N°1641 Sahel Dimanche du 22 mai 2015 — Prix : 250 francs OFFICE NATIONAL D’EDITION ET DE PRESSE Place du Petit Marché Tél : 20 73 34 86/87 Télécopieur : 20 73 30 90 BP : 13 182 Niamey -Niger 26ème ANNÉE ! Aboubacar Abzo ONEP Fin de la visite de travail et d’amitié du Président de la République, Chef de l’Etat, à Abuja, au Nigeria Le Président Issoufou Mahamadou a regagné Niamey, hier, en début de soirée DR Fin de la tournée du président du PNDS-Tarayya dans la sous-région ! L e Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou, a regagné Niamey, hier en début de soirée, de retour d’Abuja, au Nigeria, où il a effectué une visite de travail et d’amitié d’une journée. A sa descente d’avion à l’Aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Chef de l’Etat a été accueilli par le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé, assurant l’intérim du Premier ministre, Chef du Gouvernement, avant d’être salué par les présidents des institutions de la République, les membres du Gouvernement ainsi que plusieurs personnalités civiles et militaires. Le Chef de l'Etat était accompagné, dans ce déplacement, de : M. Saidou Sidibé, ministre, directeur de Cabinet du Président de la République; Mme Kané Aichatou Boulama, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaine et des Nigériens à l'Extérieur. Pour une forte implication de la diaspora P.2 dans le processus électoral 2 Nation Fin de la 47ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, à Accra, au Ghana Le président sénégalais Macky Sall, président de la conférence des Chefs d’Etat de la CEDEAO ! Photo de famille des Chefs d’Etat et de gouvernement présents au Sommet sortant, Goodluck Ebele Jonathan, pour l’engagement dont il a fait montre tout au long de son mandat pour mener les réformes et assurer le développement de son pays. Les dirigeants ouest-africains lui ont particulièrement exprimé leur reconnaissance pour sa contribution significative à l’approfondissement du processus d’intégration régionale et sa gestion des crises malienne et bissau-guinéenne. Les autres décisions de ce 47ème sommet portent, entre autres, sur l’annulation de la dette de 200 millions de dollars de la Guinée relative au prêt accordé à cet Etat pour appuyer son secteur énergétique, la création du Centre régional de contrôle et de surveillance des maladies, le respect scrupuleux du calendrier électoral arrêté pour la tenue de l’élection présidentielle le 11 octobre 2015 au Burkina Faso. Selon le communiqué final lu par le prési- dent de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo, les dirigeants ouest-africains ont également approuvé la prorogation, du 1er juillet au 31 décembre 2015, du mandat de la Mission de la CEDEAO en Guinée- Bissau (Ecomib) assorti d’un processus de retrait graduel. Ils ont en outre décidé de célébrer le 40ème anniversaire de la CEDEAO à travers des festivités spécialement dédiées pour l’occasion et qui se dérouleront à Abuja, au Nigéria, à une date qui sera communiquée ultérieurement. La Conférence a par ailleurs invité les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait, à prendre les mesures idoines pour mettre en œuvre le TEC avant la fin de l’année 2015, et exhorté ceux qui n’ont pas encore signé l’Accord de partenariat économique (APE) à le faire dans les meilleurs délais, afin d’ouvrir la voie à sa mise en œuvre. Dans le souci de finaliser le processus des réformes institutionnelles et d’anticiper sur la fin des mandats des fonctionnaires statutaires venant à expiration, le sommet a approuvé la mise en place d’un comité ad hoc ministériel composé du Cabo Verde, du Ghana, de la Guinée, du Nigeria et du Sénégal. Ce comité a pour mission d’examiner attentivement ces différentes questions et de faire des propositions à la Conférence au cours d’une de ses prochaines sessions extraordinaires. A noter que la prochaine session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se tiendra à une date et un lieu qui seront fixés après consultations. (Source : Direction de la Communication à la Commission de la CEDEAO) Fin de la tournée du Président du PNDS-Tarayya dans la sous-région Pour une forte implication de la diaspora dans le processus électoral DR E n tournée à Accra dans le cadre des préparatifs des élections présidentielle et législative prévues en février 2016 au Niger, Mohamed Bazoum, le président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS TARAYYA) s’est entretenu avec les ressortissants nigériens vivant au Ghana. L'objectif principal visé à travers une telle rencontre est de sensibiliser ses compatriotes pour susciter de leur part une large inscription sur les listes électorales, et leur permettre d’exercer ainsi leur droit citoyen. Au cours de cette rencontre, le président du PNDS Tarayya a indiqué que la diaspora nigérienne va être fortement mise à contribution et les nigériens de l’extérieur vont aussi voter leurs représentants au Parlement. Il a précisé à ce sujet : « nous avons prévus cinq fauteuils de députés au profit de la diaspora et partout où nous avons des représentations diplomatiques, le vote aura lieu ». Comme à l’occasion de ses précédentes étapes, le leader du parti rose a tenu à rencontrer les structures de ! e Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Issoufou Mahamadou a pris part, mardi dernier, à la Conférence des Chefs d'Etats et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, à Accra au Ghana. Le sommet a été également rehaussé par la présence, autour du Président ghanéen, John Dramani Mahama, des Chefs d’Etat burkinabé, Michel Kafando ; ivoirien, Alassane Dramane Ouattara ; malien, Ibrahim Boubacar Kéita ; togolais, Faure Essozimna Gnassingbé ; nigérian, Goodluck Ebele Jonathan ; sénégalais, Macky Sall ; libérien, Ellen Johnson Sirleaf ; et sierra-léonais, Ernest Bai Koroma. Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a été désigné par ses pairs ouestafricains comme nouveau président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO en remplacement de son homologue ghanéen, John Dramani Mahama, qui vient de passer quatorze mois à la tête de l’organisation. Le cérémonial de transmission de commandement entre les deux chefs d’Etat s’est déroulé ce mardi 19 mai 2015 à Accra, au Ghana, lors de la cérémonie de clôture de la 47ème session ordinaire de la CEDEAO, qui s’était ouverte dans la matinée en présence de 10 chefs d’Etat sur les quinze que compte la Communauté. John Dramani Mahama a remercié ses pairs pour la confiance et le soutien dont a bénéficiés d’eux tout au long de son mandat et félicité le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, pour le choix porté sur sa personne avant de lui souhaiter un fructueux mandat de président en exercice. Quant au nouveau président en exercice de la CEDEAO, il s’est félicité du choix opéré par ses homologues, se disant conscient de la tâche et de la responsabilité qu’induisent ses nouvelles fonctions qu’il compte d’ailleurs mener à bien grâce au soutien du président de la Commission, Kadré Désiré Ouédraogo, dont il a salué au passage l’engagement, les compétences et la disponibilité. Macky Sall a loué les qualités de son prédécesseur et qui ont permis à la sousrégion d’enregistrer des succès indéniables tels que la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC), la lutte contre l’épidémie à virus Ebola et le terrorisme, la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi que la tenue récente d’élections présidentielles paisibles et équitables au Nigéria et au Togo. Le Chef de l’Etat sénégalais a dévoilé les grandes lignes de son mandat que sont la paix et la sécurité régionales, notamment au Mali, la lutte contre le terrorisme et toutes les formes d’extrémisme, particulièrement au Nigeria et au Niger, la lutte inachevée contre l’épidémie à virus Ebola, l’accompagnement du processus électoral dans les Etats et la mise en œuvre de projets communautaires. Il a enfin sollicité le soutien et les conseils de ses pairs pour la réussite de sa mission. Les Chefs d’Etat et de gouvernement ont, dans une motion lue en leur nom par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, présidente du Conseil des ministres de la CEDEAO, Hanna Tetteh, rendu un vibrant hommage au président nigérian DR L Forte mobilisation des Nigériens résidant au Ghana son parti. M. Bazoum Mohamed a en outre accordé de nombreuses audiences. Le clou de l’étape du Ghana a été le grand meeting que le président du PNDS Tarayya a animé au Park d'attraction d'Accra. Au cours de ce meeting, le président Bazoum a développé des thèmes relatifs à la cohésion du parti, à son ouverture, pour mieux refléter sa nouvelle configuration depuis l'arrivée massive de nouveaux adhérents. Il a aussi appelé les militants PNDS Tarayya à se mettre en ordre de bataille pour assurer une majorité confortable au parti lors des prochaines élections générales. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Ben Hameye Mohamed 3 Nation Ouverture de la 25ème réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers de l’EEEOA Evaluer les progrès réalisés et apprécier l’engagement des partenaires sur les projets spécifiques a 25ème réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers d’Echange d’Energie Electrique Ouest Africaine, plus connu sous son acronyme anglais WAPP (West Africain Power Project), s’est ouverte hier à Niamey. C’est le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et de Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette rencontre en présence du secrétaire général de l’EEEOA, du représentant des Partenaires Techniques et Financiers, du président du Conseil Exécutif de l’EEEOA et de plusieurs participants venus de 14 pays de l’espace CEDEAO. L’objectif de cette organisation spécialisée de la CEDEAO, créée par décision A/DEC.5/12/99 du 22ème sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO, est basé sur une vision dynamique de l’intégration de l’exploitation des réseaux électriques nationaux dans un marché régional unifié qui doit permettre d’assurer à moyen et long termes un approvisionnement en électricité, optimal fiable, et à un coup abordable pour les populations des différents Etats membres de la CEDEAO. Les participants vont, au cours de la journée, examiner et adopter l’aide-mémoire de la 24ème réunion de coordination des Partenaires Techniques et Financiers de l’EEEOA ; présenter l’état d’avancement de la préparation et de la mise en œuvre de ses projets prioritaires, ceux de l’OMVS, des besoins de financements et bien d’autres. Le Gouvernement de la 7ème République, dans le cadre du plan de Développement Economique et Social (PDES), a accordé, selon le ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et de Développement Communautaire, une place de choix au secteur électrique à travers un ambitieux !Kader Amadou ONEP L Le ministre d’Etat Amadou Boubacar Cissé (au centre) présidant la réunion programme d’électrification du Niger qui comprend, entre autres : la réhabilitation des moyens de production, de transport et de distribution de la NIGELEC et de SONICHAR ; la construction d’une centrale diesel de 100MW à Niamey ; la poursuite du programme Kandadji qui verra la construction d’une Centrale hydraulique de 130MW avec une ligne d’évacuation vers Niamey. A ceuxlà, s’ajoutent la construction d’une centrale thermique à charbon de 600MW à Salkadamna avec les lignes d’évacuation correspondantes ; la consolidation du réseau national de transport d’énergie électrique à très haute tension ; la définition d’un schéma stratégique de valorisation des ressources pour la satisfaction de la demande avec comme vision la substitution aux combustibles fossiles et ligneux précaires et le développement de la coopération et du partenariat avec les pays voisins en matière d’intercon- nexions électriques transfrontalières. Les différents programmes du Niger, ajoute M. Amadou Boubacar Cissé, s’inscrivent dans le cadre d’une démarche régionale cohérente avec le WAPP qui a été institué dans le but de mettre en commun les ressources énergétiques des pays de la CEDEAO pour leur permettre de mieux faire face à leurs besoins de développement grâce à un marché régional unifié de l’énergie électrique. Pour atteindre cet objectif, le WAPP a élaboré un plan directeur de production et de transport de l’énergie électrique qui a été adopté par le sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en sa 40ème session tenue en février 2012 à Abuja, prévoit l’augmentation du parc de production de plus de 10.000 MW, et la construction de plus de 16 000 km de lignes de transport pour un investissement total de 26,416 milliards de dollars US à l’horizon 2025. Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de sa vision d’intégrer les systèmes nationaux dans un marché régional unifié de l’électricité, le WAPP s’attèle à mettre en œuvre la plateforme d’échanges qu’est le Centre d’Information et de Coordination (CIC) qui permettra à notre pays de tirer profit de ses grands projets structurants de la sous-région sur le plan énergétique, a précisé le ministre d’Etat M. Amadou Boubacar Cissé. Auparavant, le secrétaire général de l’EEEOA M. Amadou Diallo, a énuméré quelques succès communautaires réalisés au chapitre des interconnexions, de la production d’énergie et de la mobilisation des ressources, notamment l’intégration des réseaux électriques dans 9 des 14 Etats membres et la capacité de production de la sous-région qui était de 60.000 GWh, soit un taux de 70%. Parlant des défis à relever, il a cité, entre autres, le coût élevé des projets ; l’accès limité au financement; le niveau inadéquat de recouvrement des coûts; la faiblesse du système de régulation; les faibles capacités à renforcer au niveau du personnel et des institutions; et quelquefois l’instabilité politique dans certains Etats membres. Pour sa part, le représentant des Partenaires Techniques et Financiers, M. Amadou Zakou, a félicité l’EEEOA pour les efforts déployés afin de planifier le développement du secteur et confirmer par ailleurs l’engagement des bailleurs de fonds aux côtés de l’EEEOA dans sa mission pour le bien-être de la sous région. Quant au président du Conseil Exécutif, M. Olusola Akinniranye, il a salué le peuple nigérien en général et le Gouvernement de la 7ème République en particulier pour la chaleur de l’accueil, l’hospitalité et les facilités offertes à leurs différentes délégations. Aïchatou Hamma Wakasso 7ème édition de l'Atelier National des Commissions Foncières (ANACO7) L e directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, président du Comité National du Code Rural (CNCR), M. Seydou Oumarou, a présidé, hier matin au Palais des Congrès de Niamey, l’ouverture de la 7ème édition de l'atelier National des Commissions Foncières. L'objectif de cette rencontre de trois jours est de partager les résultats de l'étude sur le bilan de 20 ans de mise en œuvre du Code Rural et les conclusions de la dernière session du CNCR afin de contribuer à rendre effectives les conclusions et orientations. Cette encontre a enregistré la présence des cadres du Ministère de l’Agriculture et de celui de l’Elevage, du secrétaire permanent du Code Rural et de tous les acteurs régionaux. En ouvrant ces travaux, le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, M. Seydou Oumarou, a rappelé que cette session 2015 d’ANACO7 se tient à un tournant décisif du processus Code Rural. ‘’En effet, après près de 10 ans de léthargie du Comité National du Code Rural, nous avions pu organiser le 08 octobre 2014, une instance importante du Code Rural, dont la cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée pour la première fois par le Premier ministre, qui d’après lui, a voulu, par cet acte, témoigner la volonté politique de son Gouvernement et du Président de la République à accompagner la mise en œuvre du Code Rural dont la spécificité fait école à l'échelle du Continent, voire au-delà’’, a-t-il ajouté. Selon M. Seydou Oumarou, la session du CNCR a été aussi l'occasion pour le Premier ministre de rappeler quelques défis importants pour assurer une meilleure gouvernance foncière à savoir la récurrence des conflits fonciers souvent meurtriers; l’appropriation privative des espaces pastoraux et des terres vacantes; l’avancée du front agricole en zone pastorale; le développement et la gestion des points d'eau en zones pastorales; et la gestion des terres aménagées par l'Etat. Il a précisé que ces défis interpellent les Nigériens, mais particulièrement les autorités administratives, municipales et coutumières, tout en les invitant à mieux l'exercer et à promouvoir une exploitation rationnelle et durable, des ressources les plus précieuses que constituent les terres, les forêts et les eaux. ‘’Si nous avons visé de façon spécifique les autorités administratives et municipales, c’est bien à cause des responsabilités qu'elles occupent de façon générale dans l'animation du développement local et la préservation de la paix sociale, dans leurs entités administratives ou territoriales. Toutefois, nous ne perdons pas de vue le rôle d'appui-conseil du Secrétaire Permanent du Code Rural pour contribuer à orienter et encadrer les décisions des autorités conformément aux textes, et celui des représentants des producteurs pour informer, voire interpeller en cas d'abus ou de violation des dispositions du Code Rural’’, a-t-il affirmé. Dans cette perspective, il a rappelé que le Gouvernement a organisé un forum en septembre 2014 à Agadez sur la gestion des points d'eau en zone pastorale, une feuille de route engageant les différentes parties prenantes a été adoptée, et des instructions pour traduire dans les faits cette feuille de route, ont étés données par le Chef de Gouvernement. Aussi, a-t-il poursuivi, le 23 février 2015, il a été créé un Comité Ad hoc chargé d'instruire et de faire des propositions au Gouvernement, sur la question de l'accaparement des terres et la privatisation des pâturages avant de constater que le Gouvernement est résolument engagé dans une dynamique d'assainissement et de renforcement de notre processus code rural. Dans ce chantier, il a assuré que notre pays a le soutien des Partenaires Technique et Financiers, notamment l'Union Européenne, la Coopération Suisse, la Coopération Allemande, la Coopération luxembourgeoise, !Idrissa Hamadou ONEP Comprendre les enjeux et les défis fonciers La table de séance à l’ouverture de l’atelier l'Initiative pour les Politiques foncières en Afrique (LPI) et la FAO. Auparavant, le secrétaire permanent du Code Rural, M. Alhou Abey Bazou, a estimé que la gestion foncière est un problème récurrent dans notre pays, mais dont l’application des textes et dispositions actuellement en vigueur peuvent considérablement alléger beaucoup de soucis dans ce domaine. L’application de ces textes peut en outre assurer une sécurisation de l’organisation du monde rural en appuyant la sécurité alimentaire, et éviter d’énormes conflits entre les producteurs. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général du Gouvernorat de Niamey, M. Zourkaleini Maïga, a estimé qu’un autre aspect de la problématique foncière à Niamey est lié au caractère extrême- ment extensif de la ville et aux énormes besoins en aires de production que cela nécessite. Les conséquences sont évidentes sur la dualité ‘’villecampagne’’, et sur l'interaction entre les zones urbaines et les activités agricoles, pourtant indispensables à la vie et à la paix sociale. Il a estimé que cette rencontre se penchera sur la gestion du foncier urbain et du foncier rural, puis sur les enjeux liés aux lotissements privés, les questions relatives aux acquisitions des terres agricoles par les investisseurs, et enfin les enjeux liés à l’articulation entre les outils d’aménagement foncier et de planification spatiale. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Mamane Abdoulaye 4 Invité M. Yabilan Maman, coordonnateur de la Cellule Crise Alimentaire et Gestion des Catastrophes (CCA/GC) ‘’La mission du dispositif va au-delà de la prise en charge conjoncturelle des crises pour s’ouvrir aux activités de relèvement-réhabilitation’’ » déclare M. Yabilan Maman M. Le coordonateur, après la Cellule Crises Alimentaires, pourquoi le Niger at-il choisi d’évoluer vers un dispositif national dit de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires ? Merci pour l’opportunité que vous nous offrez pour éclairer les lecteurs sur le Dispositif National de Prévention et de Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires (DNPGCCA). Ceci dit, dans le dispositif actuel, la Cellule Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes (CCA/GC) ne constitue qu’un maillon d’un ensemble composé de 4 unités opérationnelles (Cellule de Coordination du Système d’Alerte et de Prévention des Catastrophes (SAP/PC), Cellule Filets Sociaux (CFS), Cellule de coordination Humanitaire (CCH), Cellule Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes (CCA/GC)) et d’une unité de coordination qui est le Secrétariat Permanent du dispositif. Aussi, pour revenir à votre question, il faut rappeler que depuis la période post-coloniale, préoccupées par les catastrophes qui menacent l’environnement, les autorités nigériennes avaient pris certaines dispositions pour mettre en place des mécanismes de prévention et de gestion des catastrophes. En effet, depuis les années 1960, des structures et cadres de concertation ont été créés pour faire face aux différentes situations de crises alimentaires les plus fréquentes et qui se sont succédées au Niger. La nécessité de disposer d’un outil d’aide à la décision est clairement apparue aux pouvoirs publics au lendemain de chaque période de sécheresse. A cette volonté de disposer d’un outil pour appuyer le Gouvernement en matière d’aide à la décision, s’ajoute la nécessité d’établir un dialogue transparent avec les partenaires au développement qui appuient le Niger dans le domaine de la sécurité alimentaire. Ainsi, le SAP fut créé auprès du Cabinet du Premier Ministre, le 23 août 1989 par décret n°89/003/PM. Il a été modifié le 31 mai 1995 par décret n°95-081/PM en complétant l’alerte par la réponse aux différentes catastrophes et devient ‘’Système d’Alerte Précoce et de Gestion des Catastrophes’’ (SAP/GC). Jusqu’en 1998, les deux fonctions ‘’information’’ et ‘’gestion des crises’’ étaient réunies au sein de la seule entité du Système d’Alerte Précoce et de Gestion des Catastrophes. En 1998, la fonction ‘’gestion des crises a été confiée à une nouvelle entité, la Cellule Crises Alimentaires, également rattachée au Cabinet du Premier Ministre. Cette séparation visait à garantir l’indépendance de l’information et répondait surtout à une préoccupation somme toute pertinente de séparer l’alerte de la réponse aux crises. A partir de 1998, l’Etat du Niger, appuyé par ses partenaires techniques et financiers, a mis en place une gestion paritaire des crises alimentaires avec la signature d’un ‘’Relevé de conclusion’’ entre l’Etat et les donateurs, et la mise en place d’un Dispositif National de Prévention et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA). Il faut dire que depuis sa création, le dispositif a connu plusieurs mutations dont la dernière en date est l’élargissement, en 2012, de son mandat à la prévention et la gestion des catastrophes, et la réactivation et le renforcement du secrétariat permanent du Dis- positif, pour assurer une meilleure coordination des structures et de l’action humanitaire. Le Dispositif National de Prévention et Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA) devient ainsi ‘’Dispositif National de Prévention et Gestion des Catastrophes et Crises Alimentaires (DNPGCCA).’’ Dans ce dispositif, le mandat principal assigné à la Cellule Crises Alimentaires et Gestion des Catastrophes se résume à préparer les plans de soutien aux populations vulnérables ; à coordonner la mise en œuvre des réponses aux crises alimentaires et favoriser la concertation ; à planifier et mettre en œuvre des actions d’atténuation des crises et de relèvement ; et à favoriser les mesures de relèvement précoces en faveur des populations victimes des crises humanitaires, afin de renforcer leurs capacités de résilience. Quelles sont les missions assignées à ce dispositif national et quelles sont ses domaines d’intervention ? Le DNPGCCA a pour mission principale, la prévention, l’atténuation, la gestion et le relèvement précoce des incidences des crises et catastrophes affectant les populations nigériennes. Ainsi, le Dispositif a pour objectif essentiel de mieux coordonner et de mieux gérer les actions des différents intervenants en matière d’aide alimentaire, de prévention, de réduction et de gestion des catastrophes au bénéfice des populations vulnérables. De manière plus spécifique, il est chargé d’informer et de communiquer sur la situation alimentaire et nutritionnelle, et sur celle relative aux catastrophes ; de définir des stratégies de prévention, d’atténuation, de gestion des crises alimentaires, nutritionnelles et catastrophes ; d’assurer leur coordination et de suivre la mise en œuvre ; d’améliorer la cohérence des actions de court et de moyen termes visant l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la réduction de la vulnérabilité chronique et la résilience des populations face aux crises et catastrophes ; d’assurer l’efficacité des réponses aux catastrophes et crises ; de mener des interventions de court et moyen termes de prévention, d’atténuation et de gestion des crises; de faciliter la concertation et de jouer un rôle de plaidoyer pour une mobilisation des acteurs et des ressources nécessaires. La sécurité alimentaire est une des plus grandes préoccupations du dispositif national. Quelles sont les actions mises en œuvre pour sécuriser les populations et leur cheptel ? Il serait fastidieux de relater ici les activités mises en œuvre par le dispositif pour contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des populations et de leur cheptel. On peut toutefois retracer ici quelques activités phares de réponses connues de tout le monde, mises en œuvre au cours de ces 5 dernières années. Les opérations de Distribution Gratuite Ciblée (DGC) et vivres contre travail (FFW) : le programme de Distribution Gratuite Ciblée est mis en œuvre chaque année pour répondre aux besoins des populations vulnérables pendant la période de soudure. Planifiées entre juin et septembre, deux modalités de réponse sont engagées chaque année avec des distributions gratuites de vivres et des opérations ! Archives ONEP Réalisée par Oumarou Moussa M. Yabilan Maman de transfert d’argent (distribution de cash). Ces opérations de DGC sont conduites par plusieurs partenaires dont principalement la CCA/GC, le PAM et d’autres ONG. L’ensemble des acteurs a distribué, entre 2011 et 2014, environ 264 728 tonnes. Les opérations de vente à prix modérés de céréales, elles, sont orientées en direction des ménages en insécurité alimentaire modérée ayant des moyens pour acheter les céréales. Cette opération est financée en grande partie, ces dernières années, sur fonds propres de l’Etat à travers l’OPVN qui assure la mise en place des stocks jusque dans les communes. Ce sont 324 706 tonnes de céréales qui ont été vendues à prix modérés entre 2011 et 2014 à raison de 13 000 F CFA le sac de 100 kg qui est vendu, comme nous le savons, jusqu’à 20 000 francs CFA sur certains marchés. Il y a aussi les opérations de transferts d’argent dans lesquelles plus de 96 milliards de FCFA ont été investis par le dispositif et ses partenaires, d’avril 2011 à février 2015, dans le cadre de ces opérations de cash (cash for work et cash transfert) au profit des populations des zones vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle; les appuis en semences d’urgence qui ont mis, de 2012 à 2014, plus de 17000 tonnes de semences d’urgence à la disposition des ménages vivant dans les villages déficitaires à plus de 50%, c’est-à-dire des villages abritant des populations dont le niveau de production ne couvre pas plus de 50% de leur besoins céréaliers ; dans le cadre de la sécurisation du cheptel, il y a les appuis en aliments pour bétail pour lesquels 54 960 tonnes aliments bétail ont été acquises et vendues à prix modéré au profit des éleveurs. Concernant les actions humanitaires et gestion des catastrophes, plus de 30 milliards ont été mobilisés pour assister et protéger les Nigériens rapatriés de l’Algérie, la Côte-d’Ivoire, du Nigeria, du Mali, de la République de Centrafrique, ainsi que les réfugiés du Mali et du Nigéria. A l’heure actuelle, ce chiffre est largement dépassé si on prend en compte la situation qui prévaut dans l’Est de notre pays. En outre plus de 24 milliards de FCFA ont été investis dans la prise en charge de plus de 900.000 victimes des inondations et la réhabilitation des ouvrages de protection. Enfin, la lutte contre la malnutrition s’est intensifiée après la crise de 2005. Il faut préciser, pour cette activité, que le dispositif est surtout actif dans la planification des cibles et le suivi. La coordination des interventions et la mise en œuvre sont assurées par les Ministères techniques. Je viens de vous faire un bref survol de nos interventions sur le plan de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, je vous suggère de vous approcher des responsables des cellules spécialisées pour de plus amples détails sur leurs interventions. Est-ce que les interventions du dispositif permettent d’assurer l’autonomie des populations bénéficiaires ? Vous pensez certainement à cette idée répandue que les distributions gratuites développent l’assistanat ! C’est vrai, mais il ne faut pas oublier que les interventions du dispositif sont dans leur grande majorité des réponses à des chocs conjoncturels, même si les sécheresses ont tendance à devenir structurelles. Aussi, la majorité des réponses que nous apportons sont de nature à soulager de manière aussi ponctuelle les souffrances des populations. Des modules d’interventions sont développés par plusieurs partenaires du dispositif pour aller dans le sens de l’autonomisation des bénéficiaires dont vous parlez. Les programmes de résilience mis en œuvre dans le cadre de nos interventions participent aussi de cette recherche d’autonomie des bénéficiaires. Au-delà des interventions ponctuelles, que fait le Dispositif pour assurer la sécurité alimentaire des populations dans la durée ? C’est une question pertinente et d’actualité. En effet, à l’issue des nombreuses évolutions qu’elles ont connues, les politiques de sécurité alimentaire des pays sahéliens sont aujourd’hui confrontées à un enjeu de taille : parvenir à une réelle cohérence entre les actions de prévention et atténuation des catastrophes et crises alimentaires, et celles visant une amélioration structurelle de la sécurité alimentaire et de la prévention des catastrophes. Les crises alimentaires de 2005 et 2010 ont mis en évidence la nécessaire adaptation du Dispositif National à l’évolution des déterminants de la sécurité alimentaire des ménages, d’une part, et aux changements dans les structures et modalités de l’aide humanitaire, d’autre part. Depuis 2005, des améliorations ont été réalisées dans les trois composantes du DNPGCA, mais dans le même temps, la gestion des catastrophes et crises alimentaires est devenue plus complexe, compte tenu de l’imbrication des différents déterminants des crises et de l’augmentation marquée du nombre d’intervenants dans le champ de la prévention et de la gestion des catastrophes et crises alimentaires. Actuellement les réflexions convergent vers la nécessité d’une transition entre l’urgence et le développement. Dans ce cadre, les activités du dispositif vont au-delà de la prise en charge conjoncturelle des crises, mais s’ouvrent aussi aux activités de relèvementréhabilitation. Il ne faut pas oublier aussi que le dispositif s’inscrit dans la stratégie nationale de sécurité alimentaire et de développement agricole durable (I3N). D’où le lien entre les interventions ponctuelles du dispositif et la sécurité alimentaire à long terme. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 5 Société L’air du temps Sous la chaleur et le délestage P ar ces temps, la chaleur se fait de plus en plus torride ! A certaines heures de la journée, le soleil déploie tous ses dards pour nous griller la! poire. Ça transpire de la tête aux pieds. Les chaussures se transforment souvent en vrais fours pour les orteils en feu. Comme si ce supplice n’était pas suffisant, le courant nous lâche aussi. En effet, ces dernières semaines, une vague d’instabilité s’est installée dans la fourniture du courant électrique. Conséquence, le délestage est dans nos murs. Dans certains quartiers périphériques, cette situation est vécue comme un vrai calvaire. En effet, les longues heures d’interruption du courant s’apparentent à de véritables instants de supplice. Cela est d’autant plus vrai que de nos jours, beaucoup de gens souffrent de maladies chroniques dont la tension artérielle, le diabète et bien d’autres maladies sensibles. Pour ces derniers, dont la vie ne tient qu’à un fil, la permanence dans la fourniture de l’électricité est un élément fondamental de survie. Ce qui fait que durant tous ces instants d’interruption du courant électrique, ces personnes vivent d’intenses moments de souffrance doublée d’angoisse. Idem pour les enfants, ces êtres très fragiles, qui en plus d’être accablés par la chaleur, ont la phobie de l’obscurité qui se répand dans les quartiers. Aussi, à chaque interruption du courant au milieu de la nuit, s’élèvent dans les quartiers des pitoyables cris de lamentation poussés par ces vulnérables poupons exaspérés par la chaleur et l’angoisse. Tout ceci pour dire que par ces temps nouveaux, l’électricité relève beaucoup plus de la nécessité que du luxe. Plus dramatique est la question des dommages matériels occasionnés par ces coupures intempestives. Il se trouve en effet que suite à certaines hausses de tension, ce sont plusieurs appareils électroménagers qui sont endommagés au niveau des foyers et des services. Et dans ce cas de figure, toute tentative de se faire dédommager est généralement vouée à l’échec. Car on tente de justifier l’injustifiable en invoquant certaines clauses du contrat de fourniture. Comme quoi, on vous ‘’bousille’’ votre appareil et on rechigne à vous dédommager par un subtile jeu de juridisme creux. En attendant de voir le bout du tunnel, avec tous les efforts entrepris sur tous les fronts par les autorités en place en vue de résoudre l’équation de l’indépendance énergétique du Niger, il faut garder patience et prier le Bon Dieu pour que la fourniture du précieux ‘’jus’’ regagne davantage en stabilité afin que la lumière soit, encore et toujours. Assane Soumana C’est arrivé ! H ier tôt le matin, les riverains de la Place du Petit marché ont été témoins d’une scène d’une gravité déconcertante. Une jeune fille a été rudement et gratuitement prise à partie, juste à la devanture du Magasin Score, par un des éléments de nos FDS déployés sur les lieux. La fille qui venait de sortir du restaurant Amandine où elle est allée acheter du pain pour son petit déjeuner, a été poursuivie, puis rouée de coups de ceinturon par un jeune militaire, sans même lui dire ce qu’il lui reprochait. En dépit du sang froid de la jeune fille qui n’arrêtait pas de lui demander de quoi elle était fautive, l’homme en tenue continuait à la bastonner sous les regards ahuris des passants. Il a fallu l’intervention d’un autre militaire, visiblement plus gradé, pour mettre fin à la pluie de coups qui s’abattait sur la pauvre victime. Cette dernière, qui ne l’entendait pas ainsi, a déjà porté plainte au bureau du Procureur, avec la ferme détermination d’obtenir que justice lui soit rendue. Les traces de coups sur le dos de la victime Entre nous On ne cessera jamais de le dire, certaines habitudes ont la vie dure au Niger. Maintes fois décrié par les autorités, les associations et Ong qui luttent dans le cadre de la prévention des accidents de la route, l’usage du téléphone au volant continue pourtant d’avoir droit de cité chez les usagers de la route. En effet, il ne se passe pas de jour sans que vous ne croisiez en pleine circulation ou même au niveau des carrefours, des automobilistes qui causent allègrement, l’oreille collée à leur téléphone portable. Une telle attitude a été plusieurs fois à l’origine d’accidents de la circulation sur nos routes. Et de plus en plus, elle est en train de prendre des proportions inquiétantes exposant un peu plus les usagers de la route à des risques d’accidents. A l’évidence, il apparait que les moyens actuels de répression de cette pratique malsaine s’avèrent insuffisants. Il importe donc que les pouvoirs publics se penchent sérieusement sur cette question pour lui trouver une solution efficace. Faits divers Elle a été grièvement blessée par balle pour avoir participé à un concours de chant à la télé Elle s'appelle Mutlu Kaya, et pour avoir osé participer à un concours de chant à la télévision, cette jeune turque de 19 ans se retrouve aujourd'hui entre la vie et la mort sur un lit d'hôpital. En cause : son petit ami, qui ne supportant pas de la voir participer dans ce télé-crochet, aurait décidé de la condamner. Une balle en pleine tête Venue participer à l'émission Sesi Cok Güzel, l'équivalent de l'émission américaine "A la recherche de la Nouvelle Star" en Turquie, Mutlu Kaya avait récemment fait sensation auprès du jury et du public grâce à sa voix exceptionnelle. Un passage télé qui n'a pas visiblement plu à Veysi E, son petit ami de 26 ans, qui a voulu punir la jeune femme en lui tirant dessus. Profitant que Mutlu Kaya était tranquillement assise dans le jardin de sa maison d'Ergani, Veysi E armé d'un pistolet, lui a asséné une balle en pleine tête. Initiative / Hadjia Amina Couturière et femme battante adjia Amina est la promotrice de l’atelier de couture ‘’A-S Couture’’ situé au quartier 2 Chevaux Garage. Dans son atelier, elle forme gratuitement des apprenties afin de leur donner la chance d’ouvrir un jour leurs propres ateliers. C’est au terme d’un apprentissage de quatre (4) ans qu’Amina, après le départ de son patron, s’investit elle-même dans la formation, à son domicile, avec pour tout matériel une seule machine. Ses apprenties étaient en fait ses camarades avec lesquelles elle travaillait du temps de leur patron. Ainsi, elles poursuivirent le travail pendant deux ans, jusqu’au retour de leur patron qui leur décerna leurs diplômes. Son diplôme en mains, Hadjia Amina prit encore deux apprenties et continua à travailler chez elle, dans la précarité, jusqu’à ce qu’elle réussisse à créer un atelier digne de ce nom. Aujourd’hui, c’est plus d’une vingtaine de diplômes que Hadjia Amina a décernée à d’autres femmes. ! DR H Mme Hadjia Amina Son atelier, installé à domicile, dispose de ses cinq machines et six apprenties. ‘’Mon premier problème, c’est la conciliation de ma vie familiale et mon travail. En plus, je me retrouve avec trop de charges personnelles et familiales. Donc la quasi-totalité de mes recettes vont dans ces dépenses, ce qui ne permet pas le développement de l’atelier. Le deuxième problème est relatif aux clients dont certains, après avoir amené leurs habits à coudre, mettent énormément de temps pour revenir chercher les tenues, alors même qu’il y a un investissement qui est fait pour les satisfaire. Actuellement, j’ai des tenues qui sont là depuis 2003’’. En plus, déplore Hadjia Amina, il y a le manque de sérieux de certaines apprenties qui abandonnent le travail une fois qu’elles se marient, ou même parfois sans motif’’. Aussi, Hadjia Amina appelle les femmes à se battre pour assurer leur autonomie financière au lieu de vivre aux crochets des autres. Il est vrai, reconnait-elle, que ‘’l’environnement et les conditions de travail sont précaires, et les gains aléatoires ; mais avec la persévérance, on arrive à bout de tout, surtout dans le domaine de la couture où on peut rester certaines journées sans rien gagner, mais aussi engranger des recettes importantes en d’autres journées.’’ Halimatou Mamoudou Tahirou (Stagiaire) Grièvement blessée, mais encore en vie, la jeune femme a été rapidement transportée à l'hôpital où elle demeure encore à l'heure actuelle. (Gentside ) Communiqué de la CONEP La commission Nationale des Elections Professionnelles (CONEP) invite toutes les commissions ad’hoc de recensement à procéder au recrutement des agents recenseurs dès audition du présent communiqué, afin que le recensement proprement dit puisse démarrer à compter du 1er juin 2015, conformément au tableau de répartition des agents recenseurs. Hymne national Auprès du Grand Niger Puissant Qui rend la nature plus belle Soyons fiers et reconnaissants De notre liberté nouvelle Evitons les vaines querelles Afin d'épargner notre sang Et que les glorieux accents De notre race sans tutelle S'élèvent dans un même élan Jusqu'à ce ciel éblouissant Où veille son âme éternelle Qui fera le pays plus grand Debout Niger, debout ! Que notre oeuvre féconde Rajeunisse le cœur de ce vieux continent Et que ce chant s'entende aux quatre coins du monde Comme le cri d'un peuple équitable et vaillant Debout Niger, debout ! Sur le sol et sur l'onde Au son des tam-tams dans leur rythme grandissant Restons unis toujours, et que chacun réponde A ce noble avenir qui nous dit En avant... N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 6 Annonces Mission EUCAP Sahel Niger Appel à candidatures pour le poste de : Assistant(e) du « Chef du département Soutien à la Mission » : RÉFÉRENCE : EUCAP-NI-052015-AL04 La Mission européenne EUCAP Sahel Niger dont le siège est à Niamey lance un appel à candidatures pour le poste d’agent local mentionné ci-dessus. L’appel à candidatures complet peut être retiré à l’adresse suivante : (S’adresser au guichet d’accueil du lundi au vendredi de 08h30 à 12h00 et de 14h30 à17h30) Mission EUCAP Sahel Niger Boulevard du Zarmaganda Quartier Plateau – Issa Béri BP 13 708 Niamey, NIGER Date limite pour la remise des dossiers de candidatures : Vendredi 05 Juin 2015 à 12h00 En cas de nécessité, la Mission EUCAP Sahel Niger se réserve le droit d’annuler le présent appel à candidatures à tout moment, sans justification ni dédommagement. CHAMBRE DE COMMERCE, D’INDUSTRIE ET D’ARTISANAT DU NIGER MAISON DE l’ENTREPRISE Contacts :• 98776910 • 98776930 FORMALITES DE CREATION D’ENTREPRISES PERSONNE MORALE (Société à Responsabilité Limité – SARL) LISTE UNIQUE DES PIECES A FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DES FORMALITES - Les Statuts de la société : les actes sous seing privé sont autorisés ; - La preuve de versement du capital dans une banque si les statuts sont élaborés sous seing privé ou Déclaration Notariée de Souscription et de versement (DNSV) ; - La liste certifiée conforme des gérants, administrateurs, dirigeants ou associés tenus indéfiniment et personnellement responsables ou ayant le pouvoir d’engager la responsabilité de la personne morale; - La déclaration sur l’honneur dont le formulaire est disponible à la Maison de l’Entreprise ou un casier judiciaire datant de moins de 3 mois ; - Une demande manuscrite (timbrée à 150 F CFA) ; - La déclaration d’existence (formulaire disponible à la Maison de l’Entreprise) ; - Une Copie de l’extrait de naissance ou du certificat de nationalité pour les actionnaires uniques (Société à Responsabilité Limité Unipersonnelle – SARLU); - Une permis de séjour ou un visa en cours de validité légalisé pour les étrangers désirant créer une SARLU (les maliens sont exemptés), FRAIS: 23.500 FCFA plus 1500 F de timbre fiscal par feuille sur les statuts de la société (joindre 2 exemplaires) NB : En application du Décret N°2014-503/PRN/MC/PSP/MJ en date du 31 juillet 2014 - Les statuts des sociétés à responsabilité limitée (SARL) peuvent être établis par acte sous seing privé ou par acte notarié. Lorsque les statuts sont établis par acte sous seing privé, il est dressé autant d’originaux qu’il est nécessaire pour le dépôt d’un exemplaire au siège social et l’exécution des diverses formalités requises par les textes en vigueur. - Le capital social pour la constitution de la société à responsabilité limitée (SARL) est fixé à un montant de cent mille francs (100.000) CFA au moins. Toutefois, il peut être librement déterminé par les associés dans les statuts. Le capital social est divisé en parts sociales égales dont la valeur nominale ne peut être inférieure à cinq mille (5000) francs CFA. En application du Décret N°2014-504/PRN/MC/PSP/MJ en date du 31 juillet 2014, des modèles de statuts types sont disponibles à la Maison de l’Entreprise pour votre référence. - Aussi, il est porté à la connaissance des promoteurs d’entreprises que les formalités d’enregistrement des statuts des sociétés se font dorénavant au sein de la Direction Générale de la Maison de l’Entreprise. Quartier Issa Béri, Rue en face des Assurances SAHAM B.P. : 10 729 Niamey - A la création de leurs entreprises, les promoteurs choisissent librement leur régime d‘imposition : - Régime simplifié d’imposition (S) : facturation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et peut participer aux marchés publics quel que soit le montant ; - Régime d’impôt synthétique (P) : pas de facturation de la TVA et exclusion des marchés publics dont le montant est supérieur à 5 millions de FCFA. Horaires - Lundi au jeudi : Matin : 8h30 à 13h15 – Après – midi : 14h45 à 17h15 - Vendredi : Matin : 8h30 à 13h00 FORMALITES DE CREATION D’ENTREPRISES/ PERSONNE PHYSIQUE LISTE UNIQUE DES PIECES A FOURNIR POUR L’ENSEMBLE DES FORMALITES - Une photocopie légalisée d’une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport) ; - Un Certificat de nationalité ou extrait d’acte de naissance (une copie du passeport ou du permis de séjour pour les étrangers) ; - Un Certificat de résidence ; - Une déclaration sur l’honneur dont le formulaire est disponible à la Maison de l’Entreprise ou un Casier judiciaire datant de moins de trois mois (à obtenir à la Cour d’Appel de Niamey, pour les étrangers, sauf les maliens) ou ; - Un contrat de bail ou un titre de propriété du local où sera exercée l’activité ; - Une demande manuscrite (timbrée à 150 F CFA) ; - Une déclaration d’existence (formulaire disponible à la Maison de l’Entreprise) ; - Quatre (4) photos d’identité récentes. COUT : 17.500 FCFA. NB : - A la création de leurs entreprises, les promoteurs choisissent librement leur régime d‘imposition : - Régime simplifié d’imposition (S) : facturation de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et peut participer aux marchés publics quel que soit le montant ; - Régime d’impôt synthétique (P) : pas de facturation de la TVA et exclusion des marchés publics dont le montant est supérieur à 5 millions de F CFA. Horaires - Lundi au jeudi : Matin : 8h30 à 13h15 – Après – midi : 14h45 à 17h15 - Vendredi : Matin : 8h30 à 13h00 N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Société 7 Interview du Préfet de Dioundiou, M. Adamou Wakasso vous disposez des infrastructures nécessaires permettant de répondre aux besoins des populations ? Pour ce qui est des infrastructures, le département est doté de 156 écoles traditionnelles, de 5 medersas, d’un Complexe d’Enseignement Secondaire et de 5 collèges d’enseignement général. Le taux brut de scolarité est d’environ 80%. Dans le domaine de l’hydraulique, nous avons 168 puits cimentés, 85 pompes à motricité humaine, trois muni-AEP, et le taux d’accès théorique est de 64,9%. Le département de Dioundiou a été doté d’un barrage hydro-agricole, de 91 petits périmètres irrigués, 4 périmètres hydro-agricoles, d’un marché à bétail nouvellement construit. Le marché à bétail vient d’être inauguré il y a de cela trois mois. Outre ces infrastructures, nous disposons également d’une banque d’intrants zootechniques. Sur le plan transports et voies de communication, nous avons un réseau routier de 150 km totalement vétuste qui nécessite une réhabilitation. Il s’agit précisément de la RN2 qui est une route coloniale, mais aujourd’hui ce tronçon ne répond pas aux critères d’une vraie route. Cet état des routes entrave le fonctionnement des transactions commerciales, surtout pendant la saison des pluies. C’est une véritable contrainte pour les populations dans le cadre des échanges commerciaux. Les téléphonies mobiles couvrent l’ensemble du département de Dioundiou avec trois opérateurs privés intervenant dans notre pays dans ce secteur. Nous n’avons pas malheureusement accès aux médias. Seuls ceux qui ont des antennes paraboliques y accèdent. Le problème est lié à la position du département qui se trouve dans une zone d’ombre selon certaines explications qui nous ont été fournies. Des Partenaires Techniques et Financiers, ainsi que des ONG et projets, interviennent dans notre département pour accompagner et soutenir les actions du Gouvernement dans les différents secteurs du développement. Parmi ces partenaires, on peut citer entre autres le PAC3, la coopération Suisse, le PVDT, PRODEX, le Croissant Rouge Qatary, l’ONG Tatali Iyyali. Qu’en est-il, M. le préfet, de la situation sécuritaire au niveau de votre entité administrative ? Place du Petit Marché Depuis deux (2) ans, les populations du déB.P : 13182 Niamey Niger partement de Dioundiou vivent dans la tranTél 20 73 34 86 /87 quillité et la quiétude sociale du fait du Télécopieur : 20 73 30 90 renforcement du système sécuritaire dans Courriel : [email protected] la zone. Aujourd’hui, toutes