) :
1) Etudier les variations de 𝑓(π‘₯) = 𝑒 π‘₯ βˆ’ π‘₯
2) En déduire le signe de 𝑓(π‘₯) puis la limite de 𝑒 π‘₯ lorsque π‘₯ β†’ +∞ en utilisant le théorème de
comparaison
3) En déduire la limite de 𝑒 π‘₯ lorsque π‘₯ β†’ βˆ’βˆž
2ème Série de questions possibles (pour la limite en +∞) :
1) Montrer que 𝑓(π‘₯) β‰₯ π‘₯ + 1 en étudiant les variations de 𝑓(π‘₯) = 𝑒 π‘₯ βˆ’ π‘₯ βˆ’ 1
2) En déduire la limite de 𝑒 π‘₯ lorsque π‘₯ β†’ +∞ en utilisant le théorème de comparaison
3) En déduire la limite de 𝑒 π‘₯ lorsque π‘₯ β†’ βˆ’βˆž
Démonstration :
ο‚·
Montrons que lim 𝑒 π‘₯ = +∞
π‘₯β†’+∞
Notons, pour tout π‘₯ ∊ ℝ : 𝑓(π‘₯) = 𝑒 π‘₯ βˆ’ π‘₯
𝑓 est dérivable sur ℝ en tant que somme de 2 fonctions qui le sont : 𝑓 β€² (π‘₯) = 𝑒 π‘₯ βˆ’ 1
𝑒π‘₯ βˆ’ 1 β‰₯ 0 ⇔ 𝑒π‘₯ β‰₯ 1
⇔ 𝑒 π‘₯ β‰₯ 𝑒0
⇔ π‘₯β‰₯0
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D’où :
Ainsi pour tout π‘₯ ∊ ℝ, on a 𝑓(π‘₯) β‰₯ 1, donc 𝑒 π‘₯ β‰₯ π‘₯ + 1
Or lim π‘₯ + 1 = +∞ , donc d’après le théorème de comparaison :
π‘₯β†’+∞
lim 𝑒 π‘₯ = +∞
π‘₯β†’+∞
ο‚·
Montrons que lim 𝑒 π‘₯ = 0
π‘₯β†’βˆ’βˆž
lim βˆ’π‘₯ = +∞ et lim 𝑒 𝑋 = +∞ donc par composition : lim 𝑒 βˆ’π‘₯ = +∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
𝑋→+∞
1
βˆ’π‘₯
𝑒
π‘₯β†’βˆ’βˆž
Ainsi : lim 𝑒 π‘₯ = lim
π‘₯β†’βˆ’βˆž
π‘₯β†’βˆ’βˆž
=0
ROC 5 – EQUATION CARTESIENNE D’UN PLAN
Caractériser les droites d’un plan de l’espace par une relation π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0 avec π‘Ž, 𝑏, 𝑐 trois
nombres réels non tous nuls
Théorème :
1) Si 𝑛⃗(π‘Ž; 𝑏; 𝑐) est un vecteur normal à P et 𝐴(π‘₯𝐴 ; 𝑦𝐴 ; 𝑧𝐴 ) ∊ P, alors P a une équation
cartésienne de la forme π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0
2) Réciproquement, si π‘Ž, 𝑏, 𝑐 sont trois nombres donnés non tous nul, l’ensemble des points M
tel que π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0 est un plan de vecteur normal 𝑛⃗(π‘Ž; 𝑏; 𝑐)
Démonstration :
βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ— et 𝑛⃗ sont orthogonaux donc :
1) Soit 𝑀(π‘₯; 𝑦; 𝑧) un point du plan P, les vecteurs 𝐴𝑀
βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ— . 𝑛⃗ = 0
𝐴𝑀
⇔ (π‘₯ βˆ’ π‘₯𝐴 ) × π‘Ž + (𝑦 βˆ’ 𝑦𝐴 ) × π‘ + (𝑧 βˆ’ 𝑧𝐴 ) × π‘ = 0
⇔ π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 βˆ’ π‘Žπ‘₯𝐴 βˆ’ 𝑏𝑦𝐴 βˆ’ 𝑐𝑧𝐴 = 0
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En posant 𝑑 = βˆ’π‘Žπ‘₯𝐴 βˆ’ 𝑏𝑦𝐴 βˆ’ 𝑐𝑧𝐴 on a bien une équation de la forme : π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0
2) Considérons l’équation π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0. On peut facilement trouver un point vérifiant
l’équation ; sachant qu’au moins π‘Ž, 𝑏, π‘œπ‘’ 𝑐 est différent de 0, si par exemple π‘Ž β‰  0, le point
𝑑
𝐴(βˆ’ ; 0; 0) vérifie l’équation. Considérons ainsi un point 𝐡(π‘₯0 ; 𝑦0 ; 𝑧0 ) vérifiant l’équation.
