Le Président Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, hier, en

N°1641 Sahel Dimanche
du 22 mai 2015
— Prix : 250 francs
OFFICE NATIONAL D’EDITION
ET DE PRESSE
Place du Petit Marché
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BP : 13 182 Niamey -Niger
26ème ANNÉE
! Aboubacar Abzo ONEP
Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République,
Chef de l’Etat, à Abuja, au Nigeria
Le Président Issoufou Mahamadou a regagné
Niamey, hier, en début de soirée
DR
Fin de la tournée du président du PNDS-Tarayya dans la sous-région
!
L
e Président de la République, Chef de l’Etat, SE.
Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier en
début de soirée, de retour d’Abuja, au Nigeria, où
il a effectué une visite de travail et d’amitié d’une journée.
A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori
Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par
le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé, assurant
l’intérim du Premier ministre, Chef du Gouvernement,
avant d’être salué par les présidents des institutions de
la République, les membres du Gouvernement ainsi que
plusieurs personnalités civiles et militaires.
Le Chef de l'Etat était accompagné, dans ce
déplacement, de : M. Saidou Sidibé, ministre, directeur
de Cabinet du Président de la République; Mme Kané
Aichatou Boulama, ministre des Affaires Etrangères, de
la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens
à l'Extérieur.
Pour une forte implication de la diaspora
P.2
dans le processus électoral
2
Nation
Fin de la 47ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de
gouvernement de la CEDEAO, à Accra, au Ghana
Le président sénégalais Macky Sall, président de la conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO
!
Photo de famille des Chefs d’Etat et de gouvernement présents au Sommet
sortant, Goodluck Ebele Jonathan, pour
l’engagement dont il a fait montre tout au
long de son mandat pour mener les réformes et assurer le développement de
son pays.
Les dirigeants ouest-africains lui ont
particulièrement exprimé leur reconnaissance pour sa contribution significative à
l’approfondissement du processus d’intégration régionale et sa gestion des crises
malienne et bissau-guinéenne.
Les autres décisions de ce 47ème sommet
portent, entre autres, sur l’annulation de
la dette de 200 millions de dollars de la
Guinée relative au prêt accordé à cet Etat
pour appuyer son secteur énergétique, la
création du Centre régional de contrôle et
de surveillance des maladies, le respect
scrupuleux du calendrier électoral arrêté
pour la tenue de l’élection présidentielle
le 11 octobre 2015 au Burkina Faso.
Selon le communiqué final lu par le prési-
dent de la Commission, Kadré Désiré
Ouédraogo, les dirigeants ouest-africains
ont également approuvé la prorogation,
du 1er juillet au 31 décembre 2015, du
mandat de la Mission de la CEDEAO en
Guinée- Bissau (Ecomib) assorti d’un
processus de retrait graduel. Ils ont en
outre décidé de célébrer le 40ème anniversaire de la CEDEAO à travers des festivités
spécialement
dédiées
pour
l’occasion et qui se dérouleront à Abuja,
au Nigéria, à une date qui sera communiquée ultérieurement.
La Conférence a par ailleurs invité les
Etats membres qui ne l’ont pas encore
fait, à prendre les mesures idoines pour
mettre en œuvre le TEC avant la fin de
l’année 2015, et exhorté ceux qui n’ont
pas encore signé l’Accord de partenariat
économique (APE) à le faire dans les
meilleurs délais, afin d’ouvrir la voie à sa
mise en œuvre.
Dans le souci de finaliser le processus
des réformes institutionnelles et d’anticiper sur la fin des mandats des fonctionnaires statutaires venant à expiration,
le sommet a approuvé la mise en place
d’un comité ad hoc ministériel composé
du Cabo Verde, du Ghana, de la Guinée,
du Nigeria et du Sénégal. Ce comité a
pour mission d’examiner attentivement
ces différentes questions et de faire des
propositions à la Conférence au cours
d’une de ses prochaines sessions extraordinaires.
A noter que la prochaine session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat
et de gouvernement de la CEDEAO se
tiendra à une date et un lieu qui seront
fixés après consultations.
(Source : Direction de la Communication
à la Commission de la CEDEAO)
Fin de la tournée du Président du PNDS-Tarayya dans la sous-région
Pour une forte implication de la diaspora dans le processus électoral
DR
E
n tournée à Accra dans le cadre
des préparatifs des élections
présidentielle et législative prévues en février 2016 au Niger, Mohamed Bazoum, le président du Parti
Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS TARAYYA) s’est entretenu avec les ressortissants
nigériens vivant au Ghana. L'objectif
principal visé à travers une telle rencontre est de sensibiliser ses compatriotes pour susciter de leur part une
large inscription sur les listes électorales, et leur permettre d’exercer ainsi
leur droit citoyen.
Au cours de cette rencontre, le président du PNDS Tarayya a indiqué que
la diaspora nigérienne va être fortement mise à contribution et les nigériens de l’extérieur vont aussi voter
leurs représentants au Parlement. Il a
précisé à ce sujet : « nous avons prévus cinq fauteuils de députés au profit
de la diaspora et partout où nous
avons des représentations diplomatiques, le vote aura lieu ».
Comme à l’occasion de ses précédentes étapes, le leader du parti rose
a tenu à rencontrer les structures de
!
e Président de la République, Chef
de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou
a pris part, mardi dernier, à la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement des pays membres de la
CEDEAO, à Accra au Ghana. Le sommet
a été également rehaussé par la
présence, autour du Président ghanéen,
John Dramani Mahama, des Chefs d’Etat
burkinabé, Michel Kafando ; ivoirien,
Alassane Dramane Ouattara ; malien,
Ibrahim Boubacar Kéita ; togolais, Faure
Essozimna Gnassingbé ; nigérian, Goodluck Ebele Jonathan ; sénégalais, Macky
Sall ; libérien, Ellen Johnson Sirleaf ; et
sierra-léonais, Ernest Bai Koroma.
Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall,
a été désigné par ses pairs ouestafricains comme nouveau président en
exercice de la Conférence des chefs
d’Etat et de gouvernement de la
CEDEAO en remplacement de son
homologue ghanéen, John Dramani
Mahama, qui vient de passer quatorze
mois à la tête de l’organisation.
Le cérémonial de transmission de commandement entre les deux chefs d’Etat
s’est déroulé ce mardi 19 mai 2015 à
Accra, au Ghana, lors de la cérémonie de
clôture de la 47ème session ordinaire de la
CEDEAO, qui s’était ouverte dans la
matinée en présence de 10 chefs d’Etat
sur les quinze que compte la Communauté. John Dramani Mahama a remercié ses pairs pour la confiance et le
soutien dont a bénéficiés d’eux tout au
long de son mandat et félicité le chef de
l’Etat sénégalais, Macky Sall, pour le
choix porté sur sa personne avant de lui
souhaiter un fructueux mandat de président en exercice.
Quant au nouveau président en exercice
de la CEDEAO, il s’est félicité du choix
opéré par ses homologues, se disant
conscient de la tâche et de la responsabilité qu’induisent ses nouvelles fonctions qu’il compte d’ailleurs mener à bien
grâce au soutien du président de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo, dont
il a salué au passage l’engagement, les
compétences et la disponibilité.
Macky Sall a loué les qualités de son
prédécesseur et qui ont permis à la sousrégion d’enregistrer des succès indéniables tels que la mise en œuvre du Tarif
extérieur commun (TEC), la lutte contre
l’épidémie à virus Ebola et le terrorisme,
la signature de l’accord pour la paix et la
réconciliation au Mali, ainsi que la tenue
récente d’élections présidentielles paisibles et équitables au Nigéria et au Togo.
Le Chef de l’Etat sénégalais a dévoilé les
grandes lignes de son mandat que sont
la paix et la sécurité régionales, notamment au Mali, la lutte contre le terrorisme
et toutes les formes d’extrémisme, particulièrement au Nigeria et au Niger, la
lutte inachevée contre l’épidémie à virus
Ebola, l’accompagnement du processus
électoral dans les Etats et la mise en
œuvre de projets communautaires. Il a
enfin sollicité le soutien et les conseils de
ses pairs pour la réussite de sa mission.
Les Chefs d’Etat et de gouvernement ont,
dans une motion lue en leur nom par la
ministre ghanéenne des Affaires
étrangères et de l’Intégration régionale,
présidente du Conseil des ministres de la
CEDEAO, Hanna Tetteh, rendu un vibrant hommage au président nigérian
DR
L
Forte mobilisation des Nigériens résidant au Ghana
son parti. M. Bazoum Mohamed a en
outre accordé de nombreuses audiences. Le clou de l’étape du Ghana
a été le grand meeting que le président
du PNDS Tarayya a animé au Park
d'attraction d'Accra.
Au cours de ce meeting, le président
Bazoum a développé des thèmes relatifs à la cohésion du parti, à son ouverture, pour mieux refléter sa
nouvelle configuration depuis l'arrivée
massive de nouveaux adhérents. Il a
aussi appelé les militants PNDS Tarayya à se mettre en ordre de bataille
pour assurer une majorité confortable
au parti lors des prochaines élections
générales.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Ben Hameye Mohamed
3
Nation
Ouverture de la 25ème réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers de l’EEEOA
Evaluer les progrès réalisés et apprécier l’engagement des partenaires sur les projets spécifiques
a 25ème réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers
d’Echange d’Energie Electrique Ouest
Africaine, plus connu sous son acronyme anglais WAPP (West Africain Power Project),
s’est ouverte hier à Niamey. C’est le ministre
d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement
du Territoire et de Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a
présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre en présence du secrétaire général de
l’EEEOA, du représentant des Partenaires
Techniques et Financiers, du président du
Conseil Exécutif de l’EEEOA et de plusieurs
participants venus de 14 pays de l’espace
CEDEAO.
L’objectif de cette organisation spécialisée de
la
CEDEAO,
créée
par
décision
A/DEC.5/12/99 du 22ème sommet de la
Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, est basé sur une vision
dynamique de l’intégration de l’exploitation
des réseaux électriques nationaux dans un
marché régional unifié qui doit permettre d’assurer à moyen et long termes un approvisionnement en électricité, optimal fiable, et à un
coup abordable pour les populations des différents Etats membres de la CEDEAO. Les
participants vont, au cours de la journée, examiner et adopter l’aide-mémoire de la 24ème
réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers de l’EEEOA ; présenter
l’état d’avancement de la préparation et de la
mise en œuvre de ses projets prioritaires,
ceux de l’OMVS, des besoins de financements et bien d’autres.
Le Gouvernement de la 7ème République,
dans le cadre du plan de Développement
Economique et Social (PDES), a accordé,
selon le ministre d’Etat, ministre du Plan, de
l’Aménagement du Territoire et de Développement Communautaire, une place de choix
au secteur électrique à travers un ambitieux
!Kader Amadou ONEP
L
Le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé (au centre) présidant la réunion
programme d’électrification du Niger qui comprend, entre autres : la réhabilitation des
moyens de production, de transport et de distribution de la NIGELEC et de SONICHAR ;
la construction d’une centrale diesel de
100MW à Niamey ; la poursuite du programme Kandadji qui verra la construction
d’une Centrale hydraulique de 130MW avec
une ligne d’évacuation vers Niamey. A ceuxlà, s’ajoutent la construction d’une centrale
thermique à charbon de 600MW à Salkadamna avec les lignes d’évacuation correspondantes ; la consolidation du réseau
national de transport d’énergie électrique à
très haute tension ; la définition d’un schéma
stratégique de valorisation des ressources
pour la satisfaction de la demande avec
comme vision la substitution aux combustibles fossiles et ligneux précaires et le développement de la coopération et du partenariat
avec les pays voisins en matière d’intercon-
nexions électriques transfrontalières.
Les différents programmes du Niger, ajoute
M. Amadou Boubacar Cissé, s’inscrivent dans
le cadre d’une démarche régionale cohérente
avec le WAPP qui a été institué dans le but de
mettre en commun les ressources énergétiques des pays de la CEDEAO pour leur permettre de mieux faire face à leurs besoins de
développement grâce à un marché régional
unifié de l’énergie électrique. Pour atteindre
cet objectif, le WAPP a élaboré un plan directeur de production et de transport de l’énergie
électrique qui a été adopté par le sommet des
Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en sa 40ème session tenue en février
2012 à Abuja, prévoit l’augmentation du parc
de production de plus de 10.000 MW, et la
construction de plus de 16 000 km de lignes
de transport pour un investissement total de
26,416 milliards de dollars US à l’horizon
2025.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de
sa vision d’intégrer les systèmes nationaux
dans un marché régional unifié de l’électricité,
le WAPP s’attèle à mettre en œuvre la plateforme d’échanges qu’est le Centre d’Information et de Coordination (CIC) qui permettra à
notre pays de tirer profit de ses grands projets
structurants de la sous-région sur le plan
énergétique, a précisé le ministre d’Etat
M. Amadou Boubacar Cissé.
Auparavant, le secrétaire général de l’EEEOA
M. Amadou Diallo, a énuméré quelques succès communautaires réalisés au chapitre des
interconnexions, de la production d’énergie et
de la mobilisation des ressources, notamment
l’intégration des réseaux électriques dans 9
des 14 Etats membres et la capacité de production de la sous-région qui était de 60.000
GWh, soit un taux de 70%.
Parlant des défis à relever, il a cité, entre autres, le coût élevé des projets ; l’accès limité
au financement; le niveau inadéquat de recouvrement des coûts; la faiblesse du système de régulation; les faibles capacités à
renforcer au niveau du personnel et des institutions; et quelquefois l’instabilité politique
dans certains Etats membres.
Pour sa part, le représentant des Partenaires
Techniques et Financiers, M. Amadou Zakou,
a félicité l’EEEOA pour les efforts déployés
afin de planifier le développement du secteur
et confirmer par ailleurs l’engagement des
bailleurs de fonds aux côtés de l’EEEOA dans
sa mission pour le bien-être de la sous région.
Quant au président du Conseil Exécutif, M.
Olusola Akinniranye, il a salué le peuple nigérien en général et le Gouvernement de la
7ème République en particulier pour la chaleur de l’accueil, l’hospitalité et les facilités offertes à leurs différentes délégations.
Aïchatou Hamma Wakasso
7ème édition de l'Atelier National des Commissions Foncières (ANACO7)
L
e directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, président du Comité National du
Code Rural (CNCR), M. Seydou Oumarou, a
présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, l’ouverture de la 7ème édition de l'atelier National des Commissions Foncières. L'objectif de
cette rencontre de trois jours est de partager les
résultats de l'étude sur le bilan de 20 ans de mise
en œuvre du Code Rural et les conclusions de la
dernière session du CNCR afin de contribuer à
rendre effectives les conclusions et orientations.
Cette encontre a enregistré la présence des cadres du Ministère de l’Agriculture et de celui de
l’Elevage, du secrétaire permanent du Code Rural
et de tous les acteurs régionaux.
En ouvrant ces travaux, le directeur de cabinet du
ministre de l’Agriculture, M. Seydou Oumarou, a
rappelé que cette session 2015 d’ANACO7 se tient
à un tournant décisif du processus Code Rural.
‘’En effet, après près de 10 ans de léthargie du Comité National du Code Rural, nous avions pu organiser le 08 octobre 2014, une instance
importante du Code Rural, dont la cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée pour la première fois par le Premier ministre, qui d’après lui,
a voulu, par cet acte, témoigner la volonté politique
de son Gouvernement et du Président de la République à accompagner la mise en œuvre du Code
Rural dont la spécificité fait école à l'échelle du
Continent, voire au-delà’’, a-t-il ajouté.
Selon M. Seydou Oumarou, la session du CNCR
a été aussi l'occasion pour le Premier ministre de
rappeler quelques défis importants pour assurer
une meilleure gouvernance foncière à savoir la récurrence des conflits fonciers souvent meurtriers;
l’appropriation privative des espaces pastoraux et
des terres vacantes; l’avancée du front agricole
en zone pastorale; le développement et la gestion
des points d'eau en zones pastorales; et la gestion
des terres aménagées par l'Etat. Il a précisé que
ces défis interpellent les Nigériens, mais particulièrement les autorités administratives, municipales
et coutumières, tout en les invitant à mieux l'exercer et à promouvoir une exploitation rationnelle et
durable, des ressources les plus précieuses que
constituent les terres, les forêts et les eaux.
‘’Si nous avons visé de façon spécifique les autorités administratives et municipales, c’est bien à
cause des responsabilités qu'elles occupent de
façon générale dans l'animation du développement local et la préservation de la paix sociale,
dans leurs entités administratives ou territoriales.
Toutefois, nous ne perdons pas de vue le rôle d'appui-conseil du Secrétaire Permanent du Code
Rural pour contribuer à orienter et encadrer les décisions des autorités conformément aux textes, et
celui des représentants des producteurs pour informer, voire interpeller en cas d'abus ou de violation des dispositions du Code Rural’’, a-t-il affirmé.
Dans cette perspective, il a rappelé que le Gouvernement a organisé un forum en septembre
2014 à Agadez sur la gestion des points d'eau en
zone pastorale, une feuille de route engageant les
différentes parties prenantes a été adoptée, et des
instructions pour traduire dans les faits cette feuille
de route, ont étés données par le Chef de Gouvernement. Aussi, a-t-il poursuivi, le 23 février 2015,
il a été créé un Comité Ad hoc chargé d'instruire et
de faire des propositions au Gouvernement, sur la
question de l'accaparement des terres et la privatisation des pâturages avant de constater que le
Gouvernement est résolument engagé dans une
dynamique d'assainissement et de renforcement
de notre processus code rural. Dans ce chantier, il
a assuré que notre pays a le soutien des Partenaires Technique et Financiers, notamment l'Union
Européenne, la Coopération Suisse, la Coopération Allemande, la Coopération luxembourgeoise,
!Idrissa Hamadou ONEP
Comprendre les enjeux et les défis fonciers
La table de séance à l’ouverture de l’atelier
l'Initiative pour les Politiques foncières en Afrique
(LPI) et la FAO.
Auparavant, le secrétaire permanent du Code
Rural, M. Alhou Abey Bazou, a estimé que la gestion foncière est un problème récurrent dans notre
pays, mais dont l’application des textes et dispositions actuellement en vigueur peuvent considérablement alléger beaucoup de soucis dans ce
domaine. L’application de ces textes peut en outre
assurer une sécurisation de l’organisation du
monde rural en appuyant la sécurité alimentaire,
et éviter d’énormes conflits entre les producteurs.
Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général
du Gouvernorat de Niamey, M. Zourkaleini Maïga,
a estimé qu’un autre aspect de la problématique
foncière à Niamey est lié au caractère extrême-
ment extensif de la ville et aux énormes besoins
en aires de production que cela nécessite. Les
conséquences sont évidentes sur la dualité ‘’villecampagne’’, et sur l'interaction entre les zones urbaines et les activités agricoles, pourtant
indispensables à la vie et à la paix sociale. Il a estimé que cette rencontre se penchera sur la gestion du foncier urbain et du foncier rural, puis sur
les enjeux liés aux lotissements privés, les questions relatives aux acquisitions des terres agricoles
par les investisseurs, et enfin les enjeux liés à l’articulation entre les outils d’aménagement foncier
et de planification spatiale.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Mamane Abdoulaye
4
Invité
M. Yabilan Maman, coordonnateur de la Cellule Crise Alimentaire et Gestion des Catastrophes (CCA/GC)
‘’La mission du dispositif va au-delà de la prise en charge conjoncturelle des crises
pour s’ouvrir aux activités de relèvement-réhabilitation’’ » déclare M. Yabilan Maman
M. Le coordonateur, après la Cellule
Crises Alimentaires, pourquoi le Niger at-il choisi d’évoluer vers un dispositif national dit de Gestion des Catastrophes et
Crises Alimentaires ?
Merci pour l’opportunité que vous nous offrez pour éclairer les lecteurs sur le Dispositif
National de Prévention et de Gestion des
Catastrophes et Crises Alimentaires
(DNPGCCA).
Ceci dit, dans le dispositif actuel, la Cellule
Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes (CCA/GC) ne constitue qu’un
maillon d’un ensemble composé de 4 unités
opérationnelles (Cellule de Coordination du
Système d’Alerte et de Prévention des Catastrophes (SAP/PC), Cellule Filets Sociaux
(CFS), Cellule de coordination Humanitaire
(CCH), Cellule Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes (CCA/GC)) et d’une
unité de coordination qui est le Secrétariat
Permanent du dispositif.
Aussi, pour revenir à votre question, il faut
rappeler que depuis la période post-coloniale, préoccupées par les catastrophes qui
menacent l’environnement, les autorités nigériennes avaient pris certaines dispositions
pour mettre en place des mécanismes de
prévention et de gestion des catastrophes.
En effet, depuis les années 1960, des structures et cadres de concertation ont été créés
pour faire face aux différentes situations de
crises alimentaires les plus fréquentes et qui
se sont succédées au Niger.
La nécessité de disposer d’un outil d’aide à
la décision est clairement apparue aux pouvoirs publics au lendemain de chaque période de sécheresse. A cette volonté de
disposer d’un outil pour appuyer le Gouvernement en matière d’aide à la décision,
s’ajoute la nécessité d’établir un dialogue
transparent avec les partenaires au développement qui appuient le Niger dans le domaine de la sécurité alimentaire.
Ainsi, le SAP fut créé auprès du Cabinet du
Premier Ministre, le 23 août 1989 par décret
n°89/003/PM. Il a été modifié le 31 mai 1995
par décret n°95-081/PM en complétant
l’alerte par la réponse aux différentes catastrophes et devient ‘’Système d’Alerte Précoce et de Gestion des Catastrophes’’
(SAP/GC). Jusqu’en 1998, les deux fonctions ‘’information’’ et ‘’gestion des crises’’
étaient réunies au sein de la seule entité du
Système d’Alerte Précoce et de Gestion des
Catastrophes.
En 1998, la fonction ‘’gestion des crises a
été confiée à une nouvelle entité, la Cellule
Crises Alimentaires, également rattachée au
Cabinet du Premier Ministre. Cette séparation visait à garantir l’indépendance de l’information et répondait surtout à une
préoccupation somme toute pertinente de
séparer l’alerte de la réponse aux crises.
A partir de 1998, l’Etat du Niger, appuyé par
ses partenaires techniques et financiers, a
mis en place une gestion paritaire des crises
alimentaires avec la signature d’un ‘’Relevé
de conclusion’’ entre l’Etat et les donateurs,
et la mise en place d’un Dispositif National
de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA).
Il faut dire que depuis sa création, le dispositif a connu plusieurs mutations dont la dernière en date est l’élargissement, en 2012,
de son mandat à la prévention et la gestion
des catastrophes, et la réactivation et le renforcement du secrétariat permanent du Dis-
positif, pour assurer une meilleure coordination des structures et de l’action humanitaire.
Le Dispositif National de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA) devient ainsi ‘’Dispositif National de Prévention
et Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires (DNPGCCA).’’
Dans ce dispositif, le mandat principal assigné à la Cellule Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes se résume à préparer
les plans de soutien aux populations vulnérables ; à coordonner la mise en œuvre des
réponses aux crises alimentaires et favoriser la concertation ; à planifier et mettre en
œuvre des actions d’atténuation des crises
et de relèvement ; et à favoriser les mesures
de relèvement précoces en faveur des populations victimes des crises humanitaires,
afin de renforcer leurs capacités de résilience.
Quelles sont les missions assignées à ce
dispositif national et quelles sont ses domaines d’intervention ?
Le DNPGCCA a pour mission principale, la
prévention, l’atténuation, la gestion et le relèvement précoce des incidences des crises
et catastrophes affectant les populations nigériennes. Ainsi, le Dispositif a pour objectif
essentiel de mieux coordonner et de mieux
gérer les actions des différents intervenants
en matière d’aide alimentaire, de prévention,
de réduction et de gestion des catastrophes
au bénéfice des populations vulnérables.
De manière plus spécifique, il est chargé
d’informer et de communiquer sur la situation alimentaire et nutritionnelle, et sur celle
relative aux catastrophes ; de définir des
stratégies de prévention, d’atténuation, de
gestion des crises alimentaires, nutritionnelles et catastrophes ; d’assurer leur coordination et de suivre la mise en œuvre ;
d’améliorer la cohérence des actions de
court et de moyen termes visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la vulnérabilité
chronique et la résilience des populations
face aux crises et catastrophes ; d’assurer
l’efficacité des réponses aux catastrophes et
crises ; de mener des interventions de court
et moyen termes de prévention, d’atténuation et de gestion des crises; de faciliter la
concertation et de jouer un rôle de plaidoyer
pour une mobilisation des acteurs et des ressources nécessaires.
