101 Numéro vert pour signaler tout cas suspect d’Ebola HORIZONS Propreté est acte de foi QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6493 DU MERCEDI 15 AVRIL 2015 PRIX : 100 UM Le Président de la République chaleureusement accueilli à F’Derick et à Bir Moghrein Inauguration du tronçon routier F'Derick-Touajil Pose de la première pierre du projet extension et modernisation de la ville de Bir Moghrein Visite de plusieurs structures sanitaires, scolaires et hydrauliques L es populations de F'derick et de Bir Moghrein ont réservé un accueil chaleureux au Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz qui effectue actuellement une visite de prise de contact et d'information au Tiris Zemmour. Le Chef de l’Etat a coupé, hier matin, le ruban symbolique inaugurant ainsi le début du fonctionnement du tronçon F'De- rick-Toua gil de la route Zouerate –Atar. Le Président de la République a, par ailleurs, visité, dans l’aprèsmidi, l’école I , le dispensaire et la station de dessalement des eaux de Bir Moghrein. Auparavant, dans la matinée, il a visité le château d'eau qui alimente la ville de F’Derick et le centre de santé type B de la cité. Il s’est rendu, également, hier matin, à l'école fondamental "Cheikh Elweli", à la maison des jeunes, au marché municipal de F’Derick et sur le site du projet des mines de El Aouj. Lire page 5 Le Chef de l’Etat préside une réunion des cadres de la SNIM Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a présidé, lundi soir à Zouerate, une réunion des cadres de la société nationale industrielle et minière (SNIM). Dans son intervention, le Chef de l'Etat a indiqué que l'objectif de cette réunion est d'écouter les cadres de la société l'informer sur la situation de l'entreprise au moment où elle subit les effets de la forte baisse des prix du fer au niveau international ainsi que sur les relations de son administration avec les employés. Il a précisé qu'elle vise aussi à connaitre toute la vérité et les points de vue, de tous, sur la grève des travailleurs de la SNIM, ses causes, la nature des revendications et la conjoncture actuelle que traverse la société. Mohamed Ould Abdel Aziz a également souligné que les cadres peuvent s'exprimer librement et sans contrainte, avant d'ajouter que les interventions doivent être toutefois responsables, précises et objectives. Lire page 5 Le Président de la République adresse un message de remerciement au Gardien des Lieux Saints Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé un message de remerciement au serviteur des Lieux Saints, Sa Majesté Selmane Ibn Abdel Aziz, Roi d'Arabie Saoudite: Dans ce message, il lui exprime ses sincères remerciements et sa profonde gratitude pour l'invitation qu’il lui a adressée pour visiter le Royaume d'Arabie Saoudite frère et pour l'accueil chaleureux et exceptionnel qui lui a été réservé pendant son séjour en Arabie Saoudite. Lire page 4 Adoption du rapport sur les industries extractives pour l'année 2013 La commission nationale de transparence des industries extractives a déclaré à l'unanimité, le 7 avril courant, l'adoption du rapport administratif indépendant de l'année 2013, c'est ce qui ressort d'un communiqué de la commission. Le document, couvrant la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, précise qu'il est le 9e du genre depuis l'adhésion du pays à l'initiative de transparence des industries extractives et le 3e depuis la déclaration de la Mauritanie Etat conforme. Lire page 5 Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 2 ANNONCES Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) Avis d'Appel d'Offres National AAO N°01 /CNSS/CPMPSACC/15 Avis aux Employeurs 1. Dans le cadre de son plan d’actions, au titre de l'année 2015, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) envisage acquérir, sur fonds propres, du matériel informatique en lot unique. 2. La CNSS sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture demandée conformément aux spécifications contenues dans le cahier des clauses techniques du présent marché . 3. La passation du présent Marché de fourniture sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code mauritanien des Marchés publics. 4.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) Tèléphone : 45 251629/ 45 2516 80 et 45 2516 45. 5.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l'adresse du Siège de la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de l' Administration, de la Culture et de la Communication (CPMPSACC) sise à l’Ilot C N° 335 Tevragh-Zeina, Nouakchott/Mauritanie BP: 5263 Tel: (222) 45 24 13 25. E-mail: [email protected], contre un paiement non remboursable au Trésor Public, exclusivement, de trente mille Ouguiya (30 000 UM). 6.Les offres devront être soumises au plus tard le lundi 18 mai 2015 à 12H00 GMT à l’adresse du siège de la CPMPSACC sise à l’Ilot C N° 335 Tevragh-Zeina NouakchottMauritanie où elles seront ouvertes au plus tard le lundi 18 mai 2015 à 12 h00 GMT en présence des représentants des candidats qui le souhaitent. 7.Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de Cinq cent mille Ouguiya (500 000 UM) valable au moins 120 jours à compter de la date limite de dépôt. 8.Les offres devront demeurer valides pendant la durée de trente jours (30 jours) à compter de la date limite de dépôt. Le Directeur Général de la CNSS informe l'ensemble des employeurs affiliés à la Sécurité Sociale qu'au terme de l'arrêté n° 561/MFPTMA du 7 avril 2015, les déclarations sont désormais trimestrielles et doivent être déposées à la Caisse avec le règlement correspondant, dans les 15 premiers jours de chaque trimestre civil, pour les cotisations du trimestre civil précédent. Les employeurs occupant plus de 19 travailleurs ne sont plus tenus de déposer des déclarations mensuelles, Le Directeur Général Mohamed Aly DEDEW LE DIRECTEUR GENERAL MOHAMED ALI OULD DEDEW ADRESSES UTILES Police Secours Sapeurs Pompiers Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo 17 18 4525 39 90 4525 25 18 4525 23 08 4529 84 88 4525 11 71 HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION COMMIssARIATs DE POLICE Commissariat TZ - 1 Commissariat TZ - 2 Commissariat Ksar 1 Commissariat Ksar 2 Commissariat El Mina 1 Commissariat El Mina 2 Commissariat Sebkha 1 4525 23 10 4524 29 52 4525 21 66 4525 27 38 4525 12 97 4524 25 24 4525 38 21 AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : [email protected] [email protected] B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 siège:45 25 29 70/45 25 29 40 DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE HORIZONS N°6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 3 ACTUALITE Le Président de la République chaleureusement accueilli à F’Derick et à Bir Moghrein Inauguration du tronçon routier F'Derick-Touajil Pose de la première pierre du projet extension et modernisation de la ville de Bir Moghrein Visite de plusieurs structures sanitaires, scolaires et hydrauliques Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, est arrivé, mardi après-midi, à Bir Moghrein, troisième étape de la visite d'information et de prise de contact qu'il effectue actuellement dans le Tiris Zemmour. Le Chef de l'Etat, accompagné du wali du Tiris Zemmour, a été accueilli à l'aéroport par le hakem de Bir Moghrein, colonel Neh Ould Souvi, le maire de la commune, M.Jid Ould Khadad Ould Abdel Haye et le commandant de la compagnie N° 1, commandant Mohamed Mahmoud Ould Bneijara. Etaient également présents à l'accueil du Président de la République, le député, le sénateur, les élus locaux, les cadres et les notables de la moughataa. Les habitants de la moughataa ont réservé au Président de la République un accueil chaleureux et spontané. Ils se sont massés sur les deux côtés de la route reliant le centre-ville à l'aéroport, brandissant des portraits du Chef de l'Etat et scandant des slogans témoignant leur soutien à sa politique et leurs remerciements pour les acquis accomplis ces dernières années. Le Président de la République s’est rendu au dispensaire de Bir Moghrein pour constater l'état de son fonctionnement et les conditions de prise en charge des malades. Au niveau de cette formation sanitaire, le Président de la République a été édifié sur l'état des équipements et le rôle du dispensaire dans la couverture sanitaire des habitants de la mougha- taa. Créé en 2014, grâce à un financement de la Fondation de Bienfaisance de la SNIM, le centre offre des consultations sanitaires aux habitants de la moughataa. Il est équipé d'un laboratoire d'examens, d'un service de maternité et d'une salle d'hospitalisation de 7 lits. Son personnel est composé d'un médecinchef, de deux infirmiers d'Etat, d'une sage-femme et de deux accoucheuses. Il s’est rendu, ensuite, à l'école I de Bir Moghrein. Au niveau cet établissement scolaire, le Président de la République s'est rendu dans les différentes salles de classe où il a été édifié sur les conditions du déroulement des cours et les problèmes qui entravent l'action éducative. Sur place, le Chef de l'Etat a questionné les enseignants sur le niveau des élèves et celui d’application des programmes scolaires. L'Ecole (I) de Bir Moghrein compte 315 élèves dont 48% des filles, six salles de classe et un staff enseignant de 9 ins- tituteurs. Dans l’après-midi, également, le Président de la République a visité, mardi après-midi, la station de dessalement d'eau dans la ville de Bir Moghrein. Le Président de la République s'est enquis du déroulement des travaux au niveau de la station avant d'écouter des explications techniques détaillées sur les procédures utilisées dans le dessalement de l'eau. La station se compose de deux unités de traitement de l'eau, d'une capacité, chacune, de 120 mètres cubes par jour. Cette station que supervise la SOMELEC procède au dessalement de l'eau grâce à des générateurs fonctionnant à l'énergie solaire. La station dispose d'un réservoir d'eau d’une capacité de 60 mètres cubes. L’eau traitée provient d'un puits situé à quatre kilomètres de la ville. Hier, dans la soirée, le Président de la République a procédé, à la pose de la première pierre du projet d'extension et de modernisation de la ville de Bir Moghrein, dont il a dévoilé la plaque commémorative donnant ainsi le coup d'envoi du projet. Il a ensuite pris connaissance des données relatives au projet. Le plan d'urbanisme du projet, qui a déjà été conçu, couvre une superficie de 100 hectares et comporte 1500 parcelles de terrain à usage d'habitation et de commerce, en plus de 14 domaines fonciers. Dans un mot prononcé pour la circonstance, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement et l'éradication du phénomène des quartiers précaires (Gazra). Le ministre a précisé que le projet ouvrira aux populations de la ville des perspectives prometteuses pour le développement de l'espace urbain. Pour sa part, le directeur général de la société ISKAN, M. Mohamed du Territoire a indiqué que le démarrage de ce projet s'inscrit dans le cadre du programme de son département qui a connu, a-t-il dit, une forte impulsion au cours du