HORIZONS Pose de la première pierre d'un chantier naval à Nouadhibou Lire page 4 Conventions de partenariat entre la communauté urbaine de Nouakchott et celles de Tanger de l'Ile de France Lire page 4 QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM Visite du Président de la République en Assaba L Instructions pour améliorer les prestations socio-éducatives Inauguration de la route El Ghaïra-Barkéol e Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé, hier matin à Guérou, deuxième étape de la visite de prise de contact et d'information qu'il effectue, depuis avant-hier, dans l'Assaba. Aussitôt après son arrivée le Chef de l’Etat s’est rendu au centre de santé de moughataa dont il a visité les différents services pour s'informer sur les prestations qu'il fournit aux populations. Le Chef de l’Etat a, également, visité l'école I de Guérou où il s'est rendu dans les différentes classes et a reçu des explications sur les méthodes d'enseignement appliquées dans cet établissement avant d'écouter les réponses des élèves aux questions qu'il a posées sur le programme scolaire et son adéquation avec le choix de faire de 2015, année de l'enseignement. Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat s’est rendu au centre d’enrôlement de l'état civil de Guérou pour se rendre compte sur son fonctionnement et le rythme avec lequel sont délivrés des documents d’état civil sécurisés. Il a visité aussi le pont en cours de construction à Kamour avant de se rendre à Barkéol où il a inauguré la route El Ghaïra-Barkéol et s’est enquis sur l’état d’avancement du projet d’alimentation en eau potable de Barkéol et des localités avoisinantes. Lire page 3 Le Premier ministre reçoit l'ambassadeur du Qatar Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a reçu, en audience, hier à Nouakchott, SEM. Abderrahmane Ali El Koubeissi, ambassadeur de l'Etat du Qatar ac- crédité en Mauritanie. L'entrevue a porté sur les relations de coopération existant entre la Mauritanie et l'Etat frère du Qatar et sur les moyens susceptibles de les renforcer davantage. L'audience s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril. Le ministre des Affaires islamiques déclare : « Les formalités du hadj ont débuté à l'échelle nationale » « Les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la collaboration de l'Agence nationale du Registre des Populations et des Titres sécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours » a déclaré le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehil Daoud, qui s'est rendu, hier, au centre d'état civil du Ksar pour s'informer du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devant se rendre cette année aux Lieux Saints. Sur place, le ministre a été édifié sur le déroulement des formalités du hadj et constaté l'avancement de celles-ci. Le ministre a assuré que l'opération se déroule dans la transparence la plus totale de manière à offrir des chances égales à tous les citoyens désireux de se rendre aux Lieux Saints pour accomplir le pèlerinage. Lire page 4 HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 ANNONCES ADRESSES UTILES Police Secours Sapeurs Pompiers Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo Page 2 17 18 4525 39 90 4525 25 18 4525 23 08 4529 84 88 4525 11 71 Avis aux Employeurs COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ - 1 Commissariat TZ - 2 Commissariat Ksar 1 Commissariat Ksar 2 Commissariat El Mina 1 Commissariat El Mina 2 Commissariat Sebkha 1 Commissariat Sebkha 2 Commissariat Riadh 1 Commissariat Riadh 2 Commissariat Arafat 1 Commissariat Toujounine 1 Commissariat Dar Naïm 1 Commissariat Dar Naïm 2 Commissariat Teyarett 1 Commissariat Teyarett 2 Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire 4525 23 10 4524 29 52 4525 21 66 4525 27 38 4525 12 97 4524 25 24 4525 38 21 4524 29 82 4524 29 35 4524 29 50 4525 10 13 4525 29 30 4524 29 56 4524 29 53 4525 24 71 4524 29 51 4525 21 83 4525 29 65 4525 21 59 4525 54 49 HÔPITAUX Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett 4525 21 35 4529 84 98 4525 12 12 4525 22 16 4525 20 19 4525 35 94 Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs affiliés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7 avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent être déposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 premiers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestre civil précédent. Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus de déposer des déclarations mensuelles, Le Directeur Général Mohamed Aly DEDEW CLINIQUES Clinique Moulaty Clinique Najar Clinique Kissi Clinique Dr. Moumine Clinique Makam Ibrahim Clinique Ben Sina Clinique Tisram Clinique 2000 Clinique El Qods Clinique Adama Diani Clinique Bien-être Clinique Chiva 4525 13 41 4525 49 42 45 29 27 27 4525 10 02 4525 57 60 4525 08 88 4525 87 66 4529 33 33 4525 82 61 4525 59 34 4525 13 35 4525 80 80 BANQUES BAMIS BADH BMCI BNM BCI BACIM BANK CHINGUETTI BANK GBM SOCIETE GENERALE MAURITANIE ATTIJARIBANK MAURITANIE HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE 4525 14 24 4525 59 53 4525 24 69 4525 26 02 4529 28 76 4529 19 00 4525 21 73 4525 12 62 4529 70 00 45 29 63 74 AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : [email protected] [email protected] B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 Siège:45 25 29 70/45 25 29 40 MAURITANIENNE D’INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 3 ACTUALITE Visite du Président de la République en Assaba Instructions pour améliorer les prestations socio-éducatives Inauguration de la route El Ghaïra-Barkéol L e Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé, hier matin, à Guérou, deuxième étape de la visite de prise de contact et d'information qu'il effectue, depuis avant-hier, dans l'Assaba. Aussitôt après son arrivée, le Chef de l’Etat s’est rendu au centre de santé de la moughataa dont il a visité les services pour s'informer sur les prestations qu'il fournit aux populations, avant de suivre des explications sur les différents équipements dont il dispose et sa contribution au renforcement de la couverture sanitaire. Crée en 1970, et réhabilité en 2006, le centre de santé de type "A" comprend plusieurs services dont ceux d'hospitalisation et de stomatologie ainsi qu’un laboratoire et une unité de radiologie. Le Président de la République a, également, visité l'école I de Guérou où il s'est rendu dans les différentes classes et a reçu des explications sur les méthodes d'enseignement appliquées dans cet établissement avant d'écouter les réponses des élèves aux questions qu'il a posées sur le programme scolaire et son adéquation avec le choix de faire de 2015, l'année de l'enseignement. Au cours de la visite, le Président de la République a, donné des instructions aux responsables du département de l'Education pour combler les lacunes constatées dans les domaines des infrastructures et des méthodes pédagogiques afin que l'école puisse jouer pleinement son rôle. Dans l’après-midi, le Chef de l’Etat s’est rendu au centre d’enrôlement de l'Etat civil de la ville. Sur place, il a visité les différents services du centre et écouté des explications présentées par son responsable sur le fonctionnement du centre et le rythme auquel il délivre des documents d’état civil sécurisés. Le centre peut enrôler 200 personnes par jour, et dispose de moyens lui permettant de servir les citoyens avec célérité. Après l’étape de Kiffa, le Président de la République s’est rendu à Kamour où il s’est enquis du déroule- ment des travaux du pont traversant le lit de l’oued et reliant les deux quartiers de la ville à la route d'El Emel. Sur le site, le Chef de l'Etat a été édifié par les responsables du ministère de l'Equipement et des Transports sur les techniques adoptées pour assurer la fluidité du trafic routier, surtout pendant la saison de l'hivernage qui est marquée par de fréquentes inondations. Les responsables du projet de construction du pont ont affirmé aux Chef de l'Etat que toutes les dispositions ont été prises pour que l’ouvrage corresponde aux normes techniques et soit fiable pour garantir la continuité du trafic en tout temps. Le Président de la République, a pu constater, hier soir à Barkéol, l'état du déroulement du projet d'Aftout Charghi destiné à alimenter la ville de Barkéol et des localités avoisinantes en eau potable, à partir de Foum Gleïta. Sur le site, le Chef de l'Etat a été édifié sur les efforts entrepris par le ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement pour résoudre le problème de la soif des populations du triangle de l'espoir. Auparavant, le Président de la République avait procédé, hier soir, à l’inauguration de la route bitumée reliant El Ghaira à Barkéol, premier tronçon d’un réseau routier dont la réalisation a été décidée pour désenclaver le triangle de l'espoir dans le but d'améliorer les conditions de vie cond Chegar-Male-Sewata (91 km). Il permet aussi de désenclaver les villages de Sawata grâce à la réalisation d'une bretelle de 3 km. Le projet permettra, par ailleurs, la réalisation de 4,5 km de routes ur- des populations de cette zone. Le projet dont profitent les wilayas de l'Assaba et du Brakna, et qui est long de 171 km, est composé de deux tronçons, le premier reliant El Ghaira à Barkéol (80 km) et le se- baines dans la ville de Barkéol. Ces infrastructures en cours d'exécution sont réalisées grâce au reliquat du financement global du projet (25 milliards d'ouguiyas) obtenu dans le cadre d'un prêt de la République Populaire de Chine. Le Président de la République a coupé le ruban symbolique annonçant ainsi le début d'exploitation de la route El Ghaira-Barkéol. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l'Equipement et des Transports, a indiqué qu'en donnant la priorité à l'élargissement et à la modernisation des réseaux routiers, des aéroports et des ports, le Président de la République a voulu renforcer, de façon substantielle, les potentialités économiques et faciliter le trafic des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national. A l’adresse du Président de la République, le ministre a souligné : " je ne peux, à ce sujet, que rendre hommage à la sage politique que vous avez tracée et qui vise à gérer, de manière rationnelle, les biens publics et à les orienter au service de la Nation et des citoyens. A cet égard, et étant donné le rôle joué par cette politique dans l'accélération du rythme du développement économique et dans la lutte contre la pauvreté, les infrastructures de transport ont été les premières bénéficiaires de ces ressources". Le ministre a enfin remercié les partenaires de la Mauritanie, notamment la République Populaire de Chine, pour les efforts déployés dans le but d'impulser le développement du pays. Pour sa part, le maire de la commune de Barkéol, M. El Hacen Ould Mohamed Abd s'est félicité de la visite du Président de la République, indiquant qu'elle était attendue avec impatience par les populations de la commune. Il a ajouté, qu'en effectuant ce voyage dans la région, le Président de la République a prouvé l'intérêt qu'il accorde à l'amélioration des conditions de vie des populations où qu'elles se trouvent. Le maire a noté que la réalisation de cette route, qui constituait un rêve longtemps caressé par les populations, est la preuve éloquente du respect par le Président de la République de ses engagements. Il a en outre souligné les impacts positifs qu'aura cette route sur les conditions de vie des populations. Le maire a, par ailleurs, présenté un certain nombre de doléances relatives notamment à l'élaboration d'un schéma directeur de la ville de Barkéol qu'il a souhaité voir érigée en capitale de wilaya. De même, il a requis la réhabilitation du centre de santé et le renforcement de son personnel, en plus de l'appui aux éleveurs de la zone et le désenclavement de trois communes relevant de l'arrondissement de Laoueissi. A Guérou, à Kamour et à Barkéol, tout comme le long de la route reliant ces différentes localités, ainsi que sur les sites des projets visités, les populations ont réservé au Président de la République un accueil chaleureux et spontané, traduisant leur satisfaction pour les réalisations accomplies sous sa direction. HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 ACTUALITE La ministre des Affaires étrangères s'exprime devant la 60e Conférence afro-asiatique à Jakarta - La ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Mme Vatma Vall Mint Soueina, a exhorté, dans un discours prononcé devant la 60ème Conférence Afro-Asiatique, à Jakarta, à la redynamisation du partenariat entre les pays asiatiques et africains. La ministre a salué à cette occasion, le niveau d'organisation de la conférence avant de souligner les efforts du gouvernement mauritanien visant l'instauration de la sécurité, du développement et favorisant les opportunités d'investissement asiatiques et africains en Mauritanie. Mme Vatma Vall Mint Soueina, a également noté le soutien de la Mauritanie pour toutes les causes justes, y compris la cause palestinienne. La ministre représente notre pays à cette manifestation internationale, qui commémore le 60ème anniversaire de la Conférence de Bandung tenue en 1955, Conférence qui a jeté, pour la première fois, les bases du Mouvement des Non-alignés et lancé les fondements de la coopération afro-asiatique. Cet anniversaire marque également un parcours de 10 ans après le lancement du nouveau partenariat stratégique afro-asiatique sous le thème "Renforcement de la coopération Sud-Sud pour promouvoir la paix et la prospérité mondiales." La présente conférence vise à renforcer les relations entre les deux continents africain et asiatique et donne l'occasion d'échanger les points de vues, les expériences et les expertises sur les moyens de relever les défis et suivre les développements au niveau des deux continents. Notons que la deuxième journée de la Conférence sur le partenariat afroasiatique, dont les travaux se poursuivent jusqu'à 25 du mois courant, a connu plusieurs activités, y compris la réunion ministérielle du Partenariat Afro-asiatique. Le ministre des Affaires islamiques déclare : «Les formalités du hadj ont débuté à l'échelle nationale» « Les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la collaboration de l'agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours » a déclaré le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Ahmed Ould Ehil Daoud, qui s'est rendu, hier, au centre d'état civil du Ksar pour s'informer du déroulement des conditions d'enregistrement des citoyens devant se rendre cette année aux Lieux Saints. Sur place, le ministre a été édifié sur le déroulement des formalités du hadj et constaté l'avancement de celles-ci. Au terme de la visite, le ministre a déclaré que les formalités du hadj ont débuté, lundi, à l'échelle nationale avec la collaboration de l'agence nationale du registre des populations et des titres sécurisés et se poursuivront pour une période de 20 jours. Il a, ajouté, que l'opération se dé- roule avec une transparence totale pour une chance égale à tous les citoyens. Au sujet du quota des pèlerins mauritaniens, le ministre a précisé que le nombre des citoyens qui seront sélectionnés pour exercer cette année l'obligation du hadj est de 1400, qui seront triés manuellement. Il, encore, précisé que l'enregistre- ment pour le Hadj requiert la présentation de la pièce d'identité ou le passeport. Cependant, l'enregistrement des femmes de moins de 40 ans requiert l'accompagnement d'un tuteur (mahram). Le ministre était accompagné du wali de Nouakchott -Ouest, du hakem du Ksar et du directeur du Hadj. Conventions de partenariat entre la Communauté urbaine de Nouakchott et celles de Tanger de l'Ile de France La présidente de la communauté urbaine de Nouakchott (CUN), Mme Maty Mint Hamady, a regagné Nouakchott, lundi soir, en provenance de Tanger (Maroc). La présidente, qui répondait à une invitation de M. Vouad Al Amiri, président de la Commune Urbaine de Tanger, avait procédé a la signature d'une convention de partenariat et de coopération entre la Communauté Urbaine de Nouakchott et la commune urbaine de Tanger. La convention porte sur le développement durable, l'échange culturel, la formation, l'apprentissage et la nouvelle gouvernance, pour améliorer les services urbains dans les deux villes. Lors de la signature de cette convention, Mme. Maty Mint Hamadi a inaugure l'espace du centre ville de Tanger, qui a été dénommé Espace de Nouakchott. En contrepartie, un espace sera préparé à Nouakchott et sera dénommé Espace de Tanger. Il est à noter que la présidente de la CUN, a participé à Paris à une rencontre portant sur le rôle des collectivités locales, pour faire face au changement climatique. Au cours de cette rencontre, Mme. Page 4 Mint Hamady a soulevé les problématiques et les défis auxquels font face les communautés urbaines, notamment celles relatives au changement climatique. Au cours de son séjour à Paris, la présidente de la CUN a signé la déclaration d'Ile de France et ses partenaires, dans la coopération décentralisée et l'engagement pour faire face au changement climatique. Elle a aussi participé à la session ordinaire de suivi de la convention de partenariat entre la CUN et Ile de France. La présidente de la CUN a également assisté, en marge de la rencontre sur le changement climatique, à la réunion de l'Association des Maires francophones, afin de coordonner avec les membres de cette association pour la préparation du sommet de décembre prochain. Pose de la première pierre d'un chantier naval à Nouadhibou La ville de Nouadhibou sera dotée, très prochainement, d'un chantier de réparation des navires. La cérémonie de pose de la première pierre de ce projet, financé par Afric Sim Banc au profit de la société nationale de réparation et de carénage des navires du cap blanc, pour une enveloppe de l'ordre de 37 millions Euros, a été supervisée, hier, par le président de l'autorité de la zone franche de Nouadhibou, M. Mohamed Ould Daf. Le chantier permettra d'appliquer les normes inspirées de la convention de l'organisation internationale relative à la sécurité maritime et à la prévention en milieu marin. Le directeur de la société nationale de réparation et de carénage des navires maritime, M. Abdel Kader Kamil, a souligné l'importance de ce projet réside dans l'intégration du secteur des pêches dans le tissu économique national. Il permettra également, a-t-il dit, de contribuer à la gestion rationnelle des investissements étrangers dans l'acquisition des moyens maritimes, notamment ceux liés aux gardescôtes ainsi que les équipements destinés à la marine nationale et à l'IMROP. Le directeur a ajouté que le chantier sera exécuté sur une période allant de 18 à 24 mois et doté d'équipements ultramodernes pour accueillir des navires d'une longueur de 160 mètres. Le Président de l'Autorité de la Zone franche a, ensuite, suivi des explications sur le chantier et les procédés mis en œuvre pour la maintenance et réparation des navires de pêche. La cérémonie de la pose de la première pierre s'est déroulée en présence du directeur de cabinet du wali de Nouadhibou, des représentants des services régionaux et des responsables régionaux des forces armées et de sécurité. Inauguration d'une mosquée à Atar Une nouvelle mosquée a été inaugurée, lundi, à Atar. Cet édifice, réalisé grâce à un financement de l'Emirat de Sharigha, et exécuté par l'ONG Tayba pour la culture, a été inauguré par le conseiller du wali chargé des Affaires politiques et sociales, M. Abdallahi Ould Ahmedou Zein. Le conseiller a, dans son mot pour l'occasion, remercié tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce lieu de culte et de recueillement. Quant au directeur régional des Affaires islamiques et de l'Enseignement originel, M. Mohamed Mahmoud Ould Mohamed Lemine, il a salué la réalisation de la mosquée dont les retombées sont largement bénéfiques aux musulmans. Pour sa part, Ely Cheikh Ould Mohamed Taghi, imam de la mosquée, a souligné la pertinence du choix du site de la mosquée qui possède également une mahadra. Sensibilisation sur l'élimination de la discrimination à l'égard de la femme à Atar Les travaux d'un atelier de sensibilisation sur la convention des Nations Unies portant sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'endroit de la femme ont débuté, hier, à Atar. Organisé par la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) en collaboration avec la coopération espagnole, l'atelier profite à des représentants d'organisations de la société civile opérant dans le domaine des droits de l'Homme issues des wilayas du Brakna, du Guidimakha, du Hodh El Gharbi et de l'Adrar. Le conseiller du wali de l'Adrar chargé des affaires administratives et juridique, M. Mohamedou El Hadj Diagana, a appelé les participants à tirer profit de la rencontre. De son côté, M. Abdel Jelil Ould M'Haimid, membre de la CNDH, a affirmé que cet atelier vise à sensibiliser les femmes dans les wilayas concernées sur la nécessité de juguler