N° 6498

HORIZONS
Pose de la
première pierre
d'un chantier naval
à Nouadhibou
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Conventions de
partenariat entre la
communauté urbaine
de Nouakchott et
celles de Tanger de
l'Ile de France
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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM
Visite du Président de la République en Assaba
L
Instructions pour améliorer les prestations socio-éducatives
Inauguration de la route El Ghaïra-Barkéol
e Président de la République,
Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé,
hier matin à Guérou, deuxième étape de
la visite de prise de contact et d'information qu'il effectue, depuis avant-hier,
dans l'Assaba.
Aussitôt après son arrivée le Chef de
l’Etat s’est rendu au centre de santé de
moughataa dont il a visité les différents
services pour s'informer sur les prestations qu'il fournit aux populations.
Le Chef de l’Etat a, également, visité
l'école I de Guérou où il s'est rendu dans
les différentes classes et a reçu des explications sur les méthodes d'enseignement appliquées dans cet établissement
avant d'écouter les réponses des élèves
aux questions qu'il a posées sur le programme scolaire et son adéquation avec
le choix de faire de 2015, année de l'enseignement.
Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat
s’est rendu au centre d’enrôlement de
l'état civil de Guérou pour se rendre
compte sur son fonctionnement et le
rythme avec lequel sont délivrés des documents d’état civil sécurisés. Il a visité
aussi le pont en cours de construction à
Kamour avant de se rendre à Barkéol où
il a inauguré la route El Ghaïra-Barkéol
et s’est enquis sur l’état d’avancement
du projet d’alimentation en eau potable
de Barkéol et des localités avoisinantes.
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Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Qatar
Le Premier ministre, Monsieur
Yahya Ould Hademine, a reçu, en
audience, hier à Nouakchott, SEM.
Abderrahmane Ali El Koubeissi,
ambassadeur de l'Etat du Qatar ac-
crédité en Mauritanie.
L'entrevue a porté sur les relations
de coopération existant entre la
Mauritanie et l'Etat frère du Qatar et
sur les moyens susceptibles de les
renforcer davantage.
L'audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould
Djibril.
Le ministre des Affaires islamiques déclare :
« Les formalités du hadj ont
débuté à l'échelle nationale »
« Les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la collaboration de l'Agence nationale du Registre des Populations et des Titres
sécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours » a déclaré le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed Ould
Ehil Daoud, qui s'est rendu, hier, au centre d'état civil du Ksar pour s'informer du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devant
se rendre cette année aux Lieux Saints.
Sur place, le ministre a été édifié sur le déroulement des formalités du hadj
et constaté l'avancement de celles-ci.
Le ministre a assuré que l'opération se déroule dans la transparence la plus
totale de manière à offrir des chances égales à tous les citoyens désireux de
se rendre aux Lieux Saints pour accomplir le pèlerinage.
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HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
ANNONCES
ADRESSES UTILES
Police Secours
Sapeurs Pompiers
Brigade Maritime
Brigade Mixte
SOMELEC (Dépannage)
SNDE
Météo
Page 2
17
18
4525 39 90
4525 25 18
4525 23 08
4529 84 88
4525 11 71
Avis aux Employeurs
COMMISSARIATS DE POLICE
Commissariat TZ - 1
Commissariat TZ - 2
Commissariat Ksar 1
Commissariat Ksar 2
Commissariat El Mina 1
Commissariat El Mina 2
Commissariat Sebkha 1
Commissariat Sebkha 2
Commissariat Riadh 1
Commissariat Riadh 2
Commissariat Arafat 1
Commissariat Toujounine 1
Commissariat Dar Naïm 1
Commissariat Dar Naïm 2
Commissariat Teyarett 1
Commissariat Teyarett 2
Commissariat Spécial Aéroport
Commissariat Voie publique
Direction Régionale de la Sûreté
Police Judiciaire
4525 23 10
4524 29 52
4525 21 66
4525 27 38
4525 12 97
4524 25 24
4525 38 21
4524 29 82
4524 29 35
4524 29 50
4525 10 13
4525 29 30
4524 29 56
4524 29 53
4525 24 71
4524 29 51
4525 21 83
4525 29 65
4525 21 59
4525 54 49
HÔPITAUX
Centre Hospitalier National
Hôpital Cheikh Zayed
Polyclinique
PMI Pilote
PMI Ksar
PMI Teyarett
4525 21 35
4529 84 98
4525 12 12
4525 22 16
4525 20 19
4525 35 94
Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs affiliés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7
avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent être
déposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 premiers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestre
civil précédent.
Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus de
déposer des déclarations mensuelles,
Le Directeur Général
Mohamed Aly DEDEW
CLINIQUES
Clinique Moulaty
Clinique Najar
Clinique Kissi
Clinique Dr. Moumine
Clinique Makam Ibrahim
Clinique Ben Sina
Clinique Tisram
Clinique 2000
Clinique El Qods
Clinique Adama Diani
Clinique Bien-être
Clinique Chiva
4525 13 41
4525 49 42
45 29 27 27
4525 10 02
4525 57 60
4525 08 88
4525 87 66
4529 33 33
4525 82 61
4525 59 34
4525 13 35
4525 80 80
BANQUES
BAMIS
BADH
BMCI
BNM
BCI
BACIM BANK
CHINGUETTI BANK
GBM
SOCIETE GENERALE MAURITANIE
ATTIJARIBANK MAURITANIE
HORIZONS
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE
4525 14 24
4525 59 53
4525 24 69
4525 26 02
4529 28 76
4529 19 00
4525 21 73
4525 12 62
4529 70 00
45 29 63 74
AMI
FAX: 45 25 55 20
E-mail :
[email protected]
[email protected]
B P: 371/ 467
Direction des Ressources:
45 25 27 77
Siège:45 25 29 70/45 25 29 40
MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF :
Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :
Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
TIRAGE :
IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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ACTUALITE
Visite du Président de la République en Assaba
Instructions pour améliorer les prestations socio-éducatives
Inauguration de la route El Ghaïra-Barkéol
L
e Président de la République,
Son Excellence Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz,
est arrivé, hier matin, à Guérou,
deuxième étape de la visite de prise
de contact et d'information qu'il effectue, depuis avant-hier, dans l'Assaba.
Aussitôt après son arrivée, le Chef
de l’Etat s’est rendu au centre de
santé de la moughataa dont il a visité les services pour s'informer sur
les prestations qu'il fournit aux populations, avant de suivre des explications
sur
les
différents
équipements dont il dispose et sa
contribution au renforcement de la
couverture sanitaire.
Crée en 1970, et réhabilité en 2006,
le centre de santé de type "A" comprend plusieurs services dont ceux
d'hospitalisation et de stomatologie
ainsi qu’un laboratoire et une unité
de radiologie.
Le Président de la République a,
également, visité l'école I de Guérou
où il s'est rendu dans les différentes
classes et a reçu des explications sur
les méthodes d'enseignement appliquées dans cet établissement avant
d'écouter les réponses des élèves aux
questions qu'il a posées sur le programme scolaire et son adéquation
avec le choix de faire de 2015, l'année de l'enseignement.
Au cours de la visite, le Président de
la République a, donné des instructions aux responsables du département de l'Education pour combler
les lacunes constatées dans les domaines des infrastructures et des méthodes pédagogiques afin que l'école
puisse jouer pleinement son rôle.
Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat
s’est rendu au centre d’enrôlement
de l'Etat civil de la ville. Sur place, il
a visité les différents services du
centre et écouté des explications présentées par son responsable sur le
fonctionnement du centre et le
rythme auquel il délivre des documents d’état civil sécurisés.
Le centre peut enrôler 200 personnes par jour, et dispose de
moyens lui permettant de servir les
citoyens avec célérité.
Après l’étape de Kiffa, le Président
de la République s’est rendu à Kamour où il s’est enquis du déroule-
ment des travaux du pont traversant
le lit de l’oued et reliant les deux
quartiers de la ville à la route d'El
Emel.
Sur le site, le Chef de l'Etat a été édifié par les responsables du ministère
de l'Equipement et des Transports
sur les techniques adoptées pour assurer la fluidité du trafic routier, surtout pendant la saison de l'hivernage
qui est marquée par de fréquentes
inondations.
Les responsables du projet de
construction du pont ont affirmé aux
Chef de l'Etat que toutes les dispositions ont été prises pour que l’ouvrage corresponde aux normes
techniques et soit fiable pour garantir la continuité du trafic en tout
temps.
Le Président de la République, a pu
constater, hier soir à Barkéol, l'état
du déroulement du projet d'Aftout
Charghi destiné à alimenter la ville
de Barkéol et des localités avoisinantes en eau potable, à partir de
Foum Gleïta.
Sur le site, le Chef de l'Etat a été édifié sur les efforts entrepris par le ministère de l'Hydraulique et de
l'Assainissement pour résoudre le
problème de la soif des populations
du triangle de l'espoir.
Auparavant, le Président de la République avait procédé, hier soir, à
l’inauguration de la route bitumée
reliant El Ghaira à Barkéol, premier
tronçon d’un réseau routier dont la
réalisation a été décidée pour désenclaver le triangle de l'espoir dans le
but d'améliorer les conditions de vie
cond Chegar-Male-Sewata (91 km).
Il permet aussi de désenclaver les
villages de Sawata grâce à la réalisation d'une bretelle de 3 km.
Le projet permettra, par ailleurs, la
réalisation de 4,5 km de routes ur-
des populations de cette zone.
Le projet dont profitent les wilayas
de l'Assaba et du Brakna, et qui est
long de 171 km, est composé de
deux tronçons, le premier reliant El
Ghaira à Barkéol (80 km) et le se-
baines dans la ville de Barkéol.
Ces infrastructures en cours d'exécution sont réalisées grâce au reliquat du financement global du projet
(25 milliards d'ouguiyas) obtenu
dans le cadre d'un prêt de la République Populaire de Chine.
Le Président de la République a
coupé le ruban symbolique annonçant ainsi le début d'exploitation de
la route El Ghaira-Barkéol.
Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l'Equipement et des Transports, a indiqué
qu'en donnant la priorité à l'élargissement et à la modernisation des réseaux routiers, des aéroports et des
ports, le Président de la République
a voulu renforcer, de façon substantielle, les potentialités économiques
et faciliter le trafic des personnes et
des biens sur toute l'étendue du territoire national.
A l’adresse du Président de la République, le ministre a souligné : " je
ne peux, à ce sujet, que rendre hommage à la sage politique que vous
avez tracée et qui vise à gérer, de
manière rationnelle, les biens publics et à les orienter au service de la
Nation et des citoyens. A cet égard,
et étant donné le rôle joué par cette
politique dans l'accélération du
rythme du développement économique et dans la lutte contre la pauvreté, les infrastructures de transport
ont été les premières bénéficiaires de
ces ressources".