nos unités sont [email protected] dotées des moyens logistiques adéquats Site web : www.lesahel.ne leur permettant d’assurer la sécurité des populations urbaines et rurales. Les patrouilles Directeur de Publication mixtes circulent nuit et jour afin de garantir Mahamadou Adamou la sécurité des populations et de leurs biens. Directeur L’efficacité de leurs actions est fonction de Directeur de la Rédaction la parfaite collaboration des populations. Assane Soumana Technique Pour renforcer le système sécuritaire, le Gouvernement, avec la coopération alle20 73 99 86 Issa Madougou mande, a construit un poste de Police fronRéd en chef talier dans la commune de Karakara. Ce 20 73 99 87 poste de Police contribue de manière signiTchirgni Maïmouna ficative à assurer davantage la sécurité des Réd en chef adjt Réd en chef/Adj populations et aussi à contrôler le flux migratoire. Comme toute zone fertile, le déparOumarou Moussa Inoussa Oumarou tement de Dioundiou rencontre souvent des problèmes d’ordre foncier entre agriculteurs Secrétaire de Rédaction et éleveurs, et entre les membres d’une Wata N. Fassouma Moustapha même famille. Nous avons enregistré des conflits liés aux questions foncières, mais Directeur commercial qui n’ont pas entrainé des affrontements Morou Hamadou 20 73 22 43 physiques. Pour faire face à ces conflits, il a Chef Service Communiqué et Pub. Alassane Assilila été mis en place un dispositif de prévention, Direction Administrative et financière (DAF) Dinotamment les Commissions foncières de recteur: M. Ibrahim Garba Mahamane. Base dans la plupart des villages. Il a été 20 73 99 85 également installé les Commissions fonChef service Recouvrement: cières communales et départementales. Mme Ado Haoua Hachimou Toutes ces commissions sont là en vue de prévenir les conflits fonciers. Il faut aussi Composition : ONEP rappeler que les autorités coutumières apTirage ONEP portent beaucoup leur concours dans le 5000 exemplaires Office National d’Edition et de Presse ! Monsieur le Préfet, présentez-nous le jeune département de Dioundiou! Le département de Dioundiou est un jeune département qui a été créé il y a de cela trois (3) ans. Il couvre une superficie de 1.624,23 km2 et a une population de 109.615 habitants, soit une densité de 67 habitants au km2. Le département de Dioundiou comprend trois communes à savoir les communes rurales de Zabori, Karakara et la commune de Dioundiou ; 119 villages administratifs et 20 tribus. Il est limité à l’Est par la République Fédérale du Nigeria, à l’Ouest par le département de Dosso, au Sud par le département de Gaya et au Nord par le département de Tibiri. La population est composée de Haoussa, de Zarma et de Peulh. Pour ce qui est des principales activités, notre département est un département à vocation fortement agricole parce traversé de long en large par le Dallol Maouri. Les populations pratiquent les cultures vivrières, notamment le mil et le sorgho, le fonio et le riz. Les cultures de rentes concernent le manioc, la canne à sucre, le niébé. Nous pratiquons aussi les cultures maraîchères et l’arboriculture. Dans le domaine de l’élevage, nous faisons de l’élevage extensif qui concerne les gros et les petits ruminants. Vous comprenez aussi que les activités commerciales sont réalisées, avec comme axe commercial stratégique les marchés de Dioundiou et celui de Kanguiwa au Nigeria. Le département dispose de cours d’eau plus ou moins permanents, ce qui facilite la pêche au niveau de Dioundiou et de Zabori. En dehors de cela, nous avons les activités d’exploitation forestière avec la production de bois de services à travers l’exploitation d’eucalyptus. La cueillette constitue une autre source économique du département de Dioundiou. Elle concerne principalement deux (2) produits à savoir le’’ miritchi’’ exploité à partir des racines du rônier et le ‘’Gamsa’’. En tant que jeune département, est-ce que Kader Amadou ONEP ‘’Nous voulons que la RN2 soit réhabilitée et bitumée pour casser l’intolérable enclavement de Dioundou qui est aujourd’hui un département à part entière’’ M. Adamou Wakasso cadre de règlement de ces conflits. Nous procédons toujours au règlement à l’amiable. Les problèmes que nous rencontrons dans ce sens, ce sont entre les agriculteurs et les éleveurs en transhumance vers le Nigeria et le Bénin. Ces derniers, à la recherche de pâturage, envahissent les champs avant qu’ils ne soient libérés et causent des dégâts importants. Ce qui constitue la source des conflits entres ces principaux acteurs. Pour le moment, la situation est maîtrisée. La période de tension, c’est surtout entre Octobre et Novembre. En ce moment, nous sommes à une phase d’accalmie parce que tous les producteurs ont sécurisé leurs biens. Avez-vous un appel à lancer à l’endroit de l’Etat, des Partenaires Techniques et Financiers et des populations ? Je voudrais d’abord remercier les partenaires pour tous les efforts consentis dans le développement de notre département. Je leur demande de continuer à nous accompagner. A l’Etat, nous demandons la réhabilitation et le bitumage de RN2, afin de casser l’intolérable enclavement de Dioundou qui est aujourd’hui un département à part entière. Les populations de notre localité accordent un intérêt particulier à la réhabilitation de cette route qui constitue un maillon essentiel des trafics commerciaux entre Dioundiou et ses voisins intérieurs et extérieurs. Nous sollicitons aussi auprès de l’Etat la connexion électrique de tous les chefs-lieux des communes situés sur la RN2. La connexion devait commencer à partir du village de Lido à 35 km, elle peut couvrir tous les chefs-lieux des communes et certains villages. Ces deux doléances sont chères aux populations du département de Dioundiou. Nous demandons à l’Etat d’accélérer la mise en place des différentes directions départementales. Des efforts ont été fournis dans ce sens, mais certaines directions n’ont pas de locaux propres à elles. Parmi ces directions, nous avons la Direction du Plan, l’Inspection Primaire, etc. Un autre problème auquel le département est confronté aujourd’hui est relatif aux logements. Dioundiou, qui est le chef-lieu du département, ne dispose pas d’infrastructures pouvant contenir tous les agents affectés au titre du département. Quand nous recevons des missionnaires, nous avons des problèmes aussi pour les héberger. Nous avons engagé des pourparlers avec les opérateurs économiques du département pour qu’ils puissent construire des logements et résoudre définitivement ce problème. Réalisée par Laouali Souleymane Envoyé Spécial MODULES DE FORMATION EN STATISTIQUE APPLIQUÉE AUX SCIENCES SOCIALES (SASS) L’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université de Ouagadougou organise des modules de formation de courte durée en analyse statistique de données quantitatives dénommés «Statistique Appliquée aux Sciences Sociales». Public cible: Les formations s’adressent aux personnels des Services Statistiques, des Cellules de Suivi-évaluation, aux Entreprises, aux Bureaux d’étude, aux enseignants, aux chercheurs, etc. Les formations sont sanctionnées par la délivrance d’un certificat de participation par l’ISSP. La description détaillée des modules est disponible sur le site web de l’ISSP (http://www.issp.bf). Pour toute information complémentaire, veuillez nous écrire à l’adresse [email protected] N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 8 Annonces Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr AVIS DE CONSTITUTION DE SOCIETE Aux termes d'actes reçus le 23 Avril 2015 par Maître DODO DAN GADO Haoua, Notaire à la résidence de Niamey, il a été constitué une Société à Responsabilité Limitée ayant les caractéristiques suivantes Dénomination : « TESSA POWER » Objet : Les affaires d'électricité, de gaz, de biogaz, des biocarburants et de toute autre source d'énergie, dans leurs différentes facettes, primaire, industrielle et commerciale et en général toutes les activités qui sont liées directement ou indirectement ou qui sont complémentaires ou accessoires aux différentes sources d'énergie existantes à tout temps donné; La conception, l'analyse, la planification, l'exécution, l'assemblage, l'acquisition d'équipements, l'inspection et le contrôle de la qualité, le fonctionnement, la gestion, l'administration et l'entretien des ouvrages en relation avec les projets à la fois de génie civil, électrique, mécanique et d'architecture en général ainsi que pour les installations industrielles, les installations d'approvisionnement en eau, les installations de traitement des déchets solides urbains, déchets agricoles et animales, les ouvrages et installations environnementales utilisant les nouvelles technologies de l'énergie, les infrastructures et les moyens de transport par route, mer et air, y compris les aéroports et les chemins de fer, transport par tous les moyens, la gestion des réseaux des communications, des télécommunications, y compris la gestion opérationnelle et les services conseil liés au développement des ouvrages de cette nature; La recherche, le développement et l'exploitation des nouvelles technologies; La conception, le développement, la mise en oeuvre et le fonctionnement des services liés à la gestion et l'organisation (conseil) des technologies d'information appliquées aux activités de la société; La production et la vente des composants et équipements électriques, électromécaniques et électroniques du domaine de l'énergie; etc. Capital Social : Un million (1.000.000) de francs CFA, divisé en cent (100) parts sociales de dix mille (10.000) francs CFA chacune, entièrement souscrites et libérées de leur valeur nominale en numéraire. Siège Social : Niamey, Quartier Route Filinguè, Bureau N°098, Boîte Postale 13.052 Niamey (République du Niger). Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, sauf les cas de dissolution anticipée ou de prorogation prévus dans les statuts. Gérance : Monsieur OUSMANE Mahaman Laouali est nommé en qualité de Gérant pour une durée indéterminée. Dépôt au Greffe-Immatriculation : Une expédition contenant l'ensemble des pièces constitutives de la société a été déposée le 06/05/2015 au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey où la société a été immatriculée sous le Numéro RCCM-NI-NIA-2015-B-1314. Pour avis, le Notaire, Substituant Maître BAGOUMA Kadri Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr MODIFICATIONS STATUTAIRES CPTDC NIGER SARL Société à Responsabilité Limitée/ Capital social : 2.070.000 Francs CFA Siège social : Quartier Kouara Kano, 57, rue KK-47, Boîte Postale 797 (République du Niger). RCCM : NI-NIM-2006-B-180 Avis est donné par Maître DODO DAN GADO Haoua, Notaire à Niamey qu'aux termes d'une décision en date du 1er novembre 2014, l'Associé Unique de la société sus-désignée, a nommé Monsieur KONG FANMIN Maître DODO DAN GADO Haoua, 780, Avenue de la Mairie (NB 10), BP 2222 Niamey - Niger Tel: 20 73 90 907 20 73 90 91 Courriel : hddgadoiajyahoo.fr MODIFICATIONS STATUTAIRES Société d'Aménagement de Terrains Urbains SATU Société Anonyme avec Administrateur Général Capital : Dix Millions (10.000.000) de Francs CFA Siège social : Niamey, Avenue Maurice Delens Plateau/ BP : 12.664 Niamey (République du Niger) RCCM : NI-NIM-2005-B-168 Avis est donné par Maître DODO DAN GADO Haoua, Notaire à Niamey, des modifications suivantes intervenues dans la structure de SATU SA : 1. Suivant décisions en date du 20/02/2015, l'Actionnaire Unique a : - changé le mode d'administration de la société qui sera désormais une société anonyme avec Conseil d'administration; - nommé comme premiers administrateurs : * Monsieur OUSMANE ABDOU ISSOUFOU * Monsieur ARDO DERE SALEY * Monsieur YAYE BILAN - harmonisé les statuts de la société avec les nouvelles dispositions de l'Acte Uniforme OHADA sur le droit des sociétés commerciales et du GIE. 2. Le premier conseil d'administration réuni le 20/02/2015 a nommé : * Monsieur OUSMANE ABDOU ISSOUFOU en qualité de Président du Conseil d'Administration * Monsieur ARDO DERE SALEY en qualité de Directeur Général. Dépôt au Greffe: Une expédition contenant les Procès verbaux des décisions et les statuts mis à jour a été déposée le 07 mai 2015 au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, en annexe au Registre du Commerce de ladite société. L'inscription modificative a été faite sous le numéro RCCM NI-NIA-2015-M-1663. Pour avis, le Notaire, Substituant Maître BAGOUMA Kadri en qualité de Gérant en remplacement de Monsieur GUO WEI, démissionnaire En conséquence les statuts de la société ont été mis à jour. Dépôt au Greffe-Inscription : Une expédition contenant les statuts modifiés et la décision de l'Associé Unique a été déposée le 14 mai 2015 au Greffe du Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey tenant lieu de Tribunal de Commerce, en annexe au Registre du Commerce de ladite société. L'inscription modificative a été faite sous le numéro RCCM NI-NIA-2015-M-1778. Pour avis, le Notaire, Substituant Maître BAGOUMA Kadri COMMUNIQUE DE PRESSE La Nigérienne d'Assurances et de Réassurances «NIA» a le plaisir d'informer son aimable clientèle de l'ouverture de son agence dénommée « Agence NIA Wadata» sise à son siège situé sur l'avenue de l'entente, en face de la société de voyage Africa Assalam. Cette agence est habilitée à effectuer toutes les opérations d'assurances: -Assurance automobile; -Assurance transport; -Assurance santé; -Assurance incendie; - Assurance assistance voyage; -Autres risques divers. Un accueil chaleureux vous sera réservé. NIA, des professionnels de l'assurance à votre service. La Direction Générale N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Annonces 9 AVIS D’APPEL A CANDIDATURES Pour le recrutement de quatre (04) agents auprès du Secrétariat Exécutif du Conseil de l’Entente. Le Conseil de l’Entente est une organisation de coopération et d’intégration sous- régionale, comprenant le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo et dont le siège est à Abidjan, en République de Côte d’Ivoire. Ses objectifs consistent entre autres à : -Contribuer au renforcement des relations politiques entre les Etats-membres ; -Promouvoir dans l’espace Entente et dans la sous-région ouest africaine, une intégration politique et culturelle ; -Servir de cadre de concertation permanente entre les Etats membres sur les questions de paix, de sécurité et de développement économique. A cet effet, le Secrétariat exécutif qui est l’organe exécutif du Conseil de l’Entente, recrute aux postes suivants : 1).Un (e) Responsable des Relations Extérieures ; 2).Un (e) Chef de service de la Coopération Politique au sein du Département de la Coopération Politique, de la Paix et de la Sécurité ; 3).Un (e) Chef de service de la Coopération Régionale au sein du Département de la Coopération au développement ; 4).Un (e) Responsable du service Informatique Par le présent appel à candidatures, il invite par conséquent, les ressortissants des cinq Etats membres du Conseil de l’Entente à manifester leur intérêt pour les postes sus- indiqués. Les termes de références sont disponibles sur le site du Conseil de l’Entente (www.conseildelentente.org). Le dossier est constitué en trois (03) exemplaires dont un original mis dans une enveloppe scellée avec la mention « Original » et deux copies dans une autre enveloppe avec la mention « Copies ». Le tout mis dans une grande enveloppe portant la mention : «CANDIDATURE AU POSTE DE(POSTE CONCERNE)AUPRES DU SECRETARIAT EXECUTIF DU CONSEIL DE L’ENTENTE». Ledit dossier est ensuite envoyé au Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente à l’adresse suivante : 01 BP 3734 Abidjan 01 Côte d’Ivoire Téléphone : (225) 20 33 10 01 ou 20 32 22 21 Fax : (225) 20 33 11 49 et Par courrier électronique à l’adresse email : [email protected] [email protected] Les candidatures devront nous parvenir le 10 juin 2015 à 12 heures GMT au plus tard. Marchés Publics République du Niger OFFICE NATIONAL DES AMENAGEMENTS HYDRO-AGRICOLES (ONAHA ) PLAN PREVISIONNEL ANNUEL DE PASSATION DES MARCHES 2015 CF= CONSULTATION DE FOURNISSEURS AOON=APPEL D'OFFRES OUVERT NATIONALS SF= SIMPLE FACTURE N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 10 Annonces AVIS DE VACANCE DE POSTE NER/2015/SC-007 Les candidatures féminines sont fortement encouragées Titre : Type de contrat : Durée : Grade : Unité : Nombre de postes à pourvoir : Lieu d'affectation: Date de clôture : Senior Electrician Service contract (SC) Un (01) an SC6 ICT 1 Niamey 27 mai 2015 Cadre organisationnel Le personnel travaille au Bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) à Niamey. Il est sous la supervision du chef de l’unité ICT. Attributions et responsabilités • Estimer les besoins en énergie et recommander/faciliter les processus d’acquisition de modèles et taille de générateurs adéquats ; • Calculer et calibrer les installations électriques ; • Improviser les mesures et solutions temporaires pour assurer la fourniture d’électricité aux équipements critiques en cas de panne électrique majeure ; • Prendre les actions d’installation ou de supervision d’installation et de maintenance de tous les services d’électricité dans les opérations d’urgence du PAM Niger ; • Exécuter les travaux selon les standards du PAM pour tous les services d’électricité y compris le câblage, les standards de calibrage et la maintenance • Exécuter les travaux d’installation et maintenance de câblage électrique et systèmes de distribution électrique pour tous les bureaux et magasins du PAM Niger • Coordonner les interventions des prestataires externes pour toutes les installations électriques ; • Estimer les besoin et faire des propositions écrites d’achats de matériel et consommables électriques. Tenir un état actualisé des stocks et un rapport détaillé de l’utilisation des pièces et consommables. • Recruter et former le personnel additionnel ; planifier et superviser les travaux selon les besoins. • Exécuter des tâches additionnelles selon les besoins. Électricité, Electromécanique, ou domaine équivalent. Expérience: Avoir une expérience d’au moins cinq (05) ans dans le domaine de l’électricité et/ou de la maintenance. Résultats Attendus Un bon esprit d’analyse et de synthèse ; une aptitude à rédiger des rapports clairs et concis ; une capacité à extraire, interpréter, analyser et retranscrire les données et à résoudre les problèmes opérationnels ; une bonne maitrise des données de toutes les activités; une capacité à travailler avec un minimum de supervision ; une capacité à travailler en équipe, avec les personnes de nationalités et cultures différentes ; bien organiser ses notes et rapports, travailler de façon indépendante avec seulement une orientation générale ; bien organiser son travail, avec des informations et bases de données exactes; superviser efficacement l'équipe ou l'unité de travail. Compétences : - Expérience pratique dans la maintenance des générateurs d’une et trois phases ; - Expérience pratique dans la maintenance des régulateurs, stabilisateurs et onduleurs; - Expérience pratique dans le dépannage des problèmes liés aux circuits électriques ; - Maintien de la confidentialité des informations liées au travail et au matériel ; - Établir et maintenir des relations de travail efficaces. Facteurs de succès Bon jugement, capacité d'extraire, interpréter, analyser et mettre en forme des données et résoudre les problèmes opérationnels. Capacité à travailler avec un minimum de supervision; superviser et former le personnel de soutien, travailler efficacement avec des personnes d’origines, de nationalités et cultures différentes. Aptitude à travailler avec précision sous la pression et les contraintes de temps; faire face patiemment et avec tact aux staffs et avoir un sens élevé de confidentialité, d'initiative et un bon jugement. QUALIFICATIONS : Être de nationalité nigérienne Education: Avoir une formation universitaire minimum BAC+4 en Connaissance: Expérience prouvée en informatique et maintenance électrique. Langue: Excellente maîtrise du Français et bonne connaissances de l’Anglais. Bonne connaissance des Langues locales. COMPOSITION DU DOSSIER : Les pièces suivantes doivent figurer dans le dossier : • Un curriculum Vitae; • Une lettre de motivation. Le dossier complet sera envoyé à l’adresse email [email protected] au plus tard le 27 mai 2015 à 17h30mn avec la mention en objet du mail « Avis de vacance au poste de Senior Electrician SC6 Niamey». Tout dossier incomplet sera rejeté. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. Prière ne pas envoyer une même candidature doublement. AVIS DE VACANCE DE POSTE NER/2015/FT-003 Les candidatures féminines sont fortement encouragées Titre : Type de contrat : Durée : Grade : Unité : Nombre de postes à pourvoir : Lieu d'affectation: Date de clôture : IT Assistant Fixed Term Un (01) an GS5 ICT 1 Zinder 27 mai 2015 Cadre organisationnel Le personnel travaille au Bureau du Programme Alimentaire Mondial (PAM) au sous bureau de Zinder, Niger. Il est sous la supervision du chef de l’unité ICT. Attributions et responsabilités 1. Aider au bon fonctionnement de l’infrastructure informatique du sous bureau en exécutant des tâches de routine telles que : - l’installation et la gestion technique des systèmes et équipements informatiques ; - la sauvegarde/restauration des données, - la gestion des mises à jour régulièreS et l’optimisation des systèmes pour garantir la sécurité et l’intégrité des données. 2. Maintenir l’état de l’inventaire des applications, systèmes et équipement informatique et de communication ; 3. Assurer le déploiement de matériel et systèmes selon les standards du PAM tels que les modèles et configurations standards d’équipements, d’applications et autres systèmes standards ; 4. Assurer l’administration des comptes utilisateurs et bases de données locales. Surveiller l’utilisation et l’exploitation des systèmes et applications ; 5. Assurer l’assistance aux utilisateurs et aider à la résolution des problèmes techniques. Faire suivre aux équipes techniques appropriées les problèmes de second niveau. Enregistrer les requêtes utilisateurs en vue de l’élaboration du rapport mensuel des activités ; 6. Gérer le réseau informatique et le système de télécommunication local et maintenir le bon fonctionnement des liens réseaux distants ; 7. Travailler en collaboration avec UNDSS pour assurer un bon fonctionnement de l’infrastructure de communication radio de sécurité ; 8. Assurer le bon fonctionnement des groupes électrogènes de secours et assurer la gestion des consommables ; 9. Aider à la formation des utilisateurs sur l’utilisation des systèmes, applications et outils standards du PAM y compris l’utilisation de l’audio/vidéo conférence ; 10. Exécuter d’autres tâches additionnelles selon les besoins. RESULTATS ATTENDUS Bien organiser ses notes et rapports, travailler de façon indépendante avec seulement une orientation générale. Bien organiser son travail, avec des informations et bases de données exactes ; Prendre l’initiative et faire preuve de discrétion en cas de situations imprévues, se référant au superviseur au besoin. FACTEURS DE REUSSITE Bon jugement, fortes capacités interpersonnelles, courtoisie et tact ; capacité d'extraire, analyser, mettre en forme et interpréter divers types de données et résoudre les problèmes opérationnels. Capacité à travailler avec un minimum de supervision ; Capacité à établir de bonnes relations et travailler efficacement avec des personnes d’origines, de nationalités et cultures différentes. Aptitude à travailler avec précision sous la pression et selon les contraintes de temps ; faire face patiemment et avec tact aux staffs et avoir un sens élevé de confidentialité, d'initiative et un bon jugement. QUALIFICATIONS : Être de nationalité nigérienne. Education: Avoir une formation universitaire minimum BAC+3 en Informatique, Télécommunications ou domaine équivalent. Expérience: Avoir une expérience d’au moins 4ans en télécommunications, IT ou information management. Connaissance: Expérience prouvée en gestion de données et IT, de logiciels et de la maintenance informatique. Compétences : - Être capable de travailler en équipe et dans les situations d’urgence; - Avoir une expérience prouvée en coordination des interventions et des partenaires; - Expérience pratique dans la gestion des demandes du staff (client support) ; - Maintien de la confidentialité des informations liées au travail et au matériel ; - Être disponible pour voyager à l’intérieur du Niger selon les besoins du service. Langue: Excellente maîtrise du Français et bonne connaissances de l’Anglais. Bonne connaissance des Langues locales. COMPOSITION DU DOSSIER : Les pièces suivantes doivent figurer dans le dossier : • Un curriculum Vitae • Une lettre de motivation Le dossier complet sera envoyé à l’adresse email [email protected] au plus tard le 27 mai 2015 à 17h30mn avec la mention en objet du mail « Avis de vacance au poste de IT Assistant GS5 SO Zinder». Tout dossier incomplet sera rejeté. Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. Prière ne pas envoyer une même candidature doublement. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 11 Société Lancement officiel de la campagne de production de coton graine à Gaya 2 300 hectares recensés pour 3 200 producteurs au titre de l'année 2015-2016 !DR ture a affirmé que, dans le domaine spécifique des cultures de rentes, il s'agit de faciliter et de sécuriser l'accès à la terre, garantir l'accessibilité aux facteurs de production, le soutien et l'encadrement des producteurs et enfin, assurer la transformation de la production ainsi que sa mise en marché, afin de procurer des revenus substantiels aux producteurs. Toutes ces dispositions selon lui, auront pour effets de faire reculer la pauvreté, la faim et la malnutrition au Niger. II a en outre salué le partenariat avec GEOCOTON Niger qui, au bout d'un an de mise en œuvre, a permis de faire des avancées notables dans le sens de la relance de la production de coton à Gaya qui, un an auparavant était au point zéro. « Monsieur le Directeur Général de GEOCOTON, nous avons porté notre choix sur votre société pour son savoir faire et sa forte expérience dans le domaine de la production cotonnière dans le monde. Nous ne nous sommes pas trompés, au vu des résultats enregistrés au bout d'un an de mise en œuvre de la !DR Une variété de produits fabriqués à partir du coton Le ministre d’Etat prononçant le discours de lancement cadre de sa politique économique et de développement agricole durable d'une part, et de réforme du secteur de l'agriculture d’autre part, le gouvernement de la 7ème République du Niger, à travers le ministère de l'Agriculture et GEOCOTON, filiale du Groupe Advens, qui est un opérateur agroindustriel spécialisé dans la culture cotonnière africaine depuis plus de 60 ans, ont signé en février 2014, une convention de partenariat de 10 ans portant sur la relance de la culture cotonnière dans la région de Dosso. Il s'agit aussi d'améliorer la balance commerciale du Niger d'une part et d'autre part de favoriser l'accès des acteurs ruraux aux opportunités économiques. Selon le ministre d'Etat en charge de l'Agriculture, la première campagne de mise en œuvre de la convention de partenariat (2014/2015) a permis, la mise en valeur de 891 ha de coton, la mise en place d'importantes quantités d'intrants. Il y a aussi l'accompagnement de 1450 exploitations familiales de cotonculteurs regroupées dans 81 organisations et la création de 31 emplois permanents Nigériens au niveau de la société. « A l'issue de cette campagne 2014-2015, la production de coton graine commercialisée est de 347 tonnes dont l'usinage a permis de produire 675 balles de coton fibres et 182,760 tonnes de graines de coton», a déclaré. M. Maïdagi Allambeye. Le ministre d’Etat en charge de l'Agricul- convention qui nous lie », a dit M. Maïdagi Allambeye. Cependant, le ministre d'Etat, a rappelé qu'un accent particulier doit être mis sur certains aspects contraignants de la relance de la filière, relevés par la mission technique conjointe qu'ils avaient menée. Il s'est félicité que la Société GEOCOTON, apporte ses soutiens aux petits agriculteurs des exploitations familiales à travers la relance de la culture du coton dans la région de Dosso, contribuant ainsi à la vision de SE Issoufou Mahamadou, Président de la République, chef de l'Etat, qui œuvre inlassablement pour que le peuple nigérien retrouve sa dignité et son honneur en éradiquant la faim, la malnutrition et la pauvreté dans le pays. Il a par ailleurs demandé à la société GEOCOTON de continuer à accompagner le Niger dans la mise en œuvre accélérée de ce gigantesque chantier. Quant au gouverneur de la région de Dosso, M. Abdoulaye Issa, il a indiqué que la relance de la production du coton dans sa région va permettre aux paysans de mieux pratiquer la culture de coton. Ils auront tous les bénéfices nécessaires dans l'exploitation. Selon lui, les producteurs apprendront d'autres nouvelles techniques culturales qui vont leur apporter des bénéfices énormes. Il a tout de même attiré l'attention des producteurs de se mettre au travail afin de lutter contre l'insécurité ali- mentaire. Auparavant, le Directeur général de la société GEOCOTON, M. David Denois, a indiqué que, le Niger a inscrit le coton dans sa stratégie de développement agricole et dans l'Initiative 3N. Il a ajouté que sa société continue de respecter l'ensemble des engagements au titre de la convention et notamment par la mise en œuvre d'un programme de structuration de la filière cotonnière, le recrutement et la formation de 30 employés locaux, la réhabilitation d'une usine d'égrenage, l'encadrement de plusieurs milliers de producteurs, le rachat du coton graine, la valorisation en fibre totalement exportée et la commercialisation d'aliment bétail de qualité et prêt à l'emploi. «Notre société a pour vocation de s'inscrire durablement dans le paysage agricole du Niger et, je vous le confirme avec force, toujours dans une approche de partenariat gagnant-gagnant avec les producteurs », a-t-il déclaré. M. David Denois a expliqué que, pour la campagne 2014-2015, près de 900 hectares ont été emblavés avec des rendements ayant atteint dans certaines A ce titre, pour marquer notre ferme volonté à relancer durablement cette filière, «nous avons le plaisir de vous confirmer que malgré la tendance baissière des prix d'achat du coton graine dans l'ensemble des pays de la sous-région (notamment au Burkina Faso, qui est, je vous le rappelle, le premier producteur africain) et du prix de la fibre sur le marché international qui a perdu près de 25% de sa valeur en comparaison de son niveau à la même époque l'an passé, nous conserverons pour cette nouvelle campagne un niveau de prix similaire à l'année précédente soit 225 francs le kilo auxquels nous ajouterons 5 F destinés aux groupements structurés et respectant leurs engagements : remboursement du crédit de campagne, vente du coton graine, etc. », a rassuré M. David Denois. Au cours de cette cérémonie, la société GEOCOTON a attribué des prix aux meilleurs producteurs et groupements de producteurs de coton. Le prix du meilleur exploitant à Camba Adamou du village de Talambou, dans la commune rurale de Tanda. Le prix du meilleur groupement en production et en remboursement de crédit !DR L a deuxième campagne de production de coton grain au titre de l'année 2015-2016 de la région de Dosso a été officiellement lancée, dimanche dernier, dans les locaux de la société GEOCOTON à Gaya. Au cours de cette campagne 2014/2015, quelques 891 hectares ont été emblavés et exploités par 1450 personnes. C'est le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture, M. Maïdagi Allambeye, qui a présidé la cérémonie de lancement en présence de son staff technique, du Haut Commissaire à l'Initiative 3 N, du gouverneur de la région de Dosso, des préfets, des maires et conseillers municipaux, des chefs coutumiers, du directeur général de GEOCOTON-Niger, des directeurs régionaux et départementaux, des représentants des cotonculteurs et de plusieurs invités. Le coton est une richesse durable ; de ses capsules cueillies à la main, on obtient de la fibre pour l'industrie textile et une graine pour alimenter le bétail. Elle est une culture motrice pour les cultures vivrières. Dans le Visite de la production cotonnière exploitations, le niveau record de 3 tonnes de coton graine par hectare soit 3 fois le rendement moyen burkinabé. Pour la présente campagne de commercialisation et d'égrenage, « nous enregistrons au moment où je vous parle, un recensement des intentions de culture de coton de l'ordre de 2300 hectares soit 3200 exploitations soit environ 15000 personnes. Ces chiffres sont encourageants mais bien en deçà du véritable potentiel régional », a-t-il précisé. a été décerné au groupement de KotéKoté III, de la commune rurale de Bana. Quant au prix de la meilleure qualité du coton, il a été attribué au groupement des producteurs de Tondi Hinza de la commune urbaine de Gaya. Le prix d'encouragement est offert à Hadjara Amadou de Kanda Koira de la commune urbaine de Gaya. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Seini Seydou Zakaria, envoyé spécial 12 Annonces AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L’AGRICULTURE PROJET DE DEVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS ET DES MARCHES AGRO SYLVO PASTORAUX UNITE DE COORDINATION TECHNIQUE ET FIDUCIAIRE 1. Le Gouvernement de la république du Niger a obtenu un crédit de l'Association International de Développement (ci-après dénommée IDA), pour financer le coût du Fonds Additionnel du Projet de Développement des Exportations et des Marchés AgroSylvo Pastoraux (PRODEX). Il est prévu qu'une partie des sommes accordées au titre de ce crédit sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre du marché pour les travaux d’ouvrages de prises dans la région de Diffa répartis en trois (3) lots suivants: Les soumissionnaires peuvent soumissionner pour un, deux ou l’ensemble des lots et en être adjudicataires. 2. Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture, invite, par le présent Appel d'Offres, les soumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous plis fermés, pour les travaux de réalisations des ouvrages de prise ci-dessus. 3.Le Dossier d'Appel d’Offres pourra être retiré par les candidats au service mentionné ci-dessus, sur présentation du reçu de paiement de cent mille (100 000) Francs CFA correspondant au prix de vente non remboursable d'un dossier. 4.Les clauses des Instructions au soumissionnaire et celles du Cahier des prescriptions spéciales sont les clauses du Dossier Type d'Appel d'Offres, Passation des Marchés de Travaux (Droit Civil) mars 2007, publié par la Banque Mondiale. 5. L’Appel d’Offres se déroulera conformément aux procédures d’Appel d’Offres international spécifiées dans la publication de la Banque « Directives : passation des marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l‘IDA édition de mai 2004 révisés en octobre 2006 et mai 2010 et est ouvert à tous les soumissionnaires des pays qui répondent aux critères tels que définis dans le Dossier d’Appel d’Offres. N° 02/TRAVAUX/PRODEX/5532 NE 6.Les exigences en matière de qualification sont : •Etre éligible ; •Ne pas être dans une situation de conflit d’intérêt ; •Ne pas avoir été exclu par la Banque ; •Ne pas être une entreprise publique dépendant du Maître d’ouvrage ; •Ne pas avoir de défaut d’exécution d’un marché au cours des trois (3) dernières années qui précèdent la date limite de dépôt de la candidature, confirmé par tous les renseignements relatifs aux litiges ou aux procès complètement réglés. Un litige ou un procès complètement réglé est un litige ou un procès qui a été résolu conformément au mécanisme de règlement des litiges du marché correspondant et pour lequel tous les recours à la disposition du candidat ont été épuisés ; •Soumission de bilans vérifiés ou autres états financiers acceptables par le Maitre d’Ouvrage pour les cinq (5) dernières années démontrant la solidité actuelle de la position financière du candidat et sa profitabilité à long terme; •Justifié d’un minimum de chiffres d’affaires annuels moyens des activités de construction des cinq (5) dernières années par lot défini ainsi qu’il suit : Lot n°1 : 55 Millions de FCFA; Lot n°2 : 130 Millions de FCFA; Lot n°3 : 90 Millions de FCFA. •Avoir accès à des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autre que l’avance de démarrage, par lot défini ainsi qu’il suit : 14 Millions de FCFA pour le lot n°1; 30 Millions de FCFA pour le lot n°2; 23 Millions de FCFA pour le lot n°3. •Avoir de l’expérience de marchés de construction à titre d’entrepreneur, de sous traitant ou d’ensemblier au cours des cinq (5) dernières années qui précèdent la date limite de dépôt des candidatures ; (5) dernières années en fournissant une copie du procès-verbal de réception/attestation de bonne exécution ainsi que la copie de la page de garde et de la page de signature des marchés correspondants; •Justification des ressources humaines et matérielles nécessaires pour la réalisation des travaux telles que spécifiées dans le DAO. 7. Les soumissionnaires nationaux qualifiés ne bénéficient pas d’une marge de préférence lors de l’évaluation des offres. 8. Les soumissionnaires intéressés éligibles peuvent obtenir de plus amples renseignements auprès de M. Bola Moussa Coordonnateur du PRODEX et examiner le Dossier d’Appel d’Offres à l’adresse ci-dessous du lundi au jeudi de 8h30mn à16h30 et le vendredi de 8h30mn à 13h 30mn. Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux BP: 507 Niamey Tél: 20 35 00 68 E-mail: [email protected] 9. Toutes les offres doivent être déposées au Ministère de l’Agriculture au plus tard le 19 juin 2015 à 10h et être accompagnées d'une garantie de soumission d’un montant déterminé par lot et défini ainsi qu’il suit : Lot n°1 : 1.500.000 de F CFA; Lot n°2 : 3.500.000 de F CFA; Lot n°3 : 2.500.000 de F CFA. 10.Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent être présents à l'ouverture, le vendredi 19 juin 2015 à 10h 30 mn, dans la salle de réunion du Ministère de l’Agriculture. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Toutefois les offres seront acceptées séance tenante par la Commission d’ouverture des offres. •Attester la réalisation de deux (2) marchés similaires au cours des cinq LE COORDONNATEUR Marchés Publics SOLLICITATION DE MANIFESTATION D’INTERET République du Niger Ministère de l’Equipement Financement Additionnel du Projet d’Appui au Programme Sectoriel des Transports – FA/PAPST Cellule de Coordination N°02/2015/ME/PST/FA/PAPST/CC Services de consultants: Services de consultant individuel pour la réalisation de l’audit environnementale et social des base – vies des travaux de réhabilitation des routes en terre du FA/PAPST 1. Le Gouvernement de la République du Niger a sollicité un crédit N°5221 – NE (Financement Additionnel) de l'Association Internationale de Développement (IDA) en vue de financer le coût du Projet d’Appui au Programme Sectoriel de Transports (PAPST). Il se propose d'utiliser une partie de ce crédit pour effectuer des paiements autorisés au titre du contrat suivant: «Services de consultant individuel pour la réalisation de l’audit environnemental et social des base - vies des travaux de réhabilitation des routes en terre du FA/PAPST» 2. L’objectif global de l’Audit est de vérifier la conformité des bases vie par rapport aux exigences de la réglementation nationale et des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale en l’occurrence l’OP/PB4. 01(Evaluation Environnementale). Plus spécifiquement, il s’agira de : - Identifier, inventorier et évaluer les impacts environnementaux engendrés par l’installation et la mise en service des bases vie ; - Evaluer l’efficacité des « systèmes de gestion » de l’environnement mis en place ; - déterminer le degré de conformité des bases vie aux exigences de la législation nationale et des politiques de sauvegarde de la Banque Mondiale notamment l’OP/PB4.01 ; - formuler des recommandations et suggérer les mesures correctives permettant d’une part de corriger et d’autre part, d'éviter à l’ avenir les éventuelles anomalies observées sur le site ; - proposer un plan de fermeture et de démantèlement des installations à la fin du chantier ; - définir des procédures et dispositifs techniques et institutionnels pour la surveillance et le suivi environnemental et social. Le consultant aura au minimum le profil suivant: auditeur senior environnementaliste, (Bac+4 ans), spécialisé en évaluation environnementale, disposant d'une expérience d’au moins de 10 ans en évaluation environnementale/audit environnemental de projets similaires. La durée de la mission est de 21 jours. La langue de travail est le français. 4. Le Ministre invite les candidats admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les candidats intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (Curriculum Vitae détaillé, copie du diplôme). 5. Le consultant individuel sera sélectionné en accord avec les procédures définies dans les Directives : Sélection et Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale, édition de janvier 2011. 6. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse mentionnée ci-dessous du lundi au vendredi de 9 heures à 13 heures. 7. Les manifestations doivent parvenir sous plis fermé et porter la mention « Services de consultants pour la réalisation de l’audit environnementale et social des base – vies des travaux de réhabilitation des routes en terre du FA/PAPST». 8. Les manifestations d'intérêts doivent être déposées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le jeudi 4 juin 2015 à 10 heures. Ministère de l’Equipement Projet d’Appui au Programme Sectoriel des Transports - PAPST Secrétariat de la Cellule de Coordination Sis ex - locaux PRI, BP: 12 989, Niamey – Niger Tél: (227) 20 73 54 38, Fax : (227) 20 73 21 91 ; E – mail : [email protected] 3. Les exigences en matière de qualification sont les suivantes: N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Le Ministre de l’Equipement IBRAHIM NOMAO Société Journée internationale pour l’élimination de la Fistule Obstétricale 23 mai 2015 “Éliminer la fistule, restaurer la dignité des femmes” Qu’est ce que la fistule obstétricale ? L a fistule obstétricale est une infirmité temporaire ou permanente consécutive à un traumatisme survenant au cours d’un accouchement difficile et prolongé sans assistance médicale qualifiée. Elle résulte de déchirures de tissus mettant en communication la vessie, le vagin et le rectum. Selon la nature de la communication, on distingue les fistules urétro-vaginales (FUV), vésico-vaginales (FVV), vésico-utérine (FVU), rectovaginales (FRV) et les formes associées. Stratégies de lutte Le Niger, avec l’appui de ses partenaires, s’est lancé dans la campagne pour en finir avec la fistule obstétricale depuis 2003 en se basant sur trois stratégies majeures. " Prévention P ositionner la lutte contre la FO à l’agenda des décideurs, sensibiliser les populations sur l’importance de l’accouchement assisté par personne qualifiée, dans les centres de santé pour toute grossesse comme moyen de prévention de la FO ,et enfin promouvoir la planification familiale et la lutte contre le mariage/grossesse précoce R " Traitement enforcer le plateau technique des centres de prise en charge chirurgicale de la FO (maternités, centres hospitaliers régionaux, hôpitaux nationaux), renforcement des capacités techniques des équipes chirurgicales en prise en charge opératoire de la FO, extension/ décentralisation des centres de prise en charge au niveau régional et districts. " Réinsertion socio-économique P romouvoir l’autonomisation et le pouvoir économique des femmes victimes de fistule obstétricale à travers l’apprentissage d’une activité génératrice de revenu (AGR) après l’intervention chirurgicale et guérison suivi d’un appui en capital de départ AGR et l’accompagnement des ONG nationales spécialisées pour leur réinsertion au sein des communautés. « Amina Harouna, 17 ans peulhe, Baboujé/Magaria/Zinder. Fistule obstétricale survenue à la 1ère grossesse. J’ai 17 ans, je n’ai jamais été à l’école. J’ai été mariée à environ 13 ans et deux ans plus tard, je suis tombée enceinte. Je n’ai pas fait de consultation prénatale. A la fin de la grossesse, je suis allée chez mes parents ; c’est la nuit, que j’ai débuté le travail d’accouchement et toute la nuit, on m’a donné des décoctions que j’ai bues. Le matin on est allé au centre de santé et on y est resté jusqu’à vers 14h. Vers 19h, ils m’ont fait une incision au périnée et j’ai pu accoucher d’un garçon, mais mort-né. Après l’accouchement, nous sommes rentrés à la maison, ma mère et mon père ainsi que mes grands-parents. A la maison, j’ai eu un problème : je ne pouvais pas uriner. Ensuite, quelque temps après c’était l’inverse ; je ne pouvais plus contenir les urines. Je ne comprenais pas ce qui se passait. J’ai alors informé mes parents qui m’ont dit qui c’était une situation transitoire et qui allait passer. Quelques jours passèrent et la fuite d’urine persistait. Nous avons alors consulté au centre de santé qui nous a annoncé que je souffrais de la maladie des urines et lui de me référer à la maternité centrale de Zinder. Au lieu d’aller à la maternité centrale de Zinder, nous sommes repartis à la maison et je suis restée pendant 5 mois avec ces urines. Certaines personnes nous avaient dit qu’après un accouchement, les opérations étaient différées. Après avoir passé 5 mois à la maison, nous sommes venus à la maternité de Zinder ; j’étais accompagnée de ma mère et de mon père. Après deux mois d’attente, j’ai été opérée sans succès. On m’a demandé de repartir à la maison pour une période d’un mois. Je suis revenue comme convenu et cela fait 6 mois que j’ai attendu avant de bénéficier de cette dernière opération dont j’attends les résultats actuellement. Amina Assoumane, 20 ans- Haoussa, Saphé Rihé/ Madoua/Tahoua 13 Actions de l’UNFPA Le budget dépensé dans le cadre de la lutte contre la fistule obstétricale en 2013 est de 453.649$ et en 2014 299.000$. Nous avons assuré à travers les kits de réparation FO mis à la disposition des 6 centres nationaux de réparation FO et kits complémentaire médicaments, la réparation de 183 cas de fistules obstétricales en 2012, 350 cas en 2013 et 430 cas en 2014. Fistule obstétricale survenue à la 3ème grossesse, Vit avec la FO depuis 33 jours J’ai 20 ans, je n’ai jamais été à l’école. Je suis mariée, mais je vis chez mes parents. Je me suis mariée à l’âge de 12 ans et j’ai eu ma première grossesse à 15 ans. J’ai eu au total trois grossesses et cette maladie est survenue au dernier accouchement. Mon premier accouchement, je l’ai fait à domicile ; les deux derniers, se sont déroulés au centre de santé. Pour la première grossesse, le travail n’a pas été long ; j’ai accouché d’une fille vivante, mais qui est décédée quatre jours plus tard de toux et fièvre.En ce qui concerne le deuxième accouchement, j’ai été conduite au centre de santé dès l’apparition des premiers signes de travail. J’y ai accouché d’un garçon qui a aujourd’hui 3 ans. A ce dernier accouchement, j’ai fait 36 heures d’accouchement à domicile avant de prendre une charrette et partir pour le CSI de Takorka. Il nous a fallu entre 2 à 3 h pour y arriver. Làbas, j’ai été examinée par deux agents de santé (un homme et une femme). J’ai reçu deux injections. Après ces deux injections, je n’ai plus ressenti les contractions. Dans l’aprèsmidi, les agents ont fait appel à l’ambulance de Madaoua, qui est arrivée très rapidement. Au district de Madaoua, l’agent de santé a essayé de me faire accoucher à trois reprises par courant (ventouse) et malheureusement je n’ai pas pu accoucher. Après échec de ces tentatives, j’ai été césarisée vers 19h et j’accouché d’un garçon mort-né. J’étais très souffrante et j’ai passé 10 jours au district de Madaoua avant de rentrer au domicile de mes parents. Après 5 jours passés chez mes parents, une nuit je me suis réveillée et j’ai remarqué que j’étais complètement mouillée ; j’ai appelé ma mère qui a fait appel à mon mari qui nous a amenées le lendemain au district de Madaoua. J’y suis restée 9 jours et j’ai reçu régulièrement un traitement avec des perfusions et une sonde m’a été placée. Malheureusement, malgré la sonde, je perdais les urines. Le district de Madaoua sur cette base nous a référé à Tahoua. C’est mon mari qui s’est occupé de notre transfert. Je suis arrivée au centre de Tahoua, il y a moins de deux semaines et j’attends d’être opérée ; je suis actuellement avec ma mère. « La fistule obstétricale est l’une des causes des morbidités maternelles les plus dramatiques de part ses répercussions à la fois médicales, économiques, psychologiques et sociales vécues par les femmes. La majorité des patientes se sont mariées entre 15 et 18 ans. Le mariage précoce est un facteur non négligeable dans la survenue de la fistule obstétricale car le bassin immature et étroit constitue une source de dystocie. “ Depuis la Conférence internationale sur la population et le développement tenue au Caire en 1994, d’importants gains ont été réalisés dans l’amélioration de la santé sexuelle et procréative et dans la promotion des droits en matière de procréation. Mais beaucoup, en particulier les pauvres et les vulnérables, n’ont toujours pas accès à des services de santé sexuelle et procréative de qualité, notamment aux soins