π‘Ž
On a donc : π‘Žπ‘₯0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐𝑧0 + 𝑑 = 0 et ainsi : 𝑑 = βˆ’(π‘Žπ‘₯0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐𝑧0 )
Soit 𝑀(π‘₯; 𝑦; 𝑧) un point quelconque vérifiant l’équation, on a :
π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 + 𝑑 = 0
⇔ π‘Žπ‘₯ + 𝑏𝑦 + 𝑐𝑧 βˆ’ (π‘Žπ‘₯0 + 𝑏𝑦0 + 𝑐𝑧0 ) = 0
⇔ π‘Ž(π‘₯ βˆ’ π‘₯0 ) + 𝑏(𝑦 βˆ’ 𝑦0 ) + 𝑐(𝑧 βˆ’ 𝑧0 ) = 0
⇔ βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—βƒ—
𝐡𝑀 . 𝑛⃗ = 0
Où : 𝑛⃗(π‘Ž; 𝑏; 𝑐)
Ce qui prouve bien que l’ensemble des points 𝑀 appartient à un plan passant par le point 𝐡 et de
vecteur normal 𝑛⃗(π‘Ž; 𝑏; 𝑐)
ROC 6 – ORTHOGONALITE D’UNE DROITE ET D’UN PLAN
Démontrer qu’une droite π›₯ est orthogonale à toute droite d’un plan (sous-entendu « orthogonale à
un plan ») si et seulement si elle est orthogonale à deux droites sécantes de ce plan.
Démonstration :
ο‚·
ο‚·
=> : Supposons qu’une droite π›₯ soit orthogonale à un plan 𝑃, alors elle est orthogonale à toute
droite de 𝑃. Donc elle est bien orthogonale à deux droites sécantes de 𝑃
<= : Supposons maintenant qu’une droite π›₯ soit orthogonale à deux droites sécantes d’un plan
𝑃.
Soit 𝑛⃗ un vecteur directeur de π›₯,
ROC 7 – PROBABILITES - INDEPENDANCE DE 2 EVENEMENTS
Démontrer que si deux événements 𝐴 et 𝐡 sont indépendants, alors il en est de même pour 𝐴 et 𝐡̅
Démonstration :
Si 𝐴 et 𝐡 sont indépendants alors 𝑝(𝐴 ∩ 𝐡) = 𝑝(𝐴) × π‘(𝐡)
𝐡 et 𝐡̅ forment une partition de l’univers, on a donc : 𝑝(𝐴) = 𝑝(𝐴 ∩ 𝐡) + 𝑝(𝐴 ∩ 𝐡̅)
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D’où : 𝑝(𝐴 ∩ 𝐡̅ ) = 𝑝(𝐴) βˆ’ 𝑝(𝐴 ∩ 𝐡)
= 𝑝(𝐴) βˆ’ 𝑝(𝐴) × π‘(𝐡)
= 𝑝(𝐴)(1 βˆ’ 𝑝(𝐡))
= 𝑝(𝐴) × π‘(𝐡̅)
𝐴 et 𝐡̅ sont bien indépendants.