premier mandat du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Cela s'est reflété, a-t-il dit, à travers l'exécution d'un programme pour l'extension et la modernisation de 11 centres urbains Mahmoud Ould Jafar, a indiqué que le projet constitue une preuve éloquente de la volonté du Président de la République de permettre à la ville de retrouver son rôle central en tant que centre pour le renforcement et la diversification des échanges avec le voisinage. Il a ajouté que ce projet s'inscrit dans le cadre de la politique suivie par l'Etat au cours des dernières années et visant à développer et à moderniser les villes de l'intérieur du pays. Prenant la parole auparavant, le maire de Bir Moghrein a souhaité au Président de la République la bienvenue, au nom de la population de sa Commune. Il s'est, en outre, félicité des réalisations accomplies dans les domaines de l'eau, de l'électricité et de la santé au profit des habitants de la ville. Auparavant, à F'derick, les populations ont réservé un accueil massif et chaleureux au Président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a été accueilli, à l'entrée de la ville, par le hakem de la moughataa, le maire de la comSuite en page 4 HORIZONS N°6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 ACTUALITE Page 4 Le Président de la République chaleureusement accueilli à F’Derick et à Bir Moghrein Suite de la page 3 mune de F’Derick, les élus, les notables et un public nombreux. Les habitants de F’Derick brandissaient des portraits géants du Président de la République et des banderoles louant les réalisations accomplies dans le pays. Au cours de cette visite, le Président de la République a procédé, hier matin, à la coupure du ruban symbolique du projet routier de la route Zouerate –Atar, inaugurant ainsi le début du fonctionnement du tronçon F'Derick-Touajil. Ce tronçon fait partie d'une route reliant F’Derick à Kseir Terchane, d'un coût financier de 6 milliards d'Ouguiyas entièrement supportés par le budget de l'Etat, est long de 57 km. Le Chef de l'Etat s'est aussi informé sur l'état d'avancement des travaux du tronçon 2 de la route Zouerate Atar, long de 50 km, et celui de Touajil- Choum, à un stade avancé. Le ministre de l'Équipement et des Transports, M. Isselkou Ould Ahmed Ould Izidbih, a indiqué que plus de 1400 km de routes bitumées ont été construites, tandis que plus de 520 km ont été réhabilités, avant d'ajouter que les travaux se poursuivent encore dans plusieurs autres projets. Le ministre a souligné que ces chiffres traduisent la politique d'équité et de justice appliquée par l'Etat dans la distribution des projets à l'échelle nationale. De son côté, le maire de la commune de F'Derick, M. Ikebrou Ould Slama Ould Babah, a souhaité la bienvenue au Président de la République, et a salué les réalisations accomplies dans le pays au cours des dernières années. Le Président de la République a, par ailleurs, visité, hier matin, le château d'eau qui alimente la ville de F’Derick et le centre de santé type B de F’Derick. Il a également visité, hier matin, l'école fondamentale "Cheikh Elweli", la maison des jeunes et le marché municipal de F’Derick, le projet des mines El Aouj. Le Président de la République a visité, hier matin, le château d'eau qui alimente la ville de F’Derick. Sur les lieux, le Chef de l'Etat a suivi, avec attention, des explications détaillées sur la capacité du château d'eau et le rôle qu'il joue dans l'approvisionnement des habitants de la ville en eau potable. Le château d'eau, qui a une capacité de 250 m3, alimente, en plus de F’Derick, certains quartiers de la ville de Zouerate. De même, le Président de la République a visité, hier matin, l'école fondamental "Cheikh Elweli" de F’Derick. Il s'est rendu dans les différentes classes de l’école où il s'est informé sur le niveau des élèves et la contribution du personnel d'encadrement à la réalisation des objectifs de 2015, année de l'enseignement. L'école Cheikh Elweli comprend six classes dans lesquelles huit enseignants dispensent des cours à 309 élèves dont 143 filles. Dans la même journée, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a visité, hier matin, la maison des jeunes et le marché municipal de F’Derick. Le Chef de l'Etat a écouté des explications sur les capacités de ces deux infrastructures construites par la Fondation SNIM au profit des populations de la commune. Le marché renferme 12 boutiques et un hangar, tandis que la maison des jeunes offre la possibilité aux jeunes de la commune d'exercer les différentes activités sportives. Toujours dans le cadre de sa visite de prise de contact et d’information, le Président de la République a effectué, hier matin, une visite au projet des mines El Aouj de la société métallurgique El Aouj. Ce projet est le fruit d'un partenariat entre la Snim et la société australienne Sphère. Le Chef de l'Etat s'est enquis des données indicatives du projet et de sa contribution à l'augmentation de la production de la société, ainsi que des opportunités d'emploi qu'il offre, et qui auront des répercussions positives sur les populations locales. Il est attendu que la capacité productive de ce projet dépasse les 30T/an. La société métallurgique El Aouj vise, à travers ce projet, la production de 7T/an de composantes réductrices et le développement du divinateur de fer d'El Aouj, qui doivent en faire l'une des plus importantes sociétés minières en Mauritanie. Le projet El Aouj se propose d'extraire et de traiter le minerai de fer projet sera exploité suivant les normes internationales. Il veillera notamment à la promotion de la santé et de la sécurité au travail, au traitement équitable des travailleurs, à avoir un impact positif sur la com- du gisement d'El Aouj, et de construire les infrastructures et les installations supports nécessaires pour les opérations minières. La production sera de 11 millions tonnes de concentré de minerai de fer par an. Le concentré sera transporté via une nouvelle bretelle reliant la mine au chemin de fer de la Snim qui dessert le port de Nouadhibou, d'où il sera exporté. Le projet sera alimenté en eau saumâtre à partir de Touajil et d'Aouchiche. Cette eau n'est pas propre à la consommation humaine sans un important traitement. Le munauté locale et à éviter les impacts négatifs sur l'environnement. Le Président de la République a, aussi, visité, hier matin, le centre de santé type B de F’Derick. Le Chef de l'Etat s'est rendu dans les différents services de l'établissement pour s'informer sur les équipements et les prestations qu'il offre aux visiteurs. Un médecin généraliste, un infirmier d'Etat et une accoucheuse travaillent dans ce centre qui dispose d'une ambulance. Le Président de la République adresse un message de remerciement au Gardien des Lieux Saints Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé le message de remerciement suivant au serviteur des lieux saints, Sa Majesté Selmane Ibn Abdel Aziz, roi d'Arabie Saoudite: "Majesté et cher frère, Il m'est agréable de vous exprimer, en mon nom personnel et au nom du peuple et du gouvernement mauritaniens, mes sincères remerciements et ma profonde gratitude pour l'invitation que vous m'avez adressée pour visiter le Royaume d'Arabie Saoudite frère, et pour l'accueil chaleu- reux et exceptionnel que vous m'avez réservé pendant mon séjour dans votre pays. Cette visite historique et l'atmosphère fraternelle et fervente qui l'a marquée nous ont permis de constater la profondeur des relations fraternelles entre nos deux peuples frères. Aussi, nous ne ménagerons aucun effort pour développer et renforcer davantage ces relations vers des perspectives qui ajoutent à leur profondeur historique une dimension stratégique. Nous apprécions hautement le rôle primordial que vous assumez dans la région et dans le monde et nous vous exprimons notre souhait de renforcer les relations de coopération dans tous les domaines entre nos deux pays frères. Qu'Allah guide nos pas vers le bien être de nos Oummas arabe et islamique. Veuillez agréer, Majesté et cher frère, l'expression de ma très haute considération. Votre frère, Mohamed Ould Abdel Aziz ". HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 5 ACTUALITE Le Président de la République préside une réunion des cadres de la SNIM Le président de l'Assemblée nationale reçoit l'ambassadeur du Mali Le président de l'Assemblée nationale, M. Mohamed Ou Boilil, a reçu en audience, hier, à Nouakchott, l'ambassadeur du Mali en Mauritanie. L'entrevue a porté sur la coopération entre les deux pays et sur les moyens de la renforcer davantage dans tous les domaines. Vers l'application du code international de la sécurité des navires et des ports maritimes Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a présidé, lundi soir à Zouerate, une réunion des cadres de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM) au cours d’un diner-débat. Dans son intervention, le Chef de l'Etat a indiqué que l'objectif de cette réunion est d'écouter les cadres de la société à propos de la situation de l'entreprise, au moment où elle subit les effets de la forte baisse des prix du fer au niveau international ainsi que sur les relations de son administration avec les employés. Il a ajouté qu'elle vise aussi à connaitre toute la vérité et les points de vue de tous sur la grève des travailleurs de SNIM , ses causes, la nature des revendications et la conjoncture actuelle que traverse la société. Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a également souligné que les cadres pouvaient s'exprimer librement et sans contrainte, avant d'ajouter que les interventions doivent être toutefois responsables, précises et objectives. Le délégué des travailleurs a demandé, dans son intervention, une solution aux problèmes de logement et de santé ainsi que le paiement de trois mois de salaire, de primes d'incitation et à observer l'équité entre les cadres et les autres travailleurs dans les avantages disponibles. Il a souligné que la page de la grève est définitivement tournée et une nouvelle page de production est ouverte. Il a remercié tous ceux qui ont contribué à trouver une solution à la grève. Certains des cadres ont, de leur côté, abordé la politique d'austérité appliquée par la société pour faire face aux répercussions de la baisse des prix du fer sur le marché international. Dans ses réponses, le Président de la République a précisé que l'Etat est déterminé à assurer la poursuite des activités de la SNIM et la pérennité d'offres d'emploi à ses travailleurs, avant de noter que la baisse des prix du minerai de fer au niveau international a des re- tombées négatives sur la société qui ne peut plus supporter des augmentations de salaires des employés, au moment où plusieurs pays ont fermé leurs usines de production face aux pertes qu'elles ont subi. Le Chef de l'Etat a exhorté les travailleurs de la SNIM au sacrifice pour l'intérêt de leur entreprise et de la Mauritanie, avant d'assurer qu'une augmentation de salaire dans la présente situation a des répercussions négatives sur la bonne réputation de la SNIM. Il a indiqué que les investissements dont la ville de Zouerate a bénéficié ces derniers temps traduisent le rôle important joué actuellement par la SNIM, et a invité les participants à la réunion à éviter d'impliquer la politique dans leurs relations avec la société. Le Chef de l’Etat a, enfin, invité les cadres à s'éloigner des propagandes politiques calamiteuses, d'éviter les revendications irraisonnables qui ont des répercussions négatives sur l'avenir de l'entreprise. Adoption du rapport sur les industries extractives pour l'année 2013 La commission nationale de transparence des industries extractives a déclaré à l'unanimité, le 7 avril courant, l'adoption du rapport administratif indépendant de l'année 2013, c'est ce qui ressort d'un communiqué de la commission. Le document, couvrant la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, précise qu'il est le 9e du genre depuis l'adhésion du pays à l'initiative de transparence des industries extractives et le 3e depuis la déclaration de la Mauritanie Etat conforme. Il précise que la Mauritanie a respecté la date de publication du rap- port et félicite les parties bénéficiaires du travail réalisé. Le rapport a pour objectif, selon le communiqué, d'aider le gouvernement mauritanien et les parties bénéficiaires à fixer la contribution du secteur des industries extractives dans le budget de l'Etat, le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance dans cette filière. Les recettes du secteur pétrolier et minier pour 2013, à l'exception des revenus du secteur des coquillages, sont couvertes par le document. Il ressort 99% des revenus miniers et 84% des revenus des hydrocarbures, avec une couverture globale estimée à 96% du total des revenus des industries extractives. Le rapport 2014 devra être publié à la fin de l'année en cours et adopté au mois d'avril 2016. L'initiative de transparence des industries extractives vise à consolider la transparence et la bonne gouvernance des revenus publics des Etats riches en ressources pétrolières, gazières et minières. La Mauritanie a adhéré à cette initiative en septembre 2005 et a été déclarée pays conforme depuis le 15 février 2012. Les travaux d'un atelier d'application des procédures du code international de la sécurité des navires et des ports maritimes, organisé par le ministère des Pêches et de l'Economie maritime en collaboration avec l'Organisation Maritime Internationale (OMI), ont débuté mardi à Nouakchott. La rencontre vise à initier les participants sur la sécurité maritime, le code l'organisant ainsi que la coopération internationale en matière de prévention et de lutte contre les risques sécuritaires croissants dans le monde, tels que le terrorisme, la piraterie et la criminalité transfrontalière. Le ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Ahmed Salem Ould Ahmed Raré, ministre des Pêches et de l'Economie maritime par intérim, a indiqué à cette occasion, que l'insécurité maritime constitue aujourd'hui l'une des plus importantes préoccupations sur les plans sous- régional et international. Il a souligné, également, qu'en raison de sa large vitrine maritime, la Mauritanie fait de cette question une priorité, conformément aux orientations du Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a réalisé la sécurité nationale et immunisé le pays contre des défis et des menaces. Et d'ajouter que cet objectif constitue un axe principal des politiques générales de l'Etat comme l'illustre la nouvelle stratégie du secteur des pêches et de l'économie maritime. La conseillère du secrétaire général de l'OMI, Mme Salma Hassam, a mis en exergue l'importance de la coopération institutionnelle et la nécessité d'élaborer des stratégies maritimes nationales garantissant les plans d'urgence et le lancement d'un réseau régional intégré dans le domaine des gardes-côtiers pour le développement durable du secteur de navires et des infrastructures portuaires, le contrôle des frontières, le renforcement de la sécurité maritime et la protection du milieu marin. Les participants à cet atelier, issus d'institutions sécuritaires, militaires et civiles établiront une évaluation du plan national d'application des procédures de sécurité des navires et des infrastructures portuaires stipulées par le code maritime international et échangeront les expériences dans ce domaine vital. L'ouverture de l'atelier s'est déroulée en présence du ministre de la Justice, M. Sidi Ould Zeine, et de la secrétaire générale du ministère des Pêches et de l'Economie maritime, Mme Khadijetou Mint Bouka. La Mauritanie prend part aux réunions de printemps de la Banque mondiale et du FMI La Mauritanie participe aux réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds Monétaire international (FMI) qui se tiennent à Washington, les 16 et 17 avril. Notre pays est représenté à ces réunions par MM. Moktar Ould Diay, ministre des Finances, et Aziz Ould Dahi, gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie, qui ont quitté Nouakchott, hier soir, pour se rendre aux Etats Unis. HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 ACTUALITE La Mauritanie participe à une journée sur les richesses halieutiques M. Nany Ould Chrougha, ministre des Pêches et de l'Economie maritime présentera un exposé sur l'importance du secteur des pêches en Afrique, notamment en ce qui concerne le rôle de ce secteur dans la lutte contre la pauvreté et dans la sécurité alimentaire, au cours d'une journée consacrée à la pêche maritime, en marge des réunions du printemps de la Banque mondiale, les 16 et 17 avril à Washington. Le ministre, qui a quitté Nouakchott, lundi soir à destination des Etats Unis d'Amérique, présentera aussi au cours de la journée la nouvelle stratégie nationale de pêche adoptée récemment par le gouvernement. Il est à noter que la Banque Mondiale a financé pour la première fois en Mauritanie, d'importants projets de développement dans le domaine des pêches dont notamment le pôle de développement dans la zone franche de Nouadhibou et le projet d'appui aux infrastructures à Nouakchott. Les financements en question qui ont été décidés en mars dernier à Washington, sous forme de don, ont atteint près de 40 millions de dollars américains. Au cours de ce voyage, le ministre est accompagné par une délégation de son département. Le ministre de l'Habitat pose la première pierre d'une prison à Bir Moghrein Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire, M. Ismail Ould Sadegh a supervisé, mardi, dans la moughataa de Bir Moghrein, la cérémonie de pose de la première pierre pour la construction d'une nouvelle prison dans la ville. La nouvelle infrastructure pénitentiaire, qui a une capacité de 200 places sera édifiée sur une superficie de 2400 m2 et a pour coût 388 millions d'ouguiyas prélevés sur le budget de l'Etat. Les travaux, qui doivent prendre fin dans 4 mois, sont exécutés par le génie militaire. La cérémonie de pose de la première pierre s'est déroulée en présence du wali du Tiris Zemmour, du hakem de Bir Moghrein, du député et du sénateur de la moughataa. but de les initier aux outils techniques métrologie. " La météorologie légale constitue la meilleure garantie de la sécurité des transactions et des échanges commerciaux " a-t-elle dit, d'où la nécessite de se tenir à jour par rapport aux évolutions qui peuvent affecter ce domaine tant au niveau international que régional, a-t-elle ajouté. Elle a mis, également, en exergue la solide coopération unissant les Etats du Maghreb Arabe dans le domaine des instruments de normalisation depuis la création du réseau maghrébin de météorologie. Le directeur de la Normalisation et de la Promotion de la Qualité au ministère du Commerce, également, président du Comité maghrébin d'Adaptation des Législations techniques des dispositifs de mesure au niveau des pays maghrébins, M. Mohamed Abdallahi Ould Ethmane, a indiqué, dans son intervention, que les experts maghrébins suivront au cours de cette rencontre des exposés sur le spécimen portugais de surveillance des dispositifs de normalisation comme modèle européen et des dispositifs de pondération manuel ainsi que l'examen des modèles approuvés. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence des secrétaires généraux du pétrole, de l'énergie et des mines et de la santé. Initiation des filles rurales aux Droits de l'Homme et au développement à Néma ''Inculquer aux filles rurales du Hodh Echarghi des connaissances dans les domaines des droits de l'homme et du développement local'', tel est l'objectif d'un atelier, organisé par la Commission nationale de la Culture, de l'Education et de la Science en collaboration avec l'UNESCO et le ministère des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille dont les travaux ont débuté mardi à Néma. Il profite à 40 filles issues des différentes communes du Hodh Echar- La ministre déléguée se rend à Alger La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, chargée des Affaires magrébines, africaines et des Mauritaniens de l'Etranger, Mme Khadijetou M'Bareck Fall, a quitté Nouakchott, mardi matin, pour Alger. Dans la capitale algérienne, la ministre participera aux réunions du Groupe de médiation internationale pour la Paix au Mali, qui débuteront à partir du 15 avril. Mme Khadijetou M'Bareck Fall est accompagnée par SEM l'ambassadeur Mohamed Saleck Ould Ahmed Banemou, directeur de la Communication et de la Documentation au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Le Groupe de Médiation présidé par l'Algérie comprend les pays voisins du Mali: Mauritanie, Niger, Burkina Faso et Tchad, en plus de l'Union Africaine, de la CEDEAO, de l'OCI, de l'ONU/MINUSMA et de l'Union Européenne. La Mauritanie invitée aux festivités commémorant Constantine capitale de la culture arabe Démarrage à Nouakchott d'un atelier régional sur les instruments de métrologie Les travaux d'un atelier régional sur l'application des législatives européennes dans le domaine des instruments de métrologie, organisé par le ministère du Commerce, ont débuté, hier, à Nouakchott. La secrétaire générale du ministère du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme, Mme El Alia Mint Menkouss, a indiqué que la rencontre, de trois jours, profite à des experts issus des Etats du Maghreb Arabe dans le Page 6 ghi. Le directeur de cabinet du wali, M. Mohamed Cheikh Macina, a mis en exergue l'importance des sujets qui seront débattus par les participantes et qui s'articulent sur la vulgarisation des droits de la femme en vue d'immuniser la société contre les risques de discorde et promouvoir la cohésion sociale. Pour sa part, le représentant de l'UNESCO, M. Ahmed Jiddou Ould Mohameden, a souligné que l'accent sera mis sur la convention interna- tionale d'élimination de toutes les formes de la discrimination à l'encontre de la femme, celle de la lutte contre la torture et les autres conventions ratifiées par la Mauritanie. L'agenda de l'atelier prévoit des exposés les droits de la femme, son éducation et son rôle dans l'enracinement de la démocratie et la culture citoyenne, le montage