La sécurité alimentaire est une des plus
grandes préoccupations du dispositif national. Quelles sont les actions mises en
œuvre pour sécuriser les populations et
leur cheptel ?
Il serait fastidieux de relater ici les activités
mises en œuvre par le dispositif pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations et de leur cheptel. On
peut toutefois retracer ici quelques activités
phares de réponses connues de tout le
monde, mises en œuvre au cours de ces 5
dernières années. Les opérations de Distribution Gratuite Ciblée (DGC) et vivres
contre travail (FFW) : le programme de Distribution Gratuite Ciblée est mis en œuvre
chaque année pour répondre aux besoins
des populations vulnérables pendant la période de soudure. Planifiées entre juin et
septembre, deux modalités de réponse sont
engagées chaque année avec des distributions gratuites de vivres et des opérations
! Archives ONEP
Réalisée par Oumarou Moussa
M. Yabilan Maman
de transfert d’argent (distribution de cash).
Ces opérations de DGC sont conduites par
plusieurs partenaires dont principalement la
CCA/GC, le PAM et d’autres ONG. L’ensemble des acteurs a distribué, entre 2011 et
2014, environ 264 728 tonnes.
Les opérations de vente à prix
modérés de céréales, elles, sont orientées
en direction des ménages en insécurité alimentaire modérée ayant des moyens pour
acheter les céréales. Cette opération est financée en grande partie, ces dernières années, sur fonds propres de l’Etat à travers
l’OPVN qui assure la mise en place des
stocks jusque dans les communes. Ce sont
324 706 tonnes de céréales qui ont été vendues à prix modérés entre 2011 et 2014 à
raison de 13 000 F CFA le sac de 100 kg qui
est vendu, comme nous le savons, jusqu’à
20 000 francs CFA sur certains marchés. Il y
a aussi les opérations de transferts d’argent dans lesquelles plus de 96 milliards
de FCFA ont été investis par le dispositif et
ses partenaires, d’avril 2011 à février 2015,
dans le cadre de ces opérations de cash
(cash for work et cash transfert) au profit des
populations des zones vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle; les appuis en semences d’urgence qui ont mis,
de 2012 à 2014, plus de 17000 tonnes de
semences d’urgence à la disposition des
ménages vivant dans les villages déficitaires à plus de 50%, c’est-à-dire des villages abritant des populations dont le niveau
de production ne couvre pas plus de 50% de
leur besoins céréaliers ; dans le cadre de la
sécurisation du cheptel, il y a les appuis en
aliments pour bétail pour lesquels 54 960
tonnes aliments bétail ont été acquises et
vendues à prix modéré au profit des éleveurs.
Concernant les actions humanitaires et
gestion des catastrophes, plus de 30 milliards ont été mobilisés pour assister et protéger les Nigériens rapatriés de l’Algérie, la
Côte-d’Ivoire, du Nigeria, du Mali, de la République de Centrafrique, ainsi que les réfugiés du Mali et du Nigéria. A l’heure actuelle,
ce chiffre est largement dépassé si on prend
en compte la situation qui prévaut dans l’Est
de notre pays.
En outre plus de 24 milliards de FCFA ont
été investis dans la prise en charge de plus
de 900.000 victimes des inondations et la réhabilitation des ouvrages de protection.
Enfin, la lutte contre la malnutrition s’est intensifiée après la crise de 2005. Il faut préciser, pour cette activité, que le dispositif est
surtout actif dans la planification des cibles
et le suivi. La coordination des interventions
et la mise en œuvre sont assurées par les
Ministères techniques. Je viens de vous
faire un bref survol de nos interventions sur
le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, je vous suggère de vous approcher
des responsables des cellules spécialisées
pour de plus amples détails sur leurs interventions.
Est-ce que les interventions du dispositif
permettent d’assurer l’autonomie des populations bénéficiaires ?
Vous pensez certainement à cette idée répandue que les distributions gratuites développent l’assistanat ! C’est vrai, mais il ne
faut pas oublier que les interventions du dispositif sont dans leur grande majorité des réponses à des chocs conjoncturels, même si
les sécheresses ont tendance à devenir
structurelles. Aussi, la majorité des réponses que nous apportons sont de nature
à soulager de manière aussi ponctuelle les
souffrances des populations. Des modules
d’interventions sont développés par plusieurs partenaires du dispositif pour aller
dans le sens de l’autonomisation des bénéficiaires dont vous parlez.
Les programmes de résilience mis en
œuvre dans le cadre de nos interventions
participent aussi de cette recherche d’autonomie des bénéficiaires.
Au-delà des interventions ponctuelles,
que fait le Dispositif pour assurer la sécurité alimentaire des populations dans
la durée ?
C’est une question pertinente et d’actualité.
En effet, à l’issue des nombreuses évolutions qu’elles ont connues, les politiques de
sécurité alimentaire des pays sahéliens sont
aujourd’hui confrontées à un enjeu de taille :
parvenir à une réelle cohérence entre les actions de prévention et atténuation des catastrophes et crises alimentaires, et celles
visant une amélioration structurelle de la sécurité alimentaire et de la prévention des catastrophes.
Les crises alimentaires de 2005 et 2010 ont
mis en évidence la nécessaire adaptation du
Dispositif National à l’évolution des déterminants de la sécurité alimentaire des ménages, d’une part, et aux changements dans
les structures et modalités de l’aide humanitaire, d’autre part.
Depuis 2005, des améliorations ont été réalisées dans les trois composantes du
DNPGCA, mais dans le même temps, la
gestion des catastrophes et crises alimentaires est devenue plus complexe, compte
tenu de l’imbrication des différents déterminants des crises et de l’augmentation marquée du nombre d’intervenants dans le
champ de la prévention et de la gestion des
catastrophes et crises alimentaires.
Actuellement les réflexions convergent vers
la nécessité d’une transition entre l’urgence
et le développement. Dans ce cadre, les activités du dispositif vont au-delà de la prise
en charge conjoncturelle des crises, mais
s’ouvrent aussi aux activités de relèvementréhabilitation.
Il ne faut pas oublier aussi que le dispositif
s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire et de développement agricole durable (I3N). D’où le lien entre les
interventions ponctuelles du dispositif et la
sécurité alimentaire à long terme.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
5
Société
L’air du temps
Sous la chaleur et
le délestage
P
ar ces temps, la chaleur se fait de plus en plus
torride ! A certaines heures de la journée, le
soleil déploie tous ses dards pour nous griller
la! poire. Ça transpire de la tête aux pieds. Les
chaussures se transforment souvent en vrais fours
pour les orteils en feu. Comme si ce supplice n’était pas
suffisant, le courant nous lâche aussi. En effet, ces
dernières semaines, une vague d’instabilité s’est
installée dans la fourniture du courant électrique.
Conséquence, le délestage est dans nos murs. Dans
certains quartiers périphériques, cette situation est
vécue comme un vrai calvaire. En effet, les longues
heures d’interruption du courant s’apparentent à de
véritables instants de supplice. Cela est d’autant plus
vrai que de nos jours, beaucoup de gens souffrent de
maladies chroniques dont la tension artérielle, le
diabète et bien d’autres maladies sensibles.
Pour ces derniers, dont la vie ne tient qu’à un fil, la
permanence dans la fourniture de l’électricité est un
élément fondamental de survie. Ce qui fait que durant
tous ces instants d’interruption du courant électrique,
ces personnes vivent d’intenses moments de
souffrance doublée d’angoisse. Idem pour les enfants,
ces êtres très fragiles, qui en plus d’être accablés par
la chaleur, ont la phobie de l’obscurité qui se répand
dans les quartiers.
Aussi, à chaque interruption du courant au milieu de
la nuit, s’élèvent dans les quartiers des pitoyables cris
de lamentation poussés par ces vulnérables poupons
exaspérés par la chaleur et l’angoisse. Tout ceci pour
dire que par ces temps nouveaux, l’électricité relève
beaucoup plus de la nécessité que du luxe.
Plus dramatique est la question des dommages
matériels occasionnés par ces coupures intempestives.
Il se trouve en effet que suite à certaines hausses de
tension, ce sont plusieurs appareils électroménagers
qui sont endommagés au niveau des foyers et des
services. Et dans ce cas de figure, toute tentative de
se faire dédommager est généralement vouée à
l’échec. Car on tente de justifier l’injustifiable en
invoquant certaines clauses du contrat de fourniture.
Comme quoi, on vous ‘’bousille’’ votre appareil et on
rechigne à vous dédommager par un subtile jeu de
juridisme creux.
En attendant de voir le bout du tunnel, avec tous les
efforts entrepris sur tous les fronts par les autorités en
place en vue de résoudre l’équation de l’indépendance
énergétique du Niger, il faut garder patience et prier le
Bon Dieu pour que la fourniture du précieux ‘’jus’’
regagne davantage en stabilité afin que la lumière soit,
encore et toujours.
Assane Soumana
C’est arrivé !
H
ier tôt le matin, les riverains de la Place du Petit
marché ont été témoins d’une scène d’une gravité
déconcertante. Une jeune fille a été rudement et
gratuitement prise à partie, juste à la devanture du
Magasin Score, par un des éléments de nos FDS déployés sur
les lieux. La fille qui venait de sortir du restaurant Amandine où
elle est allée acheter du pain pour son petit déjeuner, a été
poursuivie, puis rouée de coups de ceinturon par un jeune
militaire, sans même lui dire ce qu’il lui reprochait. En dépit du
sang froid de la jeune fille qui n’arrêtait pas de lui demander de
quoi elle était fautive, l’homme en tenue continuait à la
bastonner sous les regards ahuris des passants. Il a fallu
l’intervention d’un autre militaire, visiblement plus gradé, pour
mettre fin à la pluie de coups qui s’abattait sur la pauvre victime.
Cette dernière, qui ne l’entendait pas ainsi, a déjà porté plainte
au bureau du Procureur, avec la ferme détermination d’obtenir
que justice lui soit rendue.
Les traces de coups sur le dos de la victime
Entre nous
On ne cessera jamais de le dire, certaines habitudes ont la vie dure au Niger.
Maintes fois décrié par les autorités, les associations et Ong qui luttent dans
le cadre de la prévention des accidents de la route, l’usage du téléphone au
volant continue pourtant d’avoir droit de cité chez les usagers de la route. En
effet, il ne se passe pas de jour sans que vous ne croisiez en pleine circulation
ou même au niveau des carrefours, des automobilistes qui causent
allègrement, l’oreille collée à leur téléphone portable. Une telle attitude a été
plusieurs fois à l’origine d’accidents de la circulation sur nos routes. Et de plus
en plus, elle est en train de prendre des proportions inquiétantes exposant un
peu plus les usagers de la route à des risques d’accidents. A l’évidence, il
apparait que les moyens actuels de répression de cette pratique malsaine
s’avèrent insuffisants. Il importe donc que les pouvoirs publics se penchent
sérieusement sur cette question pour lui trouver une solution efficace.
Faits divers
Elle a été grièvement blessée par
balle pour avoir participé à un
concours de chant à la télé
Elle s'appelle Mutlu Kaya, et pour
avoir osé participer à un concours
de chant à la télévision, cette
jeune turque de 19 ans se
retrouve aujourd'hui entre la vie et
la mort sur un lit d'hôpital. En
cause : son petit ami, qui ne
supportant pas de la voir
participer dans ce télé-crochet,
aurait décidé de la condamner.
Une balle en pleine tête
Venue participer à l'émission Sesi
Cok Güzel, l'équivalent de
l'émission américaine "A la
recherche de la Nouvelle Star" en
Turquie, Mutlu Kaya avait
récemment fait sensation auprès
du jury et du public grâce à sa
voix exceptionnelle. Un passage
télé qui n'a pas visiblement plu à
Veysi E, son petit ami de 26 ans,
qui a voulu punir la jeune femme
en lui tirant dessus.
Profitant que Mutlu Kaya était
tranquillement assise dans le
jardin de sa maison d'Ergani,
Veysi E armé d'un pistolet, lui a
asséné une balle en pleine tête.
Initiative / Hadjia Amina
Couturière et femme battante
adjia Amina est la promotrice de
l’atelier de couture ‘’A-S Couture’’
situé au quartier 2 Chevaux Garage. Dans son atelier, elle forme gratuitement des apprenties afin de leur donner
la chance d’ouvrir un jour leurs propres ateliers.
C’est au terme d’un apprentissage de quatre (4) ans qu’Amina, après le départ de
son patron, s’investit elle-même dans la
formation, à son domicile, avec pour tout
matériel une seule machine. Ses apprenties étaient en fait ses camarades avec lesquelles elle travaillait du temps de leur
patron. Ainsi, elles poursuivirent le travail
pendant deux ans, jusqu’au retour de leur
patron qui leur décerna leurs diplômes. Son diplôme en mains, Hadjia Amina prit encore deux apprenties et continua à travailler chez elle, dans la
précarité, jusqu’à ce qu’elle réussisse à créer un
atelier digne de ce nom.
Aujourd’hui, c’est plus d’une vingtaine de diplômes
que Hadjia Amina a décernée à d’autres femmes.
! DR
H
Mme Hadjia Amina
Son atelier, installé à domicile, dispose de ses cinq
machines et six apprenties.
‘’Mon premier problème, c’est la conciliation de ma
vie familiale et mon travail. En plus, je me retrouve
avec trop de charges personnelles et familiales.
Donc la quasi-totalité de mes recettes vont dans
ces dépenses, ce qui ne permet pas le développement de l’atelier. Le deuxième problème est relatif
aux clients dont certains, après avoir amené leurs
habits à coudre, mettent énormément de temps
pour revenir chercher les tenues, alors même qu’il
y a un investissement qui est fait pour les satisfaire. Actuellement, j’ai des tenues qui sont là depuis 2003’’.
En plus, déplore Hadjia Amina, il y a le manque de
sérieux de certaines apprenties qui abandonnent
le travail une fois qu’elles se marient, ou même
parfois sans motif’’.
Aussi, Hadjia Amina appelle les femmes à se battre pour assurer leur autonomie financière au lieu
de vivre aux crochets des autres. Il est vrai, reconnait-elle, que ‘’l’environnement et les conditions de
travail sont précaires, et les gains aléatoires ; mais
avec la persévérance, on arrive à bout de tout, surtout dans le domaine de la couture où on peut rester certaines journées sans rien gagner, mais aussi
engranger des recettes importantes en d’autres
journées.’’
Halimatou Mamoudou Tahirou (Stagiaire)
Grièvement blessée, mais encore en
vie, la jeune femme a été rapidement
transportée à l'hôpital où elle demeure
encore à l'heure actuelle.
(Gentside )
Communiqué
de la CONEP
La commission Nationale des
Elections
Professionnelles
(CONEP) invite toutes les commissions ad’hoc de recensement
à procéder au recrutement des
agents recenseurs dès audition
du présent communiqué, afin
que le recensement proprement
dit puisse démarrer à compter du
1er juin 2015, conformément au
tableau de répartition des agents
recenseurs.
Hymne national
Auprès du Grand Niger Puissant
Qui rend la nature plus belle
Soyons fiers et reconnaissants
De notre liberté nouvelle
Evitons les vaines querelles
Afin d'épargner notre sang
Et que les glorieux accents
De notre race sans tutelle
S'élèvent dans un même élan
Jusqu'à ce ciel éblouissant
Où veille son âme éternelle
Qui fera le pays plus grand
Debout Niger, debout !
Que notre oeuvre féconde
Rajeunisse le cœur de ce vieux continent
Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde
Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant
Debout Niger, debout !
Sur le sol et sur l'onde
Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant
Restons unis toujours, et que chacun réponde
A ce noble avenir qui nous dit
En avant...
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
6
Annonces
Mission EUCAP Sahel Niger
Appel à candidatures pour le poste de :
Assistant(e) du « Chef du département Soutien à la Mission » :
RÉFÉRENCE : EUCAP-NI-052015-AL04
La Mission européenne EUCAP Sahel Niger
dont le siège est à Niamey lance un appel à
candidatures pour le poste d’agent local
mentionné ci-dessus.
L’appel à candidatures complet peut être retiré
à l’adresse suivante :
(S’adresser au guichet d’accueil du lundi au
vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h30 à17h30)
Mission EUCAP Sahel Niger
Boulevard du Zarmaganda
Quartier Plateau – Issa Béri
BP 13 708 Niamey, NIGER
Date limite pour la remise des dossiers de
candidatures :
Vendredi 05 Juin 2015 à 12h00
En cas de nécessité, la Mission EUCAP Sahel
Niger se réserve le droit d’annuler le présent
appel à candidatures à tout moment, sans
justification ni dédommagement.
CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET D’ARTISANAT DU NIGER
MAISON DE l’ENTREPRISE
Contacts :• 98776910 • 98776930
FORMALITES DE CREATION D’ENTREPRISES
PERSONNE MORALE (Société à Responsabilité Limité – SARL)
LISTE UNIQUE DES PIECES A FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DES FORMALITES
- Les Statuts de la société : les actes sous seing privé sont autorisés ;
- La preuve de versement du capital dans une banque si les statuts sont élaborés
sous seing privé ou Déclaration Notariée de Souscription et de versement (DNSV) ;
- La liste certifiée conforme des gérants, administrateurs, dirigeants ou associés tenus
indéfiniment et personnellement responsables ou ayant le pouvoir d’engager la
responsabilité de la personne morale;
- La déclaration sur l’honneur dont le formulaire est disponible à la Maison de
l’Entreprise ou un casier judiciaire datant de moins de 3 mois ;
- Une demande manuscrite (timbrée à 150 F CFA) ;
- La déclaration d’existence (formulaire disponible à la Maison de l’Entreprise) ;
- Une Copie de l’extrait de naissance ou du certificat de nationalité pour les
actionnaires uniques (Société à Responsabilité Limité Unipersonnelle – SARLU);
- Une permis de séjour ou un visa en cours de validité légalisé pour les étrangers
désirant créer une SARLU (les maliens sont exemptés),
FRAIS: 23.500 FCFA plus 1500 F de timbre fiscal par feuille sur les statuts de la
société (joindre 2 exemplaires)
NB :
En application du Décret N°2014-503/PRN/MC/PSP/MJ en date du 31 juillet 2014
- Les statuts des sociétés à responsabilité limitée (SARL) peuvent être établis par
acte sous seing privé ou par acte notarié. Lorsque les statuts sont établis par acte
sous seing privé, il est dressé autant d’originaux qu’il est nécessaire pour le dépôt
d’un exemplaire au siège social et l’exécution des diverses formalités requises par
les textes en vigueur.
- Le capital social pour la constitution de la société à responsabilité limitée (SARL)
est fixé à un montant de cent mille francs (100.000) CFA au moins. Toutefois, il peut
être librement déterminé par les associés dans les statuts. Le capital social est divisé
en parts sociales égales dont la valeur nominale ne peut être inférieure à cinq mille
(5000) francs CFA.
En application du Décret N°2014-504/PRN/MC/PSP/MJ en date du 31 juillet 2014,
des modèles de statuts types sont disponibles à la Maison de l’Entreprise pour
votre référence.
- Aussi, il est porté à la connaissance des promoteurs d’entreprises que les formalités
d’enregistrement des statuts des sociétés se font dorénavant au sein de la Direction
Générale de la Maison de l’Entreprise.
Quartier Issa Béri, Rue en
face des Assurances SAHAM
B.P. : 10 729 Niamey
- A la création de leurs entreprises, les promoteurs choisissent librement leur régime
d‘imposition :
- Régime simplifié d’imposition (S) : facturation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et
peut participer aux marchés publics quel que soit le montant ;
- Régime d’impôt synthétique (P) : pas de facturation de la TVA et exclusion des
marchés publics dont le montant est supérieur à 5 millions de FCFA.
Horaires
- Lundi au jeudi : Matin : 8h30 à 13h15 – Après – midi : 14h45 à 17h15
- Vendredi : Matin : 8h30 à 13h00
FORMALITES DE CREATION D’ENTREPRISES/ PERSONNE PHYSIQUE
LISTE UNIQUE DES PIECES A FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DES FORMALITES
- Une photocopie légalisée d’une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) ;
- Un Certificat de nationalité ou extrait d’acte de naissance (une copie du passeport
ou du permis de séjour pour les étrangers) ;
- Un Certificat de résidence ;
- Une déclaration sur l’honneur dont le formulaire est disponible à la Maison de
l’Entreprise ou un Casier judiciaire datant de moins de trois mois (à obtenir à la Cour
d’Appel de Niamey, pour les étrangers, sauf les maliens) ou ;
- Un contrat de bail ou un titre de propriété du local où sera exercée l’activité ;
- Une demande manuscrite (timbrée à 150 F CFA) ;
- Une déclaration d’existence (formulaire disponible à la Maison de l’Entreprise) ;
- Quatre (4) photos d’identité récentes.
COUT : 17.500 FCFA.
NB :
- A la création de leurs entreprises, les promoteurs choisissent librement leur régime
d‘imposition :
- Régime simplifié d’imposition (S) : facturation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
et peut participer aux marchés publics quel que soit le montant ;
- Régime d’impôt synthétique (P) : pas de facturation de la TVA et exclusion des
marchés publics dont le montant est supérieur à 5 millions de F CFA.
Horaires
- Lundi au jeudi : Matin : 8h30 à 13h15 – Après – midi : 14h45 à 17h15
- Vendredi : Matin : 8h30 à 13h00
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Société
7
Interview du Préfet de Dioundiou, M. Adamou Wakasso
vous disposez des infrastructures nécessaires permettant de répondre aux besoins
des populations ?
Pour ce qui est des infrastructures, le département
est doté de 156 écoles traditionnelles, de 5 medersas, d’un Complexe d’Enseignement Secondaire et
de 5 collèges d’enseignement général. Le taux brut
de scolarité est d’environ 80%. Dans le domaine de
l’hydraulique, nous avons 168 puits cimentés, 85
pompes à motricité humaine, trois muni-AEP, et le
taux d’accès théorique est de 64,9%.
Le département de Dioundiou a été doté d’un barrage hydro-agricole, de 91 petits périmètres irrigués, 4 périmètres hydro-agricoles, d’un marché à
bétail nouvellement construit. Le marché à bétail
vient d’être inauguré il y a de cela trois mois. Outre
ces infrastructures, nous disposons également
d’une banque d’intrants zootechniques. Sur le plan
transports et voies de communication, nous avons
un réseau routier de 150 km totalement vétuste qui
nécessite une réhabilitation. Il s’agit précisément
de la RN2 qui est une route coloniale, mais aujourd’hui ce tronçon ne répond pas aux critères
d’une vraie route. Cet état des routes entrave le
fonctionnement des transactions commerciales,
surtout pendant la saison des pluies. C’est une véritable contrainte pour les populations dans le cadre
des échanges commerciaux. Les téléphonies mobiles couvrent l’ensemble du département de
Dioundiou avec trois opérateurs privés intervenant
dans notre pays dans ce secteur. Nous n’avons pas
malheureusement accès aux médias. Seuls ceux
qui ont des antennes paraboliques y accèdent. Le
problème est lié à la position du département qui
se trouve dans une zone d’ombre selon certaines
explications qui nous ont été fournies. Des Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que des
ONG et projets, interviennent dans notre département pour accompagner et soutenir les actions du
Gouvernement dans les différents secteurs du développement. Parmi ces partenaires, on peut citer
entre autres le PAC3, la coopération Suisse,
le PVDT, PRODEX, le Croissant Rouge Qatary, l’ONG Tatali Iyyali.
Qu’en est-il, M. le préfet, de la situation
sécuritaire au niveau de votre entité administrative ?
Place du Petit Marché
Depuis deux (2) ans, les populations du déB.P : 13182 Niamey Niger
partement de Dioundiou vivent dans la tranTél 20 73 34 86 /87
quillité et la quiétude sociale du fait du
Télécopieur : 20 73 30 90
renforcement du système sécuritaire dans
Courriel : [email protected]
la zone. Aujourd’hui, toutes nos unités sont
[email protected]
dotées des moyens logistiques adéquats
Site web : www.lesahel.ne
leur permettant d’assurer la sécurité des populations urbaines et rurales. Les patrouilles
Directeur de Publication
mixtes circulent nuit et jour afin de garantir
Mahamadou Adamou
la sécurité des populations et de leurs biens.