obstétricaux d’urgence qui sauvent la vie. Les femmes et les filles atteintes d’une fistule comptent parmi les êtres les plus marginalisés et négligés, et la persistance de la fistule illustre durement de graves inégalités et le déni des droits et de la dignité. Le thème choisi cette année pour la Journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, “Éliminer la fistule, restaurer la dignité des femmes”, tout à la fois vient à son heure et revêt une importance cruciale. Alors que les Objectifs du Millénaire pour le développement approchent de leur terme et que le monde met en forme un nouveau programme pour le développement, nous avons une occasion en or de placer les droits et la dignité des femmes et des filles – y compris celles qui sont invisibles, privées de tout droit, et sans voix – au centre d’un programme centré sur l’humain, inspiré par le souci d’équité et fondé sur les droits. C’est seulement alors que nous pourrons inscrire dans la réalité notre espoir de mettre fin aux décès at aux lésions curables, et faire réellement naître le monde que nous voulons. La Campagne mondiale pour éliminer les fistules, lancée en 2003 par l’UNFPA, Fonds des Nations Unies pour la population, et ses partenaires, a catalysé les progrès vers l’élimination de la fistule et le soutien aux survivantes au Dr. Babatunde Osotimehin, Di- moyen de sa stratégie à trois axes -- prévention, traitement et reintégration sociale. L’UNFPA a subventionné plus de 57 000 opérations de la fistule pour des femmes et des filles dans le besoin, et les partenaires de la Campagne ont recteur exécutif de l’UNFPA, permis à un bien plus grand nombre de recevoir un traitement. De plus en plus de femmes bénéficient aussi d’une réinsertion. Des femmes comme Nasima Nizamuddin, du sud du Bangladesh, que son mari a rejetée ainsi que leur fils âgé de neuf mois, Nayem, comme une fistule était apparue durant l’accouchement. Après une intervention chirurgicale réussie, Mme Nizamuddin est venue au Centre de formation et de réinsertion pour patientes de la fistule situé à Dhaka, soutenu par l’UNFPA, pour sa convalescence morale et pour y acquérir les savoir-faire qui lui permettront de gagner le nécessaire pour elle-même et son fils, et de vivre dans la dignité. Mais il faut faire bien plus. Nous évaluons à 2 millions au moins le nombre de femmes atteintes d’une fistule, et 50 000 à 100 000 nouveaux cas se déclarent chaque année. Heureusement, avec la conjonction voulue de volonté politique et de leadership, d’engagements financiers et d’un accroissement du nombre d’interventions de Comité de rédaction qualité et de prix abordable vu leur résultat, de l’élimination des mariages forcés et de l’éducation des filles, aussi bien que de la planification familiale volontaire, nous pouvons " Monique Clesca, Représentante UNFPA Niger mettre fin aux souffrances inutiles de millions de femmes et de filles. Nous pouvons aussi " Dr Doudou Hassane Boukary, Chargé de Programme RHCS/FO " Moussa Abdou Saley, Chargé de communication et Plaidoyer UNFPA-Niger garantir que d’autres ne connaîtrons pas le même destin. En tant que communauté mondiale, décidons que le monde que nous voulons est un monde " Inoussa Oumarou ONEP où la fistule n’existe plus. Mettons fin, une fois pour toutes, à cet attentat contre la " Crédits PhotosTagaza Djibo 428, Avenue du fleuve Niger, Niger - Plateau santé et les droits humains des femmes et des filles, qui les dépouille de leur Tél : (+227) 20 72 29 80 dignité même et détruit le plus fondamental des sentiments: l’espoir. Une grande https://www.facebook.com/unfpaniger partie du monde a déjà virtuellement éliminé la fistule. Il est temps de terminer la tâche. https://twitter.com/unfpaniger Travaillons tous ensemble à effacer la fistule de la carte du monde. ” N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 14 Reportage Les caravaniers de l’Aïr sur la route du sel de Bilma La caravane du sel ou Taghlamt: la fascinante aventure Par Abdoulaye Harouna ANP/ONEP Agadez ! DR L a caravane du sel ou Taghlamt, file de dromadaires des Touaregs Kel Ewey des massifs montagneux de l’Aïr, rattachés pendant plusieurs siècles à une activité riche en traditions humaines et culturelles, part d’Agadez ou de Timia en automne, traversant l’Aïr dans un azimut Est, avec à sa tête un Madugu (guide qui connaît l’itinéraire). Ces montures, chargées de mil et de produits de l’Aïr, s’élancent ainsi dans le désert du Ténéré en empruntant la ‘’Tafordé’’ ou route du sel, sur laquelle les chameaux parcourent plus de 700km afin de regagner l’oasis de Bilma à l’extrême nord-est du pays, dans l’univers du Ténéré où se trouvent les salines, lieu d'extraction du sel indispensable aux transactions. De ballots de foin chargés, les dromadaires se balancent au rythme du temps qui passe imperturbable dans le désert infini qui les entoure. À l’ouest de l’Adrar Madet, le puisard d’Ajioua signale l’un des repères, au pied du massif. Les provisions d’eau et de bois effectuées, les hommes progressent, sans jamais s’arrêter, menant trois cents chameaux bâtés pour atteindre l’autre point de repère du Sahara avant que les provisions ne s’épuisent. Dans ces ergs de sable, l'horizon s’étend sans fin et frémit de mirages où se reflètent le moindre morceau de pneus, une boite de conserve ou le chameau de passage, dont les lignes verticales prennent des dimensions sans proportion avec la réalité. Nature inhospitalière et austère qui va à l’encontre de nos rêves et de nos aspirations. Sous le ciel parfaitement bleu et pur, le vent de sable vous aveugle et vous dessèche sous une chaleur de plomb. La nuit, les hommes bleus grelottent, en attendant le lever du jour. Et puis, c’est à nouveau la marche vers l’autre rive du Ténéré, le Kawar, vers le sel de Bilma, l’or blanc du désert. La route des caravanes passe obligatoirement par l’arbre du Ténéré, ou du moins ce qui reste de ce vieux ‘’rahla’’ où s'abreuvent, une dernière fois, les animaux avant la longue traversée du Ténéré, le plus beau désert du monde , qui fait l'objet, de nos jours encore, d'un commerce transsaharien et caravanier important qui commence généralement en octobre et dure de longs mois. Les routes mythiques du sel, traversant le désert du Sahara, continuent à voir passer de longues caravanes de dromadaires chargés du sel, ce précieux ingrédient au cœur des transactions. Les Touaregs troquent du mil, des arachides, du blé de l’Aïr, du maïs, des oignons, des tomates, des piments, de la verroterie, de produits artisanaux, des tissus indigos des montagnes du massif de l'Aïr, contre les dattes et le sel exploité dans les salines de Kalala à Bilma. Sur le site d’exploitation du sel de Bilma, ‘’pendant que sont confectionnés les contenants en de palme, certains hommes dirigent une centaine de dromadaires vers Kalala, l’aire salifère qui jouxte la localité de Bilma’’, remarque Jean Pierre Valentin in ‘’Ténéré avec les caravaniers du Niger’’. Là, ils achètent les cônes et les galettes de sel gemme prisés des nomades du Sahel. Cette caravane, comme toutes celles qui persistent au Sahara, est une aventure commerciale d’envergure, nécessaire à la survie de groupes humains importants. À certaines saisons, ce sont même les femmes qui conduisent les ‘’vaisseaux du désert’’ au cœur du Ténéré méridional. Leurs files chamelières sont moins rodées peut-être que celles menées par les Kel Ewey, plus hétéroclites, mais évoluent dans un univers tout en Une caravane à travers le Ténéré, en route vers les mines de sel de Bilma volume, en courbe, en cols à franchir. Il faut dans ce chaos dunaire éviter la bascule des faix au fond des ravins sablonneux et redoubler de vigilance quand souffle le vent qui masque les reliefs! Ces équipées, bien souvent familiales, atteignent les marchés de N’Gourti, de N’Guigmi, de Tesker, et les rives du lac Tchad. La Taghlamt des Touaregs du Ténéré emprunte un itinéraire qui conduit les caravaniers vers les marchés et les champs du Soudan, en bordure de la frontière nigériane. Les Toubous du massif du Djado, aux confins du Sahara nigérien, pratiquent également l’échange caravanier au long cours. Contrairement à l'Azalaï, caravane de dromadaires menée deux fois par an par les Arabes qui pratiquent le transport et le commerce à travers du désert du Sahara sur près de 1 000 km, du sel gemme extrait des mines de Taoudéni du nord du Mali en le vendant à Tombouctou et sur d’autres marchés du Sahel, les caravanes de l’Aïr rapportent des pains de sel coniques (‘’kantu’’) destinés à la consommation animale et le sel blanc de cuisine (‘’béza’’) très prisé au sud. C’est environ 45 tonnes que transporte une caravane de 200 chameaux vers l’Aïr et le Sahel. Les caravanes maintiennent, animent, et font vivre les oasis entre Agadez et Bilma. De retour vers l’Aïr, le sel et les dattes rapportés par la Taghlamt sont vendus sur les marchés d'Agadez au terme d'un voyage vers l'ouest à partir du massif de l'Aïr, puis vers le sud du Niger. Après avoir vendu leurs produits sur les marchés régionaux, les caravaniers achètent du mil dès en début des récoltes. Ils séjournent ensuite en pays haoussa, le temps pour les chameaux de se refaire la bosse en se gavant dans les champs de mil après la récolte. En échange, ils laissent le fumier dans les champs et reviennent enfin chez eux en juin avec le mil et d'autres denrées. Trois (3) mois après, la saison des pluies passée, ils repartent avec le mil pour un nouveau cycle. Mais grâce la nouvelle dynamique de l’ONG Hed-Tamat, ces caravanes continueront à traverser le désert avec leur chargement de sel, ingrédient indispensable aux besoins physiologiques de l’Homme, permettant la conservation des aliments, mais également devenu un condiment irremplaçable qui de nos jours encore, maintient son commerce mondial. Les caravanes du sel ‘’Taghlamt’’ existeront toujours dans le Sahara où malgré la concurrence des moyens de transport modernes et très rapides qui ont créé de nouveaux circuits pour ce commerce (avions et camions), le chameau reste une créature solide et fiable pour passer là où les autres transporteurs mécaniques ne peuvent aller. En plus, le manque de liquidité des populations oasiennes du Ténéré et la nécessité de pratiquer des échanges sous forme de troc, permettent encore à ce mouvement caravanier de résister. Certains produits essentiels, tels les tissus nécessaires à l’habillement, et notamment le voile (tagelmust), le sel ou les céréales, ne peuvent être obtenus dans l’Aïr que par la pratique du négoce caravanier, moyen unique de l’échange. ‘’L’économie des Kel Aïr a ainsi toujours fonctionné en complémentarité avec d’autres, particulièrement celles des oasis du Ténéré et des régions haoussa, afin d’obtenir ces compléments indispensables en aliments et en équipements. Par ailleurs, l’activité caravanière, qui nécessitait et justifiait une grande partie de l’élevage camelin, facilitait ce type de pastoralisme. Les mouvements d’échanges avec les régions situées au sud du massif de l’Aïr constituant pour les dromadaires une transhumance, répondant ainsi à certains de leurs besoins alimentaires’’ [Brachet]. La route du sel, c’est surtout un autre monde, un mode de vie ‘’ emblématique de par sa simplicité et sa force, son rapport direct avec la Création de Dieu’’. Dans le désert, les chameaux, le ciel, les étoiles, les oasis, les hommes restent rattachés à l’essentiel. Les caravanes et le commerce transsaharien Les relations commerciales transsahariennes, ne se développèrent qu’au moyen âge, et connurent leurs apogées, au cours d’une période qui s’étend du XIème au XVIème siècle, avec un temps fort généré, à travers les contacts noués avec le commerce européen au XVème siècle. Les principaux axes caravaniers parcouraient le massif de l’Aïr, reliant l’empire du Mali au Fezzan et à l’Egypte, puis les régions haoussa au sud algérien et à la métropolitaine. Quelques grands courants d’échanges relièrent, à l’époque, le nord de l’Algérie et le Maroc à l’Afrique Noire. Deux grandes routes traversaient le Sahara. L’une à l’ouest, empruntait le Touat (région d’Adrar) et le Tanezrouft (région située à l’ouest du massif du Hoggar), pour atteindre Gao et Tombouctou. L’autre route doublait la première à l’est, et reliait Alger et les oasis du Touat et du Tidikelt (plaine séparant In’ Salah de Reggan) à Agadez en passant par In’Salah, plaque tournante pour les caravanes venant de Ouargla, Ghardaïa, Touggourt et Ghadamès. La piste traversait ensuite le Hoggar par les gorges d’Arak pour atteindre la région de Tamanrasset puis la capitale de l’Aïr. Les Touaregs, qui savaient affronter le désert, convoyaient, pour le compte des commerçants arabes et berbères, les marchandises de ce commerce dont ils assuraient également la protection. Ces marchandises étaient constituées d’or, d’esclaves et d’ivoire en direction de l’Egypte, de cotonnades et d’objets de luxe vers le Mali. Des cités Haoussa (Kano, Katsina), remontaient vers le Maghreb des peaux de bœufs tannées, des plumes d’autruches, des couvertures en coton, tandis que descendaient des clous de girofle, des parfums et des burnous, ce qui constituait à l’époque l’essentiel des marchandises qui circulaient dans la bande sahélo saharienne. Plusieurs villes caravanières, apparurent progressivement, parallèlement à la constitution des réseaux humains, constituant des points de rupture de charge, d’échange ou de vente de marchandises: des grandes cités portuaires d’Afrique du Nord (Alger, Tunis, Tripoli...), en lien avec l’Europe et l’Orient, des villes marchandes de la partie nord du Sahara (Ouargla, Mourzouk, Ghadamès...) et de la frange nord du Sahel (Tombouctou, Djenné, Agadez!), et des villes des ‘’Empires du sud’’ (Zinder, Katsina, Kano...), liées en partie aux ‘’empires forestiers’’, note Julien Brachet in ‘’Le négoce caravanier au Sahara central: histoire, évolution des pratiques et enjeux chez les Touaregs Kel Aïr du Niger’’. Les éleveurs-chameliers qui nomadisaient et nomadisent encore sur la frange du Sahara et du Sahel, entretiennent toujours des relations commerciales les uns avec les autres. L’évolution et l'intensification des activités caravanières au Soudan (Niger et Mali) s'explique généralement par un nomadisme pastoral pratiqué dans des zones de plus en plus méridionales: du Tamesna, situé au nord ouest du Niger, à quelque 600 km au sud des terrains de parcours traditionnels. En conséquence, ce ‘’déplacement’’ a rapproché éleveurs du Nord (Sahara central) des centres commerciaux du Sud (Damergou et Damagaram), tout en les éloignant des centres commerciaux du Nord (Touat et Tidikelt). En plus du mil obtenu par achat ou par échange, les Touareg du Hoggar ramènent chez eux des vêtements, des sandales, des voiles teints à l'indigo (chèche), des cuillères en bois et toutes sortes d'objets fabriqués en zone sahélienne. Le retour de la caravane du Niger dure un mois et demi ; ainsi celle-ci rejoint le campement de l'Ahaggar aux alentours des mois de février-mars. Le mil est engrangé dans de petits greniers cachés dans la montagne. On estime que 3.000 à 4.000 chameaux participent chaque année à ce trafic, ce qui représente un sérieux déclin depuis quelques années, car on en comptait 5.000 à 6.000 en 1938 et 4.000 à 5.000 en 1946 [...]. Plusieurs itinéraires offrent des possibilités aux caravaniers qui se rendent au Niger no- N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Reportage des Touaregs Imajeghen Kel Ewey de Timia leurs intérêts communs avaient donc permis l’établissement d’un espace marchand, allant des rives méditerranéennes d’Algérie et de la Tripolitaine au pays haoussa, surpassant les clivages politiques, sociaux ou religieux. Les Touaregs Kel Aïr, en dominant une partie centrale de cet espace, étaient devenus des acteurs incontournables de ces échanges sahariens et transsahariens. Mais surtout Agadez est devenu le grand berceau des commerçants arabes, le centre de ravitaillement des touaregs Kel Ahaggar et le point de convergence de nombreux axes caravaniers transsahariens (Tombouctou, Gao, Tripoli et Alger, Kano, Sokoto). Ce commerce transsaharien a survécu aux vicissitudes de l’histoire jusqu’à la fin du XIXème siècle. La conquête coloniale perturba ce trafic transsaharien et Agadez ne fut plus ce centre d’échanges qu’il a été par le passé. placements des méharis étaient de fait contrôlés par leurs propriétaires, c’est-à-dire les Imajeghen. Il s’agit ici d’un ‘’premier niveau’’ de territoire, sur lequel s’exerçait un contrôle social. La maîtrise des espaces marchands jouait une sorte de double rôle au sein de la société Kel Aïr, permettant aux Imajeghen de se maintenir dans leur position de domination politique et économique, et donnant lieu par ailleurs à d’importants revenus. Les enjeux du contrôle spatial étaient donc d’une importance première pour les Touaregs de l’Aïr, qui ont su, pour effectuer et maintenir ce contrôle, développer un certain nombre de techniques (invention d’une selle de monte, sélection des méharis sur plusieurs générations, etc). L’échange caravanier fait partie intégrante de l’économie pastorale des Kel Aïr, permettant un approvisionnement en marchandises indispensables. ‘’Les acteurs du négoce caravanier, possesseurs des méharis, ont organisé différents mouvements caravaniers. Ces mouvements formaient des cycles qui se répétaient à l’identique d’une année à l’autre, et s’effectuaient d’après un calendrier établi selon l’état des ressources naturelles (eaux et pâturages) et la disponibilité des produits échangés (notamment pour les dattes et les céréales). Leurs trois principaux axes d’échanges étaient dirigés vers les parties septentrionales du monde touareg (Ahaggar, Tassili ‘n Ajjer et Sud libyen pour les caravanes tekaref), vers les oasis de l’Agram, du Kawar et du Djado pour les caravanes appelées Taghlamt, et vers le pays haoussa pour celles dites Ayari’’, écrit Julien Brachet. Dans l’Aïr, seuls les Kel Aïr, qui se distinguent sur de nombreux points du reste du monde touareg, continuent de pratiquer des échanges caravaniers en effectuant les mouvements de la Taghlamt. L’agropastoralisme de ce groupement, plus flexible que le pastoralisme nomade, leur a permis de mieux passer que d’autres les périodes de crises climatiques et écologiques, et de s’adapter plus facilement aux transformations des contextes écono- Les Touaregs (Imajeghen) Kel Aïr de Timia et les échanges caravaniers Le massif de l’Aïr constitue une vaste zone montagneuse située au nord-ouest du Niger en bordure du Sahara. Ses nombreux points d’eau et pâturages en ont fait un lieu privilégié de passage des caravanes de sel depuis l’Antiquité. Les Touaregs (Imajeghen) Kel Aïr, grands éleveurs de dromadaires, étaient impliqués, de diverses manières, dans les échanges caravaniers sahariens et transsahariens, ce qui leur permettait d’exercer une domination politique, économique et sociale sur un certain nombre d’espaces et sur les populations qui y vivaient. Les dromadaires sont amenés à se déplacer sur de vastes espaces, tout au long de l’année, afin de subvenir à leurs besoins alimentaires qui nécessitent une grande variété d’espèces végétales. Ces dé- ! DR tamment à Tahoua, à Zinder et Filingué : la piste caravanière reliant Tamanrasset à Tahoua, longue de 950 km, passe par Ti-InTirighin, Laouni, le poste-frontière d'In Guezzam et le point d'eau important d'In Abangarit au cœur du Tamesna. De là, il y a deux possibilités pour joindre Tahoua : d'une part, on peut, en partant d'In Abangarit, passer par les points d'eau d'Essaoui et Aogessi pour parvenir à Tahoua. Un deuxième itinéraire, très souvent emprunté par les caravanes partant de Tamanrasset, passe par Agadez pour rejoindre Zinder. Il représente un trajet de 1. 200 km. Lors de son passage en 1904 à Djadjidouna (Tanout) note Edmond Séré de Rivières, la caravane annuelle comptait huit mille chameaux. D’importantes familles arabes magrébines s’implantèrent à Agadez qui, de part sa position géographique au nord et au sud du Sahara, devint un port d’attache très important, où la vivacité des échanges attira des commerçants arabes et berbères. La pratique du commerce caravanier avait donc créé les structures humaines et urbaines qui allaient permettre son développement. L’ensemble des réseaux humains, s’appuyant sur un maillage de villes marchandes tournées vers l’Afrique du Nord et/ou l’Afrique Noire, constituait un espace économique dont les limites recouvraient diverses entités politiques (notamment les espaces sous domination touarègue), et au sein duquel les échanges pouvaient être pratiqués aisément. Ceci était rendu possible par le fait que l’ensemble des acteurs (sédentaires ou nomades, arabes, berbères ou d’Afrique Noire, producteurs ou commerçants, musulmans, juifs, chrétiens ou animistes) avait intérêt au bon fonctionnement du négoce caravanier et en avait conscience. La relative interdépendance de ces acteurs et 15 Salines de Bilma Interview du Dr El -Back Adam sur l’avenir de la caravane de sel chez les éleveurs nomades de l’Aïr, du Tadress et de l’Azawak. ‘’Le commerce des caravanes de sel est un atout culturel qui favorise la fraternité, l’intégration et l’unité nationale’’, indique le Dr El-Back Adam ! DR L ’avenir de la caravane de sel chez les éleveurs nomades de l’Aïr, du Tadress et de l’Azawak est d’actualité et demeure une des préoccupations des nomades de l’Aïr qui tiennent à perpétuer une tradition dont l’origine remonte à la nuit des temps. Depuis la nuit des temps en effet, les caravaniers n’ont cessé de jouer un rôle socio économique par le commerce du sel et des dattes du Kawar en tant que cadre d’échange entre le Nord (l’Aïr) et le Sud du Niger et même le Nord du Nigeria. Ils entretiennent de bons rapports avec les différents groupes ethniques partageant l’espace géographique et culturel du sud nigérien, notamment Tessaoua où les populations locales tirent des profits substantiels de la Taghlamt, la caravane de sel. Selon le Dr El-Back Adam, Enseignant-chercheur aux universités de Niamey et de Zinder, et Tambari, Ayary ou Taghlamt est lié à l’existence du Ténéré, cette vaste étendue désertique qui s’est formée il y a environ 7000 ans. Le commerce fut organisé dans le Sahara par les Grecs, les Phéniciens, les Carthaginois et les Romains. Des peuples qui venaient en Afrique Noire chercher des plumes d’autruche, de l’ivoire et des esclaves, et utilisaient les ânes, les bœufs ou les mulets comme moyens de transport. Au fil du temps, la nature, le désert de sable s’est établi royalement, ce qui conduit les hommes de l’époque à recourir au dromadaire domestiqué en Arabie il y a 3000 ans, introduit en Afrique il y a 2600 ans environ, et qui s’est Dr El -Back Adam avéré très résistant et capable de transporter plus de bagages. Ce sont plusieurs milliers de dromadaires qui traversaient le Sahara à l’époque, et la charge de trois chameaux (Iffodans) suffisaient à nourrir une famille pendant un an. La préparation d’une caravane peut durer plusieurs mois, et il faut deux mois de marche aux caravaniers pour franchir 1500 à 2000 Kilomètres. Des zones du sud, les hommes fournissaient le nord en ambre, fer mil, haricot, arachide, bétail, viande séchée, peaux, gomme arabique, or et tabac, et rapportaient des bijoux, des tissus, des dattes, du blé, du sel, du natron, etc. Ce commerce, poursuit El-Back Adam, a fondé de grands centres commerciaux tels que Aoudagost, Sidjilmassa et Tahert, et donna naissance à beaucoup de cités comme Djenné, Tombouctou, Gao, Agadez, Ingal, Tessaoua et Kano devenues de grands pôles d’attractions économiques. En 1998, la Lybie, le Mali, le Niger, le Soudan et le Tchad ont créé la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens (CEN-SAD) dont l’un des objectifs est de faciliter et d’accroître le commerce transsaharien. La réflexion sur l’avenir des caravanes chez les nomades de l’Aïr, du Tadress et de l’Arawak, a suscité beaucoup d’intérêts. Il est important de savoir, entre autres, la vie du désert, le dromadaire, son histoire et ses vertus, le turban et son historique, le sabre, la caravane elle-même, les exigences de l’organisation et de la règlementation du métier de caravanier, l’orientation par les étoiles et la couleur du sable, le rôle du guide de la caravane ou ‘’Madougou’’, la place et la pratique du commerce caravanier dans les secteurs de la vie active, son importance dans l’histoire, la caravane dans la société moderne et les enjeux du commerce caravanier, l’avenir des éleveurs caravaniers, du commerce des dattes et du sel face aux moyens de transport modernes. Pour le Dr El -Back Adam, au regard de l’importance de la Taghlamt, une rencontre a été organisée en mars dernier par L’ONG HED TAMAT à Tessaoua dans la région de Maradi afin de revaloriser le