des micros projets et l'administration et la gestion des projets. La Mauritanie participera aux festivités marquant la proclamation de la ville de Constantine capitale de la culture arabe pour l'année 2015. Elle sera représentée à cette manifestation, qui débutera le 16 avril à Alger par la ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Hindou Mint Aînina, qui a quitté Nouakchott mardi à destination d'Alger, en réponse à une invitation de la ministre algérienne de la Culture. La ministre est accompagnée par son conseiller chargé de la communication et du directeur de la programmation et de la coopération. Départ de la présidente de la CUN pour la France La présidente de la communauté urbaine de Nouakchott(CUN), M. Maty Mint Hamady, a quitté Nouakchott, lundi soir, à destination de Paris où elle effectuera du 14 au 19 avril 2015 une visite à l’invitation de la commune de l'Ille de France. Au cours de son séjour, la présidente de la CUN établira un protocole d'accord entre sa communauté et l'Ile de France pour l'année 2015. M. Maty Mint Hamady est accompagnée du directeur de l'observatoire des œuvres de la CUN et son conseiller technique. Le wali de Nouakchott sud visite des infrastructures sanitaires M. Mrabbih Ould Bounenna Ould Abidine, wali de Nouakchott sud a visité un certain nombre d'infrastructures sanitaires de la wilaya. Le wali s'est rendu, à cette occasion, dans les bureaux de la direction régionale de la Santé ainsi que dans le centre Ibn Sina qui se trouve dans la moughataa d'Arafat où il s'est enquis de la situation dans ces infrastructures sanitaires. Le wali s'est réuni, par la suite, avec le personnel de la direction régionale de la Santé. Il a écouté, à cette occasion, des explications sur le rôle joué par cette direction et les presta- tions sanitaires et administratives qui offrent ses services ainsi que sur les problèmes qui se posent à la formation sanitaire. Le wali s'est engagé à trouver les solutions appropriées à tous les problèmes posés, exhortant le personnel à plus d'abnégation, d'assiduité et de ferveur dans l'exécution des tâ ches qui leur sont assignées. Le wali était accompagné au cours de cette visite par le wali mouçaid, le hakem mouçaid de la moughataa de Arafat et le directeur régional de la Santé. HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 7 ENVIRONNEMENT Déchets électroniques Une source majeure de pollution planétaire (3) U ne étude du programme des Nations Unies pour l’Environnement datant de 2005 estime qu’entre 20 et 50 millions de tonnes de déchets électroniques sont produits chaque année. Il est difficile d’obtenir des chiffres plus précis, ces objets ne faisant pas l’objet d’une traçabilité, et ne font que peu souvent l’objet d’études statistiques. si de nombreux pays (essentiellement occidentaux) ont mis en route des filières de recyclage, il faut bien se rendre compte que ce n’est pas le cas partout. Par ailleurs, même dans l’hypothèse d’un parfait recyclage, il demeure à l’issue du processus un certain nombre de déchets dits terminaux, généralement extrêmement toxiques, qu’il n’est pas possible de réutiliser, et pour lesquels la seule issue est un stockage, pour une durée infinie. Selon les dernières projections du cabinet Forrester, un milliard d'ordinateurs personnels (PC) on servi dans le monde depuis 2008 et plus de deux milliards d'ici à 2015. Mais que fait-on de ces montagnes d'écrans, d'unîtes centrales, de claviers, d'imprimantes et de périphériques en tout genre lorsqu'ils sont obsolètes ou hors d'usage? Entre 20 a 50 millions de tonnes de e-déchets s'amoncellent dans le monde et ce volume croit de 3 a 5 % par an, d'après une étude des Nations unies de 2005. La France produit, à l'heure actuelle, en moyenne 25 kg de DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques) par an et par personne. Et sur ces 25 kg, 8 % – soit moins de 2 kg – passent dans une filière de collecte puis éventuellement de recyclage pour un quart d'entre eux. En Europe, ce sont, selon un rapport de l'Union européenne, prés de 36 tonnes de mercure et 16 tonnes de cadmium qui sont ainsi rejetées chaque année dans l'atmosphère, essentiellement à cause de l'incinération des DEEE. Il ne s'agit pourtant là que de la partie visible de l'iceberg. L'augmentation du parc informatique induit aussi un coût énergétique, et donc environnemental, de plus en plus élève. Quand le nombre d'ordinateurs personnels croit, la quantité d'électricité nécessaire pour les alimenter augmente mécaniquement. Mais outre ces appareils, l'infrastructure d'Internet elle-même draine une grande quantité de ressources énergétiques. Estimée à 123 terawattheures en 2005, la consommation électrique de l'ensemble des serveurs dans le monde équivaut a la production d'une quinzaine de centrales nucléaires. Soutenu par des serveurs bon marché, mais de basse qualité et peu efficients, Internet contribue a une facture énergétique de plus de 5 milliards d'euros par an. Entre 2000 et 2005, la consommation mondiale de ces serveurs a plus que doublé.. Des pays poubelles des e-déchets de l'Occident Le recyclage des e-déchets est complexe et nécessite la manipulation de composants nocifs pour la santé et l'environnement. Il est peu ou pas rentable et dangereux. C'est donc "tout naturellement" que les pays développés envoient leurs déchets dans les pays émer- taires, est entrée en vigueur en 1992. En matière de recyclage, la réglementation est intervenue plus tard. Une directive européenne dite DEEE (déchets d'équipements électriques et électroniques), votée en 2003, est appliquée au niveau européen depuis août 2005. Dans le même temps, une autre directive euro- gents, en fermant les yeux sur les méthodes employées localement. Une pollution à grande échelle liée à cette industrie touche l'Asie et l'Afrique. Le Basel Action Network (BAN) recense les décharges, les filières et plus généralement tous les abus en matière de pollutions électriques et électroniques. Selon lui, et à titre d'exemple, plus de 500 conteneurs de matériel informatique d'occasion sont débarqués chaque mois dans des pays africains pour être réparés et réutilisés. Mais prés des trois quarts de chaque cargaison se révèlent inutilisables et sont détruits sans précautions ou, pire, abandonnés dans de vastes décharges. Les méthodes employées dans les pays pauvres pour retraiter ces déchets sont très rudimentaires et les répercussions sur la santé des populations et l'environnement lourdes. L'eau est le vecteur principal de ces pollutions. La prise de conscience des Etats pollueurs, notamment, les pays développés a été lente mais un arsenal législatif a vu le jour: la convention de Bale, qui interdit toute exportation de produits dangereux entre les pays signa- péenne dite RoHS (Restriction of Hazardous Substances) visant à contrôler l'utilisation de substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques a été adoptée. A l'heure actuelle, ce dispositif législatif est opérationnel en Europe et la plupart des pays développés suivent le mouvement. Les filières de récupération puis de recyclage se mettent en place et sont l'affaire de tous : constructeurs et distributeurs sont désormais tenus de les respecter. Mais force est de constater qu'une majorité des Etats concernés continue d'envoyer leurs e-déchets vers les pays émergents, parfois sous forme de dons pour contourner la loi. Des initiatives "vertes" disparates Devenues soucieuses des questions ayant trait à l'environnement, ou de leur image, les entreprises d'informatique s'investissent de plus en plus dans le retraitement des matières dangereuses. Remis en cause par l'association Greenpeace, qui publie régulièrement un Guide pour une high-tech responsable, l’entre- prise Apple s'est, par exemple, engagé à devenir "plus vert", et a montrer plus de transparence dans ses procédures de recyclage. Les grands groupes industriels tentent également de promouvoir des mesures de réduction de la consommation d'énergie des ordinateurs. Réunis dans la Climate Savers Computing Initiative, des acteurs majeurs comme Microsoft, AMD, Lenovo et IBM, et plus récemment Google et Intel, travaillent en accord avec l'organisme de défense de l'environnement World Wildlife Fund (WWF) et 25 autres associations. Les fabricants d'ordinateurs et de composants qui participent a cette initiative se sont engagés à élaborer des produits économes en énergie qui remplissent les exigences techniques de l'EPA, l'Agence fédérale américaine de l'environnement. Les autres entreprises qui adhérent à cette initiative vont s'équiper d'ordinateurs plus économes. Elles espèrent économiser 5,5 milliards de dollars de dépenses énergétiques par an et réduire les émissions de gaz à effet de serre de 54 millions de tonnes annuelles. L'infrastructure du réseau Internet, composée de dizaines de millions de serveurs, tend également vers une baisse sensible de sa consommation électrique. De plus en plus de constructeurs proposent des serveurs virtuels, qui remplacent peu à peu les rangées, armoires et baies de serveurs très gourmands en énergie. D'autres entreprises essaient, quant à elles, de démocratiser les serveurs dits de "basse consommation". Ces initiatives disparates suffiront-elles? La multiplication des e-déchets et la pollution engendrée par les industries des nouvelles technologies imposent -elles l'élaboration d'un "protocole de Kyoto" informatique? (A sUIVRE) Baba D. Traoré [email protected] HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 8 MAGAZINE Hygiène de vie Les 6 pouvoirs guérissant de l’eau chaude La valeur thérapeutique de l’eau chaude n’est pas une découverte récente. Elle a été utilisée par les chinois, les Indiens et plusieurs autres pays de l’Asie du sud-est. L’eau est l’élément le plus réceptif. Par conséquent, Elle agit comme un grand récepteur d’énergie. Elle a aussi des propriétés thermodynamiques distinctives. L’eau chaude stocke une quantité énorme d’énergie calorique, qu’elle transfère au corps. L’impact de l’eau sur le corps est direct et puissant. Pourquoi l’eau chaude est bénéfique ? L’eau chaude est stimulante. Elle augmente légèrement la température corporelle. Elle est relaxante pour les muscles, les articulations, les vaisseaux sanguins. L’eau chaude ouvre les pores et les capillaires, favorise la transpiration et peut pénétrer profondément dans la peau et les muscles. L’eau chaude aide à mûrir les abcès et les éruptions cutanées et les faire sortir. Toutefois, il est déconseillé de faire une immersion prolongée dans de l’eau extrêmement chaude. Hydrothérapie à l’eau chaude L’hydrothérapie avec de l’eau chaude est bénéfique pour le corps. Elle aide les vaisseaux sanguins à se dilater et augmente ainsi le flux sanguin et le sang circule jusqu’aux extrémités. L’eau chaude ouvre les pores, stimule les glandes de transpiration et relaxe les muscles. Bain chaud Lorsqu’on prend un bain chaud pendant une courte durée, les organes du système endocrinien deviennent moins actifs et particulièrement la glande surrénale. Un bain chaud baisse l’hypertension, détend, déstresse