Devoir surveillé no 6 PCSI 1 2014/2015 Samedi 7 mars 4h Les résultats doivent être encadrés. Les calculatrices sont interdites. Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre. i. Etudier le signe de g sur [0, π] puis les variations de f sur [0, π]. Exercice 1. 1. Déterminer le développemement limité, à l’ordre 3, au voisinage de 0, de : tan x (cos x) . 2. Déterminer le développemement limité, à l’ordre 2, au voisinage de 0, de : √ sin x − sh x 1 + x − 1 − x2 + x2 8 . 3. Déterminer le développemement limité, à l’ordre 10, au voisinage de 0, de : 7 (ex − 1) . 4. Déterminer : ln(1 + sin x) − x . x→0 (ex − 1)2 lim Problème 1. Considérons la fonction f définie sur R+ par : ∀x ∈ R∗+ , f (x) = sin(x) x et f (0) = 1. 1. Représentation graphique de la fonction f . (a) Montrer que f est de classe C 1 sur R∗+ et calculer f 0 sur R∗+ . (b) Montrer que f est continue en 0, dérivable en 0 et préciser f 0 (0). L’application f est-elle de classe C 1 sur R+ ? (c) Afin d’étudier les variations de f sur R+ , nous introdusions la fonction g : x 7−→ x cos(x) − sin(x). ii. Soit n appartenant à N∗ . Montrer que l’équation (En ) : x cos(x) = sin(x), x ∈ [nπ, (n + 1)π] admet une unique solution xn , et en déduire le signe de g sur [nπ, (n + 1)π] puis les variations de f sur [nπ, (n + 1)π]. Une discussion sur la parité de n intervient. (d) Etudier la limite de f en +∞. (e) Tracer l’allure de la courbe représentative de f sur [0, 6π]. R+ . sur R∗+ . 2. Etude des dérivées successives de f sur (a) Montrer que f est de classe C ∞ Nous rappelons que pour tout entier naturel n, la dérivée nème de f se note f (n) , la dérivée nème de la fonction cosinus se note donc cos(n) . (b) Montrer par récurrence, que pour tout entier naturel n : Z x 1 ∀x ∈ R∗+ , f (n) (x) = n+1 un cos(n) (u) du. x 0 (c) Soit Zn appartenant à N, x appartenant à R∗+ , calculer : x 1 un cos(n) (0) du. xn+1 0 L’expression attendue dépend de cos(n) (0), valeur que vous ne chercherez ni à évaluer, ni à simplifier. (d) Soit n appartenant à N, x appartenant à R∗+ , montrer que : Z x (n) (n) n (n) (n) f (x) − cos (0) ≤ 1 u (u) − cos (0) cos du. n + 1 xn+1 0 (e) Soit n appartenant à N, montrer que : (e) Montrer que pour tout entier naturel n et tout réel strictement positif x: X (−1)n−k x2k n! sin(x) f (n) (x) = n+1 x (2k)! 0≤2k≤n n−k−1 2k+1 X (−1) x . +cos(x) (2k + 1)! ∀u ∈ R+ , cos(n) (u) − cos(n) (0) ≤ u. (f) En déduire que pour tout entier naturel n : (n) cos(n) (0) x ∗ ∀x ∈ R+ , f (x) − ≤ . n+1 n+2 cos(n) (0) (g) Soit n appartenant à N, montrer que : lim+ f (x) = . n+1 x→0 1 (h) Montrer que f est deux fois dérivable en 0 et que : f 00 (0) = − , 3 puis montrer que f est de classe C 2 sur R+ . 0≤2k+1≤n Problème 2. Les polynômes de Tchebychev de première espèce (Tn )n∈N sont définis par la relation : ∀n ∈ N, ∀θ ∈ R, Tn (cos(θ)) = cos(nθ). (n) (i) Montrer que pour tout entier naturel n, f est de classe C n sur préciser la valeur de f (n) (0). Nous avons donc montré que f est de classe C ∞ sur 3. Expression des dérivées successives de f sur R R+ On ne demande pas de justifier l’existence et l’unicité de la famille de polynômes définie par cette relation. 1. Polynômes de première espèce (a) Déterminer T0 , T1 , T2 et T3 . (b) En remarquant que pour tout réel θ, on a einθ = (eiθ )n , montrer que : X n ∀n ∈ N, Tn = (X 2 − 1)k X n−2k . 2k et R+ . ∗ +. (a) Montrer que pour tout entier naturel k : 0≤k≤n/2 ∀x ∈ R , sin ∗ + (k) π (x) = sin x + k . 2 (c) Montrer que la suite (Tn )n∈N vérifie la relation de récurrence : ∀n ∈ N, Tn+2 = 2XTn+1 − Tn . 1 (b) Considérons la fonction inverse b : x 7−→ . x Montrer que pour tout entier naturel k : ∀x ∈ R∗+ , b(k) (x) = En déduire, pour tout entier naturel n, le degré et le coefficient dominant de Tn . Retrouver ce résutat avec l’expression de la question 1.b. (d) Montrer que, pour tout entier naturel n, le polynôme Tn est scindé sur R, à racines simples appartenant à ] − 1, 1[. Déterminer les racines de Tn . 2. Polynômes de deuxième espèce On définit les polynômes (Un )n∈N de Tchebychev de deuxième espèce par : (−1)k k! . xk+1 (c) Pour n appartenant à N, exprimer la dérivée nème de f en fonction des dérivées successives des fonctions sin et b, et en déduire que : ∀x ∈ R∗+ , f (n) (x) = 1 xn+1 ∀n ∈ N, Un = n X n k=0 π k (−1)n−k (n − k)! sin x + k x . k 2 1 T0 . n + 1 n+1 (a) Montrer que : (d) Soit k appartenant à N, x appartenant à R∗+ . Exprimer sin(2k) (x) en fonction de sin(x) et de k, puis sin(2k+1) (x) en fonction de cos(x) et de k. ∀n ∈ N, ∀θ ∈ R \ π Z, Un (cos θ) = (b) En déduire les propriétés suivantes : 2 sin((n + 1)θ) . sin θ i. La suite (Un )n∈N vérifie la même relation de récurrence que la suite (Tn )n∈N . ii. Pour tout entier naturel n, le polynôme Un est scindé sur R à racines simples appartenant à ] − 1, 1[. Déterminer les racines de U . 3. Division euclidienne (a) Montrer que : Tm .Tn = i. On suppose m < n < 3m. Montrer que : Qn,m = 2Tn−m et Rn,m = −T|n−2m| ii. Déterminer Qn,m et Rn,m lorsque n est de la forme (2p + 1)m avec p ∈ N∗ . 1 (Tn+m + Tn−m ) pour tous entiers 0 ≤ m ≤ n 2 iii. On suppose que m > 0 et que n n’est pas le produit de m par un entier impair. Montrer qu’il existe un unique entier p ≥ 1 tel que |n − 2pm| < m et que : 1 (Un+m−1 + Un−m−1 ) pour tous entiers 0 ≤ m < n 2 (b) Pour m et n entiers naturels tels que m ≤ n, on se propose de déterminer le quotient Qn,m et le reste Rn,m de la division euclidienne de Tn par Tm . Tm .Un−1 = Qn,m = 2(Tn−m −Tn−3m +· · ·+(−1)p−1 Tn−(2p−1)m ) et Rn,m = (−1)p T|n−2pm| 3
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