toutes les formes de discriminations et de violence à l'égard de la femme. L'atelier, qui dure un jour, profite à 50 participants dont 20 de l'Adrar et le reste issues du Guidimakha et du Hodh El Gharbi L'ouverture de l'atelier s'est déroulée en présence du Hakem de la Moughataa d'Atar, du Maire adjoint de sa commune et d'autres personnalités. DONNER DU SANG POUR SAUVER UNE VIE HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 5 OPINION Visites présidentielles : des leçons à tirer de l’Assaba S ituée au centre du pays et comprenant alors la Wilaya de Guidimakha et une bonne partie de l’actuel Gorgol, l’Assaba fut proposée, en autres villes, pour être la capitale de la Mauritanie indépendante. De par son histoire, sa position géographique et les affinités de ses populations, l’Assaba est aujourd’hui tournée vers l’Est mauritanien à la recherche d’une solidarité que cet ensemble démographique pourra valoriser à l’horizon 2019. Concernant la visite qu’effectue le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz dans cette Wilaya depuis le 20 Avril courant, les organisateurs de cette visite avaient capitalisé l’expérience des deux Hodhs afin d’éviter les erreurs commises et de réserver à leur honorable hôte un accueil aussi populaire que chaleureux. Dans la conception du programme, les autorités administratives et les cadres d’encadrement avaient mené des campagnes pour expliquer davantage qu’il s’agit d’une visite d’information et de prise de contact avec les populations de cette troisième Wilaya dont la capitale (Kiffa) est la deuxième ville du pays du point de vue po- pulationnel. Ces campagnes d’explication visent à créer les conditions opportunes pour faire découvrir au Président de la République, et conformément au sens qu’il veut donner à cette série de visites, la réalité des choses dans la Wilaya: (i) le mode de fonctionnement des administrations et la qualité des services rendus aux populations (des routes, des écoles et des infrastructures de santé, d’approvisionnement en eau et électricité…), (ii) l’état d’avancement des projets déjà en cours d’exécution depuis le premier mandat présidentiel et (iii) des propositions concrètes relatives aux perspectives d’avenir. En d’autres termes, il est temps de finir avec les pratiques consistant à cacher la réalité au Premier Responsable du pays en sélectionnant et aménageant la route par où doit passer le convoi présidentiel ainsi que des échantillons des infrastructures à visiter dans le cadre du programme (écoles, points de santé, routes, barrages, sondages, puits, etc.). A propos, tout le monde se rappelle encore de l’utilisation faite souvent, dans les systèmes passés, des fonds régionaux destinés à ce genre de choses et de la réhabilitation de la PMI pilote de Nouakchott pour la présenter au bailleur de fonds comme un nouveau siège pour le centre orthopédique de rééducation et de réadaptation. D’autre part, les organisateurs de la visite présidentielle en Assaba ont également tenu à faire profiter prioritairement de cette visite, ceux qui sont véritablement concernés –et de façon directetant parmi les gestionnaires des affaires du développement local que les représentants locaux des populations. Ces derniers contredisent et/ou corrigent généralement les premiers au sujet des vrais problèmes posés aux populations, notamment les questions liées à leurs conditions de vie quotidienne et au développement local : éducation, santé, eau, électricité, routes, télécommuni- cations, distribution des vivres et des aliments de bétails, etc. D’aucuns n’ignorent aussi à ce sujet que Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a fortement combattu, depuis son accession au pouvoir, le phénomène des intermédiaires ; ces cadres et notables qui jouaient un rôle d’interface entre les décideurs et les populations et miroitaient à tout Pouvoir, pour le séduire, que la vie est en rose. Pour Monsieur le Président de la République, tous les efforts à fournir par les sources d’information de l’Etat, les structures de l’UPR et les intervenants dans les rencontres prévues (cadres et représentants du peuple), devraient le doter de : Un diagnostic assez clair et détaillé sur (1) la nature et l’ampleur des problèmes de développement posés à une Wilaya agropastorale comme l’Assaba, (2) la nécessité d’explorer ses sous-sols pour mettre en valeur les éventuels gisements qu’ils renferment et (3) la liste des responsables des insuffisances que la délégation aura à déceler (membres du gouvernement, gestionnaires des projets de l’Administration, autorités administratives et municipales Hygiène de vie Quelle eau boire Vous vous demandez souvent quelle eau boire : eau du robinet, de source, filtrée, minérale. Voici les conseils simples que nous pouvons vous donner. Boire chaud… même en été Il faut boire le plus souvent chaud : le matin au lever de manière abondante, après le jeûne prolongé de la nuit, mais aussi dans la journée, entre et pendant les repas, l’eau chaude réchauffe et aide à la digestion. Terminer un repas par un verre ou une tisane à base d’eau chaude est le meilleur stimulant pour la digestion. Privilégier une haute teneur en bicarbonates Les bicarbonates de l’eau neutralisent aussi l’acide lactique du muscle, dont le rein doit se charger, d’où l’intérêt bien réel des eaux riches en bicarbonates, très anti-résidus acides. Notons au passage que si le rapport bicarbonates sur phosphates et sulfates est fort, cela suffit parfois. Ainsi, l’eau d’Evian a une teneur modérée en bicarbonates mais elle n'a pas de sulfates et un pH autour de 7,2, elle est donc bonne à boire à long terme. En revanche, des eaux très riches en sulfates et relativement plus faibles en bicarbonates sont en fait plutôt acidifiantes et donc lourdes à digérer. de la Wilaya ou tout le monde?) ; -La nature des domaines où le besoin de projets structurants fait l’unanimité. Les projets de ce genre, devront entrer dans le cadre d’un développement harmonieux de l’ensemble de nos Wilayas, en général et répondre aux spécificités de l’Assaba, en particulier. Il s’agit notamment de la position géographique centrale, du caractère agropastoral, de la nature du relief, de l’étendue spatiale, de la démographie, des potentialités probables du soussol, des atouts en matière de tourisme, etc. Les querelles politiques et les tiraillements entre les cadres, les notables, les tribus, les ethnies et les autres entités et sensibilités, ont été -le plus possible- évitées afin de garantir la réussite de la visite du Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz. Par ailleurs, toutes les leçons à tirer de l’Assaba, fondées ellesmêmes sur celles de la visite des deux Hodhs, devront servir le reste des Wilayas qui seront ultérieurement visitées. Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb MAGAZINE Les eaux à minéralité globale élevée sont à déconseiller aux personnes qui veulent nettoyer leur sang et leur tissu conjonctif (intoxication, obésité, surpoids), car ces eaux sont trop salées, ce qui favorise plutôt la rétention d’eau et moins le drainage des tissus. Quelle est la quantité idéale d’eau à boire ? Beaucoup d’auteurs parlent d’une quantité optimale de 30 ml par kilo de poids et par jour, ce qui fait tout de même quelque 2,1 litres par jour pour une personne de 70 kg ! En réalité, il apparaît qu'il faut boire selon sa soif d’une part, tout en essayant... de ne pas oublier de boire ! Quand boire ? L’idéal est de boire, ainsi que le recommande l’ayurveda, abondamment le matin au lever, soit par exemple, 2 tasses d’eau ou de tisanes chaudes : une eau chaude, car le métabolisme du matin est encore ralenti et qu’il sera ainsi activé. Ensuite, il faut boire entre les repas selon sa soif et son activité physique, les sportifs et les travailleurs de force ne devant pas oublier de prendre un peu de sel (ou du plasma de Quinton hypertonique) après avoir beaucoup transpiré. Il est recommandé aussi de boire une demiheure avant chaque repas, de façon à pou- voir ensuite exporter le minimum de liquides nécessaires à la digestion ! Pendant les repas eux-mêmes, il est conseillé de boire peu, mais chaud et de terminer un repas encore par une prise d’eau chaude, de façon à lancer idéalement la digestion. L’eau idéale à boire pour chacun - Une eau pure, obtenue par osmose - Une eau de pH situé entre 6,5 et 7,2, pas plus - Une eau présentée chaude ou à température voisine de 37°C - Une eau dont le taux des bicarbonates est supérieur à celui des sulfates et phosphates - Une eau peu minéralisée pour les personnes en surpoids et un peu plus pour les personnes maigres - Une eau abondante, autour de 30 ml/kg/jour, sous la forme d’eau pure, de soupes et bouillons, de tisanes ou de jus d’herbes, de façon à en privilégier le goût. HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 6 NATION Lutte contre le chômage A travers ses axes majeurs, la Stratégie nationale de l’emploi est centrée sur les contributions des différents axes tels que la formation technique et professionnelle, l’insertion, le travail et la sécurité sociale qui y jouent un rôle clé. Cette stratégie est complétée par les contributions des autres départements car la question de l'emploi est transversale et touche à l’ensemble des départements ministériels. Toutefois, la promotion de l’emploi ne peut être envisagée à grande échelle tant que la volonté politique de lutter contre le chômage n’a pas été clairement affichée, qu’une vision intégrée pour le secteur, n’a été imaginée, et que des choix de politique économique, n’ont été opérés. Ces trois préalables conditionnent la réussite de la stratégie de l’emploi. Le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté I (CSLP I) et le CSLP II fixent des objectifs d’emploi, comme la réduction du chômage, la promotion de l’auto-emploi et de la micro et petite entreprise, le développement de la formation professionnelle à tous les niveaux et l’émergence d’un marché du travail organisé. Une cible de taux de chômage (<25%) a été fixée pour 2010, mais faut-il définir des mécanismes pour son atteinte. La volonté de l’Etat et la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement évoquent également la lutte contre le chômage et la promotion de la formation professionnelle. Les principales orientations du secteur s’articulent, au cours de la période 2008-2010, autour de trois axes stratégiques, à savoir la réorganisation du dispositif de pilotage du secteur, l’amélioration de l’adéquation entre les qualifications de la main d’œuvre nationale et les