et calme le système nerveux. Le bain chaud est souvent pris pour stimuler le système immunitaire, soulager les muscles, les articulations, les troubles des tissus conjonctifs et des blessures. Prendre un bain chaud peut empêcher les maux de tête, améliore le sommeil, et soulage du stress. En augmentant le flux sanguin dans le corps, un bain chaud aide la circulation des globules blancs. Ceci permet au système immunitaire de fonctionner plus rapidement et plus efficacement. Un bain chaud augmente la production des endorphines dans le corps. Ces hormones -associées à l’euphorie et au bonheur- stimulent le système immunitaire, réduisent la douleur et aident les tissus à guérir plus rapidement. Prendre un bain juste avant d’aller au lit permet d’avoir un sommeil profond et réparateur, selon la National Sleep Foundation. La relaxation pendant l’immersion dans le bain favorise une somnolence reposante. Le bain chaud augmente la température Pourquoi les céréales sont-elles indispensables à notre alimentation ? Qu’ils soient consommés en farine, en bouillie ou en grain, les produits céréaliers présentent de nombreux bienfaits pour notre organisme. Avec un choix des plus variés : blé dur, blé tendre, orge, riz, maïs, seigle, sarrasin, millet, quinoa, avoine, il n’y a plus de raison de ne pas consommer les 6 à 8 portions recommandées quotidiennement par le guide alimentaire canadien. En France, la recommandation est d’une portion par repas et selon l’appétit. Découvrez tous les bienfaits que les céréales peuvent vous apporter... Des fibres, encore et encore... Les produits céréaliers sont très riches en fibres, et notamment l’avoine et l’orge. Ils contiennent deux types de fibres: solubles et insolubles. Les fibres solubles ne sont pas assimilées par le corps humain. Elles contribuent toutefois à ralentir la vitesse à laquelle le sucre est absorbé par le sang, un aspect bénéfique pour les personnes souffrant de diabète. De plus, ces fibres procurent une sensation de satiété plus durable, ce qui contribue au contrôle de l’appétit et au maintien d’un poids santé. C’est aux fibres insolubles que nous attribuons les mérites d’une meilleure santé intestinale. Elles aident à régulariser le système digestif, ce qui peut contrer certaines maladies comme la constipation chronique et la diverticulite. Elles permettent également de mieux absorber l’eau dans le corps pour ainsi conserver une bonne hydratation tout au long de la journée. Il est recommandé de consommer de 25 à 30 g de fibres par jour. Des glucides pour un maximum d’énergie ! Les céréales sont principalement composées de glucides complexes, aussi appelés sucres lents ou amidons. Contrairement aux glucides simples tels que le sucre, les glucides complexes permettent de conserver un bon niveau d’énergie durant une plus longue période puisqu’ils sont assimilés plus lentement par l’organisme. De nombreuses recherches ont prouvé qu’une alimentation riche en glucides complexes réduirait les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires. Ils permettent également un meilleur contrôle du poids, puisqu’ils procurent également une sensation de satiété à plus long terme. Faire le plein de vitamine B Les produits céréaliers sont une bonne source de vitamines de complexe du groupe B. Ce type de vitamine présente de nombreux bienfaits. Plusieurs études ont démontré que les vitamines B6, B9 et B12 permettent de réduire le taux de cholestérol et diminuer les risques de maladies cardiovasculaires. Certaines vitamines du complexe B contribueraient aussi à la prévention de l’ostéoporose, une maladie des os qui affecte généralement les personnes âgées de 65 ans et plus. De plus, les vitamines B2, B6, B9 et B12 auraient des propriétés préventives quant à la dépression. VITE LU - VITE sU Aujourd’hui, on possède les preuves scientifiques que le charbon actif absorbe tous les poisons ainsi que les toxines bactériennes dans l’intestin. Depuis 10 ans, plus de 500 articles médicaux (uniquement en anglais !) ont offert plus de 10 000 références scientifiques sur le sujet. Le charbon est probablement l’agent de décontamination le plus simple, le plus valable et le moins cher que nous connaissions. Mais le public et les malades, et même beaucoup de médecins, ne le savent pas. Comment le fabrique-t-on ? Pour être au maximum de ses possibilités, le charbon activé est obtenu en deux étapes : La carbonisation : On calcine du bois en le chauffant à une température variant entre 600 et 900° en l’absence d’air. L’activation : Le bois est recalciné aux mêmes températures, mais cette fois, en présence de vapeur d’eau, d’air ou de gaz oxydants. Ceci permet le développement d’un réseau de micropores qui seront de véritables pièges à molécules indésirables. L’extrudation de la poussière de charbon développe une surface de contact phénoménale : 1 cm3 de charbon pulvérisé présente une surface totale de 1 km2 et 500 g de charbon contiennent 50 000 millions de pores. Ceci explique ses performances : il peut absorber 97 fois son volume de gaz carbonique, 165 fois son volume d’anhydride sulfureux et 178 fois son volume d’ammoniac... Le charbon activé est aussi efficace pour le mercure, le plomb, les insecticides, les herbicides, les hormones et même certaines substances radioactives. Depuis 15 ans, on utilise le charbon activé pour désintoxiquer des analgésiques, des fébrifuges, des antidépresseurs tricycliques, des glucosides cardiotoniques, des solvants organiques, de la plupart des médicaments à effets iatrogènes et des produits chimiques. Comment utiliser le charbon activé En cas d’intoxication sévère La dose préconisée est de 50 g pour un adulte, de 1g/kg pour un enfant. Mélanger à de l’eau froide. Cela n’a aucun goût. Répéter les prises de 20 à 50 g de charbon activé toutes les 4 à 6 heures pendant 1 ou 2 jours selon la sévérité de l’intoxication. La quantité théorique du charbon activé doit être au minimum égale à 8 fois le poids de toxique ingéré. La marge de 10 fois est souhaitable. Toutefois, dans les intoxications suicidaires, et chez les sujets comateux, la quantité du toxique est impossible à connaître. On administre alors entre 100 et 120 g de charbon d’office. À savoir qu’une cuillère à soupe contient en moyenne 5 g de charbon. du corps et par là même la circulation sanguine. En sortant du bain, la température baisse lentement signalant au corps qu’il est temps de dormir. Après un accident ou une opération chirurgicale, il est conseillé de prendre des bains chauds. Ils améliorent le temps de récupération. Des exercices pratiqués dans l’eau chaude aident la peau et les muscles à se détendre et à guérir. Selon Arthritis Foundation, des séances régulières dans un jacuzzi chaud reconstituent, préservent la force et la flexibilité des articulations, et les protègent des nouveaux dégâts. La vapeur d’eau chaude Les inhalations des vapeurs d’eau chaude ont un effet positif sur la santé des poumons. La vapeur aide à nettoyer les voies respiratoires des infections. L’air moite et chaud aide à dilater les poumons et augmente leur capacité à évacuer le mucus. En général, l’inhalation de la vapeur aide à respirer plus facilement. Une source chaude Des bains dans une source chaude sont considérés comme une excellente thérapie à cause de tous leurs bienfaits. Le contenu minéral spécifique de la source offre des avantages uniques, permettant de nettoyer la peau et le corps en entier. En fait, un bain dans une source nous connecte avec les 5 éléments : la terre, d’où sort l’eau de la source, l’eau, les minéraux contenus dans la source, le bois des arbres environnants et le feu par la chaleur de l’eau et celle du soleil au-dessus. Les sources chaudes équilibrent et harmonisent notre corps et notre esprit tout à fait naturellement. Les 6 vertus de l’eau chaude 1- L’eau chaude nettoie le tube digestif : Un verre d’eau chaude pris le matin aide à nettoyer le corps des toxines. L’eau et les liquides décomposent la nourriture dans l’estomac. L’eau chaude décompose les aliments encore plus rapidement, les rendant plus faciles à digérer. Le fait de boire de l’eau froide durant ou après les repas, peut durcir l’huile contenue dans les aliments et créer ainsi un dépôt de graisses dans l’intestin. Boire de l’eau chaude aide à digérer surtout à la fin d’un repas. En effet, lorsque l’eau chaude coule dans le tube digestif, elle dissout les impuretés pour mieux les éliminer. Avec une meilleure assimilation, une excellente élimination, et une bonne prévention de la formation d’un amas de toxines et déchets, La digestion se trouve améliorée. 2- L’eau chaude lutte contre la constipation Le manque d’eau est responsable de douleurs et difficultés à la selle. Boire un verre d’eau chaude à jeun stimule les mouvements des intestins et lutte contre la constipation en décomposant les produits alimentaires ingérés. Avec ce simple geste, la constipation ne sera qu’un lointain souvenir. 3- L’eau chaude soulage la douleur L’eau chaude est considérée comme le remède le plus puissant pour soulager les douleurs des règles et les maux de tête. La chaleur de l’eau a un effet calmant et relaxant sur les muscles des abdominaux. L’eau chaude est efficace pour soulager spasmes et crampes. L’effet de la chaleur augmente le flux sanguin et relâche les muscles tendus. 4- L’eau chaude aide à perdre du poids Si vous êtes au régime, boire un verre d’eau chaude à jeun peut vous aider à perdre du poids. L’eau chaude augmente la température du corps ce qui augmente le métabolisme. Ceci permet au corps de brûler plus de calories et aux reins de fonctionner encore mieux. Un verre d’eau chaude avec du citron aide à décomposer le tissu adipeux et la graisse de l’organisme. 5- L’eau chaude améliore la circulation sanguine Quand vous buvez un verre d’eau chaude, les dépôts de gras dans le corps sont éliminés en même temps que les dépôts dans le système nerveux. L’eau chaude élimine les toxines qui circulent partout dans le corps et améliore ensuite la circulation sanguine. Ceci en détendant les muscles. La chaleur et le liquide facilitent l’ouverture de tous les canaux de circulation et la dissolution des impuretés accumulées. 