1 MP*1-2014/2015 Mécanique ondulatoire 1) Critère Quantique : En calculant une grandeur caractéristique homogène à β, décidez si le recours à la physique quantique est nécessaire pour étudier les objets suivants ou si la théorie classique est suffisante : 1) Une antenne radio : puissance 5 ππ et fréquence dβémission dans le domaine des ondes radio. 2) Un noyau atomique : énergie de liaison typique 8 πππ, rayon ππ΄ ο»π΄1/3 π0 avec π΄ le nombre de masse et π0 = 1,2 ππ = 1,2. 10β15 π et masse dβun nucléon π = 1,67 · 10β27 ππ. 3) Lβhélium superfluide: température de transition π = 2,18πΎ, distance moyenne entre atomes π = 0,36 ππ et masse π = 6,7 · 10β27 ππ. On donne ππ΅ = 1,38 · 10β23 π½ · πΎ β1 , 1 ππ = 1,6 · 10β19 π½. 2) Etude dβune naine blanche : Dans tout lβexercice, on raisonnera en ordre de grandeur. Une naine blanche est constituée de protons fixes, de masse π~10β27 ππ et dβélectrons de masse ππ = 10β31 ππ. Lβétoile, de masse π et de rayon π est soumise à son énergie potentielle gravitationnelle, πΈπ , et son effondrement est empêché par lβénergie cinétique des électrons. 1) Trouver à un facteur près la forme de lβénergie potentielle de lβétoile. On donne la constante de gravitation πΊ~10β10 ππΌ. 2) Quel est le nombre π >> 1 dβélectrons dans lβétoile ? 3) Quel est le volume accessible en moyenne par un électron ? En déduire lβordre de grandeur de sa quantité de mouvement. 4) En déduire lβordre de grandeur de lβénergie cinétique des π électrons de lβétoile. 5) Exprimer lβénergie totale de lβétoile en fonction de son rayon π . Trouver à lβéquilibre une relation entre la masse π de lβétoile et son rayon. 6) Calculer le rayon π dβune naine blanche de masse égale à celle du Soleil π = 21 2.10 ππ. Commenter. 3) Oscillateur harmonique quantique : On considère une particule quantique, de masse m, soumise à une énergie potentielle 1 de la forme π(π₯) = 2 ππ2 π₯ 2 . Dans lβétat stationnaire dβénergie πΈπ , la fonction dβonde est de π₯2 ππΈ π‘ la forme π(π₯, π‘) = π΄ππ₯π (β π2 ) ππ₯π (β βπ ). 1) Ecrire lβéquation de Schrödinger indépendante du temps. 2) Déterminer la constante A. 3) Représenter lβallure de la densité de probabilité de présence de la particule. Commenter son allure par rapport à un oscillateur harmonique en mécanique classique, oscillant entre βπ₯π et +π₯π Quelle est, sans calcul, la valeur de la position moyenne < π₯ > de la particule quantique ? 4) Déterminer lβexpression de πΈπ et de π en fonction de β, π et de π. 2 +β π On donne β«ββ exp(βπΌπ’2 )ππ’ = βπΌ 4) Fil quantique : On étudie la conduction électronique dans un fil quantique : il sβagit dβun matériau dans lequel les électrons peuvent se déplacer dβune extrémité à lβautre. Sa géométrie est celle dβun parallélépipède, de section carré de côté π et de longueur π avec π >> π. Pour des raisons géométriques, les électrons nβont la possibilité que de se déplacer selon lβaxe (ππ₯) du fil. Les électrons à lβintérieur du fil sont traités comme des particules quantiques, de masse m, libres de se déplacer dans la direction ππ₯ du fil. La fonction dβonde qui représente un état stationnaire dβun électron, dβénergie E, dans le fil sβécrit sous la forme : π(π₯) = π΄ππ₯π(πππ₯) où A est une constante réelle de normalisation. 1) Commenter la forme choisie pour π(π₯). Que représente k ? Normaliser la fonction dβonde. 2) Exprimer lβénergie πΈ de lβélectron ainsi que sa vitesse π£π₯ de déplacement suivant lβaxe ππ₯. 3) Quelle est lβexpression de la densité de probabilité de présence de lβélectron le long du fil ? 