Directeur
L’efficacité de leurs actions est fonction de
Directeur de la Rédaction
la parfaite collaboration des populations.
Assane Soumana
Technique
Pour renforcer le système sécuritaire, le
Gouvernement, avec la coopération alle20 73 99 86
Issa Madougou
mande, a construit un poste de Police fronRéd en chef
talier dans la commune de Karakara. Ce
20 73 99 87
poste de Police contribue de manière signiTchirgni Maïmouna
ficative à assurer davantage la sécurité des
Réd en chef adjt
Réd en chef/Adj
populations et aussi à contrôler le flux migratoire. Comme toute zone fertile, le déparOumarou Moussa
Inoussa Oumarou
tement de Dioundiou rencontre souvent des
problèmes d’ordre foncier entre agriculteurs
Secrétaire de Rédaction
et éleveurs, et entre les membres d’une
Wata N. Fassouma Moustapha
même famille. Nous avons enregistré des
conflits liés aux questions foncières, mais
Directeur commercial
qui n’ont pas entrainé des affrontements
Morou Hamadou 20 73 22 43
physiques. Pour faire face à ces conflits, il a
Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila
été mis en place un dispositif de prévention,
Direction Administrative et financière (DAF) Dinotamment les Commissions foncières de
recteur: M. Ibrahim Garba Mahamane.
Base dans la plupart des villages. Il a été
20 73 99 85
également installé les Commissions fonChef service Recouvrement:
cières communales et départementales.
Mme Ado Haoua Hachimou
Toutes ces commissions sont là en vue de
prévenir les conflits fonciers. Il faut aussi
Composition : ONEP
rappeler que les autorités coutumières apTirage ONEP
portent beaucoup leur concours dans le
5000 exemplaires
Office National d’Edition et
de Presse
!
Monsieur le Préfet, présentez-nous le jeune
département de Dioundiou!
Le département de Dioundiou est un jeune département qui a été créé il y a de cela trois (3) ans.
Il couvre une superficie de 1.624,23 km2 et a une
population de 109.615 habitants, soit une densité
de 67 habitants au km2. Le département de Dioundiou comprend trois communes à savoir les communes rurales de Zabori, Karakara et la
commune de Dioundiou ; 119 villages administratifs et 20 tribus. Il est limité à l’Est par la République Fédérale du Nigeria, à l’Ouest par le
département de Dosso, au Sud par le département
de Gaya et au Nord par le département de Tibiri.
La population est composée de Haoussa, de
Zarma et de Peulh.
Pour ce qui est des principales activités, notre département est un département à vocation fortement agricole parce traversé de long en large par
le Dallol Maouri. Les populations pratiquent les cultures vivrières, notamment le mil et le sorgho, le
fonio et le riz. Les cultures de rentes concernent le
manioc, la canne à sucre, le niébé. Nous pratiquons aussi les cultures maraîchères et l’arboriculture. Dans le domaine de l’élevage, nous faisons
de l’élevage extensif qui concerne les gros et les
petits ruminants. Vous comprenez aussi que les activités commerciales sont réalisées, avec comme
axe commercial stratégique les marchés de Dioundiou et celui de Kanguiwa au Nigeria. Le département dispose de cours d’eau plus ou moins
permanents, ce qui facilite la pêche au niveau de
Dioundiou et de Zabori. En dehors de cela, nous
avons les activités d’exploitation forestière avec la
production de bois de services à travers l’exploitation d’eucalyptus. La cueillette constitue une autre
source économique du département de Dioundiou.
Elle concerne principalement deux (2) produits à
savoir le’’ miritchi’’ exploité à partir des racines du
rônier et le ‘’Gamsa’’.
En tant que jeune département, est-ce que
Kader Amadou ONEP
‘’Nous voulons que la RN2 soit réhabilitée et bitumée pour casser l’intolérable
enclavement de Dioundou qui est aujourd’hui un département à part entière’’
M. Adamou Wakasso
cadre de règlement de ces conflits. Nous procédons toujours au règlement à l’amiable. Les problèmes que nous rencontrons dans ce sens, ce
sont entre les agriculteurs et les éleveurs en transhumance vers le Nigeria et le Bénin. Ces derniers,
à la recherche de pâturage, envahissent les
champs avant qu’ils ne soient libérés et causent
des dégâts importants. Ce qui constitue la source
des conflits entres ces principaux acteurs. Pour le
moment, la situation est maîtrisée. La période de
tension, c’est surtout entre Octobre et Novembre.
En ce moment, nous sommes à une phase d’accalmie parce que tous les producteurs ont sécurisé
leurs biens.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit de
l’Etat, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations ?
Je voudrais d’abord remercier les partenaires pour
tous les efforts consentis dans le développement
de notre département. Je leur demande de continuer à nous accompagner. A l’Etat, nous demandons la réhabilitation et le bitumage de RN2, afin
de casser l’intolérable enclavement de Dioundou
qui est aujourd’hui un département à part entière.
Les populations de notre localité accordent un intérêt particulier à la réhabilitation de cette route qui
constitue un maillon essentiel des trafics commerciaux entre Dioundiou et ses voisins intérieurs et
extérieurs. Nous sollicitons aussi auprès de l’Etat
la connexion électrique de tous les chefs-lieux des
communes situés sur la RN2. La connexion devait
commencer à partir du village de Lido à 35 km, elle
peut couvrir tous les chefs-lieux des communes et
certains villages. Ces deux doléances sont chères
aux populations du département de Dioundiou.
Nous demandons à l’Etat d’accélérer la mise en
place des différentes directions départementales.
Des efforts ont été fournis dans ce sens, mais certaines directions n’ont pas de locaux propres à
elles. Parmi ces directions, nous avons la Direction
du Plan, l’Inspection Primaire, etc. Un autre problème auquel le département est confronté aujourd’hui est relatif aux logements. Dioundiou, qui
est le chef-lieu du département, ne dispose pas
d’infrastructures pouvant contenir tous les agents
affectés au titre du département. Quand nous recevons des missionnaires, nous avons des problèmes aussi pour les héberger. Nous avons
engagé des pourparlers avec les opérateurs économiques du département pour qu’ils puissent
construire des logements et résoudre définitivement ce problème.
Réalisée par Laouali Souleymane
Envoyé Spécial
MODULES DE FORMATION EN
STATISTIQUE APPLIQUÉE AUX
SCIENCES SOCIALES (SASS)
L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de
l’Université de Ouagadougou organise des modules de formation
de courte durée en analyse statistique de données quantitatives
dénommés «Statistique Appliquée aux Sciences Sociales».
Public cible: Les formations s’adressent aux personnels des Services
Statistiques, des Cellules de Suivi-évaluation, aux Entreprises, aux
Bureaux d’étude, aux enseignants, aux chercheurs, etc.
Les formations sont sanctionnées par la délivrance d’un certificat
de participation par l’ISSP.
La description détaillée des modules est disponible sur le site web de
l’ISSP (http://www.issp.bf). Pour toute information complémentaire,
veuillez nous écrire à l’adresse [email protected]
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
8
Annonces
Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger
Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr
AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE
Aux termes d'actes reçus le 23 Avril 2015 par Maître
DODO DAN GADO Haoua, Notaire à la résidence de
Niamey, il a été constitué une Société à Responsabilité
Limitée ayant les caractéristiques suivantes
Dénomination : « TESSA POWER »
Objet : Les affaires d'électricité, de gaz, de biogaz, des
biocarburants et de toute autre source d'énergie, dans
leurs différentes facettes, primaire, industrielle et
commerciale et en général toutes les activités qui sont
liées directement ou indirectement ou qui sont
complémentaires ou accessoires aux différentes
sources d'énergie existantes à tout temps donné; La
conception, l'analyse, la planification, l'exécution,
l'assemblage, l'acquisition d'équipements, l'inspection
et le contrôle de la qualité, le fonctionnement, la
gestion, l'administration et l'entretien des ouvrages en
relation avec les projets à la fois de génie civil,
électrique, mécanique et d'architecture en général
ainsi que pour les installations industrielles, les
installations d'approvisionnement en eau, les
installations de traitement des déchets solides urbains,
déchets agricoles et animales, les ouvrages et
installations environnementales utilisant les nouvelles
technologies de l'énergie, les infrastructures et les
moyens de transport par route, mer et air, y compris
les aéroports et les chemins de fer, transport par tous
les moyens, la gestion des réseaux des
communications, des télécommunications, y compris
la gestion opérationnelle et les services conseil liés au
développement des ouvrages de cette nature; La
recherche, le développement et l'exploitation des
nouvelles
technologies;
La
conception,
le
développement, la mise en oeuvre et le fonctionnement
des services liés à la gestion et l'organisation (conseil)
des technologies d'information appliquées aux activités
de la société; La production et la vente des composants
et équipements électriques, électromécaniques et
électroniques du domaine de l'énergie; etc.
Capital Social : Un million (1.000.000) de francs CFA,
divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000)
francs CFA chacune, entièrement souscrites et
libérées de leur valeur nominale en numéraire.
Siège Social : Niamey, Quartier Route Filinguè, Bureau
N°098, Boîte Postale 13.052 Niamey (République du Niger).
Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, sauf les
cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus
dans les statuts.
Gérance : Monsieur OUSMANE Mahaman Laouali
est nommé en qualité de Gérant pour une durée
indéterminée.
Dépôt au Greffe-Immatriculation : Une expédition
contenant l'ensemble des pièces constitutives de la
société a été déposée le 06/05/2015 au Greffe du
Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey
où la société a été immatriculée sous le Numéro
RCCM-NI-NIA-2015-B-1314.
Pour avis, le Notaire, Substituant
Maître BAGOUMA Kadri
Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger
Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr
MODIFICATIONS STATUTAIRES
CPTDC NIGER SARL
Société à Responsabilité Limitée/ Capital social : 2.070.000 Francs CFA
Siège social : Quartier Kouara Kano, 57, rue KK-47,
Boîte Postale 797 (République du Niger). RCCM : NI-NIM-2006-B-180
Avis est donné par Maître DODO DAN GADO Haoua, Notaire à Niamey
qu'aux termes d'une décision en date du 1er novembre 2014, l'Associé
Unique de la société sus-désignée, a nommé Monsieur KONG FANMIN
Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger
Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr
MODIFICATIONS STATUTAIRES
Société d'Aménagement de Terrains Urbains SATU
Société Anonyme avec Administrateur Général
Capital : Dix Millions (10.000.000) de Francs CFA
Siège social : Niamey, Avenue Maurice Delens Plateau/ BP : 12.664 Niamey (République du Niger)
RCCM : NI-NIM-2005-B-168
Avis est donné par Maître DODO DAN GADO Haoua, Notaire à Niamey, des modifications suivantes
intervenues dans la structure de SATU SA :
1. Suivant décisions en date du 20/02/2015, l'Actionnaire Unique a :
- changé le mode d'administration de la société qui sera désormais une société anonyme avec
Conseil d'administration;
- nommé comme premiers administrateurs :
* Monsieur OUSMANE ABDOU ISSOUFOU
* Monsieur ARDO DERE SALEY
* Monsieur YAYE BILAN
- harmonisé les statuts de la société avec les nouvelles dispositions de l'Acte Uniforme OHADA
sur le droit des sociétés commerciales et du GIE.
2. Le premier conseil d'administration réuni le 20/02/2015 a nommé :
* Monsieur OUSMANE ABDOU ISSOUFOU en qualité de Président du Conseil d'Administration
* Monsieur ARDO DERE SALEY en qualité de Directeur Général.
Dépôt au Greffe: Une expédition contenant les Procès verbaux des décisions et les statuts mis à
jour a été déposée le 07 mai 2015 au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey,
en annexe au Registre du Commerce de ladite société. L'inscription modificative a été faite sous le
numéro RCCM NI-NIA-2015-M-1663.
Pour avis, le Notaire, Substituant
Maître BAGOUMA Kadri
en qualité de Gérant en remplacement de Monsieur GUO WEI,
démissionnaire
En conséquence les statuts de la société ont été mis à jour.
Dépôt au Greffe-Inscription : Une expédition contenant les statuts
modifiés et la décision de l'Associé Unique a été déposée le 14 mai 2015
au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey tenant
lieu de Tribunal de Commerce, en annexe au Registre du Commerce de
ladite société. L'inscription modificative a été faite sous le numéro RCCM
NI-NIA-2015-M-1778.
Pour avis, le Notaire, Substituant
Maître BAGOUMA Kadri
COMMUNIQUE DE
PRESSE
La Nigérienne d'Assurances et
de Réassurances «NIA» a le
plaisir d'informer son aimable
clientèle de l'ouverture de son
agence dénommée « Agence
NIA Wadata» sise à son siège
situé sur l'avenue de l'entente,
en face de la société de voyage
Africa Assalam.
Cette agence est habilitée à
effectuer toutes les opérations
d'assurances:
-Assurance automobile;
-Assurance transport;
-Assurance santé;
-Assurance incendie;
- Assurance assistance voyage;
-Autres risques divers.
Un accueil chaleureux vous sera
réservé.
NIA, des professionnels de l'assurance à
votre service.
La Direction Générale
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Annonces
9
AVIS D’APPEL A CANDIDATURES
Pour le recrutement de quatre (04) agents auprès du Secrétariat Exécutif du Conseil
de l’Entente.
Le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération et
d’intégration sous- régionale, comprenant le Bénin, le Burkina, la
Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo et dont le siège est à Abidjan, en
République de Côte d’Ivoire.
Ses objectifs consistent entre autres à :
-Contribuer au renforcement des relations politiques entre les
Etats-membres ;
-Promouvoir dans l’espace Entente et dans la sous-région ouest
africaine, une intégration politique et culturelle ;
-Servir de cadre de concertation permanente entre les Etats
membres sur les questions de paix, de sécurité et de développement
économique.
A cet effet, le Secrétariat exécutif qui est l’organe exécutif du
Conseil de l’Entente, recrute aux postes suivants :
1).Un (e) Responsable des Relations Extérieures ;
2).Un (e) Chef de service de la Coopération Politique au sein
du Département de la Coopération Politique, de la Paix et de la
Sécurité ;
3).Un (e) Chef de service de la Coopération Régionale au sein
du Département de la Coopération au développement ;
4).Un (e) Responsable du service Informatique
Par le présent appel à candidatures, il invite par conséquent,
les ressortissants des cinq Etats membres du Conseil de
l’Entente à manifester leur intérêt pour les postes sus- indiqués.
Les termes de références sont disponibles sur le site du Conseil
de l’Entente (www.conseildelentente.org).
Le dossier est constitué en trois (03) exemplaires dont un
original mis dans une enveloppe scellée avec la mention
« Original » et deux copies dans une autre enveloppe avec la
mention « Copies ». Le tout mis dans une grande enveloppe
portant la mention :
«CANDIDATURE AU POSTE DE(POSTE CONCERNE)AUPRES
DU SECRETARIAT EXECUTIF DU CONSEIL DE L’ENTENTE».
Ledit dossier est ensuite envoyé au Secrétaire Exécutif du Conseil de
l’Entente à l’adresse suivante : 01 BP 3734 Abidjan 01 Côte d’Ivoire
Téléphone : (225) 20 33 10 01 ou 20 32 22 21
Fax : (225) 20 33 11 49 et Par courrier électronique à l’adresse
e­mail : [email protected] [email protected]
Les candidatures devront nous parvenir le 10 juin 2015
à 12 heures GMT au plus tard.
Marchés
Publics
République du Niger
OFFICE NATIONAL DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES (ONAHA )
PLAN PREVISIONNEL ANNUEL DE PASSATION DES MARCHES 2015
CF= CONSULTATION DE FOURNISSEURS AOON=APPEL D'OFFRES OUVERT NATIONALS SF= SIMPLE FACTURE
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
10
Annonces
AVIS DE VACANCE DE POSTE NER/2015/SC-007
Les candidatures féminines sont fortement encouragées
Titre :
Type de contrat :
Durée :
Grade :
Unité :
Nombre de postes à pourvoir :
Lieu d'affectation:
Date de clôture :
Senior Electrician
Service contract (SC)
Un (01) an
SC6
ICT
1
Niamey
27 mai 2015
Cadre organisationnel
Le personnel travaille au Bureau du Programme Alimentaire
Mondial (PAM) à Niamey. Il est sous la supervision du chef de
l’unité ICT.
Attributions et responsabilités
• Estimer les besoins en énergie et recommander/faciliter les
processus d’acquisition de modèles et taille de générateurs
adéquats ;
• Calculer et calibrer les installations électriques ;
• Improviser les mesures et solutions temporaires pour assurer
la fourniture d’électricité aux équipements critiques en cas de
panne électrique majeure ;
• Prendre les actions d’installation ou de supervision d’installation
et de maintenance de tous les services d’électricité dans les
opérations d’urgence du PAM Niger ;
• Exécuter les travaux selon les standards du PAM pour tous les
services d’électricité y compris le câblage, les standards de
calibrage et la maintenance
• Exécuter les travaux d’installation et maintenance de câblage
électrique et systèmes de distribution électrique pour tous les
bureaux et magasins du PAM Niger
• Coordonner les interventions des prestataires externes pour
toutes les installations électriques ;
• Estimer les besoin et faire des propositions écrites d’achats de
matériel et consommables électriques. Tenir un état actualisé des
stocks et un rapport détaillé de l’utilisation des pièces et
consommables.
• Recruter et former le personnel additionnel ; planifier et
superviser les travaux selon les besoins.
• Exécuter des tâches additionnelles selon les besoins.
Électricité, Electromécanique, ou domaine équivalent.
Expérience: Avoir une expérience d’au moins cinq (05) ans dans
le domaine de l’électricité et/ou de la maintenance.
Résultats Attendus
Un bon esprit d’analyse et de synthèse ; une aptitude à rédiger
des rapports clairs et concis ; une capacité à extraire, interpréter,
analyser et retranscrire les données et à résoudre les problèmes
opérationnels ; une bonne maitrise des données de toutes les
activités; une capacité à travailler avec un minimum de
supervision ; une capacité à travailler en équipe, avec les
personnes de nationalités et cultures différentes ; bien organiser
ses notes et rapports, travailler de façon indépendante avec
seulement une orientation générale ; bien organiser son travail,
avec des informations et bases de données exactes; superviser
efficacement l'équipe ou l'unité de travail.
Compétences :
- Expérience pratique dans la maintenance des générateurs
d’une et trois phases ;
- Expérience pratique dans la maintenance des régulateurs,
stabilisateurs et onduleurs;
- Expérience pratique dans le dépannage des problèmes liés aux
circuits électriques ;
- Maintien de la confidentialité des informations liées au travail et
au matériel ;
- Établir et maintenir des relations de travail efficaces.
Facteurs de succès
Bon jugement, capacité d'extraire, interpréter, analyser et mettre
en forme des données et résoudre les problèmes opérationnels.
Capacité à travailler avec un minimum de supervision; superviser
et former le personnel de soutien, travailler efficacement avec des
personnes d’origines, de nationalités et cultures différentes.
Aptitude à travailler avec précision sous la pression et les
contraintes de temps; faire face patiemment et avec tact aux
staffs et avoir un sens élevé de confidentialité, d'initiative et un
bon jugement.
QUALIFICATIONS :
Être de nationalité nigérienne
Education: Avoir une formation universitaire minimum BAC+4 en
Connaissance: Expérience prouvée en informatique et
maintenance électrique.
Langue: Excellente maîtrise du Français et bonne connaissances
de l’Anglais. Bonne connaissance des Langues locales.
COMPOSITION DU DOSSIER :
Les pièces suivantes doivent figurer dans le dossier :
• Un curriculum Vitae;
• Une lettre de motivation.
Le dossier complet sera envoyé à l’adresse email [email protected]
au plus tard le 27 mai 2015 à 17h30mn avec la mention en objet du mail
« Avis de vacance au poste de Senior Electrician SC6 Niamey».
Tout dossier incomplet sera rejeté.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Prière ne pas envoyer une même candidature doublement.
AVIS DE VACANCE DE POSTE NER/2015/FT-003
Les candidatures féminines sont fortement encouragées
Titre :
Type de contrat :
Durée :
Grade :
Unité :
Nombre de postes à pourvoir :
Lieu d'affectation:
Date de clôture :
IT Assistant
Fixed Term
Un (01) an
GS5
ICT
1
Zinder
27 mai 2015
Cadre organisationnel
Le personnel travaille au Bureau du Programme Alimentaire
Mondial (PAM) au sous bureau de Zinder, Niger. Il est sous la
supervision du chef de l’unité ICT.
Attributions et responsabilités
1. Aider au bon fonctionnement de l’infrastructure informatique du
sous bureau en exécutant des tâches de routine telles que :
- l’installation et la gestion technique des systèmes et
équipements informatiques ;
- la sauvegarde/restauration des données,
- la gestion des mises à jour régulièreS et l’optimisation des
systèmes pour garantir la sécurité et l’intégrité des données.
2. Maintenir l’état de l’inventaire des applications, systèmes et
équipement informatique et de communication ;
3. Assurer le déploiement de matériel et systèmes selon les
standards du PAM tels que les modèles et configurations
standards d’équipements, d’applications et autres systèmes
standards ;
4. Assurer l’administration des comptes utilisateurs et bases de
données locales. Surveiller l’utilisation et l’exploitation des
systèmes et applications ;
5. Assurer l’assistance aux utilisateurs et aider à la résolution des
problèmes techniques. Faire suivre aux équipes techniques
appropriées les problèmes de second niveau. Enregistrer les
requêtes utilisateurs en vue de l’élaboration du rapport mensuel
des activités ;
6. Gérer le réseau informatique et le système de télécommunication
local et maintenir le bon fonctionnement des liens réseaux distants ;
7. Travailler en collaboration avec UNDSS pour assurer un bon
fonctionnement de l’infrastructure de communication radio de
sécurité ;
8. Assurer le bon fonctionnement des groupes électrogènes de
secours et assurer la gestion des consommables ;
9. Aider à la formation des utilisateurs sur l’utilisation des
systèmes, applications et outils standards du PAM y compris
l’utilisation de l’audio/vidéo conférence ;
10. Exécuter d’autres tâches additionnelles selon les besoins.
RESULTATS ATTENDUS
Bien organiser ses notes et rapports, travailler de façon
indépendante avec seulement une orientation générale. Bien
organiser son travail, avec des informations et bases de données
exactes ; Prendre l’initiative et faire preuve de discrétion en cas
de situations imprévues, se référant au superviseur au besoin.
FACTEURS DE REUSSITE
Bon jugement, fortes capacités interpersonnelles, courtoisie et
tact ; capacité d'extraire, analyser, mettre en forme et interpréter
divers types de données et résoudre les problèmes opérationnels.
Capacité à travailler avec un minimum de supervision ; Capacité
à établir de bonnes relations et travailler efficacement avec des
personnes d’origines, de nationalités et cultures différentes.
Aptitude à travailler avec précision sous la pression et selon les
contraintes de temps ; faire face patiemment et avec tact aux
staffs et avoir un sens élevé de confidentialité, d'initiative et un
bon jugement.
QUALIFICATIONS : Être de nationalité nigérienne.
Education: Avoir une formation universitaire minimum BAC+3 en
Informatique, Télécommunications ou domaine équivalent.
Expérience: Avoir une expérience d’au moins 4ans en
télécommunications, IT ou information management.
Connaissance: Expérience prouvée en gestion de données et
IT, de logiciels et de la maintenance informatique.
Compétences :
- Être capable de travailler en équipe et dans les situations
d’urgence;
- Avoir une expérience prouvée en coordination des interventions
et des partenaires;
- Expérience pratique dans la gestion des demandes du staff
(client support) ;
- Maintien de la confidentialité des informations liées au travail et
au matériel ;
- Être disponible pour voyager à l’intérieur du Niger selon les
besoins du service.
Langue: Excellente maîtrise du Français et bonne connaissances
de l’Anglais. Bonne connaissance des Langues locales.
COMPOSITION DU DOSSIER :
Les pièces suivantes doivent figurer dans le dossier :
• Un curriculum Vitae
• Une lettre de motivation
Le dossier complet sera envoyé à l’adresse email [email protected]
au plus tard le 27 mai 2015 à 17h30mn avec la mention en objet du mail
« Avis de vacance au poste de IT Assistant GS5 SO Zinder».