Le ministre a enfin remercié les partenaires de la Mauritanie, notamment la République Populaire de
Chine, pour les efforts déployés dans
le but d'impulser le développement
du pays.
Pour sa part, le maire de la commune
de Barkéol, M. El Hacen Ould Mohamed Abd s'est félicité de la visite
du Président de la République, indiquant qu'elle était attendue avec impatience par les populations de la
commune.
Il a ajouté, qu'en effectuant ce
voyage dans la région, le Président
de la République a prouvé l'intérêt
qu'il accorde à l'amélioration des
conditions de vie des populations où
qu'elles se trouvent.
Le maire a noté que la réalisation de
cette route, qui constituait un rêve
longtemps caressé par les populations, est la preuve éloquente du respect par le Président de la
République de ses engagements.
Il a en outre souligné les impacts positifs qu'aura cette route sur les
conditions de vie des populations.
Le maire a, par ailleurs, présenté un
certain nombre de doléances relatives notamment à l'élaboration d'un
schéma directeur de la ville de Barkéol qu'il a souhaité voir érigée en
capitale de wilaya. De même, il a requis la réhabilitation du centre de
santé et le renforcement de son personnel, en plus de l'appui aux éleveurs de la zone et le
désenclavement de trois communes
relevant de l'arrondissement de
Laoueissi.
A Guérou, à Kamour et à Barkéol,
tout comme le long de la route reliant ces différentes localités, ainsi
que sur les sites des projets visités,
les populations ont réservé au Président de la République un accueil
chaleureux et spontané, traduisant
leur satisfaction pour les réalisations
accomplies sous sa direction.
HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
ACTUALITE
La ministre des Affaires étrangères s'exprime
devant la 60e Conférence afro-asiatique à Jakarta
- La ministre des Affaires étrangères
et de la Coopération, Mme Vatma
Vall Mint Soueina, a exhorté, dans
un discours prononcé devant la
60ème Conférence Afro-Asiatique,
à Jakarta, à la redynamisation du
partenariat entre les pays asiatiques
et africains.
La ministre a salué à cette occasion,
le niveau d'organisation de la conférence avant de souligner les efforts
du gouvernement mauritanien visant
l'instauration de la sécurité, du développement et favorisant les opportunités
d'investissement
asiatiques et africains en Mauritanie.
Mme Vatma Vall Mint Soueina, a
également noté le soutien de la Mauritanie pour toutes les causes justes,
y compris la cause palestinienne.
La ministre représente notre pays à
cette manifestation internationale,
qui commémore le 60ème anniversaire de la Conférence de Bandung
tenue en 1955, Conférence qui a
jeté, pour la première fois, les bases
du Mouvement des Non-alignés et
lancé les fondements de la coopération afro-asiatique.
Cet anniversaire marque également
un parcours de 10 ans après le lancement du nouveau partenariat stratégique afro-asiatique sous le thème
"Renforcement de la coopération
Sud-Sud pour promouvoir la paix et
la prospérité mondiales."
La présente conférence vise à renforcer les relations entre les deux
continents africain et asiatique et
donne l'occasion d'échanger les
points de vues, les expériences et les
expertises sur les moyens de relever
les défis et suivre les développements au niveau des deux continents.
Notons que la deuxième journée de
la Conférence sur le partenariat afroasiatique, dont les travaux se poursuivent jusqu'à 25 du mois courant, a
connu plusieurs activités, y compris
la réunion ministérielle du Partenariat Afro-asiatique.
Le ministre des Affaires islamiques déclare :
«Les formalités du hadj ont débuté à l'échelle nationale»
« Les formalités du hadj ont débuté,
lundi, à l'échelle nationale avec la
collaboration de l'agence nationale
du registre des populations et des titres sécurisés et se poursuivront pour
une période de 20 jours » a déclaré
le ministre des Affaires islamiques
et de l'Enseignement originel, M.
Ahmed Ould Ehil Daoud, qui s'est
rendu, hier, au centre d'état civil du
Ksar pour s'informer du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devant se rendre
cette année aux Lieux Saints.
Sur place, le ministre a été édifié sur
le déroulement des formalités du
hadj et constaté l'avancement de
celles-ci.
Au terme de la visite, le ministre a
déclaré que les formalités du hadj
ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la collaboration de
l'agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés et se
poursuivront pour une période de 20
jours.
Il a, ajouté, que l'opération se dé-
roule avec une transparence totale
pour une chance égale à tous les citoyens.
Au sujet du quota des pèlerins mauritaniens, le ministre a précisé que le
nombre des citoyens qui seront sélectionnés pour exercer cette année
l'obligation du hadj est de 1400, qui
seront triés manuellement.
Il, encore, précisé que l'enregistre-
ment pour le Hadj requiert la présentation de la pièce d'identité ou le
passeport. Cependant, l'enregistrement des femmes de moins de 40
ans requiert l'accompagnement d'un
tuteur (mahram).
Le ministre était accompagné du
wali de Nouakchott -Ouest, du
hakem du Ksar et du directeur du
Hadj.
Conventions de partenariat entre la Communauté urbaine
de Nouakchott et celles de Tanger de l'Ile de France
La présidente de la communauté urbaine de Nouakchott (CUN), Mme
Maty Mint Hamady, a regagné
Nouakchott, lundi soir, en provenance de Tanger (Maroc).
La présidente, qui répondait à une
invitation de M. Vouad Al Amiri,
président de la Commune Urbaine
de Tanger, avait procédé a la signature d'une convention de partenariat
et de coopération entre la Communauté Urbaine de Nouakchott et la
commune urbaine de Tanger.
La convention porte sur le développement durable, l'échange culturel,
la formation, l'apprentissage et la
nouvelle gouvernance, pour améliorer les services urbains dans les deux
villes.
Lors de la signature de cette convention, Mme. Maty Mint Hamadi a
inaugure l'espace du centre ville de
Tanger, qui a été dénommé Espace
de Nouakchott. En contrepartie, un
espace sera préparé à Nouakchott et
sera dénommé Espace de Tanger.
Il est à noter que la présidente de la
CUN, a participé à Paris à une rencontre portant sur le rôle des collectivités locales, pour faire face au
changement climatique.
Au cours de cette rencontre, Mme.
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Mint Hamady a soulevé les problématiques et les défis auxquels font
face les communautés urbaines, notamment celles relatives au changement climatique.
Au cours de son séjour à Paris, la
présidente de la CUN a signé la déclaration d'Ile de France et ses partenaires, dans la coopération
décentralisée et l'engagement pour
faire face au changement climatique.
Elle a aussi participé à la session ordinaire de suivi de la convention de
partenariat entre la CUN et Ile de
France.
La présidente de la CUN a également assisté, en marge de la rencontre sur le changement climatique, à
la réunion de l'Association des
Maires francophones, afin de coordonner avec les membres de cette
association pour la préparation du
sommet de décembre prochain.
Pose de la première pierre d'un
chantier naval à Nouadhibou
La ville de Nouadhibou sera dotée,
très prochainement, d'un chantier de
réparation des navires.
La cérémonie de pose de la première
pierre de ce projet, financé par Afric
Sim Banc au profit de la société nationale de réparation et de carénage
des navires du cap blanc, pour une
enveloppe de l'ordre de 37 millions
Euros, a été supervisée, hier, par le
président de l'autorité de la zone
franche de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Daf.
Le chantier permettra d'appliquer les
normes inspirées de la convention
de l'organisation internationale relative à la sécurité maritime et à la prévention en milieu marin.
Le directeur de la société nationale
de réparation et de carénage des navires maritime, M. Abdel Kader
Kamil, a souligné l'importance de ce
projet réside dans l'intégration du
secteur des pêches dans le tissu économique national.
Il permettra également, a-t-il dit, de
contribuer à la gestion rationnelle
des investissements étrangers dans
l'acquisition des moyens maritimes,
notamment ceux liés aux gardescôtes ainsi que les équipements destinés à la marine nationale et à l'IMROP.
Le directeur a ajouté que le chantier
sera exécuté sur une période allant
de 18 à 24 mois et doté d'équipements ultramodernes pour accueillir
des navires d'une longueur de 160
mètres.
Le Président de l'Autorité de la Zone
franche a, ensuite, suivi des explications sur le chantier et les procédés
mis en œuvre pour la maintenance et
réparation des navires de pêche.
La cérémonie de la pose de la première pierre s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du
wali de Nouadhibou, des représentants des services régionaux et des
responsables régionaux des forces
armées et de sécurité.
Inauguration d'une
mosquée à Atar
Une nouvelle mosquée a été inaugurée, lundi, à Atar.
Cet édifice, réalisé grâce à un financement de l'Emirat de Sharigha, et
exécuté par l'ONG Tayba pour la
culture, a été inauguré par le conseiller du wali chargé des Affaires politiques et sociales, M. Abdallahi
Ould Ahmedou Zein.
Le conseiller a, dans son mot pour
l'occasion, remercié tous ceux qui
ont contribué à la réalisation de ce
lieu de culte et de recueillement.
Quant au directeur régional des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Mohamed
Mahmoud Ould Mohamed Lemine,
il a salué la réalisation de la mosquée dont les retombées sont largement bénéfiques aux musulmans.
Pour sa part, Ely Cheikh Ould Mohamed Taghi, imam de la mosquée,
a souligné la pertinence du choix du
site de la mosquée qui possède également une mahadra.
Sensibilisation sur l'élimination
de la discrimination à l'égard
de la femme à Atar
Les travaux d'un atelier de sensibilisation sur la convention des Nations
Unies portant sur l'élimination de
toutes les formes de discrimination
à l'endroit de la femme ont débuté,
hier, à Atar.
Organisé par la Commission Nationale des Droits de l'Homme
(CNDH) en collaboration avec la
coopération espagnole, l'atelier profite à des représentants d'organisations de la société civile opérant
dans le domaine des droits de
l'Homme issues des wilayas du
Brakna, du Guidimakha, du Hodh El
Gharbi et de l'Adrar.
Le conseiller du wali de l'Adrar
chargé des affaires administratives
et juridique, M. Mohamedou El
Hadj Diagana, a appelé les participants à tirer profit de la rencontre.
De son côté, M. Abdel Jelil Ould
M'Haimid, membre de la CNDH, a
affirmé que cet atelier vise à sensibiliser les femmes dans les wilayas
concernées sur la nécessité de juguler toutes les formes de discriminations et de violence à l'égard de la
femme.