4) On admet que la probabilité de présence entre π₯ et π₯ + ππ₯ dβun électron, dont le ππ(π₯) π vecteur dβonde π est compris entre π et π + ππ est : πππ (π₯) = ππ₯ π ππ₯ππ. Exprimer la contribution au courant électrique ππΌ qui traverse le fil, dans le sens des π₯ croissant, dβun électron dont le vecteur dβonde est compris entre π et π + ππ en fonction de π, π£π₯ et π. 5) Le fil quantique est disposé entre deux métaux, soumis à une différence de potentiel de π. Dans le métal 1, du côté π₯ < 0, les électrons de conduction ont une énergie πΈ1 et dans le métal 2 , du côté π₯ > π, les électrons de conduction ont une énergie πΈ2 = πΈ1 β ππ. Montrer que lβintensité du courant peut se mettre sous la forme πΌ = βπΊπ. Donner lβexpression et la valeur numérique de πΊ ainsi que celle de π = 1/πΊ. 5) Paquet dβonde Gaussien : On considère une particule libre non relativiste se déplaçant selon lβaxe ππ₯ à la vitesse +β 1 π£0 = π0 /π. Sa fonction dβonde normalisée sβécrit : π(π₯, π‘) = β«ββ π(π) exp(π(ππ₯ β β2π 2π2 1 π(π)π‘)) ππ πù π(π) = ( π 2 2 )4 exp(βπ (π β π0 ) ) a la forme dβune gaussienne centrée sur 1 π = π0 dont la mi-largeur à hauteur sur βπ est prise égale à βπ = πβ2, de sorte que lorsque π varie de π0 à ο± βπ , sa valeur maximale π(π0 ) est réduit dβun facteur βπ. On donne les intégrales suivantes : +β β«ββ exp(βπ 2 (π’ + π£))2 ππ’ = βπ π et +β 1 π β«ββ π’2 exp(βππ’2 )ππ’ = 2π βπ 1) Donner lβexpression de la densité linéique de probabilité π(π₯, π‘ = 0) à lβinstant initial. Tracer son allure et discuter physiquement ce résultat. Donner en particulier la position du centre du paquet dβondes ainsi que sa largeur βπ₯π . A quoi correspond physiquement cette largeur ? Comment évolue la localisation de la particule avec βπ₯π ? 2) Exprimer |π(π)|2 et discuter le sens physique de cette grandeur. En procédant comme en (1), donner lβexpression de sa largeur βπ et discuter physiquement ce résultat. 3) Vérifier la relation dβincertitude dβHeisenberg. 5) Donner lβexpression de π(π₯, π‘) On ne cherchera pas à calculer lβintégrale. 3 βπ 2 4) En tenant compte de la relation de dispersion π(π) = 2π le calcul complet (non demandé ici) conduit à une densité de probabilité donnée par : βπ π‘ (π₯ β π0 )2 2 1 π(π₯, π‘) = β π ππ₯π [β ] β2 π‘ 2 β2 π‘ 2 π 2 [1 + ] 2π (1 + ) 4π2 π 4 4π2 π 4 Quelle est la position π₯π du centre de cette gaussienne ? Ce résultat était-il prévisible ? 5) Exprimer la largeur βπ₯(π‘) de π(π₯, π‘) à lβinstant π‘ en fonction de βπ₯0 Conclure sur lβévolution du paquet dβonde entre 0 et π‘. 6) Falaise de potentiel : Une particule de masse π et énergie πΈ approche une falaise de potentiel définie par : pour π₯ < 0, π(π₯) = 0 et pour π₯ > 0, π(π₯) = βππ . 1) Quel est le mouvement classique ? 2) Résoudre lβéquation de Schrödinger dans les deux domaines. 3) Quelle est la probabilité pour quβune particule dβénergie πΈ = ππ /2 fasse demi-tour ? Commenter. 7) Particule quantique dans un puits fini : Une particule de masse m est placée dans un puits de potentiel modélisé par : π(π₯) = 0 pour βπ < π₯ < +π et π(π₯) = ππ pour |π₯| > π. 1) On sβintéresse aux états liés. Quelles sont les valeurs limites possibles de lβénergie ? 2) Ecrire lβéquation de Schrödinger indépendante du temps dans les différentes zones. β2ππΈ β2π(π βπΈ) π On pose π = β et πΎ = et donner les expressions des fonctions dβonde dans les β trois zones de lβespace. 3) Vu la forme du potentiel, on admet que les fonctions dβonde des états stationnaires sont soit paires, soit impaires. En déduire les relations : πππ‘ππ(ππ) = πΎπ ou πππππ‘ππ(ππ) = βπΎπ. 2ππ2 ππ β2 4) Etablir la relation (ππ)2 + (πΎπ)2 = 5) Interpréter graphiquement les solutions dans le plan de coordonnées (ππ, πΎπ) à lβaide de la figure. 