Tout dossier incomplet sera rejeté.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
Prière ne pas envoyer une même candidature doublement.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
11
Société
Lancement officiel de la campagne de production de coton graine à Gaya
2 300 hectares recensés pour 3 200 producteurs au titre de l'année 2015-2016
!DR
ture a affirmé que, dans le domaine spécifique des cultures de rentes, il s'agit de faciliter et de sécuriser l'accès à la terre,
garantir l'accessibilité aux facteurs de production, le soutien et l'encadrement des
producteurs et enfin, assurer la transformation de la production ainsi que sa mise
en marché, afin de procurer des revenus
substantiels aux producteurs. Toutes ces
dispositions selon lui, auront pour effets de
faire reculer la pauvreté, la faim et la malnutrition au Niger. II a en outre salué le partenariat avec GEOCOTON Niger qui, au
bout d'un an de mise en œuvre, a permis
de faire des avancées notables dans le
sens de la relance de la production de
coton à Gaya qui, un an auparavant était
au point zéro. « Monsieur le Directeur Général de GEOCOTON, nous avons porté
notre choix sur votre société pour son savoir faire et sa forte expérience dans le domaine de la production cotonnière dans le
monde. Nous ne nous sommes pas trompés, au vu des résultats enregistrés au
bout d'un an de mise en œuvre de la
!DR
Une variété de produits fabriqués à partir du coton
Le ministre d’Etat prononçant le discours de lancement
cadre de sa politique économique et de développement agricole durable d'une part,
et de réforme du secteur de l'agriculture
d’autre part, le gouvernement de la 7ème
République du Niger, à travers le ministère
de l'Agriculture et GEOCOTON, filiale du
Groupe Advens, qui est un opérateur agroindustriel spécialisé dans la culture cotonnière africaine depuis plus de 60 ans, ont
signé en février 2014, une convention de
partenariat de 10 ans portant sur la relance
de la culture cotonnière dans la région de
Dosso. Il s'agit aussi d'améliorer la balance
commerciale du Niger d'une part et d'autre
part de favoriser l'accès des acteurs ruraux
aux opportunités économiques.
Selon le ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, la première campagne de mise en
œuvre de la convention de partenariat
(2014/2015) a permis, la mise en valeur de
891 ha de coton, la mise en place d'importantes quantités d'intrants. Il y a aussi l'accompagnement de 1450 exploitations
familiales de cotonculteurs regroupées
dans 81 organisations et la création de 31
emplois permanents Nigériens au niveau
de la société. « A l'issue de cette campagne 2014-2015, la production de coton
graine commercialisée est de 347 tonnes
dont l'usinage a permis de produire 675
balles de coton fibres et 182,760 tonnes de
graines de coton», a déclaré. M. Maïdagi
Allambeye.
Le ministre d’Etat en charge de l'Agricul-
convention qui nous lie », a dit M. Maïdagi
Allambeye. Cependant, le ministre d'Etat,
a rappelé qu'un accent particulier doit être
mis sur certains aspects contraignants de
la relance de la filière, relevés par la mission technique conjointe qu'ils avaient
menée.
Il s'est félicité que la Société GEOCOTON,
apporte ses soutiens aux petits agriculteurs des exploitations familiales à travers
la relance de la culture du coton dans la région de Dosso, contribuant ainsi à la vision
de SE Issoufou Mahamadou, Président de
la République, chef de l'Etat, qui œuvre inlassablement pour que le peuple nigérien
retrouve sa dignité et son honneur en éradiquant la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le pays. Il a par ailleurs
demandé à la société GEOCOTON de
continuer à accompagner le Niger dans la
mise en œuvre accélérée de ce gigantesque chantier.
Quant au gouverneur de la région de
Dosso, M. Abdoulaye Issa, il a indiqué que
la relance de la production du coton dans
sa région va permettre aux paysans de
mieux pratiquer la culture de coton. Ils auront tous les bénéfices nécessaires dans
l'exploitation. Selon lui, les producteurs apprendront d'autres nouvelles techniques
culturales qui vont leur apporter des bénéfices énormes. Il a tout de même attiré l'attention des producteurs de se mettre au
travail afin de lutter contre l'insécurité ali-
mentaire.
Auparavant, le Directeur général de la société GEOCOTON, M. David Denois, a indiqué que, le Niger a inscrit le coton dans
sa stratégie de développement agricole et
dans l'Initiative 3N. Il a ajouté que sa société continue de respecter l'ensemble des
engagements au titre de la convention et
notamment par la mise en œuvre d'un programme de structuration de la filière cotonnière, le recrutement et la formation de 30
employés locaux, la réhabilitation d'une
usine d'égrenage, l'encadrement de plusieurs milliers de producteurs, le rachat du
coton graine, la valorisation en fibre totalement exportée et la commercialisation
d'aliment bétail de qualité et prêt à l'emploi.
«Notre société a pour vocation de s'inscrire
durablement dans le paysage agricole du
Niger et, je vous le confirme avec force,
toujours dans une approche de partenariat
gagnant-gagnant avec les producteurs »,
a-t-il déclaré.
M. David Denois a expliqué que, pour la
campagne 2014-2015, près de 900 hectares ont été emblavés avec des rendements ayant atteint dans certaines
A ce titre, pour marquer notre ferme volonté à relancer durablement cette filière,
«nous avons le plaisir de vous confirmer
que malgré la tendance baissière des prix
d'achat du coton graine dans l'ensemble
des pays de la sous-région (notamment au
Burkina Faso, qui est, je vous le rappelle,
le premier producteur africain) et du prix de
la fibre sur le marché international qui a
perdu près de 25% de sa valeur en comparaison de son niveau à la même époque
l'an passé, nous conserverons pour cette
nouvelle campagne un niveau de prix similaire à l'année précédente soit 225 francs
le kilo auxquels nous ajouterons 5 F destinés aux groupements structurés et respectant leurs engagements : remboursement
du crédit de campagne, vente du coton
graine, etc. », a rassuré M. David Denois.
Au cours de cette cérémonie, la société
GEOCOTON a attribué des prix aux meilleurs producteurs et groupements de producteurs de coton. Le prix du meilleur
exploitant à Camba Adamou du village de
Talambou, dans la commune rurale de
Tanda. Le prix du meilleur groupement en
production et en remboursement de crédit
!DR
L
a deuxième campagne de production
de coton grain au titre de l'année
2015-2016 de la région de Dosso a
été officiellement lancée, dimanche dernier, dans les locaux de la société GEOCOTON à Gaya. Au cours de cette
campagne 2014/2015, quelques 891 hectares ont été emblavés et exploités par
1450 personnes. C'est le ministre d'Etat,
ministre de l'Agriculture, M. Maïdagi Allambeye, qui a présidé la cérémonie de lancement en présence de son staff technique,
du Haut Commissaire à l'Initiative 3 N, du
gouverneur de la région de Dosso, des
préfets, des maires et conseillers municipaux, des chefs coutumiers, du directeur
général de GEOCOTON-Niger, des directeurs régionaux et départementaux, des
représentants des cotonculteurs et de plusieurs invités.
Le coton est une richesse durable ; de ses
capsules cueillies à la main, on obtient de
la fibre pour l'industrie textile et une graine
pour alimenter le bétail. Elle est une culture
motrice pour les cultures vivrières. Dans le
Visite de la production cotonnière
exploitations, le niveau record de 3 tonnes
de coton graine par hectare soit 3 fois le
rendement moyen burkinabé. Pour la présente campagne de commercialisation et
d'égrenage, « nous enregistrons au moment où je vous parle, un recensement des
intentions de culture de coton de l'ordre de
2300 hectares soit 3200 exploitations soit
environ 15000 personnes. Ces chiffres
sont encourageants mais bien en deçà du
véritable potentiel régional », a-t-il précisé.
a été décerné au groupement de KotéKoté III, de la commune rurale de Bana.
Quant au prix de la meilleure qualité du
coton, il a été attribué au groupement des
producteurs de Tondi Hinza de la commune urbaine de Gaya. Le prix d'encouragement est offert à Hadjara Amadou de
Kanda Koira de la commune urbaine de
Gaya.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Seini Seydou Zakaria,
envoyé spécial
12
Annonces
AVIS D'APPEL D'OFFRES
NATIONAL
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
PROJET DE DEVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS
ET DES MARCHES AGRO SYLVO PASTORAUX
UNITE DE COORDINATION TECHNIQUE ET FIDUCIAIRE
1. Le Gouvernement de la république du Niger a obtenu un crédit
de l'Association International de Développement (ci-après
dénommée IDA), pour financer le coût du Fonds Additionnel du
Projet de Développement des Exportations et des Marchés AgroSylvo Pastoraux (PRODEX). Il est prévu qu'une partie des sommes
accordées au titre de ce crédit sera utilisée pour effectuer les
paiements prévus au titre du marché pour les travaux d’ouvrages
de prises dans la région de Diffa répartis en trois (3) lots suivants:
Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un, deux
ou l’ensemble des lots et en être adjudicataires.
2. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, invite, par le présent
Appel d'Offres, les soumissionnaires intéressés à présenter leurs
offres sous plis fermés, pour les travaux de réalisations des
ouvrages de prise ci-dessus.
3.Le Dossier d'Appel d’Offres pourra être retiré par les candidats au
service mentionné ci-dessus, sur présentation du reçu de paiement
de cent mille (100 000) Francs CFA correspondant au prix de vente
non remboursable d'un dossier.
4.Les clauses des Instructions au soumissionnaire et celles du
Cahier des prescriptions spéciales sont les clauses du Dossier Type
d'Appel d'Offres, Passation des Marchés de Travaux (Droit Civil)
mars 2007, publié par la Banque Mondiale.
5. L’Appel d’Offres se déroulera conformément aux procédures
d’Appel d’Offres international spécifiées dans la publication de la
Banque « Directives : passation des marchés financés par les Prêts
de la BIRD et les Crédits de l‘IDA édition de mai 2004 révisés en
octobre 2006 et mai 2010 et est ouvert à tous les soumissionnaires
des pays qui répondent aux critères tels que définis dans le Dossier
d’Appel d’Offres.
N° 02/TRAVAUX/PRODEX/5532 NE
6.Les exigences en matière de qualification sont :
•Etre éligible ;
•Ne pas être dans une situation de conflit d’intérêt ;
•Ne pas avoir été exclu par la Banque ;
•Ne pas être une entreprise publique dépendant du Maître
d’ouvrage ;
•Ne pas avoir de défaut d’exécution d’un marché au cours des trois
(3) dernières années qui précèdent la date limite de dépôt de la
candidature, confirmé par tous les renseignements relatifs aux litiges
ou aux procès complètement réglés. Un litige ou un procès
complètement réglé est un litige ou un procès qui a été résolu
conformément au mécanisme de règlement des litiges du marché
correspondant et pour lequel tous les recours à la disposition du
candidat ont été épuisés ;
•Soumission de bilans vérifiés ou autres états financiers acceptables
par le Maitre d’Ouvrage pour les cinq (5) dernières années
démontrant la solidité actuelle de la position financière du candidat
et sa profitabilité à long terme;
•Justifié d’un minimum de chiffres d’affaires annuels moyens des
activités de construction des cinq (5) dernières années par lot défini
ainsi qu’il suit :
Lot n°1 : 55 Millions de FCFA;
Lot n°2 : 130 Millions de FCFA;
Lot n°3 : 90 Millions de FCFA.
•Avoir accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes
de crédit, autre que l’avance de démarrage, par lot défini ainsi qu’il
suit :
14 Millions de FCFA pour le lot n°1;
30 Millions de FCFA pour le lot n°2;
23 Millions de FCFA pour le lot n°3.
•Avoir de l’expérience de marchés de construction à titre
d’entrepreneur, de sous traitant ou d’ensemblier au cours des cinq
(5) dernières années qui précèdent la date limite de dépôt des
candidatures ;
(5) dernières années en fournissant une copie du procès-verbal de
réception/attestation de bonne exécution ainsi que la copie de la page de
garde et de la page de signature des marchés correspondants;
•Justification des ressources humaines et matérielles nécessaires
pour la réalisation des travaux telles que spécifiées dans le DAO.
7. Les soumissionnaires nationaux qualifiés ne bénéficient pas
d’une marge de préférence lors de l’évaluation des offres.
8. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plus
amples renseignements auprès de M. Bola Moussa Coordonnateur
du PRODEX et examiner le Dossier d’Appel d’Offres à l’adresse
ci-dessous du lundi au jeudi de 8h30mn à16h30 et le vendredi de
8h30mn à 13h 30mn.
Projet de Développement des Exportations et des Marchés
Agro-Sylvo-Pastoraux
BP: 507 Niamey Tél: 20 35 00 68
E-mail: [email protected]
9. Toutes les offres doivent être déposées au Ministère de l’Agriculture
au plus tard le 19 juin 2015 à 10h et être accompagnées d'une
garantie de soumission d’un montant déterminé par lot et défini ainsi
qu’il suit :
Lot n°1 : 1.500.000 de F CFA;
Lot n°2 : 3.500.000 de F CFA;
Lot n°3 : 2.500.000 de F CFA.
10.Les plis seront ouverts en présence des représentants des
soumissionnaires qui souhaitent être présents à l'ouverture, le
vendredi 19 juin 2015 à 10h 30 mn, dans la salle de réunion du
Ministère de l’Agriculture.
Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Toutefois les
offres seront acceptées séance tenante par la Commission
d’ouverture des offres.
•Attester la réalisation de deux (2) marchés similaires au cours des cinq
LE COORDONNATEUR
Marchés Publics
SOLLICITATION DE MANIFESTATION
D’INTERET
République du Niger
Ministère de l’Equipement
Financement Additionnel du Projet d’Appui au
Programme Sectoriel des Transports – FA/PAPST
Cellule de Coordination
N°02/2015/ME/PST/FA/PAPST/CC
Services de consultants: Services de consultant individuel pour la réalisation de
l’audit environnementale et social des base – vies des travaux de réhabilitation des
routes en terre du FA/PAPST
1. Le Gouvernement de la République du Niger a sollicité un crédit N°5221 – NE
(Financement Additionnel) de l'Association Internationale de Développement (IDA) en vue
de financer le coût du Projet d’Appui au Programme Sectoriel de Transports (PAPST). Il
se propose d'utiliser une partie de ce crédit pour effectuer des paiements autorisés au titre
du contrat suivant: «Services de consultant individuel pour la réalisation de l’audit
environnemental et social des base - vies des travaux de réhabilitation des routes
en terre du FA/PAPST»
2. L’objectif global de l’Audit est de vérifier la conformité des bases vie par rapport aux
exigences de la réglementation nationale et des politiques de sauvegarde de la Banque
Mondiale en l’occurrence l’OP/PB4. 01(Evaluation Environnementale).
Plus spécifiquement, il s’agira de :
- Identifier, inventorier et évaluer les impacts environnementaux engendrés par
l’installation et la mise en service des bases vie ;
- Evaluer l’efficacité des « systèmes de gestion » de l’environnement mis en place ;
- déterminer le degré de conformité des bases vie aux exigences de la législation nationale
et des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale notamment l’OP/PB4.01 ;
- formuler des recommandations et suggérer les mesures correctives permettant d’une
part de corriger et d’autre part, d'éviter à l’ avenir les éventuelles anomalies observées sur
le site ;
- proposer un plan de fermeture et de démantèlement des installations à la fin du chantier
;
- définir des procédures et dispositifs techniques et institutionnels pour la surveillance et
le suivi environnemental et social.
Le consultant aura au minimum le profil suivant: auditeur senior environnementaliste, (Bac+4
ans), spécialisé en évaluation environnementale, disposant d'une expérience d’au moins de
10 ans en évaluation environnementale/audit environnemental de projets similaires.
La durée de la mission est de 21 jours.
La langue de travail est le français.
4. Le Ministre invite les candidats admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services
décrits ci-dessus. Les candidats intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils
sont qualifiés pour exécuter les services (Curriculum Vitae détaillé, copie du diplôme).
5. Le consultant individuel sera sélectionné en accord avec les procédures définies dans
les Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque
Mondiale, édition de janvier 2011.
6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse
mentionnée ci-dessous du lundi au vendredi de 9 heures à 13 heures.
7. Les manifestations doivent parvenir sous plis fermé et porter la mention « Services de
consultants pour la réalisation de l’audit environnementale et social des base – vies
des travaux de réhabilitation des routes en terre du FA/PAPST».
8. Les manifestations d'intérêts doivent être déposées à l’adresse mentionnée ci-dessous
au plus tard le jeudi 4 juin 2015 à 10 heures.
Ministère de l’Equipement
Projet d’Appui au Programme Sectoriel des Transports - PAPST
Secrétariat de la Cellule de Coordination
Sis ex - locaux PRI, BP: 12 989, Niamey – Niger
Tél: (227) 20 73 54 38, Fax : (227) 20 73 21 91 ; E – mail : [email protected]
3. Les exigences en matière de qualification sont les suivantes:
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Le Ministre de l’Equipement
IBRAHIM NOMAO
Société
Journée internationale pour l’élimination de la Fistule Obstétricale
23 mai 2015
“Éliminer la fistule, restaurer la dignité des femmes”
Qu’est ce que la fistule obstétricale ?
L
a fistule obstétricale est une infirmité
temporaire ou permanente consécutive
à un traumatisme survenant au cours
d’un accouchement difficile et prolongé sans
assistance médicale qualifiée. Elle résulte de
déchirures
de
tissus
mettant
en
communication la vessie, le vagin et le
rectum. Selon la nature de la communication,
on distingue les fistules urétro-vaginales
(FUV), vésico-vaginales (FVV), vésico-utérine
(FVU), rectovaginales (FRV) et les formes
associées.
Stratégies de lutte
Le Niger, avec l’appui de ses partenaires, s’est lancé dans la campagne pour en finir
avec la fistule obstétricale depuis 2003 en se basant sur trois stratégies majeures.
" Prévention
P
ositionner la lutte contre la FO
à l’agenda des décideurs,
sensibiliser les populations
sur l’importance de l’accouchement
assisté par personne qualifiée, dans
les centres de santé pour toute
grossesse comme moyen de
prévention de la FO ,et enfin
promouvoir
la
planification
familiale et la lutte contre le
mariage/grossesse précoce
R
" Traitement
enforcer le plateau technique
des centres de prise en charge
chirurgicale de la FO
(maternités, centres hospitaliers
régionaux, hôpitaux nationaux),
renforcement
des
capacités
techniques des équipes chirurgicales
en prise en charge opératoire de la
FO, extension/ décentralisation des
centres de prise en charge au niveau
régional et districts.
" Réinsertion
socio-économique
P
romouvoir l’autonomisation et le
pouvoir économique des femmes
victimes de fistule obstétricale à
travers l’apprentissage d’une activité
génératrice de revenu (AGR) après
l’intervention chirurgicale et guérison
suivi d’un appui en capital de départ
AGR et l’accompagnement des ONG
nationales spécialisées pour leur
réinsertion au sein des communautés.
«
Amina Harouna, 17 ans
peulhe, Baboujé/Magaria/Zinder.
Fistule obstétricale survenue à
la 1ère grossesse.
J’ai 17 ans, je n’ai jamais été à l’école. J’ai été mariée à environ 13 ans et deux ans
plus tard, je suis tombée enceinte. Je n’ai pas fait de consultation prénatale. A la fin
de la grossesse, je suis allée chez mes parents ; c’est la nuit, que j’ai débuté le travail
d’accouchement et toute la nuit, on m’a donné des décoctions que j’ai bues. Le matin on
est allé au centre de santé et on y est resté jusqu’à vers 14h. Vers 19h, ils m’ont fait une
incision au périnée et j’ai pu accoucher d’un garçon, mais mort-né. Après l’accouchement,
nous sommes rentrés à la maison, ma mère et mon père ainsi que mes grands-parents.
A la maison, j’ai eu un problème : je ne pouvais pas uriner. Ensuite, quelque temps après
c’était l’inverse ; je ne pouvais plus contenir les urines. Je ne comprenais pas ce qui se
passait. J’ai alors informé mes parents qui m’ont dit qui c’était une situation transitoire et
qui allait passer. Quelques jours passèrent et la fuite d’urine persistait. Nous avons alors
consulté au centre de santé qui nous a annoncé que je souffrais de la maladie des urines
et lui de me référer à la maternité centrale de Zinder. Au lieu d’aller à la maternité centrale
de Zinder, nous sommes repartis à la maison et je suis restée pendant 5 mois avec ces
urines. Certaines personnes nous avaient dit qu’après un accouchement, les opérations
étaient différées. Après avoir passé 5 mois à la maison, nous sommes venus à la maternité
de Zinder ; j’étais accompagnée de ma mère et de mon père. Après deux mois d’attente,
j’ai été opérée sans succès. On m’a demandé de repartir à la maison pour une période
d’un mois. Je suis revenue comme convenu et cela fait 6 mois que j’ai attendu avant de
bénéficier de cette dernière opération dont j’attends les résultats actuellement.
Amina Assoumane, 20 ans- Haoussa, Saphé Rihé/ Madoua/Tahoua
13
Actions de l’UNFPA
Le budget dépensé dans le
cadre de la lutte contre la
fistule obstétricale en 2013
est de 453.649$ et en 2014
299.000$. Nous avons assuré
à travers les kits de réparation
FO mis à la disposition des 6
centres
nationaux
de
réparation FO et kits
complémentaire
médicaments, la réparation de
183 cas de fistules
obstétricales en 2012, 350 cas
en 2013 et 430 cas en 2014.
Fistule obstétricale survenue à la 3ème grossesse, Vit
avec la FO depuis 33 jours
J’ai 20 ans, je n’ai jamais été à l’école. Je
suis mariée, mais je
vis chez mes parents.
Je me suis mariée à l’âge
de 12 ans et j’ai eu ma première grossesse à 15 ans. J’ai
eu au total trois grossesses et cette maladie est survenue au dernier accouchement.
Mon premier accouchement, je l’ai fait à domicile ; les deux
derniers, se sont déroulés au centre de santé.
Pour la première grossesse, le travail n’a pas été long ; j’ai
accouché d’une fille vivante, mais qui est décédée quatre
jours plus tard de toux et fièvre.En ce qui concerne le
deuxième accouchement, j’ai été conduite au centre de
santé dès l’apparition des premiers signes de travail. J’y ai
accouché d’un garçon qui a aujourd’hui 3 ans.
A ce dernier accouchement, j’ai fait 36 heures
d’accouchement à domicile avant de prendre une charrette
et partir pour le CSI de Takorka. Il nous a fallu entre 2 à 3 h
pour y arriver. Làbas,
j’ai été examinée par deux agents de santé (un homme et une femme). J’ai reçu deux injections. Après ces
deux injections, je n’ai plus ressenti les contractions. Dans l’aprèsmidi, les agents ont fait appel à l’ambulance
de Madaoua, qui est arrivée très rapidement. Au district de Madaoua, l’agent de santé a essayé de me faire
accoucher à trois reprises par courant (ventouse) et malheureusement je n’ai pas pu accoucher.
Après échec de ces tentatives, j’ai été césarisée vers 19h et j’accouché d’un garçon mort-né.
J’étais très souffrante et j’ai passé 10 jours au district de Madaoua avant de rentrer au domicile de mes parents.
Après 5 jours passés chez mes parents, une nuit je me suis réveillée et j’ai remarqué que j’étais complètement
mouillée ; j’ai appelé ma mère qui a fait appel à mon mari qui nous a amenées le lendemain au district de
Madaoua.
J’y suis restée 9 jours et j’ai reçu régulièrement un traitement avec des perfusions et une sonde m’a été placée.
Malheureusement, malgré la sonde, je perdais les urines. Le district de Madaoua sur cette base nous a référé
à Tahoua. C’est mon mari qui s’est occupé de notre transfert. Je suis arrivée au centre de Tahoua, il y a moins
de deux semaines et j’attends d’être opérée ; je suis actuellement avec ma mère.
«
La fistule obstétricale est l’une des causes des
morbidités maternelles les plus dramatiques de
part ses répercussions à la fois médicales,
économiques, psychologiques et sociales vécues
par les femmes. La majorité des patientes se sont
mariées entre 15 et 18 ans. Le mariage précoce est
un facteur non négligeable dans la survenue de la
fistule obstétricale car le bassin immature et étroit
constitue une source de dystocie.