ROC 8 – ESPERANCE DE LA LOI EXPONENTIELLE
Démontrer que l’espérance d’une variable aléatoire 𝑋 suivant une loi exponentielle de paramètre πœ†
1
est : 𝐸(𝑋) =
πœ†
Pré-requis :
La densité de probabilité de la loi exponentielle de paramètre πœ† est 𝑓(π‘₯) = πœ†π‘’ βˆ’ πœ†π‘₯
π‘Ž
L’espérance est : 𝐸(𝑋) = lim ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯
π‘Žβ†’+∞
1er Série de Questions possibles :
1) Déterminer les réels π‘Ž et 𝑏 tels que 𝐺(π‘₯) = (π‘Žπ‘₯ + 𝑏)𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ soit une primitive de la fonction
𝑔(π‘₯) = π‘₯𝑓(π‘₯)
π‘Ž
2) Calculer ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯ en fonction de π‘Ž et πœ†
3) En déduire la valeur de l’espérance de 𝑋 en utilisant le théorème des croissances comparées
Démonstration :
1) 𝐺 β€² (π‘₯) = π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘₯ + (π‘Žπ‘₯ + 𝑏) × (βˆ’πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ )
= π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘₯ βˆ’ πœ†(π‘Žπ‘₯ + 𝑏)𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
= 𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ (π‘Ž βˆ’ πœ†(π‘Žπ‘₯ + 𝑏))
= 𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ (βˆ’πœ†π‘Žπ‘₯ + π‘Ž βˆ’ π‘πœ†)
Si 𝐺 β€² (π‘₯) = π‘₯𝑓(π‘₯) = πœ†π‘₯𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ , alors par identification :
{
π‘Ž = βˆ’1
π‘Ž = βˆ’1
βˆ’πœ†π‘Ž = πœ†
1
⇔{
⇔{
𝑏=βˆ’
βˆ’1 βˆ’ π‘πœ† = 0
π‘Ž βˆ’ π‘πœ† = 0
πœ†
1
D’où 𝐺(π‘₯) = (βˆ’π‘₯ βˆ’ ) 𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
πœ†
π‘Ž
1
1
2) On a alors : ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯ = [𝐺(π‘₯)]π‘Ž0 = 𝐺(π‘Ž) βˆ’ 𝐺(0) = (βˆ’π‘Ž βˆ’ ) 𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž βˆ’ (βˆ’0 βˆ’ ) 𝑒 βˆ’πœ†×0
πœ†
πœ†
1 βˆ’πœ†π‘Ž 1
= (βˆ’π‘Ž βˆ’ ) 𝑒
+
πœ†
πœ†
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π‘Ž
3) On a : 𝐸(𝑋) = lim ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯
π‘Žβ†’+∞
1
1
𝐸(𝑋) = lim (βˆ’π‘Ž βˆ’ ) 𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž +
πœ†
πœ†
π‘Žβ†’+∞
1
1
= lim βˆ’π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘Ž βˆ’ 𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž +
πœ†
πœ†
π‘Žβ†’+∞
1
× (βˆ’πœ†π‘Ž)𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž
π‘Žβ†’+∞ πœ†
πœ† > 0 donc lim βˆ’π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘Ž = lim
π‘Žβ†’+∞
Or : lim (βˆ’πœ†π‘Ž) = βˆ’βˆž et lim π‘₯𝑒 π‘₯ = 0 (théorème des croissances comparées). Par composition on a