6) Existe-t-il toujours des états liés ? A quelle condition existe-t-il un seul état lié ? 7) Que deviennent les solutions dans le cas où le puits devient très profond ? πΎπ ππ 0 π 2 π Indications 1) Critère Quantique : Pour chaque question, il faut trouver une grandeur π homogène à énergie*temps ; 2) Trouver la vitesse des particules à partir de lβénergie et utiliser π = π₯. ππ£ ; 3) trouver la vitesse des particules à la température π et utiliser π = π₯. ππ£. 2) Etude dβune naine blanche : 4 1) Il faut faire une étude dimensionnelle et ne pas oublier que cette énergie est négative ; 2) Dans lβétoile le nombre de protons est égal au nombre dβélectrons et la masse de lβétoile provient essentiellement des protons ; 3) Utiliser la relation dβHeisenberg pour lier la variable dβespace à la quantité de mouvement ; 4) Lβénergie totale est une fonction de R et lβéquilibre ππΈ(π ) correspond à un minimum de lβénergie totale donc à ππ = 0 ;5) Comparer la masse volumique de lβétoile à des masses volumiques de corps denses. 3) Oscillateur harmonique quantique : 2) La probabilité doit être une grandeur normée ; 3) Réfléchir aux maxima et aux minima de probabilité dans le mouvement classique ; 4) remplacer π(π₯) dans lβéquation de Schrödinger mais πΈπ ne doit pas dépendre de π₯. 4) Fil quantique : 1) La probabilité dβavoir lβélectron entre π₯ = 0 et π₯ = π est de 1 ; 2) Utiliser lβéquation de Schrödinger indépendante du temps pour trouver lβénergie de lβélectron ; sa vitesse le long de lβaxe ππ₯ est égale à la vitesse de groupe ; 4) Supposer que la probabilité quβun électron traverse la surface π pendant le temps ππ‘ est égale à la probabilité dβavoir un électron à une distance π£π₯ ππ‘ de la surface ; 5) Il faut intégrer dans le sens des π croissants, cβest-à-dire de π2 à π1 . 5)Paquet dβonde Gaussien : 1) Transformer (π β ππ )2 + πππ₯ en une somme de deux expressions, du type : βπΌ 2 (π, π₯) + π½(π₯) et utiliser les intégrales données dans lβénoncé ; 2) |π(π)|2 étant encore une gaussienne on peut utiliser les indications de lβénoncé pour trouver sa largeur ; 3) Exprimer lβimpulsion π en fonction de π et en déduire βπ en fonction de βπ ; 4) Retrouver lβexpression de la vitesse de groupe pour une onde de de Broglie vecteur dβonde ππ ; 5) Il suffit de remplacer π 2 par β2 π‘ 2 π 2 (1 + 4π2 π4 ) dans lβexpression de Ξπ₯π 6) Falaise de potentiel : 2) Aucune particule ne vient de π₯ = +β ; on a continuité de π(π₯) et de πβ²(π₯) en π₯ = 0 ; 3) Il faut calculer la probabilité de réflexion π = βπβπ β βπβπ β et calculer sa valeur pour πΈ = ππ /2. 7) Particule quantique dans un puits fini : 1) πΈ doit être inférieure à ππ ; 2) La fonction dβonde doit rester finie pour π₯ = ±β; 3) La fonction dβonde et sa dérivée doivent être continues en π₯ = ±π; étudier les conséquences pour une fonction dβonde paire puis pour une fonction dβonde impaire ; 4) Exploiter les définitions de π et de πΎ de lβénoncé ; 5) Les courbes bleues représentent πππ‘ππ(ππ) et la courbe rouge β πΎππππ‘ππ(ππ) ; la courbe noire représente (ππ)2 + (πΎπ)2 = avoir un seul état il faut nβavoir quβune seule intersection. 2ππ2 ππ β2 ; 6) Pour Solutions 1) Critère Quantique : 1) π = ππ 2 ~1014 π½. π β« β , cβest classique ; 2) π = πβπ2πΈ~10β34 π½. π , cβest quantique ; 3) π = ππβππ΅ π~2. 10β34 π½. π , cβest quantique. 