commerce des carava- niers de l’Aïr et démontrer son impact dans la vie socio-économique du pays à savoir: la complémentarité dans l’échange des produits; la mise sur le marché des produits tels que la viande, le lait, le bétail, les dattes, le natron et le sel échangés contre du mil; le brassage ethnique et culturel qui favorise la fraternité, l’intégration et l’unité nationale; la régularisation du marché du bétail par la baisse du prix Les solutions à la relance du trafic caravanier passent, selon Dr El -Back Adam, par l’organisation d’une fête annuelle des caravaniers à Tessaoua, couplée à une foire à leur intention à l’image de celles des agriculteurs et des artisans, la construction des hangars pour les caravaniers au marché de Tessaoua, leur alphabétisation, la création d’une association de caravaniers capable de défendre partout les intérêts des ses membres (Union des groupements des caravaniers de l’Aïr par exemple ) et de promouvoir le commerce caravanier, la construction à Agadez de magasins où les caravaniers pourront stocker leurs produits (sel et dattes). Le Dr El -Back Adam estime qu’il faut penser à la sensibilisation des jeunes pour cultiver l’amour du métier de caravanier qui constitue un facteur de renforcement de l’unité nationale, mais aussi engager des réflexions sur la scolarisation des enfants des caravaniers, et impliquer pleinement les médias dans la promotion de l’ activité des caravaniers. Abdoulaye Harouna ANP/ONEP Agadez N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 16 Annonces MINISTERE DU PLAN, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE DIRECTION GENERALE DES INVESTISSEMENTS UNITÉ D’EXÉCUTION DU PROJET CRÉDIT IDA 5132 - NE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET SERVICE DE CONSULTANTS : Recrutement d’un Consultant Individuel de niveau International pour l’étude de marché de l’abattoir frigorifique de MARADI (AFRIM) Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu de l’IDA (Groupe de la Banque mondiale) un Crédit pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC). Il est prévu qu’une partie des sommes accordées au titre de ce financement soit utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre du contrat relatif à l’Etude de marché de l’Abattoir Frigorifique de Maradi (AFRIM). L’abattoir frigorifique de Maradi, de par son statut actuel, n’ayant pas vocation d’acquérir les animaux pour les transformer et les vendre à son propre compte, l’étude de marché doit permettre : - d’identifier, en amont, les sources et les conditions d’approvisionnement de l’abattoir en bétail ainsi que les acteurs économiques impliqués à ces niveaux de la chaîne (production, acquisition aux fins d’abattage et/ou d’exportation de bétail sur pied) ; - d’identifier, en aval, les débouchés potentiels de la viande produite (au niveau du marché local, national et à l’exportation) ainsi que les acteurs économiques impliqués à ces niveaux de la chaîne (transformation, commercialisation, exportation) ; - de proposer, sur la base de cette analyse, une stratégie et/ou un modèle économique qui permettrait de transformer au niveau de l’abattoir de Maradi et d’exporter sous forme de viande rouge au moins 10% du volume du bétail actuellement exporté sur pieds vers le Nigeria. Profil Le consultant doit : - être titulaire d’un diplôme d’études supérieures (Bac+5) en zootechnie, sciences vétérinaires, agroéconomie, économie, statistique ou domaines similaires pertinents; - avoir des connaissances avérées des circuits commerciaux des produits d’élevage de préférence dans la sous-région ouest africaine; - justifier d’une expertise avérée de la commercialisation des produits d’élevage; - une bonne connaissance des normes de qualité des produits d’élevage et des flux commerciaux internationaux de ces produits ; - avoir réalisé au moins trois (3) missions similaires ; - parler couramment le français, et rédiger convenablement dans cette langue, la connaissance de l’anglais est souhaitable. Le Coordonnateur de l’Unité d’Exécution du Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance invite les candidats éligibles à manifester leur intérêt pour fournir les services décrits ci-dessus. Ils devront soumettre un Curriculum Vitae (CV) détaillé certifié sincère en indiquant leur qualification pour exécuter lesdits services. Un Consultant sera sélectionné suivant les procédures décrites dans les DIRECTIVES : SELECTION ET EMPLOI DE CONSULTANTS PAR LES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE DANS LE CADRE DES PRETS DE LA BIRD ET DES CREDITS ET DONS DE L’AID, Edition de janvier 2011 – Version révisée de juillet 2014. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous de 8h00 à 17h30 minutes du lundi au jeudi et de 8h00 à 13h00 les vendredis. Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 08 juin 2015 à 17h30 à : UNITE D’EXECUTION DU PROJET D’APPUI A LA COMPETITIVITE ET A LA CROISSANCE Unité de d'Exécution du PRACC BP : 223 Niamey - Niger /Tél : + 227 20 75 23 34 / 20 75 23 37 A L’ATTENTION DE MONSIEUR LE COORDONNATEUR DU PRACC Email : [email protected] ou [email protected] MINISTERE DU PLAN, DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE DIRECTION GENERALE DES INVESTISSEMENTS UNITÉ D’EXÉCUTION DU PROJET CRÉDIT IDA 5132 - NE SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET SERVICE DE CONSULTANTS : Recrutement d’un Consultant Individuel de niveau International chargé de la Mission d’Assistance Technique long terme à la Maison de l’Entreprise Le Gouvernement de la République du Niger a obtenu de l’IDA (Groupe de la Banque mondiale) un Crédit pour financer le Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance (PRACC). La Maison de l’Entreprise (ME) du Niger a reçu mandat du Projet d’Appui à la Compétitivité et la Croissance (PRACC) et le Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA) pour la gestion du Fonds à Coûts Partagés, instrument d’aide au développement et à la compétitivité des entreprises (PME) et leurs organisations professionnelles. Afin de faciliter l’exécution du mandat de la Maison de l’Entreprise, la Coopération Danoise lui vient en appui à par la mise à disposition de personnel technique dont, entre autres, un Assistant Technique International de longue durée (Consultant Individuel de niveau International) spécialisé en développement du secteur privé (appui conseil aux TPE/PME, gestion de fonds à coûts partagés, notamment le fonds pour la croissance verte). Mandat de l’Assistant Technique International à la ME Sous la supervision technique du Directeur Général de la ME, qu’il conseille sur les aspects stratégiques et opérationnels de la ME, et sur les questions de développement du Secteur Privé ; le Consultant International a, de façon spécifique, pour mandat d’assister la Direction des Opérations des fonds de soutien aux entreprises, à répondre efficacement aux besoins de développement et d’amélioration de la compétitivité des entreprises intervenant dans les chaînes de valeur ciblées par la Maison de l’Entreprise. Profil Formation et qualifications générales • Il/elle doit avoir une formation supérieure (Bac+5 au moins) dans le domaine du commerce, du marketing, de l’économie ou de la gestion ; • Au moins 10 ans d’expérience professionnelle dont au moins 7 ans en matière de gestion des projets et programmes de développement du secteur privé, une expérience pertinente dans les filières mines, boucherie/viande, agrobusiness sera un avantage. Qualifications spécifiques L'expérience professionnelle de l’assistant technique doit garantir un bon niveau d'expertise pour développer une approche transversale permettant d'établir un dialogue avec le PRACC et les RECA/CRA, les autres programmes, partenaires du développement et acteurs du secteur privé et des autorités concernées. • Expérience avérée (5 ans) dans la mise en place et/ou la mise en œuvre d’un dispositif d’appui conseil et de financement des entreprises ; • Maîtrise de l’approche chaînes de valeur (notamment celles ciblées par le PRACC et le PECEA) ; et, le développement de pôles de compétitivité ; • Expérience dans le renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles des structures faitières/représentatives du secteur privé. Autres : • Avoir une expérience de travail dans les pays en voie de développement, notamment en Afrique de l’Ouest ; • Travailler et communiquer dans un milieu international et dans des communautés culturellement diverses ; • Très bonne maîtrise du français écrit et oral et des outils informatiques. Le Coordonnateur de l’Unité d’Exécution du Projet d’Appui à la Compétitivité et à la Croissance invite les candidats éligibles à manifester leur intérêt pour fournir les services décrits ci-dessus. Ils devront soumettre un Curriculum Vitae (CV) détaillé certifié sincère en indiquant leur qualification pour exécuter lesdits services. Un Consultant sera sélectionné suivant les procédures décrites dans les DIRECTIVES : SELECTION ET EMPLOI DE CONSULTANTS PAR LES EMPRUNTEURS DE LA BANQUE MONDIALE DANS LE CADRE DES PRETS DE LA BIRD ET DES CREDITS ET DONS DE L’AID, Edition de janvier 2011 – Version révisée de juillet 2014. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse ci-dessous de 8H00 à 17h30 minutes du lundi au jeudi et de 8h00 à 13h00 les vendredis. Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 08 juin 2015 à 17h30 à : UNITE D’EXECUTION DU PROJET D’APPUI A LA COMPETITIVITE ET A LA CROISSANCE Unité de d'Exécution du PRACC BP : 223 Niamey - Niger/ Tél : + 227 20 75 23 34 / 20 75 23 37 A L’ATTENTION DE MONSIEUR LE COORDONNATEUR DU PRACC Email : [email protected] ou [email protected] N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Société 17 Tribune Paix durable : quelle stratégie pour l’Afrique ? I l n’est guère survenu de « fin de l’histoire » depuis le terme du long épisode de la guerre froide, bien que la réalité implacable des relations internationales nous replace sans cesse, devant l’obligation d’un diagnostic fiable et urgent, précédant la mobilisation de moyens adéquats pour construire et préserver la paix. Une paix durable. L’Afrique se situe bien au cœur de cette dynamique, battant notamment le record des opérations de maintien de la paix de l’Onu, en raison de l’instabilité récurrente qui lui semble consubstantielle, conséquente à d’incontestables errements des politiques de gouvernance tant au niveau des Etats que des organisations d’Etats. Les manifestations de cette insécurité chronique procèdent au regard d’opinions publiques lasses et atterrées, de dramatiques faits divers. Elles discréditent davantage un continent, qui subit chaque jour, les effets du «narcissisme des petites divergences » maintes fois dénoncé. Elles révèlent toute la pauvreté d’une vision prospective, dans un monde en perpétuel mouvement, et dans lequel la moindre des erreurs est fatale. Bien diagnostiquer, c’est bien soigner, dit-on. Découvrons ensemble et de manière non exhaustive, la configuration de ce monde d’après-guerre froide, et projetonsnous dans l’urgente nécessité pour les pays africains, de se doter de moyens d’une paix qui leur assurerait les conditions d’une réelle émergence. Le tonneau des Danaïdes des fondements d’un ordre mondial Joe Nye compare volontiers l’ordre mondial post-guerre froide, à un jeu d’échecs en «trois dimensions, avec, en haut de l’échiquier, une puissance militaire unipolaire [!]. Mais au milieu de l’échiquier, niveau de l’économie, la puissance serait tripolaire avec trois puissances clés, les USA, l’UE et le Japon». Il constate également l’affirmation de la Chine qui inéluctablement, devient le dernier élément du quartet des puissances économiques mondiales. « L’étage inférieur de l’échiquier » est enfin selon lui, celui des « relations transnationales », tout ce qui traverse les frontières en échappant au contrôle des gouvernements, qu’il s’agisse par exemple des transferts de capitaux ou de groupes terroristes. L’extrême dispersion du pouvoir est bien entendu, un des éléments caractéristiques de ce troisième niveau. La grande complexité de l’ordre mondial dont fait cas l’analyste se traduit, par une non moins grande interaction entre les « trois niveaux», et l’impossibilité d’érection d’un «ordre mondial univoque». Les incidences grandissantes des projections d’éléments du « troisième niveau » sur les deux précédents sont à mettre en relief, tant elles sont illustratives de cette nécessité d’interaction : les attentats du 11 septembre 2001 aux Usa et leurs conséquences plus ou moins immédiates (le déclenchement des guerres en Afghanistan et en Irak) ; l’aggravation de certaines crises politiques et conflits armés en Afrique, et les risques potentiels de leur extrapolation dans les niveaux supposés « protégés » de l’ordre mondial préfiguré! Plusieurs théories sont alors énoncées, dans ce chaos organisé, au nombre desquelles l’obsolescence de la guerre par le biais de la démocratie. « La paix démocratique » ainsi appelée, s’articule autour de trois points qu’aborde rapidement Pascal Vennesson : la multiplication des démocraties et la diminution des risques de guerre entre elles ; l’obsolescence même de la guerre ; la probable disparition de la guerre parce qu’elle ne paie plus. La lecture critique qu’il en effectue permet une prise de distance par rapport à la linéarité qui semble véhiculée par cette vision des choses, nous ramenant par le fait même à des considérations plus pragmatiques, centrées autour des dimensions d’imprévisibilité du déclenchement des conflits (tant du point de vue de leur « contagion » que de « l’escalade» qu’ils peuvent provoquer); il y a en second lieu, la portée du « devenir historique » des sociétés en conflit. Ce « devenir historique » se rapportant à la même matérialité concrète des choses, à leur vécu réel. La « guerre obsolète » est naturellement sujette à relecture, notamment dans la perspective d’une réappropriation de certains de ses énoncés : la démocratie en particulier, dans ses conceptions et processus de réalisation. Mais il nous faut faire le tour de la question en grandes enjambées, afin de déboucher sur ce qui nous semble le plus probant, à savoir le «devenir historique » des contextes soumis à analyse. Le cas de l’Union Européenne peut être appréhendé ici, du point de vue de l’expérience particulière qui s’y déroule ; une expérience originale fondée sur le « réalisme pacifique », si l’on s’en tient à François Géré. Celui-ci formule à priori quelques objections, quant à la volonté hégémonique américaine : les insuffisances caractérisées du modèle de paix par l’empire, son incompatibilité avec la nature du système politique américain volontairement isolationniste, l’inadéquation des notions de compétition économique et de suprématie militaire (fondements du leadership des USA) avec ce qu’il appelle un « authentique modèle de paix». Ces réserves rejoignent le constat d’une incapacité du système des Nations unies à promouvoir efficacement la paix, et font chemin en partie, avec l’esprit de la première analyse dont il a été précédemment fait cas double disqualification qu’est posée l’existence d’une alternative, qui suppose l’application d’une « stratégie efficace de conduite de la paix ». Tout le sens du « réalisme pacifique », qui présuppose lui, la création de toutes les conditions favorisant une paix durable. « Cela passe selon François Géré, par la priorité donnée à la voie diplomatique pour résoudre les conflits en germe. Cela passe aussi par la création de forces militaires nouvelles, équipées avec le meilleur des technologies de pointe ». Intégrations sous-régionales et dynamique de paix durable en Afrique Le constat froid de l’absence de l’Afrique dans cet aréopage de configurations des relations internationales ne souffre d’aucune ambiguïté. Cet état de fait se rapporte à la dépendance chronique du continent à tous égards, vis-à-vis d’acteurs déterminants du système international. Divers processus passés ou en cours prétendent, eux, apporter des solutions au problème global de l’insécurité caractéristique du continent. Mais la fictive expérience d’une Confédération Sénégambienne n’a pu être renouvelée ailleurs en Afrique, de quelque manière ; et le paradigme de l’imposition d’un modèle de paix par le haut, n’a pas fait non plus long feu, nonobstant la foi continuellement portée par certains aux tragiques postures d’une « Union Africaine » à cinquante-quatre pays. Il me reste à envisager avec vous, l’expérience d’une intégration sous-régionale, dans un souci de réalisme et de pragmatisme. Mais encore, faudrait-il relever ce qui se passe, et dont les cas de figure actuels du Mali et de la RCA sont, parmi d’autres, emblématiques. Les principales organisations sousrégionales (la Cedeao et la Ceeac) en charge ! DR Germain-Hervé Mbia Yebega Germain-Hervé Mbia Yebega notamment des questions de paix peinent à mobiliser les ressources nécessaires à l’atteinte de leurs objectifs. Trois points me semblent utiles à soulever en conséquence, qui prennent en compte les quelques faits sus mentionnés. La dynamique de paix inclusive L’instabilité sociopolitique en Afrique ne pouvant se concevoir au travers du prisme unique d’un Etat, il convient d’en tenir compte dans l’ensemble des processus de prévention et de résolution des crises politiques et conflits armés. Les possibilités et causes de survenance de ces crises habitent tout l’espace social, économique, culturel et politique des régions concernées, en en multipliant par le fait même, les effets déclencheurs. Aucun des conflits armés survenus en Afrique depuis la fin de la guerre froide n’échappe à cette réalité d’une inscription dans le registre des causes globales. D’où la nécessité d’évitement des démarches dites de paix séparée, qui manifestent à mon sens, l’anachronisme d’une certaine conception de la « non-ingérence» d’une part, ainsi qu’une incapacité coupable à percevoir les enjeux et mutations à l’échelle du monde. La forme de diplomatie qu’il m’a été donné de faire cas habituellement est une diplomatie du Développement, qui mutualise les efforts collectifs et se situe fortement dans le projet d’une construction à l’échelle communautaire. Lesdites démarches de paix séparées sont poreuses, ne portant nullement à bénéfice. Elles exposent la vulnérabilité des pays africains pris isolément, et devenant inéluctablement les victimes d’un système international féroce, dont les différents paramètres (géostratégique, économique!) sont poussés dans leurs prétentions les plus radicales par tout le soubassement d’une approche conséquentialiste. La proscription de la fiction d’institutions La paix comme démarche globale devrait donc se penser et s’envisager ainsi, par le biais d’ensembles institutionnels stratégiquement et opérationnellement à même d’assumer les responsabilités qui leur sont dévolues. Une des particularités du continent tient à son grand éclatement territorial. Il en découle par habitude malencontreuse une superposition d’institutions, dont un examen du déploiement donne des résultats peu encourageants. Du bas en haut de l’échelle d’appréciation, les itinéraires de regroupements orchestrés se révèlent peu porteurs. Il vient d’être évoqué l’échec de la Sénégambie, ainsi que les approximations de l’Union Africaine, dans sa politique de mise en route d’une architecture de sécurité et de défense qui dépasse le cadre purement formel de son énonciation. L’intégration sous-régionale est économique, elle est culturelle, elle est politique. Dans l’espace Cedeao, se posent à certaines nuances près, des préoccupations assez similaires de celles de la Ceeac, notamment et à titre d’exemple, en matière de flux migratoires, d’insécurité transfrontalière (crimes, drogue), d’interdépendance sur le plan économique et d’aménagement infrastructurel ; une réaction en chaîne s’inscrit alors dans le déroulement des évènements d’importance survenus dans chacun des Etats voisins d’une zone de crise. Ce fut le cas en particulier dans les conflits du Liberia, de la Sierra Léone et de la GuinéeBissau. En Afrique centrale, les turbulences manifestes ou latentes en RCA, au Tchad, au Nigeria ou en RDC ne manquent pas d’avoir des effets immédiats chez les voisins autour. La nécessité d’un leadership sous-régional Concevoir et entreprendre la mise en application des modalités de la paix durable, supposent donc une organisation méthodique et impérative de moyens, centrée autour de quelques figures de proue. Un certain réalisme suscitera nécessairement, l’apparition ou la confirmation du rôle d’acteurs significatifs, mus par leur poids démographique, leurs richesses du sol et du sous-sol, leur capacité d’initiative et d’anticipation, leur organisation et leur volontarisme, pour s’imposer dans un ordre des complémentarités nécessaires. Ces acteurs sont essentiels. Ils sont incontournables. Ils répondent à la demande pressante d’un environnement dont les manifestes violences (tant politiques qu’économiques) ne laissent pas de choix. Il s’agit bien d’exister, dans les « désordres » de ce monde-là, qui chaque jour, se définit et se redéfinit, sur la base des intérêts bien compris. L’ensemble des présupposés introduits en amont de cette contribution, se fonde sur une lecture du rapport des forces qui ne peut souffrir encore absence de l’Afrique. La problématique question du leadership se pose donc, tant au niveau des « Etats-locomotives », que des éléments d’une élite dirigeante ambitieuse et porteuse de projets novateurs. Dans cet ordre des choses du monde, je ne peux manquer de poursuivre mes interrogations nombreuses, sur le rôle de quelques acteurs supposés d’importance de la scène des relations internationales africaines. Dans le nord du continent, les relations troubles qu’entretiennent l’Algérie et le Maroc sont à revisiter, à l’aune des enjeux d’une vision d’intégration qui est encore très loin d’être envisagée. Le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont fragilisés à l’intérieur même de leurs frontières, retardant à ce titre, la continuation du processus d’intégration de la Cedeao; de même, la RDC et l’Ethiopie souffrent-elles de maux semblables ne leur permettant pas une affirmation de leurs capacités réelles, à l’échelle de leurs sous-régions respectives. Il peut en être de même et à divers niveaux, de l’Angola et du Cameroun. L’Afrique du Sud enfin s’exerce, elle, au jeu difficile de son propre positionnement, découvrant les rigueurs et contraintes d’un environnement des relations internationales africaines dont elle a tout à apprendre. Hannibal ante portas ! Voudrais-je dire, pour rappeler combien il n’est plus possible de faire le choix d’un réalisme à court terme dont l’indécence du coût est, chaque jour, rendue intenable. * Opsa/Paris N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 18 Annonces AVIS DE VACANCE DE POSTE La Représentation de UNICEF à Niamey, République du Niger, cherche pour engagement temporaire un Administrateur National Chargé de la Protection de l’Enfant pour la Région de Diffa. Contexte et justification Le déplacement de plus de 100 000 personnes fuyant le conflit armé du nord-est du Nigéria dans la région de Diffa au Niger a provoqué une crise de protection de l’enfant. Les problèmes de protection affectant les enfants comprennent : la séparation de leur famille, l’association à des groupes armés, le traumatisme psychosocial et probablement la violence sexuelle basée sur le genre, l’exposition à des engins explosifs et d’autres situations d’abus, exploitation ou violence. Dans le cadre du mandat de l’UNICEF en situation de crise humanitaire (CCC = Corporate Commitments for Children), le bureau de pays est donc en train de renforcer et d’étendre ses interventions d’urgence dans la région, en particulier dans le domaine de la protection de l’enfant. Il s’agit de : la prévention de la séparation familiale et du recrutement des enfants par des groupes armés ; la prise en charge temporaire des enfants séparés ou non accompagnés pendant la recherche de la famille en vue d’une réunification ; la mise en place d’espaces sociorécréatifs visant à fournir aux enfants un espace de normalité et à identifier les enfants et leurs accompagnants qui ont besoin d’un appui psychosocial individualisé en vue de leur apporter un soutien approprié ; la prise en charge des enfants associés aux groupes armés ; la mise en place d’un système de détection, signalement et réponse à toutes formes d’abus, exploitation et violence envers les enfants ; et la coordination des actions de protection de l’enfant entre tous les acteurs étatiques et non étatiques. Par conséquent, il est nécessaire de disposer d’un professionnel en poste à plein temps à Diffa pour gérer les interventions de protection de l’enfant dans le cadre de la situation humanitaire. Cette même personne sera également chargée de la gestion du programme régulier de protection de l’enfance dans la région, ceci afin d’assurer la cohérence des interventions, l’intégration des interventions d’urgence dans le système de protection de l’enfant existant, dans la mesure du possible, et vice-versa d’assurer que la mise en œuvre d’interventions d’urgence contribue au renforcement du dit système. Le programme régulier de protection de l’enfant à Diffa comprend : 1) Les activités mises en œuvre par la Direction régionale et les directions départementales de la Population, promotion de la femme et protection de l’enfant (DRP/PF/PE et DDP/PF/PE, soit : les Services éducatifs, préventifs et judiciaires (SEJUP) ; des activités de communication sociale à l’endroit du public et de groupes-cibles ; des activités de renforcement des capacités des acteurs-clés de la protection ; la planification, le suivi et l’évaluation des interventions ainsi que la supervision formatrice du personnel des SEJUP en particulier ; la coordination stratégique multi-acteurs multi-secteurs pour la planification et le suivi, et la coordination opérationnelle multi-acteurs multi-secteurs pour la gestion et le référencement des cas de protection de l’enfant. 