π‘Žβ†’+∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
1
× (βˆ’πœ†π‘Ž)𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž = 0
π‘Žβ†’+∞ πœ†
donc : lim (βˆ’πœ†π‘Ž)𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž = 0 et donc lim βˆ’π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘Ž = lim
π‘Žβ†’+∞
π‘Žβ†’+∞
1
On a ensuite : lim βˆ’ 𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž = 0 ( car π‘™π‘–π‘š (βˆ’πœ†π‘Ž) = βˆ’βˆž et π‘™π‘–π‘š 𝑒 π‘₯ = 0 )
πœ†
π‘Žβ†’+∞
π‘Žβ†’+∞
π‘₯β†’βˆ’βˆž
1
1 1
D’où par somme : 𝐸(𝑋) = lim βˆ’π‘Žπ‘’ βˆ’πœ†π‘Ž βˆ’ 𝑒 βˆ’πœ†π‘Ž + =
πœ†
πœ† πœ†
π‘Žβ†’+∞
2ème Série de Questions possibles (première partie de la démo différente et questions 2 et 3 rassemblées
en une seule question) :
1) Considérons la fonction 𝑔(π‘₯) = π‘₯𝑓(π‘₯). Calculer 𝑔′ et en déduire une primitive de 𝑔
2) En déduire la valeur de 𝐸(𝑋)
Démonstration :
1) 𝑔(π‘₯) = π‘₯𝑓(π‘₯) = πœ†π‘₯𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
𝑔′ (π‘₯) = πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ + πœ†π‘₯ × (βˆ’πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ ) = πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ βˆ’ πœ†2 π‘₯𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
On constate que : 𝑔′ (π‘₯) = πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ βˆ’ πœ†π‘”(π‘₯)
⇔ πœ†π‘”(π‘₯) = πœ†π‘’ βˆ’πœ†π‘₯ βˆ’ 𝑔′(π‘₯)
1
⇔ 𝑔(π‘₯) = 𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ βˆ’ × π‘”β€²(π‘₯)
πœ†
On en déduite donc une primitive 𝐺 de 𝑔 : 𝐺(π‘₯) =
Soit : 𝐺(π‘₯) = βˆ’
π‘’βˆ’πœ†π‘₯ 1
π‘’βˆ’πœ†π‘₯ 1
βˆ’ × π‘”(π‘₯) = βˆ’
βˆ’ × πœ†π‘₯𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
βˆ’πœ†
πœ†
πœ†
πœ†
π‘’βˆ’πœ†π‘₯
1
βˆ’ π‘₯𝑒 βˆ’πœ†π‘₯ = (βˆ’π‘₯ βˆ’ ) 𝑒 βˆ’πœ†π‘₯
πœ†
πœ†
π‘Ž
2) On a : 𝐸(𝑋) = lim ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯
π‘Žβ†’+∞
π‘Ž
Il suffit de calculer ∫0 π‘₯𝑓(π‘₯)𝑑π‘₯ puis de passer à la limite (voir questions 2 et 3 de la série de questions
précédente)
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ROC 9 – SEUIL DE PRECISION 𝜢 POUR LA LOI NORMALE CENTREE REDUITE
Démontrer que pour 𝛼 ∈] 0,1[, il existe un unique réel positif 𝑒𝛼 tel que 𝑝(βˆ’π‘’π›Ό ≀ 𝑋 ≀ 𝑒𝛼 ) = 1 βˆ’ 𝛼
lorsque 𝑋 suit la loi normale 𝑁(0,1).
Démonstration :
Soit 𝛼 ∊]0; 1[, cherchons 𝑑 > 0 tel que : 𝑝(βˆ’π‘‘ ≀ 𝑋 ≀ 𝑑) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑝(βˆ’π‘‘ ≀ 𝑋 ≀ 𝑑) = 1 βˆ’ 𝛼
⇔ 2𝑝(𝑋 ≀ 𝑑) βˆ’ 1 = 1 βˆ’ 𝛼
⇔ 𝑝(𝑋 ≀ 𝑑) = 1 βˆ’
⇔ Π€(𝑑) = 1 βˆ’
𝛼
2
𝛼
2
Π€ représente l’aire du domaine sous courbe, à gauche de la droite d’équation 𝑦 = 𝑑.