“
Depuis la Conférence internationale sur la population et le développement tenue au Caire en 1994, d’importants
gains ont été réalisés dans l’amélioration de la santé sexuelle et procréative et dans la promotion des droits en
matière de procréation. Mais beaucoup, en particulier les pauvres et les vulnérables, n’ont toujours pas accès à
des services de santé sexuelle et procréative de qualité, notamment aux soins obstétricaux d’urgence qui sauvent la
vie. Les femmes et les filles atteintes d’une fistule comptent parmi les êtres les plus marginalisés et négligés, et la
persistance de la fistule illustre durement de graves inégalités et le déni des droits et de la dignité.
Le thème choisi cette année pour la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, “Éliminer la
fistule, restaurer la dignité des femmes”, tout à la fois vient à son heure et revêt une importance cruciale. Alors
que les Objectifs du Millénaire pour le développement approchent de leur terme et que le monde met en forme un
nouveau programme pour le développement, nous avons une occasion en or de placer les droits et la dignité des
femmes et des filles – y compris celles qui sont invisibles, privées de tout droit, et sans voix – au centre d’un
programme centré sur l’humain, inspiré par le souci d’équité et fondé sur les droits. C’est seulement alors que nous
pourrons inscrire dans la réalité notre espoir de mettre fin aux décès at aux lésions curables, et faire réellement naître
le monde que nous voulons.
La Campagne mondiale pour éliminer les fistules, lancée en 2003 par l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la
population, et ses partenaires, a catalysé les progrès vers l’élimination de la fistule et le soutien aux survivantes au
Dr. Babatunde Osotimehin, Di- moyen de sa stratégie à trois axes -- prévention, traitement et reintégration sociale. L’UNFPA a subventionné plus de
57 000 opérations de la fistule pour des femmes et des filles dans le besoin, et les partenaires de la Campagne ont
recteur exécutif de l’UNFPA,
permis à un bien plus grand nombre de recevoir un traitement.
De plus en plus de femmes bénéficient aussi d’une réinsertion. Des femmes comme Nasima Nizamuddin, du sud du Bangladesh, que son mari a rejetée
ainsi que leur fils âgé de neuf mois, Nayem, comme une fistule était apparue durant l’accouchement. Après une intervention chirurgicale réussie, Mme
Nizamuddin est venue au Centre de formation et de réinsertion pour patientes de la fistule situé à Dhaka, soutenu par l’UNFPA, pour sa convalescence
morale et pour y acquérir les savoir-faire qui lui permettront de gagner le nécessaire pour elle-même et son fils, et de vivre dans la dignité.
Mais il faut faire bien plus. Nous évaluons à 2 millions au moins le nombre de femmes atteintes d’une fistule, et 50 000 à 100 000 nouveaux cas se déclarent
chaque année. Heureusement, avec la conjonction voulue de volonté politique et de
leadership, d’engagements financiers et d’un accroissement du nombre d’interventions de
Comité de rédaction
qualité et de prix abordable vu leur résultat, de l’élimination des mariages forcés et de
l’éducation des filles, aussi bien que de la planification familiale volontaire, nous pouvons " Monique Clesca, Représentante UNFPA Niger
mettre fin aux souffrances inutiles de millions de femmes et de filles. Nous pouvons aussi " Dr Doudou Hassane Boukary, Chargé de Programme RHCS/FO
" Moussa Abdou Saley, Chargé de communication et Plaidoyer UNFPA-Niger
garantir que d’autres ne connaîtrons pas le même destin.
En tant que communauté mondiale, décidons que le monde que nous voulons est un monde " Inoussa Oumarou ONEP
où la fistule n’existe plus. Mettons fin, une fois pour toutes, à cet attentat contre la " Crédits PhotosTagaza Djibo
428, Avenue du fleuve Niger, Niger - Plateau
santé et les droits humains des femmes et des filles, qui les dépouille de leur
Tél : (+227) 20 72 29 80
dignité même et détruit le plus fondamental des sentiments: l’espoir. Une grande https://www.facebook.com/unfpaniger
partie du monde a déjà virtuellement éliminé la fistule. Il est temps de terminer la tâche. https://twitter.com/unfpaniger
Travaillons tous ensemble à effacer la fistule de la carte du monde.
”
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
14
Reportage
Les caravaniers de l’Aïr sur la route du sel de Bilma
La caravane du sel ou Taghlamt: la fascinante aventure
Par Abdoulaye Harouna ANP/ONEP Agadez
! DR
L
a caravane du sel ou Taghlamt, file
de dromadaires des Touaregs Kel
Ewey des massifs montagneux de
l’Aïr, rattachés pendant plusieurs
siècles à une activité riche en traditions humaines et culturelles, part d’Agadez
ou de Timia en automne, traversant l’Aïr dans
un azimut Est, avec à sa tête un Madugu
(guide qui connaît l’itinéraire).
Ces montures, chargées de mil et de produits
de l’Aïr, s’élancent ainsi dans le désert du Ténéré en empruntant la ‘’Tafordé’’ ou route du
sel, sur laquelle les chameaux parcourent
plus de 700km afin de regagner l’oasis de
Bilma à l’extrême nord-est du pays, dans l’univers du Ténéré où se trouvent les salines, lieu
d'extraction du sel indispensable aux transactions.
De ballots de foin chargés, les dromadaires se
balancent au rythme du temps qui passe imperturbable dans le désert infini qui les entoure. À l’ouest de l’Adrar Madet, le puisard
d’Ajioua signale l’un des repères, au pied du
massif. Les provisions d’eau et de bois effectuées, les hommes progressent, sans jamais
s’arrêter, menant trois cents chameaux bâtés
pour atteindre l’autre point de repère du Sahara avant que les provisions ne s’épuisent.
Dans ces ergs de sable, l'horizon s’étend sans
fin et frémit de mirages où se reflètent le
moindre morceau de pneus, une boite de
conserve ou le chameau de passage, dont les
lignes verticales prennent des dimensions
sans proportion avec la réalité.
Nature inhospitalière et austère qui va à l’encontre de nos rêves et de nos aspirations.
Sous le ciel parfaitement bleu et pur, le vent
de sable vous aveugle et vous dessèche sous
une chaleur de plomb. La nuit, les hommes
bleus grelottent, en attendant le lever du jour.
Et puis, c’est à nouveau la marche vers l’autre
rive du Ténéré, le Kawar, vers le sel de Bilma,
l’or blanc du désert.
La route des caravanes passe obligatoirement
par l’arbre du Ténéré, ou du moins ce qui
reste de ce vieux ‘’rahla’’ où s'abreuvent, une
dernière fois, les animaux avant la longue traversée du Ténéré, le plus beau désert du
monde , qui fait l'objet, de nos jours encore,
d'un commerce transsaharien et caravanier important qui commence généralement en octobre et dure de longs mois.
Les routes mythiques du sel, traversant le désert du Sahara, continuent à voir passer de
longues caravanes de dromadaires chargés du
sel, ce précieux ingrédient au cœur des transactions. Les Touaregs troquent du mil, des arachides, du blé de l’Aïr, du maïs, des oignons,
des tomates, des piments, de la verroterie, de
produits artisanaux, des tissus indigos des
montagnes du massif de l'Aïr, contre les dattes
et le sel exploité dans les salines de Kalala à
Bilma.
Sur le site d’exploitation du sel de Bilma,
‘’pendant que sont confectionnés les contenants en de palme, certains hommes dirigent
une centaine de dromadaires vers Kalala, l’aire
salifère qui jouxte la localité de Bilma’’, remarque Jean Pierre Valentin in ‘’Ténéré avec
les caravaniers du Niger’’. Là, ils achètent les
cônes et les galettes de sel gemme prisés des
nomades du Sahel.
Cette caravane, comme toutes celles qui persistent au Sahara, est une aventure commerciale d’envergure, nécessaire à la survie de
groupes humains importants.
À certaines saisons, ce sont même les femmes
qui conduisent les ‘’vaisseaux du désert’’ au
cœur du Ténéré méridional. Leurs files chamelières sont moins rodées peut-être que
celles menées par les Kel Ewey, plus hétéroclites, mais évoluent dans un univers tout en
Une caravane à travers le Ténéré, en route vers les mines de sel de Bilma
volume, en courbe, en cols à franchir. Il faut
dans ce chaos dunaire éviter la bascule des
faix au fond des ravins sablonneux et redoubler de vigilance quand souffle le vent qui
masque les reliefs! Ces équipées, bien souvent familiales, atteignent les marchés de
N’Gourti, de N’Guigmi, de Tesker, et les rives
du lac Tchad.
La Taghlamt des Touaregs du Ténéré emprunte un itinéraire qui conduit les caravaniers
vers les marchés et les champs du Soudan, en
bordure de la frontière nigériane. Les Toubous
du massif du Djado, aux confins du Sahara nigérien, pratiquent également l’échange caravanier au long cours.
Contrairement à l'Azalaï, caravane de dromadaires menée deux fois par an par les Arabes
qui pratiquent le transport et le commerce à
travers du désert du Sahara sur près de 1 000
km, du sel gemme extrait des mines de Taoudéni du nord du Mali en le vendant à Tombouctou et sur d’autres marchés du Sahel, les
caravanes de l’Aïr rapportent des pains de sel
coniques (‘’kantu’’) destinés à la consommation animale et le sel blanc de cuisine
(‘’béza’’) très prisé au sud.
C’est environ 45 tonnes que transporte une caravane de 200 chameaux vers l’Aïr et le Sahel.
Les caravanes maintiennent, animent, et font
vivre les oasis entre Agadez et Bilma. De retour vers l’Aïr, le sel et les dattes rapportés par
la Taghlamt sont vendus sur les marchés
d'Agadez au terme d'un voyage vers l'ouest à
partir du massif de l'Aïr, puis vers le sud du
Niger. Après avoir vendu leurs produits sur les
marchés régionaux, les caravaniers achètent
du mil dès en début des récoltes.
Ils séjournent ensuite en pays haoussa, le
temps pour les chameaux de se refaire la
bosse en se gavant dans les champs de mil
après la récolte. En échange, ils laissent le fumier dans les champs et reviennent enfin chez
eux en juin avec le mil et d'autres denrées.
Trois (3) mois après, la saison des pluies passée, ils repartent avec le mil pour un nouveau
cycle.
Mais grâce la nouvelle dynamique de l’ONG
Hed-Tamat, ces caravanes continueront à traverser le désert avec leur chargement de sel,
ingrédient indispensable aux besoins physiologiques de l’Homme, permettant la conservation des aliments, mais également devenu un
condiment irremplaçable qui de nos jours encore, maintient son commerce mondial.
Les caravanes du sel ‘’Taghlamt’’ existeront
toujours dans le Sahara où malgré la concurrence des moyens de transport modernes et
très rapides qui ont créé de nouveaux circuits
pour ce commerce (avions et camions), le
chameau reste une créature solide et fiable
pour passer là où les autres transporteurs mécaniques ne peuvent aller. En plus, le manque
de liquidité des populations oasiennes du Ténéré et la nécessité de pratiquer des
échanges sous forme de troc, permettent encore à ce mouvement caravanier de résister.
Certains produits essentiels, tels les tissus nécessaires à l’habillement, et notamment le voile
(tagelmust), le sel ou les céréales, ne peuvent
être obtenus dans l’Aïr que par la pratique du
négoce caravanier, moyen unique de
l’échange. ‘’L’économie des Kel Aïr a ainsi toujours fonctionné en complémentarité avec
d’autres, particulièrement celles des oasis du
Ténéré et des régions haoussa, afin d’obtenir
ces compléments indispensables en aliments
et en équipements. Par ailleurs, l’activité caravanière, qui nécessitait et justifiait une grande
partie de l’élevage camelin, facilitait ce type de
pastoralisme. Les mouvements d’échanges
avec les régions situées au sud du massif de
l’Aïr constituant pour les dromadaires une
transhumance, répondant ainsi à certains de
leurs besoins alimentaires’’
[Brachet].
La route du sel, c’est surtout un autre monde,
un mode de vie ‘’ emblématique de par sa simplicité et sa force, son rapport direct avec la
Création de Dieu’’. Dans le désert, les chameaux, le ciel, les étoiles, les oasis, les
hommes restent rattachés à l’essentiel.
Les caravanes et le commerce
transsaharien
Les relations commerciales transsahariennes,
ne se développèrent qu’au moyen âge, et
connurent leurs apogées, au cours d’une période qui s’étend du XIème au XVIème siècle,
avec un temps fort généré, à travers les
contacts noués avec le commerce européen
au XVème siècle. Les principaux axes caravaniers parcouraient le massif de l’Aïr, reliant
l’empire du Mali au Fezzan et à l’Egypte, puis
les régions haoussa au sud algérien et à la
métropolitaine.
Quelques grands courants d’échanges relièrent, à l’époque, le nord de l’Algérie et le
Maroc à l’Afrique Noire. Deux grandes routes
traversaient le Sahara. L’une à l’ouest, empruntait le Touat (région d’Adrar) et le Tanezrouft (région située à l’ouest du massif du
Hoggar), pour atteindre Gao et Tombouctou.
L’autre route doublait la première à l’est, et reliait Alger et les oasis du Touat et du Tidikelt
(plaine séparant In’ Salah de Reggan) à Agadez en passant par In’Salah, plaque tournante
pour les caravanes venant de Ouargla, Ghardaïa, Touggourt et Ghadamès. La piste traversait ensuite le Hoggar par les gorges d’Arak
pour atteindre la région de Tamanrasset puis
la capitale de l’Aïr.
Les Touaregs, qui savaient affronter le désert,
convoyaient, pour le compte des commerçants
arabes et berbères, les marchandises de ce
commerce dont ils assuraient également la
protection. Ces marchandises étaient constituées d’or, d’esclaves et d’ivoire en direction
de l’Egypte, de cotonnades et d’objets de luxe
vers le Mali. Des cités Haoussa (Kano, Katsina), remontaient vers le Maghreb des peaux
de bœufs tannées, des plumes d’autruches,
des couvertures en coton, tandis que descendaient des clous de girofle, des parfums et
des burnous, ce qui constituait à l’époque l’essentiel des marchandises qui circulaient dans
la bande sahélo saharienne.
Plusieurs villes caravanières, apparurent progressivement, parallèlement à la constitution
des réseaux humains, constituant des points
de rupture de charge, d’échange ou de vente
de marchandises: des grandes cités portuaires
d’Afrique du Nord (Alger, Tunis, Tripoli...), en
lien avec l’Europe et l’Orient, des villes marchandes de la partie nord du Sahara (Ouargla,
Mourzouk, Ghadamès...) et de la frange nord
du Sahel (Tombouctou, Djenné, Agadez!), et
des villes des ‘’Empires du sud’’ (Zinder, Katsina, Kano...), liées en partie aux ‘’empires forestiers’’, note Julien Brachet in ‘’Le négoce
caravanier au Sahara central: histoire, évolution des pratiques et enjeux chez les Touaregs
Kel Aïr du Niger’’.
Les éleveurs-chameliers qui nomadisaient et
nomadisent encore sur la frange du Sahara et
du Sahel, entretiennent toujours des relations
commerciales les uns avec les autres. L’évolution et l'intensification des activités caravanières au Soudan (Niger et Mali) s'explique
généralement par un nomadisme pastoral pratiqué dans des zones de plus en plus méridionales: du Tamesna, situé au nord ouest du
Niger, à quelque 600 km au sud des terrains
de parcours traditionnels.
En conséquence, ce ‘’déplacement’’ a rapproché éleveurs du Nord (Sahara central) des
centres commerciaux du Sud (Damergou et
Damagaram), tout en les éloignant des centres
commerciaux du Nord (Touat et Tidikelt).
En plus du mil obtenu par achat ou par
échange, les Touareg du Hoggar ramènent
chez eux des vêtements, des sandales, des
voiles teints à l'indigo (chèche), des cuillères
en bois et toutes sortes d'objets fabriqués en
zone sahélienne. Le retour de la caravane du
Niger dure un mois et demi ; ainsi celle-ci rejoint le campement de l'Ahaggar aux alentours
des mois de février-mars. Le mil est engrangé
dans de petits greniers cachés dans la montagne.
On estime que 3.000 à 4.000 chameaux participent chaque année à ce trafic, ce qui représente un sérieux déclin depuis quelques
années, car on en comptait 5.000 à 6.000 en
1938 et 4.000 à 5.000 en 1946 [...].
Plusieurs itinéraires offrent des possibilités
aux caravaniers qui se rendent au Niger no-
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Reportage
des Touaregs Imajeghen Kel Ewey de Timia
leurs intérêts communs avaient donc permis
l’établissement d’un espace marchand, allant
des rives méditerranéennes d’Algérie et de la
Tripolitaine au pays haoussa, surpassant les
clivages politiques, sociaux ou religieux. Les
Touaregs Kel Aïr, en dominant une partie centrale de cet espace, étaient devenus des acteurs incontournables de ces échanges
sahariens et transsahariens.
Mais surtout Agadez est devenu le grand berceau des commerçants arabes, le centre de ravitaillement des touaregs Kel Ahaggar et le
point de convergence de nombreux axes caravaniers transsahariens (Tombouctou, Gao, Tripoli et Alger, Kano, Sokoto).
Ce commerce transsaharien a survécu aux vicissitudes de l’histoire jusqu’à la fin du
XIXème siècle. La conquête coloniale perturba
ce trafic transsaharien et Agadez ne fut plus
ce centre d’échanges qu’il a été par le passé.
placements des méharis étaient de fait contrôlés par leurs propriétaires, c’est-à-dire les Imajeghen. Il s’agit ici d’un ‘’premier niveau’’ de
territoire, sur lequel s’exerçait un contrôle social.
La maîtrise des espaces marchands jouait une
sorte de double rôle au sein de la société Kel
Aïr, permettant aux Imajeghen de se maintenir
dans leur position de domination politique et
économique, et donnant lieu par ailleurs à
d’importants revenus. Les enjeux du contrôle
spatial étaient donc d’une importance première
pour les Touaregs de l’Aïr, qui ont su, pour effectuer et maintenir ce contrôle, développer un
certain nombre de techniques (invention d’une
selle de monte, sélection des méharis sur plusieurs générations, etc). L’échange caravanier
fait partie intégrante de l’économie pastorale
des Kel Aïr, permettant un approvisionnement
en marchandises indispensables. ‘’Les acteurs du négoce caravanier, possesseurs des
méharis, ont organisé différents mouvements
caravaniers. Ces mouvements formaient des
cycles qui se répétaient à l’identique d’une
année à l’autre, et s’effectuaient d’après un calendrier établi selon l’état des ressources naturelles (eaux et pâturages) et la disponibilité
des produits échangés (notamment pour les
dattes et les céréales). Leurs trois principaux
axes d’échanges étaient dirigés vers les parties septentrionales du monde touareg (Ahaggar, Tassili ‘n Ajjer et Sud libyen pour les
caravanes tekaref), vers les oasis de l’Agram,
du Kawar et du Djado pour les caravanes appelées Taghlamt, et vers le pays haoussa pour
celles dites Ayari’’, écrit Julien Brachet.
Dans l’Aïr, seuls les Kel Aïr, qui se distinguent
sur de nombreux points du reste du monde
touareg, continuent de pratiquer des échanges
caravaniers en effectuant les mouvements de
la Taghlamt. L’agropastoralisme de ce groupement, plus flexible que le pastoralisme nomade, leur a permis de mieux passer que
d’autres les périodes de crises climatiques et
écologiques, et de s’adapter plus facilement
aux transformations des contextes écono-
Les Touaregs (Imajeghen) Kel Aïr de
Timia et les échanges caravaniers
Le massif de l’Aïr constitue une vaste zone
montagneuse située au nord-ouest du Niger en
bordure du Sahara. Ses nombreux points
d’eau et pâturages en ont fait un lieu privilégié
de passage des caravanes de sel depuis l’Antiquité. Les Touaregs (Imajeghen) Kel Aïr,
grands éleveurs de dromadaires, étaient impliqués, de diverses manières, dans les
échanges caravaniers sahariens et transsahariens, ce qui leur permettait d’exercer une domination politique, économique et sociale sur
un certain nombre d’espaces et sur les populations qui y vivaient. Les dromadaires sont
amenés à se déplacer sur de vastes espaces,
tout au long de l’année, afin de subvenir à leurs
besoins alimentaires qui nécessitent une
grande variété d’espèces végétales. Ces dé-
! DR
tamment à Tahoua, à Zinder et Filingué : la
piste caravanière reliant Tamanrasset à Tahoua, longue de 950 km, passe par Ti-InTirighin, Laouni, le poste-frontière d'In
Guezzam et le point d'eau important d'In Abangarit au cœur du Tamesna. De là, il y a deux
possibilités pour joindre Tahoua : d'une part,
on peut, en partant d'In Abangarit, passer par
les points d'eau d'Essaoui et Aogessi pour parvenir à Tahoua. Un deuxième itinéraire, très
souvent emprunté par les caravanes partant
de Tamanrasset, passe par Agadez pour rejoindre Zinder. Il représente un trajet de 1. 200
km.
Lors de son passage en 1904 à Djadjidouna
(Tanout) note Edmond Séré de Rivières, la caravane annuelle comptait huit mille chameaux.
D’importantes familles arabes magrébines
s’implantèrent à Agadez qui, de part sa position géographique au nord et au sud du Sahara, devint un port d’attache très important,
où la vivacité des échanges attira des commerçants arabes et berbères.
La pratique du commerce caravanier avait
donc créé les structures humaines et urbaines
qui allaient permettre son développement.
L’ensemble des réseaux humains, s’appuyant
sur un maillage de villes marchandes tournées
vers l’Afrique du Nord et/ou l’Afrique Noire,
constituait un espace économique dont les limites recouvraient diverses entités politiques
(notamment les espaces sous domination
touarègue), et au sein duquel les échanges
pouvaient être pratiqués aisément. Ceci était
rendu possible par le fait que l’ensemble des
acteurs (sédentaires ou nomades, arabes, berbères ou d’Afrique Noire, producteurs ou commerçants, musulmans, juifs, chrétiens ou
animistes) avait intérêt au bon fonctionnement
du négoce caravanier et en avait conscience.
La relative interdépendance de ces acteurs et
15
Salines de Bilma
Interview du Dr El -Back Adam sur l’avenir de la caravane de sel chez les éleveurs nomades de l’Aïr, du Tadress et de l’Azawak.
‘’Le commerce des caravanes de sel est un atout culturel qui favorise la fraternité, l’intégration et l’unité nationale’’, indique le Dr El-Back Adam
! DR
L
’avenir de la caravane de sel chez les
éleveurs nomades de l’Aïr, du Tadress
et de l’Azawak est d’actualité et demeure une des préoccupations des nomades
de l’Aïr qui tiennent à perpétuer une tradition
dont l’origine remonte à la nuit des temps. Depuis la nuit des temps en effet, les caravaniers
n’ont cessé de jouer un rôle socio économique par le commerce du sel et des dattes
du Kawar en tant que cadre d’échange entre
le Nord (l’Aïr) et le Sud du Niger et même le
Nord du Nigeria. Ils entretiennent de bons
rapports avec les différents groupes ethniques partageant l’espace géographique et
culturel du sud nigérien, notamment Tessaoua
où les populations locales tirent des profits
substantiels de la Taghlamt, la caravane de
sel.
Selon le Dr El-Back Adam, Enseignant-chercheur aux universités de Niamey et de Zinder,
et Tambari, Ayary ou Taghlamt est lié à l’existence du Ténéré, cette vaste étendue désertique qui s’est formée il y a environ 7000 ans.
Le commerce fut organisé dans le Sahara par
les Grecs, les Phéniciens, les Carthaginois
et les Romains. Des peuples qui venaient en
Afrique Noire chercher des plumes d’autruche, de l’ivoire et des esclaves, et utilisaient les ânes, les bœufs ou les mulets
comme moyens de transport. Au fil du temps,
la nature, le désert de sable s’est établi royalement, ce qui conduit les hommes de
l’époque à recourir au dromadaire domestiqué en Arabie il y a 3000 ans, introduit en
Afrique il y a 2600 ans environ, et qui s’est
Dr El -Back Adam
avéré très résistant et capable de transporter
plus de bagages. Ce sont plusieurs milliers
de dromadaires qui traversaient le Sahara à
l’époque, et la charge de trois chameaux (Iffodans) suffisaient à nourrir une famille pendant un an.
La préparation d’une caravane peut durer plusieurs mois, et il faut deux mois de marche
aux caravaniers pour franchir 1500 à 2000 Kilomètres. Des zones du sud, les hommes
fournissaient le nord en ambre, fer mil, haricot, arachide, bétail, viande séchée, peaux,
gomme arabique, or et tabac, et rapportaient
des bijoux, des tissus, des dattes, du blé, du
sel, du natron, etc.