L'atelier, qui dure un jour, profite à
50 participants dont 20 de l'Adrar et
le reste issues du Guidimakha et du
Hodh El Gharbi
L'ouverture de l'atelier s'est déroulée
en présence du Hakem de la Moughataa d'Atar, du Maire adjoint de sa
commune et d'autres personnalités.
DONNER DU SANG
POUR
SAUVER UNE VIE
HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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OPINION
Visites présidentielles :
des leçons à tirer de l’Assaba
S
ituée au centre du pays et
comprenant alors la Wilaya
de Guidimakha et une bonne
partie de l’actuel Gorgol, l’Assaba fut proposée, en autres
villes, pour être la capitale de la
Mauritanie indépendante.
De par son histoire, sa position
géographique et les affinités de
ses populations, l’Assaba est
aujourd’hui tournée vers l’Est
mauritanien à la recherche d’une
solidarité que cet ensemble démographique pourra valoriser à
l’horizon 2019.
Concernant la visite qu’effectue
le Président de la République
Mohamed Ould Abdel Aziz
dans cette Wilaya depuis le 20
Avril courant, les organisateurs
de cette visite avaient capitalisé
l’expérience des deux Hodhs
afin d’éviter les erreurs commises et de réserver à leur honorable hôte un accueil aussi
populaire que chaleureux.
Dans la conception du programme, les autorités administratives
et
les
cadres
d’encadrement avaient mené
des campagnes pour expliquer
davantage qu’il s’agit d’une visite d’information et de prise de
contact avec les populations de
cette troisième Wilaya dont la
capitale (Kiffa) est la deuxième
ville du pays du point de vue po-
pulationnel.
Ces campagnes d’explication
visent à créer les conditions opportunes pour faire découvrir au
Président de la République, et
conformément au sens qu’il
veut donner à cette série de visites, la réalité des choses dans
la Wilaya: (i) le mode de fonctionnement des administrations
et la qualité des services rendus
aux populations (des routes, des
écoles et des infrastructures de
santé, d’approvisionnement en
eau et électricité…), (ii) l’état
d’avancement des projets déjà
en cours d’exécution depuis le
premier mandat présidentiel et
(iii) des propositions concrètes
relatives aux perspectives d’avenir. En d’autres termes, il est
temps de finir avec les pratiques
consistant à cacher la réalité au
Premier Responsable du pays en
sélectionnant et aménageant la
route par où doit passer le
convoi présidentiel ainsi que des
échantillons des infrastructures
à visiter dans le cadre du programme (écoles, points de santé,
routes, barrages, sondages,
puits, etc.).
A propos, tout le monde se rappelle encore de l’utilisation faite
souvent, dans les systèmes passés, des fonds régionaux destinés à ce genre de choses et de la
réhabilitation de la PMI pilote
de Nouakchott pour la présenter
au bailleur de fonds comme un
nouveau siège pour le centre orthopédique de rééducation et de
réadaptation.
D’autre part, les organisateurs
de la visite présidentielle en Assaba ont également tenu à faire
profiter prioritairement de cette
visite, ceux qui sont véritablement concernés –et de façon directetant
parmi
les
gestionnaires des affaires du développement local que les représentants
locaux
des
populations.
Ces derniers contredisent et/ou
corrigent généralement les premiers au sujet des vrais problèmes posés aux populations,
notamment les questions liées à
leurs conditions de vie quotidienne et au développement
local : éducation, santé, eau,
électricité, routes, télécommuni-
cations, distribution des vivres
et des aliments de bétails, etc.
D’aucuns n’ignorent aussi à ce
sujet que Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz a fortement
combattu, depuis son accession
au pouvoir, le phénomène des
intermédiaires ; ces cadres et notables qui jouaient un rôle d’interface entre les décideurs et les
populations et miroitaient à tout
Pouvoir, pour le séduire, que la
vie est en rose.
Pour Monsieur le Président de la
République, tous les efforts à
fournir par les sources d’information de l’Etat, les structures
de l’UPR et les intervenants
dans les rencontres prévues (cadres et représentants du peuple),
devraient le doter de :
Un diagnostic assez clair et détaillé sur (1) la nature et l’ampleur des problèmes de
développement posés à une Wilaya agropastorale comme l’Assaba, (2) la nécessité d’explorer
ses sous-sols pour mettre en valeur les éventuels gisements
qu’ils renferment et (3) la liste
des responsables des insuffisances que la délégation aura à
déceler (membres du gouvernement, gestionnaires des projets
de l’Administration, autorités
administratives et municipales
Hygiène de vie
Quelle eau boire
Vous vous demandez souvent quelle eau
boire : eau du robinet, de source, filtrée,
minérale. Voici les conseils simples que
nous pouvons vous donner.
Boire chaud… même en été
Il faut boire le plus souvent chaud : le matin
au lever de manière abondante, après le
jeûne prolongé de la nuit, mais aussi dans la
journée, entre et pendant les repas, l’eau
chaude réchauffe et aide à la digestion. Terminer un repas par un verre ou une tisane à
base d’eau chaude est le meilleur stimulant
pour la digestion.
Privilégier une haute teneur
en bicarbonates
Les bicarbonates de l’eau neutralisent aussi
l’acide lactique du muscle, dont le rein doit
se charger, d’où l’intérêt bien réel des eaux
riches en bicarbonates, très anti-résidus
acides.
Notons au passage que si le rapport bicarbonates sur phosphates et sulfates est fort,
cela suffit parfois. Ainsi, l’eau d’Evian a une
teneur modérée en bicarbonates mais elle n'a
pas de sulfates et un pH autour de 7,2, elle
est donc bonne à boire à long terme. En revanche, des eaux très riches en sulfates et relativement plus faibles en bicarbonates sont
en fait plutôt acidifiantes et donc lourdes à
digérer.
de la Wilaya ou tout le monde?)
;
-La nature des domaines où le
besoin de projets structurants
fait l’unanimité.
Les projets de ce genre, devront
entrer dans le cadre d’un développement harmonieux de l’ensemble de nos Wilayas, en
général et répondre aux spécificités de l’Assaba, en particulier.
Il s’agit notamment de la position géographique centrale, du
caractère agropastoral, de la nature du relief, de l’étendue spatiale, de la démographie, des
potentialités probables du soussol, des atouts en matière de tourisme, etc.
Les querelles politiques et les tiraillements entre les cadres, les
notables, les tribus, les ethnies et
les autres entités et sensibilités,
ont été -le plus possible- évitées
afin de garantir la réussite de la
visite du Président de la République, Mohamed Ould Abdel
Aziz.
Par ailleurs, toutes les leçons à
tirer de l’Assaba, fondées ellesmêmes sur celles de la visite des
deux Hodhs, devront servir le
reste des Wilayas qui seront ultérieurement visitées.
Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb
MAGAZINE
Les eaux à minéralité globale élevée sont à
déconseiller aux personnes qui veulent nettoyer leur sang et leur tissu conjonctif (intoxication, obésité, surpoids), car ces eaux
sont trop salées, ce qui favorise plutôt la rétention d’eau et moins le drainage des tissus.
Quelle est la quantité idéale
d’eau à boire ?
Beaucoup d’auteurs parlent d’une quantité
optimale de 30 ml par kilo de poids et par
jour, ce qui fait tout de même quelque 2,1 litres par jour pour une personne de 70 kg !
En réalité, il apparaît qu'il faut boire selon
sa soif d’une part, tout en essayant... de ne
pas oublier de boire !
Quand boire ?
L’idéal est de boire, ainsi que le recommande l’ayurveda, abondamment le matin
au lever, soit par exemple, 2 tasses d’eau ou
de tisanes chaudes : une eau chaude, car le
métabolisme du matin est encore ralenti et
qu’il sera ainsi activé.
Ensuite, il faut boire entre les repas selon sa
soif et son activité physique, les sportifs et
les travailleurs de force ne devant pas oublier de prendre un peu de sel (ou du plasma
de Quinton hypertonique) après avoir beaucoup transpiré.
Il est recommandé aussi de boire une demiheure avant chaque repas, de façon à pou-
voir ensuite exporter le minimum de liquides nécessaires à la digestion !
Pendant les repas eux-mêmes, il est
conseillé de boire peu, mais chaud et de terminer un repas encore par une prise d’eau
chaude, de façon à lancer idéalement la digestion.
L’eau idéale à boire pour chacun
- Une eau pure, obtenue par osmose
- Une eau de pH situé entre 6,5 et 7,2, pas
plus
- Une eau présentée chaude ou à température voisine de 37°C
- Une eau dont le taux des bicarbonates est
supérieur à celui des sulfates et phosphates
- Une eau peu minéralisée pour les personnes en surpoids et un peu plus pour les
personnes maigres
- Une eau abondante, autour de 30
ml/kg/jour, sous la forme d’eau pure, de
soupes et bouillons, de tisanes ou de jus
d’herbes, de façon à en privilégier le goût.
HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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NATION
Lutte contre le chômage
A
travers ses axes majeurs, la
Stratégie nationale de
l’emploi est centrée sur les
contributions des différents axes
tels que la formation technique et
professionnelle, l’insertion, le travail et la sécurité sociale qui y
jouent un rôle clé. Cette stratégie
est complétée par les contributions
des autres départements car la
question de l'emploi est transversale et touche à l’ensemble des départements ministériels.
Toutefois, la promotion de l’emploi
ne peut être envisagée à grande
échelle tant que la volonté politique
de lutter contre le chômage n’a pas
été clairement affichée, qu’une vision intégrée pour le secteur, n’a été
imaginée, et que des choix de politique économique, n’ont été opérés.
Ces trois préalables conditionnent
la réussite de la stratégie de l’emploi.
Le Cadre stratégique de lutte contre
la pauvreté I (CSLP I) et le CSLP
II fixent des objectifs d’emploi,
comme la réduction du chômage, la
promotion de l’auto-emploi et de la
micro et petite entreprise, le développement de la formation professionnelle à tous les niveaux et
l’émergence d’un marché du travail
organisé. Une cible de taux de chômage (<25%) a été fixée pour
2010, mais faut-il définir des mécanismes pour son atteinte.
La volonté de l’Etat et la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement évoquent également la
lutte contre le chômage et la promotion de la formation professionnelle. Les principales orientations
du secteur s’articulent, au cours de
la période 2008-2010, autour de
trois axes stratégiques, à savoir la
réorganisation du dispositif de pilotage du secteur, l’amélioration de
l’adéquation entre les qualifications
de la main d’œuvre nationale et les
besoins de l’économie et l’élargissement du champ des opportunités
d’emploi et d’insertion.