Ѐ est donc une fonction strictement croissante et continue sur ]0; +∞[ , avec :
lim Π€(𝑑) =
𝑑→0
1
et lim Π€(𝑑) = 1
2 𝑑→+∞
Or : 0 < 𝛼 < 1 ⇔ 0 <
𝛼 1
<
2 2
1
𝛼
β‡”βˆ’ <βˆ’ <0
2
2
⇔
1
𝛼
<1βˆ’ <1
2
2
Ainsi d’après le corollaire du TVI, l’équation Π€(𝑑) = 1 βˆ’
𝛼
admet une unique solution 𝑒𝛼 sur l’intervalle
2
]0; +∞[
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ROC 10 – INTERVALLE DE FLUCTUATION ASYMPTOTIQUE
Démontrer que si la variable aléatoire 𝑋𝑛 suit la loi binomiale 𝐡(𝑛, 𝑝), alors pour tout 𝛼 ∊]0; 1[, on a :
𝑋𝑛
lim 𝑝 ( ∊ 𝐼𝑛 ) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛
𝑛→+∞
Où : 𝐼𝑛 = [𝑝 βˆ’ 𝑒𝛼
βˆšπ‘(1βˆ’π‘)
βˆšπ‘›
, 𝑝 + 𝑒𝛼
βˆšπ‘(1βˆ’π‘)
βˆšπ‘›
]
Pré-requis :
Si 𝑋𝑛 suit la loi binomiale 𝐡(𝑛; 𝑝), alors pour tout 𝛼 ∊]0; 1[, d’après le théorème de Moivre-Laplace :
lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό ≀
𝑛→+∞
𝑋𝑛 βˆ’ 𝑛𝑝
βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝)
≀ 𝑒𝛼 ) = 1 βˆ’ 𝛼
(Où 𝑒𝛼 est l’unique solution de 𝑝(βˆ’π‘’π›Ό ≀ 𝑋 ≀ 𝑒𝛼 ) = 1 βˆ’ 𝛼, avec 𝑋 variable aléatoire qui suit la loi
normale centrée réduite)
Démonstration :
D’après le théorème de Moivre-Laplace :
lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό ≀
𝑛→+∞
𝑋𝑛 βˆ’ 𝑛𝑝
βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝)
≀ 𝑒𝛼 ) = 1 βˆ’ 𝛼
⇔ lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝) ≀ 𝑋𝑛 βˆ’ 𝑛𝑝 ≀ 𝑒𝛼 βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝)) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛→+∞
⇔ lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝) + 𝑛𝑝 ≀ 𝑋𝑛 ≀ 𝑒𝛼 βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝) + 𝑛𝑝) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛→+∞
⇔ lim 𝑝 (
𝑛→+∞
βˆ’π‘’π›Ό βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝) + 𝑛𝑝
𝑋𝑛 𝑒𝛼 βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝) + 𝑛𝑝
≀
≀
)=1βˆ’π›Ό
𝑛
𝑛
𝑛
⇔ lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό
𝑛→+∞
⇔ lim 𝑝 (βˆ’π‘’π›Ό
𝑋𝑛
βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝)
βˆšπ‘›π‘(1 βˆ’ 𝑝)
+𝑝 ≀
≀ 𝑒𝛼
+ 𝑝) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛
𝑛
𝑛
βˆšπ‘(1 βˆ’ 𝑝)
βˆšπ‘›
𝑛→+∞
+𝑝 ≀
𝑋𝑛
βˆšπ‘(1 βˆ’ 𝑝)
≀ 𝑒𝛼
+ 𝑝) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛
βˆšπ‘›
C’est à dire :
lim 𝑝 (
𝑛→+∞
Où : 𝐼𝑛 = [𝑝 βˆ’ 𝑒𝛼
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βˆšπ‘(1βˆ’π‘)
βˆšπ‘›
, 𝑝 + 𝑒𝛼
βˆšπ‘(1βˆ’π‘)
βˆšπ‘›
𝑋𝑛
∊ 𝐼𝑛 ) = 1 βˆ’ 𝛼
𝑛
]
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AUTRES DEMONSTRATIONS CITEES DANS LE PROGRAMME
1 – THEOREME DE MAJORATION D’UNE SUITE CROISSANTE ET CONVERGENTE
Démontrer que si une suite est croissante et admet pour limite 𝑙, alors tous les termes de la suite
sont inférieurs ou égaux à 𝑙
(Si (𝑒𝑛 ) est croissante et admet une limite finie 𝑙, alors pour tout 𝑛 ∊ β„•, 𝑒𝑛 ≀ 𝑙)
Démonstration :
2 – THEOREME DE DIVERGENCE D’UNE SUITE CROISSANTE NON MAJOREE
Démontrer que si une suite est croissante et non majorée, alors elle tend vers +∞
Démonstration :
3 – THEOREME FONDAMENTALE DU CALCUL INTEGRAL
Théorème : « Soit 𝑓 est une fonction continue et positive sur [π‘Ž ; 𝑏]. La fonction 𝐹 définie sur
π‘₯
[π‘Ž ; 𝑏] par βˆ«π‘Ž 𝑓(𝑑)𝑑𝑑 est dérivable sur [π‘Ž ; 𝑏] et a pour dérivée 𝑓. »
Démontrer ce théorème dans le cas où 𝑓 est positive et croissante.