besoins de l’économie et l’élargissement du champ des opportunités d’emploi et d’insertion. Cette volonté politique de promouvoir l’emploi est affirmée. Toutefois, elle doit être traduite à travers l’affirmation que l’emploi est une priorité nationale qui concerne tous les secteurs par la mise en place de mécanismes institutionnels, techniques et financiers de promotion et de suivi de l’emploi au niveau de l’ensemble des départements ministériels. Cela suppose également, une action de communication et de sensibilisation la plus large possible. Grâce à cette volonté politique, les besoins matériels, techniques et financiers très importants nécessités par l’emploi, l’insertion et la formation technique et professionnelle pourront être mobilisés et que l’ensemble des acteurs publics se sentiront réellement concernés, du fait de la priorité accordée par les plus hautes instances de l’Etat à la question de l’emploi. Une vision stratégique partagée Développer la formation profe L’existence d’une vision d’ensemble du département chargé de l’Emploi et de son environnement, basée sur un diagnostic pertinent et exhaustif, permet de tracer le cadre dans lequel la stratégie d’emploi devra être définie, mise en œuvre et suivie. Seule une vision claire de la direction à suivre et du partage des rôles entre les différents intervenants permet d’entraîner l’ensemble des acteurs concernés, y compris le secteur privé et les partenaires au développement, dans une dynamique de développement de l’emploi. Le phénomène migratoire devra dûment être intégré à cette vision de sorte à promouvoir des leviers d’action le concernant. Axes de la Stratégie d'emploi La stratégie, qui couvre la période 2010-2014, comporte huit axes qui distinguent les mesures visant à répondre aux besoins pressants de l’économie nationale, en matière de développement des activités économiques et de promotion de l’emploi, de celles visant à créer un environnement favorable pour les interventions du ministère de l’Emploi. Le premier axe porte sur la valorisation des ressources humaines de l’Etat à travers la mise à niveau du personnel de l’Etat, la maîtrise quantitative et qualitative de l’emploi public préalable à la mise en place d’une gestion prévisionnelle des effectifs des emplois et des compétences dans la Fonction Publique. Les agents de l’Etat seront mis en capacité de gérer la dimension migratoire à l’intérieur des politiques d’emploi. Le deuxième axe porte le renforcement des capacités des demandeurs d’emplois salariés en vue d’améliorer leur employabilité. Seront également ciblés dans ce cadre les immigrés en situation régulière, les jeunes Mauritaniens candidats migrants et les émigrés mauritaniens désireux de retourner chez eux. Pour cela, les capacités du Ministère seront renforcées en matière de d’accompagnement pour le placement et l’auto-emploi des chômeurs, en fonction de leur profil et de leur aptitude. Le troisième axe vise à promouvoir l’emploi à travers un partenariat avec le secteur privé et le recours à des approches innovantes et des initiatives d’insertion. Il s’agit de promouvoir le micro-crédit, la micro et petite entreprise et l’approche HIMO, dont les vertus en termes d’emplois sont nombreuses, en poussant à la création d’un environnement qui leur est favorable. Ces stratégies cibleront également (i) les immigrés en situation régulière, (ii) les jeunes Mauritaniens candidats migrants et (iii) les émigrés mauritaniens désireux de retourner chez eux Le quatrième axe concerne la mise en place d’un mécanisme de financement de l’emploi. Il s’agit, à travers ce mécanisme, de réaliser les économies d’échelle et de constituer un puissant effet de levier financier – en vue d’entraîner les institutions de micro-finance dans une dynamique soutenue de création d’emplois et de MPE viables. La stratégie de financement de l’emploi s’efforcera de mobiliser une partie de l’épargne rapatriée par les migrants mauritaniens, en proposant des cadres d’investissement attractifs. Le cinquième axe porte sur la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire et d’un environnement global favorable à l’emploi et aux travailleurs, y compris les travailleurs migrants. Cet axe porte sur la dynamisation des structures chargées du travail en vue de mettre en place les conditions juridiques, sanitaires et sociales favorables à la promotion de l’emploi et à la protection des travailleurs. Le sixième axe concerne la mise en place d’un système national d’information sur le marché de l’emploi et sur le dispositif de la Formation Technique et Professionnelle. Il s’agit de rendre disponible les données sur le marché de l’emploi, qui permettront tout à la fois d’aider à la prise de décision et d’informer l’opinion publique et les partenaires au développement sur l’évolution de la situation de l’emploi dans le pays. L’information sur l’emploi sera portée à la connaissance (i) des immigrés en situation régulière, (ii) des jeunes Mauritaniens candidats migrants et (iii) des émigrés mauritaniens désireux de retourner chez eux Le septième axe consiste à renforcer les capacités de coordination, de pilotage, de programmation et de suivi/évaluation. Cet axe vise à accompagner sur le plan institutionnel les six autres axes en vue d’en concrétiser la réalisation. Dans ce cadre, il sera également institué un dispositif de coordination des acteurs impliqués dans la gestion de la question migratoire, de la migration de travail en particulier. L’insertion, un volet essentiel de la stratégie d'emploi L’Insertion répond à un souci de prise en compte de problématiques essentielles liées à la lutte contre la précarité à travers l’ancrage des pauvres dans le circuit économique. Dans ce cadre, il s’agit d’opérationnaliser les politiques d’emploi et d’intégrer les couches défavorisées par l’emploi à caractère économique, à travers des approches et des outils appropriés. La micro-finance, la micro et petite entreprise, les techniques à haute intensité de main-d’œuvre (HIMO) constituent autant d’innovations qui, laissées à leur compte ou intégrées aux problèmes globaux de l’emploi, n’ont aucune chance de se développer. Le volet insertion a la responsabilité de le promouvoir à tous les niveaux (Etat, secteur privé, demandeurs d’emploi, can- didats migrants et migrants candidats au retour, etc.). L’approche HIMO vise à insérer les personnes sans qualification ou faiblement qualifiés dans la vie active, à travers la création d’un environnement légal et réglementaire favorable, la formation et la sensibilisation. Selon une étude récente, la population susceptible de participer aux travaux HIMO est estimée à 19% de la population active. Avec l’urbanisation accélérée, il y a de fortes chances que cette proportion croisse sensiblement au cours des prochaines années. On trouve sans doute dans cette estimation une importante partie des nouveaux candidats migrants qui cherchent coûte que coûte à gagner l’Occident, souvent au risque de leur vie, en utilisant des embarcations de fortune pour joindre les Îles Canaries. Ce type de candidat au départ rentre généralement dans ce profil. Pas ou très peu qualifié, il a peu de chance de s’enrôler dans des emplois classiques demandant certains niveaux de qualification. Aussi, il devrait faire partie des profils particulièrement ciblés dans le cadre des stratégies dites à haute intensité de main d’œuvre. Dans le cadre des Programmes d’Investissements Publics (PIP), l’approche HIMO a été expérimentée dans de nombreux programmes, comme le Programme de Promotion de Pierre Taillée, le Programme Communautaire d’Appui à la Sécurité Alimentaire, le Programme de Développement Urbain, la phase pilote du Programme National Intégré d’appui à la Micro et petite Entreprise dans la wilaya de l’Assaba. Une évaluation du nombre d’emplois générés par le BCI 2000, indique que la réalisation des infrastructures a généré un volant d'emplois directs et indirects de l'ordre de 36.000 emplois. Ces programmes ont par ailleurs permis la valorisation des matériaux locaux, la formation des populations locales et le développement des PME. Vulgariser HIMO pour être mieux connues Il faut reconnaitre que les techniques HIMO restent globalement méconnues par les opérateurs privés et n’ont pas encore suivi le mouvement de décentralisation entamé depuis plus d’une décennie, mais qui vient d’être affirmé avec force par la création d’un ministère chargé de cette question devenue primordiale. Le ministère chargé de l'Emploi, en rapport avec le ministère des Finances, aura à veiller à l'intégration de l'approche HIMO dans les stratégies de développement afin de mettre en place un programme de sensibilisation aux techniques HIMO et d’appui aux entreprises utilisatrices des techniques HIMO. Des chantiers de démonstration seront mis en place dans les centres HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 7 NATION essionnelle à tous les niveaux urbains, afin d’inciter les promoteurs et les entrepreneurs à l’utilisation de cette technique. Les capacités du ministère seront développées afin de concevoir des programmes qui soient à la fois économiquement rentable et intensifs en main-d’œuvre. La stratégie HIMO cible également les immigrés en situation régulière et les Mauritaniens candidats à l’émigration (pour leur offrir une alternative surtout si le projet d’émigrer risque de se dérouler dans des conditions inappropriées). Le choix de cet axe stratégique se fonde sur les résultats satisfaisants obtenus par l’expérimentation de l’approche HIMO à partir de l’exécution de programmes d’investissement. En effet, si on tient compte des expériences en cours, l’hypothèse d’une multiplication de l’intensité en main-d’œuvre semble réaliste dans les sous-secteurs qui pèsent le plus dans les dépenses d’infrastructures (routes, aménagements hydro-agricoles, assainissement, etc.). Hormis son impact sur la création d’emplois, l’approche HIMO préconise la mise en valeur des ressources locales (main-d’œuvre, matériaux, équipements) et la responsabilisation des communautés bénéficiaires et des MPE locales, notamment dans la prise en charge de l’entretien et de la gestion des équipements et services. L’appui au développement de l’approche HIMO se justifie par le fait que la plupart des investissements privés et publics réalisés dans le pays ne sont pas toujours orientés vers des activités génératrices de beaucoup d’emplois. Or, le Programme d’Investissement Public comprend plusieurs programmes de grande envergure, qui peuvent générer de nombreux