Ce commerce, poursuit El-Back Adam, a
fondé de grands centres commerciaux tels
que Aoudagost, Sidjilmassa et Tahert, et
donna naissance à beaucoup de cités comme
Djenné, Tombouctou, Gao, Agadez, Ingal,
Tessaoua et Kano devenues de grands pôles
d’attractions économiques. En 1998, la Lybie,
le Mali, le Niger, le Soudan et le Tchad ont
créé la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) dont l’un des objectifs est
de faciliter et d’accroître le commerce transsaharien.
La réflexion sur l’avenir des caravanes chez
les nomades de l’Aïr, du Tadress et de l’Arawak, a suscité beaucoup d’intérêts. Il est important de savoir, entre autres, la vie du
désert, le dromadaire, son histoire et ses vertus, le turban et son historique, le sabre, la
caravane elle-même, les exigences de l’organisation et de la règlementation du métier de
caravanier, l’orientation par les étoiles et la
couleur du sable, le rôle du guide de la caravane ou ‘’Madougou’’, la place et la pratique
du commerce caravanier dans les secteurs de
la vie active, son importance dans l’histoire,
la caravane dans la société moderne et les
enjeux du commerce caravanier, l’avenir des
éleveurs caravaniers, du commerce des
dattes et du sel face aux moyens de transport
modernes.
Pour le Dr El -Back Adam, au regard de l’importance de la Taghlamt, une rencontre a été
organisée en mars dernier par L’ONG HED
TAMAT à Tessaoua dans la région de Maradi
afin de revaloriser le commerce des carava-
niers de l’Aïr et démontrer son impact dans
la vie socio-économique du pays à savoir: la
complémentarité dans l’échange des produits;
la mise sur le marché des produits tels que la
viande, le lait, le bétail, les dattes, le natron
et le sel échangés contre du mil; le brassage
ethnique et culturel qui favorise la fraternité,
l’intégration et l’unité nationale; la régularisation du marché du bétail par la baisse du prix
Les solutions à la relance du trafic caravanier
passent, selon Dr El -Back Adam, par l’organisation d’une fête annuelle des caravaniers
à Tessaoua, couplée à une foire à leur intention à l’image de celles des agriculteurs et des
artisans, la construction des hangars pour les
caravaniers au marché de Tessaoua, leur alphabétisation, la création d’une association
de caravaniers capable de défendre partout
les intérêts des ses membres (Union des
groupements des caravaniers de l’Aïr par
exemple ) et de promouvoir le commerce caravanier, la construction à Agadez de magasins où les caravaniers pourront stocker leurs
produits (sel et dattes). Le Dr El -Back Adam
estime qu’il faut penser à la sensibilisation
des jeunes pour cultiver l’amour du métier de
caravanier qui constitue un facteur de renforcement de l’unité nationale, mais aussi engager des réflexions sur la scolarisation des
enfants des caravaniers, et impliquer pleinement les médias dans la promotion de l’ activité des caravaniers.
Abdoulaye Harouna ANP/ONEP Agadez
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
16
Annonces
MINISTERE DU PLAN, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
DIRECTION GENERALE DES INVESTISSEMENTS
UNITÉ D’EXÉCUTION DU PROJET
CRÉDIT IDA 5132 - NE
SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET
SERVICE DE CONSULTANTS : Recrutement d’un Consultant Individuel de niveau International
pour l’étude de marché de l’abattoir frigorifique de MARADI (AFRIM)
Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu de l’IDA (Groupe de la
Banque mondiale) un Crédit pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité et
à la Croissance (PRACC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au
titre de ce financement soit utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre
du contrat relatif à l’Etude de marché de l’Abattoir Frigorifique de Maradi
(AFRIM).
L’abattoir frigorifique de Maradi, de par son statut actuel, n’ayant pas vocation
d’acquérir les animaux pour les transformer et les vendre à son propre compte,
l’étude de marché doit permettre :
- d’identifier, en amont, les sources et les conditions d’approvisionnement de
l’abattoir en bétail ainsi que les acteurs économiques impliqués à ces niveaux de
la chaîne (production, acquisition aux fins d’abattage et/ou d’exportation de bétail
sur pied) ;
- d’identifier, en aval, les débouchés potentiels de la viande produite (au niveau
du marché local, national et à l’exportation) ainsi que les acteurs économiques
impliqués à ces niveaux de la chaîne (transformation, commercialisation,
exportation) ;
- de proposer, sur la base de cette analyse, une stratégie et/ou un modèle
économique qui permettrait de transformer au niveau de l’abattoir de Maradi et
d’exporter sous forme de viande rouge au moins 10% du volume du bétail
actuellement exporté sur pieds vers le Nigeria.
Profil
Le consultant doit :
- être titulaire d’un diplôme d’études supérieures (Bac+5) en zootechnie, sciences
vétérinaires, agroéconomie, économie, statistique ou domaines similaires
pertinents;
- avoir des connaissances avérées des circuits commerciaux des produits
d’élevage de préférence dans la sous-région ouest africaine;
- justifier d’une expertise avérée de la commercialisation des produits d’élevage;
- une bonne connaissance des normes de qualité des produits d’élevage et des
flux commerciaux internationaux de ces produits ;
- avoir réalisé au moins trois (3) missions similaires ;
- parler couramment le français, et rédiger convenablement dans cette langue, la
connaissance de l’anglais est souhaitable.
Le Coordonnateur de l’Unité d’Exécution du Projet d’Appui à la Compétitivité et à
la Croissance invite les candidats éligibles à manifester leur intérêt pour fournir
les services décrits ci-dessus. Ils devront soumettre un Curriculum Vitae (CV)
détaillé certifié sincère en indiquant leur qualification pour exécuter lesdits
services.
Un Consultant sera sélectionné suivant les procédures décrites dans les
DIRECTIVES : SELECTION ET EMPLOI DE CONSULTANTS PAR LES EMPRUNTEURS
DE LA BANQUE MONDIALE DANS LE CADRE DES PRETS DE LA BIRD ET DES
CREDITS ET DONS DE L’AID, Edition de janvier 2011 – Version révisée de juillet
2014.
Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à
l’adresse ci-dessous de 8h00 à 17h30 minutes du lundi au jeudi et de 8h00 à
13h00 les vendredis.
Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 08 juin 2015
à 17h30 à :
UNITE D’EXECUTION DU PROJET D’APPUI A LA COMPETITIVITE ET A LA CROISSANCE
Unité de d'Exécution du PRACC
BP : 223 Niamey - Niger /Tél : + 227 20 75 23 34 / 20 75 23 37
A L’ATTENTION DE MONSIEUR LE COORDONNATEUR DU PRACC
Email : [email protected] ou [email protected]
MINISTERE DU PLAN, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE
DIRECTION GENERALE DES INVESTISSEMENTS
UNITÉ D’EXÉCUTION DU PROJET
CRÉDIT IDA 5132 - NE
SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET
SERVICE DE CONSULTANTS : Recrutement d’un Consultant Individuel de niveau International
chargé de la Mission d’Assistance Technique long terme à la Maison de l’Entreprise
Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu de l’IDA (Groupe de la Banque mondiale) un
Crédit pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC). La Maison de
l’Entreprise (ME) du Niger a reçu mandat du Projet d’Appui à la Compétitivité et la Croissance
(PRACC) et le Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans
l’Agriculture (PECEA) pour la gestion du Fonds à Coûts Partagés, instrument d’aide au
développement et à la compétitivité des entreprises (PME) et leurs organisations professionnelles.
Afin de faciliter l’exécution du mandat de la Maison de l’Entreprise, la Coopération Danoise lui vient
en appui à par la mise à disposition de personnel technique dont, entre autres, un Assistant
Technique International de longue durée (Consultant Individuel de niveau International) spécialisé
en développement du secteur privé (appui conseil aux TPE/PME, gestion de fonds à coûts partagés,
notamment le fonds pour la croissance verte).
Mandat de l’Assistant Technique International à la ME
Sous la supervision technique du Directeur Général de la ME, qu’il conseille sur les aspects
stratégiques et opérationnels de la ME, et sur les questions de développement du Secteur Privé ; le
Consultant International a, de façon spécifique, pour mandat d’assister la Direction des Opérations
des fonds de soutien aux entreprises, à répondre efficacement aux besoins de développement et
d’amélioration de la compétitivité des entreprises intervenant dans les chaînes de valeur ciblées par
la Maison de l’Entreprise.
Profil
Formation et qualifications générales
• Il/elle doit avoir une formation supérieure (Bac+5 au moins) dans le domaine du commerce, du
marketing, de l’économie ou de la gestion ;
• Au moins 10 ans d’expérience professionnelle dont au moins 7 ans en matière de gestion des
projets et programmes de développement du secteur privé, une expérience pertinente dans les
filières mines, boucherie/viande, agrobusiness sera un avantage.
Qualifications spécifiques
L'expérience professionnelle de l’assistant technique doit garantir un bon niveau d'expertise pour
développer une approche transversale permettant d'établir un dialogue avec le PRACC et les
RECA/CRA, les autres programmes, partenaires du développement et acteurs du secteur privé et
des autorités concernées.
• Expérience avérée (5 ans) dans la mise en place et/ou la mise en œuvre d’un dispositif d’appui
conseil et de financement des entreprises ;
• Maîtrise de l’approche chaînes de valeur (notamment celles ciblées par le PRACC et le PECEA) ;
et, le développement de pôles de compétitivité ;
• Expérience dans le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des structures
faitières/représentatives du secteur privé.
Autres :
• Avoir une expérience de travail dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique
de l’Ouest ;
• Travailler et communiquer dans un milieu international et dans des communautés culturellement
diverses ;
• Très bonne maîtrise du français écrit et oral et des outils informatiques.
Le Coordonnateur de l’Unité d’Exécution du Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance invite
les candidats éligibles à manifester leur intérêt pour fournir les services décrits ci-dessus. Ils devront
soumettre un Curriculum Vitae (CV) détaillé certifié sincère en indiquant leur qualification pour
exécuter lesdits services.
Un Consultant sera sélectionné suivant les procédures décrites dans les DIRECTIVES : SELECTION
ET EMPLOI DE CONSULTANTS PAR LES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE DANS
LE CADRE DES PRETS DE LA BIRD ET DES CREDITS ET DONS DE L’AID, Edition de janvier
2011 – Version révisée de juillet 2014.
Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous
de 8H00 à 17h30 minutes du lundi au jeudi et de 8h00 à 13h00 les vendredis.
Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 08 juin 2015 à 17h30 à :
UNITE D’EXECUTION DU PROJET D’APPUI A LA COMPETITIVITE ET A LA CROISSANCE
Unité de d'Exécution du PRACC
BP : 223 Niamey - Niger/ Tél : + 227 20 75 23 34 / 20 75 23 37
A L’ATTENTION DE MONSIEUR LE COORDONNATEUR DU PRACC
Email : [email protected] ou [email protected]
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Société
17
Tribune
Paix durable : quelle stratégie pour l’Afrique ?
I
l n’est guère survenu de « fin de l’histoire »
depuis le terme du long épisode de la
guerre froide, bien que la réalité implacable
des relations internationales nous replace
sans cesse, devant l’obligation d’un diagnostic fiable et urgent, précédant la mobilisation
de moyens adéquats pour construire et préserver la paix. Une paix durable.
L’Afrique se situe bien au cœur de cette dynamique, battant notamment le record des
opérations de maintien de la paix de l’Onu, en
raison de l’instabilité récurrente qui lui semble
consubstantielle, conséquente à d’incontestables errements des politiques de gouvernance
tant au niveau des Etats que des organisations d’Etats. Les manifestations de cette insécurité chronique procèdent au regard
d’opinions publiques lasses et atterrées, de
dramatiques faits divers. Elles discréditent davantage un continent, qui subit chaque jour,
les effets du «narcissisme des petites divergences » maintes fois dénoncé.
Elles révèlent toute la pauvreté d’une vision
prospective, dans un monde en perpétuel
mouvement, et dans lequel la moindre des erreurs est fatale. Bien diagnostiquer, c’est bien
soigner, dit-on. Découvrons ensemble et de
manière non exhaustive, la configuration de
ce monde d’après-guerre froide, et projetonsnous dans l’urgente nécessité pour les pays
africains, de se doter de moyens d’une paix
qui leur assurerait les conditions d’une réelle
émergence.
Le tonneau des Danaïdes des fondements d’un ordre mondial
Joe Nye compare volontiers l’ordre mondial
post-guerre froide, à un jeu d’échecs en «trois
dimensions, avec, en haut de l’échiquier, une
puissance militaire unipolaire [!]. Mais au milieu de l’échiquier, niveau de l’économie, la
puissance serait tripolaire avec trois puissances clés, les USA, l’UE et le Japon». Il
constate également l’affirmation de la Chine
qui inéluctablement, devient le dernier élément du quartet des puissances économiques
mondiales. « L’étage inférieur de l’échiquier »
est enfin selon lui, celui des « relations transnationales », tout ce qui traverse les frontières
en échappant au contrôle des gouvernements, qu’il s’agisse par exemple des transferts de capitaux ou de groupes terroristes.
L’extrême dispersion du pouvoir est bien entendu, un des éléments caractéristiques de ce
troisième niveau.
La grande complexité de l’ordre mondial dont
fait cas l’analyste se traduit, par une non
moins grande interaction entre les « trois niveaux», et l’impossibilité d’érection d’un
«ordre mondial univoque». Les incidences
grandissantes des projections d’éléments du
« troisième niveau » sur les deux précédents
sont à mettre en relief, tant elles sont illustratives de cette nécessité d’interaction : les attentats du 11 septembre 2001 aux Usa et
leurs conséquences plus ou moins immédiates (le déclenchement des guerres en Afghanistan et en Irak) ; l’aggravation de
certaines crises politiques et conflits armés en
Afrique, et les risques potentiels de leur extrapolation dans les niveaux supposés « protégés » de l’ordre mondial préfiguré!
Plusieurs théories sont alors énoncées, dans
ce chaos organisé, au nombre desquelles
l’obsolescence de la guerre par le biais de la
démocratie. « La paix démocratique » ainsi
appelée, s’articule autour de trois points
qu’aborde rapidement Pascal Vennesson : la
multiplication des démocraties et la diminution
des risques de guerre entre elles ; l’obsolescence même de la guerre ; la probable disparition de la guerre parce qu’elle ne paie plus.
La lecture critique qu’il en effectue permet une
prise de distance par rapport à la linéarité qui
semble véhiculée par cette vision des choses,
nous ramenant par le fait même à des considérations plus pragmatiques, centrées autour
des dimensions d’imprévisibilité du déclenchement des conflits (tant du point de vue de
leur « contagion » que de « l’escalade» qu’ils
peuvent provoquer); il y a en second lieu, la
portée du « devenir historique » des sociétés
en conflit. Ce « devenir historique » se rapportant à la même matérialité concrète des
choses, à leur vécu réel.
La « guerre obsolète » est naturellement sujette à relecture, notamment dans la perspective d’une réappropriation de certains de ses
énoncés : la démocratie en particulier, dans
ses conceptions et processus de réalisation.
Mais il nous faut faire le tour de la question en
grandes enjambées, afin de déboucher sur ce
qui nous semble le plus probant, à savoir le
«devenir historique » des contextes soumis à
analyse.
Le cas de l’Union Européenne peut être appréhendé ici, du point de vue de l’expérience
particulière qui s’y déroule ; une expérience
originale fondée sur le « réalisme pacifique »,
si l’on s’en tient à François Géré. Celui-ci formule à priori quelques objections, quant à la
volonté hégémonique américaine : les insuffisances caractérisées du modèle de paix par
l’empire, son incompatibilité avec la nature du
système politique américain volontairement
isolationniste, l’inadéquation des notions de
compétition économique et de suprématie militaire (fondements du leadership des USA)
avec ce qu’il appelle un « authentique modèle
de paix». Ces réserves rejoignent le constat
d’une incapacité du système des Nations
unies à promouvoir efficacement la paix, et
font chemin en partie, avec l’esprit de la première analyse dont il a été précédemment fait
cas double disqualification qu’est posée l’existence d’une alternative, qui suppose l’application d’une « stratégie efficace de conduite de
la paix ». Tout le sens du « réalisme pacifique
», qui présuppose lui, la création de toutes les
conditions favorisant une paix durable. « Cela
passe selon François Géré, par la priorité
donnée à la voie diplomatique pour résoudre
les conflits en germe. Cela passe aussi par la
création de forces militaires nouvelles, équipées avec le meilleur des technologies de
pointe ».
Intégrations sous-régionales et dynamique de paix durable en Afrique
Le constat froid de l’absence de l’Afrique dans
cet aréopage de configurations des relations
internationales ne souffre d’aucune ambiguïté. Cet état de fait se rapporte à la dépendance chronique du continent à tous égards,
vis-à-vis d’acteurs déterminants du système
international.
Divers processus passés ou en cours prétendent, eux, apporter des solutions au problème
global de l’insécurité caractéristique du continent. Mais la fictive expérience d’une Confédération Sénégambienne n’a pu être
renouvelée ailleurs en Afrique, de quelque
manière ; et le paradigme de l’imposition d’un
modèle de paix par le haut, n’a pas fait non
plus long feu, nonobstant la foi continuellement portée par certains aux tragiques postures d’une « Union Africaine » à
cinquante-quatre pays. Il me reste à envisager avec vous, l’expérience d’une intégration
sous-régionale, dans un souci de réalisme et
de pragmatisme.
Mais encore, faudrait-il relever ce qui se
passe, et dont les cas de figure actuels du
Mali et de la RCA sont, parmi d’autres, emblématiques. Les principales organisations sousrégionales (la Cedeao et la Ceeac) en charge
! DR
Germain-Hervé Mbia Yebega
Germain-Hervé Mbia Yebega
notamment des questions de paix peinent à
mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de leurs objectifs.
Trois points me semblent utiles à soulever en
conséquence, qui prennent en compte les
quelques faits sus mentionnés.
La dynamique de paix inclusive
L’instabilité sociopolitique en Afrique ne pouvant se concevoir au travers du prisme unique
d’un Etat, il convient d’en tenir compte dans
l’ensemble des processus de prévention et de
résolution des crises politiques et conflits
armés. Les possibilités et causes de survenance de ces crises habitent tout l’espace social, économique, culturel et politique des
régions concernées, en en multipliant par le
fait même, les effets déclencheurs.
Aucun des conflits armés survenus en Afrique
depuis la fin de la guerre froide n’échappe à
cette réalité d’une inscription dans le registre
des causes globales. D’où la nécessité d’évitement des démarches dites de paix séparée,
qui manifestent à mon sens, l’anachronisme
d’une certaine conception de la « non-ingérence» d’une part, ainsi qu’une incapacité
coupable à percevoir les enjeux et mutations
à l’échelle du monde. La forme de diplomatie
qu’il m’a été donné de faire cas habituellement est une diplomatie du Développement,
qui mutualise les efforts collectifs et se situe
fortement dans le projet d’une construction à
l’échelle communautaire.
Lesdites démarches de paix séparées sont
poreuses, ne portant nullement à bénéfice.
Elles exposent la vulnérabilité des pays africains pris isolément, et devenant inéluctablement les victimes d’un système international
féroce, dont les différents paramètres (géostratégique, économique!) sont poussés dans
leurs prétentions les plus radicales par tout le
soubassement d’une approche conséquentialiste.
La proscription de la fiction d’institutions
La paix comme démarche globale devrait
donc se penser et s’envisager ainsi, par le
biais d’ensembles institutionnels stratégiquement et opérationnellement à même d’assumer les responsabilités qui leur sont dévolues.
Une des particularités du continent tient à son
grand éclatement territorial. Il en découle par
habitude malencontreuse une superposition
d’institutions, dont un examen du déploiement
donne des résultats peu encourageants. Du
bas en haut de l’échelle d’appréciation, les itinéraires de regroupements orchestrés se révèlent peu porteurs. Il vient d’être évoqué
l’échec de la Sénégambie, ainsi que les approximations de l’Union Africaine, dans sa politique de mise en route d’une architecture de
sécurité et de défense qui dépasse le cadre
purement formel de son énonciation.
L’intégration sous-régionale est économique,
elle est culturelle, elle est politique. Dans l’espace Cedeao, se posent à certaines nuances
près, des préoccupations assez similaires de
celles de la Ceeac, notamment et à titre
d’exemple, en matière de flux migratoires,
d’insécurité transfrontalière (crimes, drogue),
d’interdépendance sur le plan économique et
d’aménagement infrastructurel ; une réaction
en chaîne s’inscrit alors dans le déroulement
des évènements d’importance survenus dans
chacun des Etats voisins d’une zone de crise.
Ce fut le cas en particulier dans les conflits du
Liberia, de la Sierra Léone et de la GuinéeBissau. En Afrique centrale, les turbulences
manifestes ou latentes en RCA, au Tchad, au
Nigeria ou en RDC ne manquent pas d’avoir
des effets immédiats chez les voisins autour.
La nécessité d’un leadership sous-régional
Concevoir et entreprendre la mise en application des modalités de la paix durable, supposent donc une organisation méthodique et
impérative de moyens, centrée autour de
quelques figures de proue. Un certain réalisme suscitera nécessairement, l’apparition
ou la confirmation du rôle d’acteurs significatifs, mus par leur poids démographique, leurs
richesses du sol et du sous-sol, leur capacité
d’initiative et d’anticipation, leur organisation
et leur volontarisme, pour s’imposer dans un
ordre des complémentarités nécessaires.
Ces acteurs sont essentiels.
Ils sont incontournables. Ils répondent à la demande pressante d’un environnement dont
les manifestes violences (tant politiques
qu’économiques) ne laissent pas de choix. Il
s’agit bien d’exister, dans les « désordres »
de ce monde-là, qui chaque jour, se définit et
se redéfinit, sur la base des intérêts bien compris.
L’ensemble des présupposés introduits en
amont de cette contribution, se fonde sur une
lecture du rapport des forces qui ne peut souffrir encore absence de l’Afrique. La problématique question du leadership se pose donc,
tant au niveau des « Etats-locomotives », que
des éléments d’une élite dirigeante ambitieuse et porteuse de projets novateurs.
Dans cet ordre des choses du monde, je ne
peux manquer de poursuivre mes interrogations nombreuses, sur le rôle de quelques acteurs supposés d’importance de la scène des
relations internationales africaines. Dans le
nord du continent, les relations troubles qu’entretiennent l’Algérie et le Maroc sont à revisiter, à l’aune des enjeux d’une vision
d’intégration qui est encore très loin d’être envisagée.
Le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont fragilisés à
l’intérieur même de leurs frontières, retardant
à ce titre, la continuation du processus d’intégration de la Cedeao; de même, la RDC et
l’Ethiopie souffrent-elles de maux semblables
ne leur permettant pas une affirmation de
leurs capacités réelles, à l’échelle de leurs
sous-régions respectives. Il peut en être de
même et à divers niveaux, de l’Angola et du
Cameroun.
L’Afrique du Sud enfin s’exerce, elle, au jeu
difficile de son propre positionnement, découvrant les rigueurs et contraintes d’un environnement des relations internationales
africaines dont elle a tout à apprendre. Hannibal ante portas ! Voudrais-je dire, pour rappeler combien il n’est plus possible de faire le
choix d’un réalisme à court terme dont l’indécence du coût est, chaque jour, rendue
intenable.
* Opsa/Paris
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
18
Annonces
AVIS DE VACANCE DE POSTE
La Représentation de UNICEF à Niamey, République du Niger, cherche
pour engagement temporaire un Administrateur National Chargé de la
Protection de l’Enfant pour la Région de Diffa.
Contexte et justification
Le déplacement de plus de 100 000 personnes fuyant le conflit armé du
nord-est du Nigéria dans la région de Diffa au Niger a provoqué une
crise de protection de l’enfant. Les problèmes de protection affectant les
enfants comprennent : la séparation de leur famille, l’association à des
groupes armés, le traumatisme psychosocial et probablement la
violence sexuelle basée sur le genre, l’exposition à des engins explosifs
et d’autres situations d’abus, exploitation ou violence.