Cette volonté politique de promouvoir l’emploi est affirmée. Toutefois, elle doit être traduite à travers
l’affirmation que l’emploi est une
priorité nationale qui concerne tous
les secteurs par la mise en place de
mécanismes institutionnels, techniques et financiers de promotion et
de suivi de l’emploi au niveau de
l’ensemble des départements ministériels. Cela suppose également,
une action de communication et de
sensibilisation la plus large possible.
Grâce à cette volonté politique, les
besoins matériels, techniques et financiers très importants nécessités
par l’emploi, l’insertion et la formation technique et professionnelle
pourront être mobilisés et que l’ensemble des acteurs publics se sentiront réellement concernés, du fait
de la priorité accordée par les plus
hautes instances de l’Etat à la question de l’emploi.
Une vision stratégique partagée
Développer la formation profe
L’existence d’une vision d’ensemble du département chargé de l’Emploi et de son environnement, basée
sur un diagnostic pertinent et
exhaustif, permet de tracer le cadre
dans lequel la stratégie d’emploi
devra être définie, mise en œuvre et
suivie. Seule une vision claire de la
direction à suivre et du partage des
rôles entre les différents intervenants permet d’entraîner l’ensemble des acteurs concernés, y
compris le secteur privé et les partenaires au développement, dans
une dynamique de développement
de l’emploi. Le phénomène migratoire devra dûment être intégré à
cette vision de sorte à promouvoir
des leviers d’action le concernant.
Axes de la Stratégie d'emploi
La stratégie, qui couvre la période
2010-2014, comporte huit axes qui
distinguent les mesures visant à répondre aux besoins pressants de
l’économie nationale, en matière de
développement des activités économiques et de promotion de l’emploi, de celles visant à créer un
environnement favorable pour les
interventions du ministère de l’Emploi.
Le premier axe porte sur la valorisation des ressources humaines de
l’Etat à travers la mise à niveau du
personnel de l’Etat, la maîtrise
quantitative et qualitative de l’emploi public préalable à la mise en
place d’une gestion prévisionnelle
des effectifs des emplois et des
compétences dans la Fonction Publique. Les agents de l’Etat seront
mis en capacité de gérer la dimension migratoire à l’intérieur des politiques d’emploi.
Le deuxième axe porte le renforcement des capacités des demandeurs d’emplois salariés en vue
d’améliorer leur employabilité. Seront également ciblés dans ce cadre
les immigrés en situation régulière,
les jeunes Mauritaniens candidats
migrants et les émigrés mauritaniens désireux de retourner chez
eux. Pour cela, les capacités du Ministère seront renforcées en matière
de d’accompagnement pour le placement et l’auto-emploi des chômeurs, en fonction de leur profil et
de leur aptitude.
Le troisième axe vise à promouvoir l’emploi à travers un partenariat avec le secteur privé et le
recours à des approches innovantes
et des initiatives d’insertion. Il
s’agit de promouvoir le micro-crédit, la micro et petite entreprise et
l’approche HIMO, dont les vertus
en termes d’emplois sont nombreuses, en poussant à la création
d’un environnement qui leur est favorable. Ces stratégies cibleront
également (i) les immigrés en situation régulière, (ii) les jeunes
Mauritaniens candidats migrants et
(iii) les émigrés mauritaniens désireux de retourner chez eux
Le quatrième axe concerne la
mise en place d’un mécanisme de
financement de l’emploi. Il s’agit,
à travers ce mécanisme, de réaliser
les économies d’échelle et de
constituer un puissant effet de levier financier – en vue d’entraîner
les institutions de micro-finance
dans une dynamique soutenue de
création d’emplois et de MPE viables. La stratégie de financement de
l’emploi s’efforcera de mobiliser
une partie de l’épargne rapatriée
par les migrants mauritaniens, en
proposant des cadres d’investissement attractifs.
Le cinquième axe porte sur la mise
en place d’un cadre juridique et réglementaire et d’un environnement
global favorable à l’emploi et aux
travailleurs, y compris les travailleurs migrants. Cet axe porte sur la
dynamisation des structures chargées du travail en vue de mettre en
place les conditions juridiques, sanitaires et sociales favorables à la
promotion de l’emploi et à la protection des travailleurs.
Le sixième axe concerne la mise en
place d’un système national d’information sur le marché de l’emploi et sur le dispositif de la
Formation Technique et Professionnelle. Il s’agit de rendre disponible les données sur le marché de
l’emploi, qui permettront tout à la
fois d’aider à la prise de décision et
d’informer l’opinion publique et les
partenaires au développement sur
l’évolution de la situation de l’emploi dans le pays. L’information sur
l’emploi sera portée à la connaissance (i) des immigrés en situation
régulière, (ii) des jeunes Mauritaniens candidats migrants et (iii) des
émigrés mauritaniens désireux de
retourner chez eux
Le septième axe consiste à renforcer les capacités de coordination,
de pilotage, de programmation et
de suivi/évaluation. Cet axe vise à
accompagner sur le plan institutionnel les six autres axes en vue
d’en concrétiser la réalisation. Dans
ce cadre, il sera également institué
un dispositif de coordination des
acteurs impliqués dans la gestion
de la question migratoire, de la migration de travail en particulier.
L’insertion, un volet essentiel de
la stratégie d'emploi
L’Insertion répond à un souci de
prise en compte de problématiques
essentielles liées à la lutte contre la
précarité à travers l’ancrage des
pauvres dans le circuit économique.
Dans ce cadre, il s’agit d’opérationnaliser les politiques d’emploi
et d’intégrer les couches défavorisées par l’emploi à caractère économique, à travers des approches et
des outils appropriés.
La micro-finance, la micro et petite
entreprise, les techniques à haute
intensité de main-d’œuvre (HIMO)
constituent autant d’innovations
qui, laissées à leur compte ou intégrées aux problèmes globaux de
l’emploi, n’ont aucune chance de se
développer. Le volet insertion a la
responsabilité de le promouvoir à
tous les niveaux (Etat, secteur
privé, demandeurs d’emploi, can-
didats migrants et migrants candidats au retour, etc.).
L’approche HIMO vise à insérer les
personnes sans qualification ou faiblement qualifiés dans la vie active,
à travers la création d’un environnement légal et réglementaire favorable, la formation et la
sensibilisation. Selon une étude récente, la population susceptible de
participer aux travaux HIMO est
estimée à 19% de la population active. Avec l’urbanisation accélérée,
il y a de fortes chances que cette
proportion croisse sensiblement au
cours des prochaines années.
On trouve sans doute dans cette estimation une importante partie des
nouveaux candidats migrants qui
cherchent coûte que coûte à gagner
l’Occident, souvent au risque de
leur vie, en utilisant des embarcations de fortune pour joindre les
Îles Canaries. Ce type de candidat
au départ rentre généralement dans
ce profil. Pas ou très peu qualifié, il
a peu de chance de s’enrôler dans
des emplois classiques demandant
certains niveaux de qualification.
Aussi, il devrait faire partie des
profils particulièrement ciblés dans
le cadre des stratégies dites à haute
intensité de main d’œuvre.
Dans le cadre des Programmes
d’Investissements Publics (PIP),
l’approche HIMO a été expérimentée dans de nombreux programmes,
comme le Programme de Promotion de Pierre Taillée, le Programme Communautaire d’Appui à
la Sécurité Alimentaire, le Programme de Développement Urbain, la phase pilote du Programme
National Intégré d’appui à la Micro
et petite Entreprise dans la wilaya
de l’Assaba. Une évaluation du
nombre d’emplois générés par le
BCI 2000, indique que la réalisation des infrastructures a généré un
volant d'emplois directs et indirects
de l'ordre de 36.000 emplois. Ces
programmes ont par ailleurs permis
la valorisation des matériaux locaux, la formation des populations
locales et le développement des
PME.
Vulgariser HIMO pour être
mieux connues
Il faut reconnaitre que les techniques HIMO restent globalement
méconnues par les opérateurs privés et n’ont pas encore suivi le
mouvement de décentralisation entamé depuis plus d’une décennie,
mais qui vient d’être affirmé avec
force par la création d’un ministère
chargé de cette question devenue
primordiale.
Le ministère chargé de l'Emploi, en
rapport avec le ministère des Finances, aura à veiller à l'intégration
de l'approche HIMO dans les stratégies de développement afin de
mettre en place un programme de
sensibilisation aux techniques
HIMO et d’appui aux entreprises
utilisatrices des techniques HIMO.
Des chantiers de démonstration seront mis en place dans les centres
HORIZONS
N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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NATION
essionnelle à tous les niveaux
urbains, afin d’inciter les promoteurs et les entrepreneurs à l’utilisation de cette technique. Les
capacités du ministère seront développées afin de concevoir des programmes qui soient à la fois
économiquement rentable et intensifs en main-d’œuvre.
La stratégie HIMO cible également
les immigrés en situation régulière
et les Mauritaniens candidats à
l’émigration (pour leur offrir une
alternative surtout si le projet
d’émigrer risque de se dérouler
dans des conditions inappropriées).
Le choix de cet axe stratégique se
fonde sur les résultats satisfaisants
obtenus par l’expérimentation de
l’approche HIMO à partir de l’exécution de programmes d’investissement. En effet, si on tient compte
des expériences en cours, l’hypothèse d’une multiplication de l’intensité en main-d’œuvre semble
réaliste dans les sous-secteurs qui
pèsent le plus dans les dépenses
d’infrastructures (routes, aménagements hydro-agricoles, assainissement, etc.).
Hormis son impact sur la création
d’emplois, l’approche HIMO préconise la mise en valeur des ressources locales (main-d’œuvre,
matériaux, équipements) et la responsabilisation des communautés
bénéficiaires et des MPE locales,
notamment dans la prise en charge
de l’entretien et de la gestion des
équipements et services.
L’appui au développement de l’approche HIMO se justifie par le fait
que la plupart des investissements
privés et publics réalisés dans le
pays ne sont pas toujours orientés
vers des activités génératrices de
beaucoup d’emplois. Or, le Programme d’Investissement Public
comprend plusieurs programmes de
grande envergure, qui peuvent générer de nombreux emplois si l’approche HIMO est adoptée.
Le double objectif est de promouvoir les travaux HIMO auprès de
l’ensemble des acteurs concernés et
de concevoir et mettre en œuvre des
travaux HIMO à large échelle.