Démonstration :
4 – TOUTE FONCTION CONTINUE SUR UN INTERVALLE ADMET DES PRIMITIVES
Théorème : «Toute fonction continue sur un intervalle admet des primitives»
Démontrer ce théorème dans le cas d’un intervalle fermé borné en admettant qu’une telle
fonction admet un minimum.
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Démonstration :
5 – THEOREME DU TOIT
Théorème : Lorsqu’un plan 𝑃1 contenant une droite (𝑑1 ) est sécant à un plan 𝑃2 contenant une
droite (𝑑2 ) parallèle à (𝑑1 ) alors la droite d’intersection (π›₯) de ces deux plans est parallèle à (𝑑1 )
et (𝑑2 )
Démonstration :
6 – LOI EXPONENTIELLE - DUREE DE VIE SANS VIEILLISSEMENT
Théorème : Considérons une variable aléatoire 𝑇 suivant une loi exponentielle de paramètre πœ†.
Pour tout 𝑑 ∊ ℝ+ et β„Ž ∊ ℝ+ : 𝑝(𝑋β‰₯𝑑) (𝑋 β‰₯ 𝑑 + β„Ž) = 𝑝(𝑋 β‰₯ β„Ž)
Démonstration :
7 – STATISTIQUES – INTERVALLE DE CONFIANCE
𝑋
Soit 𝑋𝑛 une variable aléatoire qui suit la loi binomiale 𝐡(𝑛, 𝑝), on note 𝐹𝑛 = 𝑛
𝑛
1
1
Démontrer que la proportion 𝑝 appartient à l’intervalle [𝐹𝑛 βˆ’ ; 𝐹𝑛 βˆ’ ] avec une probabilité au
βˆšπ‘›
βˆšπ‘›
moins égale à 95%.
Prérequis :
Pour 𝑛 assez grand, 𝐹𝑛 ∊ [𝑝 βˆ’
1
βˆšπ‘›
;𝑝 +
1
βˆšπ‘›
] avec une probabilité supérieur ou égale à 95%
Démonstration :
On a :
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π‘βˆ’
β‡”βˆ’
β‡”βˆ’
⇔
D’où : 𝑝 ∊ [𝐹𝑛 βˆ’
1
βˆšπ‘›
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; 𝐹𝑛 βˆ’
1
1
βˆšπ‘›
1
βˆšπ‘›
1
βˆšπ‘›
1
βˆšπ‘›
≀ 𝐹𝑛 ≀ 𝑝 +
≀ 𝐹𝑛 βˆ’ 𝑝 ≀
1
βˆšπ‘›
1
βˆšπ‘›
βˆ’ 𝐹𝑛 ≀ βˆ’π‘ ≀
+ 𝐹𝑛 β‰₯ 𝑝 β‰₯ βˆ’
1
βˆšπ‘›
1
βˆšπ‘›
βˆ’ 𝐹𝑛
+ 𝐹𝑛
] avec une probabilité au moins égale à 95%.
βˆšπ‘›
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