Dans le cadre du mandat de l’UNICEF en situation de crise humanitaire
(CCC = Corporate Commitments for Children), le bureau de pays est
donc en train de renforcer et d’étendre ses interventions d’urgence dans
la région, en particulier dans le domaine de la protection de l’enfant. Il
s’agit de : la prévention de la séparation familiale et du recrutement des
enfants par des groupes armés ; la prise en charge temporaire des
enfants séparés ou non accompagnés pendant la recherche de la
famille en vue d’une réunification ; la mise en place d’espaces sociorécréatifs visant à fournir aux enfants un espace de normalité et à
identifier les enfants et leurs accompagnants qui ont besoin d’un appui
psychosocial individualisé en vue de leur apporter un soutien approprié ;
la prise en charge des enfants associés aux groupes armés ; la mise en
place d’un système de détection, signalement et réponse à toutes
formes d’abus, exploitation et violence envers les enfants ; et la
coordination des actions de protection de l’enfant entre tous les acteurs
étatiques et non étatiques.
Par conséquent, il est nécessaire de disposer d’un professionnel en
poste à plein temps à Diffa pour gérer les interventions de protection de
l’enfant dans le cadre de la situation humanitaire. Cette même personne
sera également chargée de la gestion du programme régulier de
protection de l’enfance dans la région, ceci afin d’assurer la cohérence
des interventions, l’intégration des interventions d’urgence dans le
système de protection de l’enfant existant, dans la mesure du possible,
et vice-versa d’assurer que la mise en œuvre d’interventions d’urgence
contribue au renforcement du dit système.
Le programme régulier de protection de l’enfant à Diffa comprend : 1)
Les activités mises en œuvre par la Direction régionale et les directions
départementales de la Population, promotion de la femme et protection
de l’enfant (DRP/PF/PE et DDP/PF/PE, soit : les Services éducatifs,
préventifs et judiciaires (SEJUP) ; des activités de communication
sociale à l’endroit du public et de groupes-cibles ; des activités de
renforcement des capacités des acteurs-clés de la protection ; la
planification, le suivi et l’évaluation des interventions ainsi que la
supervision formatrice du personnel des SEJUP en particulier ; la
coordination stratégique multi-acteurs multi-secteurs pour la planification
et le suivi, et la coordination opérationnelle multi-acteurs multi-secteurs
pour la gestion et le référencement des cas de protection de l’enfant. 2)
Le renforcement des services de sécurité et justice. 3) Le renforcement
des services d’état civil. 4) Si les interventions dans les communes de
convergence reprennent, la mise en place de comités de protection de
l’enfant au niveau communal.
Objectif du poste
Sous la supervision administrative du Chef du bureau de zone de Diffa
et de la supervision technique du Chef de la section Protection de
l’enfant du bureau de pays à Niamey, contribuer à la planification, la
gestion, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des interventions de
protection de l’enfant du programme régulier et d’urgences soutenu par
l’UNICEF dans la région de Diffa.
Responsabilités
1. Collecter et compiler les données et informations sur : (i) la situation
des enfants dans la région en matière de protection ; (ii) la situation du
système formel de protection de l’enfant dans la région, en particulier
les ressources humaines, matérielles et financières des institutions
étatiques.
2. Fournir une assistance technique et un « coaching » aux partenaires
étatiques et non étatiques pour la planification, la mise en œuvre, le suivi
et le rapportage des interventions, afin d’assurer la qualité, la pertinence
et la ponctualité des interventions et de ces processus de gestion.
3. Réaliser le suivi des interventions afin d’assurer l’utilisation adéquate
des ressources fournies par l’Unicef en espèces et en
approvisionnement, et de vérifier la qualité et la pertinence des activités
soutenues par l’Unicef.
4. Produire des rapports factuels et analytiques et des recommandations
pour l’amélioration des interventions afin d’informer les rapports
externes et internes et la prise de décisions opérationnelles et
stratégiques au niveau du bureau de pays.
5. Appuyer la Direction régionale de la protection de l’enfant dans sa
responsabilité de coordination du groupe de travail protection de
l’enfance en urgence et en situation régulière : organisation des
réunions, actualisation permanente des cartographies et répertoires des
intervenants étatiques et non étatiques, collecte des données sur les
cas de protection de l’enfant.
6. Collaborer étroitement avec la Direction régionale et les directions
départementales de la Population, promotion de la femme et protection
de l’enfant (DRP/PF/PE et DDP/PF/PE, les autorités des Tribunaux de
Grande Instance (TGI) et des Tribunaux d’Instance (TI), les brigades des
mineurs de la police et les points focaux pour mineurs des Forces de
défense et de sécurité (FDS), la Direction régionale et les directions
départementales de l’état civil et des réfugiés (DREC-R et DDEC-R), les
agences des Nations Unies et les ONG nationales et internationales
impliquées dans la protection de l’enfant.
7. Occasionnellement, mener des formations/orientations sur différentes
thématiques pour les acteurs de protection de l’enfant.
8. Organiser les visites du personnel du bureau de pays et des visiteurs
externes tels que les bailleurs de fonds.
Qualifications et expériences professionnelles :
1. Maîtrise en sciences sociales, de préférence en travail social, droit,
psychologie, sociologie ou autre domaine pertinent.
2. Au moins 3 ans d’expérience professionnelle dans un domaine
pertinent.
3. Expérience de gestion de programmes de développement et/ou
d’urgences dans le domaine social.
4. Connaissances/expérience dans le domaine de la protection de
l’enfant en général et en situation d’urgence.
5. Parfaite maîtrise du français parlé et écrit. Capacité de lire des
documents techniques du domaine de travail en anglais.
6. Excellentes capacités de communication inter-personnelle,
négociation et facilitation.
7. Bonne capacité de rédaction, d’analyse et synthèse.
8. Bonne capacité de planification et organisation du travail.
Localisation et Durée du contrat :
- Le contrat est d’une durée déterminée de six (06) mois avec une
possibilité de renouvellement.
Le/la candidat(e) recruté(e) sera basé(e) à Diffa.
Rémunération :
Le poste est classé dans la catégorie des Professionnels Nationaux au
grade NOB de la grille de rémunération du Système des Nations Unies.
Date et Dépôt de candidature
Le dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, un CV, P11
(disponible sur le website http://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html) à
jour, des copies certifiées des diplômes et attestions de travail doit être adressé
au nom de la Responsable des Ressources Humaines à UNICEF, 2 rue des oasis,
BP 12 481 Niamey - Niger, avec la mention « Poste d’Administrateur Protection de
l’Enfant Temporaire, Diffa - Confidentiel » au plus tard le 28 mai 2015.
NB : L’UNICEF est un environnement non-fumeur.
Seules les candidatures sélectionnées seront contactées.
Les candidatures féminines sont vivement encouragées.
Tout dossier transmis ne peut être retiré.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Annonces
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AVIS DE CONSULTATION NATIONALE
La Représentation de UNICEF à Niamey, République du Niger lance un
avis de recrutement d’un Consultant National Spécialiste en
Protection Sociale, chargé d’appuyer le Comité Interministériel et le
Comité Technique de Protection Sociale
1. Objectif(s) de la consultation:
L’objectif général de la mission de l’expert(e) est d’apporter une
assistance technique au secrétariat permanent pour parvenir à la mise
en place d’une base nationale de données unique avec ses outils de
gestion.
2. Activités spécifiques pour atteindre les objectifs:
Ainsi, les tâches de l’Expert (e) consisteront à assister le Secrétariat dans
l’amélioration du dispositif institutionnel de coordination et de suiviévaluation de la PNPS, notamment à travers :
- l’appui technique dans la préparation des sessions des deux comités
conformément aux modalités prévues dans les textes de leur création et
y prendre part : convocation et facilitation des réunions, rédaction et
partage des PV des réunions, classement et archivage des PV et autres
documents de travail, gestion du courrier et des correspondances et
toutes autres taches assimilées;
- la contribution aux réflexions stratégiques et au renforcement du
processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation de la
PNPS ;
- la recherche d’une rationalisation, d’une harmonisation et d’une
intégration, à la lumière de la PNPS, des cadres, mécanismes et outils
de protection sociale existants au Niger ;
- l’appui dans le déploiement et l’implantation effective du dispositif de
suivi-évaluation de la PNPS au niveau régional en s’assurant de son
fonctionnement optimal et de la cohérence en termes de synergie avec
le niveau central pour le partage d’informations ;
- l’accompagnement dans la promotion de toutes initiatives de protection
sociale (par exemple : la mobilisation des fonds en faveur de la protection
sociale, le partage d’informations au niveau national et international!
- la rédaction de rapports de suivi réguliers faisant le point sur les
mécanismes de coordination et de pilotage de la PNPS
- l’exécution de toutes autres tâches conformes à son profil demandées
par les présidents des deux comités.
3. Résultats/produits spécifiques attendus (avec calendrier
d’exécution et montant des déboursements)
Les résultats suivants sont attendus au terme de cette assistance :
• le dispositif de coordination et de pilotage de la Politique Nationale de
Protection Sociale (PNPS) opérationnel et fonctionnel;
• des outils pertinents et efficaces élaborés pour assurer le suiviévaluation de la mise en œuvre de la PNPS au niveau national, régional
et communal;
• des rapports détaillés et analytiques faisant l’état de mise en œuvre, y
compris la proposition de pistes d’amélioration du processus de
coordination et de pilotage, régulièrement soumis à l’approbation du
comité technique.
4. Qualifications et/ou connaissances spécialisées et expériences
spécifiques et compétences-clé
Diplôme, expérience et connaissances
L’expert(e) devra être titulaire d’au moins un diplôme d’études
universitaires de troisième cycle (Bac+5) en économie, sociologie,
administration publique, sciences sociales ou équivalent. En outre,
l’Expert (e) doit avoir les qualifications suivantes :
• une bonne connaissance des enjeux et de la problématique de la
protection sociale en Afrique ;
• au moins cinq (5) ans d’expérience confirmée dans la conception, la
planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de
stratégies/programmes de protection sociale ;
• une parfaite maitrise des méthodologies et critères de ciblage et
d’identification des personnes vulnérables
• une expérience avérée dans la conception de bases de données
nationales des personnes vulnérables ;
• une expérience dans le système/mécanisme de gestion des
programmes de protection sociale ;
• une connaissance du contexte et des défis en matière de protection
sociale au Niger serait un atout ;
• une bonne connaissance des questions de pauvreté, d’équité et de
résilience ;
• des aptitudes à travailler en équipe, à animer une équipe de travail ;
• des capacités à dialoguer avec les ministères et les partenaires au
développement ;
• une maîtrise des logiciels informatiques : traitement de texte Word,
Access, Power point, Excel, internet...
• une très bonne connaissance du français.
Compétences
• Etre orienté vers les résultats
• Avoir une aptitude à travailler en équipe
• Avoir une aptitude à travailler dans un environnement multiculturel
• Avoir une bonne connaissance de l’informatique (Word, Excel,
PowerPoint)
• Avoir une bonne maîtrise du français
• Avoir des capacités relationnelles et de coordination avec les partenaires
gouvernementaux et non-gouvernementaux.
5. Durée de la consultation: Date de début prévue et fin
La durée de cette mission est de quatre (4) mois à compte du mois de
juin 2015.
6. Supervision:
L’Expert (e) travaillera sous la supervision technique du Chef PSPSE et
de la supervision directe du président du comité technique ou de la
personne qu’il aura désignée. Il sera amené au cours de sa mission à
travailler en étroite collaboration avec le secrétariat des Comités, les
membres du bureau des deux comités, les ministères sectoriels membres
des deux comités, les OSC et les PTF. L’Expert sera évalué conjointement
tous les mois par le Président du Comité Technique et le Chef PSPSE.
7. Honoraires:
Les honoraires seront négociés sur la base du barème des honoraires du
Système des Nations Unies.
8. Lieu d’affectation
Le Consultant sera basé à Niamey, au secrétariat du comité technique
national des acteurs de mise en œuvre de la PNPS (CTNA/PNPS) qui
est sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministère.
9. Conditions de travail
Le cabinet du PM fournira l’espace qui abritera le bureau du consultant
ainsi que les charges d’électricité, eau, internet et autres commodités.
L’Unicef fournira l’équipement nécessaire : ordinateur, imprimante,
mobilier de bureau fournitures de bureau.
Le consultant est tenu de fournir mensuellement à l’Unicef son rapport
d’activités après soumission à l’appréciation du président du comité
technique ou de la personne que celui-ci aura désigné à cet effet. Le
président du comité ou la personne qu’il aura désigné donnera un avis
technique sur les prestations du consultant.
10. Dépôt des candidatures et date de clôture
Le dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, le
formulaire P11 (Historique Personnel) à télécharger sur
http://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html ou sur le
site des Nations Unies) et un CV à jour, une copie du diplôme le plus
élevé doivent parvenir à l’adresse : Unicef Niger, BP 12481, 2 rue des
oasis, Niamey Niger) avec la mention « consultation pour le
recrutement d’un Spécialiste en Protection Sociale» au plus tard le
01/06/2015.
NB : L’Unicef est un environnement non-fumeur. Les candidatures
féminines sont vivement encouragées.
Tout dossier incomplet est rejeté. Seuls les candidats sélectionnés
seront contactés.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
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Annonces
CONVOCATION A LA REUNION DE L’ASSEMBLEE
GENERALE ORDINAIRE DU 26 MAI 2015
Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Niger
BAGRI-NIGER Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital
de 10 000 000 000 de francs CFA, Siège Social : Niamey (République du
Niger), Avenue de l’OUA Place Toumo – BP 12 494 Niamey (Niger),
convoque Messieurs les Actionnaires à l’Assemblée Générale Ordinaire
qui se tiendra le mardi 26 mai 2015 à 12 heures 30 minutes au Siège de
la BAGRI à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant :
1. Compte rendu du Rapport d’Activités de l’exercice 2014 par le Conseil
d’Administration et rapport des Commissaires aux Comptes ;
2. Affectation des résultats ;
3. Quitus aux Administrateurs ;
4. Questions diverses.
LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
MAIDAGI Abdou
Marchés Publics
REPUBLIQUE DU NIGER
Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger
Avis d’Appel d’Offres National
N°001/2015/CCIAN/SG/DRH/M
Pour l’acquisition d’un véhicule station wagon 4x4 diesel
1. La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger (CCIAN) lance un Appel
d’Offres National pour l’acquisition d’un Véhicule Station Wagon 4x4 Diesel
2. Le financement est assuré sur fonds propres de la CCIAN,
3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes personnes physiques ou morales ou
groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administration (voir détails dans les
instructions aux soumissionnaires) pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction
ou de suspension,
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’informations et consulter
gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction des Ressources Humaines et
du Matériel (DRH/M) de la CCIAN,
CONVOCATION A LA REUNION DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION DU 26 MAI 2015
Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Niger BAGRINIGER Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital de 10 000 000 000
de francs CFA, Siège Social : Niamey (République du Niger), Avenue de l’OUA Place
Toumo – BP 12 494 Niamey (Niger), convoque Messieurs les Administrateurs à la
réunion du Conseil d’Administration qui se tiendra le mardi 26 mai 2015 à 09
heures 30 minutes au Siège de la BAGRI à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant:
1. Approbation ordre du jour ;
2. Examen et approbation du Procès-verbal du Conseil d’Administration du 27 janvier
2015 ;
3. Examen et approbation des états financiers arrêtés au 31 décembre 2014 ;
4. Examen et approbation des rapports des Commissaires aux Comptes ;
5. Convocation de l’Assemblée Générale Ordinaire ;
6. Questions diverses.
LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
MAIDAGI Abdou
Le délai de livraison est de un (1) mois, à compter de la date de notification de l’attribution
définitive du marché.
5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acheter un jeu complet du Dossier
d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Financière et Comptable de la CCIAN moyennant
paiement d’un montant non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA,
6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la charge
de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut être responsable de la non
réception du dossier par le candidat,
7. Les offres qui doivent être présentées en un(1) original et quatre (4) copies, conformément
aux Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission de 2%
du montant de l’Offre, devront parvenir ou être déposées au Secrétariat Général de la CCIAN
au plus tard le 23 juin 2015.
8. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures en présence des représentants des
soumissionnaires qui souhaitent y assister, Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées,
9. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de cent vingt (120)
jours), à compter de la date de remise des offres,
10. Par décision motivée, la CCIAN se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou
partie du présent Appel d’Offres,
Le Secrétaire Général
MALIKI BARHOUNI
Marchés Publics
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
PROJET DE PETITE IRRIGATION (PPI-RUWANMU)
CELLULE NATIONALE DE COORDINATION
SOLLICITATION DE MANIFESTATION
D'INTERET
Services de Consultants :« Contrôle-suivi de l’exécution des travaux de
construction/réhabilitation de 108,44 Kms de pistes rurales dans les Régions
de Maradi et Tahoua ».
1.Le présent avis de sollicitation de manifestation d’intérêt fait suite à l’avis général
de passation de marchés du Ministère de l’Agriculture pour l’année 2015 publié
dans le journal Sahel Dimanche N° 1631 du 27 février 2015.
2. Dans le cadre de l’exécution .du financement additionnel au Projet d’Urgence
pour l’Appui à la Sécurité Alimentaire et le Développement Rural (PUSADER+) sur
Financement du Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID)
dans le cadre du Programme Niger FIDA , le Ministère de l’Agriculture lance un
avis de manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un cabinet qui sera chargé
du contrôle de la réalisation des travaux de construction/ réhabilitation de 108,44
km de pistes rurales dans les régions de Maradi et Tahoua.
Lesdits travaux sont organisés en cinq (05) lots distincts libellés comme suit :
-Lot N°1 : Travaux de Construction de piste rurale Kanembakaché – Zongon
Oumoura (17,66km) dans la Commune de Kanembakaché (région de Maradi)
-Lot N°2 : Travaux de Construction de la piste rurale Kanembakaché- Issawane
(16,15km) dans les Communes de Issawane et Kanembakaché (région de Maradi)
-Lot N°3 : Travaux de Construction de la piste rurale Dan Aicha – Guidan Daweye
(34/97km) dans les Communes de Tchadoua et Aguié (région de Maradi)
-Lot N°4 : Travaux de Réhabilitation de la piste rurale Maradi-Serkin Yamma Sofoua
(17,74km) et Construction de la piste rurale SerkinYammaSofoua- Moullé (6,56 km)
dans la Commune de Sarkin Yamma (région de Maradi)
-Lot N°5 : Travaux de Construction de la piste rurale Bagueye - Tchinkaki (15,36km)
dans la Commune de Kalfou (région de Tahoua)
3. La durée prévisionnelle de la prestation est de Treize (13) mois : (I) travaux
préparatoires; (II) exécution effective des travaux ; (III) réceptions techniques et
provisoires, y compris levées des différentes réserves éventuelles et plans de
recollement; (IV) élaboration du rapport de fin des chantiers.
4. Le Coordonnateur National du Projet de Petite Irrigation (PPI) -RUWANMU invite
par le présent avis les candidats admissibles intéressés à manifester leur intérêt à
fournir les services demandés.
5.Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont
qualifiés pour exécuter les services (Nationalité du consultant, brochures,
références concernant l’exécution des contrats analogues, expérience dans des
conditions semblables, disponibilité du personnel clé, capacité financière, plan de
charge pour l’année 2014 etc...).
6. La mission sera conduite par un consultant, firme ou bureau d’études ayant au
moins cinq (5) années d’expérience en matière de contrôle des travaux routiers.
7.Un Consultant sera sélectionné dans le respect des procédures décrites dans
les Directives pour la passation des marchés relatifs aux projets financés par le
FIDA édition de janvier 2011 en s’appuyant sur les procédures nationales en
matière de recrutement pour les prestations intellectuelles.
8. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à
l’adresse mentionnée ci-dessus du lundi au Jeudi 9 h à 17 h 00 mn et le vendredi
de 9 h 00 à 12 h 30 mn.
Projet de Petite Irrigation RUWANMU (PPI RUWANMU)
CELLULE NATIONALE DE COORDINATION sise route Tillabéry
BP: 13 233 - Niamey - Niger Tel (227) 20 35 18 49
9. Les manifestations d’intérêt seront déposées à l’adresse ci-dessus indiquée au
plus tard le mardi 16 juin 2015 à 9 h 30 mn.
10. Le nombre de copies à déposer : 1 original + 2 copies.
L’original et les copies seront dans une seule enveloppe fermée et cachetée et
portant la mention : «Services de consultants : Contrôle - suivi de l’exécution
des travaux de construction/réhabilitation de 108,44 Kms de pistes rurales
dans les régions de Maradi et Tahoua».
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Le Coordonnateur National
DAOUDA MOUSSA
Nation
21
Fin des travaux de la 1ère session ordinaire du Conseil régional à Agadez
D’importantes réalisations programmées pour un budget de 2 milliards 470 millions 294 mille 800 francs CFA
vers l’or ; et de l’exode vers le Maghreb et
l’Europe entrainant une pression démographique aux conséquences multiples
pour la sécurité alimentaire, nutritionnelle
et sanitaire de la Région. A ces raisons,
s’ajoutent le caractère structurellement
déficitaire de la région d’Agadez au plan
de la production céréalière, ainsi que la
faible capacité de résilience des ménages
de la région.
En outre, le Conseil régional, ayant
constaté la précarité des conditions de vie
des populations sur les différents sites
d’orpaillage; la présence massive des citoyens d’autres nationalités, en violation
des textes législatifs et règlementaires en
matière d’exploitation artisanale de l’or; les
actes de banditisme perpétrés sur les sites
d’orpaillage et les axes routiers; l’absence
de représentants administratifs de l’Etat sur
certains sites, a recommandé à l’Etat de
créer des meilleures conditions de vie en
viabilisant les différents sites aurifères.
Concernant la question de l’ordre et de la
sécurité publique, le Conseil régional a observé le désordre dans la circulation routière au niveau de la ville d’Agadez, ainsi
que la recrudescence des actes de banditisme sur les sites d’orpaillage et les axes
routiers. Le maintien de l’ordre et de la quiétude sociale faisant partie des missions régaliennes de l’Etat et des collectivités
territoriales, le Conseil Régional a recommandé aux autorités administratives et municipales de la ville et de la région d’Agadez
de garantir l’ordre public, la paix et la sécurité dans les villes et les campagnes.
Enfin, le Conseil régional d’Agadez a
adressé ses vifs remerciements au gouverneur de la Région d’Agadez pour son implication personnelle dans le processus
d’élaboration du Plan de Développement
Régional (PDR).
!DR
L
a 1ère session ordinaire du Conseil régional d’Agadez au titre de l’année
2015 s’est tenue, la semaine dernière,
sous la présidence du Président du Conseil
Régional, M. Mohamed Anacko. Au cours
de cette session, qui s’est tenue en présence des autorités régionales, les conseillers ont eu à débattre, examiner et adopter
6 points inscrits à son ordre du jour, dont le
remaniement budgétaire, dans un esprit démocratique et patriotique, a déclaré le président du Conseil Régional d’Agadez, M.
Mohamed Anacko.
Cette session budgétaire a permis aux
conseillers de s’informer et d’apprécier le
compte administratif et le compte de gestion de l’exercice 2014, conformément aux
exigences de la loi en vigueur qui oblige
leur transmission à la Cour des Comptes.
Le budget au titre de l’exercice 2015, qui
était 2 milliards 470 millions 294 mille 800
francs CFA, a été porté à 2 milliards 914
millions 153 mille 596 FCFA et adopté par
la session ordinaire du Conseil régional
d’Agadez. Le remaniement budgétaire, qui
a été fait minutieusement sur la base de
nouvelles recettes annoncées par certains
partenaires, tient compte de la perspective
de l’imminent transfert des compétences et
des ressources aux collectivités territoriales, a indiqué M. Mohamed Anacko.
De ce budget remanié, les 85% sont prévus
pour les investissements afin de répondre
aux multiples sollicitations des communautés dans la limite des moyens et des compétences des collectivités territoriales.
Aussi, un plan d’investissement annuel
(PIA) 2015, élaboré et présenté par les différentes commissions spécialisées du
Conseil Régional, a été discuté et adopté à
cet effet.
La session du Conseil Régional s’est également penchée, au cours de ses quatre
jours de travaux, sur l’état d’avancement du
Plan de Développement Régional qui est à
la phase ‘’diagnostic régional’’, et pour le-
M.Mohamed Anacko (micro) président du conseil
quel le Conseil Régional a lancé un appel
à l’Etat et aux PTF afin de boucler le financement. En effet, dira M. Anacko, ‘’notre
partenaire dans ce domaine, en l’occurrence le PRODEC/GIZ qui a précédemment annoncé qu’il prenait en charge la
totalité du financement du PDR, vient de signaler qu’il ne financerait que partiellement
le Plan de Développement Régional’’.