Mise en place d’un mécanisme
de financement de l’emploi
La situation actuelle est marquée
par un éparpillement des fonds destinés à créer des emplois auprès de
divers organismes publics (ANAPEJ, Direction de l’Insertion et projets qui en relèvent). Deux fonds
cohabitent actuellement : le Fonds
géré l’ANAPEJ (900 millions
d'UM en 2006) et celui géré par
PRECAMF), tous deux destinés à
promouvoir directement ou indirectement l’emploi programme
PRECAMF cofinancé par le Gouvernement Mauritanien et la
Banque Africaine de Développement (BAD), qui vient de démarrer.
Outre l’éparpillement des moyens,
les ressources nécessaires au financement des projets générateurs
d’emploi et de revenus au profit des
personnes les plus démunies sont li-
mitées. Celles-ci ne peuvent pour le
moment prétendre aux crédits bancaires, faute de garanties. Le rôle
clé des IMF dans le développement
de l’épargne et de financement des
Micros, Petites Entreprises (MPE)
et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) constitue une opportunité pouvant suppléer le système
bancaire.
L’objectif est de mettre en place un
mécanisme destiné à mobiliser les
ressources nécessaires à la promotion de l’emploi et de financer les
programmes d’emploi et des activités génératrices de revenus.
Dans cette optique, la démarche
consiste à rechercher activement le
financement du Fonds à créer et de
constituer un guichet unique de financement des programmes d’intervention du secteur, prévoyant les
critères d’accès au Fonds. Il s’agira
aussi d’établir un partenariat avec
les IMF et de constituer un fonds de
garantie pour des groupes spécifiques (femmes, jeunes, populations rurales, pauvres).
La stratégie de financement de
l’emploi devra se donner les
moyens de mobiliser des ressources
auprès de la diaspora mauritanienne. L’épargne rapatriée des
Mauritaniens établis à l’extérieur
est une manne importante. Aujourd’hui, dans beaucoup de pays,
ce type de flux est comparé en
quantité à l’aide publique au développement. Sa qualité, en revanche,
est bien meilleur car il ne donne pas
lieu à un endettement public et
constitue des entrées nettes de devises.
Il faudra donc trouver l’ingéniosité
nécessaire pour créer des cadres appropriés de captage de cette
épargne constituée à l’extérieur et
rapatriée par divers canaux dont la
plupart sont de nature informelle. Il
sera nécessaire à cet égard de rénover le canal bancaire formel de
sorte à le rendre compétitif par rapport aux autres canaux du secteur
informel, car tant que l’argent passera par ces voies non maîtrisées, il
sera difficile de le canaliser vers de
l’investissement.
En tout état de cause réussir ce
challenge de capter l’épargne rapatriée des migrants mauritaniens serait bénéfique pour la stratégie à
plusieurs titres. Il s’agira, dans ce
cadre, de disposer d’un important
volant de ressources de qualité ; de
créer des emplois et fixer les jeunes
mauritaniens tentés par l’émigration illégale et de générer pour les
migrants bailleurs des revenus domestiques leur évitant d’avoir toujours à envoyer de l’argent de
l’extérieur pour soutenir leurs familles restées au pays.
L’intérêt de la micro-finance
La micro-finance constitue un autre
levier important de la politique nationale de l’emploi. Elle permet de
promouvoir l’auto-emploi et de développer la micro et petite entreprise. A Titre d’exemple, au cours
de l’année 2006, l'approche intégrée de promotion de la micro-finance et de la micro et petite
entreprise a été expérimentée en
Assaba dans le cadre du PNIME
avec l'appui du PNUD. Les premiers enseignements de la phase
test du projet PNIME sont globalement positifs : l’adhésion des populations cibles a été totale à cette
approche, qui correspond visiblement à leurs besoins en termes de
renforcement des capacités et de financement.
D’ailleurs, la micro-finance connaît
un développement remarquable
dans le pays. Au niveau de
l’Agence de Promotion des Caisses
Populaires d’Epargne et de Crédit
(PROCAPEC), le nombre d’adhérents est passé de 43.110 en septembre 2005 à plus de 80.000
adhérents en décembre 2007.
La micro-finance intéresse plusieurs intervenants. Le ministère
des Affaires sociales, de la Famille
et de l’Enfance avait encadré des
institutions de micro-finance que
sont Nissa Banque et le Groupement Féminin d’Epargne et de Crédit. La Banque mondiale avait
financé un projet de développement
du secteur privé, avec un volet
micro-finance. Le programme
PRECAMF financé avec l'appui de
la BAD prévoyait de mettre en
place des lignes de crédit en vue de
promouvoir l’auto-emploi. La
micro-finance intéresse aussi des
partenaires importants comme le
PNUD, les fonds arabes, le FIDA,
les coopérations bilatérales et les
organisations non gouvernementales internationales (World Vision,
OXFAM, etc.). Toutes ces initiatives ont participé à l’expansion de
la micro-finance et doivent être
consolidées et suivies de manière
rapprochée.
En effet, l’expérience récente des
activités de micro-finance a montré
que des difficultés sérieuses restent
posées tant au niveau national, régional que local, en milieu rural
comme en milieu urbain. Les ressources financières disponibles au
niveau des institutions de micro-fi-
nance (IMF) sont réduites et les
produits existant ne sont pas toujours adaptés aux besoins des artisans et des micro et petites
entreprises. D’autre part, les IMF
ont souvent des capacités limitées
en termes de ressources humaines,
d’outils de gestion, de contrôle et
de planification. D’un autre côté,
les bénéficiaires potentiels des microcrédits n’ont le plus souvent pas
les garanties requises et il n’existe
pas de Fonds de garantie. Enfin, le
taux de pénétration du marché par
les IMF reste très faible, ce qui limite leur champ d’intervention aux
grandes villes. Enfin, du fait de sa
jeunesse, le dispositif de micro-finance n’est pas normalisé et le rôle
des différents intervenants n’est pas
délimité.
Les Mauritaniens établis à l’extérieur devraient également être au
cœur de toute stratégie de micro finance. Comme les communautés
expatriées, eux aussi ont le réflexe
naturel de solidarité. Leurs associations communautaires peuvent
assez facilement déboucher vers
des cadres de collecte d’épargne et
de rapatriement de telles ressources
qui, insérées dans les réseaux mutualistes locaux en Mauritanie peuvent grandement contribuer à lever
les contraintes de refinancement
qu’ils connaissent aujourd’hui.
Les activités génératrices
de revenu
A côté de la promotion des innovations, le volet insertion vise des
programmes d’activités génératrices de revenu (AGR) destinés à
encourager les initiatives de développement communautaire dans
des zones pauvres. Ces programmes ont servi, par le passé, à
créer des conditions favorables à la
production agricole et pastorale en
milieu rural et d’engendrer des revenus durables pour les populations
vivant dans les quartiers pauvres en
milieu urbain.
Actuellement, et en l’absence de
mécanismes appropriés, le ministère en charge de l’emploi finance
directement des projets commu-
nautaires, à travers des organisations de base. Il s’agit d’actions ciblées, mais importantes dans la
phase actuelle, en raison de l’importance de l’exclusion tant en milieu rural qu’en périphérie des
grandes villes.
A l’avenir, les programmes d’insertion, notamment les AGR, doivent
être conçus, mis en œuvre et suivis,
conformément à un schéma à
convenir entre les différents intervenants au niveau du département.
Le rôle du volet insertion devra être
déterminant dans le domaine de la
conception, du repérage des bénéficiaires des programmes AGR, de
leur suivi et de l’évaluation de leurs
résultats.
Les programmes de promotion
d’activités génératrice de revenus
doivent mieux intégrer le phénomène migratoire dans ses différentes facettes. A l’aide des
associations de quartier qui les
connaissent sans doute mieux que
les officiels des ministères, les candidats au départ devront être mieux
approchés et attirés vers ces solutions qui seront des alternatives à
des migrations aventureuses. L’accès aux AGR débouchera l’horizon
à ces jeunes désemparés par le chômage endémique. Les programmes
de soutien aux AGR devront également s’intéresser aux communautés d’immigrés établis sur le sol
mauritanien. En les aidants à accroître leurs potentialités, le pays
prévient ainsi les dérives et autres
phénomènes de déviance auxquels
la précarité endémique donne prise
dans ces milieux. Aussi, les Mauritaniens de l’extérieur devront être
impliqués dans ces stratégies, eux
aussi. Il s’agira à ce niveau de faire
en sorte qu’une partie, même infime de leur épargne rapatriée, soit
recyclées dans les activités génératrices de revenus, de sorte à donner
des occupations rémunératrices à
des populations restées à l’intérieur
des frontières nationales et qui se
faisant seraient moins tentées
d’émigrer.
HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
L
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ENVIRONNEMENT
La désertification et la dégradation des sols
menacent la subsistance des Africains
es décideurs aux prises
avec le défi de la croissance économique africaine feront bien d’affronter le
double problème de la désertification et de la dégradation des sols,
qui mine silencieusement la fertilité des terres et les services écosystémiques du continent. La
désertification est une forme très
sévère de dégradation des sols,
entraînant une perte graduelle et
inexorable de productivité agricole et un net déclin de la santé
écologique des écosystèmes. Sous
son influence, les paysages se
muent en étendues lunaires sans
vie, les dunes de sable empiètent
progressivement sur les terres cultivables, les pâturages se dénudent et les nappes aquifères se
tarissent. Le phénomène pèse sur
l’avenir environnemental de
l’Afrique, mais plus encore sur
son avenir économique, en raison
du coup de frein qu’il impose aux
activités liées à la qualité des écosystèmes.
Prenons l’exemple de l’agriculture.
La désertification, la sécheresse et,
ces derniers temps, le changement
climatique produisent leurs effets
néfastes sur ce secteur, menaçant par
là même la principale source de subsistance – et d’exportations – de millions de personnes déjà démunies.
Les terres sèches, arides ou semiarides sont particulièrement exposées
aux
ravages
de
la
désertification. Les régions sèches
abritent environ deux milliards de
personnes, soit le tiers de l’humanité, et couvrent plus de 40 % de la
surface de la planète. Selon le
Groupe consultatif pour la recherche
agricole internationale (CGIAR), le
continent africain a connu sept périodes majeures de sécheresse au
cours des quatre dernières décennies. Dans deux régions clés, le
Sahel et la corne de l’Afrique, les sécheresses de 1972-1974 et de 19811984 ont massivement touché la
population, causant des perturbations sociales profondes. En dégradant globalement les écosystèmes, la
désertification prive les moins nantis
de services environnementaux essentiels. Une terre dégradée ne peut
plus produire de récoltes, de fourrage pour le bétail ou de bois combustible. On observe déjà, pour
l’Afrique, des rendements agricoles
inférieurs d’un tiers à ceux obtenus
en Asie. De fait, l’Afrique sub-saharienne est la seule région du monde
dans laquelle la production alimentaire stagne, alors que la faim gagne
du terrain. Lorsqu’il aborde les problèmes environnementaux posés par
le changement climatique, le rapport
The Economics of Climate Change
(2007) de sir Nicholas Stern tire la
sonnette d’alarme : la baisse de productivité agricole pourrait priver des
centaines de millions de personnes,
particulièrement en Afrique, de la
possibilité de produire ou d’acheter
suffisamment de nourriture. L’étude
souligne également que les écosys-
tèmes seront lourdement affectés par
le
changement
climatique,
puisqu’un réchauffement de 2° C
seulement pourrait entraîner l’extinction de 15 % à 40 % des espèces.