2) Etude dβune naine blanche : 1) πΈπ = β β2 ππ π πΊπ2 π 5/3 2( ) π π β π ; 2) π = π ; 3) π = πΊπ2 π π 3 π β π 1/3 ; π = π (π) ; lβéquilibre de lβétoile correspond à π = π 5/3 β2 ; 4) πΈπ = π π π 2 β2 ππ πΊπ5/3 π1/3 (π ) ; 5) πΈ = ;6) π = 8000 ππ ; on trouve donc une étoile de la masse du Soleil mais avec le volume de la Terre ce qui 5 correspond à une masse volumique π = 109 ππ. πβ3. Si on calcule la masse volumique dβun métal très dense comme le plomb π(ππ) = 2. 104 ππ. πβ3. 3) Oscillateur harmonique quantique : β2 π2 π(π₯) 1 2 1/4 1) β 2π ππ₯ 2 + 2 ππ2 π₯ 2 π(π₯) = πΈπ π(π₯) ; 2) π΄ = (ππ2 ) 3) en mécanique classique π₯ = 0 est un minimum de probabilité et π₯ = ±π₯π sont des maxima de probabilité ; de plus pour |π₯| > π₯π , la probabilité est nulle ; en mécanique quantique pour le niveau dβénergie πΈπ , π₯ = 0 est un maximum de probabilité et pour |π₯| > π₯π , la probabilité est faible mais non βπ 2β nulle ; < π₯ >= 0 ; 4) πΈπ = 2 et π2 = ππ 4) Fil quantique : 1 1) Forme dβOPPH, π(π₯, π‘) = π΄ππ₯π(π(ππ₯ β ππ‘)) ; π est le vecteur dβonde ; π΄ = ; 2) πΈ= π 2 β2 2π ; π£π₯ = βπ π ; 3) ππ(π₯) ππ₯ 12,9 πΞ© . 5)Paquet dβonde Gaussien : 1) π(π₯, π‘ = 0) = π β2π = 1 π π ; 4) ππΌ = β π π£π₯ ππ ; 5) πΊ = 2π 2 β βπ = 7,73. 10 β5 π; π = π₯2 ππ₯π (β 2π2 ) ; la courbe obtenue est une gaussienne centrée sur O ; βπ₯ = π ; on a plus de probabilité de trouver la particule au voisinage de O à ±βπ₯ près ; 2) 1 |π(π)|2 représente la norme au carré de la transformée de Fourier de π(π₯, 0) βπ = ; π2 β 3) βπ₯βπ = 2 > β ; 4) π₯π = π‘. βππ π β2 π‘ 2 = π£π (ππ )π‘ ; Ξπ₯(π‘) = Ξπ₯π β1 + 4π2 π4 ; le paquet dβonde sβélargit avec le temps. 6) Falaise de potentiel : 1) En mécanique classique la particule franchit la falaise avec une vitesse plus grande pour π₯ > 0 ; 2) On pose π = πβπΎ β2πΈπ β et πΎ = β2(ππ +πΈ)π β 2π ; pour π₯ > 0, π(π₯) = π΄ exp(πππ₯) + 1ββ3 2 π΄ππ₯π(βπππ₯) et pour π₯ < 0, π(π₯) = π+πΎ π΄ππ₯π(ππΎπ₯) ; 3) π = (1+β3) = 0,01. Ce résultat est purement quantique. 7) Particule quantique dans un puits fini : π+πΎ β2 π2 π(π₯) 1) 0 < πΈ < ππ ; 2) Pour |π₯| > π on a β 2π β2 β 2π π2 π(π₯) ππ₯ 2 ππ₯ 2 + ππ π(π₯) = πΈπ(π₯) ; pour |π₯| < π on a = πΈπ(π₯) ; ce qui donne pour π₯ > π: π(π₯) = π΄ exp(βπΎπ₯) ; pour βπ < π₯ < π: π(π₯) = π΅ exp(πππ₯) + πΆππ₯π(βπππ₯) ; pour π₯ < βπ: π(π₯) = π΄ exp(+πΎπ₯) ; 3) Si la fonction dβonde est paire on a ππ‘ππ(ππ) = πΎ et si la fonction dβonde est impaire on a ππππ‘ππ(ππ) = 2ππΈπ2 2ππ2 (π βπΈ) 2ππ2 π π βπΎπ ; 4) π 2 π2 = β2 et πΎπ2 = dβoù la relation : (ππ)2 + (πΎπ)2 = β2 π ;5) β2 Les solutions possibles sont les intersections du cercle avec les courbes bleues ou rouges ; 6) Il y a toujours une solution ; pour avoir une seule solution il faut 1 ππβ 2 augmente, πΈπ = 2π ( 2π ) (solutions du puits infini). πβ2πππ β < π 2 ; 7) plus ππ 6 4) Puits rectangulaire infini tridimensionnel On considère une particule de masse m dans le puits de potentiel rectangulaire infini tridimensionnel : π(π₯, π¦, π§) = 0 pour 0 β€ π₯ β€ π; 0 β€ π¦ β€ π; 0 β€ π§ β€ π avec π > π > π et π(π₯, π¦, π§) = β sinon. On donne lβéquation de Schrödinger en régime stationnaire à trois dimensions : β β2 2π π2 π(π₯,π¦,π§) ( ππ₯ 2 + π2 π(π₯,π¦,π§) ππ¦ 2 + π2 π(π₯,π¦,π§) ππ§ 2 ) + π(π₯, π¦, π§)π(π₯, π¦, π§) = πΈπ π(π₯, π¦, π§) . π ππ₯ π ππ¦ π ππ§ 1) Montrer que π(π₯, π¦, π§) = π΄π ππ ( 1π ) π ππ ( 2π ) π ππ ( 3π ) où A est une constante et ππ β β est bien une fonction dβonde stationnaire. Quelle est lβénergie πΈπ1 π2 π3 de cet état ? 2) Donner lβénergie πΈ1 du niveau fondamental ainsi que πΈ2 du premier niveau excité.
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