6. L’eau chaude lutte contre le vieillissement prématuré La présence des toxines dans le corps favorise le vieillissement prématuré. Boire de l’eau chaude élimine ces dernières et répare les cellules de la peau en augmentant son élasticité. sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected] HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 9 ECONOMIE L’agriculture africaine : Les voies de la modernisation À force d’avoir été annoncée à la croisée des chemins, l’agriculture africaine a fini par se perdre, prise dans des vents contraires. La nouvelle donne initiée par l’irruption des puissances émergentes est une énième chance pour un continent qui pourrait s’offrir le luxe d’être le grenier du monde. À plusieurs conditions, dont la première est la volonté politique. Aujourd’hui, l’agriculture emploie en Afrique 57 % de la population, assure 17 % du PIB et procure, bon an mal an, 11 % des recettes d’exportation. Cela implique d’en faire une priorité dans le processus de développement avec la mise en place de politiques publiques extrêmement volontaristes avec des budgets importants. En clair, les exploitants et producteurs agricoles africains doivent donc définitivement abandonner la machette et la houe pour des tracteurs et des semeuses mécaniques. Devant la déferlante asiatique et latino-américaine, quelles solutions peut-on envisager pour établir un nouveau socle d’exploitation et se projeter dans un avenir plus positif pour ce secteur ? Entre autres éléments de modernisation, il faudrait prioritairement compléter la réforme agraire sur le continent. L’accès à la terre est l’une des inégalités les plus flagrantes de l’économie africaine et elle contribue également à un abandon compréhensible du métier d’agriculteur. Le règlement de cet impair pourrait à terme contribuer plus rapidement à une professionnalisation du monde agricole et à l’amélioration du sort des sociétés rurales. Même si le capital humain est très important dans le développement agricole, l’apport massif de capitaux est essentiel à la viabilité de tous les projets initiés. Ici, les analystes du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), créé dans le cadre de la Convention de Lomé entre les États du groupe ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et les pays membres de l'Union européenne sont formels : « L’État ne doit pas être le seul acteur de cette transformation. Le secteur privé est invité à prendre une part croissante dans l’agriculture. En Afrique, cette dernière reçoit aujourd’hui moins de 3 % des financements privés. Cependant, elle attire de plus en plus les opérateurs économiques, voire même de fonctionnaires, qui y voient la possibilité d’investissements rentables. C’est pour inciter les entreprises à bâtir des projets et soutenir les coopératives agricoles et petites entreprises dans leurs efforts de modernisation qu’a été mis en place le Fonds pour l’agriculture africaine (FAA) ». En complément à cette initiative, nous rappellerons que des partisans du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), avaient de leur côté proposé en 2003 un Programme intégré pour le développement de l’agriculture en Afrique (CAADP). Pertinents, les objectifs, qui visaient à atteindre des taux de croissance de 6 % par an dans les zones rurales d’ici à 2015, comprenaient quatre domaines prioritaires d’investissement : accroître la superficie des terres agricoles irriguées en Afrique et améliorer la gestion des terres et les techniques agricoles afin de préserver et d’améliorer la qualité des sols ; investir dans les infrastructures rurales, notamment des routes et chemins de fer, des sites de stockage et de traitement, des marchés, des systèmes de communication et des réseaux d’approvisionnement fiables pour les agriculteurs faire de la production alimentaire une priorité importante, pour combattre la faim et développer les exportations, et améliorer les interventions d’urgence en cas de catastrophe naturelle et de conflit ; renforcer la recherche et le développement dans le domaine agricole en Afrique, notamment en ce qui concerne les méthodes technologiques et agricoles de pointe et faire bénéficier rapidement et véritablement les agriculteurs, fournisseurs et acheteurs des progrès réalisés. Le Rwanda a été le premier pays à signer l'accord Compact PDDAA en 2007. Au mois d’août 2010, ils étaient 22 à l’avoir intégré dans leur programme agricole. Il s'agit du Bénin, Burkina Faso, Burundi, CapVert, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Malawi, Mali, Niger, Nigéria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Swaziland, Tanzanie, Togo et Ouganda. Près de dix ans plus tard, les résultats sont encore moyens mais donnent raison d’espérer, car une dizaine de pays ayant adhéré à cette dynamique, affichent des taux de croissance qui rejoignent les objectifs initiaux, soit entre 5 et 6% de croissance agricole. C’est encore peu. À part ces pistes de développement se rajoute la nécessité de monter des activités et des emplois non agricoles autour de l’agriculture pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. C’est ainsi que les cycles industriels se nourrissent et créent de l’activité localement. Enfin, cette modernisation de l’agriculture africaine nécessite une révolution énergétique. Le continent ne pourra certainement pas s’appuyer, comme certains pays émergents l’ont fait, sur les énergies fossiles pour faire face aux immenses besoins énergétiques d’une agriculture qui se modernise. D’autres formes d’énergies alternatives et de fertilisation des sols, notamment, sont né- cessaires. L’agriculture africaine : la dépendance alimentaire L’agriculture africaine encore très fortement composée de petites exploitations artisanales, ne parvient toujours pas à répondre aux demandes de sa population alors que les trois quarts de la population africaine travaillent dans le secteur agricole qui fournit ainsi près de 60% des emplois sur le continent. En cause, une production qui n’a cessé de baisser au cours de ces dernières décennies pendant que la population a continué à augmenter, et une dépendance à l’importation des produits agricoles de plus en plus accrue qui a fait de l’Afrique le continent le plus dépendant du monde au niveau alimentaire. Beaucoup de pays africains aujourd’hui sont contraints, pour satisfaire à la demande intérieure de plus en plus forte, d’importer certains produits, notamment les denrées alimentaires de bases telles que les céréales, la viande, le lait, les pommes de terre et le sucre qui ne sont pas entièrement couverts par la production nationale sujette à des aléas climatiques. En Tunisie par exemple, les produits céréaliers représentent 40% des importations alimentaires du pays. De même, l’Algérie avec 75% de ses besoins alimentaires assurés par les importations, est devenue le premier importateur africain de denrées alimentaires, notamment le lait dont il est le plus grand consommateur dans le Maghreb avec une consommation moyenne estimée à 110 litres de lait par habitant et par an. En Afrique subsaharienne, la facture des importations de produits alimentaires se révèle être également très élevée par rapport au PIB. Selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), pendant les périodes de hausse des prix des produits de base de ces dernières années, ces pays pouvaient dépenser en moyenne jusqu’à 5 voire 6% de leur PIB pour importer des denrées alimentaires. Mais face à l’explosion au niveau mondial des prix de certains produits céréaliers comme le riz et le blé, l’Afrique qui consacre déjà 33 milliards de dollars chaque année pour l’importation des produits alimentaires, a du mal à suivre le rythme. En effet, les États africains sont de plus en plus incapables de peser sur ces prix qui devenus comme ceux du pétrole très sensibles aux spéculations dans certains grands pays producteurs, affectent les populations les plus vulnérables. Par ailleurs, les mauvaises récoltes liées principalement à l’irrégularité des saisons pluviales dont dépendent les productions agricoles dans beaucoup de régions africaines, empêchent les agriculteurs africains de répondre aux besoins des populations locales de plus en plus en demande. Pour l’Organisation des Nations Unies, il ne fait donc aucun doute que les deux éléments ainsi cités, sont à l’origine de la famine et de la malnutrition chronique (30% de la population africaine sont victimes de la faim) dont souffre une partie du continent. D’où l’importance d’une forte augmentation des investissements dans l’agriculture africaine pour l’aider à passer d’une agriculture de substance à celle tournée vers un marché plus important. L’agriculture en Afrique : une production à relever Comme dans plusieurs secteurs de l’activité économique, l’agriculture africaine est à la traîne. Ballotée entre des plans de développement inadaptés et les aléas climatiques, ce secteur de production affiche des résultats en dents de scie. Si on y ajoute les années de crise et les multiples plans de restructuration des années 90, il ne faut point se surprendre que la disette sévisse de plus en plus sur le continent. Sur ses 30 415 873 km2 de superficie, l’Afrique n’utilise que 25% de ses terres arables, essentiellement par manque de moyens. Une analyse un peu plus pointue d’organismes internationaux comme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) établit de manière claire les raisons des obstacles à la croissance de la production agricole africaine. Au plan institutionnel, des politiques gouvernementales défavorables à l'agriculture ont fortement contribué à la baisse de la productivité de ce secteur sur le continent. Après la décolonisation, la majeure partie des pays africains ont souffert d'un environnement politique erratique et instable. Les changements de paradigmes politiques n'ont réussi ni à surmonter les difficultés globales du secteur, ni à mettre en place des interventions adaptées. Plusieurs décennies plus tard, des réformes ont été engagées dans le cadre des programmes d'ajustement structurel et de stabilisation macroéconomique pour effacer l'échec des politiques antérieures. Les réformes des marchés et le retrait de l'État des activités commerciales ont ainsi eu pour objectif d’encourager le déve- loppement du secteur privé, mais sans succès notable. On a par exemple observé que les agriculteurs de subsistance, qui disposaient d'une faible quantité d'excédents commercialisables, n'ont pas autant tiré profit des changements que les grands exploitants agricoles. Quant aux petits agriculteurs, le coût extrêmement élevé des engrais et des autres intrants agricoles, la faiblesse du pouvoir d'achat et la difficulté d’accès au crédit les ont littéralement marginalisés. Ce qui fait que d’autres catégories d’acteurs très entreprenants comme les femmes, qui jouent un rôle considérable dans l’agriculture en Afrique, n'ont pu, de ce fait, adopter des technologies modernes et plus performantes et sont restées dans des formes élémentaires d’exploitation agricole. La FAO rappelle d’autre part que l'Afrique est la seule région du monde en développement dont la production alimentaire moyenne, par habitant, a baissé au cours des 60 dernières années. « Des périodes de sécheresse récurrentes et de plus en plus fréquentes, suivies par de longues alternances de sécheresses et d'inondations, ont réduit l'optimisme et remis en cause l'espoir d'accroître les rendements agricoles de manière durable et de garantir la régularité des approvisionnements alimentaires (notamment en céréales) », rapportent les analystes de l’organisme. Le même rapport ajoute que la dégradation accélérée des eaux et des sols est un autre problème majeur de l'agriculture en Afrique. « En général, les terres agricoles sont rares et leur qualité ne cesse régulièrement de se dégrader. Cette situation s'explique en grande partie par les pressions démographiques et par une utilisation non durable qui résulte de la lenteur d'introduction