emplois si l’approche HIMO est adoptée. Le double objectif est de promouvoir les travaux HIMO auprès de l’ensemble des acteurs concernés et de concevoir et mettre en œuvre des travaux HIMO à large échelle. Mise en place d’un mécanisme de financement de l’emploi La situation actuelle est marquée par un éparpillement des fonds destinés à créer des emplois auprès de divers organismes publics (ANAPEJ, Direction de l’Insertion et projets qui en relèvent). Deux fonds cohabitent actuellement : le Fonds géré l’ANAPEJ (900 millions d'UM en 2006) et celui géré par PRECAMF), tous deux destinés à promouvoir directement ou indirectement l’emploi programme PRECAMF cofinancé par le Gouvernement Mauritanien et la Banque Africaine de Développement (BAD), qui vient de démarrer. Outre l’éparpillement des moyens, les ressources nécessaires au financement des projets générateurs d’emploi et de revenus au profit des personnes les plus démunies sont li- mitées. Celles-ci ne peuvent pour le moment prétendre aux crédits bancaires, faute de garanties. Le rôle clé des IMF dans le développement de l’épargne et de financement des Micros, Petites Entreprises (MPE) et des Activités Génératrices de Revenus (AGR) constitue une opportunité pouvant suppléer le système bancaire. L’objectif est de mettre en place un mécanisme destiné à mobiliser les ressources nécessaires à la promotion de l’emploi et de financer les programmes d’emploi et des activités génératrices de revenus. Dans cette optique, la démarche consiste à rechercher activement le financement du Fonds à créer et de constituer un guichet unique de financement des programmes d’intervention du secteur, prévoyant les critères d’accès au Fonds. Il s’agira aussi d’établir un partenariat avec les IMF et de constituer un fonds de garantie pour des groupes spécifiques (femmes, jeunes, populations rurales, pauvres). La stratégie de financement de l’emploi devra se donner les moyens de mobiliser des ressources auprès de la diaspora mauritanienne. L’épargne rapatriée des Mauritaniens établis à l’extérieur est une manne importante. Aujourd’hui, dans beaucoup de pays, ce type de flux est comparé en quantité à l’aide publique au développement. Sa qualité, en revanche, est bien meilleur car il ne donne pas lieu à un endettement public et constitue des entrées nettes de devises. Il faudra donc trouver l’ingéniosité nécessaire pour créer des cadres appropriés de captage de cette épargne constituée à l’extérieur et rapatriée par divers canaux dont la plupart sont de nature informelle. Il sera nécessaire à cet égard de rénover le canal bancaire formel de sorte à le rendre compétitif par rapport aux autres canaux du secteur informel, car tant que l’argent passera par ces voies non maîtrisées, il sera difficile de le canaliser vers de l’investissement. En tout état de cause réussir ce challenge de capter l’épargne rapatriée des migrants mauritaniens serait bénéfique pour la stratégie à plusieurs titres. Il s’agira, dans ce cadre, de disposer d’un important volant de ressources de qualité ; de créer des emplois et fixer les jeunes mauritaniens tentés par l’émigration illégale et de générer pour les migrants bailleurs des revenus domestiques leur évitant d’avoir toujours à envoyer de l’argent de l’extérieur pour soutenir leurs familles restées au pays. L’intérêt de la micro-finance La micro-finance constitue un autre levier important de la politique nationale de l’emploi. Elle permet de promouvoir l’auto-emploi et de développer la micro et petite entreprise. A Titre d’exemple, au cours de l’année 2006, l'approche intégrée de promotion de la micro-finance et de la micro et petite entreprise a été expérimentée en Assaba dans le cadre du PNIME avec l'appui du PNUD. Les premiers enseignements de la phase test du projet PNIME sont globalement positifs : l’adhésion des populations cibles a été totale à cette approche, qui correspond visiblement à leurs besoins en termes de renforcement des capacités et de financement. D’ailleurs, la micro-finance connaît un développement remarquable dans le pays. Au niveau de l’Agence de Promotion des Caisses Populaires d’Epargne et de Crédit (PROCAPEC), le nombre d’adhérents est passé de 43.110 en septembre 2005 à plus de 80.000 adhérents en décembre 2007. La micro-finance intéresse plusieurs intervenants. Le ministère des Affaires sociales, de la Famille et de l’Enfance avait encadré des institutions de micro-finance que sont Nissa Banque et le Groupement Féminin d’Epargne et de Crédit. La Banque mondiale avait financé un projet de développement du secteur privé, avec un volet micro-finance. Le programme PRECAMF financé avec l'appui de la BAD prévoyait de mettre en place des lignes de crédit en vue de promouvoir l’auto-emploi. La micro-finance intéresse aussi des partenaires importants comme le PNUD, les fonds arabes, le FIDA, les coopérations bilatérales et les organisations non gouvernementales internationales (World Vision, OXFAM, etc.). Toutes ces initiatives ont participé à l’expansion de la micro-finance et doivent être consolidées et suivies de manière rapprochée. En effet, l’expérience récente des activités de micro-finance a montré que des difficultés sérieuses restent posées tant au niveau national, régional que local, en milieu rural comme en milieu urbain. Les ressources financières disponibles au niveau des institutions de micro-fi- nance (IMF) sont réduites et les produits existant ne sont pas toujours adaptés aux besoins des artisans et des micro et petites entreprises. D’autre part, les IMF ont souvent des capacités limitées en termes de ressources humaines, d’outils de gestion, de contrôle et de planification. D’un autre côté, les bénéficiaires potentiels des microcrédits n’ont le plus souvent pas les garanties requises et il n’existe pas de Fonds de garantie. Enfin, le taux de pénétration du marché par les IMF reste très faible, ce qui limite leur champ d’intervention aux grandes villes. Enfin, du fait de sa jeunesse, le dispositif de micro-finance n’est pas normalisé et le rôle des différents intervenants n’est pas délimité. Les Mauritaniens établis à l’extérieur devraient également être au cœur de toute stratégie de micro finance. Comme les communautés expatriées, eux aussi ont le réflexe naturel de solidarité. Leurs associations communautaires peuvent assez facilement déboucher vers des cadres de collecte d’épargne et de rapatriement de telles ressources qui, insérées dans les réseaux mutualistes locaux en Mauritanie peuvent grandement contribuer à lever les contraintes de refinancement qu’ils connaissent aujourd’hui. Les activités génératrices de revenu A côté de la promotion des innovations, le volet insertion vise des programmes d’activités génératrices de revenu (AGR) destinés à encourager les initiatives de développement communautaire dans des zones pauvres. Ces programmes ont servi, par le passé, à créer des conditions favorables à la production agricole et pastorale en milieu rural et d’engendrer des revenus durables pour les populations vivant dans les quartiers pauvres en milieu urbain. Actuellement, et en l’absence de mécanismes appropriés, le ministère en charge de l’emploi finance directement des projets commu- nautaires, à travers des organisations de base. Il s’agit d’actions ciblées, mais importantes dans la phase actuelle, en raison de l’importance de l’exclusion tant en milieu rural qu’en périphérie des grandes villes. A l’avenir, les programmes d’insertion, notamment les AGR, doivent être conçus, mis en œuvre et suivis, conformément à un schéma à convenir entre les différents intervenants au niveau du département. Le rôle du volet insertion devra être déterminant dans le domaine de la conception, du repérage des bénéficiaires des programmes AGR, de leur suivi et de l’évaluation de leurs résultats. Les programmes de promotion d’activités génératrice de revenus doivent mieux intégrer le phénomène migratoire dans ses différentes facettes. A l’aide des associations de quartier qui les connaissent sans doute mieux que les officiels des ministères, les candidats au départ devront être mieux approchés et attirés vers ces solutions qui seront des alternatives à des migrations aventureuses. L’accès aux AGR débouchera l’horizon à ces jeunes désemparés par le chômage endémique. Les programmes de soutien aux AGR devront également s’intéresser aux communautés d’immigrés établis sur le sol mauritanien. En les aidants à accroître leurs potentialités, le pays prévient ainsi les dérives et autres phénomènes de déviance auxquels la précarité endémique donne prise dans ces milieux. Aussi, les Mauritaniens de l’extérieur devront être impliqués dans ces stratégies, eux aussi. Il s’agira à ce niveau de faire en sorte qu’une partie, même infime de leur épargne rapatriée, soit recyclées dans les activités génératrices de revenus, de sorte à donner des occupations rémunératrices à des populations restées à l’intérieur des frontières nationales et qui se faisant seraient moins tentées d’émigrer. HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 L Page 8 ENVIRONNEMENT La désertification et la dégradation des sols menacent la subsistance des Africains es décideurs aux prises avec le défi de la croissance économique africaine feront bien d’affronter le double problème de la désertification et de la dégradation des sols, qui mine silencieusement la fertilité des terres et les services écosystémiques du continent. La désertification est une forme très sévère de dégradation des sols, entraînant une perte graduelle et inexorable de productivité agricole et un net déclin de la santé écologique des écosystèmes. Sous son influence, les paysages se muent en étendues lunaires sans vie, les dunes de sable empiètent progressivement sur les terres cultivables, les pâturages se dénudent et les nappes aquifères se tarissent. Le phénomène pèse sur l’avenir environnemental de l’Afrique, mais plus encore sur son avenir économique, en raison du coup de frein qu’il impose aux activités liées à la qualité des écosystèmes. Prenons l’exemple de l’agriculture. La désertification, la sécheresse et, ces derniers temps, le changement climatique produisent leurs effets néfastes sur ce secteur, menaçant par là même la principale source de subsistance – et d’exportations – de millions de personnes déjà démunies. Les terres sèches, arides ou semiarides sont particulièrement exposées aux ravages de la désertification. Les régions sèches abritent environ deux milliards de personnes, soit le tiers de l’humanité, et couvrent