2) Le renforcement des services de sécurité et justice. 3) Le renforcement des services d’état civil. 4) Si les interventions dans les communes de convergence reprennent, la mise en place de comités de protection de l’enfant au niveau communal. Objectif du poste Sous la supervision administrative du Chef du bureau de zone de Diffa et de la supervision technique du Chef de la section Protection de l’enfant du bureau de pays à Niamey, contribuer à la planification, la gestion, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des interventions de protection de l’enfant du programme régulier et d’urgences soutenu par l’UNICEF dans la région de Diffa. Responsabilités 1. Collecter et compiler les données et informations sur : (i) la situation des enfants dans la région en matière de protection ; (ii) la situation du système formel de protection de l’enfant dans la région, en particulier les ressources humaines, matérielles et financières des institutions étatiques. 2. Fournir une assistance technique et un « coaching » aux partenaires étatiques et non étatiques pour la planification, la mise en œuvre, le suivi et le rapportage des interventions, afin d’assurer la qualité, la pertinence et la ponctualité des interventions et de ces processus de gestion. 3. Réaliser le suivi des interventions afin d’assurer l’utilisation adéquate des ressources fournies par l’Unicef en espèces et en approvisionnement, et de vérifier la qualité et la pertinence des activités soutenues par l’Unicef. 4. Produire des rapports factuels et analytiques et des recommandations pour l’amélioration des interventions afin d’informer les rapports externes et internes et la prise de décisions opérationnelles et stratégiques au niveau du bureau de pays. 5. Appuyer la Direction régionale de la protection de l’enfant dans sa responsabilité de coordination du groupe de travail protection de l’enfance en urgence et en situation régulière : organisation des réunions, actualisation permanente des cartographies et répertoires des intervenants étatiques et non étatiques, collecte des données sur les cas de protection de l’enfant. 6. Collaborer étroitement avec la Direction régionale et les directions départementales de la Population, promotion de la femme et protection de l’enfant (DRP/PF/PE et DDP/PF/PE, les autorités des Tribunaux de Grande Instance (TGI) et des Tribunaux d’Instance (TI), les brigades des mineurs de la police et les points focaux pour mineurs des Forces de défense et de sécurité (FDS), la Direction régionale et les directions départementales de l’état civil et des réfugiés (DREC-R et DDEC-R), les agences des Nations Unies et les ONG nationales et internationales impliquées dans la protection de l’enfant. 7. Occasionnellement, mener des formations/orientations sur différentes thématiques pour les acteurs de protection de l’enfant. 8. Organiser les visites du personnel du bureau de pays et des visiteurs externes tels que les bailleurs de fonds. Qualifications et expériences professionnelles : 1. Maîtrise en sciences sociales, de préférence en travail social, droit, psychologie, sociologie ou autre domaine pertinent. 2. Au moins 3 ans d’expérience professionnelle dans un domaine pertinent. 3. Expérience de gestion de programmes de développement et/ou d’urgences dans le domaine social. 4. Connaissances/expérience dans le domaine de la protection de l’enfant en général et en situation d’urgence. 5. Parfaite maîtrise du français parlé et écrit. Capacité de lire des documents techniques du domaine de travail en anglais. 6. Excellentes capacités de communication inter-personnelle, négociation et facilitation. 7. Bonne capacité de rédaction, d’analyse et synthèse. 8. Bonne capacité de planification et organisation du travail. Localisation et Durée du contrat : - Le contrat est d’une durée déterminée de six (06) mois avec une possibilité de renouvellement. Le/la candidat(e) recruté(e) sera basé(e) à Diffa. Rémunération : Le poste est classé dans la catégorie des Professionnels Nationaux au grade NOB de la grille de rémunération du Système des Nations Unies. Date et Dépôt de candidature Le dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, un CV, P11 (disponible sur le website http://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html) à jour, des copies certifiées des diplômes et attestions de travail doit être adressé au nom de la Responsable des Ressources Humaines à UNICEF, 2 rue des oasis, BP 12 481 Niamey - Niger, avec la mention « Poste d’Administrateur Protection de l’Enfant Temporaire, Diffa - Confidentiel » au plus tard le 28 mai 2015. NB : L’UNICEF est un environnement non-fumeur. Seules les candidatures sélectionnées seront contactées. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Tout dossier transmis ne peut être retiré. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Annonces 19 AVIS DE CONSULTATION NATIONALE La Représentation de UNICEF à Niamey, République du Niger lance un avis de recrutement d’un Consultant National Spécialiste en Protection Sociale, chargé d’appuyer le Comité Interministériel et le Comité Technique de Protection Sociale 1. Objectif(s) de la consultation: L’objectif général de la mission de l’expert(e) est d’apporter une assistance technique au secrétariat permanent pour parvenir à la mise en place d’une base nationale de données unique avec ses outils de gestion. 2. Activités spécifiques pour atteindre les objectifs: Ainsi, les tâches de l’Expert (e) consisteront à assister le Secrétariat dans l’amélioration du dispositif institutionnel de coordination et de suiviévaluation de la PNPS, notamment à travers : - l’appui technique dans la préparation des sessions des deux comités conformément aux modalités prévues dans les textes de leur création et y prendre part : convocation et facilitation des réunions, rédaction et partage des PV des réunions, classement et archivage des PV et autres documents de travail, gestion du courrier et des correspondances et toutes autres taches assimilées; - la contribution aux réflexions stratégiques et au renforcement du processus de planification, de budgétisation et de suivi-évaluation de la PNPS ; - la recherche d’une rationalisation, d’une harmonisation et d’une intégration, à la lumière de la PNPS, des cadres, mécanismes et outils de protection sociale existants au Niger ; - l’appui dans le déploiement et l’implantation effective du dispositif de suivi-évaluation de la PNPS au niveau régional en s’assurant de son fonctionnement optimal et de la cohérence en termes de synergie avec le niveau central pour le partage d’informations ; - l’accompagnement dans la promotion de toutes initiatives de protection sociale (par exemple : la mobilisation des fonds en faveur de la protection sociale, le partage d’informations au niveau national et international! - la rédaction de rapports de suivi réguliers faisant le point sur les mécanismes de coordination et de pilotage de la PNPS - l’exécution de toutes autres tâches conformes à son profil demandées par les présidents des deux comités. 3. Résultats/produits spécifiques attendus (avec calendrier d’exécution et montant des déboursements) Les résultats suivants sont attendus au terme de cette assistance : • le dispositif de coordination et de pilotage de la Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) opérationnel et fonctionnel; • des outils pertinents et efficaces élaborés pour assurer le suiviévaluation de la mise en œuvre de la PNPS au niveau national, régional et communal; • des rapports détaillés et analytiques faisant l’état de mise en œuvre, y compris la proposition de pistes d’amélioration du processus de coordination et de pilotage, régulièrement soumis à l’approbation du comité technique. 4. Qualifications et/ou connaissances spécialisées et expériences spécifiques et compétences-clé Diplôme, expérience et connaissances L’expert(e) devra être titulaire d’au moins un diplôme d’études universitaires de troisième cycle (Bac+5) en économie, sociologie, administration publique, sciences sociales ou équivalent. En outre, l’Expert (e) doit avoir les qualifications suivantes : • une bonne connaissance des enjeux et de la problématique de la protection sociale en Afrique ; • au moins cinq (5) ans d’expérience confirmée dans la conception, la planification, la mise en œuvre et le suivi-évaluation de stratégies/programmes de protection sociale ; • une parfaite maitrise des méthodologies et critères de ciblage et d’identification des personnes vulnérables • une expérience avérée dans la conception de bases de données nationales des personnes vulnérables ; • une expérience dans le système/mécanisme de gestion des programmes de protection sociale ; • une connaissance du contexte et des défis en matière de protection sociale au Niger serait un atout ; • une bonne connaissance des questions de pauvreté, d’équité et de résilience ; • des aptitudes à travailler en équipe, à animer une équipe de travail ; • des capacités à dialoguer avec les ministères et les partenaires au développement ; • une maîtrise des logiciels informatiques : traitement de texte Word, Access, Power point, Excel, internet... • une très bonne connaissance du français. Compétences • Etre orienté vers les résultats • Avoir une aptitude à travailler en équipe • Avoir une aptitude à travailler dans un environnement multiculturel • Avoir une bonne connaissance de l’informatique (Word, Excel, PowerPoint) • Avoir une bonne maîtrise du français • Avoir des capacités relationnelles et de coordination avec les partenaires gouvernementaux et non-gouvernementaux. 5. Durée de la consultation: Date de début prévue et fin La durée de cette mission est de quatre (4) mois à compte du mois de juin 2015. 6. Supervision: L’Expert (e) travaillera sous la supervision technique du Chef PSPSE et de la supervision directe du président du comité technique ou de la personne qu’il aura désignée. Il sera amené au cours de sa mission à travailler en étroite collaboration avec le secrétariat des Comités, les membres du bureau des deux comités, les ministères sectoriels membres des deux comités, les OSC et les PTF. L’Expert sera évalué conjointement tous les mois par le Président du Comité Technique et le Chef PSPSE. 7. Honoraires: Les honoraires seront négociés sur la base du barème des honoraires du Système des Nations Unies. 8. Lieu d’affectation Le Consultant sera basé à Niamey, au secrétariat du comité technique national des acteurs de mise en œuvre de la PNPS (CTNA/PNPS) qui est sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministère. 9. Conditions de travail Le cabinet du PM fournira l’espace qui abritera le bureau du consultant ainsi que les charges d’électricité, eau, internet et autres commodités. L’Unicef fournira l’équipement nécessaire : ordinateur, imprimante, mobilier de bureau fournitures de bureau. Le consultant est tenu de fournir mensuellement à l’Unicef son rapport d’activités après soumission à l’appréciation du président du comité technique ou de la personne que celui-ci aura désigné à cet effet. Le président du comité ou la personne qu’il aura désigné donnera un avis technique sur les prestations du consultant. 10. Dépôt des candidatures et date de clôture Le dossier de candidature comprenant une lettre de motivation, le formulaire P11 (Historique Personnel) à télécharger sur http://www.unicef.org/about/employ/index_apply.html ou sur le site des Nations Unies) et un CV à jour, une copie du diplôme le plus élevé doivent parvenir à l’adresse : Unicef Niger, BP 12481, 2 rue des oasis, Niamey Niger) avec la mention « consultation pour le recrutement d’un Spécialiste en Protection Sociale» au plus tard le 01/06/2015. NB : L’Unicef est un environnement non-fumeur. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Tout dossier incomplet est rejeté. Seuls les candidats sélectionnés seront contactés. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 20 Annonces CONVOCATION A LA REUNION DE L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE DU 26 MAI 2015 Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Niger BAGRI-NIGER Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital de 10 000 000 000 de francs CFA, Siège Social : Niamey (République du Niger), Avenue de l’OUA Place Toumo – BP 12 494 Niamey (Niger), convoque Messieurs les Actionnaires à l’Assemblée Générale Ordinaire qui se tiendra le mardi 26 mai 2015 à 12 heures 30 minutes au Siège de la BAGRI à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant : 1. Compte rendu du Rapport d’Activités de l’exercice 2014 par le Conseil d’Administration et rapport des Commissaires aux Comptes ; 2. Affectation des résultats ; 3. Quitus aux Administrateurs ; 4. Questions diverses. LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MAIDAGI Abdou Marchés Publics REPUBLIQUE DU NIGER Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger Avis d’Appel d’Offres National N°001/2015/CCIAN/SG/DRH/M Pour l’acquisition d’un véhicule station wagon 4x4 diesel 1. La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Artisanat du Niger (CCIAN) lance un Appel d’Offres National pour l’acquisition d’un Véhicule Station Wagon 4x4 Diesel 2. Le financement est assuré sur fonds propres de la CCIAN, 3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administration (voir détails dans les instructions aux soumissionnaires) pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction ou de suspension, 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir un complément d’informations et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction des Ressources Humaines et du Matériel (DRH/M) de la CCIAN, CONVOCATION A LA REUNION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 26 MAI 2015 Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Niger BAGRINIGER Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital de 10 000 000 000 de francs CFA, Siège Social : Niamey (République du Niger), Avenue de l’OUA Place Toumo – BP 12 494 Niamey (Niger), convoque Messieurs les Administrateurs à la réunion du Conseil d’Administration qui se tiendra le mardi 26 mai 2015 à 09 heures 30 minutes au Siège de la BAGRI à l’effet d’examiner l’ordre du jour suivant: 1. Approbation ordre du jour ; 2. Examen et approbation du Procès-verbal du Conseil d’Administration du 27 janvier 2015 ; 3. Examen et approbation des états financiers arrêtés au 31 décembre 2014 ; 4. Examen et approbation des rapports des Commissaires aux Comptes ; 5. Convocation de l’Assemblée Générale Ordinaire ; 6. Questions diverses. LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MAIDAGI Abdou Le délai de livraison est de un (1) mois, à compter de la date de notification de l’attribution définitive du marché. 5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acheter un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Financière et Comptable de la CCIAN moyennant paiement d’un montant non remboursable de cent mille (100 000) francs CFA, 6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la charge de l’acheteur et la personne responsable du marché ne peut être responsable de la non réception du dossier par le candidat, 7. Les offres qui doivent être présentées en un(1) original et quatre (4) copies, conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission de 2% du montant de l’Offre, devront parvenir ou être déposées au Secrétariat Général de la CCIAN au plus tard le 23 juin 2015. 8. L’ouverture des plis aura lieu le même jour à 10 heures en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister, Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées, 9. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de cent vingt (120) jours), à compter de la date de remise des offres, 10. Par décision motivée, la CCIAN se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres, Le Secrétaire Général MALIKI BARHOUNI Marchés Publics REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE L'AGRICULTURE PROJET DE PETITE IRRIGATION (PPI-RUWANMU) CELLULE NATIONALE DE COORDINATION SOLLICITATION DE MANIFESTATION D'INTERET Services de Consultants :« Contrôle-suivi de l’exécution des travaux de construction/réhabilitation de 108,44 Kms de pistes rurales dans les Régions de Maradi et Tahoua ». 1.Le présent avis de sollicitation de manifestation d’intérêt fait suite à l’avis général de passation de marchés du Ministère de l’Agriculture pour l’année 2015 publié dans le journal Sahel Dimanche N° 1631 du 27 février 2015. 2. Dans le cadre de l’exécution .du financement additionnel au Projet d’Urgence pour l’Appui à la Sécurité Alimentaire et le Développement Rural (PUSADER+) sur Financement du Fonds de l’OPEP pour le Développement International (OFID) dans le cadre du Programme Niger FIDA , le Ministère de l’Agriculture lance un avis de manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un cabinet qui sera chargé du contrôle de la réalisation des travaux de construction/ réhabilitation de 108,44 km de pistes rurales dans les régions de Maradi et Tahoua. Lesdits travaux sont organisés en cinq (05) lots distincts libellés comme suit : -Lot N°1 : Travaux de Construction de piste rurale Kanembakaché – Zongon Oumoura (17,66km) dans la Commune de Kanembakaché (région de Maradi) -Lot N°2 : Travaux de Construction de la piste rurale Kanembakaché- Issawane (16,15km) dans les Communes de Issawane et Kanembakaché (région de Maradi) -Lot N°3 : Travaux de Construction de la piste rurale Dan Aicha – Guidan Daweye (34/97km) dans les Communes de Tchadoua et Aguié (région de Maradi) -Lot N°4 : Travaux de Réhabilitation de la piste rurale Maradi-Serkin Yamma Sofoua (17,74km) et Construction de la piste rurale SerkinYammaSofoua- Moullé (6,56 km) dans la Commune de Sarkin Yamma (région de Maradi) -Lot N°5 : Travaux de Construction de la piste rurale Bagueye - Tchinkaki (15,36km) dans la Commune de Kalfou (région de Tahoua) 3. La durée prévisionnelle de la prestation est de Treize (13) mois : (I) travaux préparatoires; (II) exécution effective des travaux ; (III) réceptions techniques et provisoires, y compris levées des différentes réserves éventuelles et plans de recollement; (IV) élaboration du rapport de fin des chantiers. 4. Le Coordonnateur National du Projet de Petite Irrigation (PPI) -RUWANMU invite par le présent avis les candidats admissibles intéressés à manifester leur intérêt à fournir les services demandés. 5.Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les services (Nationalité du consultant, brochures, références concernant l’exécution des contrats analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilité du personnel clé, capacité financière, plan de charge pour l’année 2014 etc...). 6. La mission sera conduite par un consultant, firme ou bureau d’études ayant au moins cinq (5) années d’expérience en matière de contrôle des travaux routiers. 7.Un Consultant sera sélectionné dans le respect des procédures décrites dans les Directives pour la passation des marchés relatifs aux projets financés par le FIDA édition de janvier 2011 en s’appuyant sur les procédures nationales en matière de recrutement pour les prestations intellectuelles. 8. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnée ci-dessus du lundi au Jeudi 9 h à 17 h 00 mn et le vendredi de 9 h 00 à 12 h 30 mn. Projet de Petite Irrigation RUWANMU (PPI RUWANMU) CELLULE NATIONALE DE COORDINATION sise route Tillabéry BP: 13 233 - Niamey - Niger Tel (227) 20 35 18 49 9. Les manifestations d’intérêt seront déposées à l’adresse ci-dessus indiquée au plus tard le mardi 16 juin 2015 à 9 h 30 mn. 10. Le nombre de copies à déposer : 1 original + 2 copies. L’original et les copies seront dans une seule enveloppe fermée et cachetée et portant la mention : «Services de consultants : Contrôle - suivi de l’exécution des travaux de construction/réhabilitation de 108,44 Kms de pistes rurales dans les régions de Maradi et Tahoua». N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Le Coordonnateur National DAOUDA MOUSSA Nation 21 Fin des travaux de la 1ère session ordinaire du Conseil régional à Agadez D’importantes réalisations programmées pour un budget de 2 milliards 470 millions 294 mille 800 francs CFA vers l’or ; et de l’exode vers le Maghreb et l’Europe entrainant une pression démographique aux conséquences multiples pour la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire de la Région. A ces raisons, s’ajoutent le caractère structurellement déficitaire de la région d’Agadez au plan de la production céréalière, ainsi que la faible capacité de résilience des ménages de la région. En outre, le Conseil régional, ayant constaté la précarité des conditions de vie des populations sur les différents sites d’orpaillage; la présence massive des citoyens d’autres nationalités, en violation des textes législatifs et règlementaires en matière d’exploitation artisanale de l’or; les actes de banditisme perpétrés sur les sites d’orpaillage et les axes routiers; l’absence de représentants administratifs de l’Etat sur certains sites, a recommandé à l’Etat de créer des meilleures conditions de vie en viabilisant les différents sites aurifères. Concernant la question de l’ordre et de la sécurité publique, le Conseil régional a observé le désordre dans la circulation routière au niveau de la ville d’Agadez, ainsi que la recrudescence des actes de banditisme sur les sites d’orpaillage et les axes routiers. Le maintien de l’ordre et de la quiétude sociale faisant partie des missions régaliennes de l’Etat et des collectivités territoriales, le Conseil Régional a recommandé aux autorités administratives et municipales de la ville et de la région d’Agadez de garantir l’ordre public, la paix et la sécurité dans les villes et les campagnes. Enfin, le Conseil régional d’Agadez a adressé ses vifs remerciements au gouverneur de la Région d’Agadez pour son implication personnelle dans le processus d’élaboration du Plan de Développement Régional (PDR). !DR L a 1ère session ordinaire du Conseil régional d’Agadez au titre de l’année 2015 s’est tenue, la semaine dernière, sous la présidence du Président du Conseil Régional, M. Mohamed Anacko. Au cours de cette session, qui s’est tenue en présence des autorités régionales, les conseillers ont eu à débattre, examiner et adopter 6 points inscrits à son ordre du jour, dont le remaniement budgétaire, dans un esprit démocratique et patriotique, a déclaré le président du Conseil Régional d’Agadez, M. Mohamed Anacko. Cette session budgétaire a permis aux conseillers de s’informer et d’apprécier le compte administratif et le compte de gestion de l’exercice 2014, conformément aux exigences de la loi en vigueur qui oblige leur transmission à la Cour des Comptes. Le budget au titre de l’exercice 2015, qui était 2 milliards 470 millions 294 mille 800 francs CFA, a été porté à 2 milliards 914 millions 153 mille 596 FCFA et adopté par la session ordinaire du Conseil régional d’Agadez. Le remaniement budgétaire, qui a été fait minutieusement sur la base de nouvelles recettes annoncées par certains partenaires, tient compte de la perspective de l’imminent transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales, a indiqué M. Mohamed Anacko. De ce budget remanié, les 85% sont prévus pour les investissements afin de répondre aux multiples sollicitations des communautés dans la limite des moyens et des compétences des collectivités territoriales. Aussi, un plan d’investissement annuel (PIA) 2015, élaboré et présenté par les différentes commissions spécialisées du