de technologies plus performantes. Des systèmes autochtones et coutumiers prédominent encore l'utilisation des terres dans les pays au sud du Sahara. Ces systèmes sont en général basés sur diverses formes de contrôle collectif pour assurer une gestion équilibrée de la propriété communautaire; dans de nombreux cas cependant, ils font obstacle à l'adoption de techniques plus modernes qui requièrent des investissements à long terme ». C’est donc ce tableau peu reluisant que les responsables politiques et les corps sociaux intermédiaires devront essayer de modifier pour les prochaines décennies. S’arracher de force aux archaïsmes et se projeter résolument vers l’avenir parce que le progrès ne doit pas être une posture, mais plutôt action. Parce qu’il arrivera même qu’il n’y ait plus de ressources pour importer des aliments afin de combler l’énorme différentiel puisque l’Afrique est aujourd’hui obligée d’importer pour près de 35 milliards $US de produits alimentaires. Le chercheur sénégalais Pape Abdoulaye Seck, directeur général du Centre du riz pour l’Afrique, concluait à cet effet qu’une métamorphose positive de l’agriculture africaine devra passer par une combinaison intelligente de quatre facteurs : technologies adaptées, infrastructures de qualité, environnement institutionnel et économique incitatif et préservation des ressources naturelles. HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 Page 10 ANNONCES AVIS D’APPEL A CANDIDATURES Le Ministère du Pétrole de l’Energie et des Mines Société Mauritanienne d’Electricité SOMELEC Avis d’Appel d’Offres International DAOI No: 02/2015 1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie finance sur le budget 2015 les travaux de montage du projet de construction d’une ligne 33 kV Aéro-Souterraine, d’un réseau à fibre optique et d’un réseau d’Eclairage Public destinée à alimenter le Nouvel Aéroport International de Nouakchott. Tél: +222 36 30 68 92 E mail: [email protected] 4.Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être acheté par les candidats sur demande écrite au service mentionné ci-dessus et moyennant paiement d'un montant non remboursable de 100 000 UM ou 300 euros ; 5.Le Dossier d’appel d’offres peut être consulté gratuitement auprès de la cellule 2.La Société Mauritanienne d'Electricité (SO- chargée des marchés à l’adresse indiquée ci MELEC) invite, par le présent Appel d'Offres, haut ; les Entreprises intéressées à présenter leurs offres sous pli fermé, pour les travaux indi- 6.Les offres doivent être déposées au plus tard qués dans le ci haut et détaillés dans le DAO. le 13/04/2015 à 12 Heure TU à l’adresse suivante : Monsieur le Président de la commis3.Les candidats intéressés peuvent obtenir des sion des marchés d’Investissements de la informations complémentaires auprès de la SOMELEC 47, Avenue de l'Indépendance, Société Mauritanienne d’Electricité au siège Tevragh Zeina, BP 355, Nouakchott, Mauride la SOMELEC à l’adresse ci après: tanie Et porter la mention « Appel d’Offres Inter47, Avenue de l'Indépendance, national pour la construction de la ligne aliTevragh Zeina, BP 355, mentant le Nouvel Aéroport International de Nouakchott, Mauritanie Nouakchott – N.A.I.N 7. Les plis seront ouverts aussitôt à la même adresse en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui souhaitent assister à la séance d'ouverture ; 8. Les offres doivent obligatoirement être accompagnées d'une garantie de soumission émise ou validée par une banque établie en Mauritanie d’un montant compris entre 1 à 2% du prix de l’offre; 9.Pour être attributaire de ce marché, les soumissionnaires doivent satisfaire aux critères suivants minima de qualification indiqués dans le DAO suivants: Références techniques et financières 10.La validité des offres doit être de 90 jours à compter de la date d’ouverture des offres Commission des Marchés d’Investissements Dr Ahmed salem EL ARBI HORIZONS N° 6493 DU MERCREDI 15 AVRIL 2015 - - Page 11 ANNONCES ORGANISATION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL SOCIETE DE GESTION DE L'ENERGIE DE MANANT ALI AVIS DE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D'INTERET SELECTION DE DEUX (2) EXPERTS DE TRES HAUT NIVEAU DANS LE CADRE D'UNE MISSION D'ASSISTANCE TECHNIQUE A LA SOGEM 1.La Direction Générale de la Société de Gestion de l'Energie de Manantali (SOGEM), sise à Bamako/Mali a l'intention de procéder au choix de deux (2) Consultants Individuels dans le cadre d'une mission d'assistance technique. Il s'agit d'un Conseiller Technique et d'un Conseiller Financier. Les deux (2) Experts de très haut niveau doivent justifier d'une très grande expérience dans le domaine de la gestion technique et financière des centrales hydroélectrique et projets complexes similaires. Les experts seront chargés d'assister la SOGEM pour: - la fourniture de tout avis utile pour la réussite du processus de mise en place de la filiale notamment pour les aspects techniques et financiers sachant que nous disposons déjà d'une assistance juridique avérée; - l'élaboration et la négociation du contrat d'exploitation devant la lier à la filiale ad hoc afin qu'il puisse inclure toutes les prestations à même de garantir la qualité de la maintenance, - la compétence du personnel et la préparation de l'avenir (obligations relatives à la mise en place d'une comptabilité analytique, d'une gestion de maintenance assistée par ordinateur) ; - l'assistance dans le sui vi d'exécution du contrat d'exploitation provisoire de la centrale de Félou; - la définition du mode d'exploitation de Félou et pour le recrutement rapide et la formation par Sinohydro du personnel local de la centrale; -la programmation des Travaux nécessaires, autres que la réparation et la révision des cinq (5) groupes de Manantali actuellement en cours ; - l'appui à l'élaboration des TDR du contrat d'assistance entre la filiale et l'Opérateur qui l'assistera; - à moyen terme, l'assistance dans le cadre de la définition de stratégie en vue de faire face aux évolutions du marché de l'énergie dans la région et pour la préparation de l'Appel d'offres en vue du recrutement d'un nouvel Opérateur; - la fourniture de tout avis relatif à ses projets de développement; - l'appui à la conduite de son étude organisationnelle dont le processus de recrutement du cabinet est en cours. 2.Les services, sans être limitatifs, pour chacun des experts consistent entre autres à la réalisation des tâches suivantes: • Pour le Conseiller Technique: • Assistance permanente sur place à la SOGEM; • Conseiller le Directeur Général de la SOGEM sur toutes les questions techniques liées directement à la gestion des centrales hydroélectriques, des projets; •Elaboration de TDR ; •Production de rapports périodiques. Pour le Conseiller Financier •Assistance permanente sur place à la SOGEM; •Conseiller le Directeur Général de la SOGEM sur toutes les questions liées directement à la gestion des centrales hydroélectriques, des projets dans le domaine de la gestion financière ; •Evaluer la stratégie budgétaire et financière de la SOGEM ; •Conseiller et assister le Directeur Général dans la recherche de financements; •Production de rapports périodiques. 3. Qualifications et exigences pour chacun des experts: Pour le Conseiller Technique •diplôme universitaire d'ingénieur (Bac + 5 au moins) en hydroélectrique, énergétique, électromécanique et tous domaines assimilés; 15 ans d'expérience au moins dont 10 ans dans le domaine de la gestion des centrales hydroélectriques; au moins une expérience précédente pertinente (assistance technique à une structure de gestion de centrales hydroélectriques ou une structure similaire) ; • maîtrise de la langue française; • travail en équipe dans un milieu multiculturel et aptitude en communication; • expérience en Afrique. Pour le Conseiller Financier •diplôme universitaire (Bac + 5 au moins) en Finance, Comptabilité, Ingénierie, Gestion de Projets et domaines assimilés; •10 ans d'expérience au moins dont 8 dans le domaine de la gestion financière de projets, sociétés ou structures similaires; •au moins une expérience précédente pertinente (assistance technique à une structure de gestion de centrales hydroélectriques ou une structure simi- laire) ; •maîtrise de la langue française ; •travail en équipe dans un milieu multiculturel et aptitude en communication; •expérience en Afrique. 4.La Direction Générale de SOGEM vous invite à fournir les CV détaillés et mis à jour des deux (2) Experts hautement qualifiés et répondant aux exigences d'expérience et de qualifications ci- dessus. 5. La Sélection des Consultants se fera sur la base de la Méthode «Sélection des Consultants Individuels» de la Banque Mondiale. Seules les expériences et les qualifications des consultants individuels seront prises en compte dans la sélection. Les expériences et qualifications des bureaux ne seront pas prises en compte dans la sélection. Les critères de sélection, qui seront utilisés pour chaque expert, sont: a) formation académique, b) expérience professionnelle et expérience pertinente pour réaliser la mission, c) connaissances des conditions locales (langue et connaissance de l'espace OMVS). A l'issue de la procédure de sélection un contrat sera signé entre la SOGEM et le Consultant qui servira de caution morale pour les activités du Consultant Individuel. Les deux (2) Experts auront l'obligation de résider en permanence au siège de la SOGEM, c'est-àdire à Bamako/Mali. Le contrat sera d'une durée initiale de un (01) an renouvelable. 6. Le C.V en Français, doit être communiqué à l'adresse ci-après (seul lieu de dépôt au plus tard le lundi 27 avril 2015 à 10 heures précises (heure de Bamako) avec la mention «Sélection d'un expert senior en sauvegarde environnementale et sociale». Les offres reçues seront ouvertes le même jour à partir de 11 heures en présence des Consultants qui désirent assister à l'ouverture. La transmission des manifestations d'intérêt par voie électronique n'est pas admise. Direction Générale de la Société de Gestion de Manantali (SOGEM) ACI 2000 Parcelle n° 2501-BP E 4015, Bamako, République du MALI Tél : + (223) 20 23 32 86/20 23 26 57 Fait à Bamako, le 9 avril 2015 Le Directeur Général de sOGEM Cheikh Ould Abdellahi Ould BEDDA Page 12 HORIZONS N° 6493 DU MERCEDI 15 AVRIL 2015 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng CAF /Procédure contrôle antidopage De la notification du contrôle anti dopage Athlétisme / Dopage Deux agences suspendues Comme ils peuvent consommer sous leur propre responsabilité des boissons et des aliments amenés dans la station des contrôles. D. Le médecin de l'équipe doit remplir la déclaration des médicaments pour chaque joueur à son arrivée dans la station de contrôle. A. A la fin du match, en sortant du terrain, les joueurs sélectionnés seront notifiés qu'ils vont être contrôlés. Normalement le médecin de l'équipe fait la notification, mais parfois l'ACD ou une escorte notifie les joueurs. Ces derniers doivent signer (le formulaire de la notification) pour être sûr qu'ils ont été bien notifiés et savoir leurs droits et obligations pour se présenter au contrôle antidopage. B. Après la notification les joueurs vont aller directement à la station de contrôle. Ils sont seulement autorisés à donner des flashs interviews dans le tunnel, mais ne peuvent pas aller dans leur vestiaire. Si un joueur a besoin de ses affaires personnelles pour se changer, son médecin d'équipe ou une autre personne de son staff peut aller chercher ces affaires et les ramener à la station de contrôle. C. Une fois, le joueur dans la station de contrôle, il ne peut plus la quitter sans la permission évidente de l'ACD. S'il a la permission de sortir, le joueur doit être accompagné par l'escorte ou un officiel de la CAF en tout temps. Dans tous les cas, le club et/ou l'association sont responsables d'ordonner aux joueurs d'aller directement et sans délais dès la fin du match pour le contrôle antidopage. 