plus de 40 % de la surface de la planète. Selon le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (CGIAR), le continent africain a connu sept périodes majeures de sécheresse au cours des quatre dernières décennies. Dans deux régions clés, le Sahel et la corne de l’Afrique, les sécheresses de 1972-1974 et de 19811984 ont massivement touché la population, causant des perturbations sociales profondes. En dégradant globalement les écosystèmes, la désertification prive les moins nantis de services environnementaux essentiels. Une terre dégradée ne peut plus produire de récoltes, de fourrage pour le bétail ou de bois combustible. On observe déjà, pour l’Afrique, des rendements agricoles inférieurs d’un tiers à ceux obtenus en Asie. De fait, l’Afrique sub-saharienne est la seule région du monde dans laquelle la production alimentaire stagne, alors que la faim gagne du terrain. Lorsqu’il aborde les problèmes environnementaux posés par le changement climatique, le rapport The Economics of Climate Change (2007) de sir Nicholas Stern tire la sonnette d’alarme : la baisse de productivité agricole pourrait priver des centaines de millions de personnes, particulièrement en Afrique, de la possibilité de produire ou d’acheter suffisamment de nourriture. L’étude souligne également que les écosys- tèmes seront lourdement affectés par le changement climatique, puisqu’un réchauffement de 2° C seulement pourrait entraîner l’extinction de 15 % à 40 % des espèces. La préservation de la fertilité des sols et la protection de la base de ressources écologiques est primordiale mondiale pour la Région Afrique. « L’Afrique sub-saharienne endure ces deux fléaux ; le besoin d’une action concertée est urgent, afin de diminuer les risques qui planent sur les populations pauvres. » L’initiative TerrAfrica connaissances ainsi que les financements à grande échelle. Les exemples ci-dessous illustrent les progrès réalisés par trois pays avec l’aide de TerrAfrica et montrent les potentialités concernant le lancement d’activités de gestion durable des terres à plus grande échelle. L’Éthiopie, pays pour les économies fondamentalement agraires des 47 pays, au sud du Sahara, dont les activités agricoles représentent 25 % à 50 % du produit intérieur brut. « La désertification et la dégradation des sols constituent de graves problèmes environnementaux », affirme Marjory-Anne Bromhead, responsable du secteur Environnement et Ressources Naturelles de la Banque La Banque mondiale et ses partenaires, dont le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ont lancé en 2005 l’initiative TerrAfrica, afin de lutter plus vigoureusement contre la dégradation des sols en Afrique sub-saharienne. Sa mission consiste à promouvoir les pratiques de gestion durable des sols, en mobilisant les groupes d’intérêts communs, les regorgeant de ressources naturelles, a fait de la lutte contre la dégradation des sols une priorité dans presque toutes ses stratégies nationales. Au sein de son partenariat avec TerrAfrica, le ministère éthiopien de l’Agriculture et du Développement rural développe actuellement un cadre d’investissement pour la gestion durable des sols (GDS). Ce dispositif permettra d’ali- gner, de coordonner et d’accroître les fonds alloués dans ce domaine pour le bénéfice ultime des populations rurales qui dépendent de la terre en matière de nourriture, de revenus et de services environnementaux. Le Ghana a reconnu le caractère critique de la dégradation des sols, problème complexe nécessitant la coopération de plusieurs secteurs tels l’agriculture, l’environnement, la foresterie, les mines et les ressources hydriques. En accord avec la nouvelle architecture d’aide au développement définie pour le pays, le gouvernement ghanéen encourage la généralisation de la gestion durable des sols, dans le cadre de TerrAfrica, par une mobilisation programmatique des opérations centrée sur la gestion des ressources naturelles, la gouvernance environnementale et le développement agricole. Le Mali s’est engagé à combattre la désertification : il a mis sur pied un groupe de travail pour guider l’expansion de la gestion durable des sols sur une base programmatique. Le plan d’action prévoit, outre l’augmentation des investissements sur le terrain, un travail analytique d’examen des dépenses publiques de GDS. Celui-ci consiste à évaluer intégralement les coûts associés à la dégradation des sols et à entreprendre une analyse institutionnelle, afin d’orienter les processus de coordination interministérielle. « Les enjeux sont excessivement élevés », souligne Christophe Crépin, expert en environnement auprès de la Banque mondiale pour la Région Afrique qui héberge le secrétariat de TerrAfrica. « En travaillant directement avec les gouvernements africains, le partenariat TerrAfrica renforce notre capacité collective à résoudre les problèmes de désertification et de dégradation des sols, et contribue de ce fait à préserver l’avenir environnemental de l’Afrique. » Stimuler l’action internationale En septembre 2007, 191 pays se sont rencontrés à Madrid, sous l’égide de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, afin d’élaborer un plan d’action prévisionnel sur dix ans contre les menaces multiples liées à la désertification. L’engagement de la Banque mondiale pour soutenir les pays dans leur lutte contre la désertification ne date pas d’hier. Entre les années fiscales 2001 et 2006, elle a consacré 1,4 milliards de dollars à des projets de gestion des ressources naturelles, dont 701 millions spécifiquement destinés à la gestion durable des terres. Le développement de l’Afrique demeure la plus haute priorité de la Banque mondiale. Plus récemment, le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) a engagé plus de 200 millions de dollars dans des projets de GDS en Afrique subsaharienne, à travers son programme d’investissement stratégique (PIS). Chaque dollar investi a drainé quatre dollars supplémentaires de cofinancement. HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 9 ECONOMIE Organisation internationale de normalisation L Un outil pour mettre le continent aux nomes 'Organisation internationale de normalisation (anglais : International Organization for Standardization ou ISO est un organisme de normalisation international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de 164 pays. Cette organisation créée en 1947 a pour but de produire des normes internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO. Elles sont utiles aux organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements, aux instances de réglementation, aux dirigeants de l’économie, aux professionnels de l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs et acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant public que privé et, en fin de compte, elles servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et utilisateur. Le secrétariat central de l'ISO est situé à Genève, en Suisse. Il assure aux membres de l'ISO le soutien administratif et technique, coordonne le programme décentralisé d'élaboration des normes et procède à leur publication. L'ISO est le plus grand organisme de normalisation au monde. C’est une organisation non gouvernementale représentant un réseau d’instituts nationaux de 164 pays, selon le principe d’un membre par pays. Histoire En 1912, afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels communs, l’American Institute of Electrical Engineer (AIEE), aujourd'hui l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels: Le 19 octobre 1918, l’American Engineering Standards Committee (AESC) est créée en tant que coordinateur national américain du processus de standardisation. Son rôle est alors de lutter de manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception et de niveau d'acceptabilité des produits et matériels. Les départements américains de la Guerre, de la Marine et du Commerce se joignent cette année-là aux cinq organismes fondateurs. En 1921, la première norme américaine en matière de sécurité (American Standard Safety Code), visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est à l'UNSCC, organisation mise en place par les alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. La dénomination « ISO » a été retenue en 1946 en tant qu'initiales d’International Organization for Standardization, mais le nom d'ISO a été choisi en raison de sa similitude avec approuvée. En 1926, l'AESC est anima- le mot grec « iso » (ίσος), sitrice du mouvement orchestré gnifiant « égal ». par l'anglais Charles Le MaisStructure tre (Secrétaire général de la CEI) qui conduit à la création L'ISO comporte 164 memde l’International Standards bres. Association (ISA); c'est une Il y a trois différentes catégofédération qui rassemble les ries de membres : instituts de normalisation non le comité membre de l'ISO : gouvernementaux d'une quin- l'organisme national « le plus zaine de pays, pour l'essentiel représentatif de la normalisaeuropéens, avec la participa- tion dans son pays » ; le memtion de l'AESC pour les États- bre correspondant pour les pays qui n'ont pas encore d'orUnis et celle du Japon. L'Association française de ganisme national représentatif normalisation (AFNOR), ; le membre abonné pour les créée en 1926, y joue un rôle pays dont l'économie est limitrès actif. L'ISA adopte ainsi, tée. sur proposition française, la Des accords ont été passés première norme internationale avec le Comité européen de normalisation (CEN) afin de sur les nombres normaux. L'ISA, très active dans les an- créer une sorte de pacte de « nées 1930, doit malheureuse- non-agression » entre les deux ment cesser son activité au entités concurrentes et d'éviter début de la Seconde Guerre des normes redondantes. Pour les pays francophones, mondiale. En 1928, l'AESC prend le les membres sont : l'AFNOR nom d'American Standards pour la France (Comité memAssociation (ASA). Dès le bre), l'ILNAS pour le Luxemdébut de la Seconde Guerre bourg (Comité membre), mondiale, l'ASA développe l'IBN (Belgique) (Comité les standards militaires (War membre), le SNV (Suisse) Standard Procedure) pour en- (Comité membre), le CCN cadrer la production améri- (Canada) (Comité membre), caine dans le cadre de l'effort etc. de guerre (on parlait alors de « L'ISO coopère avec la Commission électrotechnique inmilitary standards »). (CEI), En 1946, juste après la fin de ternationale responsable de la normalisala Seconde Guerre mondiale, l'ASA, l'AFNOR et la British tion d'équipements élecStandards Institute (BSI) par- triques. ticipent