Conseil Régional, a été discuté et adopté à cet effet. La session du Conseil Régional s’est également penchée, au cours de ses quatre jours de travaux, sur l’état d’avancement du Plan de Développement Régional qui est à la phase ‘’diagnostic régional’’, et pour le- M.Mohamed Anacko (micro) président du conseil quel le Conseil Régional a lancé un appel à l’Etat et aux PTF afin de boucler le financement. En effet, dira M. Anacko, ‘’notre partenaire dans ce domaine, en l’occurrence le PRODEC/GIZ qui a précédemment annoncé qu’il prenait en charge la totalité du financement du PDR, vient de signaler qu’il ne financerait que partiellement le Plan de Développement Régional’’. Selon le président du Conseil, ‘’les conclusions, recommandations, résolutions et motions auxquelles sont parvenus les conseillers régionaux répondent parfaitement à leurs attentes, signe de leur détermination à promouvoir le développement économique, social et culturel de la région d’Agadez’’. Aussi, M. Mohamed Anacko a adressé toutes les félicitations et encouragements du Conseil régional à l’ensemble des participants, au nom des populations d’Agadez. Il a également adressé des remerciements à l’Etat et ses partenaires au développement, qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner le Conseil Régio- nal, une jeune institution qui suscite l’attention de l’ensemble des populations de la région. Concernant le volet situation socio-économique de la région, le Conseil régional d’Agadez a recommandé à l’Etat de prendre les dispositions utiles pour appuyer la population de la Région en vivres et en aliments bétail dans le respect du principe d’équité et de bonne gouvernance, et aux PTF d’appuyer les collectivités territoriales pour répondre aux besoins pressants des populations dans le cadre de la sécurité alimentaire, nutritionnelle et sanitaire. Ces recommandations s’imposent à cause de la faible pluviométrie enregistrée au cours de l’année 2014 dans l’Aïr, le Kawar, l’Irhazer, le Talak et le Tamesna, qui a occasionné un déficit fourrager et une faible recharge de la nappe phréatique aux conséquences socioéconomiques désastreuses pour les populations et leur cheptel; du flux massif des migrants dans la région d’Agadez consécutif à l’apparition et la ruée Abdoulaye Harouna, ONEP Agadez Tahoua/Projet Badaguichiri Début des travaux de récupération des terres sur le plateau de Goaram L e gouverneur de Tahoua a présidé, mardi dernier, à Goaram, village situé dans la commune de Tamaské, à 28 km à l’est de Badaguichiri, le lancement des travaux de récupération des terres dégradées au titre du projet d’aménagement et de gestion du bassin versant de Badaguichiri, un projet financé par la coopération nigéro-française à travers l’Agence Française de Développement (AFD). Le mardi dernier, les populations de Goaram, Burdin-Goaram, Mouilla et alentours, se sont mobilisées sur le plateau de Goaram, à 28 km à l’est de Badaguichiri, pour réserver un accueil chaleureux au gouverneur de la région de Tahoua, Dr Salifou Barmou, venu superviser le lancement des travaux de récupération des terres dégradées. La délégation du gouverneur était composée du directeur régional de l’Environnement, le Colonel Ibrahim Maman, qui est également coordonnateur du projet Badaguichiri, des délégués du conseil régional, de la coordination Initiative 3N Tahoua, de dignitaires de Keita et de Tamaské. Accueillie à Kartela, village situé à 10 km de Badaguichiri sur l’axe menant à Goaram par le sous préfet de Keïta et le maire de Tamaské, entourés de leurs proches collaborateurs, la délégation a traversé les villages de Dareye, Mouillia, Burdin Goaram, avant d’escalader les montagnes pour se retrouver enfin sur le plateau de Goaram que les villageois appellent Dabaguin Ader. Jadis, les habitants de ce village produisaient beaucoup de sorgho et d’arachide sur ce plateau, mais avec le temps, l’écosystème s’est fortement dégradé. C’est ce qui explique l’engouement des populations de Goaram à venir remercier le Président Issoufou Mahamadou qui a songé à restaurer l’environnement, dans le cadre de son programme ‘’Renaissance du Niger’’. Le gouverneur Barmou Salifou et le Colonel Ibrahim Maman n’ont pas caché leur joie devant une telle mobilisation d’hommes et de femmes. Après les salutations d’usage, le gouverneur de la région de Tahoua a transmis aux populations de Goaram, le salut fraternel du Président de la République avant de leur affirmer que le projet Badaguichiri se porte très bien et va intensifier ses activités de récupération de terres dégradées. Les moyens, a-t-il dit, sont déjà débloqués par l’AFD, principal bailleur de fonds. Le gouverneur Barmou Salifou a rappelé à l’assistance que la convention de financement du projet d’aménagement et de gestion du bassin versant de Badaguichiri a été signée depuis le 27 mars 2009. Mais a-t-il précisé, le projet a accusé beaucoup de retard dans son exécution à cause d’un certain nombre de contraintes qui sont aujourd’hui totalement aplanies. ‘’En cette dernière année de sa mise en œuvre, le comité de pilotage et l’unité de gestion du projet ont pris toutes les dispositions afin que l’ensemble des activités retenues au titre du plan de travail et du budget annuel 2015 soit exécuté’’, a assuré Dr Barmou Salifou. Répondant ensuite aux préoccupations populaires, le gouverneur de la région de Tahoua a rappelé que c’est pour justement faire face à la récurrence des déficits céréaliers et fourragers dans notre pays que le Gouvernement, avec l’appui de nos partenaires, prend chaque année des mesures préventives à travers la mise en œuvre des actions d’accompagnement dans le cadre du Programme de la Renaissance initié par SE. Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat. Les travaux de récupération des terres dégradées font partie intégrante de ces activités. Pour le gouverneur, c’est à juste titre que l’AFD, à travers le projet Badaguichiri, a accepté de financer la réalisation de 5000 hectares sur quatorze sites répartis dans les sept communes d’intervention du projet qui sont Tamaské, Garhangua, Illéla, Badaguichiri, Allakaye, Tajae et Baguaroua. ‘’C’est donc près de 700 millions de nos francs qui seront injectés dans les ménages, rien que pour le paiement des frais de main-d’œuvre pour la confection des banquettes, sans compter les centaines d’emplois temporaires qui seront créées au profit de jeunes diplômés et anciens élèves pour l’encadrement des travaux’’, a précisé M. Barmou Salifou. Les activités de récupération des terres dégradées ont un double objectif. En effet, au-delà de leur caractère salvateur dans la réhabilitation de nos écosystèmes, elles contribuent également à accompagner nos vaillantes populations à surmonte, avec honneur et dignité, la période de soudure à travers le ‘’cash for work’’. La présence massive d’hommes et de femmes de tout âge sur le plateau de Goaram est une parfaite illustration et une preuve éloquente de l’engagement et de l’adhésion totale des populations de l’Ader-doutchi à toutes les œuvres de construction nationale. Pour cette première visite à Goaram, le Colonel Ibrahim Maman, responsable du projet Badaguichiri, a surpris et rassuré par cet élan de patriotisme des populations locales. Ravic Mahamadou Mamoudou ANP/ONEP Tahoua N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 22 Annonces N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Annonces N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 23 24 Annonces N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Société 25 Distribution de moustiquaires 1.945.832 personnes seront touchées dans la région de Zinder L e gouverneur de la Région de Zinder, M. Kalla Moutari, a effectué mardi dernier un déplacement au CSI de RAFA (70 km au Nord- Est de Zinder) dans le département de Damagaram Takaya pour constater sur place l’effectivité du déroulement de la campagne de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées. Il s’est entretenu sur place avec les équipes chargées de la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action et les a encou- ragées pour la qualité du travail accompli. A Rafa, tout comme au niveau des différents sites choisis dans la ville de Zinder (CSI, dispensaires, PMI, Stade, et CSI Charé Zamna), toutes les dispositions ont été prises pour assurer l’efficacité dans la distribution des moustiquaires imprégnées. Les bénéficiaires du don ont exprimé leur reconnaissance et leurs remerciements à l’Etat et ses partenaires au développement pour leur soutien en faveur du secteur de la Nécrologie Les familles : -Hassane Basso à Gagawa, Gangara, Tanout, Zinder, Tahoua et Niamey -Daoura Alou dit Marafa à Doutchi, Maradi, Guidan Roumdji, Madaoua, Niamey et Abidjan Très touchées par la marque de compassion que vous leur aviez témoignée lors du décès de M. Abdou Hassane, Laborantin, Responsable du Laboratoire Mère et Enfant de Tahoua, décès survenu le Lundi 13 Avril 2015 à l’Hôpital National de Niamey des suites d’une maladie, vous informent que la Fatiha du 40ème Jour sera dite le Samedi 23 Mai 2015 au domicile du défunt à Tahoua. Santé en général, et des populations en particulier. Cette opération de distribution des moustiquaires touchera 1 million 945 mille 832 personnes dans la région de Zinder. Siddo Yacouba ANP/ONEP Communiqué de décès Le 1er Président de la Cour des comptes a le profond regret d'annoncer le décès de Monsieur Mohamed Hamil Maiga survenu le jeudi 21 mai 2015 à l'Hôpital National de Niamey. Né le 08 Mai 1956 à Zinder Feu Mohamed Hamil Maiga était un cadre du Ministère des Finances avant d'être nommé Avocat Général près la Cour des comptes le 11 mai 2010 Travailleur affable et consciencieux, il jouissait de l'estime de ses supérieurs hiérarchiques et de ses collègues de travail. Il était marié et père de quatre (4) enfants. La levée du corps aura lieu aujourd’hui vendredi 22 mai 2015 à 08H00 à la morgue de l'Hôpital National de Niamey, suivie de l'inhumation au cimetière musulman de Yantala. En cette douloureuse circonstance, le 1er Président, présente en son nom propre et au nom de tout le personnel de la Cour des Comptes, ses condoléances les plus attristées à sa famille éplorée, à ses parents, amis et connaissances. Puisse ALLAH le gratifier de son infinie miséricorde et l'accueillir dans son paradis éternel ! Amen ! COMMUNIQUE DE PRESSE RESULTATS DE L'ADJUDICATION DE BONS DU TRESOR DU BURKINA DU 19 MAI 2015 L'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé le mardi 19 mai 2015, à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique du Burkina, une adjudication d'obligations assimilables à 5 ans, portant sur un montant de 30 milliards. Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Burkina, en conformité avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette, visant à garantir sa capacité à honorer ses échéances. L'appel d'offres, lancé le 08 mai 2015, suivant un système d'enchères à prix multiples, a enregistré les résultats ci-dessous: Résultats de l'émission Montant sollicité Nombre de soumissions Montant global des soumissions Soumissions retenues Taux de couverture du montant mis en adjudication Prix marginal Prix moyen pondéré Coupon 30 000 millions de FCFA 56 67 102 millions de FCFA 33 000 millions de FCFA 223,70% 10 000 10 000 6,00% L'Agence remercie, au nom du Trésor Public du Burkina, l'ensemble des investisseurs pour la confiance renouvelée et le soutien constant aux initiatives de financement des actions de développement dans l'Union. La prochaine intervention du Trésor burkinabé sur le marché des titres publics de l'UMOA est prévue le 25 juin 2015, à l'occasion d'une émission d'obligations du Trésor sur une maturité de cinq (5) ans. Fait à Dakar, le 19 mai 2015 Le Directeur de l'Agence UMOA-Titres Adrien DIOUF Pour plus d'informations, merci de contacter l'Agence UMOA-Titres Email : [email protected] /Tel : +221 33 839 1010/Fax : +221 33 8394557 N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 Loisirs Prévisions de vendredi-samedi-dimanche (20 avril - 20 mai) (21 mars - 19 avril) 2 Taureau 1 Bélier VENDREDI: Vous ne supportez pas les ab- VENDREDI: La diplomatie ne peut pas tout résences répétées sans être prévenu? Mettez les soudre. Soyez plus offensif. SAMEDI:: La famille sera un phare pour vous choses au clair. SAMEDI:: La reprise du sport sera une libéra- montrer la voie. DIMANCHE:: Vous jouerez les arbitres à la maition. DIMANCHE:: Une vraie complicité fait d’une son. Ce n’est pas le meilleur rôle, ça fuse de toute part! amitié quelque chose de plus ... coquin? (22 juin - 22 juillet) (21 mai - 21 juin) 3 Gémeaux 4 Cancer VENDREDI: On cherche à vous payer moins VENDREDI: Ne doutez pas de votre charme. Laissez le temps agir. que prévu. Rappelez les engagements pris. SAMEDI:: Soyez sociable et faites des monda- SAMEDI:: Rien de tel que de dépenser de l’argent bien mérité! Ne culpabilisez pas. nités pour vous créer un réseau. DIMANCHE:: Faites une pause dans vos acti- DIMANCHE:: Faites plaisir à vos proches en cuivités, la reprise n’en sera que plus énergique. sinant le plat qui fait votre renommée. (23 juillet - 21 août) 5 Lion VENDREDI: Si la santé est fragile, soyez raisonnable en restant à la maison pour vous soigner. SAMEDI:: Journée idéale pour les Lion en mal de séduction. Il y a du flirt dans l’air. DIMANCHE:: C’est vous qui décidez du programme de la journée, alors réfléchissez bien! (22 sept.- 22 oct.) 7 Balance VENDREDI: Ne vous laissez pas décourager par un échec somme toute relatif. En selle! SAMEDI:: Retrouver vos amis pour faire la fête sera la meilleure à faire. Forcez-vous si vous hésitez au début. DIMANCHE:: C’est important d’avoir des projets communs. (22 août - 21 sept.) 6 Vierge VENDREDI: Vous vous mettez trop de pression en amitié. Restez naturel. SAMEDI:: Les vieilles recettes médicinales seront d’une efficacité qu’on ne pourra que constater. DIMANCHE:: Ne gardez pas des secrets trop lourds pour vous tout seul. (24 oct. - 22 Nov.) 8 Scorpion VENDREDI: Massage, relaxation, méditation..., vous avez besoin de retrouver une paix intérieure. SAMEDI:: Vous aurez des occasions d’évoluer dans votre carrière. DIMANCHE:: Vous voulez planifier l’avenir mais feriez mieux de prendre votre temps pour laisser venir. 10 Capricorne (21 déc. - 19 janv.) VENDREDI: Mauvais jour pour négocier. N’allez pas trop loin au risque de perdre une opportunité. SAMEDI:: Préparez-vous à du changement. Même positif, ça demande une adaptation. DIMANCHE:: Journée idéale pour ranger le désordre apparent. (19 Fév. - 20 mars) 11 Verseau (20 janv. - 18 février) 12 Poissons VENDREDI: Reposez-vous avant de prendre VENDREDI: Ne soyez pas timide et ne freinez pas votre côté romantique. la route. SAMEDI:: Si vous marchandez les prix, faites- SAMEDI:: Une journée pleine d’activités dont certaines totalement inédites. Profitez-en! le rien que pour le plaisir. DIMANCHE:: En couple, vous serez sur la DIMANCHE:: La grasse matinée sera un luxe à savourer. même longueur d’ondes. 9 Sagittaire (22 nov. - 22 déc.) VENDREDI: Accompagnez le changement. Il faut s’adapter plutôt que de résister. SAMEDI:: Ceux qui reviennent d’un voyage devront raconter leurs aventures en long et en large. DIMANCHE:: Faites de la relaxation dès le réveil. Rions-en Toto dessinateur Toute la classe de toto fait des dessins et la maîtresse vérifie pour chacun d'eux. Quand arrive le tour de Toto, elle regarde son dessin et ne voit rien sur la feuille. La maîtresse lui demanda alors : - Pourquoi tu n'as rien fait ? - Si ! J'ai dessiné, répondit Toto. J'avais dessiné des vaches avec de l' herbe, mais après les vaches ont tout brouté et puis elles sont parties. Toto - l'histoire avec un héros C'est Toto qui doit écrire une histoire avec un héros. Voilà l'histoire de Toto : - Ben voila mon héros c'est vous maîtresse et en venant à l'école alors qu'il pleuvait vous tombez dans les égouts à cause de la plaque qui était ouverte... Vous mettez 8 mois à retrouver la sortie et pendant cette longue période pas d'école. FIN HORIZONTALEMENT 1. Matériel de bureau au secrétariat; 2. Piquets ‐ Oiseau; 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 3. Symbole ‐ Consonnes; 4. L’amie du poète ‐ Sans détour; 1 5. Paf ‐ Plante textile; 2 6. Céans ‐ Précieuse conjonction; 3 7. Box ‐ Pas pour de chastes oreilles; 4 8. Dut se résoudre à brouter ‐ Plante aux 5 fleurs décoratives; 6 9. Héros de Spielberg ‐ Confidentes; 10. Les voisins du Sud. 7 VERTICALEMENT 8 1. Décision, volontaire ou non, d’abandon‐ 9 ner un emploi; 10 2. Le nombre 1004 à Rome ‐ Doublé pour le pou; 3. Monrovia en est la capitale ‐ Mer phoné‐ numéro précédent tique; 4. Condiment ‐ Pète; M E A T S A C C T 5. Convient ‐ Personnel; A R M E R D R H 6. Céréale ‐ Soutien; D I I T E N E R E 7. Conseillère de l’ombre ‐ L’esprit du corps A N N E A U E U S (inversé); G A R C E R T A 8. Sigle européen ‐ Dedans ‐ Long filin main‐ A B G H A N A U tenant une bouée; S A L E O N T R 9. Machine de guerre (inversé) ‐ Péroné ‐ C H I C F E R A I Préposition; A T E A M A I S 10. Générés par des capitaux placés. R E S T R E I N T E MOTS CROISES d u HOROSCOPE S o l u t i o n 26 Numéros utiles Pharmacies de garde Renseignements: 12 Du Samedi 16 au Samedi 23 Mai 2015 Réclamations : 13 SAMU: 15 Police secours : 17 !Aéroport !Taran !Nour !Haro Banda !Saga !Sayé !Château 1 !Cité Fayçal !Grand Marché !Any Koira !Espoir !Sabo !Dan Gao !Camping !Askia !Populaire Banizoumbou !Pop. Hôpital (sauf les dimanches) Sapeurs Pompiers: Hôpital : Médecins de nuit: 18 20 72 25 21 20 73 47 37 Du Samedi 23 au Samedi 30 Mai 2015 !Pharmacie du 3 Août !Avenir !El Nasr !Temple !Arewa !Arènes !Carrefour 6 !Imam Malick !Lahia !Deyzeibon !Recasement !Cité Chinoise !Sira !BCEAO !Lazaret !Route Torodi !Populaire Maourey !Pop. Hôpital (sauf les dimanches) ème COMMUNIQUE DE LA MAISON DE L’ENTREPRISE En application de l’Arrêté conjoint N° 054 MC/PSP/MJ/MM/DI du 11 mai 2015, reconnaissant le site web de la Maison de l’Entreprise, comme support d’annonces légales pour les formalités de création d’entreprises, la Direction Générale a le plaisir d’informer les usagers que les frais de publication sont fixés comme suit: 5000 FCFA pour la société à responsabilité limitée (SARL) ; 15 000 FCFA pour la société anonyme (SA). Les annonces peuvent être consultées sur le site www.mde.ne à partir du 20 mai 2015. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 27 Annonces REPUBLIQUE DU NIGER SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER Avis d’Appel d’Offres National n°005 1. Le présent Avis d’Appel d’Offres fait suite au plan prévisionnel de passation de marchés 2015 de la SPEN publié dans le journal le Sahel du 09 février 2015. 2. Dans le cadre de l’exécution du projet d’alimentation en eau potable des villages de Sorkeymé et de Gozé Koira (villages zone Koulikoira) dans la région de Tillabéry, département de Gotheye sous financement de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), le Maître d’ouvrage (SPEN) lance un Appel d’Offres pour la réalisation desdits travaux. 3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes les personnes physiques ou morales ou groupements desdites personnes en règle vis-à-vis de l’Administration (voir détails dans instructions aux soumissionnaires) pour autant qu’elles ne soient pas sous le coup d’interdiction, de suspension, d’exclusion ou de liquidation des biens. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et consulter gratuitement le Dossier d’Appel d’Offres auprès de la Direction de la planification et des investissements (DPI) de la SPEN du lundi au jeudi entre 9 heures et 12 heures. Le délai d’exécution des travaux est de Quatre (04) mois. 5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérir un jeu complet du Dossier d’Appel d’Offres, auprès de la Direction Comptable et Financière (DCF) de la SPEN moyennant paiement d’un montant non remboursable de cinquante mille (50 000) francs CFA. REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS PROFESSIONNELS ET TECHNIQUES SECRETARIAT GENERAL PROJET DE DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES POUR LA CROISSANCE-DON IDAH840-NE UNITÉ DE COORDINATION DU PROJET OBSERVATOIRE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (ONEF) 6. En cas d’envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les frais y afférents sont à la charge de l’acheteur et le maître d’ouvrage ne peut être responsable de la non réception du dossier par le candidat. 7. Les offres présentées en un original et quatre (4) copies, conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, et accompagnées d’une garantie de soumission d’un montant de huit cent mille (800 000) francs FCFA devront parvenir ou être remises au plus tard le 22 juin 2015 à 9 h00 mn à l’adresse suivante : SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER BP : 10 738 Niamey (Koira Kano, Boulevard des SY et MAMAR) Tel: 20 73 43 40 /20 73 53 20 Fax : 20 73 46 40Email : [email protected] L’ouverture des plis sera faite le 22 juin 2015 à 10 h00 mn en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées. 8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour un délai de 90 jours, à compter de la date de remise des offres. Par décision motivée, l’Administration se réserve le droit de ne donner aucune suite à tout ou partie du présent Appel d’Offres. Le Directeur Général SADOU SEYDOU AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N° 4/PRODEC/SC/2015 POUR LE RECRUTEMENT D’UN EXPERT NATIONAL DANS LE CADRE DE LA MISE EN PLACE DE LA BASE DES DONNÉES INFORMATISÉE DES DIPLÔMÉS DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE ET DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR POUR LES ANNÉES 2011 ; 2012 ; 2013 ET 2014. 1. Le présent Avis fait suite à l’avais général de Passation de marché publié sur UNBD le 20 janvier 2014 et le Sahel Dimanche du 24 janvier 2014. bases des données de l’emploi et/ou de la formation ; - être disponible durant la période de la mission. 2. Le Gouvernement du Niger a reçu un Don N°H840-NE de l’Association Internationale de Développement (IDA) pour financer le coût du Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) et se propose d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du contrat relatif à la mise en place de la base des données informatisée des diplômés de la Formation professionnelle et Technique et de l’Enseignement supérieur pour les années 2011 ; 2012 ; 2013 et 2014. 3. L’objectif général est de disposer d’une base de données informatisée et fiable sur les diplômés de la formation professionnelle et de l’enseignement Supérieur sur les cohortes de 2010 à 2014 afin de conduire des enquêtes sur l’insertion des diplômés de l’EFPT et de l’enseignement supérieur. 7. Le Coordonnateur du PRODEC invite les consultants éligibles à manifester leur intérêt pour offrir les services demandés ci-dessus en soumettant leurs CV et toute autre information utile. 4. De manière spécifique il s’agit de traiter les informations collectées auprès des établissements de formation professionnelle, les grandes écoles, les instituts du Supérieur et les universités pour avoir les caractéristiques individuelles de chaque diplômé des cohortes 2010 à 2014. 5. La mission de l’expert en base des données durera vingt (20) jours ouvrés à compter de la date du démarrage effectif de sa mission. 6. Le présent avis à manifestation d’intérêt s’adresse à un expert national en conception de base des données qui doit : - avoir un diplôme (BAC+4 ans au minimum) ou équivalent en programmation informatique ; - avoir une expérience avérée d’au moins 5 ans dans la conception des bases de données d’enquêtes ; - avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans dans les domaines des 8. Le consultant sera sélectionné selon les sections I et IV des Directives pour l’Emploi des Consultants relatifs aux projets financés par la Banque Mondiale. 9. Les consultants intéressés peuvent demander plus d’information à la Direction Générale de l’Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ou l’UCP/PRODEC, sises aux adresses ci-dessous mentionnées, du lundi au jeudi de 8h à 17 h 30 mn et le vendredi de 8 h à 13 h. Projet de Développement des Compétences pour la Croissance (PRODEC) Unité de Coordination du Projet Quartier plateau, à côté des locaux de la Voix du Sahel BP : 11009, Email : [email protected] Tel : 00227 20 35 26 21, 00227 20 35 26 22 Ou Observatoire National de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (ONEF) BP 2501, Niamey/ Site web : wwwonef.ne / Mail :[email protected] Tél : 00227 20 35 11 12/13 10. Les CV doivent être déposées à l’une des adresses mentionnées ci-dessus au plus tard le mardi 02 juin 2015 à 17 heures. N°1641 du vendredi 22 Mai 2015 28 Message N°1641 du vendredi 22 Mai 2015
© Copyright 2024