La préservation de la fertilité des
sols et la protection de la base de ressources écologiques est primordiale
mondiale pour la Région Afrique. «
L’Afrique sub-saharienne endure ces
deux fléaux ; le besoin d’une action
concertée est urgent, afin de diminuer les risques qui planent sur les
populations pauvres. »
L’initiative TerrAfrica
connaissances ainsi que les financements à grande échelle. Les exemples ci-dessous illustrent les progrès
réalisés par trois pays avec l’aide de
TerrAfrica et montrent les potentialités concernant le lancement d’activités de gestion durable des terres à
plus grande échelle. L’Éthiopie, pays
pour les économies fondamentalement agraires des 47 pays, au sud du
Sahara, dont les activités agricoles
représentent 25 % à 50 % du produit
intérieur brut.
« La désertification et la dégradation
des sols constituent de graves problèmes environnementaux », affirme
Marjory-Anne Bromhead, responsable du secteur Environnement et
Ressources Naturelles de la Banque
La Banque mondiale et ses partenaires, dont le Nouveau partenariat
pour le développement de l’Afrique
(NEPAD), ont lancé en 2005 l’initiative TerrAfrica, afin de lutter plus
vigoureusement contre la dégradation des sols en Afrique sub-saharienne. Sa mission consiste à
promouvoir les pratiques de gestion
durable des sols, en mobilisant les
groupes d’intérêts communs, les
regorgeant de ressources naturelles,
a fait de la lutte contre la dégradation des sols une priorité dans
presque toutes ses stratégies nationales. Au sein de son partenariat
avec TerrAfrica, le ministère éthiopien de l’Agriculture et du Développement
rural
développe
actuellement un cadre d’investissement pour la gestion durable des sols
(GDS). Ce dispositif permettra d’ali-
gner, de coordonner et d’accroître
les fonds alloués dans ce domaine
pour le bénéfice ultime des populations rurales qui dépendent de la
terre en matière de nourriture, de revenus et de services environnementaux.
Le Ghana a reconnu le caractère critique de la dégradation des sols, problème complexe nécessitant la
coopération de plusieurs secteurs
tels l’agriculture, l’environnement,
la foresterie, les mines et les ressources hydriques. En accord avec la
nouvelle architecture d’aide au développement définie pour le pays, le
gouvernement ghanéen encourage la
généralisation de la gestion durable
des sols, dans le cadre de TerrAfrica,
par une mobilisation programmatique des opérations centrée sur la
gestion des ressources naturelles, la
gouvernance environnementale et le
développement agricole.
Le Mali s’est engagé à combattre la
désertification : il a mis sur pied un
groupe de travail pour guider l’expansion de la gestion durable des
sols sur une base programmatique.
Le plan d’action prévoit, outre l’augmentation des investissements sur le
terrain, un travail analytique d’examen des dépenses publiques de
GDS. Celui-ci consiste à évaluer intégralement les coûts associés à la
dégradation des sols et à entreprendre une analyse institutionnelle, afin
d’orienter les processus de coordination interministérielle. « Les enjeux sont excessivement élevés »,
souligne Christophe Crépin, expert
en environnement auprès de la
Banque mondiale pour la Région
Afrique qui héberge le secrétariat de
TerrAfrica. « En travaillant directement avec les gouvernements africains, le partenariat TerrAfrica
renforce notre capacité collective à
résoudre les problèmes de désertification et de dégradation des sols, et
contribue de ce fait à préserver
l’avenir
environnemental
de
l’Afrique. »
Stimuler l’action internationale
En septembre 2007, 191 pays se sont
rencontrés à Madrid, sous l’égide de
la Convention des Nations Unies sur
la lutte contre la désertification, afin
d’élaborer un plan d’action prévisionnel sur dix ans contre les menaces multiples liées à la
désertification. L’engagement de la
Banque mondiale pour soutenir les
pays dans leur lutte contre la désertification ne date pas d’hier. Entre
les années fiscales 2001 et 2006, elle
a consacré 1,4 milliards de dollars à
des projets de gestion des ressources
naturelles, dont 701 millions spécifiquement destinés à la gestion durable des terres. Le développement
de l’Afrique demeure la plus haute
priorité de la Banque mondiale. Plus
récemment, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a engagé
plus de 200 millions de dollars dans
des projets de GDS en Afrique subsaharienne, à travers son programme
d’investissement stratégique (PIS).
Chaque dollar investi a drainé quatre dollars supplémentaires de cofinancement.
HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
Page 9
ECONOMIE
Organisation internationale de normalisation
L
Un outil pour mettre le continent aux nomes
'Organisation internationale de normalisation
(anglais : International Organization for Standardization ou ISO est un organisme de normalisation international composé de représentants
d'organisations nationales de normalisation de 164 pays.
Cette organisation créée en 1947 a pour but de produire
des normes internationales dans les domaines industriels
et commerciaux appelées normes ISO. Elles sont utiles
aux organisations industrielles et économiques de tout
type, aux gouvernements, aux instances de réglementation, aux dirigeants de l’économie, aux professionnels
de l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs et
acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant
public que privé et, en fin de compte, elles servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et utilisateur.
Le secrétariat central de l'ISO
est situé à Genève, en Suisse.
Il assure aux membres de
l'ISO le soutien administratif
et technique, coordonne le
programme décentralisé d'élaboration des normes et procède à leur publication.
L'ISO est le plus grand organisme de normalisation au
monde. C’est une organisation
non gouvernementale représentant un réseau d’instituts
nationaux de 164 pays, selon
le principe d’un membre par
pays.
Histoire
En 1912, afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels
communs, l’American Institute of Electrical Engineer
(AIEE), aujourd'hui l'Institute
of Electrical and Electronics
Engineers (IEEE), invite à se
réunir les autres instituts professionnels:
Le 19 octobre 1918, l’American Engineering Standards
Committee (AESC) est créée
en tant que coordinateur national américain du processus de
standardisation. Son rôle est
alors de lutter de manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception
et de niveau d'acceptabilité
des produits et matériels. Les
départements américains de la
Guerre, de la Marine et du
Commerce se joignent cette
année-là aux cinq organismes
fondateurs.
En 1921, la première norme
américaine en matière de sécurité (American Standard Safety Code), visant la
protection des yeux et têtes
des travailleurs industriels, est
à l'UNSCC, organisation mise
en place par les alliés pendant
la Seconde Guerre mondiale.
La dénomination « ISO » a été
retenue en 1946 en tant qu'initiales d’International Organization for Standardization,
mais le nom d'ISO a été choisi
en raison de sa similitude avec
approuvée.
En 1926, l'AESC est anima- le mot grec « iso » (ίσος), sitrice du mouvement orchestré gnifiant « égal ».
par l'anglais Charles Le MaisStructure
tre (Secrétaire général de la
CEI) qui conduit à la création L'ISO comporte 164 memde l’International Standards bres.
Association (ISA); c'est une Il y a trois différentes catégofédération qui rassemble les ries de membres :
instituts de normalisation non le comité membre de l'ISO :
gouvernementaux d'une quin- l'organisme national « le plus
zaine de pays, pour l'essentiel représentatif de la normalisaeuropéens, avec la participa- tion dans son pays » ; le memtion de l'AESC pour les États- bre correspondant pour les
pays qui n'ont pas encore d'orUnis et celle du Japon.
L'Association française de ganisme national représentatif
normalisation
(AFNOR), ; le membre abonné pour les
créée en 1926, y joue un rôle pays dont l'économie est limitrès actif. L'ISA adopte ainsi, tée.
sur proposition française, la Des accords ont été passés
première norme internationale avec le Comité européen de
normalisation (CEN) afin de
sur les nombres normaux.
L'ISA, très active dans les an- créer une sorte de pacte de «
nées 1930, doit malheureuse- non-agression » entre les deux
ment cesser son activité au entités concurrentes et d'éviter
début de la Seconde Guerre des normes redondantes.
Pour les pays francophones,
mondiale.
En 1928, l'AESC prend le les membres sont : l'AFNOR
nom d'American Standards pour la France (Comité memAssociation (ASA). Dès le bre), l'ILNAS pour le Luxemdébut de la Seconde Guerre bourg (Comité membre),
mondiale, l'ASA développe l'IBN (Belgique) (Comité
les standards militaires (War membre), le SNV (Suisse)
Standard Procedure) pour en- (Comité membre), le CCN
cadrer la production améri- (Canada) (Comité membre),
caine dans le cadre de l'effort etc.
de guerre (on parlait alors de « L'ISO coopère avec la Commission électrotechnique inmilitary standards »).
(CEI),
En 1946, juste après la fin de ternationale
responsable
de
la
normalisala Seconde Guerre mondiale,
l'ASA, l'AFNOR et la British tion d'équipements élecStandards Institute (BSI) par- triques.
ticipent à Londres avec les La marque concrète la plus
instituts de normalisation de importante de cette coopéra22 autres pays à la création de tion a été, au milieu des anl'Organisation internationale nées 1980, la création du
de normalisation (ISO). Elle Comité Technique Commun
est officiellement créée le 23 sur les technologies de l'information (JTC1) qui a réuni la
février 1947.
L'ISO succède ainsi à l'ISA et compétence matérielle détenue par la CEI et la compé-
tence logicielle détenue par
l'ISO. Le JTC 1 est le producteur de la plus grande partie
des normes concernant l'informatique.
d'amener les votants à changer
de position en faveur des intérêts de Microsoft. Il est également reproché à l'ISO de
facturer l'accès à nombre de
spécifications, ce qui constitue
Comités techniques
un problème pour les organiL'ISO est divisé en environ sations ou projets aux moyens
200 comités techniques (TC), limités qui souhaiteraient s'y
chacun chargé d'un domaine conformer.
particulier. Voici la liste des
L’Organisation africaine de
comités actifs :
normalisation révise son
Processus d'élaboration des
normes et produits
cadre stratégique
Les normes font l'objet d'un Les membres du comité de
processus d'élaboration com- surveillance stratégique de
plexe qui se déroule en cinq l’Organisation africaine de
phases:
normalisation (ARSO) se sont
Proposition ;
réunis à Yaoundé depuis lundi
Préparation ;
6 août 2012 pour réviser «le
Comité ;
cadre stratégique 2009-2014»
Enquête ;
de l’ARSO et finaliser le proApprobation.
jet de sa nouvelle constitution.