à Londres avec les La marque concrète la plus instituts de normalisation de importante de cette coopéra22 autres pays à la création de tion a été, au milieu des anl'Organisation internationale nées 1980, la création du de normalisation (ISO). Elle Comité Technique Commun est officiellement créée le 23 sur les technologies de l'information (JTC1) qui a réuni la février 1947. L'ISO succède ainsi à l'ISA et compétence matérielle détenue par la CEI et la compé- tence logicielle détenue par l'ISO. Le JTC 1 est le producteur de la plus grande partie des normes concernant l'informatique. d'amener les votants à changer de position en faveur des intérêts de Microsoft. Il est également reproché à l'ISO de facturer l'accès à nombre de spécifications, ce qui constitue Comités techniques un problème pour les organiL'ISO est divisé en environ sations ou projets aux moyens 200 comités techniques (TC), limités qui souhaiteraient s'y chacun chargé d'un domaine conformer. particulier. Voici la liste des L’Organisation africaine de comités actifs : normalisation révise son Processus d'élaboration des normes et produits cadre stratégique Les normes font l'objet d'un Les membres du comité de processus d'élaboration com- surveillance stratégique de plexe qui se déroule en cinq l’Organisation africaine de phases: normalisation (ARSO) se sont Proposition ; réunis à Yaoundé depuis lundi Préparation ; 6 août 2012 pour réviser «le Comité ; cadre stratégique 2009-2014» Enquête ; de l’ARSO et finaliser le proApprobation. jet de sa nouvelle constitution. Dans les années 1990, sous la Ils discuteront aussi de la propression des développements motion de la coopération en rapides des technologies de matière des politiques des l'information, l'ISO a assoupli normes en Afrique. le processus d'élaboration des A l’occasion, les membres de normes, en tenant compte de l’ARSO vont évaluer le nil'activité des consortiums, veau d’arrimage du Cameroun dont on a considéré qu'elle ne aux normes internationales. constituait pas une menace Au Cameroun, l’Agence des contre le système officiel de normes et de la qualité normalisation. (ANOR) mis sur pied en 2010 Plusieurs types de documents ouvre pour le respect des normatifs sont aujourd'hui dis- normes de divers produits. ponibles : «Tout en reconnaissant l’effort Norme ISO du gouvernement camerouISO/PAS spécification publi- nais pour bâtir un système de quement disponible normes et de qualité, il nous ISO/TS spécification tech- faut aussi mettre sur pied des nique (exemple ISO/TS 15000 laboratoires, des centres d’essur ebXML) sais, des systèmes d’accréditaISO/TR rapport technique tion de nos différents produits. Accord d'atelier international Nous devons aussi penser à (IWA) former une ressource humaine digne de ce nom», explique Critiques Guy Aimé Fondja, le chef de Le fonctionnement de l'ISO cellule de la coopération, des est l'objet de critiques, notam- veilles et de la prospective de ment suite aux forts soupçons l’ANOR au journal Le Jour. d'utilisation de moyens de Sept pays d’Afrique centrale pression voire de corruption et de l’Ouest ont part à la réudans certains pays, tels que la nion de Yaoundé. Norvège ou la Croatie, par la Il s’agit du Cameroun, de la société Microsoft lors du pro- Tanzanie, de la Mauritanie, de cessus de normalisation du la Namibie, du RD Congo, du format de documents de bu- Nigéria et du Sénégal. reautique OpenXML afin HORIZONS N°6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 10 ANNONCES ministére de l’Hydraulique et de l’Assainissement Diercteur de l’Assainissement PLAN PREVISIONNEL ACTUALISE DE PASSATION DES MARCHES POUR L4ANNEE 2015 Légende des codes CR Consultation AOI Appel d’Offre International AON Appel d’Offreationl Ministère de l’Emploi de la Formation Professionnelle et des Technologies de l’Information et de la Communication Rectification de l’Avis d’Appel d’Offre relatif à la maintenance du réseau intranet haut débit de l’administration (RIAD) et du groupe électrogène Suite à l’Avis d’Appel d’Offre relatif à la maintenance du réseau intranet haut débit de l’administration (RIAD) et du groupe électrogène qui a été publié au journal horizon n° 6482 en date du 31 Mars 2015 , Nous informons les soumissionnaires que la date limite de dépôt des offres est LE JEUDI 14 Mai 2015 et non pas le vendredi 15 Mai comme mentionné dans l’articule n° 7 du précédent Avis. Président de la CPMSSBIE Cheikh Ould Ahmed Babou DEPISTAGE DU VIH/SIDA Où dois-je me rendre ? - Au Centre National d’Hygiène (CNH)/Centre de Dépistage Volontaire et Anonyme (CDVA) - Au CNTS (Centre National de Transfusion Sanguine) - Au Centre de Kiffa - A l’Hôpital militaire de Nouakchott. - Au Centre médical Alpha de Sebkha sis cinéma Saada. D’autres centres seront ouverts dans les capitales régionales. Les analyses du dépistage du VIH sont gratuites et confidentielles, vos résultats ne seront connus que par vous. HORIZONS N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 Page 11 ANNONCES MINISTÈRE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT SOCIETE NATIONALE D'EAU Avis d'Appel d'offres ouvert DAO N°04/F/SNDE/2015 1. La Société Nationale d'Eau (SNDE) a alloué dans le cadre de son budget d'exploitation, un montant afin de financer la fourniture des imprimés informatiques destinées à l'exploitation de la SNDE, et a l'intention d'utiliser ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif à la fourniture des imprimés informatiques et pièces consommables destinées à son exploitation. BANQUE EL AMAN N° DE COMPTE: 07\\507\\50 2. Les caractéristiques et le quantitatif des imprimés informatiques sont indiquées dans le Cahier des Prescriptions Techniques (C.P.T.) figurant dans le présent DAO. GBM N° DE COMPTE: 2404022037 BMCI N° DE COMPTE: 130334 15 01 93 BCI N° DE COMPTE: 00617811482 BNM N° DE COMPTE: 342\ La Société Nationale d'Eau (SNDE) sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats intéressés pour fournir Les imprimés informatiques destinées à l'exploitation de la SNDE. BAMIS N° DE COMPTE: 0100130200194 BPM COMPTE N° 000847821024002000022 000 3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Société Nationale d'Eau (SNDE) et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après: Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE), Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie, Tél.: + (222) 45 24 16 03 + (222) 45 24 14 56, Fax: + (222) 45 25 23 31 Secrétariat du Conseiller Responsable de la Cellule des Marchés, 2eme étageAile c E-mail: [email protected]/[email protected] 5. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet en formulant une demande écrite à l'adresse mentionnée ci-dessus contre un paiement par virement non remboursable d'un montant de vingt mille ouguiyas (20 000 UM) dans l'un des comptes bancaires de la SNDE : 6. Les offres devront être déposées à l'adresse ci-dessus au plus tard le 21/05/2015. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes le 21 mai 2015 à 12 H en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ciaprès: Siège central la Société Nationale D'Eau (SNDE), Ksar Château d'eau - Ilot C BP 796 NOUAKCHOTT - Mauritanie, Salle de réunions de la SNDE, 3ème étage. E-mail: [email protected]/[email protected] Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant d'au moins 1 % du montant de l'offre. Cette caution doit être établie par une banque de premier ordre établie et agréée en Mauritanie. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre-vingt- dix jours (90 J) à compter de la date limite de dépôt. LE DIRECTEUR GÉNÉRAL-ADJOINT CHEIKH OULD EL GHALLA Agence Nationale Tadamoun Avis d'Appel d'offres (AAO) DAO n° 42/CPMPSSouv/2015 Objet : Travaux de réalisation de 10 dix réseaux d’alimentation en eau potable dans dix localités dans les Wilayas de l’Assaba et du Hodh El Gharbi 1.L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99, Fax: 452439 11, http/ /www.ant.mr Nouakchott a obtenu des fonds de l ‘Etat mauritanien.afin de financer un programme relatif aux AEP au profit des populations pauvres dans les . différentes Wilayas du pays, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché de Travaux de réalisation de 10 dix réseaux d'alimentation en eau potable dans dix localités dans les Wilayas de l'Assaba et du Hodh El Gharbi en dix lots distincts. 2.Les travaux seront exécutés dans un délai, sous-peine de rejet, ne dépassant pas quatre (4) mois; 3.Agence Nationale Tadamoun(ANTLSILP), sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser, en dix lots distincts, les travaux suivants: 4.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles. 5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du département Administratif et Financier de L'Agence Nationale Tadamoun, ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/45243899, Fax: 4524 3911, http//www.tadamoun.mr et y prendre connaissance des do- cuments d'Appel d'offres de 8 h à 16 h tous les jours ouvrables (du Dimanche au Jeudi). 6. Les exigences en matière de qualifications sont: • Soumission des états financiers certifiés pour les trois (3) dernières années: •Avoir un chiffre d'affaires annuel moyen minimum des activités de construction pour les 3 dernières années de cent millions d'Ouguiyas (100.000.000 UM). •Accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l'avance de démarrage éventuelle, à hauteur de : 15 000 000 UM pour chaque lot. •Avoir effectivement exécuté en tant qu'entrepreneur au moins un marché au cours des cinq dernières années de réalisation de réseaux d'AEP avec une valeur minimum de 60 000 000 UM •.Disposer de moyens humains et matériels minimum requis. •Un entrepreneur ne peut être attributaire de plus de deux lots. Les candidats intéressés peuvent examiner le document d'Appel d'offres pour les informations détaillées. 7.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres auprès de L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99, Fax: 4524 39 11, http//www.tadamoun.rnr Nouakchott, contre un paiement non remboursable au Trésor Public exclusivement de 100 000 OUGUIYAS. Le document d'Appel d'offres sera récupéré directement au. siège de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (Tadamoun) par les soumissionnaires qui auront déjà effectué le paiement 8.Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Monsieur le Président de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web : www.cpmpss.org e-mail: [email protected] Nouakchott - Mauritanie au plus tard le 27/05/2015 à 11 heures TU. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes, en présence des représentants des candidats présents à la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web: www.cpmpss.org; e-mail: [email protected] le 27/05/2015 à 11 heures TU. Les offres doivent comprendre des garanties de soumission d'un montant de 700 000 UM. Les offres devront demeurer valides pour une période de 90 jours à compter de la date limite de soumission. Le Directeur Général de l' Agence Nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub HORIZONS Page 12 N° 6498 DU MERCREDI 22 AVRIL 2015 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng Africains d'Europe Coupe Nationale : demi-finales L En attente du calendrier e tirage au sort des demi-finales de la Coupe nationale, édition 2015, se sont déroulés dimanche dernier, 19 avril, à l’Office du Complexe Olympique, sous la présidence de Moussa Khairy, vice-président de la Fédération de Football de Mauritanie (FFRIM). Ce tirage a donné les rencontres suivantes : en première heure, Asc Tidjikja sera opposée au FC Salahdine d’Akjoujt. En deuxième heure, l’Acs Ksar sera aux prises avec l’Asc Snim de Nouadhibou. Trois clubs de première division (Asc Snim, Acs Ksar et Asc Tidjikja) sont en lice. Le quatrième demi-finaliste est un club d’Akjoujt, c’est le FC Salandine.qui parvient à ce niveau pour la première fois. Contre le FC Salandine, l’Asc Tidjikja n’est pas sensée perdre ; ce qui d’emblée, la favorise pour sa qualification pour la finale. Acs Ksar et l’Asc Snim est une affiche bien attendue. Le finaliste de la précédente édition table sur une attaque fer, très dangereuse et les services d’un entraineur déterminé à rééditer son exploit précédent. L’Acs Ksar a remporté la Coupe de 1979 et celle de 1993 en association avec la Sonader. Elle a été finaliste en 2003, 2004 et 2011. Le calendrier de ces demi-finales ne sont pas encore établies par la Ligue Régionale de Football, présidée par M. Pape Amghar Dieng. La Coupe nationale est une compétition créée en 1976 dont la première édition a été a remportée par les Espoirs. Rappelons qu’en quarts de finales jouées le 10 avril 2015, à Nouakchott, à Akjoujt et Nouadhibou, l’Asc SNIM a sorti l’Asac Concorde. En Inchiri, le FC Salahdine a arraché sa qualification face au Groupement Général de la Sécurité Routière (GGSR). A l’Office du Complexe Olympique, l’Acs Ksar a défait FC Gueumel de Rosso. L’Acs Tidjikja a créé la surprise en éliminant le FC Tevragh Zeina. Sidy-Brahim L’humanitaire et le Football Zidane et Ronaldo ont joué au profit de la lutte contre Ebola Les légendes du football Zinedine Zidane et Ronaldo ont rassemblé lundi près de 35.000 spectateurs au stade Geoffroy-Guichard de SaintEtienne pour la 12e édition du "Match contre la pauvreté", au profit cette fois de la lutte contre le virus Ebola. Zidane et Ronaldo sont ambassadeurs de bonne volonté du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), à l'initiative de cette manifestation dont les bénéfices seront attribués pour les deux tiers à l'effort de relèvement en Guinée, Sierra Leone et Liberia, trois pays durement touchés par l'épidémie. Le tiers restant sera versé à l'association Coeur-Vert, la fondation de l'AS Saint-Etienne qui organise de nombreuses actions sociales."Il est important de combattre ce virus Ebola. Chaque année on se pose toujours, avec Ronaldo, la question de savoir à quel endroit nous disputerons notre match et quelle cause défendre. Pour nous c'était une évidence et l'AS Saint-Etienne a été à notre écoute", a commenté Zidane en conférence de presse. "Ce virus n'est pas éradiqué et continue de faire des ravages. Pour ces causes en particulier, beaucoup de joueurs se mobilisent. Ils savent ce qu'il se passe. Nous leur expliquons notre démarche. Il faut remercier les gens qui sont venus au match à la fois voir des grands joueurs mais aussi soutenir cette lutte", a poursuivi le champion du monde. Sur le terrain, outre Zidane et Ronaldo, Fabien Barthez, Eric Abidal, Clarence Seedorf, Youri Djorkaeff David Trezeguet ou encore le Nigérian Jay-Jay Okocha ont été battus (9-7) par les All-Stars de l'ASSE parmi lesquels Pascal Feindouno, Pierre-Emerick Aubameyang, Lubomir Moravcik, Alex Dias, Laurent Paganelli ou Dominique Rocheteau, 60 ans, l'un des héros de l'épopée des "Verts" 1976, le tout arbitré par l'Italien Pierluigi Collina, aujourd'hui retiré, puis le Français Clément Turpin. - Une responsabilité sociale pour Ronaldo - "C'est une cause que nous servons depuis douze ans et nous le faisons avec beaucoup de coeur et d'envie car c'est important", a dit de son côté Ronaldo. "Quand on a une certaine notoriété dans le football, tout ce que l'on peut faire ou dire a un certain poids. Il y a une crédibilité derrière tout cela et nous avons une responsabilité sociale. Nous le faisons avec l'ambition de mobiliser un maximum de personnes et c'est à chaque fois un événement inoubliable", s'est félicité l'ancien attaquant de la Seleçao qui a fait part de "sa fierté" et de "sa joie" de contribuer au financement de ces causes humanitaires. Pour Annick Girardin, secrétaire d'Etat au Développement et à la Francophonie, l'objectif dans la lutte contre le virus Ebola est "zéro cas" rappelant que "la France s'était largement mobilisée en Guinée Conakry notamment". La Mexicaine Gina Casar, administratrice associée du PNUD, a estimé pour sa part "qu'une fois atteint le zéro cas, souhaitable, il faudra continuer à inscrire cela dans la durée, maintenir ces pays à un niveau de reprise stable". "Il faut leur garantir la poursuite du soutien international", a-t-elle conclu. Le show Aubameyang Passeur puis buteur contre Paderborn (3-0), l'attaquant gabonais de Dortmund Pierre-Emerick Aubameyang a quitté le terrain sous les applaudissements en laissant sa place à Ciro Immobile en fin de match: un beau show. ALLEMAGNE Après des occasions en première période, l'ex-stéphanois PierreEmerick Aubameyang a donc déposé le cuir sur la tête de Henrikh Mkhitaryan (48) pour l'ouverture du score avant de doubler la mise en renard des surface (55). Avec ce 13e but, "Auba" égale son total de l'an dernier, à cinq matches de la fin de sa deuxième saison dans la Ruhr. Entré à la place de Patrick Hermmann (81), le Guinéen Ibrahima Traoré a tenu son rôle de joker pour Mönchengladbach vendredi à Francfort (0-0). Le dribbleur de poche s'est engouffré dans la surface pour servir en retrait Thorgan Hazard mais la reprise du Belge échouait sur le gardien. ANGLETERRE Mame Biram Diouf, l'attaquant sénégalais de 27 ans, a remis Stoke sur les rails en égalisant à la reprise (47e). Il s'agit de son 9e but en championnat, et le 4e lors des huit derniers matches. Didier Drogba, profitant des forfaits de Diego Costa et Loïc Rémy à Chelsea a enchaîné 90 minutes pour la 2e fois d'affilée contre Manchester United (1-0) et disputé son 36e match d'affilée toutes compétitions confondues à 37 ans. En retard sur Paddy McNair, l'Ivoirien a encore été averti.Cheikhou Kouyate, milieu sénégalais de 25 ans, n'a pas démérité contre Manchester United, permettant à une équipe de West Ham copieusement dominée de ne pas prendre l'eau mais il s'est retrouvé impliqué dans un fait de jeu qui pourrait lui coûter cher. En fin de dribble sur Silva, alors qu'il est passé, il laisse en effet traîner son coude qui heurte la joue de l'Espagnol, sorti quelques minutes plus tard sur la civière. Il a été averti pour ce geste. ESPAGNE Le milieu mozambicain Simao, le milieu offensif marocain Nabil El Zhar et l'attaquant nigérian Kalu Uche ont tous les trois contribué à arracher vendredi un match nul à domicile contre l'Espanyol Barcelone (2-2), un résultat précieux pour Levante dans sa course pour le maintien. Sur un corner d'El Zhar, Simao a égalisé à 1-1 avec une tête croisée. Puis, alors que Levante était à nouveau mené en fin de match, Uche a remisé de la tête pour Victor Casadesus, qui a marqué pour offrir le nul pour les "Granotas". Moins de réussite au stade Santiago-Bernabeu pour les joueurs africains de Malaga face au Real Madrid (3-1). Le gardien camerounais Carlos Kameni a été sauvé par son poteau sur un pénalty tiré par Cristiano Ronaldo mais il n'a pas réussi à s'interposer sur les trois buts merengues. Quant à l'attaquant marocain Nordin Amrabat, précieux par sa puissance et sa vitesse, il a notamment vu son coup de canon sorti par Iker Casillas, le portier madilène. ITALIE Ishak Belfodil n'avait plus marqué en Série A depuis presque deux ans. L'Algérien a retrouvé le but avec Parme, à Empoli (2-2), signant l'égalisation, après 45 matches sans marquer, son dernier but remontant au 19 mai 2013! Il a contribué à prendre un point pour l'honneur, après les 4 points de pénalité supplémentaires infligés à Parme, en faillite, qui n'échappera pas à la relégation en Série B, à moins que la banqueroute ne le conduise plus bas encore. FRANCE Bordeaux s'est démené et a obtenu les plus franches occasions face à Lille. Mais Vincent Enyeama, le gardien du Nigeria et du Losc, a été impérial tout au long du match. Et Lille l'a emporté nettement 2 à 0. Liga-FC Barcelone/FC Valence Le jour où Mendieta a fait taire le Camp Nou Pendant quelques années, Gaizka Mendieta a fait d'excellentes choses avec Valence. Mais si on ne doit en retenir qu'une, c'est assurément cet envoi venu du ciel qui offre la victoire à Valence sur la pelouse du Barça. Mais si, voyons, rappelez-vous ! L'année 1998 n'est pas que celle des Français. C'est aussi un énorme souvenir dans les mémoires des supporters blaugrana, qui ont vu Figo, Rivaldo et même Fernando Couto réaliser le doublé. La saison suivante, alors que les Blaugrana trônent encore en tête de la Liga aux deux tiers du championnat, ils voient Valence se mettre sur le chemin de sa seconde Copa del Rey d'affilée. Du côté du club ché, Claudio Ranieri est venu mettre de l'ordre en se débarrassant des capricieux Ortega et Romário. La saison précédente, l'Italien avait d'ailleurs réussi à sauver un exercice pourtant mal embarqué en plaçant Valence à la 10e place. Après quelques années difficiles, le club est donc en pleine renaissance. En août 1998, il remporte même son premier trophée (la Coupe Intertoto) depuis près de 20 ans. En route vers sa quatrième place finale en Liga, Valence vient de battre Villarreal, mais doit se rendre dans un Nou Camp qui sort tout juste d'une plantureuse victoire contre l'ennemi madrilène (3-0). Certes, la mission s'annonce difficile. Mais, c'est bien connu, dans un match de coupe, tout est possible.
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