Selon le président du Conseil, ‘’les conclusions, recommandations, résolutions et
motions auxquelles sont parvenus les
conseillers régionaux répondent parfaitement à leurs attentes, signe de leur détermination à promouvoir le développement
économique, social et culturel de la région
d’Agadez’’. Aussi, M. Mohamed Anacko a
adressé toutes les félicitations et encouragements du Conseil régional à l’ensemble
des participants, au nom des populations
d’Agadez. Il a également adressé des remerciements à l’Etat et ses partenaires au
développement, qui n’ont ménagé aucun
effort pour accompagner le Conseil Régio-
nal, une jeune institution qui suscite l’attention de l’ensemble des populations de la région.
Concernant le volet situation socio-économique de la région, le Conseil régional
d’Agadez a recommandé à l’Etat de prendre les dispositions utiles pour appuyer la
population de la Région en vivres et en aliments bétail dans le respect du principe
d’équité et de bonne gouvernance, et aux
PTF d’appuyer les collectivités territoriales
pour répondre aux besoins pressants des
populations dans le cadre de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire.
Ces recommandations s’imposent à cause
de la faible pluviométrie enregistrée au
cours de l’année 2014 dans l’Aïr, le Kawar,
l’Irhazer, le Talak et le Tamesna, qui a occasionné un déficit fourrager et une faible
recharge de la nappe phréatique aux
conséquences socioéconomiques désastreuses pour les populations et leur cheptel;
du flux massif des migrants dans la région
d’Agadez consécutif à l’apparition et la ruée
Abdoulaye Harouna,
ONEP Agadez
Tahoua/Projet Badaguichiri
Début des travaux de récupération des terres sur le plateau de Goaram
L
e gouverneur de Tahoua a présidé,
mardi dernier, à Goaram, village
situé dans la commune de Tamaské,
à 28 km à l’est de Badaguichiri, le lancement des travaux de récupération des
terres dégradées au titre du projet d’aménagement et de gestion du bassin versant
de Badaguichiri, un projet financé par la
coopération nigéro-française à travers
l’Agence Française de Développement
(AFD).
Le mardi dernier, les populations de Goaram, Burdin-Goaram, Mouilla et alentours,
se sont mobilisées sur le plateau de Goaram, à 28 km à l’est de Badaguichiri, pour
réserver un accueil chaleureux au gouverneur de la région de Tahoua, Dr Salifou
Barmou, venu superviser le lancement des
travaux de récupération des terres dégradées. La délégation du gouverneur était
composée du directeur régional de l’Environnement, le Colonel Ibrahim Maman, qui
est également coordonnateur du projet
Badaguichiri, des délégués du conseil régional, de la coordination Initiative 3N Tahoua, de dignitaires de Keita et de
Tamaské.
Accueillie à Kartela, village situé à 10 km
de Badaguichiri sur l’axe menant à Goaram par le sous préfet de Keïta et le maire
de Tamaské, entourés de leurs proches
collaborateurs, la délégation a traversé les
villages de Dareye, Mouillia, Burdin Goaram, avant d’escalader les montagnes
pour se retrouver enfin sur le plateau de
Goaram que les villageois appellent Dabaguin Ader.
Jadis, les habitants de ce village produisaient beaucoup de sorgho et d’arachide
sur ce plateau, mais avec le temps, l’écosystème s’est fortement dégradé. C’est ce
qui explique l’engouement des populations
de Goaram à venir remercier le Président
Issoufou Mahamadou qui a songé à restaurer l’environnement, dans le cadre de
son programme ‘’Renaissance du Niger’’.
Le gouverneur Barmou Salifou et le Colonel Ibrahim Maman n’ont pas caché leur
joie devant une telle mobilisation
d’hommes et de femmes. Après les salutations d’usage, le gouverneur de la région
de Tahoua a transmis aux populations de
Goaram, le salut fraternel du Président de
la République avant de leur affirmer que le
projet Badaguichiri se porte très bien et va
intensifier ses activités de récupération de
terres dégradées. Les moyens, a-t-il dit,
sont déjà débloqués par l’AFD, principal
bailleur de fonds.
Le gouverneur Barmou Salifou a rappelé
à l’assistance que la convention de financement du projet d’aménagement et de
gestion du bassin versant de Badaguichiri
a été signée depuis le 27 mars 2009. Mais
a-t-il précisé, le projet a accusé beaucoup
de retard dans son exécution à cause d’un
certain nombre de contraintes qui sont aujourd’hui totalement aplanies. ‘’En cette
dernière année de sa mise en œuvre, le
comité de pilotage et l’unité de gestion du
projet ont pris toutes les dispositions afin
que l’ensemble des activités retenues au
titre du plan de travail et du budget annuel
2015 soit exécuté’’, a assuré Dr Barmou
Salifou.
Répondant ensuite aux préoccupations
populaires, le gouverneur de la région de
Tahoua a rappelé que c’est pour justement
faire face à la récurrence des déficits céréaliers et fourragers dans notre pays que
le Gouvernement, avec l’appui de nos partenaires, prend chaque année des mesures préventives à travers la mise en
œuvre des actions d’accompagnement
dans le cadre du Programme de la
Renaissance initié par SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef
de l’Etat. Les travaux de récupération des
terres dégradées font partie intégrante de
ces activités.
Pour le gouverneur, c’est à juste titre que
l’AFD, à travers le projet Badaguichiri, a
accepté de financer la réalisation de 5000
hectares sur quatorze sites répartis dans
les sept communes d’intervention du projet qui sont Tamaské, Garhangua, Illéla,
Badaguichiri, Allakaye, Tajae et Baguaroua.
‘’C’est donc près de 700 millions de nos
francs qui seront injectés dans les ménages, rien que pour le paiement des frais
de main-d’œuvre pour la confection des
banquettes, sans compter les centaines
d’emplois temporaires qui seront créées
au profit de jeunes diplômés et anciens
élèves pour l’encadrement des travaux’’, a
précisé M. Barmou Salifou.
Les activités de récupération des terres
dégradées ont un double objectif. En effet,
au-delà de leur caractère salvateur dans
la réhabilitation de nos écosystèmes, elles
contribuent également à accompagner
nos vaillantes populations à surmonte,
avec honneur et dignité, la période de soudure à travers le ‘’cash for work’’.
La présence massive d’hommes et de
femmes de tout âge sur le plateau de Goaram est une parfaite illustration et une
preuve éloquente de l’engagement et de
l’adhésion totale des populations de
l’Ader-doutchi à toutes les œuvres de
construction nationale. Pour cette première visite à Goaram, le Colonel Ibrahim
Maman, responsable du projet Badaguichiri, a surpris et rassuré par cet élan de
patriotisme des populations locales.
Ravic Mahamadou Mamoudou
ANP/ONEP Tahoua
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
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Société
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Distribution de moustiquaires
1.945.832 personnes seront touchées dans la région de Zinder
L
e gouverneur de la Région de Zinder, M. Kalla
Moutari, a effectué mardi
dernier un déplacement au CSI
de RAFA (70 km au Nord- Est
de Zinder) dans le département de Damagaram Takaya
pour constater sur place l’effectivité du déroulement de la
campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées.
Il s’est entretenu sur place
avec les équipes chargées de
la distribution des moustiquaires imprégnées à longue
durée d’action et les a encou-
ragées pour la qualité du travail
accompli.
A Rafa, tout comme au niveau
des différents sites choisis
dans la ville de Zinder (CSI,
dispensaires, PMI, Stade, et
CSI Charé Zamna), toutes les
dispositions ont été prises pour
assurer l’efficacité dans la distribution des moustiquaires imprégnées.
Les bénéficiaires du don ont
exprimé leur reconnaissance
et leurs
remerciements à
l’Etat et ses partenaires au développement pour leur soutien
en faveur du secteur de la
Nécrologie
Les familles :
-Hassane Basso à Gagawa, Gangara, Tanout, Zinder, Tahoua
et Niamey
-Daoura Alou dit Marafa à Doutchi, Maradi, Guidan Roumdji,
Madaoua, Niamey et Abidjan
Très touchées par la marque de compassion que vous leur
aviez témoignée lors du décès de M. Abdou Hassane,
Laborantin, Responsable du Laboratoire Mère et Enfant de
Tahoua, décès survenu le Lundi 13 Avril 2015 à l’Hôpital
National de Niamey des suites d’une maladie, vous informent
que la Fatiha du 40ème Jour sera dite le Samedi 23 Mai
2015 au domicile du défunt à Tahoua.
Santé en général, et des
populations en particulier.
Cette opération de distribution
des moustiquaires touchera 1
million 945 mille 832 personnes
dans la région de Zinder.
Siddo Yacouba
ANP/ONEP
Communiqué de décès
Le 1er Président de la Cour des comptes a le profond regret
d'annoncer le décès de Monsieur Mohamed Hamil Maiga
survenu le jeudi 21 mai 2015 à l'Hôpital National de Niamey.
Né le 08 Mai 1956 à Zinder Feu Mohamed Hamil Maiga était
un cadre du Ministère des Finances avant d'être nommé
Avocat Général près la Cour des comptes le 11 mai 2010
Travailleur affable et consciencieux, il jouissait de l'estime de
ses supérieurs hiérarchiques et de ses collègues de travail.
Il était marié et père de quatre (4) enfants.
La levée du corps aura lieu aujourd’hui vendredi 22 mai
2015 à 08H00 à la morgue de l'Hôpital National de Niamey,
suivie de l'inhumation au cimetière musulman de Yantala.
En cette douloureuse circonstance, le 1er Président, présente
en son nom propre et au nom de tout le personnel de la Cour
des Comptes, ses condoléances les plus attristées à sa
famille éplorée, à ses parents, amis et connaissances.
Puisse ALLAH le gratifier de son infinie miséricorde et
l'accueillir dans son paradis éternel !
Amen !
COMMUNIQUE DE PRESSE
RESULTATS DE L'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR DU
BURKINA DU 19 MAI 2015
L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a
organisé le mardi 19 mai 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina,
une adjudication d'obligations assimilables à 5 ans, portant sur un montant de 30 milliards.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Burkina, en conformité
avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances.
L'appel d'offres, lancé le 08 mai 2015, suivant un système d'enchères à prix multiples, a enregistré les résultats ci-dessous:
Résultats de l'émission
Montant sollicité
Nombre de soumissions
Montant global des soumissions
Soumissions retenues
Taux de couverture du montant mis en adjudication
Prix marginal
Prix moyen pondéré
Coupon
30 000 millions de FCFA
56
67 102 millions de FCFA
33 000 millions de FCFA
223,70%
10 000
10 000
6,00%
L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Burkina, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux
initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor burkinabé sur le marché des titres
publics de l'UMOA est prévue le 25 juin 2015, à l'occasion d'une émission d'obligations du Trésor sur une maturité de cinq (5) ans.
Fait à Dakar, le 19 mai 2015
Le Directeur de l'Agence UMOA-Titres
Adrien DIOUF
Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-Titres
Email : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
Loisirs
Prévisions de vendredi-samedi-dimanche
(20 avril - 20 mai)
(21 mars - 19 avril)
2 Taureau
1 Bélier
VENDREDI: Vous ne supportez pas les ab- VENDREDI: La diplomatie ne peut pas tout résences répétées sans être prévenu? Mettez les soudre. Soyez plus offensif.
SAMEDI:: La famille sera un phare pour vous
choses au clair.
SAMEDI:: La reprise du sport sera une libéra- montrer la voie.
DIMANCHE:: Vous jouerez les arbitres à la maition.
DIMANCHE:: Une vraie complicité fait d’une son. Ce n’est pas le meilleur rôle, ça fuse de toute
part!
amitié quelque chose de plus ... coquin?
(22 juin - 22 juillet)
(21 mai - 21 juin)
3 Gémeaux
4 Cancer
VENDREDI: On cherche à vous payer moins VENDREDI: Ne doutez pas de votre charme.
Laissez le temps agir.
que prévu. Rappelez les engagements pris.
SAMEDI:: Soyez sociable et faites des monda- SAMEDI:: Rien de tel que de dépenser de l’argent bien mérité! Ne culpabilisez pas.
nités pour vous créer un réseau.
DIMANCHE:: Faites une pause dans vos acti- DIMANCHE:: Faites plaisir à vos proches en cuivités, la reprise n’en sera que plus énergique. sinant le plat qui fait votre renommée.
(23 juillet - 21 août)
5 Lion
VENDREDI: Si la santé est fragile, soyez raisonnable en restant à la maison pour vous soigner.
SAMEDI:: Journée idéale pour les Lion en mal
de séduction. Il y a du flirt dans l’air.
DIMANCHE:: C’est vous qui décidez du programme de la journée, alors réfléchissez bien!
(22 sept.- 22 oct.)
7 Balance
VENDREDI: Ne vous laissez pas décourager
par un échec somme toute relatif. En selle!
SAMEDI:: Retrouver vos amis pour faire la fête
sera la meilleure à faire. Forcez-vous si vous hésitez au début.
DIMANCHE:: C’est important d’avoir des projets
communs.
(22 août - 21 sept.)
6 Vierge
VENDREDI: Vous vous mettez trop de pression
en amitié. Restez naturel.
SAMEDI:: Les vieilles recettes médicinales seront d’une efficacité qu’on ne pourra que constater.
DIMANCHE:: Ne gardez pas des secrets trop
lourds pour vous tout seul.
(24 oct. - 22 Nov.)
8 Scorpion
VENDREDI: Massage, relaxation, méditation...,
vous avez besoin de retrouver une paix intérieure.
SAMEDI:: Vous aurez des occasions d’évoluer
dans votre carrière.
DIMANCHE:: Vous voulez planifier l’avenir mais
feriez mieux de prendre votre temps pour laisser
venir.
10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.)
VENDREDI: Mauvais jour pour négocier. N’allez
pas trop loin au risque de perdre une opportunité.
SAMEDI:: Préparez-vous à du changement.
Même positif, ça demande une adaptation.
DIMANCHE:: Journée idéale pour ranger le désordre apparent.
(19 Fév. - 20 mars)
11 Verseau (20 janv. - 18 février)
12 Poissons
VENDREDI: Reposez-vous avant de prendre VENDREDI: Ne soyez pas timide et ne freinez
pas votre côté romantique.
la route.
SAMEDI:: Si vous marchandez les prix, faites- SAMEDI:: Une journée pleine d’activités dont
certaines totalement inédites. Profitez-en!
le rien que pour le plaisir.
DIMANCHE:: En couple, vous serez sur la DIMANCHE:: La grasse matinée sera un luxe à
savourer.
même longueur d’ondes.
9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.)
VENDREDI: Accompagnez le changement. Il
faut s’adapter plutôt que de résister.
SAMEDI:: Ceux qui reviennent d’un voyage devront raconter leurs aventures en long et en large.
DIMANCHE:: Faites de la relaxation dès le réveil.
Rions-en
Toto dessinateur
Toute la classe de toto fait des
dessins et la maîtresse vérifie pour
chacun d'eux. Quand arrive le tour de
Toto, elle regarde son dessin et ne
voit rien sur la feuille.
La maîtresse lui demanda alors :
- Pourquoi tu n'as rien fait ?
- Si ! J'ai dessiné, répondit Toto.
J'avais dessiné des vaches avec de
l' herbe, mais après les vaches ont
tout brouté et puis elles sont parties.
Toto - l'histoire avec un héros
C'est Toto qui doit écrire une histoire
avec un héros.
Voilà l'histoire de Toto :
- Ben voila mon héros c'est vous
maîtresse et en venant à l'école alors
qu'il pleuvait vous tombez dans les
égouts à cause de la plaque qui était
ouverte... Vous mettez 8 mois à
retrouver la sortie et pendant cette
longue période pas d'école.
FIN
HORIZONTALEMENT
1. Matériel de bureau au secrétariat;
2. Piquets ‐ Oiseau;
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3. Symbole ‐ Consonnes;
4. L’amie du poète ‐ Sans détour;
1
5. Paf ‐ Plante textile;
2
6. Céans ‐ Précieuse conjonction;
3
7. Box ‐ Pas pour de chastes oreilles;
4
8. Dut se résoudre à brouter ‐ Plante aux
5
fleurs décoratives;
6
9. Héros de Spielberg ‐ Confidentes;
10. Les voisins du Sud.
7
VERTICALEMENT
8
1.
Décision, volontaire ou non, d’abandon‐
9
ner un emploi;
10
2. Le nombre 1004 à Rome ‐ Doublé pour
le pou;
3. Monrovia en est la capitale ‐ Mer phoné‐
numéro précédent
tique;
4. Condiment ‐ Pète;
M E A T S
A C C T
5. Convient ‐ Personnel;
A R M E
R D R
H
6. Céréale ‐ Soutien;
D I I T
E N E R E
7. Conseillère de l’ombre ‐ L’esprit du corps
A N N E A U
E U S
(inversé);
G
A R C
E R T A
8. Sigle européen ‐ Dedans ‐ Long filin main‐
A B
G H A N A
U
tenant une bouée;
S A L
E O N
T R
9. Machine de guerre (inversé) ‐ Péroné ‐
C H I C
F E R A I
Préposition;
A
T E A
M A I S
10. Générés par des capitaux placés.
R E S T R E I N T E
MOTS CROISES
d u
HOROSCOPE
S o l u t i o n
26
Numéros utiles
Pharmacies de garde
Renseignements:
12
Du Samedi 16 au
Samedi 23 Mai 2015
Réclamations :
13
SAMU:
15
Police secours :
17
!Aéroport
!Taran
!Nour
!Haro Banda
!Saga
!Sayé
!Château 1
!Cité Fayçal
!Grand Marché
!Any Koira
!Espoir
!Sabo
!Dan Gao
!Camping
!Askia
!Populaire Banizoumbou
!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)
Sapeurs Pompiers:
Hôpital :
Médecins de nuit:
18
20 72 25 21
20 73 47 37
Du Samedi 23 au
Samedi 30 Mai 2015
!Pharmacie du 3 Août
!Avenir
!El Nasr
!Temple
!Arewa
!Arènes
!Carrefour 6
!Imam Malick
!Lahia
!Deyzeibon
!Recasement
!Cité Chinoise
!Sira
!BCEAO
!Lazaret
!Route Torodi
!Populaire Maourey
!Pop. Hôpital (sauf les dimanches)
ème
COMMUNIQUE DE LA MAISON
DE L’ENTREPRISE
En application de l’Arrêté conjoint N° 054 MC/PSP/MJ/MM/DI
du 11 mai 2015, reconnaissant le site web de la Maison de
l’Entreprise, comme support d’annonces légales pour les
formalités de création d’entreprises, la Direction Générale a le
plaisir d’informer les usagers que les frais de publication sont
fixés comme suit:
­ 5000 FCFA pour la société à responsabilité limitée (SARL) ;
­ 15 000 FCFA pour la société anonyme (SA).
Les annonces peuvent être consultées sur le site www.mde.ne
à partir du 20 mai 2015.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
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Annonces
REPUBLIQUE DU NIGER
SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER
Avis d’Appel d’Offres National n°005
1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite au plan prévisionnel de
passation de marchés 2015 de la SPEN publié dans le journal le Sahel
du 09 février 2015.
2. Dans le cadre de l’exécution du projet d’alimentation en eau potable
des villages de Sorkeymé et de Gozé Koira (villages zone Koulikoira)
dans la région de Tillabéry, département de Gotheye sous financement
de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), le Maître
d’ouvrage (SPEN) lance un Appel d’Offres pour la réalisation desdits
travaux.
3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes
physiques ou morales ou groupements desdites personnes en règle
vis-à-vis de l’Administration (voir détails dans instructions aux
soumissionnaires) pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup
d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou de liquidation des biens.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires
et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction
de la planification et des investissements (DPI) de la SPEN du lundi au
jeudi entre 9 heures et 12 heures.
Le délai d’exécution des travaux est de Quatre (04) mois.
5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu
complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Comptable
et Financière (DCF) de la SPEN moyennant paiement d’un montant
non remboursable de cinquante mille (50 000) francs CFA.
REPUBLIQUE DU NIGER
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES
SECRETARIAT GENERAL
PROJET DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES POUR LA
CROISSANCE-DON IDAH840-NE
UNITÉ DE COORDINATION DU PROJET
OBSERVATOIRE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE (ONEF)
6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais
y afférents sont à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut
être responsable de la non réception du dossier par le candidat.
7. Les offres présentées en un original et quatre (4) copies,
conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées
d’une garantie de soumission d’un montant de huit cent mille (800 000)
francs FCFA devront parvenir ou être remises au plus tard le 22 juin 2015
à 9 h00 mn à l’adresse suivante :
SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER
BP : 10 738 Niamey (Koira Kano, Boulevard des SY et MAMAR)
Tel: 20 73 43 40 /20 73 53 20
Fax : 20 73 46 40Email : [email protected]
L’ouverture des plis sera faite le 22 juin 2015 à 10 h00 mn en présence
des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister.
Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.
8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un
délai de 90 jours, à compter de la date de remise des offres.
Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner
aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres.
Le Directeur Général
SADOU SEYDOU
AVIS A MANIFESTATION D’INTERET
N° 4/PRODEC/SC/2015
POUR LE RECRUTEMENT D’UN EXPERT NATIONAL DANS LE CADRE DE LA MISE
EN PLACE DE LA BASE DES DONNÉES INFORMATISÉE DES DIPLÔMÉS DE LA
FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE ET DE L’ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR POUR LES ANNÉES 2011 ; 2012 ; 2013 ET 2014.
1. Le présent Avis fait suite à l’avais général de Passation de marché publié sur
UNBD le 20 janvier 2014 et le Sahel Dimanche du 24 janvier 2014.
bases des données de l’emploi et/ou de la formation ;
- être disponible durant la période de la mission.
2. Le Gouvernement du Niger a reçu un Don N°H840-NE de l’Association
Internationale de Développement (IDA) pour financer le coût du Projet de
Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) et se propose
d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du contrat
relatif à la mise en place de la base des données informatisée des diplômés
de la Formation professionnelle et Technique et de l’Enseignement supérieur
pour les années 2011 ; 2012 ; 2013 et 2014.
3. L’objectif général est de disposer d’une base de données informatisée et fiable
sur les diplômés de la formation professionnelle et de l’enseignement Supérieur
sur les cohortes de 2010 à 2014 afin de conduire des enquêtes sur l’insertion
des diplômés de l’EFPT et de l’enseignement supérieur.
7. Le Coordonnateur du PRODEC invite les consultants éligibles à manifester
leur intérêt pour offrir les services demandés ci-dessus en soumettant leurs CV
et toute autre information utile.
4. De manière spécifique il s’agit de traiter les informations collectées auprès
des établissements de formation professionnelle, les grandes écoles, les
instituts du Supérieur et les universités pour avoir les caractéristiques
individuelles de chaque diplômé des cohortes 2010 à 2014.
5. La mission de l’expert en base des données durera vingt (20) jours ouvrés
à compter de la date du démarrage effectif de sa mission.
6. Le présent avis à manifestation d’intérêt s’adresse à un expert national en
conception de base des données qui doit :
- avoir un diplôme (BAC+4 ans au minimum) ou équivalent en programmation
informatique ;
- avoir une expérience avérée d’au moins 5 ans dans la conception des bases
de données d’enquêtes ;
- avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans les domaines des
8. Le consultant sera sélectionné selon les sections I et IV des Directives pour
l’Emploi des Consultants relatifs aux projets financés par la Banque Mondiale.
9. Les consultants intéressés peuvent demander plus d’information à la Direction
Générale de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation
Professionnelle ou l’UCP/PRODEC, sises
aux adresses ci-dessous
mentionnées,
du
lundi
au
jeudi
de 8h à 17 h 30 mn et le vendredi de 8 h à 13 h.
Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC)
Unité de Coordination du Projet
Quartier plateau, à côté des locaux de la Voix du Sahel
BP : 11009, Email : [email protected]
Tel : 00227 20 35 26 21, 00227 20 35 26 22
Ou
Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle
(ONEF)
BP 2501, Niamey/ Site web : wwwonef.ne / Mail :[email protected]
Tél : 00227 20 35 11 12/13
10. Les CV doivent être déposées à l’une des adresses mentionnées ci-dessus
au plus tard le mardi 02 juin 2015 à 17 heures.
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
28
Message
N°1641 du vendredi 22 Mai 2015