Dans les années 1990, sous la Ils discuteront aussi de la propression des développements motion de la coopération en
rapides des technologies de matière des politiques des
l'information, l'ISO a assoupli normes en Afrique.
le processus d'élaboration des A l’occasion, les membres de
normes, en tenant compte de l’ARSO vont évaluer le nil'activité des consortiums, veau d’arrimage du Cameroun
dont on a considéré qu'elle ne aux normes internationales.
constituait pas une menace Au Cameroun, l’Agence des
contre le système officiel de normes et de la qualité
normalisation.
(ANOR) mis sur pied en 2010
Plusieurs types de documents ouvre pour le respect des
normatifs sont aujourd'hui dis- normes de divers produits.
ponibles :
«Tout en reconnaissant l’effort
Norme ISO
du gouvernement camerouISO/PAS spécification publi- nais pour bâtir un système de
quement disponible
normes et de qualité, il nous
ISO/TS spécification tech- faut aussi mettre sur pied des
nique (exemple ISO/TS 15000 laboratoires, des centres d’essur ebXML)
sais, des systèmes d’accréditaISO/TR rapport technique
tion de nos différents produits.
Accord d'atelier international Nous devons aussi penser à
(IWA)
former une ressource humaine
digne de ce nom», explique
Critiques
Guy Aimé Fondja, le chef de
Le fonctionnement de l'ISO cellule de la coopération, des
est l'objet de critiques, notam- veilles et de la prospective de
ment suite aux forts soupçons l’ANOR au journal Le Jour.
d'utilisation de moyens de Sept pays d’Afrique centrale
pression voire de corruption et de l’Ouest ont part à la réudans certains pays, tels que la nion de Yaoundé.
Norvège ou la Croatie, par la Il s’agit du Cameroun, de la
société Microsoft lors du pro- Tanzanie, de la Mauritanie, de
cessus de normalisation du la Namibie, du RD Congo, du
format de documents de bu- Nigéria et du Sénégal.
reautique OpenXML afin
HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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ANNONCES
ministére de l’Hydraulique et de l’Assainissement
Diercteur de l’Assainissement
PLAN PREVISIONNEL ACTUALISE DE PASSATION DES MARCHES POUR L4ANNEE 2015
Légende des codes
CR Consultation
AOI Appel d’Offre International
AON Appel d’Offreationl
Ministère de l’Emploi de la Formation
Professionnelle et des Technologies de
l’Information et de la Communication
Rectification de l’Avis d’Appel d’Offre relatif à la
maintenance du réseau intranet haut débit de
l’administration (RIAD) et du groupe électrogène
Suite à l’Avis d’Appel d’Offre relatif à la maintenance du réseau intranet haut débit de l’administration
(RIAD) et du groupe électrogène
qui a été publié au journal horizon
n° 6482 en date du 31 Mars 2015 ,
Nous informons les soumissionnaires que la date limite de dépôt
des offres est LE JEUDI 14 Mai
2015 et non pas le vendredi 15 Mai
comme mentionné dans l’articule
n° 7 du précédent Avis.
Président de la CPMSSBIE
Cheikh Ould Ahmed Babou
DEPISTAGE DU VIH/SIDA
Où dois-je me rendre ?
- Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme
(CDVA)
- Au CNTS (Centre National de Transfusion
Sanguine)
- Au Centre de Kiffa
- A l’Hôpital militaire de Nouakchott.
- Au Centre médical Alpha de Sebkha sis
cinéma Saada.
D’autres centres seront ouverts dans les capitales régionales.
Les analyses du dépistage du VIH sont gratuites et confidentielles, vos résultats
ne seront connus que par vous.
HORIZONS
N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
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ANNONCES
MINISTÈRE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT
SOCIETE NATIONALE D'EAU
Avis d'Appel d'offres ouvert
DAO N°04/F/SNDE/2015
1. La Société Nationale d'Eau (SNDE) a alloué dans le cadre de son budget d'exploitation, un montant afin de financer la fourniture des imprimés informatiques
destinées à l'exploitation de la SNDE, et a l'intention d'utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif à la fourniture des imprimés informatiques et pièces consommables destinées à son exploitation.
BANQUE EL AMAN N° DE COMPTE: 07\\507\\50
2. Les caractéristiques et le quantitatif des imprimés informatiques sont indiquées
dans le Cahier des Prescriptions Techniques (C.P.T.) figurant dans le présent DAO.
GBM N° DE COMPTE: 2404022037
BMCI N° DE COMPTE: 130334 15 01 93
BCI N° DE COMPTE: 00617811482
BNM N° DE COMPTE: 342\
La Société Nationale d'Eau (SNDE) sollicite des offres sous pli fermé de la part de
candidats intéressés pour fournir Les imprimés informatiques destinées à l'exploitation de la SNDE.
BAMIS N° DE COMPTE: 0100130200194
BPM COMPTE N° 000847821024002000022 000
3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini
dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale d'Eau (SNDE) et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à
l'adresse mentionnée ci-après:
Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE),
Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie,
Tél.: + (222) 45 24 16 03 + (222) 45 24 14 56, Fax: + (222) 45 25 23 31
Secrétariat du Conseiller Responsable de la Cellule des Marchés, 2eme étageAile c
E-mail: [email protected]/[email protected]
5. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet en
formulant une demande écrite à l'adresse mentionnée ci-dessus contre un paiement
par virement non remboursable d'un montant de vingt mille ouguiyas (20 000 UM)
dans l'un des comptes bancaires de la SNDE :
6. Les offres devront être déposées à l'adresse ci-dessus au plus tard le 21/05/2015.
Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes le 21
mai 2015 à 12 H en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ciaprès:
Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE),
Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie,
Salle de réunions de la SNDE, 3ème étage.
E-mail: [email protected]/[email protected]
Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant d'au moins
1 % du montant de l'offre. Cette caution doit être établie par une banque de premier
ordre établie et agréée en Mauritanie. Les offres devront demeurer valides pendant
une durée de quatre-vingt- dix jours (90 J) à compter de la date limite de dépôt.
LE DIRECTEUR GÉNÉRAL-ADJOINT
CHEIKH OULD EL GHALLA
Agence Nationale Tadamoun
Avis d'Appel d'offres (AAO)
DAO n° 42/CPMPSSouv/2015
Objet : Travaux de réalisation de 10 dix réseaux d’alimentation en eau potable dans dix
localités dans les Wilayas de l’Assaba et du Hodh El Gharbi
1.L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99,
Fax: 452439 11, http/ /www.ant.mr Nouakchott a obtenu des fonds de l ‘Etat mauritanien.afin
de financer un programme relatif aux AEP au profit des populations pauvres dans les . différentes Wilayas du pays, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des
paiements au titre du Marché de Travaux de réalisation de 10 dix réseaux d'alimentation
en eau potable dans dix localités dans les Wilayas de l'Assaba et du Hodh El Gharbi en
dix lots distincts.
2.Les travaux seront exécutés dans un délai, sous-peine de rejet, ne dépassant pas quatre
(4) mois;
3.Agence Nationale Tadamoun(ANTLSILP), sollicite des offres sous pli fermé de la part de
candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser, en dix lots distincts, les travaux suivants:
4.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code
des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du département Administratif et Financier de L'Agence Nationale Tadamoun, ZRB Ouest, Tél. : 4524 38
88/45243899, Fax: 4524 3911, http//www.tadamoun.mr et y prendre connaissance des do-
cuments d'Appel d'offres de 8 h à 16 h tous les jours ouvrables (du Dimanche au Jeudi).
6. Les exigences en matière de qualifications sont:
• Soumission des états financiers certifiés pour les trois (3) dernières années:
•Avoir un chiffre d'affaires annuel moyen minimum des activités de construction pour les 3
dernières années de cent millions d'Ouguiyas (100.000.000 UM).
•Accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l'avance
de démarrage éventuelle, à hauteur de : 15 000 000 UM pour chaque lot.
•Avoir effectivement exécuté en tant qu'entrepreneur au moins un marché au cours des cinq
dernières années de réalisation de réseaux d'AEP avec une valeur minimum de 60 000 000
UM
•.Disposer de moyens humains et matériels minimum requis.
•Un entrepreneur ne peut être attributaire de plus de deux lots.
Les candidats intéressés peuvent examiner le document d'Appel d'offres pour les informations détaillées.
7.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres auprès de L'Agence
Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte
contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99, Fax: 4524 39
11, http//www.tadamoun.rnr Nouakchott, contre un paiement non remboursable au Trésor
Public exclusivement de 100 000 OUGUIYAS. Le document d'Appel d'offres sera récupéré
directement au. siège de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de
l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (Tadamoun) par les soumissionnaires
qui auront déjà effectué le paiement
8.Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après:
Monsieur le Président de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web :
www.cpmpss.org e-mail: [email protected] Nouakchott - Mauritanie au plus tard le
27/05/2015 à 11 heures TU.
Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes, en présence
des représentants des candidats présents à la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web:
www.cpmpss.org; e-mail: [email protected] le 27/05/2015 à 11 heures TU.
Les offres doivent comprendre des garanties de soumission d'un montant de 700 000 UM.
Les offres devront demeurer valides pour une période de 90 jours à compter de la date
limite de soumission.
Le Directeur Général de l' Agence Nationale Tadamoun
Me Hamdi Ould Mahjoub
HORIZONS
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N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015
SP
RTS
Sidi - Brahim dit Dieng
Africains d'Europe
Coupe Nationale : demi-finales
L
En attente du calendrier
e tirage au sort des demi-finales de la Coupe nationale,
édition 2015, se sont déroulés dimanche dernier, 19 avril, à
l’Office du Complexe Olympique,
sous la présidence de Moussa
Khairy, vice-président de la Fédération de Football de Mauritanie
(FFRIM).
Ce tirage a donné les rencontres
suivantes : en première heure, Asc
Tidjikja sera opposée au FC Salahdine d’Akjoujt. En deuxième
heure, l’Acs Ksar sera aux prises
avec l’Asc Snim de Nouadhibou.
Trois clubs de première division
(Asc Snim, Acs Ksar et Asc Tidjikja) sont en lice. Le quatrième
demi-finaliste est un club d’Akjoujt, c’est le FC Salandine.qui
parvient à ce niveau pour la première fois.