4. Production de l’échantillon urinaire A. Quand le joueur est prêt pour donner l'échantillon urinaire, l'ACD doit l'ordonner de se laver les mains à l'eau avant. B. Le joueur choisit alors un gobelet scellé et produit un échantillon urinaire sous l'observation constante de l'ACD ou son assistant. Tous les ACD de la CAF sont des médecins. C. Un volume minimum de 90 ml est exigé. Si le joueur donne moins, la procédure de l'échantillon partiel est appliquée comme décrite (étape 9) qui suit. Rosa & Associati, qui compte parmi ses clients Rita Jeptoo, suspendue deux ans, et Volare Sports ont été suspendues six mois par la Fédération kenyane, dans le collimateur de l'AMA en raisons de plusieurs affaire de dopage.La Fédération kenyane d'athlétisme a annoncé lundi avoir suspendu deux agences étrangères qui géraient les intérêts de plusieurs athlètes Kenyans. «AK a décidé de suspendre deux agents le temps que les enquêtes soient menées et quand les résultats seront connus, nous déciderons de leur réintégration», a déclaré le président, Isaiah Kiplagat, lors d'une conférence de presse. «Nous avons désigné une équipe composée de membres de l'AK, de l'agence kényane antidopage (ADAK) et de la direction des affaires criminelles(CID) afin d'enquêter sur leurs rôles. S'ils sont reconnus coupables, ils seront licenciés», a ainsi prévenu Kiplagat.L'une des deux agences concernées est Rosa & As- sociati, gérée par l'Italien Gabriele Rosa, qui compte parmi ses clients Rita Jeptoo, suspendue deux ans et Asbel Kiprop, qui avait pris position pour des mesures plus sévères. La seconde est Volare Sports, dirigée par le Néerlandais Gerard van de Veen. Les deux entités ont été suspendues six mois. La Fédération kenyane a fait l'objet, ces derniers mois, de vives critiques suite à plusieurs contrôles antidopage positifs, dont celui de Jeptoo, triple vainqueur du marathon de Boston. «Il y a eu beaucoup de rapports relatifs au dopage au Kenya et beaucoup de doigts pointé sur des personnes, agents, médecins et pharmaciens. Nous savons que c'est une question complexe et cruciale et nous voulons la régler», a ajouté Kiplagat. Asbel Kiprop, champion olympique et double champion du monde du 1500m managé par Rosa, a regretté cette décision qui pourrait ruiner sa saison et celle des autres coureurs. intégrée et participative 3. Dans la station de contrôle A. Dans la station de contrôle, l'ACD peut demander aux joueurs de présenter leur passeport ou une autre pièce d'identité avec photo. B. L'ACD explique la procédure de contrôle aux joueurs et si possible à leur médecin d'équipe. C. Les joueurs restent dans la salle d'attente de la station jusqu'à ce qu'ils soient prêts pour donner l'échantillon. Eau et boisson non-alcoolisées sont à leur disposition. 5. sélection des bouteilles A. Ayant produit un échantillon de 90 ml minimum, le joueur choisit un kit de bouteilles scellé avec un code individuel. L'enveloppe plastique du kit doit être intacte, sinon il doit être remplacé. B. Le joueur enlève le scellage pour sortir les 2 bouteilles "A" et "B". C. Le joueur et l'ACD doivent les deux vérifier que les bouteilles sont intactes et dans de bonnes conditions et que les nombres sur tous les éléments du kit sont identiques. ni jusqu'à 2 ans de suspension. Le Beach Soccer Pour les non initiés Africains d'Europe Triplé pour Bolasie, trophée pour Aurier Le Congolais Yannick Bolasie a inscrit un triplé historique avec Crystal Palace, alors qu'en France, l'Ivoirien Serge Aurier a remporté la Coupe de la Ligue avec le Paris SG. Allemagne Muet depuis trois matches, Anthony Ujah a retrouvé le chemin des filets en inscrivant le 2e but de la victoire de Cologne dimanche contre Hoffenheim (3-2). Servi à l'entrée de la surface, l'avant-centre nigérian a fait mouche d'une frappe tendue du droit (53) pour sa 10e réalisation de la saison.L'Ivoirien Serey Dié a fait probablement sa passe la plus importante depuis son arrivée à Stuttgart après le triomphe à la CAN. Le milieu défensif a mis sur orbite Daniel Ginzeck pour le but de la victoire sur le Werder Brême (3-2) dans le temps additionnel (90+1), permettant au club souabe d'abandonner lalanterne rouge. Première passe décisive de la saison également pour le Sénégalais Salif Sané sur l'ouverture du score de Hanovre vendredi contre le Hertha Berlin (1-1). Le longiligne (1,96m) défenseur central a marqué de la tête sur corner. Angleterre Le Congolais Yannick Bolasie est devenu à Sunderland (4-1) le premier joueur de l'histoire de Crystal Palace à inscrire un triplé en Premier League. Il n'a fallu pour cela que 11 minutes (51, 53, 62) et cinq tirs à l'homme du match. Le récupérateur de West Ham Chei- khou Kouyate a lui aussi été nommé homme du match contre Stoke, en dépit du nul à domicile de son équipe (1-1). Avec le Camerounais Alex Song, le Sénégalais de 25 ans a régné au milieu de terrain. Mauvaise nouvelle en revanche pour son compatriote Diafra Sakho qui est sorti (59) après avoir été touché à la cuisse. L'homme aux 12 buts pourrait être indisponible jusqu'à la fin de saison. L'Ivoirien de Manchester City Yaya Touré a excellemment commencé à Old Trafford contre United, avant de couler (4-2), comme son équipe. Espagne Manucho, attaquant angolais du Rayo Vallecano, a inscrit de la tête son quatrième but de la saison en Liga, ouvrant le score sur la pelouse du Celta Vigo. Mais les Galiciens ont ensuite déroulé pour l'emporter 6-1 à domicile. Le jeune milieu ghanéen Thomas Partey (21 ans), prêté par l'Atletico Madrid à Almeria, a marqué samedi un doublé contre Grenade (3-0), soit ses premiers buts en Liga. Week-end mitigé pour Carlos Kameni: le gardien camerounais a commis une grossière faute de main sur une longue remise en touche de l'Atletico samedi, permettant à Antoine Griezmann d'ouvrir le score. Le portier de Malaga s'est néanmoins rattrapé en fin de match avec plusieurs parades décisives, sauvegardant le point du nul (2-2). Ikechukwu Uche a enfin marqué après cinq matches de disette avec Villarreal, mais le but sur penalty de l'attaquant nigérian, son sixième en Liga cette saison, n'a pas suffi au "Sous-Marin jaune", freiné à Getafe (1-1). France L'Ivoirien du Paris SG Serge Aurier était titulaire lors de la finale de la Coupe de la Ligue décrochée par le club de la capitale face à Bastia (40). Sur son flanc droit, il a été solide défensivement et a offert à Cavani le but du 3-0 sur un centre parfait. Avec Marseille, le Camerounais Nicolas Nkoulou a fait son retour après plus de trois mois d'absence. Il est entré peu après la pause contre Bordeaux, alors que le score était de 0-0. Et l'OM s'est finalement incliné 1-0. Italie Le président de la Sampdoria Gênes Massimo Ferrero a qualifié Samuel Eto'o de "martien" après le match nul décroché sur la pelouse de l'AC Milan (1-1). L'attaquant camerounais n'a pourtant pas marqué, mais il a été à l'origine du but de son équipe avec un petit pont sur Mexès avant une passe décisive pour Soriano. Remplaçant et entré en jeu à un quart d'heure de la fin, l'Ivoirien de la Roma Seydou Doumbia n'a pas pu offrir la victoire à son équipe chez le Torino (1-1). Mais il a tout de même eu deux belles occasions de la tête. Huit équipes, Sénégal, Côte d’Ivoire, Egypte, Ghana, Madagascar, Maroc, Nigeria et Seychelles (pays organisateur) s’apprêtent à disputer le 7e Championnat d’Afrique de Beach soccer. Différent du football à 11 et du futsal, le football de plage est doté de lois du jeu spécifiques à connaître pour bien suivre la compétition. Cidessous quelques règles à connaître pour mieux suivre la compétition. Trois périodes de 12 minutes Les matches de Beach soccer sont divisés en trois périodes de 12 minutes de temps réel de jeu, séparées par deux pauses de trois minutes. Le chronomètre est arrêté quand il y a but, faute, blessure, ou lorsque les arbitres estiment qu'une équipe tente de gagner du temps. Si le ballon est en jeu, la période se prolonge jusqu'à la fin de l'action en cours. Le match nul n'existe pas Un match de Beach soccer ne s'achève jamais sur un nul. En cas d'égalité, le règlement prévoit une prolongation de trois minutes. Si la parité persiste, l'issue est déterminée par une séance de tirs au but, qui présente, elle aussi, une particularité : les gagnants empochent deux points au lieu des trois attribués à une victoire obtenue dans le temps réglementaire. Les perdants ne marquent rien. Remplacements illimités Chaque équipe entame le match avec cinq titulaires - un gardien et quatre joueurs de champ - et sept remplaçants. Elle dispose d'un nombre illimité de changements. Tous les remplacements, y compris celui du gardien, peuvent intervenir pendant une action de jeu et s'effectuent dans une zone délimitée. C'est un aspect clé de la stratégie de jeu. sanctions disciplinaires Un joueur exclu sur double avertissement ou carton rouge n'est remplacé qu'au terme d'une période de pénalité de deux minutes. Contrairement au futsal, le remplaçant peut entrer en jeu avant ces deux minutes si son équipe encaisse un but en infériorité numérique. Il n'y aucune limite concernant le nombre de fautes qu'un joueur peut faire. spécificités du gardien Le gardien évolue librement, ballon en main, dans sa surface de réparation qui, à la différence des autres disciplines du football, s'étend d'une ligne de touche à l'autre. Comme tous les joueurs, il dispose de cinq secondes pour remettre le ballon en jeu, mais il ne peut le faire qu'avec les mains. Il n'est cependant pas autorisé à marquer un but de la main ou en dégageant à la volée. Soulignons qu'il lui est interdit de réceptionner de la main une deuxième passe consécutive d'un de ses coéquipiers si un adversaire n'a pas touché le cuir entre-temps. En cas d'infraction à cette règle, un coup franc est accordé à l'équipe adverse. Coup franc - très - direct Toutes les infractions sont sanctionnées par un coup franc direct sans mur adverse. On ne fait pas plus direct... Le ballon est placé à l'endroit où la faute a été commise, sauf s'il y a penalty, tiré du point de penalty, retard à jouer le ballon, deuxième passe au portier ou remise en jeu du pied par le gardien, auxquels cas le coup franc se frappe depuis la ligne médiane.
© Copyright 2024