Contre le FC Salandine, l’Asc Tidjikja n’est pas sensée perdre ; ce
qui d’emblée, la favorise pour sa
qualification pour la finale.
Acs Ksar et l’Asc Snim est une affiche bien attendue. Le finaliste de
la précédente édition table sur une
attaque fer, très dangereuse et les
services d’un entraineur déterminé
à rééditer son exploit précédent.
L’Acs Ksar a remporté la Coupe
de 1979 et celle de 1993 en association avec la Sonader. Elle a été
finaliste en 2003, 2004 et 2011.
Le calendrier de ces demi-finales
ne sont pas encore établies par la
Ligue Régionale de Football, présidée par M. Pape Amghar Dieng.
La Coupe nationale est une compétition créée en 1976 dont la première édition a été a remportée par
les Espoirs.
Rappelons qu’en quarts de finales
jouées le 10 avril 2015, à Nouakchott, à Akjoujt et Nouadhibou,
l’Asc SNIM a sorti
l’Asac
Concorde. En Inchiri, le FC Salahdine a arraché sa qualification
face au Groupement Général de la
Sécurité Routière (GGSR). A
l’Office du Complexe Olympique,
l’Acs Ksar a défait FC Gueumel
de Rosso. L’Acs Tidjikja a créé la
surprise en éliminant le FC Tevragh Zeina.
Sidy-Brahim
L’humanitaire et le Football
Zidane et Ronaldo ont joué au
profit de la lutte contre Ebola
Les légendes du football Zinedine
Zidane et Ronaldo ont rassemblé
lundi près de 35.000 spectateurs au
stade Geoffroy-Guichard de SaintEtienne pour la 12e édition du
"Match contre la pauvreté", au profit cette fois de la lutte contre le virus
Ebola.
Zidane et Ronaldo sont ambassadeurs de bonne volonté du Programme des nations unies pour le
développement (PNUD), à l'initiative de cette manifestation dont les
bénéfices seront attribués pour les
deux tiers à l'effort de relèvement en
Guinée, Sierra Leone et Liberia,
trois pays durement touchés par
l'épidémie.
Le tiers restant sera versé à l'association Coeur-Vert, la fondation de
l'AS Saint-Etienne qui organise de
nombreuses actions sociales."Il est
important de combattre ce virus
Ebola.
Chaque année on se pose toujours,
avec Ronaldo, la question de savoir
à quel endroit nous disputerons notre
match et quelle cause défendre. Pour
nous c'était une évidence et l'AS
Saint-Etienne a été à notre écoute", a
commenté Zidane en conférence de
presse.
"Ce virus n'est pas éradiqué et continue de faire des ravages. Pour ces
causes en particulier, beaucoup de
joueurs se mobilisent. Ils savent ce
qu'il se passe. Nous leur expliquons
notre démarche.
Il faut remercier les gens qui sont
venus au match à la fois voir des
grands joueurs mais aussi soutenir
cette lutte", a poursuivi le champion
du monde.
Sur le terrain, outre Zidane et Ronaldo, Fabien Barthez, Eric Abidal,
Clarence Seedorf, Youri Djorkaeff
David Trezeguet ou encore le Nigérian Jay-Jay Okocha ont été battus
(9-7) par les All-Stars de l'ASSE
parmi lesquels Pascal Feindouno,
Pierre-Emerick Aubameyang, Lubomir Moravcik, Alex Dias, Laurent
Paganelli ou Dominique Rocheteau,
60 ans, l'un des héros de l'épopée des
"Verts" 1976, le tout arbitré par l'Italien Pierluigi Collina, aujourd'hui retiré, puis le Français Clément
Turpin.
- Une responsabilité sociale pour
Ronaldo - "C'est une cause que nous
servons depuis douze ans et nous le
faisons avec beaucoup de coeur et
d'envie car c'est important", a dit de
son côté Ronaldo.
"Quand on a une certaine notoriété
dans le football, tout ce que l'on peut
faire ou dire a un certain poids.
Il y a une crédibilité derrière tout
cela et nous avons une responsabilité sociale. Nous le faisons avec
l'ambition de mobiliser un maximum de personnes et c'est à chaque
fois un événement inoubliable", s'est
félicité l'ancien attaquant de la Seleçao qui a fait part de "sa fierté" et de
"sa joie" de contribuer au financement de ces causes humanitaires.
Pour Annick Girardin, secrétaire
d'Etat au Développement et à la
Francophonie, l'objectif dans la lutte
contre le virus Ebola est "zéro cas"
rappelant que "la France s'était largement mobilisée en Guinée Conakry notamment".
La Mexicaine Gina Casar, administratrice associée du PNUD, a estimé
pour sa part "qu'une fois atteint le
zéro cas, souhaitable, il faudra continuer à inscrire cela dans la durée,
maintenir ces pays à un niveau de reprise stable".
"Il faut leur garantir la poursuite du
soutien international", a-t-elle
conclu.
Le show Aubameyang
Passeur puis buteur contre Paderborn (3-0), l'attaquant gabonais de
Dortmund Pierre-Emerick Aubameyang a quitté le terrain sous les
applaudissements en laissant sa
place à Ciro Immobile en fin de
match: un beau show.
ALLEMAGNE
Après des occasions en première
période, l'ex-stéphanois PierreEmerick Aubameyang a donc déposé le cuir sur la tête de Henrikh
Mkhitaryan (48) pour l'ouverture
du score avant de doubler la mise
en renard des surface (55). Avec ce
13e but, "Auba" égale son total de
l'an dernier, à cinq matches de la fin
de sa deuxième saison dans la Ruhr.
Entré à la place de Patrick Hermmann (81), le Guinéen Ibrahima
Traoré a tenu son rôle de joker pour
Mönchengladbach vendredi à
Francfort (0-0). Le dribbleur de
poche s'est engouffré dans la surface pour servir en retrait Thorgan
Hazard mais la reprise du Belge
échouait sur le gardien.
ANGLETERRE
Mame Biram Diouf, l'attaquant sénégalais de 27 ans, a remis Stoke
sur les rails en égalisant à la reprise
(47e). Il s'agit de son 9e but en
championnat, et le 4e lors des huit
derniers matches.
Didier Drogba, profitant des forfaits
de Diego Costa et Loïc Rémy à
Chelsea a enchaîné 90 minutes pour
la 2e fois d'affilée contre Manchester United (1-0) et disputé son 36e
match d'affilée toutes compétitions
confondues à 37 ans. En retard sur
Paddy McNair, l'Ivoirien a encore
été averti.Cheikhou Kouyate, milieu sénégalais de 25 ans, n'a pas
démérité contre Manchester United,
permettant à une équipe de West
Ham copieusement dominée de ne
pas prendre l'eau mais il s'est retrouvé impliqué dans un fait de jeu
qui pourrait lui coûter cher.
En fin de dribble sur Silva, alors
qu'il est passé, il laisse en effet traîner son coude qui heurte la joue de
l'Espagnol, sorti quelques minutes
plus tard sur la civière. Il a été
averti pour ce geste.
ESPAGNE
Le milieu mozambicain Simao, le
milieu offensif marocain Nabil El
Zhar et l'attaquant nigérian Kalu
Uche ont tous les trois contribué à
arracher vendredi un match nul à
domicile contre l'Espanyol Barcelone (2-2), un résultat précieux pour
Levante dans sa course pour le
maintien. Sur un corner d'El Zhar,
Simao a égalisé à 1-1 avec une tête
croisée. Puis, alors que Levante
était à nouveau mené en fin de
match, Uche a remisé de la tête
pour Victor Casadesus, qui a marqué pour offrir le nul pour les "Granotas".
Moins de réussite au stade Santiago-Bernabeu pour les joueurs
africains de Malaga face au Real
Madrid (3-1).
Le gardien camerounais Carlos Kameni a été sauvé par son poteau sur
un pénalty tiré par Cristiano Ronaldo mais il n'a pas réussi à s'interposer sur les trois buts
merengues. Quant à l'attaquant marocain Nordin Amrabat, précieux
par sa puissance et sa vitesse, il a
notamment vu son coup de canon
sorti par Iker Casillas, le portier madilène.
ITALIE
Ishak Belfodil n'avait plus marqué
en Série A depuis presque deux ans.
L'Algérien a retrouvé le but avec
Parme, à Empoli (2-2), signant
l'égalisation, après 45 matches sans
marquer, son dernier but remontant
au 19 mai 2013! Il a contribué à
prendre un point pour l'honneur,
après les 4 points de pénalité supplémentaires infligés à Parme, en
faillite, qui n'échappera pas à la relégation en Série B, à moins que la
banqueroute ne le conduise plus bas
encore.
FRANCE
Bordeaux s'est démené et a obtenu
les plus franches occasions face à
Lille. Mais Vincent Enyeama, le
gardien du Nigeria et du Losc, a été
impérial tout au long du match. Et
Lille l'a emporté nettement 2 à 0.
Liga-FC Barcelone/FC Valence
Le jour où Mendieta a fait taire le Camp Nou
Pendant quelques années, Gaizka
Mendieta a fait d'excellentes
choses avec Valence. Mais si on ne
doit en retenir qu'une, c'est assurément cet envoi venu du ciel qui
offre la victoire à Valence sur la pelouse du Barça. Mais si, voyons,
rappelez-vous !
L'année 1998 n'est pas que celle
des Français. C'est aussi un énorme
souvenir dans les mémoires des
supporters blaugrana, qui ont vu
Figo, Rivaldo et même Fernando
Couto réaliser le doublé. La saison
suivante, alors que les Blaugrana
trônent encore en tête de la Liga
aux deux tiers du championnat, ils
voient Valence se mettre sur le chemin de sa seconde Copa del Rey
d'affilée. Du côté du club ché,
Claudio Ranieri est venu mettre de
l'ordre en se débarrassant des capricieux Ortega et Romário. La
saison précédente, l'Italien avait
d'ailleurs réussi à sauver un exercice pourtant mal embarqué en plaçant Valence à la 10e place. Après
quelques années difficiles, le club
est donc en pleine renaissance. En
août 1998, il remporte même son
premier trophée (la Coupe Intertoto) depuis près de 20 ans. En
route vers sa quatrième place finale
en Liga, Valence vient de battre
Villarreal, mais doit se rendre dans
un Nou Camp qui sort tout juste
d'une plantureuse victoire contre
l'ennemi madrilène (3-0). Certes, la
mission s'annonce difficile. Mais,
c'est bien connu, dans un match de
coupe, tout est possible.